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EXPOSE

Thème : Le réchauffement climatique : cause, conséquence, solution

Prof : Mr Gueye Classe 3ième E


Etablissement : CEM Mouhamadou Habib Sy

Plan
Introduction
I. Définition
II. Les causes
III. Les conséquences du réchauffement climatique
1. Solution
IV. Comment lutter contre le réchauffement climatique
Conclusion

LES EXPOSANTS :
Ndeye Déguene Gueye
Serigne Fallou Gueye
Serigne Mor Niang
Fatou Samb
Mamadou Sow Fall
Modou Mbaye
Ndeye Maguette Ndiaye
Introduction
I. Définition
Le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation du
climat caractérisé par une augmentation générale des températures
moyennes (notamment liée aux activités humaines), et qui modifie
durablement les équilibres météorologiques et les écosystèmes.
Lorsque l’on en parle aujourd’hui, il s’agit du phénomène d’augmentation
des températures qui se produit sur Terre depuis 100 à 150 ans. Depuis le
début de la Révolution Industrielle, les températures moyennes sur terre
ont en effet augmenté plus ou moins régulièrement. En 2016, la
température moyenne sur la planète terre était environ 1 à 1.5 degrés au-
dessus des températures moyennes de l’ère pré-industrielle (avant 1850).
II. Les causes
Les modèles du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution
du climat) ont permis d’établir les causes du réchauffement climatique,
c’est-à-dire de savoir d’où provient ce réchauffement climatique, ce qui le
provoque. Grâce aux scientifiques, on sait que ce sont principalement les
émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine qui influencent le
climat.
Mais d’où viennent ces émissions ?
Principalement, c’est la production d’énergie (électricité, chauffage) et de
carburant pour les transports (principalement les voitures, mais aussi en
partie l’aviation ou le transport maritime) qui causent le réchauffement
climatique. Ensuite arrivent la gestion des territoires et notamment
la déforestation, l’agriculture mais aussi l’élevage
Pour la majorité des climatologues, il est désormais incontestable que
l'homme joue un rôle essentiel dans le réchauffement climatique.
L'augmentation des niveaux de CO2 rejeté par les activités humaines dans
l'atmosphère menace directement la calotte polaire, la survie des récifs
coralliens et l'existence même de pays situés à basse altitude.
Résultant de la combustion des énergies fossiles, le dioxyde de carbone
(CO2) est un gaz persistant qui a une durée de vie dans l'atmosphère de
près d'un siècle.
Les émissions mondiales en CO2 se chiffraient à 5,8 milliards de tonnes en
1999. En 2020, elles atteignent 40 milliards de tonnes. La Chine est le
premier pays producteur de dioxyde de carbone avec 14,4 milliards de
tonnes. Il est suivi par les Etats-Unis qui produisent près de 4,57 milliards
de tonnes en 2020. Les projections montrent que les émissions de
CO2 augmenteront annuellement de 0,6% entre 2018 et 2020. L’Energy
Information Administration (EIA) prévoit une hausse de 46,9% de la
demande mondiale en énergie entre 2018 et 2050. A la fin de cette période,
les énergies fossiles présenteront 69% de la consommation d'énergie
primaire.
Le recours au pétrole et aux énergies fossiles produit 80% du gaz
carbonique, principal responsable de l'augmentation de l'effet de serre.
Le méthane (CH4) est la deuxième cause du réchauffement du climat. Cette
molécule a un effet 28 fois plus puissant que celui du CO2. Le CH4 est
naturellement présent dans l’atmosphère mais certaines activités humaines
augmentent sa concentration dans l’air. L’agriculture, en particulier
l’élevage des bovins, produit à elle seule 25 à 33% des émissions de
méthane. Aussi, l’extraction des énergies fossiles, en tête le pétrole et le gaz,
libère une quantité considérable de ce gaz à effet de serre.
Annuellement, près de 342 millions de tonnes de CH4 seraient d’origine
humaine, soit 60% des émissions mondiales de méthane
III. Les conséquences du réchauffement climatique
 Une élévation du niveau de la mer

Selon les études du Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution


du Climat (GIEC), un organisme qui réunit près de 4 000 scientifiques à
travers le monde, la température moyenne à la surface de la terre a
augmenté de 0,6° au cours des 100 dernières années. Une simulation du
Max Planck Institute for Meteorology de Hambourg prévoit que ce
réchauffement climatique sera compris entre 4,1° et 5,8° et aura pour
conséquence une élévation du niveau de la mer de 30 cm entre 2005 et
2100.
 Une réduction de la production végétale
Une étude du laboratoire français des Sciences du Climat et de
l'Environnement (CEA-CNRS), publiée par la revue Nature en septembre
2005, fait apparaître qu'à l'échelle de l'Europe, la production végétale a
baissé de 30% en 2003 par rapport à 2002, ce qui a eu pour conséquence
imprévue, une réduction considérable de la quantité de carbone stockée par
la biomasse. A cause de la forte chaleur et du stress hydrique, les plantes
adoptent des mécanismes de défense qui ralentissent la photosynthèse et
donc les quantités de CO2 absorbées. Ainsi, la végétation sera moins
efficace pour limiter l'effet de serre et l'intensité des sécheresses.
A l'échelle de la planète, le couvert végétal permet de capturer entre 10 et
20% des émissions humaines de CO2. Mais ce bouclier vert risque de se
transformer en menace, les écosystèmes pouvant se muer en source de
carbone.
 Des ouragans plus violents

Dans des articles datant des mois d'août et septembre 2005, d'éminents
climatologues ont établi un «smoking gun», c'est-à-dire une preuve évidente
entre le dérèglement climatique et la recrudescence des ouragans. Selon
eux, même si leur nombre n'augmente pas, les évènements extrêmes ont
tendance à devenir de plus en plus violents. Cette conclusion relance, de
manière plus aigüe, le débat à propos de l'impact du réchauffement du
climat sur l'émergence et l'intensité des cyclones tropicaux. Car, à ce jour,
la communauté scientifique internationale n'est pas parvenue à un véritable
consensus sur la question. Certains attribuent à ce phénomène l'activité
cyclonique qui est particulièrement forte depuis 1995. D'autres évoquent
des mécanismes atmosphériques plus complexes et encore mal connus.
Les études prennent également en compte des causes liées aux zones à
risques, de plus en plus peuplées avec des dégâts matériels accentués ainsi
que la surmédiatisation qui en amplifie l'impact.
Réchauffement climatique : les assureurs, partie prenante du débat
Parce qu'ils supportent une part de plus en plus lourde des coûts de
sinistres, les assureurs sont un acteur majeur dans la problématique
des catastrophes naturelles induites par les perturbations climatiques. Le
sujet a figuré en bonne place au menu du sommet du G8 en juillet 2005 à
Glenagles, Ecosse, lors d'une conférence internationale organisée par
l'association des assureurs britanniques (ABI). Celle-ci a présenté un
rapport qui, pour la première fois, quantifie la hausse des coûts liés aux
intempéries extrêmes, en cas de réchauffement du climat. Sur la base d'une
étude menée par le Groupe Intergouvernemental sur le Changement
climatique (IPCC) qui démontre que des températures plus élevées rendent
le climat plus volatil et les catastrophes naturelles plus violentes, les
assureurs en concluent qu'il suffit d'une petite hausse des intensités pour
faire grimper le coût des dommages. De ce fait, la facture moyenne liée aux
intempéries extrêmes passera de 16,5 milliards USD en 2004 à 27 milliards
USD en 2080, soit une hausse de 64%. Pour faire face aux conséquences
du réchauffement de la planète, les compagnies d’assurance sont dans la
nécessité d'augmenter leurs capacités financières. Les besoins en capitaux
subiront une hausse de 90% pour les ouragans, de 80% pour les typhons et
de 5 à 10% pour les tempêtes. Au total, en Amérique, au Japon et en
Europe, 78 milliards USD additionnels seront nécessaires pour combler la
différence entre les pertes liées aux intempéries extrêmes et celles de
moyenne intensité. En conséquence, une hausse de 80% des primes de
risques est prévisible à l'horizon 2080.
IV. Solution
1. Comment lutter contre le réchauffement climatique
Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut avant tout réduire ses
émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, le premier moyen est de se
tourner vers les énergies renouvelables et d’éviter les énergies fossiles. Mais
il faut aussi réduire sa consommation énergétique, éviter le gaspillage
alimentaire, mieux se nourrir en évitant les produits qui ont une trop grosse
empreinte carbone, optimiser l’utilisation des ressources… En résumé, il
faut adapter notre mode de vie à la notion de résilience et de développement
durable. Il faut aussi transformer nos sociétés pour aller vers un modèle
industriel et une mondialisation qui prenne en compte l’écologie
Conclusion :
De façon générale, il devient difficile d’ignorer les mises en garde.
L’existence du réchauffement climatique a largement été démontrée sur le
plan scientifique. Reste à voir sur le long terme ce qui pourra être fait sur
les plans politique et social. De nombreux projets se développent
aujourd’hui pour nous aider à effectuer la transition la plus douce possible.
Même les moteurs de recherche deviennent écologiques. Ecosia vous permet
ainsi de sauver un arbre à chacune de vos recherches tandis que Lilo sera
l’occasion de financer un projet environnemental. Et puisque tout ou
presque est question d’argent, notez qu’il est moins coûteux de lutter contre
le réchauffement climatique que de ne rien changer. Alors en route,
travaillons ensemble au mode de vie écoresponsable de demain !

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