Grand Oral 

: SES

Intro :

Juin 2022, les médias annonçaient une augmentation des températures en

France allant jusqu’à les 40 degrés. Voilà une des conséquences les plus
alarmantes du réchauffement climatique.
Aujourd’hui cette question environnementale est devenue centrale dans les
sociétés actuelles. L'environnement se dégrade jour après jour, diminution de la
biodiversité, montée des océans ou encore des inondations…Face à cela, de
nombreux scientifiques insistent sur l’urgence climatique et sur la nécessité
d’une intervention des Etats.
Ainsi la spécialité SES m’a amené à m’interroger sur la question
suivante : L’Etat Français réagit-il suffisamment contre le réchauffement
climatique ?
Car c’est tout d’abord un sujet auquel j’apporte un fort intérêt et qui est
notamment en adéquation avec mon projet d’orientation.
Dans un premier temps je montrerai quelques objectifs fixés par l’Etat
français pour lutter contre le réchauffement climatique et dans un second temps
que l’Etat est condamné pour préjudice écologique.

I)
a) Pour commencer, l’Etat français met en place une politique dans le but de
faire face au réchauffement et qui comprend différents objectifs.
Notamment celui d’améliorer la pratique énergétique grâce au plan climat.
Lancé le 6 juillet 2017 par Nicolas Hulot (ministre de la transition écologique et
solidaire), ce plan a pour objectif d’accélérer la mise en œuvre de l’accord de
Paris conclu en décembre 2015 et de le rendre irréversible.
Ce plan exprime des enjeux nationaux et internationaux de la solidarité
climatique
Vise donc à réduire la consommation énergétique et les émissions de gaz
carbonique (CO2).
On y retrouve différentes mesures tels que :
-la rénovation thermique 
-le développement d’une mobilité propre accessible à tous (une vignette
Crit’air) 
- encouragement à la consommation d’énergies renouvelables (l’énergie solaire)

b) De plus l’Etat français, à travers cette politique climatique, a pour

objectif d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050, notamment en réduisant
ses émissions de gaz à effet de serre de 40% en 2030 par rapport à 1990.
qui consiste à
- décarbonée la production d’énergie,
- d’interdire new projet d’exploitation d’hydrocarbures
- de renforcer la fiscalité écologique.
(s’appuie sur la Stratégie nationale bas-carbone)

c) Ou encore, l’Etat français souhaite adapter les écosystèmes de

l’agriculture à travers gestion des terres, (dynamique des territoires) afin de
réduire les émissions de carbone et améliorer le captage dans les sols.
Le ministère de l'agriculture a présenté son plan d’action climat (en août 2021)
qui vise à accélérer le développement des pratiques agricoles :
faible productrices d'émissions de gaz à effet de serre; une alimentation faible
impact environnemental, “déforestation importée”.

Mais pour autant l’Etat français n’a pu réellement tenir ses engagements de
réduction GES dans cette lutte contre le réchauffement climatique.

II)

a) Ce qui ainsi a poussé 4 associations à se mobiliser sous le nom de l’Affaire

du siècle pour dénoncer l’inaction de l’Etat.  
Et c’est après 2 ans de mobilisation et qu’ils obtiennent une victoire
Dans le jugement attribué sur l’Affaire du Siècle, le tribunal administratif de
Paris reconnaît la responsabilité de l’État français dans la crise climatique.
Et juge illégal le non-respect de ses engagements de réduction des émissions de
gaz à effet de serre de 2015-2018.

b) Ainsi le juge affirme donc que l’Etat, doit être considéré comme responsable
d’un préjudice écologique. 
L’Etat doit donc compenser ce dépassement. Le juge administratif constate que
la France a dépassé le plafond d’ émissions de gaz à effet de serre. L'État a donc
jusqu'au 31 décembre 2022 au plus tard pour compenser cette pollution
supplémentaire en CO2.

Pour Conclure, l’Etat français s’est fixé différents objectifs dans le but de
lutter contre le réchauffement climatique. Mais pour autant la mobilisation des
associations dans le cadre de l’affaire du siècle démontrent le non-respect de ces
engagements mis en place par gouvernement et doit ainsi compenser ce
dépassement.