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Table des matières

DEDICACE.................................................................................................................................II
REMERCIEMENTS................................................................................................................III
SIGLE ET EBREVIATIONS..................................................................................................IV
LISTE DES TABLEAUX..........................................................................................................V
LISTE DES FIGURES.............................................................................................................VI
RESUME..................................................................................................................................VII
INTRODUCTION.......................................................................................................................1
CHAPITRE 1 : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE......................................................................1
I. ETUDE DES GAZ A EFFET DE SERRE DANS LE SYSTEME CLIMATIQUE......3
1. Généralités sur l’effet de serre...........................................................................................3
2. Les principaux gaz à effet de serre.....................................................................................5
a) Les sources.................................................................................................................6
b) Les déchets.................................................................................................................7
4. Le dioxyde de carbone : Principal gaz à effet de serre.......................................................8
5. Les causes des gaz à effet de serre...................................................................................10
L’impact des gaz à effet de serre.............................................................................................11
I. MATERIELS.....................................................................................................................14
1. Matériel d’enquête............................................................................................................14
II. METHODES......................................................................................................................14
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES.............................................................16
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES................................................................................17
DEDICACE
Je dédie ce mémoire à Jésus-Christ, qui ne cesse de me donner l’intelligence, la
sagesse et la connaissance dans mes études.

II
REMERCIEMENTS
Je voudrais tout d’abord remercier le président de l’Université de man, le
Professeur COULYBALY Lacina, et le vice-président de l’Université de man
ainsi que le corps professoral et administratif de l’Université de man, pour la
richesse et la qualité de leur.

Je tiens ensuite à adresser toute ma gratitude à l’encadrant scientifique de ce


mémoire, Dr. KAMAGATE Mahamadou pour patience, sa disponibilité et
surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter ma réflexion, en me
guidant dans mon travail m’a aidé à trouver des solutions pour avancer. Je
voudrais remercier également le Dr. OULAI Tokpa pour l’aide qu’il a fournie et
les connaissances qu’il a su me transmettre. Je le remercie également pour sa
disponibilité et la qualité de ses conseils.

Je remercie aussi tous les docteurs de l’Université de MAN pour la formation


donnée. Je voudrais exprimer ma reconnaissance envers les amis qui m’ont
apporté leur soutien moral et intellectuel tout au long de ma démarche. Je
remercier également mon grand frère KABLAN Parfait pour le soutien
inconditionnel, à la fois économique qui m’a permis de réaliser les études que je
voulais et par conséquent ce mémoire.

III
SIGLE ET EBREVIATIONS
CO : Monoxyde de Carbone

CO2 : Dioxyde de Carbone

CH4: Méthane

GES: Gaz à Effet de Serre

Gg : Giga gramme

NOx: Oxyde d’Azote

N2O: Protoxyde d’Azote

GIEC: Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du


Climat.
IPCC: Intergouvernemental Panel on Climat Change

IV
LISTE DES TABLEAUX
TABLEAU 1 : émission (en Gg équiv.CO2) des gaz à effet de serre par secteur d’activité....7

TABLEAU 2 : émission (en Gg équiv.CO2) des gaz à effet de serre par secteur d’activité.....9

TABLEAU 3 : Ceci tableau Conséquences envisageables de l’effet de serre..........................12

V
LISTE DES FIGURES
FIGURE 1 : effet de serre, réchauffement planétaire.........................................................3
FIGURE 2 : fonctionnement de l’effet de serre.................................................................4
FIGURE 3 : Effet de Serre.................................................................................................4

FIGURE 4 : combustion des gaz à effet de serre aux émissions en 2012...........................5

FIGURE 5 : activités du secteur déchets.............................................................................8

FIGURE 6 : tangences des émissions de gaz à effet de serre (Gg équiv. CO 2) dans les
différents sous-secteurs d’activités du secteur déchets de 1990 à 2014...............................8

FIGURE 7 : émissions sectorielles des gaz à effet de serre en 2012 et en 2030 (BAU et
Atténuation)........................................................................................................................10

VI
RESUME
Face aux fortes émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, les pays en
développement subissent de nombreux aléas climatiques tels que les inondations, les
sécheresses, etc. Ainsi, les secteurs les plus vulnérables aux changements climatiques en Côte
d’Ivoire sont : Agriculture/Elevage/ Aquaculture, Utilisation des terres, Forêts Ressources en
eau, Energie et Zones côtières car des impacts sont déjà perceptibles dans ces secteurs clés de
développement socio-économique. Cinq (5) autres secteurs (Pêche, Infrastructures (habitats),
Transport (routes), Santé publique et Genre) sont reconnus moins vulnérables. Ainsi, pour
remédier à la situation, des mesures d’adaptation ont été proposées dans chaque secteur pour y
faire face à court, moyen et long termes selon les différents scénarios climatiques,
socioéconomiques et environnementaux. De plus, des efforts devront être faits pour continuer
à assurer au pays un développement durable basé sur des choix technologiques sobres en
carbone. . Enfin, cette communication nationale a été l’occasion pour le Gouvernement
ivoirien de réaffirmer ses engagements de poursuivre l’intégration des changements
climatiques dans les politiques nationales et de créer les meilleures conditions de transfert de
technologies, de recherche et observation systématique, d’éducation et sensibilisation du
public sur la problématique des changements climatiques et les solutions possibles et durables
compte tenu des financements et moyens disponibles .

VII
INTRODUCTION
Le dioxyde de carbone est le important gaz à effet de serre d’origine anthropique. A heure
actuelle il contribue à plus de la moitié du changement anthropogénique global dans le bilan
radiatif de la terre. Une élévation de plus de 30 % de la concentration global de CO 2 depuis
l’ère préindustrielle a été identifiée (IPCC, 2007) comme tant le moteur principal pour
l’élévation global de la température moyenne durant la même période. . En effet, des
problèmes environnementaux apparaissent suite à ce phénomène tel que le changement
climatique. Ce dernier se traduit par le réchauffement planétaire dont les impacts sont
inquiétants pour l’environnement en général, et particulièrement pour l’homme même. Aucun
pays n’échappe aux impacts négatifs dus aux changements climatiques, surtout les pays en
voie de développement, notamment la côte d’ivoire. La dégradation du couvert végétal, par le
biais des phénomènes anthropiques ou naturels, conduit à la libération de carbone dans
l’atmosphère supérieure à la quantité utilisée par la végétation lors de la photosynthèse
(Brown, 2002). A l’inverse, lorsque les écosystèmes forestiers sont bien gérés, ils constituent
des puits de carbone. Le réchauffement global de la planète représente une menace grave dont
les effets sont de plus en plus présents dans notre quotidien. La Côte d’Ivoire, à l’instar des
autres pays de la planète, reconnaît l’impérieuse nécessité d’œuvrer de façon urgente à la
protection de la vie et des économies nationales contre les conséquences de ce phénomène.
Les changements climatiques rapides et souvent à conséquence graves ont alarmés les
pouvoirs publics (GIEC, 2013) .Ainsi, les politiques de réduction des émissions du gaz
carbonique en particulier et des gaz à effet de serre plus généralement ont été développées.
Ces politiques sont aussi le fruit d’une prise de conscience collective des conséquences
désastreuses que peut avoir le réchauffement climatique .ces politiques se traduisent par la
mise en œuvre de moyens permettant du limiter et de maitriser les émissions de ces gaz. Les
émissions totales des gaz à effet de serre en Côte d’Ivoire s’élèvent à 17.078 Gg équivalent
CO2 en 1990 (resp. 8.675 Gg équiv. CO 2 en 1990 sans la foresterie) et à 18.409 Gg équivalent
CO2 en 2012 (resp. 18.957 Gg équiv). Ce fort contraste entre les résultats incluant ou pas la
foresterie provient du fait qu’à partir des années 2000, la foresterie constitue un puits pour les
gaz à effet de serre excepté les années 2004, 2008 et 2011. Les gaz à effet de serre sont
nécessaires à la vie sur terre en permettant de maintenir sa température moyenne à 15°C (-
18°C en son absence).cette température résulte de l’équilibre entre le flux de rayonnement
solaire et le flux de rayonnement infrarouge renvoyé dans l’espace. C’est la concentration

1
excessive de ce gaz qui, en empêchant le renvoi des flux infrarouge, produit et renforce l’effet
de serre avec ses multiples conséquences sur le climat, le niveau de la mer, la végétation et la
vie en général (Borvon, 2013). Ce guide a pour but de présenter les méthodologies
applicables à la quantification des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les secteurs
touchés par les changements climatiques, particulièrement avant la réalisation d’une activité.
Habituellement, l’inventaire des gaz à effet de serre est réalisé avec l’aide d’un logiciel ou
d’experts-conseils. Cela dit, il est important de comprendre la façon dont les émissions sont
calculées. Utilisez ce guide pour calculer les émissions de gaz à effet de serre, ou pour

Créer une feuille de calcul qui vous aidera à réduire votre recours aux services
d’experts externes pour calculer les émissions et réaliser votre inventaire.

2
CHAPITRE 1 : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. ETUDE DES GAZ A EFFET DE SERRE DANS LE SYSTEME CLIMATIQUE
1. Généralités sur l’effet de serre
En piégeant une partie des rayons du soleil, l’effet de serre naturel maintient la température
moyenne à la surface de la terre autour de 15°C au lieu de – 18°C. L’augmentation de la
concentration de GES dans l’atmosphère liée à la consommation d’énergies fossiles, à la
déforestation, à l’utilisation d’engrais azotés, au traitement des déchets et à certains procédés
industriels, crée un effet de serre additionnel qui dérègle le climat. L’effet de serre est donc un
phénomène naturel expliqué par le schéma ci-dessous.

FIGURE 1 : effet de serre, réchauffement planétaire


Il existe deux types de GES : les gaz dits « naturels » et ceux dits « industriels ». Les principaux
gaz « naturels » à effet de serre sont les suivants : la vapeur d’eau (H2O), le gaz carbonique
(CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O) et l’ozone (O3). Ils sont « naturels » car ils
étaient présents sur Terre bien avant que l’Homme fasse son apparition. Cependant, cela ne
veut pas dire que l’activité humaine n’a aucune influence sur l’émission de ces gaz aujourd’hui,
au contraire. Il faut savoir que le CO 2 représente plus des trois quarts des émissions mondiales
de GES d’origine humaine11. Les gaz « industriels » à effet de serre sont des gaz artificiels qui
ont été créés par l’Homme. Il s’agit pour la plupart d’halo-carbures ou d’hexafluorure de
soufre.

3
FIGURE 2 : fonctionnement de l’effet de serre
Le dioxyde de carbone, gaz à effet de serre émis en partie par les activités humaines, peut être
utilisé directement ou après transformation. L’utilisation directe par l’industrie et la filière
pétrolière est réelle depuis de nombreuses années. Le développement de nouvelles filières,
comme celle de la «géothermie profonde» utilisant le CO 2 sans transformation, pourrait
permettre d’augmenter significativement les quantités de CO2 valorisé dans le futur. C’est
aussi le cas des voies de valorisation biologique qui utilisent le CO 2, même sous forme de
fumées de combustion, comme nutriment par les organismes chlorophylliens, par exemple les
microalgues

FIGURE 3 : Effet de Serre

Environ 30% du rayonnement solaire qui atteint l’atmosphère terrestre est réfléchi
par l’air, les nuages et la surface claire de la terre. Le reste de rayonnement est
absorbé, soit par

4
L’atmosphère (environ 24%) soit par la surface terrestre (51%). Cette partie absorbée est
restituée par la terre, notamment, dits gaz à effet de serre. Cette chaleur absorbée est ensuite
émise dans toutes les directions, notamment vers la terre. Le Rayonnement qui retourne vers
la terre est l’origine d’un apport supplémentaire de chaleur à la surface terrestre. Sans cette
chaleur supplémentaire, la température moyenne à la surface de la terre serait de l’ordre 18°C.
Ensuite la glace s’étendrait sur le globe. La température terrestre continuerait à baisser pour se
stabiliser vrai semblablement a -100%.

2. Les principaux gaz à effet de serre


Il existe différents gaz à effet de serre, on peut citer parmi lesquels : -Le gaz carbonique (le
dioxyde de carbone) : CO2 - Le méthane : CH4 -Le protoxyde d’azote : N2O -Les halo
carbures et les chlorofluorocarbures : CFC, HFC, PFC, HCFC, SF 6. Parmi les gaz
responsables de l’effet de serre certains comme le méthane (CH 4), le protoxyde d’azote (N2O)
ou l’ozone (O3) sont naturels c'est-à-dire que leur présence dans l’atmosphère n’est pas due à
l’activité humaine, d’autres sont introduits par l’homme. Cette distinction des deux familles
de gaz à effet de serre ne signifie pas que l’homme n’émet pas ces gaz dits d’origine «
naturelles ». En effet, la concentration de ces gaz présents

Une analyse a été faite sur les émissions des gaz à effet de serre direct que sont le CO 2, le CH4,
le N2O et le SF6. La figure 13 présente la contribution des gaz directs aux émissions en 2012. Il
ressort de cette figure 2.4 que les émissions des gaz directs sont essentiellement dues au CO 2
avec près de 47,31% (8.709 Gg équiv. CO2), suivi par le CH4 avec 36,74% (6.763 Gg équiv.
CO2), le N2O avec 14,77% (2.718 Gg équiv. CO 2) et enfin le SF6 avec 1,18% (218 Gg équiv.
CO2).

FIGURE 4 : combustion des gaz à effet de serre aux émissions en 2012

5
SOURCE : TCN (2017)

De plus, une analyse détaillée a été faite en 1990 et en 2012 par type de gaz à effet de serre
direct et par secteur d’activité et présentée dans le tableau 9. Au niveau du secteur de l’énergie,
les émissions des gaz à effet de serre sont principalement dues au transport, suivi du résidentiel
et des industries d’énergie en 1990. Cependant en 2012, l’ordre observé en 1990 a été modifié
et les émissions des gaz à effet de serre dans ce secteur énergie sont dues principalement aux
industries d’énergie, suivi du transport et du résidentiel. La forte implication du secteur des
industries d’énergie s’explique par le fait qu’à partir de 1996, le secteur de la production
d’électricité s’est développée en Côte d’Ivoire avec la mise en service de plusieurs unités de
production d’électricité comme Azito et CIPREL.

3. Les principales sources d’émission des gaz à effet de serre

a) Les sources
Émissions directes de GES :

Émissions de GES dont la source est contrôlée par le responsable d’un


projet. Émissions indirectes de GES :
Émissions de GES qui sont une conséquence des activités du projet, mais dont les
sources sont contrôlées par d’autres entités.

Émissions de GES attribuables à la combustion :

Émissions de GES liées à la réaction exothermique d’un


combustible. Émissions de GES attribuables aux procédés :
Émissions issues de certains procédés industriels qui produisent directement des
GES et dont le but premier n’est pas de fournir de l’énergie. Cette catégorie
d’émissions de GES comprend les émissions résultant de réactions chimiques
produites au cours d’un procédé particulier (ex. : le CO2 résultant de la calcination
de la pierre à chaux), les émissions générées par l’emploi de Combustibles fossiles
comme matières premières ou réactifs chimiques (ex. : le coke métallurgique
utilisé comme agent réducteur) et résultant de l’émission directe de certains GES
(Ex. : le SF6 utilisé dans divers procédés industriels ou systèmes d’installation particuliers, ou
les émissions de HFC des systèmes de réfrigération industrielle).

Émissions de GES autres :

6
Émissions de GES autres que les émissions attribuables à la combustion et aux procédés
industriels.

TABLEAU 1 : émission (en Gg équiv.CO2) des gaz à effet de serre par secteur d’activité.

b) Les déchets
En Côte d’Ivoire, il n’y a pas à ce jour une récupération de méthane des eaux usées
domestiques ou commerciales ainsi que de traitement des boues, ce qui fait que les émissions
de méthane restent telles. L’estimation des émissions de méthane issues des eaux usées

7
domestiques a augmenté entre 1990 et 2014. Elles sont passées de 9,77 à 24,82 Gg équiv. CO 2
pendant la même période soit une augmentation de 15,04 Gg équiv. Les estimations des
incertitudes du secteur des déchets sont basées sur le jugement des experts compte tenu du fait
que les données utilisées sont des valeurs par défaut. Selon le GIEC pour les pays dont les
données sont de mauvaise qualité sur la production de CH 4 par tonne de déchets, les
incertitudes associées pourraient être de l'ordre de ± 50%. En Côte d’Ivoire, les estimations
des incertitudes sont consignées dans le tableau ci-dessous. Elles sont de : ±10% pour les
émissions totales des Déchets Solides mis en Décharge, ±15% Emission de CH 4 issue des
Eaux Usées Industrielles, des Eaux Usées Domestiques et commerciales et émission indirecte
d’Oxyde Nitreux N2 0 issue des eaux usées domestiques. L’incertitude cumulée du secteur est
estimée à ±90%.

FIGURE 5 : activités du secteur déchets.

FIGURE 6 : tangences des émissions de gaz à effet de serre (Gg équiv. CO 2) dans les
différents sous-secteurs d’activités du secteur déchets de 1990 à 2014.

8
4. Le dioxyde de carbone : Principal gaz à effet de serre
Il existe plusieurs sources émettrices de gaz carbonique CO2. Certaines sont
naturelles.
(Respiration des animaux une partie de la putréfaction et les incendies naturels…).
D’autres sont anthropiques. Ces dernières incluent d’importantes installations faisant
appel à des combustibles fossiles ou à l’énergie tirée de la biomasse ainsi que les
installations productrices de gaz naturel, de combustibles fossiles. Le tableau 3
regroupe les plus grandes sources fixes mondiales qui libèrent plus de 0,1Mt de CO 2
(million de tonne de CO2) par an.

TABLEAU 2 : émission (en Gg équiv.CO2) des gaz à effet de serre par secteur
d’activité.

Processus Nombres de sources Emission (MtCO2/an)

Combustibles fossiles
Energie 4942 10539 932
Production de ciment 1175 798
Raffineries 638 649
Industrie sidérurgique 269 379
Industrie 470
pétrochimique
Traitement du pétrole Non disponible 50
et du gaz naturel

Autres sources 390 33

Biomasse 303 91
Bioéthanol et
bioénergie

9
Total 7887 13468

5. Les causes des gaz à effet de serre


Une analyse sectorielle a été faite présentant les contributions de chaque secteur au total des
émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, sur un total de 18.957,31 Gg équiv. CO 2 en 2012, le
secteur le plus émetteur est celui de l’énergie (59,0%), suivi de l’agriculture (31,3%), des
déchets (8,5%) et des procédés industriels (1,2%). Ce classement des secteurs les plus
émetteurs en gaz à effet de serre en 2012 est le même en 2030 mais avec des proportions
différentes

FIGURE 7 : émissions sectorielles des gaz à effet de serre en 2012 et en 2030 (BAU et
Atténuation).

Ainsi, les grands axes d’actions clés sectorielles sont : Secteur Energie Ce secteur est marqué
principalement par un mix électrique dont les composantes majeures sont 26% de charbon et
42%% d’énergies à partir de sources renouvelables, y compris la grande hydroélectricité. Les
initiatives de réduction de ce secteur sont basées sur les axes suivants :

− Maîtrise de la consommation énergétique des systèmes par une politique d'efficacité


énergétique volontariste incluant les ;

− Développement de la production d'énergie à partir de sources renouvelables.

− Ces grands axes concernent les sous-secteurs que sont : production d’électricité, industrie,
résidentiel et transport. Secteur Agriculture Ce secteur est marqué par la forte volonté de
promouvoir une agriculture durable, avec un très faible potentiel de déforestation. Les
initiatives de réduction de ce secteur sont basées sur les trois grands axes suivants :

10
− Intensification d'une production agricole, animale et halieutique respectueuse de
l'environnement et permettant d’éviter la déforestation ;

− Promotion des pratiques durables permettant d'améliorer les capacités de production


agricole et valoriser les ressources du milieu ;

− Mise en cohérence de la planification et l’aménagement de l’espace rural pour développer


l'agriculture tout en évitant la déforestation. Secteur Déchets Ce secteur est marqué par le
développement et la mise en œuvre d’une politique et d’une stratégie de gestion durable des
déchets incluant l’aspect valorisation efficiente des ressources pour tendre vers une économie
circulaire, qui se traduit par :

− La promotion du concept d’écoconception des produits ;

− La récupération/utilisation et le recyclage des déchets (agricoles, forestiers et ménagers) ; −


La valorisation des eaux usées.
6. L’impact des gaz à effet de serre
Au cours de son histoire, le climat de la Terre a connu beaucoup de variations. Plusieurs
périodes glaciaires et interglaciaires se sont régulièrement succédé, environ tous les 100000
ans. Elles étaient dues aux changements cycliques de la position de la terre par rapport au
soleil. A la fin des années 1980, les paléo-climatologues ont découvert d’importantes variations
de la température terrestre (5 à 10°C) au cours de la dernière période glaciaire (- 100000 à -
12000 ans). Ces variations étaient rapides

11
TABLEAU 3 : Ceci tableau Conséquences envisageables de l’effet de serre
Changement Conséquences
Augmentation des Sur les milieux naturels :
températures maximales, -Diminution de la couverture neigeuse de la
du nombre de jours chauds des superficie et l’épaisseur des glaces arctiques,
vagues de chaleur -Elévation du niveau de la mer -
accroissement de l’érosion des sols
-Augmentation des incendies de forets
-Mise en péril de certains écosystèmes
-Diminution Quantitative et qualitative de
la ressource en eau
-Augmentation de la gamme et d’activité
des
parasites
-augmentation du stress thermique des
animaux
Augmentations des Sur la Santé :
températures minimales, -Augmentation des épidémies, notamment
diminution des jours de gel et des vagues dans les pays les plus pauvres
de froid -augmentation des décès et des maladies
graves chez les personnes âgées ou fragiles
-Développement des parasitoses
Augmentation des sécheresses Sur les activités économiques :
estivales -Accroissement des dommages sur les
cultures
-Diminution des rendements agricoles -
Augmentation du stress thermique des
animaux d’élevage
-

12
CHAPITRE 2 : MATERIELS ET METHODES
I. MATERIELS
1. Matériel d’enquête
Le matériel d’enquête a été constitué d’un questionnaire élaboré et comprend deux grandes
sections.
1.1. La première section
La première section a été consacrée à l’identification de la personne interrogée
1.2. La deuxième section
La deuxième section a donnée des informations sur site sacrés et touristiques dans la commune
de man. Elle a consisté a mené des enquêtes d’identification, à faire des observations afin
d’atteindre les objectifs.
II. METHODES
1. Enquête d’identification
1.1. Zone et période d’étude
L’enquête d’identification a été réalisée dans la période allant du 08 au 25 avril 2022 dans la
partie sud (zone1) de la commune de man.

14
15
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
Au commencement, nous avons soulevé certaines questions qui se présentaient tant sur le plan
sociétal que scientifique. Le dérèglement climatique lié aux émissions de polluants d’origine
anthropique (majoritairement du CO2) est aujourd’hui communément admis même si certaines
voix dissidentes récusent ce constat et les preuves scientifiques associées. Pour lutter contre ce
dérèglement, les instances internationales et non-gouvernementales préconisent le captage du
CO2 pour ensuite, soit réaliser une séquestration géologique, soit pour le valoriser. La
problématique du captage est le sujet de nombreuses attentions puisqu’elle représente jusqu’à

16
90% du coût total de la chaîne Captage, Transport et Séquestration. Les transports étant l’une
des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre, ils constituent une cible privilégiée
pour mitiger le réchauffement climatique.

Pour répondre à cette problématique, nous nous sommes fixés comme objectifs d’évaluer la
faisabilité d’un système embarqué de captage de CO2. Ceci implique en détail :

-La simulation d’un système complet de captage embarqué (volume, surface, autonomie, coûts
énergétiques)

-L’étude de la reproductibilité des membranes nano composites fibres creuses et l’évaluation de


leurs performances dans la séparation CO2.

-Identifier les paramètres mis en jeu dans la séparation et quantifier leur contribution

-La modification des propriétés des membranes via une substitution iso morphique ou un
traitement post synthétique

-Étudier l’influence des polluants dans le mélange à séparer sur les performances des
membranes.

Nous l’avons vu, une application embarquée de captage et de stockage du CO2 pour les poids
lourds est envisageable sous certaines conditions. Le stockage est la partie la plus coûteuse
d’un point de vue énergétique puisqu’il faut liquéfier le CO2 en le comprimant à 100 bars.
C’est aussi cette partie qui occupe le plus grand volume (1m 3) et qui fixe l’autonomie de
l’unité.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
IPCC, (2007).

GIEC (2003). Recommandations en matière de bonnes pratiques pour le secteur de


l’utilisation des terres, changements d’affectation des terres et foresterie.

Agence Internationale de l’Energie Statistiques de l’Energie des pays non-membres, Ahoure


A. E (2002). Document, pp 55 -147.

17
Brown, (2002).

Tano A.P., (2008). Bilan diagnostic de l’industrie ivoirienne. Cellule d’Analyse de Politiques
Economiques du CIRES, 37p.

Odermatt P. et Tanner M., (2006). « Vulnérabilité et résilience des populations riveraines


liées à la pollution des eaux lagunaires de la métropole d’Abidjan, Côte d’Ivoire », VertigO -
la revue électronique en sciences de l'environnement, Hors-série3. URL: http://
vertigo.revues.org/1828 ; DOI : 10.4000/vertigo.1828.

Etude de Vulnérabilité du Secteur Agricole face aux Changements Climatiques En Côte


d’Ivoire, (2013). Rapport final, 118p.

Evaluation des besoins en technologies et plans d’action technologiques aux fins


d’atténuation des changements climatiques en Côte d’Ivoire, (2013). Rapport final, 156p.
FAO, (1994). Annuaire des Produits Forestiers (1983-1994).
FAO, (2011). Dossier sur le changement climatique à l’intention des décideurs. Une approche
pour intégrer la dimension du changement climatique dans les programmes forestiers
nationaux à l’appui de la gestion durable des forêts. 50p.

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