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CM2
GIEC & IPBES
Empêcher le dérèglement clima3que
• Adop%on universelle de la Conven%on Cadre des Na%ons Unies sur
les Changements Clima%ques (CCNUCC) en 1992 à Rio (conven%on
de Rio)
• Mise en place de la conférence des par%es (COP) qui est l’organe
suprême de la CCNUCC. Depuis il y a chaque année 1 COP dans un
pays différent
• Les pays qui ont ra%fié la conven%on forment la COP (194 États et
l’Union européenne signataires de la CCNUCC de 1992).
• Organisa%ons gouvernementales et non gouvernementales,
collec%vités territoriales, syndicats, entreprises, scien%fiques, jeunes
soient des représentants de l’ensemble des acteurs non-éta%ques de
la société par%cipent à ces conférences.
• Réunion annuelle qui fait le point sur l’applica%on de la Conven%on,
l’adop%on des décisions et négocia%on de nouveaux engagements.
Mais les ac)ons tardent….
Lire le résumé de l’ar)cle ci après
COP: Conférences des Parties
ENJEUX DE LA COP 21
ECOLOGIE
Le départ du ministre de l’écologie ne marque pas seulement un échec à agir. Il souligne la démission
collective du chef de l’État et de l'exécutif face à la gravité des enjeux : climat, effondrement de la
biodiversité, maladies causées par les pollutions, inégalités accrues. Le bilan, depuis un an, est
catastrophique.
L a démission de Nicolas Hulot mardi matin 28 août en direct sur France Inter (https://www.franceinter.fr
/politique/pourquoi-nicolas-hulot-quitte-le-gouvernement) résonne comme un coup de tonnerre pour
l’exécutif : le mensonge n’est plus tenable, l’action du gouvernement ne pèse rien face à la destruction en cours du
monde. « Je ne comprends pas que nous assistions à la gestation d’une tragédie bien annoncée dans une forme
d’indifférence », ni pourquoi « ce sujet est toujours relégué dans les dernières priorités », a dit le ministre de la
transition écologique, juste avant d’annoncer sa démission.
La voix nouée par l’émotion, le numéro 3 du gouvernement s’est décrit en homme trop isolé pour pouvoir peser sur
Bilan de la COP 21
L’accord de Paris 2015
Ø donne un mandat au GIEC pour rédiger un nouveau rapport sur les
effets d’un réchauffement de 1,5°C.
Ø Un accord contraignant ?
§ Oui, pour l’élaboration des rapports (transparence des compte-
rendus de réductions d’émissions de GES)
§ mais non pour les objectifs (les USA ont demandé un accord non-
contraignant prétextant que s’il l’était, il serait rejeté par le Congrès à
majorité républicaine).
§ L’aspect contraignant dépendra des législations nationales. Le fonds
vert devient obligatoire.
PLONGÉE DANS
UNE SOUPE
DE PLASTIQUE
L’océan suffoque. Considérées par
les dirigeants économiques tantôt comme
une variable d’ajustement, tantôt
comme une poubelle, les mers du monde
absorbent année après année les résidus
de la civilisation industrielle.
Le plastique est l’un des plus toxiques.
Sa décomposition à la surface ravage
faune et flore déjà fragilisées par
la surpêche et les polluants divers.
PAR PIERRE RIMBERT himiste de formation et amoureux de pont et n’observer à l’horizon, dans cette par-
l’océan, le militant écologiste Charles tie la plus éloignée du grand océan Pacifique,
https://www.youtube.com/watch?v=4KO_2DnlZMI
IDÉES
Par Stéphane Foucart • Publié le 03 janvier 2019 à 12h38 - Mis à jour le 06 janvier 2019 à 12h05
Lire aussi | Dominique Bourg : « La priorité politique devrait être de préserver l’habitabilité
de la planète »
Le défi démocratique que pose la question environnementale est en réalité à plusieurs niveaux. Le
premier est fondamental : c’est celui du diagnostic qu’il existe, bel et bien, un problème à régler. Car le
changement climatique ne peut s’éprouver individuellement. Il ne peut s’apprécier qu’au niveau
mondial, sur le temps long, et fait peser des risques plus systémiques qu’individuels. Il échappe donc
à notre perception : seule la production de connaissances scientifiques permet de l’objectiver. La
science devient ainsi, selon l’expression du philosophe Dominique Bourg, une sorte de « prothèse »,
seule capable de nous faire éprouver la réalité d’un problème inaccessible à nos sens. Elle est un
intermédiaire nécessaire sans lequel aucun choix démocratique éclairé n’est possible.
Tous climatosceptiques ?
Mais cet intermédiaire dilue notre perception des risques réels. Le résultat est une forme
d’incrédulité, une tendance à relativiser ces risques, voire à en nier l’existence – une tendance
proportionnelle à leur magnitude même. Le philosophe australien Clive Hamilton le dit dans
Requiem pour l’espèce humaine (Presses de Sciences Po, 2013) : l’énormité du péril climatique et son
caractère insaisissable font de nous tous des climatosceptiques, en constant décalage entre la
connaissance du problème et l’insouciance avec laquelle nous poursuivons collectivement nos
activités quotidiennes. Sans véritable conscience des enjeux, le choix démocratique éclairé est-il
seulement possible ?
Ce climatoscepticisme est accentué par la courte vue de nos désirs individuels. « Les problèmes
engendrés par le changement climatique et la pollution exigent de déployer des mesures extrêmement
coûteuses à court terme, mais dont les effets ne se mesureront pas avant des décennies, confiait au
Monde le physicien Dennis Meadows, coauteur du rapport du Club de Rome, en 1972. Aucun homme
politique ou parti ne remportera une élection avec un tel programme. C’est la limite de la démocratie,
qui a échoué à traiter le problème environnemental – même si elle reste le meilleur régime que nous
connaissions. »
Naissance de l’IPBES
Equivalent du GIEC (climat-physique- sociétés..) mais qui s’intéresse
aux impacts des changements globaux sur la biodiversité.
hEps://ipbes.net
hEps://ipbes.net/global-assessment
Plateforme intergouvernementale
scien2fique et poli2que sur la
biodiversité et les services
écosystémiques
• Création avril 2012.
• Organisme intergouvernemental ouvert à tout membre des
Nations-Unies (125 Etats en sont membres fin 2016).
• Objectifs:
Ø améliorer les liens entre les connaissances et la prise de décision,
Ø identifier et élaborer des outils et des méthodes d’appui aux
décisions
• Prise en considération de toutes les connaissances pertinentes sur
la biodiversité et les services écosystémiques,
qu’elles proviennent de la recherche scientifique, des
gouvernements, des organisations non-gouvernementales
(associations, entreprises…) ou des acteurs locaux et autochtones.
IPBES 29 avril - 4 mai 2019 en France
h/ps://www.youtube.com/watch?v=KCt7aai17Nk
Changements globaux et biodiversité
• Le changement clima-que : une des plus grandes menaces sur la
biodiversité. Nombreuses études au cours des dernières années.
Figure 1 3 Indirect and direct drivers of biodiversity loss and climate change due to human
activities.
Climate change and biodiversity loss share common underlying drivers, and both impact (mostly in negative ways) people’s
quality of life.
drivers almost always interact across multiple scales and or culturally (Diaz et al., 2019; IPBES, 2019, 2018;
varying degrees of proximity to the location in question, IPCC, 2014).
Les changements clima;ques et la perte de la biodiversité ont des causes communes et les
from the global (international markets, commodity prices,
consumption patterns), to national and regional (national
The COVID-19 pandemic has made the fundamental
deux impactent la qualité de la vie des
policies, governance, domestic markets, demographic
interconnections among humains..
human health, biodiversity and
change, migration, technological change) and local scales climate change a stark reality. Disruption, degradation and
(culture, poverty, economic opportunities) (Barger et al., fragmentation of natural ecosystems alongside growing
2018; IPBES, 2019). wild animal trade has brought wildlife, such as bats, which
carry viruses that can cross species boundaries, into close
Climate change and biodiversity decline are largely driven by proximity with domestic animals and humans (Lorentzen
366 C. Bellard et al. Review and Syntheses
Genetics
Physiology
on biodiversity
Organisms
Fecundity
Activity rates and rhythms
Tsd species sex ratios
Disease susceptibility
Survival
Phenology
Migration departure/arrival
Budding/flowering
Temperature Growing season length
Hatchling/fledging/dispersal
Means Hibernation/diapause
Extremes
Variability
Seasonality Dynamics • Il est donc urgent d’adapter des plans de
Populations
Recruitment
Rainfall
Climate change components
Age structure
Means Sex ratio
conserva9on de la biodiversité au
Biodiversity component
Extremes Abundance
Variability
Seasonality
Distribution
Extreme events Habitat quantity and quality
Ecological niche/microniche
changement clima9que et l’étude de ces
Floods
Range size
Droughts
Species
Storms
Fires
Interspecific relationships
CO2 concentr. Disynchronisation
Atmospheric
Disequilibrium
Uncoupling
plus urgentes en écologie, comme
Communities
Ocean pH
Ocean New interactions
Ecosystem services
Composition
(IPBES) à l’image du GIEC des climatologues.
Function
Production
Biome integrity
Biomes
Catastrophes frequency
Resilience
Ecotypes characteristics
Distribution shifts Figure 1 Summary of some of the predicted aspects of climate
Desertification change and some examples of their likely effects on different
levels of biodiversity.
mutualists) also modify community structure and ecosystem functions altitudes and latitudes, alpine and boreal forests are expected to
Box 1 1 Biodiversity and Climate are connected through carbon.
Life on Earth is based on carbon. Plant and animal tissues are agriculture, or even energy farms (large-scale installations of
made from carbon. Carbon is the critical element in carbon wind turbines or solar panels) can affect biodiversity directly or
dioxide, methane and soot (black C), all of which trap heat through changing climate.
when they occur in excess in the atmosphere. Carbon dioxide
is the raw material for photosynthesis, which is carried out Other aspects of climate change influence both the habitability
by plants and algae (and bacteria) – providing the energetic of land and oceans, and their biodiversity, with direct damage
currency for life, and sequestering carbon above and below to humans. Drought, rainfall, temperature, loss of sea ice, sea-
ground. Changes in temperature and carbon dioxide alter rates level rise, changes in ocean physicochemistry (pH, CO2 and
of photosynthesis and fates of carbon within primary producers. O2), storms and flooding, affect biodiversity directly and nature’s
Plants on land and algae and some animals in the ocean (e.g., contributions to people (food security, livelihoods, health).
corals, sponges, bivalves) create habitat structure, modify Plants and animals (including people) have basic physiological
environments and provide food that supports biodiversity. tolerance limits and must move or adapt when these
Plants, algae and microplankton degrade after death, but some thresholds are surpassed, or otherwise die. Movements are
are buried for millennia to eventually form coal, oil and gas. The underway; potential for both evolutionary adaptation and plastic
removal and burning of plants and of fossil fuel release excess phenotypic change appear to be limited (but not fully known).
CO2 into the atmosphere, with the latter responsible for the Understanding and managing biodiversity responses are made
majority of global warming. Loss of forest cover reduces the more complex by the dispersive life stages of plants (e.g.,
natural photosynthetic removal of CO2 although some plants seeds) and animals (larvae, reproductive migrations) introducing
benefit from excess CO2 in the atmosphere. Both elevated CO2 distinct habitat requirements and climate vulnerabilities for
emissions and declining CO2 removal contribute to warming the different phases; these create connections across land-sea, air-
land and ocean, which then feeds back to affect the people’s water and water-seafloor interfaces that challenge current social
quality of life. Thus, human land use involving deforestation, constructs and management capabilities.