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Le Giec
sort son
ultime
rapport

leçons
indispensables
pour l'avenir de
l'humanité
1
Les activités
humaines sont
entièrement
responsables du
réchauffement de la
planète
Le réchauffement est dû aux
émissions de gaz de serre, dont
près de 80% sont liées à l'énergie.
Le reste est dû à l'agriculture et la
déforestation.

Le climat s'est déjà réchauffé de 1,1°C


par rapport à la période 1850-1900.

La concentration en CO2 dans


l’atmosphère est au plus haut depuis au
moins deux millions d’années.
2
Le changement
climatique est
«une menace au
bien-être de l’humanité
et de la planète»
«La fenêtre d’action pour garantir un
avenir vivable et durable pour tous
se referme rapidement»

Entre 3,3 et 3,6 milliards


d’être humains vivent
dans une situation de «forte
vulnérabilité» face au climat.

Les épisodes extrêmes (vagues de chaleur,


fortes précipitations, sécheresses, etc) vont se
multiplier et s'accentuer.

Les populations les moins responsables du


changement climatique (les plus pauvres)
sont les plus touchées.
3
Le changement
climatique a déjà
provoqué des
dégâts généralisés,
et pour certains
irréversibles
L’océan s’est élevé de 20 centimètres
entre 1901 et 2018.

La hausse de la température
a fait disparaître des centaines
d’espèces et provoque des épisodes
de mortalité massive à la fois sur Terre
et dans les océans.

Le risque d’extinction d’espèces ou de


perte irréversible de biodiversité dans des
écosystèmes variés, dont les forêts, les
récifs coralliens et l’Arctique augmente en
même temps que le réchauffement.
4
L’adaptation aux
changements
climatiques a
progressé, mais
pas assez
Pour protéger les populations des dégâts liés
au climat, il faut mettre en place des
politiques d’adaptation.

Parmi les mesures qui ont prouvé


leur efficacité :
Agroforesterie
Agroécologie
Diversification des cultures
Restauration des zones humides
Verdissement des villes

Les principaux obstacles à leur développement


sont le manque de ressources financières, ou
encore l’absence d’engagement politique,
citoyen ou du secteur privé.
5
Le réchauffement
climatique risque
fort de dépasser
1,5°C mais
chaque dixième de
degré compte

L’Accord de Paris (2015) vise à


contenir le réchauffement
climatique «bien en dessous de
2°C» et si possible à 1,5°C en 2100
par rapport à l’ère préindustrielle
pour éviter les pires dégâts.

Les engagements des Etats nous conduisent


à un réchauffement de +2,8°C et les
politiques mises en place à +3,2°C en 2100.

Il n'est jamais trop tard ! Même si 1,5°C était


dépassé, il faut rester le plus proche possible
de cette limite : à chaque fois que le
réchauffement s’accentue, les risques aussi.
6
Enterrer les fossiles
Les émissions liées aux
énergies fossiles (pétrole,
gaz, charbon) et à leurs
infrastructures déjà en
activité suffisent
à dépasser 1,5°C.

Si on ajoute celles qui sont en


projet, on dépassera les 2°C.

Il faut donc réduire drastiquement


leur usage, fermer de manière prématurée
certaines infrastructures, et développer la
capture et la séquestration de carbone sur
celles qui restent en activité.

Bonne nouvelle : les énergies renouvelables


sont de moins en moins chères. Il faudra
aussi développer l’efficacité énergétique et
la sobriété.
7
L’indispensable
neutralité carbone

Pour limiter le changement climatique,


il faut que les émissions mondiales
commencent enfin à baisser.

Puis, il faudra atteindre le plus vite


possible la neutralité carbone :
l’équilibre entre les gaz à effet
de serre émis par les activités
humaines et ce que la planète
peut absorber.

D'abord, en réduisant les émissions à la


source et en absorbant les gaz à effet de
serre déjà relâchés.

Parmi les solutions : reforestation et protection


des forêts, stockage de carbone dans les sols
naturels, restauration des tourbières
8
Climat, vivant,
justice sociale : les
solutions doivent
être transversales
«Donner la priorité à l'équité, à la
justice climatique, à la justice
sociale, à l'inclusion et à des
processus de transition
justes» favoriserait
l’adaptation, la baisse des
émissions et un développement
humain résilient.

L’équité et l’inclusion «de tous les acteurs


pertinents dans la prise de décision à toute
échelle», permettrait également de créer une
véritable «gouvernance climatique».

Celle-ci serait forte de l’engagement de la


société civile : politiques, entreprises, jeunes,
travailleurs, médias, peuples autochtones et
communautés locales.
9
L’argent est déjà là

Au niveau mondial, l’argent


pour financer l’atténuation
et l’adaptation est déjà là,
il faut juste le mettre au
bon endroit.

Ne reste que le plus gros chantier :


expliquer les rapports du Giec au plus
grand nombre afin d’entamer
l’indispensable bascule de nos sociétés
à l’heure de l’urgence climatique.

Pour ça, une solution :

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Pour que tout le monde soit au courant
et puisse agir !

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