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Université Moulay Ismail

Ecole Supérieure de technologie, Meknès


LP : Energie renouvelable et efficacité énergétique

Projet de recherche sous le thème :

Bilan carbone des salles d’informatique

d’école supérieure de technologie de Meknès

Encadré par : Elaboré par:


Professeur Talidi Abdelah
➢ Sabir Fadwa
➢ Ennahli Nassira
➢ Zyad Meriyem
➢ Hrich Fatima

Année Universitaire 2021-2022


Plan de travail :
Introduction
Partie théorique :
Définition de Bilan Carbon :
Méthode de calcul de Bilan Carbon :
Limites & avantages de Bilan Carbon :
Partie pratique
Plan étudié :
Matériels étudies pour le calcul :
Résultats :
Interprétation :
Conclusion

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Introduction :
Tous les gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l’atmosphère, et l’effet de serre
contribue à la vie sur Terre. Alors, pourquoi s’inquiéter ? La raison en est simple : l’effet de
serre est un phénomène qui s’autoalimente. Pour reprendre la phrase-choc de l’ADEME :
« Faisons vite ! ça chauffe ! »
L’effet de serre additionnel provoqué par l’homme a pour premier responsable le dioxyde de
carbone. Ce gaz à effet de serre est produit massivement par la combustion de carburants
fossiles (transports, chauffage, production d’énergie…) depuis le début de l’ère industrielle.
Quant à la déforestation, elle concerne la destruction des forêts pour les remplacer par des
champs (végétaux qui n'absorbent plus la même quantité de CO2 que les arbres), un
phénomène qui libère du CO2 dans l'atmosphère quand le brûlis est utilisé. Le CO2 atteint
actuellement d’énormes concentrations dans l’atmosphère. Ce gaz est responsable aux deux
tiers de l’effet de serre additionnel. Appart que de nos jours, davantage de CO2, c'est moins
de pauvreté, moins de morts et moins de famine sur la planète. Mais Depuis 1990 les
émissions de CO2 des pays en voie de développement ont triplé c’est pour cette réseaux dans
ce projet nous voulons faire un bilan carbone a l’un de département de notre écoles, l’école
supérieur de technologie constituée de plusieurs départements puisque notre but est de
calculer l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre des salles d’info. Pour d’avoir une
idée précise de son empreinte carbone. Et les résultats de ce bilan carbone serviront à élaborer
un plan d’action visant à réduire l’impact des activités de sur l’environnement. À moyen et
long terme, l’idée est :de diminuer sa consommation d’énergie et d’essayer de trouver des
alternatives plus vertes pour l’environnement, surtout dans un contexte où les énergies
fossiles vont se faire de plus en plus rares et coûter de plus en plus cher. Toute dépendance
aux énergies fossiles à l’avenir est susceptible de rendre l’école plus vulnérable. On a choisi
les salles d’informatiques parce qu’il contient des apparies électrique et des lampes qui émis
un pourcentage important de CO2.

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I. Partie théorique :

1- Définition de Bilan Carbon :


Le bilan carbone est un outil de diagnostic inventé par l'Agence de l'environnement et de la
maîtrise de l'énergie (ADEME) pour comprendre et analyser l'activité des particuliers, des
entreprises, des collectivités et des administrations en termes d'émissions directes et indirectes
de gaz à effet de serre. Il comptabilise 6 gaz selon une méthode dont les règles sont publiques
et reconnues officiellement par des accords internationaux :
- le dioxyde de carbone ou CO2
- le méthane
- le protoxyde d'azote
- l'hydrofluorocarbure
- le perfluorocarbure
- l'hexafluorure de soufre
Le CO2 étant le gaz le plus répandu est donc devenu une référence lorsque l'on évoque les
données du bilan carbone. En effet, les cinq autres gaz sont convertis en équivalent carbone et
le résultat final du bilan carbone est exprimé en tonnes équivalent CO2.

2- Méthode de calcul de Bilan Carbon :


Les émissions de CO2 que nous émettons (c'est à dire notre bilan carbone personnel, ou notre
empreinte carbone) sont toujours calculées avec la formule suivante :
Émissions de CO2 = quantité consommée x facteur d'émission.
S'agissant de la quantité consommée, elle s'exprime dans l'unité du produit : litres d'essence
ou de fioul par exemple pour nos voitures ou nos logements, et kilo d'épinards frais, kilo
d'ananas venus par avion, kilo de bouteilles de sodas en plastiques quand il s'agit de notre
alimentation et de nos déchets par exemple.

Les Facteurs d'Emissions ou FE, donnent la quantité de CO2 émise quand on consomme une
quantité de produit. Par exemple quand nous brûlons un litre de gazole, nous émettons 2.526
kg de CO2, et 2.248 kg de CO2 pour un litre d'essence, ou encore 2.68 kg de CO2 pour un
litre de fioul domestique.

Il faut donc maintenant choisir les émissions de CO2 que nous voulons compter. C'est ce que
les professionnels du bilan carbone appellent le périmètre ou le "scope". On peut ainsi
compter que les émissions de ses voitures uniquement, ou décider de compter toutes les
émissions de ses moyens de transport et d'inclure voiture, avion et train. On peut aussi
calculer une empreinte carbone plus large, avec les émissions de son alimentation, de son

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logement, de ses déchets, etc.…Pour un pays, se pose la question des émissions de CO2 liées
aux marchandises que l'on importe, et celles que l'on exporte.

Comment trouver les facteurs d'émissions ?


Il existe deux sources de FE très intéressantes : la CCNUCC (Convention Cadre des Nations
Unies pour le Changement Climatique) et l'ADEME.
La CCNUCC approuve des méthodologies de calcul, et donc des facteurs d'émissions, et le
fait dans un cadre international, ce qui permet de s'affranchir en partie des problèmes
d'importation et d'exportation : quand une aile d'avion est fabriquée en Angleterre puis
assemblée en France, si chaque pays compte ses émissions de CO2 avec la même
méthodologie, il n'y a plus besoin de compter dans le bilan d'un pays les importations d'un
autre pays (ni de déduire les exportations qui vont dans d'autres pays). En France, le CITEPA,
est l'organisme qui compte les émissions de CO2 de tout le pays, et qui produit notre
inventaire national des gaz à effet de serre. Dans ce cadre il fournit de nombreux facteurs
d'émissions.
C'est le choix retenu par Compte CO2 qui a fait approuver sa méthodologie en 2012 par le
ministère de la transition écologique et la CCNUCC pour le calcul des émissions bâtiment +
transport.
La seconde source très fiable et très intéressante de facteurs d'émissions est l'ADEME, par le
biais de son site Bilan GES (Gaz à Effet de Serre), sur lequel vous trouverez une quantité
énorme de FE, avec les hypothèses de calculs choisies. Compte CO2 utilise ces FE pour
l'estimation du bilan carbone alimentation et déchet.
3- Limites & avantages de Bilan Carbon :
a- Les avantage :
Plusieurs entreprises génèrent des émissions de gaz à effet de serre, plus ou moins importantes
selon lors activité. Ces rejets, émanant de l'énergie qu’elle utilise (fioul, pétrole, gaz, etc.),
sont responsables du réchauffement climatique de la Terre. Le premier impact du bilan
carbone est donc environnemental. Un petit pas pour l'entreprise, un grand pas pour la planète
Le bénéfice environnemental est loin d'être le seul. L'un des principaux avantages de ce bilan
est économique.
Il permet de réduire le coût d’une entreprise, tout en évaluant votre dépendance aux
énergies fossiles et, plus particulièrement, au pétrole.
La méthode du bilan carbone permet de comptabiliser les émissions, directes ou
indirectes, de gaz à effet de serre d'une activité ou d'un site. Cette méthode développée
par l’ADEME se base uniquement sur des données facilement accessibles. C'est la
première étape du diagnostic climat d'une activité ou d'un site. En hiérarchisant les
différents postes d'émissions en fonction de leur importance, elle facilite la mise en
place d'actions prioritaires de réduction de ces émissions.
Certains bénéfices du bilan carbone sont plus diffus mais n'en sont pas moins réels.
Lorsqu'une entreprise adopte «la green attitude », c'est son image qui est valorisée.
Les plans d'action mis en œuvre après le bilan carbone confèrent une image plus
respectueuse de l'environnement et haut de gamme à l'entreprise.

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Le bilan carbone permet également aux entreprises d’anticiper plus efficacement les
futures obligations réglementaires en termes de pollution et de ne pas de se retrouver
au pied du mur au moment de leur mise en application.
Faire un bilan carbone est également efficace pour réduire les dépenses d’énergie de
l’entreprise, ce qui lui permet de stocker ou réinjecter ailleurs l’argent gagné par ce
biais. En étant consciente de ses facteurs d'émissions principaux, l'entreprise peut aussi
faire en sorte de les réduire pour éviter d'avoir à payer une taxe carbone trop
importante.
Un des freins principaux à la réalisation du bilan carbone pour l’entreprise est le
coût parfois élevé engendré par la prestation. Pourtant, des subventions de
l’ADEME prennent en charge entre 50 et 70% des frais de l’opération en fonction de
la taille de l’entreprise. C’est donc une initiative qui n’est pas aussi onéreuse qu’elle
n’y paraît.

b- Limites :
Bien que ce soit un outil très pertinent, le bilan carbone présente un certain nombre de limites.
Elles sont donc à prendre en compte avant de se lancer :
• Des données nombreuses parfois complexes à collecter. Aussi, il n’est pas rare que la
phase de récolte soit extrêmement longue, ce qui, dans certaines entreprises, peut
poser problème.
• Le bilan carbone ne traite que les émissions de gaz à effet de serre. C’est donc
largement insuffisant pour avoir une vision globale de l'empreinte écologique que peut
avoir une entreprise : pollution des sols, rejet de particules et bien d’autres facteurs ne
sont pas du tout pris en compte dans l’établissement d’un bilan carbone.
• Le budget nécessaire à la réalisation de certains plans d’actions parfois très élevé. Si
sur certains points, il n’y a pas de problème, les investissements “lourds” peuvent être
très demandeurs en argent pour des entreprises n’ayant que peu de liquidités :
rénovation, changement de matériel, isolation, installation de panneaux solaires…).
• L’implémentation de l'outil demande un peu de temps pour prendre en compte l’a
spécifié des sources de dépenses de l'entreprise et en plus faire appel à cette entreprise
est souvent très coûteux, en termes d'argent imparti mais une fois cette implémentation
réalisée, vous pourrez suivre les dépenses de votre entreprise de manière automatique.

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II. Partie pratique
1- Plan étudié :
Dans notre étude on a travaillé sur les salles d’informatique à notre école supérieure de
technologie de Meknès le block d’informatique se constitue de 10 salles chacune d’eux se
compose de 10 ordinateurs postes du marque dell et 5 du marque HP ainsi un ordinateur
portable du professeur, un vidéo projecteur, et 6 lampes du type LED rond ultra plat, et une
salle se compose de 15 ordinateurs de type macintosh et aussi un pc portable ainsi le vidéo
projecteurs et six lampes. Les salles d’informatique fonctionnent 8H par jour
Notre travaille a pour but de calculer le bilan carbone des salles d’informatique pour savoir
combien des émissions des gaz à effet de serre rejettent dans l’air.

Figure : exemple d’une salle d’informatique l’ESTM

2- Matériels étudies pour le calcul :


a- Les ordinateurs :
La consommation de votre PC, exprimée en watt, dépend de
nombreux facteurs, dont :
- son type : la consommation électrique d’un PC de bureau est plus
importante que celle d’un ordinateur portable ;
- sa puissance. Exemple : un PC de gamer avec la toute dernière carte
3D consomme plus qu’un ordinateur « standard » ;
- le nombre d’équipements branchés dessus. Les enceintes, scanners et
autres imprimantes ont un réel impact sur votre consommation
électrique ;
- le nombre d’heures durant lesquelles votre PC reste ouvert. En sachant que la
consommation en mode veille équivaut à 1/3 de la consommation en fonctionnement.
Comme vous le voyez, la consommation électrique d’un PC peut varier beaucoup d’un
cas à l’autre. Pour vous donner une idée, voici quand même quelques chiffre.
La consommation électrique d’un ordinateur PC portable reste inférieur à la consommation
d’énergie d’un ordinateur fixe. Pour un ordinateur portable allumé pendant 8 heures par jour,
la consommation est évaluée à 300 kWh/an, pour une puissance de 100 watts tandis que dans
les mêmes conditions, un PC fixe a besoin du double de puissance, soit 200 watts et
consomme alors en moyenne 600 kWh/an.

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b- Vidéo projecteur :

Les vidéoprojecteurs consomment pas mal : 200 à 300 Watts, parfois plus, ce
n'est pas rien. Toutefois l'usage bien souvent modéré ais qu'on en fait : pour un
usage cinéma principalement, fait qu'on le laisse rarement allumé plus de 15
heures par semaine. Un impact forcément modéré de ce fait. Les LED montrent
encore une fois leur performance, mais ces vidéoprojecteurs se révèlent bien
moins lumineux.

c- Les lampes :
La consommation électrique équivaut à la quantité d'énergie utilisée
par un éclairage LED. Son unité de mesure est le watt (W), qui
correspond à la somme d'électricité soutirée à chaque seconde. Il
s'agit donc d'une unité de puissance. Cette mesure est très pratique
pour comparer deux ampoules distinctes. Elle indique leur voracité
respective. Ainsi, une ampoule de 100 watts utilise deux fois plus
d’électricité qu’une ampoule de 50 W. Pour connaître la quantité
d'énergie consommée par une ampoule, il suffit de multiplier sa puissance en watts par
le nombre d’heures de fonctionnement.
3- Résultats d’étude :
Les résultats pour une salle d’informatique parmi les 10 salles :

Facteur
d'émission (Kg
Les Puissance Puissance Consommation équivalant CO2) kg équivalent
composants Quantité unitaire(W) totale(W) (kWh) /kWh CO2
Ordinateur
fixe DELL 10 107 1070 8,56 0,756 6,47136
Ordinateur
fixe HP 5 278 1390 11,12 0,756 8,40672
Ordinateur
portable 1 110 110 0,88 0,756 0,66528
Projecteur
vidéo 1 175 175 1,4 0,756 1,0584
Lampe 6 12 72 0,576 0,756 0,435456
Total 17,037216

Notre projet consiste d’étudier 10 salles d’informatique ces derniers sont identiques donc il
suffit de calculer juste la consommation d’une salle et la multiplié par 10 pour trouver la
consommation totale par la suite on peut déduire le Kg équivalent carbone :
Pour trouver le kg équivalent carbone totale on utilise la formule suivante :

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Emission de Carbone = kg equiv CO2 (une salle) *10
= 17.037×10
= 170.037 Kg équivalant CO2

Les résultats pour une salle d’informatique (Macintosh) :

Facteur
d’émission (kg
Puissance Puissance Consommation équivalant Kg équivalant
Les composants Quantité unitaire(W) totale(W) (kWh) CO2) /kWh CO2
ordinateur fixe
mac 14 50 700 5,6 0,756 4,2336
ordinateur
portable 1 110 110 0,88 0,756 0,66528
projecteur védio 1 175 175 1,4 0,756 1,0584
lampe 6 9 54 0,432 0,756 0,326592
Total 6,283872

4- Interprétation :
Après avoir fait le calcul de la quantité de CO2 dégagés par les 11 salles d’informatique
d’école supérieure de technologie nous avons remarqué que ce dernier est très important il est
presque 176 kg équivalant CO2 lors d’utilisation la chose qui signifie que le taux de CO2
augmente de plus dans l’atmosphère. Le CO2 atteint actuellement d'énormes concentrations
dans l'atmosphère. Ce gaz est responsable aux deux tiers de l'effet de serre additionnel. Par
ailleurs, plus la chaleur augmente, plus la quantité de vapeur d'eau augmente dans
l'atmosphère, accélérant encore l'effet de serre

Conclusion
Dans tous les secteurs les activités humaines émettent des gaz à effet de serre, responsables du
réchauffement climatique. Pour limiter cette empreinte environnementale, il faut envisager
d'auditer notre entreprise via un bilan sa d’émissions carbone. On trouve que Cette méthode
développée par l’ADEME permet d’obtenir une cartographie de la chaine de fonctionnement
de notre entité et de mettre en évidence les postes à forte consommation d’hydrocarbures,
pour en tirer des conclusions sur notre exposition face à une hausse soudaine des prix des
énergies fossiles, mais également face à la future instauration de taxes carbone ou de crédits
dans notre secteur d’activité.

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