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Sciences de l'Environnement

(HAT103T 4 ECTS, 24 CM)

CM2
GIEC & IPBES
Empêcher le dérèglement clima3que
• Adop%on universelle de la Conven%on Cadre des Na%ons Unies sur
les Changements Clima%ques (CCNUCC) en 1992 à Rio (conven%on
de Rio)
• Mise en place de la conférence des par%es (COP) qui est l’organe
suprême de la CCNUCC. Depuis il y a chaque année 1 COP dans un
pays différent
• Les pays qui ont ra%fié la conven%on forment la COP (194 États et
l’Union européenne signataires de la CCNUCC de 1992).
• Organisa%ons gouvernementales et non gouvernementales,
collec%vités territoriales, syndicats, entreprises, scien%fiques, jeunes
soient des représentants de l’ensemble des acteurs non-éta%ques de
la société par%cipent à ces conférences.
• Réunion annuelle qui fait le point sur l’applica%on de la Conven%on,
l’adop%on des décisions et négocia%on de nouveaux engagements.
Mais les ac)ons tardent….
Lire le résumé de l’ar)cle ci après
COP: Conférences des Parties

q Ex. Quelques dates : 2009- COP15 Copenhague ECHEC ; 2013- COP19


Varsovie à nominaEon de la France pour organiser la Conférence
Paris Climat COP21 / ou Paris 2015; 2015- COP21 Défis pour la France
qui devait assurer un rôle de facilitateur auprès de toutes les parEes
de la négociaEon pour établir un climat de confiance, rapprocher les
points de vue, permeQre une adopEon de l’accord à l’unanimité.
q Nouveau traité sur le climat pour remplacer le protocole de
Kyoto. Etats Unis et Chine à espoir en 2014 d’un processus de
négociaEon plus serein et posiEf pour un traité avec une entrée en
vigueur à parEr de 2020). Démission de N. Hulot 2018 - Aujourd’hui
toujours pas de grandes décisions…
Historique des travaux du GIEC et des
conférences sur le climat
-1990 : Premier rapport du GIEC
-1992 : première Conven:on cadre des Na:ons Unies sur le changement
clima:que (CCNUCC)
-1995: Deuxième rapport du GIEC
-1997 : COP3, mise en place du Protocole de Kyoto (réduc:ons chiffrées des
émissions de CO2)
-2001 : Troisième rapport du GIEC
-2007 : Quatrième rapport du GIEC
-2009 : COP15, échec de Copenhague
-2014 : Cinquième Rapport d’évalua:on (en prévision de la COP21)
-2015 : COP21, accord de Paris
-2016: COP22, Maroc
-2017: COP23 Fidjià Bonn Allemagne
-2018:COP24 Katowice Pologne
-2022: COP27 Egypte
La COP21 2015 – PARIS (Paris-le Bourget)

ENJEUX DE LA COP 21

« Sans effort de diminuCon des émissions de CO2,


l’élévaCon du niveau des océans et des températures
sur le globe, rendront plus vulnérables zones côCères
et îlots et engendreront des catastrophes naturelles
plus fréquentes. Dès lors la mobilisaCon des Etats à
Paris en décembre 2015 avait pour objecCf de trouver
un accord contraignant limitant ces émissions pour
contenir le réchauffement climaCque à deux degrés
Celsius. »

Exemple d’acCon des scienCfiques en France : Le train


du climat

Tour de France : Rencontres entre scienCfiques et


citoyens - Travaux de la recherche française sur les
quesCons climaCques.
Bilan de la COP 21
L’accord de Paris 2015
Ø 1ere fois que les 195 états membre de l’ONU d’accord pour réduire le
réchauffement climaAque, ils reconnaissent aussi une responsabilité
partagée dans ce réchauffement.
Ø fonds vert pour l’adaptaAon des pays en développement au
réchauffement climaAque (100 milliards).
Ø Accord ambiAeux qui vise à
§ limiter le réchauffement à 1,5°C,
§ à aNeindre un pic de gaz à effet de serre le plus tôt possible
§ à aNeindre un équilibre entre les émissions de CO2 et les puits
naturels ou arAficiels.
2018 quelles sont les nouvelles …
Ecologie: le départ de Hulot acte un an de démission du gouver... https://www.mediapart.fr/journal/france/280818/ecologie-le-depa...

ECOLOGIE

Ecologie: le départ de Hulot acte un an de démission


du gouvernement
28 AOÛT 2018 | PAR JADE LINDGAARD

Le départ du ministre de l’écologie ne marque pas seulement un échec à agir. Il souligne la démission
collective du chef de l’État et de l'exécutif face à la gravité des enjeux : climat, effondrement de la
biodiversité, maladies causées par les pollutions, inégalités accrues. Le bilan, depuis un an, est
catastrophique.

L a démission de Nicolas Hulot mardi matin 28 août en direct sur France Inter (https://www.franceinter.fr
/politique/pourquoi-nicolas-hulot-quitte-le-gouvernement) résonne comme un coup de tonnerre pour
l’exécutif : le mensonge n’est plus tenable, l’action du gouvernement ne pèse rien face à la destruction en cours du
monde. « Je ne comprends pas que nous assistions à la gestation d’une tragédie bien annoncée dans une forme
d’indifférence », ni pourquoi « ce sujet est toujours relégué dans les dernières priorités », a dit le ministre de la
transition écologique, juste avant d’annoncer sa démission.

La voix nouée par l’émotion, le numéro 3 du gouvernement s’est décrit en homme trop isolé pour pouvoir peser sur
Bilan de la COP 21
L’accord de Paris 2015
Ø donne un mandat au GIEC pour rédiger un nouveau rapport sur les
effets d’un réchauffement de 1,5°C.
Ø Un accord contraignant ?
§ Oui, pour l’élaboration des rapports (transparence des compte-
rendus de réductions d’émissions de GES)
§ mais non pour les objectifs (les USA ont demandé un accord non-
contraignant prétextant que s’il l’était, il serait rejeté par le Congrès à
majorité républicaine).
§ L’aspect contraignant dépendra des législations nationales. Le fonds
vert devient obligatoire.

§ Aujourd’hui avec la Chine et les USA peu de contraintes


Bilan COP 21
Le GIEC
Les enjeux scien/fiques

Ø étudier les effets différenciés d’un réchauffement de 1.5, 2, 2.5


ou 3°C car le réchauffement entre 1,5 et 3°C pourrait conduire à
une fonte du Groenland et entraînerait une augmentaDon de 5
à 6m du niveau des océans à dispariDon de certaines états
insulaires.
Ø « Croyances » en la géo-ingénierie (méthodes pour manipuler
ou modifier le climat) sur la trajectoire du réchauffement
climaDque, la possibilité de réaliser des émissions négaDves (en
uDlisant la reforestaDon).
Ø Décroissances pour d’autres
Na#ons unies

• La suite de l’accord COP21 PARIS 2015:


le secrétaire général des Na#ons unies
Ban Ki-Moon à la tribune de
l’assemblée générale de l’ONU à New
York à SUCCES. 175 par#es (174 pays
et l’Union européenne) ont signé
l’Accord de Paris le 22 avril 2016, «
Journée de la Terre ».
• Il y a possibilité pour les états de se
re#rer de l’accord après 3 ans de mise
en vigueur.
• Les contribu#ons na#onales (INDCs)
seront revues tous les 5 ans.
• Le fonds vert sera redéfini avant 2025.

USA & CHINA ???


Conclusions du GIEC 2015 – COP21

• Les contributions nationales insuffisantes pour respecter la


trajectoire de 1,5°C de réchauffement
• compatibles pour une trajectoire de 2,5°C mais il faudra des
réductions importantes des GES après 2030.
• Concernant la limitation à 1,5°C, en attente du rapport du GIEC pour
connaître les effets sur le climat.
• Pour atteindre les 2°C : ne pas émettre plus de 1000Gt de CO2
jusqu’en 2100 (soit la même quantité émise entre 1870 et 2011)
• Pour la trajectoire de 1,5°C, il ne faut pas émettre plus de 400Gt.
• La COP21: fut un succès diplomatique; une avancée dans le mode de
traitement de la question mais il ne s’agissait que d’un point de
passage qui dépendait de la traduction des promesses en mesures
concrètes. Qui ne sont pas venues!
Exemples d’ar-cles dans les médias
En 2021
Monde diplo. 2018. « Les scien(fiques du GIEC dans la danse
clima(que : Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolu5on
du climat (GIEC) a iden5fié comme cause principale des changements
clima5ques l’émission de gaz à effet de serre par les ac5vités humaines
à l’échelle de la planète. L’impact sur le climat dépend de l’ampleur des
rejets par les industries, l’agriculture, les déplacements et le chauffage,
qu’il soit urbain ou non. Il convient donc de réduire l’émission de ces
gaz en agissant sur les différents secteurs émeGeurs : c’est la stratégie
de préven5on.
Malgré les accords de Paris sur le climat signés lors de la COP 21 en
2015, les rejets de gaz à effet de serre con5nuent d’augmenter : la
sa5sfac5on des intérêts immédiats con5nue de l’emporter sur les
menaces du futur…. »
hGps://blog.mondediplo.net/eau-climat-les-defis-de-l-adapta5on-de-l
MDV178chapitre3_Mise en page 1 07/07/2021 12:16 Page 86

PLONGÉE DANS
UNE SOUPE
DE PLASTIQUE
L’océan suffoque. Considérées par
les dirigeants économiques tantôt comme
une variable d’ajustement, tantôt
comme une poubelle, les mers du monde
absorbent année après année les résidus
de la civilisation industrielle.
Le plastique est l’un des plus toxiques.
Sa décomposition à la surface ravage
faune et flore déjà fragilisées par
la surpêche et les polluants divers.

PAR PIERRE RIMBERT himiste de formation et amoureux de pont et n’observer à l’horizon, dans cette par-
l’océan, le militant écologiste Charles tie la plus éloignée du grand océan Pacifique,
https://www.youtube.com/watch?v=4KO_2DnlZMI
IDÉES

Climat : la démocratie à l’épreuve de l’environnement


Les effets du réchauffement climatique poussent au pouvoir les mouvements politiques les
moins démocratiques.

Par Stéphane Foucart • Publié le 03 janvier 2019 à 12h38 - Mis à jour le 06 janvier 2019 à 12h05

Article réservé aux abonnés

La crise climatique et environnementale est-elle soluble dans la démocratie de marché ? La révolte


des « gilets jaunes » et l’abandon des taxes sur les carburants posent, à nouveau, cette inconfortable
question. Dans un régime démocratique où l’essentiel de l’offre politique fait de la croissance
économique l’objectif ultime du bon gouvernement, l’endiguement des émissions de gaz à effet de
serre est-il seulement possible ?

Lire aussi | Dominique Bourg : « La priorité politique devrait être de préserver l’habitabilité
de la planète »

Le défi démocratique que pose la question environnementale est en réalité à plusieurs niveaux. Le
premier est fondamental : c’est celui du diagnostic qu’il existe, bel et bien, un problème à régler. Car le
changement climatique ne peut s’éprouver individuellement. Il ne peut s’apprécier qu’au niveau
mondial, sur le temps long, et fait peser des risques plus systémiques qu’individuels. Il échappe donc
à notre perception : seule la production de connaissances scientifiques permet de l’objectiver. La
science devient ainsi, selon l’expression du philosophe Dominique Bourg, une sorte de « prothèse »,
seule capable de nous faire éprouver la réalité d’un problème inaccessible à nos sens. Elle est un
intermédiaire nécessaire sans lequel aucun choix démocratique éclairé n’est possible.

Tous climatosceptiques ?

Mais cet intermédiaire dilue notre perception des risques réels. Le résultat est une forme
d’incrédulité, une tendance à relativiser ces risques, voire à en nier l’existence – une tendance
proportionnelle à leur magnitude même. Le philosophe australien Clive Hamilton le dit dans
Requiem pour l’espèce humaine (Presses de Sciences Po, 2013) : l’énormité du péril climatique et son
caractère insaisissable font de nous tous des climatosceptiques, en constant décalage entre la
connaissance du problème et l’insouciance avec laquelle nous poursuivons collectivement nos
activités quotidiennes. Sans véritable conscience des enjeux, le choix démocratique éclairé est-il
seulement possible ?

Lire aussi | Dennis Meadows : « La démocratie a échoué à traiter le problème


environnemental »

Ce climatoscepticisme est accentué par la courte vue de nos désirs individuels. « Les problèmes
engendrés par le changement climatique et la pollution exigent de déployer des mesures extrêmement
coûteuses à court terme, mais dont les effets ne se mesureront pas avant des décennies, confiait au
Monde le physicien Dennis Meadows, coauteur du rapport du Club de Rome, en 1972. Aucun homme
politique ou parti ne remportera une élection avec un tel programme. C’est la limite de la démocratie,
qui a échoué à traiter le problème environnemental – même si elle reste le meilleur régime que nous
connaissions. »
Naissance de l’IPBES
Equivalent du GIEC (climat-physique- sociétés..) mais qui s’intéresse
aux impacts des changements globaux sur la biodiversité.

hEps://ipbes.net
hEps://ipbes.net/global-assessment
Plateforme intergouvernementale
scien2fique et poli2que sur la
biodiversité et les services
écosystémiques
• Création avril 2012.
• Organisme intergouvernemental ouvert à tout membre des
Nations-Unies (125 Etats en sont membres fin 2016).
• Objectifs:
Ø améliorer les liens entre les connaissances et la prise de décision,
Ø identifier et élaborer des outils et des méthodes d’appui aux
décisions
• Prise en considération de toutes les connaissances pertinentes sur
la biodiversité et les services écosystémiques,
qu’elles proviennent de la recherche scientifique, des
gouvernements, des organisations non-gouvernementales
(associations, entreprises…) ou des acteurs locaux et autochtones.
IPBES 29 avril - 4 mai 2019 en France

- 7e session plénière de la Plateforme


intergouvernementale sur la biodiversité
et les services écosystémiques (IPBES).
- Les enjeux importants : validaKon de là
première ÉvaluaKon mondiale de la
biodiversité et des services
écosystémiques.
- Document qui sert de référence à
l’élaboraKon du futur cadre mondial pour
la biodiversité post-2020.

h/ps://www.youtube.com/watch?v=KCt7aai17Nk
Changements globaux et biodiversité
• Le changement clima-que : une des plus grandes menaces sur la
biodiversité. Nombreuses études au cours des dernières années.

• Synthèse cri-que de ce>e li>érature, qui résume l’état des


connaissances sur l’impact des changements globaux sur la
biodiversité «Impacts of climate change on the future of biodiversity»
Ecology Le>ers (LECA-CNRS/Univ Grenoble 1 Univ de Savoie; ESE,
CNRS/Univ Paris Sud)
Changements globaux et biodiversité
• Impacts des effets clima+ques sur les popula+ons de très
nombreuses espèces dans tous les écosystèmes (ex. impact
sur la démographie des mammifères africains).
• Impacts des changements clima0ques à toutes les échelles, de
l’individu jusqu’aux biomes en0ers, en passant par la dispari0on
d’espèces.

• Chaque espèce s’est adaptée au cours de l’évolu0on à une


combinaison par0culière de paramètres clima0ques qui
définissent sa « niche clima0que ».
Changements globaux et biodiversité
Quand ces condi,ons changent, les individus, popula,ons ou espèces
doivent y répondre afin de persister. à 3 axes selon lesquels ces réponses
peuvent s’exprimer. Les espèces peuvent

• suivre les condi,ons clima,ques favorables dans l’espace et changer leur


aire de distribu,on en migrant (al,tudes ou la,tudes plus élevée; ex chez
plus de mille espèces – surtout les espèces mobiles comme les oiseaux, les
insectes et des invertébrés marins).

• changer leurs rythmes biologiques (de l’échelle de l’année à la journée)


pour faire coïncider certains événements de leur cycle de vie (migra,on,
floraisons, reproduc,on, rythmes d’ac,vité, etc.) avec les nouveaux
rythmes clima,ques (nombreux cas recensés chez des espèces variées).
Changements globaux et biodiversité
• dans l’impossibilité de changer dans l’espace et le temps, certaines sp
changent« elles-mêmes », adaptant leur physiologie, régime
alimentaire, budget énergé;que, etc. afin de persister. Si les espèces
ne parviennent pas à s’adapter, elles sont vouées à s’éteindre.

• CeDe étude fait également la synthèse des modèles mathéma;ques


mis en place pour es;mer la part de la biodiversité qui risque de
s’éteindre ainsi que la synthèse de leurs prédic;ons à l’échelle
globale.
Changements globaux et biodiversité
• dans l’impossibilité de changer dans l’espace et le temps, certaines sp
changent « elles-mêmes », adaptant leur physiologie, régime
alimentaire, budget énergé;que, etc. afin de persister. Si les espèces
ne parviennent pas à s’adapter, elles sont vouées à s’éteindre.

• CeDe étude fait également la synthèse des modèles mathéma;ques


mis en place pour es;mer la part de la biodiversité qui risque de
s’éteindre ainsi que la synthèse de leurs prédic;ons à l’échelle
globale.
Changements globaux et biodiversité

• Tous les modèles suggèrent qu’un très grand nombre


d’espèces risque de s’éteindre à cause du changement
clima8que, ce qui jus8fie le qualifica8f de « sixième
ex6nc6on de masse » qui est de plus en plus a?ribué à
ce?e période de l’histoire de la biodiversité planétaire.
« Drivers» directes et indirectes de la perte de la biodiversité et du changement climatiques
dus aux activités humaines
/// SECTION 1 - CLIMATE AND BIODIVERSITY ARE INEXTRICABLY CONNECTED WITH EACH OTHER AND WITH HUMAN FUTURES

INDIRECT DRIVERS DIRECT DRIVERS

Institutions Invasive species


(formal and informal) Anthropogenic
Economic drivers biodiversity
Direct exploitation (e.g. decline
(supply, production
fisheries, bushmeat, non-
& consumption,
timber forest produce)
affluence, inequality,
poverty)
Human demographic HUMAN
drivers Pollution (air, water & QUALITY OF
soil) including fossil fuel LIFE (QOL)
Technological drivers
combustion
Governance
(policy, law,
international
agreements etc.) Land and sea-use change
(e.g. deforestation, Anthropogenic
Sociocultural drivers
conversion for agriculture climate change
(values, norms, beliefs,
and livestock production,
education)
aquaculture & mariculture)

Figure 1 3 Indirect and direct drivers of biodiversity loss and climate change due to human
activities.
Climate change and biodiversity loss share common underlying drivers, and both impact (mostly in negative ways) people’s
quality of life.

drivers almost always interact across multiple scales and or culturally (Diaz et al., 2019; IPBES, 2019, 2018;
varying degrees of proximity to the location in question, IPCC, 2014).
Les changements clima;ques et la perte de la biodiversité ont des causes communes et les
from the global (international markets, commodity prices,
consumption patterns), to national and regional (national
The COVID-19 pandemic has made the fundamental
deux impactent la qualité de la vie des
policies, governance, domestic markets, demographic
interconnections among humains..
human health, biodiversity and
change, migration, technological change) and local scales climate change a stark reality. Disruption, degradation and
(culture, poverty, economic opportunities) (Barger et al., fragmentation of natural ecosystems alongside growing
2018; IPBES, 2019). wild animal trade has brought wildlife, such as bats, which
carry viruses that can cross species boundaries, into close
Climate change and biodiversity decline are largely driven by proximity with domestic animals and humans (Lorentzen
366 C. Bellard et al. Review and Syntheses

Genetics

Climate change effects


Natural selection
Allelic diversity
Mutation rates
Heterozygosis richness

Physiology

on biodiversity

Organisms
Fecundity
Activity rates and rhythms
Tsd species sex ratios
Disease susceptibility
Survival

Phenology
Migration departure/arrival
Budding/flowering
Temperature Growing season length
Hatchling/fledging/dispersal
Means Hibernation/diapause
Extremes
Variability
Seasonality Dynamics • Il est donc urgent d’adapter des plans de

Populations
Recruitment
Rainfall
Climate change components

Age structure
Means Sex ratio
conserva9on de la biodiversité au
Biodiversity component

Extremes Abundance
Variability
Seasonality
Distribution
Extreme events Habitat quantity and quality
Ecological niche/microniche
changement clima9que et l’étude de ces
Floods
Range size
Droughts

auteurs donne les pistes de recherches les


Range localization

Species
Storms
Fires
Interspecific relationships
CO2 concentr. Disynchronisation
Atmospheric
Disequilibrium
Uncoupling
plus urgentes en écologie, comme
Communities

Ocean pH
Ocean New interactions

Ocean dynamics Community productivity l’inves9ssement massif dans un organisme


Sea level Biomass quantity
Marine currents Energy flux
Disruptions frequency
Matter flux
intergouvernemental sur la biodiversité
Erosion
Ecosytems

Ecosystem services
Composition
(IPBES) à l’image du GIEC des climatologues.
Function
Production

Biome integrity
Biomes

Catastrophes frequency
Resilience
Ecotypes characteristics
Distribution shifts Figure 1 Summary of some of the predicted aspects of climate
Desertification change and some examples of their likely effects on different
levels of biodiversity.

mutualists) also modify community structure and ecosystem functions altitudes and latitudes, alpine and boreal forests are expected to
Box 1 1 Biodiversity and Climate are connected through carbon.

Life on Earth is based on carbon. Plant and animal tissues are agriculture, or even energy farms (large-scale installations of
made from carbon. Carbon is the critical element in carbon wind turbines or solar panels) can affect biodiversity directly or
dioxide, methane and soot (black C), all of which trap heat through changing climate.
when they occur in excess in the atmosphere. Carbon dioxide
is the raw material for photosynthesis, which is carried out Other aspects of climate change influence both the habitability
by plants and algae (and bacteria) – providing the energetic of land and oceans, and their biodiversity, with direct damage
currency for life, and sequestering carbon above and below to humans. Drought, rainfall, temperature, loss of sea ice, sea-
ground. Changes in temperature and carbon dioxide alter rates level rise, changes in ocean physicochemistry (pH, CO2 and
of photosynthesis and fates of carbon within primary producers. O2), storms and flooding, affect biodiversity directly and nature’s
Plants on land and algae and some animals in the ocean (e.g., contributions to people (food security, livelihoods, health).
corals, sponges, bivalves) create habitat structure, modify Plants and animals (including people) have basic physiological
environments and provide food that supports biodiversity. tolerance limits and must move or adapt when these
Plants, algae and microplankton degrade after death, but some thresholds are surpassed, or otherwise die. Movements are
are buried for millennia to eventually form coal, oil and gas. The underway; potential for both evolutionary adaptation and plastic
removal and burning of plants and of fossil fuel release excess phenotypic change appear to be limited (but not fully known).
CO2 into the atmosphere, with the latter responsible for the Understanding and managing biodiversity responses are made
majority of global warming. Loss of forest cover reduces the more complex by the dispersive life stages of plants (e.g.,
natural photosynthetic removal of CO2 although some plants seeds) and animals (larvae, reproductive migrations) introducing
benefit from excess CO2 in the atmosphere. Both elevated CO2 distinct habitat requirements and climate vulnerabilities for
emissions and declining CO2 removal contribute to warming the different phases; these create connections across land-sea, air-
land and ocean, which then feeds back to affect the people’s water and water-seafloor interfaces that challenge current social
quality of life. Thus, human land use involving deforestation, constructs and management capabilities.

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