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Université Privée de Management République

du Mali
Et de Technologies Tropicales- UPM 2 T Un Peuple-Un But-Une foi
Licence 3
MODULE 1 : Les gaz à effet de serre

Chargé de cours :
BAKARY THIERO,
Agroéconomiste, Spécialiste en Gestion des Entreprises et de Projets
Doctorant en Sciences de Gestion, spécialité: Management de projet a l’IPU, ex
ISFRA
Chargé de cours de TD a la FAMA, Université de segou & UPM2T

Novembre, 2023
Objectifs pédagogiques

 Comprendre les principaux gaz à effet de serre

 Comprendre comment les activités humaines produisent elles les


gaz a effet de serre
Plan du cours

 Chapitre I: Les principaux Gaz a effet de serre


 Chapitre II: La contribution des activités humaines dans la production des gaz a effet
de serre
 Chapitre III: Les organismes de gestion: GIEC
Chapitre I: Les principaux Gaz à effet de serre

Les principaux GES dont il faut se préoccuper sont:


 La vapeur d'eau est le gaz qui contribue le plus à l'effet de serre. Cependant, la
quasi-totalité de la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère provient de processus
naturels(H2O)
 Le dioxyde de carbone (CO2), le CO2 reste dans l'atmosphère jusqu'à 1.000 ans
 Le méthane(CH4): le méthane reste environ une décennie
 L'oxyde nitreux: le protoxyde d'azote pendant environ 120 ans.
C’est l’un des GES les plus dangereux. Très utilisé dans l’agriculture, notamment dans les
engrais et pesticides, il a un PRG(potentiel de réchauffement global) de 310. En d’autres
termes, sur une période de 100 ans, un kilogramme de protoxyde d’azote dans
l’atmosphère la réchauffera 310 fois plus qu’un même kilogramme de dioxyde de
carbone
NB: Mesuré sur une période de 20 ans, le méthane est 80 fois plus puissant que le CO2
pour provoquer le réchauffement de la planète, tandis que l'oxyde nitreux est 280 fois
plus puissant
Chapitre I: Les principaux Gaz à effet de serre
Les gaz à effet de serre capture et renvoie une partie de la
chaleur du Soleil, réchauffant l’atmosphère
Chapitre II: La contribution des activités humaines dans la production des gaz a
effet de serre

 Le charbon, le pétrole et le gaz naturel continuent à alimenter de nombreuses


régions du monde. Le carbone est le principal élément de ces combustibles
qui, lorsqu'ils sont brûlés pour produire de l'électricité, alimenter les transports
ou fournir de la chaleur, produisent du CO2.
 L'extraction du pétrole et du gaz, l'exploitation du charbon et les décharges de
déchets représentent 55% des émissions de méthane d'origine humaine.
Environ 32% des émissions de méthane d'origine humaine sont attribuables
aux vaches, aux moutons et aux autres ruminants qui font fermenter les
aliments dans leur estomac. La décomposition du fumier est une autre source
agricole de ce gaz, tout comme la culture du riz.
 Les émissions d'oxyde nitreux d'origine humaine proviennent en grande partie
des pratiques agricoles. Les bactéries présentes dans le sol et l'eau
transforment naturellement l'azote en protoxyde d'azote, mais l'utilisation
d'engrais et le ruissellement renforcent ce processus en rejetant davantage
d'azote dans l'environnement.
Chapitre II: La contribution des activités humaines dans la production des gaz a
effet de serre

 Les gaz fluorés - tels que les hydrofluorocarbures, les


perfluorocarbures et l'hexafluorure de soufre - sont des GES qui
n'existent pas à l'état naturel. Les hydrofluorocarbures sont des
réfrigérants utilisés en remplacement des chlorofluorocarbures
(CFC), qui, après avoir appauvri la couche d'ozone, ont été
progressivement éliminés grâce au protocole de Montréal. Les
autres ont des utilisations industrielles et commerciales.
 Bien que les gaz fluorés soient beaucoup moins répandus que
les autres GES et qu'ils n'appauvrissent pas la couche d'ozone
comme les CFC, ils restent très puissants. Sur une période de
20 ans, le potentiel de réchauffement planétaire de certains gaz
fluorés est jusqu'à 16.300 fois supérieur à celui
Chapitre II: Les mesures d’attenuation

 Que pouvons-nous faire pour réduire les émissions de GES ?


 Le passage aux énergies renouvelables, la fixation d'un prix pour le carbone et
l'élimination progressive du charbon sont autant d'éléments importants pour les
émissions de GES. En définitive, des objectifs de réduction des émissions plus stricts
sont nécessaires pour préserver la santé humaine et environnementale à long terme.
 Selon M. Radka, « nous devons mettre en œuvre des politiques fortes qui soutiennent
les ambitions élevées » et « nous ne pouvons pas continuer sur la même voie et
espérer de meilleurs résultats ». « Il faut agir maintenant », affirme-t-il.
 Au cours de la Conférence des Nations Unies sur le climat à Glasgow (COP26),
l'Union européenne et les États-Unis ont lancé l'Engagement mondial en faveur du
méthane, qui verra plus de 100 pays viser à réduire de 30% les émissions de méthane
dans les secteurs du carburant, de l'agriculture et des déchets d'ici à 2030.
Chapitre II: Les mesures d’attenuation

 Que pouvons-nous faire pour réduire les émissions de GES ?


 Malgré les défis, il y a des raisons d'être positif. Entre 2010 et 2021,
des politiques ont été mises en place pour réduire les émissions
annuelles de 11 gigatonnes d'ici à 2030 par rapport à ce qui se serait
produit autrement. Les particuliers peuvent également rejoindre la
campagne #ActNow [Agir maintenant] de l'ONU pour trouver des
idées d'actions positives pour le climat.
 En faisant des choix qui ont des effets moins nocifs sur
l'environnement, chacun peut faire partie de la solution et influencer
le changement. Prendre la parole est un moyen de multiplier l'impact
et de créer un changement à une échelle beaucoup plus grande.
Chapitre III: Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental
sur l’Evolution du Climat, IPPC en anglais)

Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat,


IPPC en anglais) est un organisme intergouvernemental qui étudie l’impact
de l’activité humaine sur les changements climatiques. Créé fin 1988 par
deux institutions des Nations Unies(1), il rassemble, évalue et synthétise les
informations scientifiques, techniques et socio-économiques sur ce sujet. La
quasi-totalité des pays du monde (195) sont membres du GIEC.
Les experts du GIEC ne réalisent pas à proprement parler de nouvelle
recherche mais condensent la littérature existante, en particulier sur le
réchauffement climatique. Ils constituent ainsi un socle commun de
connaissances tout en se faisant l’écho des débats en cours dans la
communauté scientifique
Chapitre III: Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental
sur l’Evolution du Climat, IPPC en anglais)

Le GIEC n’émet pas de prévision mais établit différents « scénarios


d’évolution » sur la base de ses analyses en précisant leur probabilité. Ses
rapports constituent un document central dans les négociations climatiques
internationales. Le GIEC présente également des stratégies pour atténuer les
changements climatiques sur lesquels les pays et acteurs économiques
peuvent s’appuyer.
L’essentiel des travaux du GIEC se traduit par la publication de rapports
d’évaluation, en moyenne tous les 5 à 7 ans : des rapports ont été remis en
1990, 1995, 2001, 2007 et 2014. Trois groupes de travail internes sollicitent
des scientifiques pour contribuer à la rédaction de ces rapports. Des
commentaires externes (de scientifiques et d’autres experts) sont sollicités
avant la publication de chaque rapport.
Chapitre III: Le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental
sur l’Evolution du Climat, IPPC en anglais)

La gestion du GIEC est assurée par un bureau de 34 personnes, renouvelé


après chaque remise de rapport d’évaluation. L’organisme publie également
des rapports spéciaux, par exemple sur capture et le stockage du CO2, et
d’autres documents techniques
FIN DE MODULE

Nul bien Sans Peine

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