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Exercice 1 (2003)
La figure ci-dessous représente une nappe phréatique où la conductivité
hydraulique K est isotrope et fonction de z : 𝐾 = 𝐾(𝑧).
L’écoulement est supposé quasi horizontal et on considère le débit par unité de largeur
horizontale intégré sur l’épaisseur de l’écoulement ⃗⃗⃗
𝑞∗ .
𝑦 ℎ(𝑥, 𝑦) 𝑞𝑥
Corrigé :
2. Pour
ℎ(𝑥,𝑦)
Φ𝑔 = ∫ (ℎ − 𝑧) ∙ 𝐾(𝑧) 𝑑𝑧
0
On a :
𝜕Φg 𝜕Φg 𝜕Φg
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (Φg ) = −
−∇Φg = −𝒈𝒓𝒂𝒅 ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒙 − ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒚 − ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒛
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
et on a :
ℎ(𝑥,𝑦)
𝜕Φg 𝜕ℎ
=∫ ∙ 𝐾(𝑧) 𝑑𝑧 = −𝒒∗𝒙
𝜕𝑥 0 𝜕𝑥
g ℎ(𝑥,𝑦)
𝜕Φ 𝜕ℎ
=∫ ∙ 𝐾(𝑧) 𝑑𝑧 = −𝒒𝒚∗
{ 𝜕𝑦 0 𝜕𝑦
Remarque : le problème est à deux dimensions, les bornes de l’intégrale ne
dépendent pas de z :
𝜕Φg
=0
𝜕𝑧
d’où le résultat voulu :
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (Φg )
𝒒∗ = −𝒈𝒓𝒂𝒅
3. La conservation de la masse s’écrit : (voir 5)
𝜕𝑞𝑥∗ 𝜕𝑞𝑦∗ 𝜕𝜑
−( + )=𝑆∙
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑡
𝜕𝜑
∇2 Φ g = 𝑆 ∙
𝜕𝑡
4. Pour une nappe homogène :
ℎ(𝑥,𝑦) 𝑧=ℎ
𝑔
(ℎ − 𝑧)2 ℎ2
Φ =∫ (ℎ − 𝑧) ∙ 𝐾𝑑𝑧 = −𝐾 ∙ [ ] =𝐾∙
0 2 𝑧=0
2
Exercice 2 (2008)
Dans le référentiel de la figure ci-dessous est coté un aquifère à perméabilité de
grain. On cherche à mettre en équation le mouvement du fluide dans la zone saturée en
partant de la théorie générale de Darcy pour aboutir à la théorie approximative de
Dupuit.
1. Exprimer la loi de Darcy généralisée en coordonnées cartésiennes
2. Exprimer la même loi pour un domaine à conductivité hydraulique homogène et
isotrope, en coordonnées cylindriques
3. Définir en termes clairs :
La porosité absolue
La porosité effective
La vitesse effective moyenne
Le débit spécifique
L’emmagasinement massique spécifique
L’emmagasinement volumique spécifique
Une nappe libre est représentée par sa trace verticale est sujette à un écoulement
quasi horizontal et sa conductivité hydraulique est homogène et isotrope. Le fond
imperméable est quasi horizontal et la cote de ce fond est donnée par 𝜂(𝑥, 𝑦) ou 𝜂(𝑟, 𝜃)
4. Exprimer les composantes du débit filtré par la nappe par unité de largeur qu’on
notera dans les deux référentiels de la figure 1.a (𝑞𝑥∗ , 𝑞𝑦∗ ) et (𝑞𝑟∗ , 𝑞𝜃∗ ), la cote de la
surface libre est notée h
5. Etablir la conservation de masse dans le plan horizontal.
𝑧
𝑟
𝑧
Imperméable
𝑦
𝜃
x 𝑦
x
Corrigé :
1. La loi de Darcy en coordonnées cartésiennes s’écrit :
⃗ =𝑲∙𝑱
𝒒
avec
𝑱 le gradient hydraulique :
𝜕𝜑 𝜕𝜑 𝜕𝜑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝜑) = −
𝑱 = −𝒈𝒓𝒂𝒅 ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒙 − ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒚 − ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝒛
𝝋 la charge hydraulique :
𝑝
𝜑=𝑧+
𝜌𝑔
ℎ
𝜕ℎ 𝜕ℎ
𝑞𝑟∗ = ∫ −𝐾 ∙ ∙ 𝑑𝑧 = −𝐾 ∙ (ℎ − 𝜂) ∙
𝜂 𝜕𝑟 𝜕𝑟
ℎ (ℎ − 𝜂) 𝜕ℎ
1 𝜕ℎ
𝑞𝜃∗ = ∫ −𝐾 ∙ ∙ ∙ 𝑑𝑧 = −𝐾 ∙ ∙
{ 𝜂 𝑟 𝜕𝜃 𝑟 𝜕𝜃
5. Conservation de la masse dans le plan horizontal : (Chapitre 3, page 17) Pour un
élément de surface Δ𝑥Δ𝑦 :
Δ𝑦
𝑞𝑦∗ (𝑥, 𝑦 − )
2
Δ𝑥
Δ𝑦
Δ𝑥 Δ𝑥
𝑞𝑥∗ (𝑥 − , 𝑦) 𝑞𝑥∗ (𝑥 + , 𝑦)
2 2
Δ𝑦
𝑞𝑦∗ (𝑥, 𝑦 + )
2
⃗⃗⃗⃗
𝒒𝟏
𝜷𝟏 𝑲𝟏
𝜷𝟏 𝑲𝟏
𝒕
⃗
𝒏
𝑲𝟐
𝜷𝟐 𝑲𝟐
𝑧
𝒛 = 𝝃(𝒙, 𝒚)
⃗⃗⃗⃗
𝒒𝟐
𝑲𝟏
𝑦
x
𝐹𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒 2. 𝑎 𝐹𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒 2. 𝑏
Corrigé :
1. Analyse qualitative : On est en présence de deux milieux homogènes et isotropes
de conductivités hydrauliques différentes, le débit spécifique selon la loi de Darcy
étant égal à :
⃗ = 𝑲 ∙ 𝑱 = −𝑲 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒒 𝒈𝒓𝒂𝒅(𝝋)
c’est-à-dire que pour chaque milieu (1) et (2) on a :
⃗ (1) = −𝑲𝟏 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒒 𝒈𝒓𝒂𝒅(𝝋(1) ) 𝐞𝐭 𝒒 ⃗ (2) = −𝑲𝟐 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒈𝒓𝒂𝒅(𝝋(2) )
On en déduit qu’au niveau de l’interface des deux milieux, le débit spécifique va
subir une réfraction.
2. Les conditions sur la hauteur piézométrique 𝜑 et le débit spécifique 𝒒 ⃗ sont les
suivantes :
𝑧 (1) = 𝑧 (2) (1) 𝑝
(1) (2) } ⇒ 𝜑 = 𝜑 (2) (𝜑 = 𝑧 + )
𝑝 =𝑝 𝜌𝑔
de plus :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒈𝒓𝒂𝒅(𝝋(1) ) ∙ 𝒕 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒈𝒓𝒂𝒅(𝝋(2) ) ∙ 𝒕
qui exprime la continuité de 𝜑 à travers la frontière, puis la relation :
(1) (2)
𝑞𝑛 = 𝑞𝑛 ⇒ (𝒒 ⃗ (1) − 𝒒 ⃗ (2) ) ∙ 𝒏
⃗⃗ = 0
qui exprime la conservation du débit à travers la surface de séparation (Ce qui
entre à travers l’interface = ce qui sort de l’interface). On remarque aussi
⃗ (1) − 𝒒
que 𝒒 ⃗ (2) , appartient au plan tangent à cette surface.
3. On cherche maintenant la loi de réfraction de 𝒒 ⃗ , c’est-à-dire une relation entre les
angles 𝜷𝟏 et 𝜷𝟐 , et les conductivités hydrauliques 𝑲𝟏 et 𝑲𝟐 :
Au niveau du plan tangent :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒈𝒓𝒂𝒅(𝝋(1) ) ∙ 𝒕 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒈𝒓𝒂𝒅(𝝋(2) ) ∙ 𝒕
on a par ailleurs :
(1) (2)
𝑞𝑡 𝑞𝑡
)
tan(𝛽1 = (1) et tan(𝛽2 = (2) )
𝑞𝑛 𝑞𝑛
(1) (2)
puis : (𝑞𝑛 = 𝑞𝑛 )
(1)
tan(𝛽1 ) 𝑞𝑡 ⃗ (𝟏) ∙ 𝒕 𝑲𝟏 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒒 𝒈𝒓𝒂𝒅(𝝋(1) ) ∙ 𝒕
= = =
tan(𝛽2 ) 𝑞 (2) ⃗𝒒(𝟐) ∙ 𝒕 𝑲𝟐 ∙ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒈𝒓𝒂𝒅(𝝋(2) ) ∙ 𝒕
𝑡
on obtient :
tan(𝛽1 ) 𝑲𝟏
=
tan(𝛽2 ) 𝑲𝟐
Notons que les angles 𝛽1 et 𝛽2 sont définis pour chaque point de la surface 𝑧 =
𝜉(𝑥, 𝑦)
4. Dans le cas des surfaces horizontales, les angles 𝛽1 et 𝛽2 sont les mêmes sur toute
l’interface, pour le cas de la première on a la relation :
tan(𝛽1 ) 𝑲𝟏
=
tan(𝛽2 ) 𝑲𝟐
Pour la deuxième :
tan(𝛽2 ) 𝑲𝟐
=
tan(𝛽1 ) 𝑲𝟏
Exercice 4 (2008)
On représente sur la figure ci-dessous une structure poreuse cylindrique à
section sensiblement circulaire dans le plan horizontal et de forme générale très étalée.
Cette structure homogène et isotrope est initialement soumise à une charge constante h0
sur tout son contour et munie en son centre d’un forage circulaire (2 ∙ 𝑟𝑤 ) de diamètre.
L’assise est horizontale et imperméable et le débit pompé à partir du forage est constant.
On admet que le rayon du puits est très petit comparé à celui du massif.
1. Analyser qualitativement l’écoulement afin d’adapter les hypothèses de Dupuit.
2. En partant de l’équation de Boussinesq, et pour un régime stationnaire, établir la
conservation de masse pour l’écoulement saturé dans le sol considéré. (Un
schéma explicatif et une interprétation cohérente des hypothèses sont exigés)
3. Etablir l’équation de la méridienne de la surface libre pour Qp nul (on supposera
ici que la surface libre reste tout le temps complétement à l’intérieur du massif)
4. Etablir la même équation qu’en 2. Sachant que le débit Qp est constant et non nul
Notations :
Distance de la surface libre au fond imperméable : ℎ
Profondeur d’eau dans le puits : ℎ𝑤
Rabattement : 𝑠 = ℎ0 − ℎ
𝑸𝒑
𝑵
𝒉𝟎
𝑲
𝟐𝒓𝒘
𝟐𝑳
Corrigé :
1. On pose en premier temps un repère en coordonnées cylindriques, l’axe (Oz)
coïncide avec l’axe de symétrie du puits, z = 0 au niveau de la surface
imperméable :
𝑧
𝑟 ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝜽
⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒓
𝑦
𝜃
x
ℎ(𝑟) = √𝑎 ∙ 𝑟 2 + 𝑏 ∙ ln(𝑟) + 𝑐
4. Pour un débit de pompage non nul on a :
𝜕ℎ
𝑄(𝑟𝑤 ) = −2𝜋𝑟𝑤 ∙ 𝐾 ∙ ℎ(𝑟𝑤 ) ∙ (𝑟 ) = 𝑄𝑝
𝜕𝑟 𝑤
On a aussi l’équation liée à l’apport pour 𝑟 ≥ 𝑟𝑤
𝐾 1 𝜕 𝜕(ℎ2 )
∙ [ ∙ (𝑟 ∙ )] + 𝑁 = 0
2 𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟
ℎ2 = 𝑎 ∙ 𝑟 2 + 𝑏 ∙ ln(𝑟) + 𝑐
avec :
𝑁
𝑎=−
2∙𝐾
les constantes b et c sont déterminées par les conditions aux limites :
ℎ(𝑟𝑤 ) = ℎ𝑤 et ℎ(𝐿) = ℎ0
On trouve :
𝑁
ℎ02 − ℎ𝑤2
+ 2𝐾 (𝐿2 − 𝑟𝑤2 )
𝑏=
𝐿
ln (𝑟 )
𝑤
𝑁
ln(𝐿) ∙ ℎ02 − ln(𝑟𝑤 ) ∙ ℎ𝑤2
+ 2𝐾 (ln(𝑟𝑤 ) ∙ 𝐿2 − ln(𝐿) ∙ 𝑟𝑤2 )
𝑐=
𝐿
ln ( )
𝑟𝑤
On a enfin la relation qui lie ℎ𝑤 à 𝑄𝑝
𝜕ℎ
𝑄𝑝 = −2𝜋𝑟𝑤 ∙ 𝐾 ∙ ℎ𝑤 ∙ (𝑟𝑤 ) = −2𝜋𝐾 ∙ ℎ𝑤 ∙ (2 ∙ 𝑎 ∙ 𝑟𝑤2 + 𝑏)
𝜕𝑟
(𝟏) (𝟐)
𝜶(𝟏) 𝑱 − 𝑱
𝑱(𝟏)
𝜶(𝟐)
𝑱(𝟐)
Corrigé :
1. On est devant le cas d’une frontière séparant deux domaines (1) et (2) ayant
chacun sa propre conductivité hydraulique (K), les conditions sur la hauteur
piézométrique 𝜑 et le débit spécifique 𝒒 ⃗ sont les suivantes :
(1)
𝑧 =𝑧 (2)
(1) 𝑝
(1) (2) } ⇒ 𝜑 = 𝜑 (2) (𝜑 = 𝑧 + )
𝑝 =𝑝 𝜌𝑔
de plus :
(1) (2) (1) (2)
𝜕𝜑 𝜕𝜑 𝜕𝜑 𝜕𝜑
= et =
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦
qui exprime la continuité de 𝜑 à travers la frontière, puis la relation :
(1) (2)
𝑞𝑛 = 𝑞𝑛 ⇒ (𝒒 ⃗ (1) − 𝒒
⃗ (2) ) ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒏 = 0
qui exprime la conservation du débit à travers la surface de séparation (Ce qui
entre à travers l’interface = ce qui sort de l’interface). On remarque aussi
⃗ (1) − 𝒒
que 𝒒 ⃗ (2) , appartient au plan tangent à cette surface.
2. (Voir chapitre 4, page 13-14-15)
B C
M B1
y M1
A
Corrigé :
1. D’après la supposition de l’exercice, la hauteur piézométrique varie linéairement
sur un segment reliant deux points quelconques :
Le point M se situe au milieu du segment AB donc :
ℎ𝐴 + ℎ𝐵
ℎ𝑀 = = 52,5 𝑚
2
Le point M1 appartenant au segment AC = 180,27 m est défini selon la relation :
ℎ𝑀1 = ℎ𝑀
On cherche maintenant la position de M1 dans le segment AC :
ℎ(𝑥) varie linéairement sur AC de ℎ(0) = ℎ𝐴 à ℎ(𝐴𝐶) = ℎ𝐶 donc :
ℎ𝐶 − ℎ𝐴
ℎ(𝑥) = ∙ 𝑥 + ℎ𝐴
𝐴𝐶
On cherche 𝑥𝑀 :
ℎ𝐶 − ℎ𝐴
ℎ𝑀 = ℎ(𝑥𝑀 ) = ∙ 𝑥𝑀 + ℎ𝐴
𝐴𝐶
d’où
ℎ𝑀 − ℎ𝐴
𝑥𝑀 = ∙ 𝐴𝐶 = 45,07 𝑚
ℎ𝐶 − ℎ𝐴
de même pour 𝑥𝐵 :
ℎ𝐵 − ℎ𝐴
𝑥𝐵 = ∙ 𝐴𝐶 = 90,14 𝑚
ℎ𝐶 − ℎ𝐴
1
Remarque : 𝑥𝑀 = 2 𝑥𝐵
2. Les droites BB1 et MM1 représentent les traces des surfaces d’égale charge, c’est-
à-dire que pour un point de la droite BB1, la charge hydraulique vaut ℎ𝐵 , de même
pour MM1, la charge hydraulique vaut ℎ𝑀 .
3. Le gradient hydraulique étant perpendiculaire aux traces des surfaces d’égale
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (ℎ)), on
charge, il est par ailleurs dirigé vers les charges décroissantes (𝐽 = −𝑔𝑟𝑎𝑑
en déduit qu’il est perpendiculaire à MM1 et BB1, et puisque ℎ𝑀 < ℎ𝐵 , alors le
gradient est dirigé de BB1 à MM1.
4. Méthode 1 :
On a deux équipotentiels distancées d’une distance d, le module du gradient
hydraulique est donné par le rapport de l’accroissement de la charge hydraulique
à la distance d :
ℎ𝐵 − ℎ𝑀
‖𝐽‖ =
𝑑
On pose : 𝛼1 = 𝐴𝐵𝐵̂1 et 𝛼2 = 𝐵̂1 𝐵𝐶 et 𝛽 = ̂
𝐵𝐶𝐴 ̂
et 𝛾 = 𝐵𝐴𝐶
B C
𝒅 𝜶𝟐 𝜷
𝜶𝟐 𝜶𝟏
M 𝜸 B1
𝑦 M1
A
On a :
sin(𝛼2 ) sin(𝛽) sin(𝛼1 ) sin(𝛾)
= et =
𝐵1 𝐶 𝐵𝐵1 𝑥𝐵 𝐵𝐵1
d’où :
sin(𝛼2 ) 𝑥𝐵 sin(𝛽)
∙ =
sin(𝛼1 ) 𝐵1 𝐶 sin(𝛾)
avec :
𝐴𝐵 𝐵𝐶
sin(𝛽) = et sin(𝛾) = et sin(𝛼1 ) = cos(𝛼2 )
𝐴𝐶 𝐴𝐶
donc :
𝐴𝐵 𝐵1𝐶
tan(𝛼2 ) = ∙ ⇒ 𝛼2 = 33,7°
𝐵𝐶 𝑥𝐵
puis :
𝑑 = 𝐵𝑀 ∙ cos(𝛼2 ) = 41,6 𝑚
d’où :
ℎ𝐵 − ℎ𝑀
‖𝐽‖ = = 0,06
𝑑
Méthode 2 : (Plus facile)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (ℎ), on a :
Par la définition de 𝐽 = −𝑔𝑟𝑎𝑑
𝜕ℎ 𝜕ℎ
𝐽=− ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒙 − ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝒚
On sait que la charge hydraulique varie linéairement entre deux points, donc :
𝜕ℎ ℎ𝐶 − ℎ𝐵 𝜕ℎ ℎ𝐵 − ℎ𝐴
= = 0,033 et = = 0,05
𝜕𝑥 𝐵𝐶 𝜕𝑦 𝐴𝐵
d’où :
𝐽 = −0,033 ∙ ⃗⃗⃗⃗ 𝒆𝒙 − 0,05 ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒚
Puis :
‖𝐽‖ = √0,0332 + 0,052 = 0,06
5. D’après l’équation de Darcy :
⃗ =𝑲∙𝑱
𝒒
On a :
𝑱 = −0,033 ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒙 − 0,05 ∙ ⃗⃗⃗⃗
𝒆𝒚
on trouve :
𝑞𝑥 = −20 ∙ 0,033 − 6 ∙ 0,05 = −0,966
{
𝑞𝑦 = −6 ∙ 0,033 − 10 ∙ 0,05 = −0,699
′
Les deux groupes de composantes de 𝑲, 𝐾𝑖𝑗 et 𝐾𝑝𝑞 respectivement dans les deux bases
orthonormées {e} et {e’} sont en relation comme suit :
′
𝐾𝑝𝑞 = 𝛼𝑝𝑖 ∙ 𝛼𝑞𝑗 ∙ 𝐾𝑖𝑗 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼𝑚𝑛 = cos(𝑒 ′ 𝑚 , 𝑒𝑛 )
⃗⃗⃗⃗
𝒆𝟐
𝜽 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗
𝒆′𝟐 𝒆′𝟏
𝜽
⃗⃗⃗⃗
𝒆𝟏
Corrigé :
Le prof a supposé dans le cours que 𝐾11 > 𝐾22 d’où les formules :
1
2 2
′
𝐾11 + 𝐾22 𝐾11 − 𝐾22 2
𝐾11 = + (( ) + 𝐾12 )
2 2
1
′
𝐾11 + 𝐾22 𝐾11 − 𝐾22 2 2
2
𝐾22 = − (( ) + 𝐾12 )
{ 2 2