climatique et renforcement de la résilience des territoires La conférence de Mardi le 12 Décembre 2023 qui porte sur le thème le changement climatique et renforcement de la résilience des territoires à la fsjes de Meknès a été initié par un mot du Doyen la faculté des science juridiques économiques et sociales qui a évoqué les grands faits et l’impact du changement climatique sur l’environnement dans notre cas notre pays le Maroc qui souffre de ce phénomène de changement climatique et de cumul des années de sécheresse puis on a assisté l’intervention de Mme EL FILALI sur le rôle de la gestion des déchets solide dans la lutte contre le réchauffement climatique et le renforcement de la résilience territoriale en montrant l’importance de la transition énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 ainsi la cop 28 et ces accords qui se focalisent essentiellement sur la réduction à la fois de la consommation et de la production des énergies fossiles d’une manières juste, ordonnée et équitable e de façon à atteindre zéro net ce qu’on appelle neutralité carbone le délais prévus c’est 2050 , un fonds de compensation des pertes et des dommages climatiques dans les pays vulnérable pour soutenir leurs économie et essayé d’attirer plus d’investissement en incitant à l’utilisation des énergies renouvelables , tripler la production des énergies renouvelables. Puis on a passé à rappeler quelques concepts de base lié à l’économie et la relation entre l’économie et l’environnement et que ce dernier à des impacts sur le premier en évoquant par exemple les déchets et la pollution qui cause des problèmes au niveaux d’environnements et d’économie c’est pour ce la on introduit des services écosystémiques : Services d’approvisionnement : bois, agriculture, eau, ressources énergétiques, etc. Ce sont des produits fournis par les écosystèmes.
naturels, tourisme, peinture, inspirations, valeurs religieuses, etc. Ce sont des bienfaits non matériels. ».
- Services de régulation environnementale, de soutien ou d’habitat. Ils
permettent le fonctionnement des écosystèmes et regroupent les services nécessaires à la production des autres services : fertilité des sols, climat, pollinisation, érosion, cycle des nutriments, habitat pour les espèces génétique, migratoires ou diversité. Compte rendu du séminaire et le déplacement sur terrain : Changement climatique et renforcement de la résilience des territoires Puis on passer à parler des couts de dégradations de l’environnements : Impacts sur l’environnement, l’économie et la santé :
Puis la 3ème partie se consacre au déchets solide et changement climatiques et
ce dernier est causé par une augmentation rapide de des gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre, tous les gaz à effet de serre n’ont pas le même pouvoir réchauffant. La loi N°28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination définit un déchet comme étant un résidu résultant d’un processus d’extraction, d’exploitation, transformation, production, consommation, contrôle ou filtration , et d’une manière générale , tout objet et matière abandonnée ou que le détenteur doit éliminer pour ne pas porter atteinte à la Compte rendu du séminaire et le déplacement sur terrain : Changement climatique et renforcement de la résilience des territoires santé publique et à l’environnement, les types de déchet selon la loi déchets ménagers, déchets assimilés aux déchets ménagers , déchets industriels , déchets médicaux et pharmaceutiques, déchet dangereux , déchets inertes, déchets agricoles , déchets ultimes, déchets biodégradables. La résilience climatique : le cadre de Sendai définit quatre axes d’intervention : Priorité 1 : comprendre les risques et les catastrophes, priorités 2 : renforcer la gouvernance des risques de catastrophes pour les mieux gérer, priorité 3 : investir dans la réduction des risques de catastrophe aux fins de la résilience et la dernière c’est renforcer l’état de préparation aux catastrophes. Un processus que les villes peuvent utiliser pour améliorer la résilience climatique : d’abord l’identification de l’impact du changement climatiques par exemple certaines régions peuvent être touchés par des chaleurs extrêmes, la réalisation d’une évaluation des risques climatiques de gestion des déchets solides, élaborer et mettre en œuvre un plan dé résilience climatique et enfin centraliser ls progrès réaliser. Les mesures établies pour minimiser les dommages liés au climat sur les infrastructures et les opérations de déchets solides à chaque étape du processus. La production : promouvoir la réduction des déchets par des actions de sensibilisation, mettre en œuvre le tri des déchets à la source. Collecte : s’assurer des poubelles et des véhicules de collecte des déchets sécurisés et couverts afin d’éviter que les déchets et les poubelles ne sont emportés par des vents violents, reprogrammer la collecte des déchets en cas de condition météorologiques extrême après le recyclage et traitement à travers l’améliorations des installations de recyclage et de traitement à l’écart des zones urbaines et dernièrement l’élimination. Puis l’intervention de Mr. Mohamed Farhaoui sur l’impact du changement climatique sur l’alimentation en eau potable cas de la ville de Meknès. Des eaux d’alimentation en eau potable ,On a parlé d’abord de du cadre l’égale qui régi ce secteur comme la loi NM03.7.001 sur la qualité des eaux d’alimentation en eau potable, directives de qualité pour l’eau de boisson de L’OMS de 1993 et des directives Européenne 98/83 CE du 03/11/1998 concernant la qualité des eaux destinées à la boisson et l’Arrêté N°1277-01 du 17/10/02 relatif à la fixation des normes de qualité des eaux superficielles utilisées pour la productions d’eau potable publié au BO. Situé dans une zone fortement exposée aux aléas climatiques, le Maroc, bien qu’il soit un faible émetteur des GES s’est résolument engagé dans le processus mondial visant à entreprendre les actions idoines pour faire face aux effets des changements climatiques. Dans ce cadre, il a été le premier Compte rendu du séminaire et le déplacement sur terrain : Changement climatique et renforcement de la résilience des territoires pays africain et arabe à avoir abrité la Conférence des Par ties en accueillant en 2001 la septième Conférence des Par ties (COP7) visant à rendre opérationnel le Protocole de Kyoto avant d’organiser, en 2016, la COP22 qui a érigé en priorité la question des changements climatiques en Afrique 6, avec une attention particulière au volet de l'adaptation au niveau de plusieurs secteurs vulnérables, à l’instar de l’agriculture et de l’eau. Une initiative triple A pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine au changement climatique a été, à l’occasion, lancée et portée par le Maroc. Elle s’appuie sur deux piliers, à savoir : le plaidoyer pour assurer le financement des projets d’adaptation de l’agriculture des pays africains, ainsi que) la promotion des solutions innovantes pour répondre aux besoins prioritaires de l’Afrique. Dans ce même sillage et conformément à ses engagements à l’international et particulièrement les résolutions de l’accord de Paris sur la Climat, le Maroc a élaboré sa Contribution Déterminée au niveau National qui a fixé l’ambition d’atténuation de 42% des émissions des GES sur la période 2020-2030 pour un investissement global de 50 milliards de dollars (dont 24 milliards sont conditionnés à l’appui international grâce aux nouveaux mécanismes de la finance climat). Sur le volet de l'adaptation, le Royaume a estimé à 35 milliards de dollars (2020-2030) le coût de mise en œuvre des programmes d’adaptation dans les secteurs les plus vulnérables au changement climatique, en l’occurrence l’eau, la forêt et l’agriculture. De même et en application à l’article 7 de l’accord de Paris, le Royaume a lancé le processus d’élaboration de son Plan National d’Adaptation au Changement Climatique pour l’horizon 2030 (PNA) qui cible des secteurs pilotes prioritaires en raison de leur for te vulnérabilité au changement climatique, à savoir l’eau, l’agriculture, la pêche maritime, les forêts, le tourisme, les infrastructures routières, l’habitat et la santé humaine. Les principaux axes de ce plan portent, en particulier, sur le renforcement de la résilience de la population et des territoires, l’alignement des priorités nationales aux engagements internationaux en matière de changement climatique et de développement durable, l’accroissement du soutien politique national à l’adaptation, ainsi que la mobilisation du soutien technique et financier au niveau international à l’adaptation les Enjeux et défis du secteur de l’eau au Maroc face au changement climatique Le contexte hydrique au Maroc est marqué par une tendance accélérée à l’amenuisement des ressources en eau avec des périodes de sécheresse de plus en plus fréquente et des besoins en croissance soutenue. Au cours de ces dernières décennies, la disponibilité par habitant (le potentiel) des ressources Compte rendu du séminaire et le déplacement sur terrain : Changement climatique et renforcement de la résilience des territoires en eau renouvelables 7 au Maroc est passée de 2.560 m3/habitant/ an 8 en 1960 à près de (700 m3/habitant/an en 2010) de 650 m3/habitant/an en 2019, ce qui représente une (baisse) une réduction de 74,6%. Cette dotation en eau pourrait chuter en dessous du seuil de pénurie situé à 500 m3 à l’horizon 2030 sous la pression démographique conjuguée à l’impact du changement climatique sur les ressources en eau, Outre la raréfaction des ressources hydriques, la situation du secteur de l’eau au Maroc est marquée par une surexploitation des ressources en eau souterraines à travers les prélèvements excessifs (surexploitation estimée à près d’un milliard de m3 par an d’eau non renouvelable). D’autres insuffisances portent sur l’utilisation des ressources disponibles (pertes d’eau enregistrées dans les systèmes d’irrigation pouvant atteindre 40%, et faiblesse des rendements des réseaux de distribution de l’eau potable en milieu urbain) et leur valorisation (retard enregistré dans l’équipement des superficies irrigables dominées par les barrages mis en service, ainsi que sur la gouvernance de ce secteur (multiplicité des intervenants, faiblesse de la coordination, moyens humains et financiers limités des agences de bassins hydrauliques) 9. Par ailleurs, les projections à long terme de la situation hydrique au Maroc font état d’une recrudescence de la concurrence pour la ressource entre les différents secteurs usagers. Il est prévu que la demande en eau relative à l’alimentation en eau potable industrielle et touristique (AEPIT) enregistrerait une augmentation de près de 65% sur la période 2010-2030 contre seulement 3% pour la demande en eau à usage agricole. L’augmentation future de la demande en eau au Maroc ferait passer le taux l’utilisation des ressources hydriques superficielles renouvelables (estimées en année moyenne à près de 18 milliards de m3) 10 de 50% en 2010 à 59% en 2030. Pour les eaux souterraines renouvelables (estimées en année moyenne à près de 4 milliards de m3), cette utilisation serait maintenue à un niveau élevé de près de 90% et à la fin l’intervention de Mr. M’Hamed BOUFALA concernant l’assainissement liquide, une contribution efficiente pour la préservation des ressources en eau : Jusqu’en 2005, le secteur de l’assainissement au Maroc a accusé un retard considérable découlant d’une faible priorité accordée aux enjeux de la gestion des eaux usées et aux contraintes de ses opérateurs. Dans le cadre de la réalisation de l’Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) relatif à l’assainissement, le Maroc a élaboré, en 2005, un Programme National d’Assainissement Liquide et de Traitement des Eaux Usées1. Ce programme a pour objet la mise à niveau du secteur de Compte rendu du séminaire et le déplacement sur terrain : Changement climatique et renforcement de la résilience des territoires l’assainissement à l’horizon 2020, pour atteindre un taux de raccordement à l’assainissement collectif urbain de 80%, et la diminution d’au moins 60% des charges polluantes urbaines rejetées dans le milieu naturel. D’un coût global de l’ordre de 43 milliards de dirhams, ce programme concerne près de 330 villes et centres urbains, abritant une population de près de 10 millions d’habitants. Depuis son lancement, un saut quantitatif important a été réalisé en termes de nombre de projets d’assainissement/épuration des eaux usées lancés, et de volume des investissements consacrés au secteur. Ainsi, la volonté politique de l’Etat s’est concrétisée avec un accroissement des ressources financières allouées au PNA dans le cadre des lois de finances. Par ailleurs, des partenaires donateurs ont montré leur grand intérêt pour le programme et ont consenti des aides et financements substantiels pour son lancement. En 2017, près de 211 centres ont bénéficié de ce programme. La région de l’Oriental compte le plus grand nombre de centre ayant bénéficié du programme soit 33 centres, suivi de la région du Grand Casablanca-Settat avec 31. Au niveau de la région Fés-Meknes 20 centres Les impacts de ces réalisations peuvent être résumés de la manière suivante : • Une dépollution du littoral méditerranéen et atlantique puisque la quasi-totalité des rejets des centres urbains et des villes, déversés dans la mer Méditerranée et l’océan Atlantique, sont préalablement traités. • La qualité des cours d’eau est en constante amélioration. Durant l’année hydrologique 2016- 2017, la qualité des cours d’eau a été globalement excellente, bonne à moyenne pour 70 % des stations échantillonnées. • Le dégagement d’un potentiel en eau usée traitée réutilisable dans différents secteurs : irrigation agricole, irrigation des espaces verts et golfs, industrie et recharge de nappe. En effet, actuellement le projet de mutualisation du Plan National d’assainissement liquide et de Réutilisation des Eaux Usées épurées, prévoit un volume réutilisable de l’ordre de 367 Mm3/an, incluant les émissaires en mer. Ce volume passera à environ 531 Mm3/an à l’horizon 2040. Et à la fin en va clôturer notre journée à une visite au centre de valorisation des déchets de Meknès d’abord on commence par une présentation de ce centre : le CEV est dirigé par SUEZ dans le cadre d’un contrat de 20 ans avec la commune de Meknès sous la forme d’une gestion délégué , ce a pour objectifs : Réduction de 32% des émissions en 2030 (accord dans le cadre de la CCNUCC) conditionné à un appui financier international de 35 milliards de dollars Objectif de 52% d’énergie renouvelable d’ici 2030 Engagements Climat de SUEZ Recyclage et Valorisation Maroc : Diviser par 5 les émissions GES des CEV , Compte rendu du séminaire et le déplacement sur terrain : Changement climatique et renforcement de la résilience des territoires Contribuer à faire éviter 500 000 t de CO2eq aux collectivités sur la période 2016 à 2020 , Volonté de la Commune de Meknès: Optimiser la durée de vie du site ,Minimiser les coûts d’aménagement et d’exploitation du nouveau centre, Arrêter les nuisances à l’environnement et fiabiliser l’exploitation , Favoriser la valorisation des déchets et l’insertion sociale des récupérateurs Traitement des lixiviats : La complexité du traitement des lixiviats a souvent été sous-estimée au Maroc, Les décharges marocaines produisent des grandes quantités de lixiviats (car forte proportion de déchets organiques) qui contiennent du sodium et des charges organiques élevées. SUEZ RV Maroc propose un procédé unique au Maroc pour le traitement des lixiviats associant un bioréacteur à membranes à ultrafiltration et une station de filtration par osmose inverse. Les boues de concentrât seront traitées par une unité de chaulage des boues et un traitement thermique des concentrât (procédé Evalix, breveté SUEZ). Le captage et la valorisation du biogaz pour un développement durable : Les décharges au Maroc produisent des quantités importantes de biogaz étant donné la forte teneur en déchets organiques dans les ordures ménagères, Une étude a été menée par SUEZ Maroc pour estimer les quantités de biogaz produites, l’utilisation locale potentielle de ce biogaz et le procédé de valorisation le plus adapté. Le pic de production de biogaz sera atteint en 2044. Suite à cette étude, il a été décidé que le biogaz servirait soit à alimenter les fours des briqueteries voisines soit à produire de l’électricité