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INTRODUCTION GENERALE

L‘eau peut être une aubaine comme elle peut être une source de problèmes ; elle engendre des
situations contradictoires d‘une fois de pénuries et d‘autre fois d‘inondations. Pour ce dernier cas, sa
gestion a une importance capitale dans le développement de l‘occupation du territoire. Ainsi les
inondations sont à l‘origine de plus de 80% des catastrophes naturelles enregistrés dans le monde
entre 1996 et 2006 provoquant ainsi des dégâts estimés à 500 000 de personnes décédées et de 600
milliards de dollars de pertes économiques. De ce fait, elles sont les catastrophes naturelles les plus
spectaculaires qui produisent le plus de dégâts. Toutefois, le risque aux inondations est le résultat du
croisement de deux facteurs : l‘aléa représenté par la probabilité d‘occurrence du phénomène crue
et son intensité, et la vulnérabilité aux inondations définie par les conséquences prévisibles de la
crue sur les personnes et leurs biens. La présente étude s‘intéresse du premier volet de ce risque ; il
s‘agit de la cartographie de l‘aléa aux inondations. L‘objectif premier est de faire une synthèse
bibliographique sur la cartographie de l‘aléa aux inondations par une approche de modélisation
hydraulique, ainsi d‘exposer les capacités des codes de calculs et outils informatiques dans la
cartographie des résultats présentant ainsi un outil très prometteur à la portée des décideurs pour
définir les niveaux de protection et d‘intervention et apporter ensuite des solutions curatives
traduites par des aménagements hydrauliques aux conditions existantes.

Introduction Selon la Banque Mondiale/Nations-Unies (2010), l’inondation est réputée comme étant
le risque naturel le plus courant. Dans la liste des risques les plus dommageables, elle occupe le
troisième rang, juste après les tempêtes et les séismes. Jonkman (2005) cite que selon la base de
données internationale sur les catastrophes OFDA/CRED, les inondations ont tué environ 100 000
personnes et en touché plus de 1,4 milliards au cours de la dernière décennie du XXe siècle.
L’expansion urbaine à l’intérieur ou dans le périmètre rapproché des zones inondables est une
activité anthropique qui influence sévèrement les impacts des inondations sur l’homme. Donc, bien
que l’inondation soit un phénomène naturel, le développement urbain amplifie les dommages qui lui
sont associés, en accélérant le ruissellement et en compromettant du même coup un développement
plus important (Faber, 1996 ; Brody et al., 2007).

Résumé : La problématique des risques naturels en général et des inondations en particulier est un
sujet d‘actualité qui marque une action mémorable dans le monde et spécifiquement dans les villes
et agglomérations urbaines pose un problème avec acuité, notamment au regard des dernières
grandes crues catastrophiques. En effet, la gestion de ce risque devient de plus en plus une nécessité
qui doit inclure tous les acteurs et moyens disponibles et possibles. A travers ce mémoire, nous
avons essayé d‘expliquer la notion du risque aux inondations, et appliqué à la municipalité de Gabes
sud la méthode **-*-pour identifier les zones les plus vulnérables aux inondations.

Depuis plusieurs décennies, le monde est confronté à un phénomène de variabilité climatique


marquée par l’accroissement de la récurrence des phénomènes extrêmes. Le réchauffement
climatique est accompagné d’une augmentation des inondations, les records de sécheresse etc. qui
devraient à l’avenir se multiplier et gagner en intensité, avec des conséquences qui pourraient se
révéler catastrophiques pour les sociétés humaines. La présente étude se propose de cartographier
les zones à risque d’inondation dans Gabes sud

La Télédétection et les SIG sont des outils particulièrement performants pour l’étude des risques de
catastrophes naturelles à l’échelle d’un vaste site ou d’une région (Meyer et al., 2001).

Les inondations ont des conséquences parfois graves qui peuvent affecter les infrastructures
urbaines existantes (ponts, routes, digues, etc.) et peuvent également modifier les milieux riverains
naturels ou semi-naturels (érosion des berges, apports sédimentaires, etc.). Les inondations peuvent
aussi causer des inconvénients majeurs aux populations riveraines, notamment par l'envahissement
des eaux de débordement qui endommagent les résidences et qui s'accompagnent de coûts
substantiels pour les propriétaires touchés. En milieu agricole, ce sont souvent les bâti~ents de ferme
qui sont touchés par les fortes crues ou les inondations. Dans certains cas, des inondations dites
catastrophiques ont même entraîné des pertes nettes au niveau des infrastructures urbaines, des
bâtiments agricoles et du bétail

Les inondations peuvent se définir comme l'envahissement par l'eau douce ou salée


de lieux terrestres habituellement émergés. Plusieurs causes et des processus
complexes aboutissent à ce phénomène, dont l'ampleur peut conduire à
une catastrophe majeure. On considère que les inondations sont responsables de
plus de 60 p. 100 du total des morts provoqués par l'ensemble
des catastrophes naturelles (séismes, éruptions volcaniques, glissements de
terrain, cyclones et typhons, etc.), hormis les épidémies.
Trois types peuvent être distingués : les crues plus ou moins cycliques des fleuves,
les crues subites et les inondations liées aux tempêtes cycloniques ou aux cyclones.
On peut ajouter un quatrième type d'envahissement des eaux sur les terres
émergées dont l'histoire du climat offre des exemples : celui qui est dû à l'avancée
des mers sur les bordures continentales basses, consécutivement à un
réchauffement climatique. Si ce phénomène est lent et ne risque pas de surprendre
les populations concernées, il n'en reste pas moins qu'il aurait, s'il se produisait de
nos jours, des conséquences socio-économiques considérables.
Le climat est bien évidemment la cause commune de ces quatre types de
débordements ; néanmoins les inondations ne doivent pas être considérées comme
des catastrophes purement naturelles. En effet, certaines pratiques agricoles et
certaines politiques d'urbanisation aggravent le risque d'inondation. La parade réside
donc à la fois dans de bonnes prévisions météorologiques, permettant de prévenir
les populations, et dans un aménagement raisonné du territoire qui n'amplifie pas
l'accumulation rapide des eaux et évite l'installation de personnes dans des zones
exposées. Il est vrai cependant que les plaines inondables ont toujours attiré
l'homme car, d'une part, ce sont des voies de communication aisées entre les
régions et il est commode de s'y installer et, d'autre part, les alluvions et les limons
apportés par les eaux donnent des terres très fertiles.

De tous les aléas naturels, l’inondation - que l’on peut définir comme une submersion temporaire,
rapide ou lente et naturelle ou artificielle, de zones habituellement hors d’eau – est celui qui est le
plus courant et présente le plus de facettes. Les inondations ont toujours eu un caractère magique
ou religieux et les zones inondables ont toujours été des territoires aussi contraignants
qu’attractifs. Selon les zones climatiques, les cultures et les époques, les inondations sont tantôt
considérées comme une contrainte qui limite les capacités d’aménagement des sociétés humaines
et leur confort de vie (en particulier dans les pays de la zone tempérée sans pénurie d’eau) ou
comme un bienfait et un besoin vital qui conditionne l’économie et le bien-être des populations (en
zone semi-aride, que serait par exemple l’Egypte sans les crues du Nil ?). Depuis des siècles et
surtout depuis quelques décennies dans les pays développés, l’homme s’est persuadé que la toute
puissance de la technique visant à contrôler la rivière pouvait éradiquer le risque, laissant libre
cours à l’intensification de l’utilisation des plaines inondables, au mépris des règles
environnementales élémentaires.

De ce fait, les inondations représentent aujourd’hui un danger pour les biens et les personnes dans
la plupart des régions du globe. La récurrence des inondations de ces dernières années a mis en
exergue la croissance continue de la vulnérabilité donc des dommages [On entend par dommages :
le coût financier des biens matériels sinistrés et indemnisés par les assurances.]. Ils affectent
durablement les économies locales voire nationales malgré des politiques de prévention complétées
et renforcées au fil des événements.
En effet, les inondations sont au premier rang des catastrophes naturelles dans le monde : ce sont
les plus fréquentes et les plus coûteuses en terme de souffrance humaine et de pertes
économiques.
A l’échelle mondiale, plus de 500 millions de personnes sont affectées par les inondations dont 400
millions en Asie et plus de 25 000 en périssent chaque année  . Rien qu’en Europe entre 1998 et
2006, les inondations causèrent quelques 700 morts, le déplacement de 500 000 personnes et au
moins 25 milliards d’euros de pertes économiques couvertes par les assurances .
L’inondation est également un risque naturel majeur. Sont considérés comme risques naturels
majeurs en France : inondations, avalanches, mouvements de terrain, feux de forêt, cyclones,
tempêtes, séismes, éruptions volcaniques.] de premier ordre en France : 74 % des communes
exposées à un risque naturel sont soumises aux inondations, lesquelles représentent 80% des dégâts
produits par l’ensemble des catastrophes naturelles, soit un coût des dommages d’environ 250
millions d’euros par an  . Les scénarios catastrophes donnent des montants plus importants encore
: 12 milliards d’euros de dommages directs pour une inondation type 1910 affectant la région
parisienne    .
Qu’en est-il de l’avenir ? Les projections font état de quelque 2,5 milliards de personnes qui
seraient vulnérables à des inondations catastrophiques en 2050 du fait de la perspective de
croissance démographique dans les zones inondables, des changements climatiques, de la hausse du
niveau des mers et de la déforestation  .

La prise de conscience collective de l’impact des activités humaines sur l’aggravation des
inondations et la reconnaissance des aspects bénéfiques des inondations « ordinaires » contribuent à
modifier l’approche traditionnelle de la gestion des risques d’inondation. C’est ainsi que, dans les
pays développés en particulier, les événements d’inondation sont élevés au rang de « phénomènes
de société ». Au regard des enjeux économiques et environnementaux actuels, la gestion des
risques d’inondation prend une dimension politique nouvelle. Les décideurs reconnaissent
progressivement la nécessité de mieux prendre en compte le phénomène au sein des politiques
d’aménagement du territoire et de développement économique, dans une démarche de
développement durable.

La gestion des « situations à risque » selon cette nouvelle approche sera vitale pour les prochaines
décennies en particulier sur certains territoires « fragiles » subissant une forte pression anthropique
(démographique, touristique, etc.) et/ou exposés aux conséquences prévisibles des changements
climatiques (littoraux, montagnes, villes, …). Une connaissance précise du fonctionnement des
hydrosystèmes [le concept d’hydrosystème fluvial   succède à celui de système fluvial   qui
considérait le cours d’eau comme un continuum fluvial où le transit des flux d’eau et de sédiments
s’effectuait essentiellement dans une seule dimension amont-aval. Le concept d’hydrosystème
considère une portion de l'espace où les échanges (eau, sédiments, énergie) entre le cours d’eau et
son environnement se font dans les trois dimensions (amont-aval, transversal chenal-plaine
alluviale, vertical surface-compartiments souterrains).], des événements pluviométriques et autres
à l’origine des crues et des inondations, ainsi que des territoires concernés par les interactions
entre l’hydrosystème et certaines activités humaines susceptibles d’accroître les inondations, est
essentielle pour estimer l’ampleur des enjeux liés aux inondations et se préparer dans les meilleurs
conditions aux perspectives du 21ème siècle.
Des inondations qui ont marqué l’histoire

Au XIXème et XXème siècles, de nombreuses inondations ont eu de graves conséquences en Europe.


En 1875, par exemple, des crues généralisées dans le Sud-Ouest de la France ont causé la mort de
200 personnes à Toulouse et de 500 personnes sur l’ensemble du district. Une crue du bassin de la
Seine et à l’Est de la France a, en 1910, fait 150 000 sinistrés. Plus récemment, en 2002, une crue
dans le Gard et les départements limitrophes a causé 1,2 milliards d’euros de dommages. Cette
même année, c’est toute l’Europe qui a été touchée par une inondation « milléniale » : les crues du
Danube et de l’Elbe ont fait plus de 100 victimes et ont engendrés un préjudice de 15 milliards
d’euros. En 2010, la tempête Xynthia a provoqué de graves inondations qui ont conduit au décès de
47 personnes en France et à d’importants dégâts matériels.

Risque

Le terme risque vient de l'Italien: Risco qui signifie "ce qui coupe" et désigne un danger potentiel
perçu dans un contexte social, économique et culturel donné. La notion du risque est très proche de
celle d'incertitude. Aujourd'hui la question du risque intéresse beaucoup de disciplines, de
chercheurs et d'acteurs économiques: géologues, économistes, juristes, assureurs, météorologues,
historiens, géographes, aménageurs. Le risque est une notion composite. Il est le produit d‘un aléa et
d‘une vulnérabilité (Boubchir, 2007).

Inondation Submersion temporaire, naturelle ou artificielle, d'un espace terrestre. Cette submersion
affecte généralement des terrains avoisinant un cours ou un plan d'eau à niveaux variables (par
exemple lit majeur et parties basses d'une vallée, plaine côtière). Elle se produit lorsque de l'eau en
excès ne peut être évacuée par les voies naturelles (lit mineur des cours d'eau) ou artificielles
prévues à cet effet (drains ou réseaux d'assainissement).

est une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau.autre definition

Risque d’inondation

Le risque d’inondation peut se définir comme le produit de la probabilité d’occurrence d’une


inondation par la conséquence des inondations sur les éléments exposés aux inondations WBGU,
1999 ; ISDR, 2004). Selon les mêmes sources, le risque peut être vu comme la probabilité de
conséquences négatives dues aux inondations et dépend de l'exposition des éléments à risque à un
risque d'inondation.

L’enjeu est l’ensemble des personnes et des biens susceptibles d’être affectés par un phénomène
naturel. SANSsource

Alea d’inondation

Il est défini comme la probabilité d’occurrence d’une inondation potentiellement dommageable sur
une période de temps (ITC, 2004). Selon FLOODsite-Consortium (2005), on parle de potentiellement
dommageable, car tous les éléments présents dans la zone inondable, pourraient, mais ne doivent
pas inévitablement endommagés.

Vulnérabilité
La vulnérabilité est un concept dont les champs d’utilisation dans le domaine de la recherche sont
très étendus (De Bruijn, 2005; McDaniels et al., 2008), elle intervient dans des domaines comme : le
social, l’économie et l’organisationnel (en s’impliquant au processus de zonage et dans le respect des
normes de construction).Dewals (2019) parle aussi de la susceptibilité aux inondations comme un
concept qui détermine le niveau auquel l’enjeu peut subir des dommages en présence de l’eau, à
titre d’exemple : dans une même zone inondable, une maison en terre est plus susceptible qu’une
maison en béton, de même qu’une construction sur pilotis est moins susceptible que celle qui est au
ras du sol.

Une crue est un phénomène caractérisé par une montée plus ou moins rapide du niveau d’eau. C’est
généralement un phénomène météorologique qui est à l’origine des crues. Cette manifestation est
liée à plusieurs facteurs naturels qui sont : + la quantité d’eau reçue ; + le ruissellement qui dépend
de la nature du sol, de son occupation, et de l’intensité de l’épisode pluvieux ; + le temps nécessaire à
une goutte d’eau pour rejoindre l’exutoire ; + la propagation de l’onde de crue, qui est fonction de la
structure du lit (notamment de la pente).

La crue peut se traduire par un débordement du lit mineur, on parle alors d’inondation. Plus
largement, une inondation est définie comme la submersion par l’eau d’une zone généralement
émergée. La directive européenne dite « Inondation » élargie la définition. Dans ce cadre, les eaux
douces mais aussi les submersions par les eaux salées sont prises en compte. Pour la directive, une
inondation est une « submersion temporaire par l’eau de terres qui ne sont pas submergées en
temps normal. Cette notion recouvre les inondations dues aux crues des rivières, des torrents de
montagne et des cours d’eau intermittents méditerranéens ainsi que les inondations dues à la mer
dans les zones côtières. ».

Les inondations sont classées selon une typologie. Ainsi se distinguent :

+ Les inondations par débordement direct, qui sont les inondations les plus courantes. Elles peuvent
être rapides (crues torrentielles) ou lente (crues de plaine).

+ Les inondations peuvent aussi être provoquées par l’accumulation d’eau ruisselée. Ceci survient
lorsque la terre, déjà gorgée d’eau, ne peut plus absorbée l’eau de pluie. Ce phénomène survient le
plus souvent dans les zones urbanisées où le sol a été imperméabilisé (bitume, construction, …).

+ En bord de mer, les inondations dites submersions marines surviennent généralement de la


conjoncture de fortes vagues et de marées hautes, particulièrement lors de forts coefficient de
marée.

+ D’autres types d’inondations existent mais ceux-ci sont moins fréquents et plus complexes à
décrire (inondation par remontée de nappe, par fonte de neige, …).

Une inondation peut se qualifier via quatre paramètres principaux :

+ La période de retour de crue. Le temps de retour est une moyenne à long terme du nombre
d’années séparant un événement de grandeur donnée d’un second événement d’une grandeur
équivalente ou supérieure. Pour les crues, les plus faibles surviennent les plus fréquemment, par
exemple crue biennale (temps de retour de 2 ans). Une crue dite décennale est une crue moyenne à
forte. Chaque année, elle a une probabilité sur 10 de se produire. Une crue centennale a quant à elle
une chance sur 100 de se produire. Cela ne signifie nullement qu’une crue centennale ne se produit
qu’une fois tous les 100 ans. En 25 ans, elle a plus d’1 chance sur 5 de se produire. Le risque de voir
une crue centennale au cours de votre vie est donc élevé.

+ La hauteur et la durée de submersion. Pour l’homme, on considère généralement que des hauteurs
d’eau supérieures à 50 cm sont dangereuses. À titre d’exemple, une voiture commence à flotter à
partir de 30 cm d’eau.

+ La vitesse du courant. Lorsque le courant dépasse 0,5 m3.s-1, l’homme peut être emporté.

+ Le volume des matières transportées. C’est le transport solide des matériaux se trouvant dans les
cours d’eau (sables, galets, etc.). Le terme de transport solide ne tient pas compte des objets
flottants charriés par le courant (bois par exemple).

La période de retour est l'inverse de la probabilité d'occurrence du phénomène. Un phénomène


ayant une période de retour de cent ans (phénomène centennal) a une chance sur cent de se
produire ou d'être dépassé chaque année. Cela est vérifié à condition de considérer une très longue
période. Mais elle peut aussi, sur de courtes périodes (quelques années, parfois une seule), se
répéter plusieurs fois. Autrement dit, en vingt ans, un individu a une chance sur cinq de vivre la crue
centennale.

Morphodynamique : ensemble des paramètres morphologiques (tracé du cours d'eau, pente en long,
etc.) et dynamiques (vitesse de montée des eaux, érosion, alluvionnement, etc.) d'une rivière.

Pente en long : pente longitudinale d'un cours d'eau.

La prévention

La prévention regroupe l'ensemble des dispositions à mettre en oeuvre pour réduire l'impact d'un
phénomène naturel prévisible sur les personnes et les biens. En matière d'inondation, il est difficile
d'empêcher les événements de se produire. De plus, les ouvrages de protection collectifs, comme les
digues, ne peuvent garantir une protection absolue et procurent un faux sentiment de sécurité. En
conséquence, le meilleur moyen de prévention contre les risques d'inondation est d'éviter
d'urbaniser les zones exposées. Pour autant, de nombreuses habitations existent déjà dans ces
zones.

Chap1

Introduction

Les grandes inondations ne peuvent être ni empêchées ni maîtrisées, mais elles doivent être gérées
de manière internationale sur la base de stratégies intégrées de gestion des bassins hydrographiques
pour prévenir les inondations et en atténuer les effets.

Le but principal de ce chapitre est de développer la connaissance du risque aux inondations; le


phénomène naturel générateur de ce risque, ses causes, ses modalités de survenance et de
déroulement ainsi que les enjeux et leur vulnérabilité. Il clarifie le désordre de cette notion en
montrant que le risque d‘inondation est un concept complexe bien souvent associé à l‘unique
dimension physique liée à l‘aléa, alors que l‘aléa n'est pas nécessairement le moteur du risque, la
vulnérabilité aussi.
Biblio
Faber S (1996) On borrowed land: Public policies for floodplains. Lincoln Institute of Land Policy,
Cambridge

Brody SD, Zahran S, Maghelal P, Grover H, Highfield WE (2007) The rising cost of floods: examining
the impact of planning and development decisions on property damage in Florida. J Am Plann As 73:
330–345

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ITC - International Institute for Geo-Information Science and Earth Observation (2004) Application 1.
http://www.itc.nl/ilwis/applications/application01.asp.

FLOODsite-Consortium (2005) Language of Flood Risk. www.floodsite.net.

De Bruijn, K. M. (2005). Resilience and flood risk management: a systems approach applied to
lowland rivers.

Dewals B. Cours de risque naturel au campus d’Arlon. 2019

McDaniels, T., Chang, S., Cole, D., Mikawoz, J., & Longstaff, H. (2008). Fostering resilience to extreme
events within infrastructure systems: Characterizing decision contexts for mitigation and adaptation.
Global Environmental Change, 18(2), 310-318

Koll fi Analyse par Système d’Information Géographique (SiG) d’inondation dans la ville de Gros-
Morne en aval du bassin versant de la Rivière Mancelle, Haïti » Auteur : Fénéant, Dieubon
Promoteur(s) : Ozer, Pierre Facul 2019/ 2020 master de spécialisation en gestion des risques et des
catastrophes

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MEYER C., GELDREICH P., YESOU H., 2001. Apport des données simulées SPOT 5 pour l’évaluation des
dégâts de tempête dans la forêt de Haguenau (Alsace, France). Conférence SPOT 5 « vers de
nouvelles applications », Toulouse 27-28 novembre 2001.

Boubchir, M.A. (2007), Risques d‘inondation et occupation des sols dans le thore (région de
labruguiere et de mazamet). Toulouse.

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