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Déclaration de l’AMCDD

aux Acteurs Internationaux


à l’occasion de la COP21
Sur les défis climatiques
nationaux et planétaires
2 Les défis climatiques nationaux et planétaires
Déclaration de l’AMCDD
aux Acteurs Internationaux

à l’occasion de la COP21
Sur les défis climatiques
nationaux et planétaires

À l’occasion de la tenue de la 21ème et de la 22ème conférence des par-


ties dans le cadre de la CCNUCC qui auront lieu respectivement à
Paris en décembre 2015 et à Marrakech en décembre 2016, la société
civile a élaboré une 1ère déclaration nationale D1 adressée aux acteurs
de la société marocaine et une 2eme déclaration internationale D2
adressée aux acteurs internationaux

AMCDD – D2- Maroc

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Déclaration de l’AMCDD
pour la Conférence des parties
de la CCNUCC
prévue en décembre 2015 à Paris
AMCDD – D2- International

L’Alliance marocaine pour le cli- C’est un appel à tous les citoyens


mat et le développement durable du monde et forces vives , pour une
(AMCDD), regroupant la majori- mobilisation soutenue et coordon-
té d’associations et réseaux née afin de pousser les négociateurs
d’associations marocaines œuvrant et décideurs des différents pays qui
dans le domaine de l’environnement, se réuniront à Paris à l’occasion de la
ont lancé à l’occasion du séminaire conférence des parties COP 21, pour
organisé à Rabat le 12 septembre faire entendre la voix de la raison,
2015, sur les défis et les répercus- le cri d’une société civile, un appel
sions du changement climatique au à l’urgence écologique, avec pour
niveau planétaire et les engagements objectif, la réduction des menaces
des pays en matière d’atténuation qui pèsent sur la sécurité hydrique,
du réchauffement et d’adaptation de la sécurité alimentaire, la sécurité
leurs modes de développement, un globale et l’urgence de sauver notre
appel international, à l’occasion de la habitat, la Terre, planète fragile et limi-
tenue de la COP 21 à Paris. tée, par l’adoption d’un accord histo-
rique universel, juste et juridiquement
Cet appel de la société civile opposable.
marocaine qui se trouve dans un
pays , une région et un continent au Après le 5ème rapport élaboré par 500
cœur de zones les plus vulnérables scientifiques internationaux du GIEC,
et les plus impactés par les dérègle- validé par différents états, démontrant
ments climatiques et le réchauffe- de nouvelles preuves de l’ampleur
ment de la planète , tout en étant la du réchauffement climatique, ne lais-
moins émettrice des gaz à effet de sant aucune incertitude sur l’urgence
serre.

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d’agir, les gouvernements des pays • Avertis de la gravité des impacts
qui ont une responsabilité historique du dérèglement climatique d’origine
et ceux dont les emissions dépas- anthropique sur la ressource en eau
sent des taux supportables, doivent potable, sur la sécurité alimentaire
arrêter leur stratégie de fuite en et nutritionnelle, sur la santé, sur la
avant et cesser les reports et les biodiversité terrestre et marine, sur
piétinements successifs, conférence les inégalités, et sur les droits de
après conférence, pour sortir de l’Homme.
l’inaction dont le coût est de plus en
plus élevé et œuvrer positivement • Rappelant que le continent
pour conclure un accord à Paris, au africain qui est le plus faible émetteur
niveau des besoins et des ambitions des GES au niveau mondial et le plus
de nos pays et nos continents. vulnérable aux effets du dérègle-
ment climatique (émet 4% des GES
Nous espérons, que la communauté alors qu’elle regroupe 6 pays afric-
internationale après avoir fait de « ains figurent parmi les 10 pays les
Lima » et celles d’avant des COP plus vulnérables aux CC au niveau
une étape de négociations, fera de mondial).
la COP de Paris celle d’un accord et
de prises de décisions et enfin de la • Préoccupés par la situation
COP22, prévue au Maroc en 2016, “la de la population africaine pauvre
Conférence de l’action”. la plus vulnérable vivant de terres
écologiquement fragiles et de la
situation de leurs pays surendet-
tés, livrés à de nombreuses activi-
C’est dans ce cadre que nous, asso- tés qui sont insoutenables à terme
ciations et réseaux d’associations et préjudiciables à l’environnement,
membres de l’Alliance marocaine surexploitant leurs ressources
pour le climat et le développement naturelles -- forêts, pêcheries et
durable (AMCDD), mines... , entraînant l’érosion des
• Considérant que le la commu- sols, l’épuisement des ressources
nauté internationale est à la veille d’un en eau, avancée de la désertification,
Rendez-vous décisif pour le devenir avec des rendements plus faibles
de notre planète et que l’absence pour les cultures
d’une décision commune déterminée • Avertis par la faible cohérence
et juste aura des répercussions dés- et de synergie des politiques pub-
astreuses sur le destin de l’humanité. liques économiques et énergé-

Les défis climatiques nationaux et planétaires 5


tiques environnementales et clima- er les coûts d’adaptation en Afrique
tiques des pays africains en adoptant en agriculture, infrastructures...etc.
des pratiques des modèles de dével-
• Tenant compte de l’impact
oppement des pays industrialisés,
négatif de la contrainte climatique sur
impliquant l’emploi généralisé de
les efforts visant l’atteinte des OMD
technologies génératrices de pollu-
et les Objectifs de Développement
tion, de méthodes de culture à forte
Durable après 2015.
intensité de produits chimiques, et
activités et des variétés agricoles ori-
entés vers l’export, entrainant la perte
de la biodiversité, le gaspillage de Invitons l’ensemble des décideurs
l’eau, de l’énergie et des ressources politiques mondiaux et particulière-
naturelles. ment les gouvernements, les par-
lementaires et les associations de la
• Constatons que les flux finan- société civile à l’échelle internatio-
ciers climatiques actuels sont très nale à se mobiliser pour :
insuffisants pour répondre à tous
les défis posés par le changement
climatique et faire disposer les pays
d’Afrique impactés par les change-
ments climatiques, de ressources de
financements climatiques durables
adéquates et prévisibles, pour assur-

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I. Un Accord de PARIS UNIVERSEL,
Juste, équitable et contraignant capable de
répondre aux défis posés par le changement
climatique

• Convaincus que les pays industri- Sud doivent agir en tenant compte
alisés, qui à eux seuls, sont respon- de leurs responsabilités communes
sables de 78% des émissions de en dépit de leur différentiel en terme
gaz à effet de serre, avec plus de 5 d’équité et selon les capacités de cha-
tonnes de CO2 par an , bien qu’ils ne cune des parties contenir le réchauf-
représentent que 15.5 % de la popula- fement global de la planète en deçà
tion mondiale, ont une responsabilité de 2 degrés Celsius, afin éviter des
plus lourde dans les changements cli- catastrophes destructrices.
matiques et doivent saisir l’occasion • Conscients que le succès de l’accord
d’un accord de Paris pour s’acquitter de Paris, ne se limite pas à son adop-
de leur « dette écologique » vis-à-vis tion, mais plutôt à son opérationnali-
des pays en développement. sation, et qu’il ne devrait pas y avoir
• Conscients que tous les pays de la de gagnant ni de perdant
communauté internationale Nord et

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II. Un fond vert et des fonds complé-
mentaires

qui garantissent les moyens et les


mécanismes capables de répondre aux
besoins réels des pays subissant le plus
d’impact des CC

• En comparaison des flux d’argent tés, en évitant toute confusion ou


circulant pour l’achat annuel de dilution possible avec le finance-
matériel de guerre estimé à 1547 ment des dommages et pertes des
milliards de dollars en 2014, nous pays industrialisés, qui eux peuvent
considérons que les 100 milliards mobiliser rapidement des moyens
annuelles prévues à partir de 2020, conséquents proportionnels à leurs
constituent le flux minimum de fonds infrastructures …
qui doit être à la disposition des pays • Instaurer la transparence et la confi-
impactés par les changements clima- ance entre les pays développés et
tiques. ceux en voie de développement en
• Proposer une feuille de route claire assurant un réel respect des engage-
pour l’atteinte de l’objectif de 100 ments, une différenciation claire (avec
Milliards de dollars US d’ici 2020. additionnalité) entre les prêts des-
• L’adaptation doit être prise en tinés à l’aide au développement et
compte au même pied d’égalité financement nécessaires aux pays
que l’atténuation dans la finance cli- du sud pour mettre en œuvre les
matique en dehors du Fond Vert politiques nationales permettant de
Climat FVC où la parité Adaptation- lutter contre les changements clima-
atténuation est déjà un acquis tiques, tout en facilitant les procé-
• La prise en charge par les pays dures d’accès à ces fonds par les
industrialisés des coûts et indemni- pays les plus touchés.
tés au profit des pays du sud impac- • La nécessité de l’origine publique

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des financements doivent se faire versités, afin de renforcer les capaci-
sous forme de dons, tout en explorant tés des acteurs africains en matière
toutes les possibilités de finance- de négociations et d’accès aux fonds
ment par le biais des marchés. mondiaux pour le climat,
• Assurer les moyens de fonc- • L’Afrique en tant que continent
tionnement du centre de compétenc- vulnérable, doit être prioritaire quant
es 4C au Maroc, qui vise la formation à l’accès aux financements clima-
des acteurs africains du publics, du tiques.
privé, de la société civiles , et des uni-

L’urgence de tous les pays du Sud et du Nord de soumettre


des INDC, avec des engagements effectifs de réductions
significatives de leurs émissions de gaz a effet de serre

L’urgence de tous les pays du Sud - les africains à finaliser leur


et du Nord de soumettre des INDC, INDC, et mieux converger leurs con-
avec des engagements effectifs de tributions avec les priorités de leurs
réductions significatives de leurs pays en matière de développement
émissions de gaz a effet de serre durable, car la manière dont ils sont
Nous appelons : intégrés dans les INDC des pays
• Tous les pays à présenter des aidera à déterminer la réussite de
contributions réalistes et réalisables leur mise en œuvre au-delà de Paris.
et formuler avant la COP 21 une - avoir l’ambition d’intégrer
estimation budgétaire globale objec- les aspects de l’adaptation et de
tive pour une adaptation progressive l’atténuation dans un cadre plus large
de leurs économies, en démontrant de développement économique
leur capacité de déployer les res- écologique.
sources disponibles efficacement, - Assurer une transparence et
pour faire d’elle la base d’un nou- une bonne gouvernance des fonds et
veau contrat social, économique et de démontrer la capacité à déployer
environnemental du pays, afin de les ressources disponibles efficace-
contribuer aux objectifs mondiaux du ment.
changement climatique”.

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- Prendre en compte l’approche genre jusqu’à atteindre un pic d’émissions
et la lutte contre la pauvreté. en 2030 pour ensuite les réduire.
• Les pays industrialisés à présent- Par ailleurs, la Chine avait déjà
er des INDC assez ambitieux pour annoncé vouloir réduire l’intensité
contribuer réellement à contenir la carbone (émissions de GES par
température mondiale à 2 degrés unité de PIB) de son économie de
Celsius. 40% à 45% d’ici à 2020 par rapport
- Les états les plus émetteurs de GES à 2005.
doivent assumer leurs responsabili-
tés de réduire de manière significa- Nous appelons donc les Etats-Unis
tive leurs émissions, puisque selon et la Chine à faire de nouvelles
le GIEC, les émissions mondiales annonces, qui leur permettent
de gaz à effet de serre devront être d’être en adéquation avec les
réduites entre 40 à 70% dans la péri- objectifs fixés par le GIEC, et con-
ode 2010-2050, et disparaître d’ici tribuer au fonds verts en fonction
2100, pour que la Terre reste sous le de leurs responsabilités historiques
seuil des 2°C de réchauffement à la et actuelle et leur puissance : A
fin du siècle. titre d’exemple les américaines ont
- Nous considérons que les Etats- dépensé en 2014, 575 milliards de
Unis et la Chine représentant près de dollars et les chinois ont dépensé
la moitié des émissions mondiales 139 milliards de dollars en 2013 les
(environ 45%), n’ont pas encore assu- européens eux ,ont dépensé 274
mé leur responsabilité historique et milliards de dollars,
actuelle, car les Etats-Unis en annon- • Toutes les entreprises privées,
çant leurs engagements de réduc- comme les États à annoncer puis
tion de 26 à 28 % de leurs émis- s’acquitter d’une partie de ses obli-
sions d’ici 2025 par rapport à 2005 gations de réduction des émis-
( 2005 l’année où les émissions sions de gaz à effet de serre en
américaines ont été les plus fortes fonction de leurs activités pollu-
jamais observées, avec près de 7200 antes, en investissant dans des
Mt CO2e). Ramenés à 1990, année projets propres, dans des pays en
de comparaison internationale, les développement ;
objectifs américains sont tout à fait • Tirer les enseignements néces-
modestes : -13,8 % en 2025 par rap- saires de l’expérience de la mise en
port à 1990. Soit un effort annuel d’à œuvre du protocole de Kyoto pour
peine -0,43 %. faire de la COP 22 un cadre réussit
de passage à l’opérationnalisation
- La Chine qui n’a pas la respon- des instruments et les structures
sabilité historique, voulait continuer de contrôle d’application du nouvel
d’émettre des gaz à effet de serre, et accord éventuel de Paris. Et plaider
ce pendant les 15 prochaines années, pour sa décentralisation et assurer

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une meilleure coordination et com- et plaider pour sa décentralisation et
plémentarité entre les instruments assurer une meilleure coordination
de finance climat existants. et complémentarité entre les instru-
• L’accord de Paris et les INDC ments de finance climat existants.
doivent nous permettre une transi- • Donner un visage humain à la
tion réelle pour la mise en place d’un politique mondiale, qui entraine sans
nouveau modèle de développement cesse l’augmentation du nombre de
aussi bien pour les pays du Sud que réfugiés climatiques et du nombre de
ceux du Nord. morts aux frontières des pays dével-
oppés qui dressent de plus en plus
• Les différents acteurs sociaux, de frontières physiques devant les
médias… nationaux et internationaux femmes, les jeunes et les Hommes
doivent maintenir leur mobilisation des pays du sud, ceci après avoir
et la pression sur Les plus gros pol- supprimés toutes les frontières aux
lueurs pour réduire leurs émissions capitaux dans ces pays , dans le
et augmenter leurs participation cadre d’ une mondialisation incom-
dans le fonds mondial pour le climat plète et injuste.

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III. Transformer le risque climatique•

qui menace les pays en opportunités qui


peut conduire vers un changement de
modèle de développement durable :

Adopter une approche vient à un accord international sur le


Ecosystémique multisectorielle dans climat d’ici 2020, grâce aux :
l’intégration du changement clima- o succès en matière de recherche
tique dans les politiques de dével- technologique dans le domaine, et
oppement des pays africains, pour un changement de nos modes de
assurer la gestion intégrée des res- vie.
sources en eau et de l’énergie, amé- o le remplacement progressif des
nagement du territoire et conserva- énergies fossiles par des sources
tion de la biodiversité … d’énergies renouvelables pour la
• Promouvoir des projets d’énergie quasi-totalité des activités humaines
renouvelable et d’efficacité énergé- (transports, industries, éclairage,
tique de grande envergure, avec des chauffage, etc.),
interconnexions d’optimisation régio- o Laisser l’essentiel des énergies
nales puis mondiales, pour : fossiles sous terre.
- faire sortir l’Afrique de l’obscurité et • Optimiser la synergie internationale
répondre aux attentes d’un continent pour le renforcement de la démocra-
ou à titre d’exemple 625 millions tie, la justice sociale, une écono-
de personnes en Afrique subsahari- mie équitable et la préservation de
enne, soit environ les deux tiers de l’environnement et de la paix.
la population, ne jouissent pas d’un • Développer la connaissance, la
accès sécurisé à l’électricité, recherche scientifique et les services
- La mise en place de politiques per- climatiques des pays africains pour
mettant une transition énergétique réaliser des avis fiables sur la résil-
vers un avenir à 100% ER (Energies ience et l’adaptation à la variabilité et
Renouvelables) en l’an 2100, objectif le changement climatique et surtout
réalisable dans les délais, si l’on par- lever les barrières liées au développe-

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ment et au transfert de technologies. • Repenser la politique mondi-
• Anticiper les effets climatiques sur ale de mobilité des capitaux, des
les couches sociales les plus défa- Hommes, celles de l’immigration
vorisées en Afrique, en renforçant et des refugiés ; en tenant compte
les filets de sécurité et de protection des réalités économiques sociales
sociale. et environnementales et de l’impact
grandissant des changements clima-
tiques.

IV. Promouvoir l’Economie verte,


levier de création des richesses et d’emplois
en Afrique :
systèmes naturels dans la mise en
• Mettre en place au niveau de
place des politiques publiques de
chaque pays : les stratégies, pro-
développement et particulièrement
grammes multisectorielles et struc-
les écosystèmes forestiers et les
tures de coordination et d’intégration,
oasis.
nécessaires à une transition vers une
• Améliorer les capacités des
croissance verte inclusive et équi-
femmes et des jeunes quant à
table sur le plan social.
l’utilisation des technologies et pra-
• Prioriser l’accès au fonds les
tiques de production agricole et
pays qui ont une politique de promo-
d’élevage appropriées et suscep-
tion de l’économie verte, intégrant la
tibles d’améliorer la résilience au
valorisation économique des éco-
changement climatique ;

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Nous invitions également tous les acteurs institutionnels
de tous les pays à permettre aux acteurs de la société
civile de :

• Disposer d’un cadre légal et dans la perspective de la préparation


règlementaire de démocratie par- de la 22e Conférence des parties sur
ticipative efficace et des moyens le climat que le Maroc accueillera fin
nécessaires pour assurer leurs mis- 2016.
sions stratégiques d’encadrement et • Doter la Société Civile des moy-
de mobilisation de la population et ens et mécanismes lui permettant
de suivi des politiques nationales et d’intégrer d’avantage la machine
internationales, pour une meilleure diplomatique et médiatique nationale
implication des différentes com- et internationale, pour lui permettre
posantes de la société . de faire entendre la voix des popula-
• Participer à la préparation des tions vulnérables et de la société civi-
INDC de leurs pays, au processus le au niveau national et international
décisionnel et du suivi de la mise en
œuvre de l’accord prévu, l’évaluation Rabat
des réalisations des pays et le le 12 Septembre 2015
respect des clauses de l’accord de
prévu à Paris.
• Veiller au suivi de la mise en
œuvre de l’accord attendu à Paris,

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