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Licence professionnelle en énergie renouvelables et efficacité énergétique

Rapport sous les thèmes


Effet de serre
L’empreinte écologique
Analyse de cycle de vie
Bilan carbone

Préparé par : Encadré par :


AMRI Salma Mr TALIDI Abdallah

Année universitaire : 2020/2021


Plan
1-L’effet de serre
1.1 Définition
1.2 Les principaux gaz à effet de serre
1.3 Rapport entre effet de serre et réchauffement climatique
1.4 L’activité humaine est l’origine essentielle du réchauffement climatique
1.5 Les solutions pour lutter contre le changement climatique
2-l’empreinte écologique
2.1 Le calcul d’empreinte écologique
2.2 Les méthodologies de calcul de l’empreinte écologique
2.3 Limites identifiées d’empreinte écologique
2.4 Atouts de l’empreinte écologique
2.5 Les différentes utilisations de l’empreinte écologique
3-Analyse de cycle de vie
3.1 Définition
3.2 Les principes de la méthode ACV
3.3 Analyses de cycle de vie étendue au développement durable
3.4 L’ACV, une démarche en 4 étapes
3.5 Le défi de la communication des résultats d’une analyse de Cycle de vie
3.6 Limites de l’ACV et autres outils
4-Le bilan carbone
4.1 Objectifs de la démarche bilan carbone
4.2 Les grandes étapes d’un bilan carbone
4.3 Calcul des émissions de votre entreprise selon la méthode bilan carbone
1-L’effet de serre
1.1 Définition
L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet de maintenir, à la surface de la terre, une
température positive moyenne compatible avec le développement de la vie .le soleil rayonne
de l’énergie solaire sur la terre, la majeure partie de cette énergie (45%) est renvoyée dans
l’espace .Les gaz & effet de serre de l’atmosphérique contribuent au réchauffement global par
absorption et réflexion de l’énergie atmosphérique et solaire.

Figure1 : phénomène d’effet de serre


1.2 Les principaux gaz à effet de serre
 Le CO2 qui est généré par la combustion des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz)
par certains procédés industriels, la déforestation. Les secteurs émetteurs sont les
transports, le bâtiment et la consommation des ménages, la production d’énergie et
l’industrie.
 Le méthane CH4 émis par l’élevage des bovins, les déjections animales et les cultures
agricoles (riz), par la mise en décharges des déchets organiques .son pouvoir sur l’effet de
serre est de 21 fois celui de CO2.
 Le protoxyde d’azote ou N20 est le résultat de pratiques agricoles intensives (engrais,
d’éjection) et peut être émis à l’occasion de procédés industriels, principalement dans les
industries chimiques qui fabriquent les engrais .son pouvoir sur l’effet de serre est de 310
fois celui de CO2.
 les gaz fluorés (HFC, PFC ET SF6) sont utilisés dans la réfrigération et l’air conditionné,
dans les mousses isolantes et les aérosols, l’industrie des semi-conducteurs et les appareils
de transport d’électricité .leur pouvoir de réchauffement va de 1300 fois à 23000 fois celui
du CO2.
1.3 Rapport entre effet de serre et réchauffement climatique
Dans un rapport plus récent ,datant de 2010, le groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat indique que les gaz à effet de serre ont de nouveau, augmenté entre 2000
et 2010 (+2.2% par an),chose plus inquiétante ,à une plus forte vitesse qu’entre 1970 et 2000
(+1.3%par an),cette hausse constante est toujours plus dommageable pour l’environnement et
les rapports successifs du GIEC ne font que confirmer cette tendance ,en 2014,le rapport de
l’organisation indique que ,d’ici à 2100 ,l’augmentation de la température pourrai être de 4.8°
selon les plus pessimistes .
Emissions de nouveaux gaz à effet de serre purement industriels :
CFC (toujours présent même s’ils ne sont plus utilisées …), HFC (remplacement les CFC,
climatisation), PFC (émis par les usines d’électrolyse d’aluminium)
Réchauffement climatique est dû à l’effet de serre additionnel provoqué par l’homme.
1.4 L’activité humaine est l’origine essentielle du réchauffement climatique
L’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre du fait des activités
humaines a provoqué une amplification sans précédent de l’effet de serre .depuis le début de
première industrielle ,la concentration de CO2 est passée de 280 à 377 parties par million ,soit
une augmentation de 30%,tandis que la concentration d’oxyde d’azote a augmenté de 15% et
que celle de méthane a été multipliée par 2,45.l’atmosphère est devenue plus opaque aux
infrarouges qui sont alors renvoyés plus difficilement vers l’espace et réfléchissent leur chaleur
vers la terre ,provoquant par le réchauffement climatique .
1.5 Les solutions pour lutter contre le changement climatique
Pour lutter contre le changement climatique, nous devons préserver les océans, pour cela,
chacun de nous peut agir au quotidien par exemple, nous pouvons acheter des produits
ménagers respectueux de l’environnement afin d’éviter de déverser des produits chimique
polluants dans les océans, Ainsi Nous pouvons faire le choix d’une énergie propre ,issue de
ressources renouvelables, de plus en plus de fournisseurs d’énergie encouragent leur
développement et Modifier les habitudes élémentaires : pour limiter l’impact de notre
alimentation sur le climat, privilégions autant que possible les fruits et légumes de saison.
Nous pouvons à notre échelle modifier nos modes de consommation pour lutter contre le
réchauffement climatique, en s’appuyant sur le principe des 3 R : Réduire, Réutiliser et recycler,
nous pouvons réduire considérablement nos quantités de déchets et éviter de produire
inutilement de nouveaux objets
2-l’empreinte écologique
L’empreinte écologique mesure la pression qu’exerce l’homme sur la planète :elle mesure la
surface biologiquement productive de terre et d’eau dont un individus ,une ville, un pays, une
région ou l’humanité a besoin pour produire les ressources qu’il consomme et absorber les
déchets qu’il génère ,en utilisant les technologies et les systèmes de gestion des ressources en
usage .cette surface de terre et d’eau .qui représente la superficie totale des écosystèmes
nécessaire pour que la population ou la personne puisse continuer à vivre de façon durable ,peut
se trouver n’importe où dans le monde.
2.1 Le calcul de l’empreinte écologique
Les scientifiques Mathis Wackernagel et William Rees (1995) calculent l’empreinte écologique
totale d’un pays en suivant trois étapes .d’abord, ils calculent la superficie du sol nécessaire
pour la production d’articles de consommation .ensuite, ils calculent la consommation annuelle,
pour un individu moyen, d’articles de consommation .enfin ils additionnent toutes les
superficies de sol calculées pour tous les articles de biens e de services de consommation
achetés au cours de l’année
Calculer l’empreinte écologique sert donc à évaluer le poids que l’activité humaine fait peser
sur l’environnement .elle permet d’estimer la durabilité de notre mode de vie actuel, par rapport
aux ressources disponibles sur la planète .elle fournit également une image du partage des
ressources selon les pays, les villes ou les individus.
2.2 Les méthodologies de calcul d’une empreinte écologique à un niveau infra-national
Trois méthodes sont utilisées pour calculer l’empreinte écologique d’un territoire infra-
national ; l’approche compound, l’approche component et l’approche input-outpout.l’utilisation
des 3 méthodes est fonction du terrain choisi, des objectifs et des données disponibles .il est
important de noter que les résultats varient en fonction de la méthode utilisée.
 L’approche compound, dérivée de la technique utilisée au niveau national
Il s’agir à partir de la matrice des consommations nationales, d’effectuer l’ajustement des
moyennes nationales aux moyennes territoriales en termes de consommation et de production,
afin d’obtenir la matrice territoriale .cette matrice est obtenue à partir de variables d’ajustement
de plusieurs niveau issues des statistiques régionales, les calculs peuvent être améliorés avec
des analyses de cycles de vie de produits et des analyses des flux des matières particulière au
territoire.
 L’approche component, ou approche systémique
Le territoire est analysé comme un système .il s’agit d’identifier les flux de matières et
d’énergies <<enfants>> et <<sortant>> d’un système, ainsi que le stock de matières et
d’énergies présent dans le système, afin d’effectuer un bilan matière/énergie du territoire .puis,
il s’agit de convertir ce bilan en hectares globaux afin d’obtenir l’empreinte du système
considéré. Cette méthode est adaptée aux territoires ou aux organisations pour lesquels les
données statistiques sont existantes et disponibles.
 L’approche input-output, ou approche analytique
Lorsque le tableau entrée-sortie ou le tableau emploi-ressource est disponible à l’échelle d’un
territoire, il est possible de calculer l’empreinte écologique en se basant sur les bilans des flux
monétaires du territoire et sur les données des achats des ménages, ce afin d’obtenir une
empreinte par catégorie de demande finale .dans ce cas il s’agit, à partir de la demande finale.
2.3 Les limites identifiées de l’empreinte écologique
Les principales critiques relevées sont :
L’empreinte écologique manque de transparence lors des calculs infra-nationaux et la matrice
nationale reste peu diffusée
L’unité de mesure ‘hectare global ‘est une mesure hypothétique qui peut être confondue avec
un hectare réel
Le CO2 est la seule émission couverte par l’empreinte écologique .la prise en compte des
déchets toxiques, des rejets dans l’eau et dans l’air manque à l’outil.
2.4 Les atouts de l’empreinte écologique
Les atouts de l’empreinte écologique peuvent être résumés en sept points
1-comprendre la notion d’hectare global, l’unité d’une terre et d’une mer biologiquement
productives de mesures normalisées au niveau moyen du monde, est à la portée de tous,
notamment lorsque le concept est expliqué graphiquement
2-l’empreinte écologique permet de mettre en évidence des incohérences, notamment elle
éclaire une limite supérieure à nos modes de vie et de consommation concrète et
compréhensible.
3-les partisans de l’empreinte écologique ont fait des efforts pour expliquer les limites et les
faiblesses de l’outil, ainsi faciles à comprendre sur le plan technique
4-l’’empreinte écologique est un dispositif puissant de communication avec une résonance
auprès de différents publics .elle s’adresse aussi bien au grand public grâce aux calculateurs
qu’aux décideurs avec le travail sur les scénarios par exemple
5-l’empreinte écologique est un outil qui peut être utilisée en sus d’autres indicateurs. Le
travail d’Aurélien Boutaud qui met en relation l’empreinte écologique et l’indicateur de
développement humain apparait comme pertinent
6-les données nécessaires à des calculs nationaux d’empreinte écologique sont relativement
faciles à mobiliser et proviennent de sources officielles largement connues à grande échelle,
nations-unies notamment
7-l’empreinte écologique est relativement facile à mettre en œuvre et à actualiser
2.5 Les différentes utilisations de l’empreinte écologique
Un outil de sensibilisation et de communication
L’empreinte écologique est un outil efficace de sensibilisation et de communication, son
résultat est aisé comprendre et ne demande pas de connaissances particulières.
En tant qu’outil de communication, l’empreinte écologique est utilisée par les territoires et les
entreprises .l’aspect sectoriel du calcul permet l’éclairage de points particuliers et de faire la
promotion de ceux-ci .enfin, l’empreinte écologique peut devenir un outil stratégique
Un outil de concentration
Comme aucune valeur monétaire n’est attachée à l’empreinte écologique, elle peut servir de
support neutre à la discussion entre différents acteurs éventuellement antagonistes. L’outil
permet d’aborder certaine questions telles que le logement ou le transport, soumis à des enjeux
politiques et sources de conflits. Le cas du Grand Lyon, développée ci-après, est une illustration
pertinente de l’utilisation de l’empreinte écologique comme outil de concentration
Un outil d’aide à la décision
La construction de scénarios basés sur l’empreinte écologique permet d’évaluer quelle sera la
pression de te schéma prévisionnel de développement ou de tel aménagement sur
l’environnement .la construction de de scénarios peut se faire à différentes niveaux : au niveau
international, le rapport planète vivante du WWF (2006) intègre les travaux du GIEC afin
d’illustrer les conséquences de nos modes de consommation

3-Analyse de cycle de vie


3.1 Définition
L’analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode d’évaluation normalisée (ISO 14040 et
14044) permettant de réaliser un bilan environnemental multicritère et multi-étape d’un système
(produit, service, entreprise ou procédé) sur l’ensemble de son cycle de vie. Son but est de
Connaitre et pouvoir comparer les impacts environnementaux d'un système tout au long de son
cycle de vie, de l’extraction des matières premières nécessaires à sa fabrication à son traitement
en fin de vie (mise en décharge, recyclage..), en passant par ses phases d’usage, d’entretien et
de transport.

Figure2 : analyse de cycle de vie


3.2 Les principes de la méthode Analyse Cycle de Vie
Une approche fonctionnelle :l’ACV évalue les impacts environnementaux induits par la
fonction rendue par un produit (bien ou service au sens large)elle permet ainsi par exemple de
comparer la qualité écologique de deux produits analogues mais avec des durées de vie
différentes (un rasoir classique et un rasoir jetable),de deux produits différentes rendant la
même fonction ,ou encore d’une fonction assurée par un bien matériel et pas un service
dématérialisé
Une approche cycle de vie : l’ACV utilise un modèle mathématique permettant d’exprimer les
flux physiques (flux de matières d’énergie, de rejets dans les milieux) entrant et sortant du
système considérée en termes d’impact potentiels sur l’environnement.
3.3 Analyse de cycle de vie étendue au développement durable
Une analyse du cycle de vie classique se limite à répertorier et étudier les impacts écologiques
d’un produit ou d’un service sur l’ensemble de son cycle de vie
Nous vous proposons d’aller au-delà de cette démarche et de l’étendre aux deux autres aspects
qui fondent le développement durable, c’est-à-dire les impacts économiques générés par produit
ou le service durant sa vie
 Les aspects sociaux durables comprennent, notamment
Des conditions de travail respectueuses des travailleurs et de leur santé lors de la fabrication du
produit ou la proposition du service
Des conditions de travail qui respectent ou vont au-delà des normes de sécurité et d’hygiène
Un produit ou un service utile, qui respecte la santé des utilisateurs et des clients
Des emplois créés par la fabrication du produit ou la proposition du service et qui contribuent
à l’épanouissement personnel et au bien-être des employées.
Une valorisation ou un traitement en fin de vie du produit qui a lieu dans des conditions de
travail respectueuses des travailleurs et de leur santé.
 Les aspects économiques durables comprennent notamment
Un produit ou un service qui, lors de sa fabrication, génère des bénéfices afin que l’activité de
l’entreprise soit rentable
Un produit ou un service qui, lors de sa fabrication, crée des emplois de qualité
La création d’autres entreprises et d’emplois indirects (fournisseurs, service d’entretien ou de
maintenance, restauration pour les employés, etc.) encouragé par l’activité de l’entreprise
Des produits ou des services utiles qui ont un bon rapport qualité/prix
Des produits ou des services durables qui permettent aux clients de réduire leur empreinte
écologique.
3.4 L’ACV, une démarche en 4 étapes
La définition des objectifs et du champ de l’étude : dans cette étape, on cherche à cadrer l’étude
d’analyse du cycle de vie du système étudie .il faut donc déterminer les objectifs, périmètres de
l’analyse, une description du cycle de vie, les limites de l’étude, la qualité des données requises
et le public visé par l’étude.
L’inventaire du cycle de vie (ICV) : dans cette étape, on inventorie les entrants et les sortants
de chaque processus élémentaire du système.
L’évaluation des impacts : dans cette étape, on traduit l’inventaire des flux en impacts
environnementaux grâce à une modélisation sur l’logiciel d’ACV
L’interprétation des résultats : dans cette étape, on interprète les résultats obtenus, afin de
comprendre les multiples tableaux de chiffres et graphiques que l’on traduit en conclusion.
3.5 Le défi de la communication des résultats d’une analyse du cycle de vie
Lors de la troisième édition du Forum étudiant organisé par le CIRAIG en juin 2011, tous les
participants étaient unanimes sur le fait que le plus grand défi reste de réussir à communiquer
efficacement les résultats des ACV aux organisations .on imagine bien que lorsqu’il s’agit de
communiquer ces résultats aux consommateurs, le défi devient double car il est à la fois
conceptuel et pratique. Le défi de la communication des résultats des ACV est en fait de réussir
à transformer les résultats obtenus en une communication qui sera comprise par le public visé
(Hesselback et al ,2011).mais à ce niveau, à part les différentes tentatives de communication
créatives et les différents outils technologiques pour rendre le format de la communication des
résultats plus dynamique ,aucune façon concrète n’a été rendue public ,pour l’instant ,afin de
tout simplement rendre le fond de la communication des résultats des ACV compréhensible et
transparent pour tous.
3.6 Limites de l’ACV et autres outils
Même si l’ACV est un outil très exhaustif il ne prend pas en compte tous les aspects qui peuvent
avoir un effet sue l’environnement par exemple
 l’impact des activités sur les paysages
 le bruit
 les odeurs
 le temps
 la pollution lumineuse et visuelle
 impact des ondes
L’ACV n’est qu’un des nombreux outils possibles en démarche d’éco-conception .l’ACV n’est
pas la technique la plus appropriée à toutes les situations de plus l’ACV est dépendante
d’hypothèses de travail.
4-Le bilan carbone
le terme bilan carbone désigne la méthode développée par l’ADEME et l’association bilan
carbone(ABC),qui propose la définition et la mise en œuvre d’une démarche de progrès en
matière de GES, d’évaluation et de réduction des GES pour les organisations ainsi que pour les
territoires .
Le résultat de l’évaluation appliquée à une activité ou un territoire est appelé « bilan carbone »
de même que le diagnostic des émissions de gaz à effet de serre établi grâce à l’utilisation de
cette méthode

Figure 3 : bilan carbone


4.1 Objectifs de la démarche bilan carbone
Le 5° rapport du GIEC confirme un changement climatique d’origine anthropique les émissions
de GES dues à l’homme n’ont jamais été aussi élevées dans le passé. L’augmentation de la
concentration atmosphérique en GES provoque un réchauffement global : la tendance est de
+2°en 2050 et +4° en 2100 par rapport à la période 1986-2005.
Afin de répondre à ce défi ,l’accord de paris ,rédige lors de la 21 éme conférence des parties à
la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques (COP21)propose de
réduire les émissions de nos sociétés afin de limiter l’élévation des températures à +1.5°par
rapport à 1ére préindustrielle.la France dispose d’une loi relative à la transition énergétique
pour la croissance verte :en effet les émissions de GES proviennent en majorité de notre
utilisation d’énergies fossiles.la transition vers les énergies bas-carbone et l’amélioration de
l’efficacité énergétique sont donc une nécessité vis-à-vis du réchauffement climatique.
Le bilan carbone est un standard d’excellence en matière de comptabilité GES.il a pour objectif
de réaliser une photographie exhaustive de l’ensemble des émissions de GES d’une organisation
d’un événement ou d’un projet ,le bilan carbone est aussi un outil de management
environnemental ,remplissant un rôle de guide et de support des organisations dans le cadre de
leurs démarche de transition climat-énergie .
4.2 Les grandes étapes d’un bilan carbone
Un bilan carbone réalisé une première fois, peut devenir un formidable outil de management
environnemental, permettant de mettre en place un suivi et une pérennisation d’une démarche
de progrès.
Faire son bilan
Sensibiliser le personnel aux enjeux de réchauffement climatique ,définir le périmètre, collecter
et traiter les données nécessaires aux calculs ,identifier les postes majeurs d’émissions carbone
,évaluer le risque ‘carbone /énergie)en termes financières ,bâtir un plan d’action à court, moyen
et long terme, nommer un responsable de la démarche en interne ,mettre en place un tableau de
bord de suivi des indicateurs, mettre à jour le bilan (chaque année),évaluer l’impact des actions
mises en place ,communiquer sur les progrès réalisés
4.3 Calcul des émissions de votre entreprise selon la méthode bilan carbone
Le calcul du bilan carbone d’une entreprise se divise en « postes d’émissions », telles que :
Energie : émissions liées à l’utilisation directe de combustibles fossiles ou organiques et à la
production d’électricité ou de vapeur.
Intrants : émissions liées aux achats de matières premières de biens et de services, soit pour être
consommés sur place, soit pour être incorporés dans la production (exemple : métaux, plastique,
prestations informatiques, services bancaires ...)
Déplacements : émissions liées aux déplacements domicile-travail et professionnels des
collaborateurs et aux déplacements des visiteurs (par exemple : les déplacements des visiteurs
d’un magasin pour l’entreprise qui gère le magasin)
Utilisation : émissions liées à l’utilisation d’un produit ou d’un service .Exemple une entreprise
qui vend un produit électronique doit comptabiliser la consommation d’électricité engendrée
par le produit sur toute sa durée de vie.
Fin de vie : émissions liées à la fin de vie d’un produit .Par exemple, pour le bâtiment, il
faudra compter dès la construction des émissions qui auront lieu pour détruire le bâtiment.

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