Vous êtes sur la page 1sur 112

Le Précambrien

I / Introduction
*L'ère précambrienne, ou Précambrien, ère géologique qui s'étend
d'environ
- 4 550 millions d'années (Ma) à -570 Ma.
*L’âge radiométrique U/Pb et Rb/Sr des météorites à donné 4600
Ma
*Les roches les plus anciennes sur la lune ont 4660 Ma.
*Les rapports actuels 207Pb/204/Pb et 206Pb/204Pb dans les
minerais de Pb sur terre sont les mêmes que ceux des météorites
vieilles de 4660 Ma.
*Son histoire est peu connue, car les traces d'organismes
vivants y sont rares.
Le Précambrien
couvre environ les
9/10 du temps
écoulé depuis la
formation de la
Terre.
II/ Caractères généraux du Précambrien

II-1/ Subdivision du Précambrien


Le PC est subdivisé le PC en 3 ères : - Hadean
- Archéen (archéozoïque)
- Protérozoïque
- Archéozoïque (la vie la plus ancienne)
- Protérozoïque (première vie).
Plusieurs orogenèses successives ont été reconnues
dans le PC.
- une douzaine au cours des 3000 Ma, qui séparent
les premières roches datées de la base du Cambrien,
soit 250 Ma par orogenèse.

ce qui est un peu supérieur à ce que l’on sait des 3


dernières (calédonienne, hercynienne, et alpine).
Mais ces considérations sont encore en grande partie
théoriques.

« quelle créature est donc la terre, pour respirer si


intensément tous les 250 Ma »
II-3/Limites du Précambrien

A/ Limite inférieure

C’est en principe la naissance de la terre, vers 4600


Ma. Mais il n’existe aucun document tangible des
premières 800 Ma. Les premières roches
actuellement datées ont un âge d’environ 3800 Ma
B/ Limite supérieure
La limite Protérozoïque- Paléozoïoque se confond plus au
moins avec l’apparition des premiers métazoaires possédant
un organisme a fonctions bien différenciées et protégés par
une coquille ou une carapace ; ce sont les trilobites
essentiellement.
Mais d’une façon générale on fait débuter le Cambrien par la
zone à à Fallotaspis (trilobite) et par une tendance à la
régression des stromatolites (Cyanophycées = algues bleus
calcaires à structures concentriques) et l’épanouissement des
métazoaires à coquilles ou à squelette, en particulier les
archéocyatidés.
II-3/ La vie au Précambrien.
Pendant longtemps on croyait que les premiers êtres
vivants étaient apparus à l’ère Paléozoïque d’où le
nom de Primaire qui lui fut attribuer .

La faune primordiale ne tarda pas à se retrouver un


peu partout dans les terrains anciens, et l’attention fut
attirée dès 1858 par les structures lamellaires
légèrement ondulées = stromatolites.
II-3/ La vie au Précambrien.
Archéen : 3900 - 2500 Millions d'années (Ma)

-3600 M.a : apparition de la vie


Les premières traces de vie à l'état de molécules sont déjà présentes dans les
plus vieilles roches connues en Russie et au Swaziland en Afrique du Sud.
Ces micros sphères dites Protobiontes ou éobiontes sont issues de la
synthèse de composés organiques de base tels que acides aminés et
glucides.

-3600 - 3200 M.a : premières bactéries et algues bleues ou Cyanophycées.


Il est fort probable que ces organismes aient joué un rôle primordial dans
les premières synthèses de l'oxygène.

- 2900 Ma : apparition des premiers stromatolites


Banded Iron Formation (B.I.F)
Australie
Early
Proterozoic
BIF =
Alternating
layers of
chert and
iron minerals.

Fe and Si from submarine volcanic vents, dissolved in deep water.


Currents bring Fe, Si to shallow water + O2 = deposition of Fe and Si
sediments. O2 = byproduct of blue-green algae. Fe used up – silica
deposited = Fe-poor layers.
II-3/ La vie au Précambrien.
Protérozoïque inférieur (Paléoprotérozoïque)
2000 Ma : épanouissement des stromatolites

Protérozoïque moyen (Mésoprotérozoïque)


- Colonisation optimale du milieu océanique par les stromatolites
- Les premiers métazoaires connus sont des formes médusoïdes, des
annélides, des archéocyatidés , des brachiopodes, des échinodermes.

Protérozoïque supérieur (Néoprotérozoïque)


570 Ma : Déclin considérable du fait du développement d'organismes
brouteurs, d'algues eucaryotes de colonies récifales. Il est probable que de
brusques changements climatiques et géologiques soient également
responsables de leur considérable régression.

- Si le Paléozoïque est dans une large mesure l’ère des trilobites, le


Protérozoïque est pourrait être celui des stromatolites.
II-3/ La vie au Précambrien.

stromatolites
II-3/ La vie au Précambrien.

Ces "régiments de soldats" forment des unités massives (partie supérieure de la falaise)
qui se répètent dans la région d'Atar sur plusieurs dizaines de mètres d'épaisseur. Ces
unités formaient, il y a 1,2 milliards d'années, une ceinture "récifale" stromatolitique qui
s'étendait, à la marge du bouclier précambrien africain, de la Mauritanie à l'Algérie sur
une distance de plus de 2500 km.
II-3/ La vie au Précambrien.

Colonnes stromatolitiques datant du


Protérozoïque (2 milliards d'années). Bloc
erratique provenant vraisemblablement de
la région du lac Albanel, Nord du Québec.
Hauteur: 60 cm. Spécimen exposé au
Musée René-Bureau du département de
géologie et de génie géologique de
l'Université Laval, Québec.
Ediacaran fauna of Australia Tribrachidium
heraldicum, a possible primitive echinoderm

Spriggina floundersi, a
possible ancestor of
trilobites
II-3/ La vie au Précambrien.
En 2008, Abderrazak El Albani à la tête d'une équipe internationale
a découvert des formes de vie fossiles multicellulaires
macroscopiques de 1 à 12 cm, dans un site fossilifère au Gabon,
connu sous le nom de groupe fossile de Francevile.
L'étude de ses fossiles révèle l'émergence de la vie multicellulaire
complexe et organisée dans des roches précambriennes datées
de 2,1 milliards d'années. La découverte de ces organismes a
permis de repousser la date de l’émergence de la vie multicellulaire
de 1,5 milliard d’années.
II-4/ Le Précambrien dans le monde
Boucliers dispersés sur tous les continents, mais originellement rassemblés en
deux groupes : la Laurasia (Europe + Asie) et le Gondwana (Afrique,
Amérique, Antarctique, et l’Inde) temporairement réunis pour former la Pongéa
(Rodinia) à certaines époques du Protérozoïque.

Les formations précambriennes forment l’armature de la plupart des continents.

Les principaux boucliers sont :


- bouclier africain
- bouclier guano-brésilien
- bouclier indien
- bouclier antarctique
- bouclier australien
- bouclier canadien
- bouclier sino-sibérien
- en Europe les terrains PC affleurent surtout en :
o Scandinavie (bouclier scandinave ou baltique)
o Ukraine ( bouclier ukranien).
La planisphère qui suit montre la répartition actuelle des premiers noyaux
continentaux.
A la fin du Protérozoïque, les masses continentales de la Planète étaient toutes
rassemblées en un seul mégacontinent, qui a été baptisée Rodina. Le schéma qui suit
est une des reconstitutions proposées.

Rodinia : assemblage
final durnant Grenville
Orogeny (1.3 à 1.0
Ma), et commencé
ensuite à se fragmenter
il y a 750 m.a.

http://www.scotese.com/pcanima.htm

On a identifié ici un certains nombre de masses continentales qui sont les nôtres aujourd'hui, mais
ils faut bien voir que ce ne sont là que des repères; nous savons que le découpage actuel de nos
masses continentales n'existe que depuis l'ouverture de l'Atlantique, il n'y a que quelques 170 Ma.
L'élément stable de la croûte terrestre, c'est la croûte continentale.
Les plus vieilles croûtes océaniques datent d'au plus 170 Ma. Ce
sont donc les continents qui vont nous fournir les principales
archives nécessaires pour retracer l'histoire de la terre.
III/ Bouclier africain
L’Afrique pièce maîtresse de l’édifice Gondwana, est avec l’Amérique du nord le
continent où la proportion de terrains précambriens à l’affleurement est la plus élevée 57%.
III/ Bouclier africain

Les grandes phases orogéniques qui jalonnent l’évolution


paléogéographique de l’Afrique au PC sont :

- L’orogenèse ouzzaliénne 3000 Ma


- L’orogenèse éburnéenne 2000 Ma (birrimienne, suggarienne)
- L’orogenèse Kibarienne 1000 Ma
- L’orogenèse panafricaine 680 - 550 Ma
III/ Bouclier africain
1/ orogenèse ouzalienne (libérien)
Elle affecte à l’archeen vers 3000 Ma la zone allant de Tanzrouft à Adrar des
Iforas

2/ L’orogenèse éburnéenne (birrimenne , suggarienne) 2000 Ma


Chaîne s’étendant du Nord à travers l’Afrique occidental depuis le Maroc
jusqu’au Brésil

3/ L’orogenèse Kibarienne 1000 Ma


constitue la chaîne du kibara-Burundi (Congo oriental)

4/ L’orogenèse panafricaine 680 - 550 Ma


Elle a entraîné la soudure de 3 grands cratons (W africain, Congo, Kalahari) en
un immense bloc par la surrection des chaînes pharusienne et
dahoméenne du Maroc au golf de Guinée et katangienne du Mozambique à
l’Angola. Cette orogenèse, fondamentale pour l’évolution de l’Afrique, s’est
aussi traduite par un réchauffement des cratons.
IV/ Craton ouest africain

Le COA est limité


- au Nord par l’Anti-Atlas,
- à l’Est par la zone mobile de
l’Afrique centrale (chaînes
pharusienne du Hoggar)
- à l’ouest par la zone mobile de
l’Afrique de l’ouest (chaîne des
mautitanides).
Il est recouvert sur une grande
partie de sa surface par les
formations sédimentaires d’âges
protérozoïque sup et Paléozoïque
des bassins de Tindouf au Nord, et
de Taoudenni, dans sa partie
centrale
IV/ Craton ouest africain

Les zones d’affleurement du craton ouest africain sont fractionnées en 2


grandes parties :
- partie nord : dorsale Reguibat : elle intéresse le nord de la Mauritanie, le
Sahara sud marocain et s’étend jusqu’en Algérie.
- partie sud : dorsale de Man

Le craton présente des formations géologiques appartenant au moins à deux


cycles géologiques :
- le cycle libérien , anté 3000 –2500 Ma (Archéen)
- le cycle éburnéen 2500 –1600 ma (Paléorotéroz. Inf), qui s’est terminé
par l’orogenèse éburnéenne (2000 –1600 Ma) qui a affecté tout la craton
V/ Grands domaines structuraux du Maroc

Au cours de sa longue histoire géologique conditionnée par une


position de charnière entre les continents africains, européen et
américain…plusieurs cycles orogéniques se sont succédés au
Maroc, contribuant chacun, par son contexte géodynamique et son
ampleur, à façonner les grands domaines structuraux du Maroc.
C’est ainsi que l’on en distingue quatre, définis en fonction de la
localisation et de l’importance des effets des orogenèses les plus
récentes.
V/ Grands domaines structuraux du Maroc

Le Maroc est
formé
principalement
de quatre
domaines
structuraux :
V/ Grands domaines structuraux du Maroc

Domaine rifain

Domaine atlasique

Domaine mesetien

Domaine anti-atlasique
et saharien
V/ Grands domaines structuraux du Maroc
Domaine saharien et anti- atlasique
Intimement lié au bouclier ouest africain au Sud et limité par l’accident sud-
atlasique au Nord, ce domaine est formé par un socle protérozoïque constitué
par les ensembles suivants :
· La partie nord de la dorsale archéenne des Reguibat, datée à 2800 Millions
d’années, la plus ancienne du pays et qui est affectée par l’orogenèse
éburnéenne à 2200 Millions d’années.

Ces formations protérozoïques sont recouvertes en discordance par des séries


transgressives allant de l’Infracambrien au Carbonifère et qui sont
déformées, comme celles qu’elles recouvrent, par l’orogenèse hercynienne.
V/ Grands domaines structuraux du Maroc

Domaines atlasique et mésetien

Situés entre l’accident sud atlasique et la limite sud du Prérif, Ils sont
constitués par :
· Un socle paléozoïque (les mésetas) depuis le Cambrien jusqu’au
Carbonifère, constitué essentiellement par des terrains sédimentaires avec une
intense activité volcanique bimodale au Viséen. Ce socle a été structuré par
l’orogenèse hercynienne responsable aussi de la mise en place de nombreuses
intrusions de granitoïdes.
· Une couverture, formée des terrains essentiellement carbonatés,
mésozoïques et cénozoïques comportant deux unités structurales comprenant
le Haut et le Moyen Atlas, les hauts plateaux et le pays des horst dans le
Maroc oriental.
V/ Grands domaines structuraux du Maroc

Domaine rifain
Il est constitué par un noyau essentiellement cristallophyllien
paléozoïque autour duquel sont disposées concentriquement des
formations carbonatées et schisto-gréseuses du Mésozoïque et du
Tertiaire. Il est affecté par une tectonique alpine majeure
engendrant des nappes de glissement et de charriage.
VI/ Le Précambrien au Maroc
Le précambrien est développé dans l’A.Atlas et dans la dorsale Rguibat

Rif
Moyen Atlas
Haut Atlas

meseta

Anti-Atlas
Dans l’A.Atlas il affleure sous forme de fenêtres (boutonnières), enveloppées
par une couverture modérément déformée d’âge Paléozoïque. Le PC apparaît
également dans le Haut-Atlas dans une vaste zone appelée le promontoire
d’Ouzalagh, et dans quelques pointements dans la méseta et dans le Rif.
Boutonnière

Coupe SW-NE dans la boutonnière de Bou Azzer


VI-1/Subdivision du PC au Maroc

La mise en évidence du PC dans l’A-Atlas est du à Luis Gentil (1923) dans


le massif du Sioua
Le Précambrien est décrit dans l'Anti-Atlas pour la première fois par
Neltner (1938) qui le subdivisa en :
- Archéen représenté essentiellement par des micaschistes et des granites,
- Algonkien correspondant à la couverture quartzitique.
VI-1/Subdivision du PC au Maroc
L'étude du Précambrien est effectuée essentiellement par Choubert et Faure-Muret.
Ces derniers ont multiplié les subdivisions du Précambrien en distinguant plusieurs
orogenèses successives. Ils ont distingué tout d’abord, trois grandes formations :
- Précambrien I : l'ensemble constitué par la série métamorphique et les granites
qui forment le socle des boutonnières (série de Zenaga et du Kerdous);
- Précambrien II
- Précambrien II inf. (P.II) : la formation calcaro-quartzitique (série de Kerdous)
- Précambrien II sup. (P.II-III) : la formation essentiellement détritique d'Anzi et
Tidiline
- Précambrien III : la série volcanique de Ouarzazate ;

La série carbonatée de l'Adoudounien qui enveloppe le tout est considérée comme


une formation infracambrienne.

Ultérieurement Choubert (1963), puis Choubert et Faure-Muret (1970, 1973, 1976,


1976, 1983) ont multiplié les subdivisions du Précambrien en distinguant plusieurs
orogenèses successives (tableau I).
VI-1/Subdivision du PC au Maroc
VI-1/Subdivision du PC au Maroc (voir tableau)

A partir des années soixante dix, d'autres travaux, basés essentiellement sur
des données géochronologiques, subdivisent les différentes formations
précambriennes de l'Anti-Atlas en trois grands ensembles :

- le Protérozoïque inférieur ou cycle éburnéen (ou Paléoprotérozoïque)


représenté par les schistes, les micaschistes, et les granites mis en place vers
2000 Ma
- le Protérozoïque supérieur ou cycle panafricain (ou Néoprotérozoïque)
correspondant aux formations déposées sur le socle éburnéen et recouvertes
par la série carbonatée de l'Adoudounien.

Le Protérozoïque moyen correspondant à l'intervalle situé entre 1600 et 800


Ma serait absent dans l'Anti-Atlas, comme dans tout le craton ouest-africain.
VI-1/Subdivision du PC au Maroc (voir tableau)

infracambrien (Adoudounien)
________________________________________ 560 Ma
570 Ma

P III
le Protérozoïque supérieur (Néoprotérozoïque) (panafricain) P II -III
P II

________________________________________ 800 Ma

Le Protérozoïque moyen absent


_________________________________________ 1600 Ma
2100 Ma

le Protérozoïque inférieur (Paléoprotérozoïque) éburnéen


Generalized lithostratigraphic
column for the Anti-Atlas
Pan-African orogen. “PI” =
“XI”, etc. are the classical
stratigraphic symbols used
on Anti-Atlas geological
maps. HKCA: High-K calc-
alkaline (granitoids).
After Thomas et al. (2004),
modified after Gasquet et al.
(2005) and Liégeois et al.
(2006), and redrawn
Schematic map of the Anti-Atlas Precambrian inliers (boutonni`eres),
Gasquet et al. 2008
VI-2/ La chaîne de l’Anti-Atlas

ASA
Marrakech
Tafilalet

Agadir

L’Anti- atlas (A.A) est une chaine orientée WSW-ENE, qui s’allonge sur environ 750
Km, depuis le sud de Ifni à l’ouest jusqu’à Tafilalet à l’Est. Il est limité au Nord par
l’accident sud-atlasique et au Sud par les alignements structuraux du Bani, Ouarkziz et
le bassin de Tindouf.
VI-2/ La chaîne de l’Anti-Atlas

ASA
Marrakech

Tafilalet

Agadir

L’accident sud-atlasique est une structure alpine qui se suit depuis Agadir
jusqu'à Gabes en Tunisie. Au Maroc ce sillon est formé d'une succession de
bassins à remplissage crétacé-tertiaire (vallée du Sous et le couloir Oaurzazate-
Errachidia).
ASA
Marrakech Ougnate
Saghro
Sirwa

Agadir Zenaga
Bou Azzer
Igherem
Kerdous
Ifni
Akka

Bas Drâa

Géographiquement L’Anti-Atlas est subdiviser en :


A.A. occidental avec : boutonnière de Kerdous, Ifni, Igherm, Bas Draa
A.A. central : Zenaga, Bou Azzer, Sirwa
A.A. oriental : Saghro, ougnate
ASA

Transversalement, la chaîne anti-atlasique est subdivisée par "l'accident majeur


de l'Anti-Atlas en deux domaines
A.A. sud-occiental, domaine ancien +/- stable, structuré et cratonisé au cours de
l’orogenèse éburnéenne, il fait partie du craton west africain
A.A. nord-oriental, relativement récent et dit mobile, structuré au cours de
l’orogenèse Pan-africaine.
ASA

L'accident majeur" de l'Anti-Atlas est un accident qui borde le massif du


Siroua par le sud, contourne les Zenaga par le Nord puis va longer
l'alignement des boutonnières Bou-Azzer et El graara. Cet accident est
interprété comme marquant la limite entre le craton ouest-africain, au Sud-
Ouest, et le domaine panafricain au Nord-Est. Il a été repris par l’orogenèse
hercynienne et même par les mouvements alpins.
IV.3. Aperçu sur la géologie de la dorsale Réguibat
La dorsale Réguibat est une vaste boutonnière allongée SW-NE qui
affleure pour l'essentiel en Mauritanie, au Maroc et en Algérie.
Elle est limitée, à l'Est par la chaîne mobile de l'Afrique centrale à
l'Ouest par la chaîne des mauritanides. Au sud et au nord, elle s'ennoie
sous la couverture sédimentaire des bassins de Taoudeni et de Tindouf
respectivement.
VII/ Archéen.
Les terrains archéens forent en grande partie la partie marocaine de la dorsale
réguibate. Il est formé par un socle granito-gneissique (3,5 Ga) affecté par un
métamorphisme catazonal, intrudé par des granitoïdes variés archéens (2600MA), et
éburnéens (2200-1600 M)
VI/ Paléoprotérozoïque, (Protérozoïque inférieur), (P.I), éburnéen.
Il est largement développé dans domaine SW (domaine éburnéen ou
domaine ancien), mais on le trouve également dans la partie NE sous
forme de petits massifs. Le P.I est un puissant système à prédominance
de matériel schisteux plissé intrudé par des granitoïdes.
A/ matériel schisteux :
Il s’agit d’une série polystructurée et polymétamorphique, schisto-gréseuse à
métagrauwackeuse.
Cette série a subit au moins deux métamorphismes superposés. Le premier
généralement plus intense, appartient aux événements éburnéens. Le second
rétrograde se rattache aux événements panafricains.
* le degré du métamorphisme éburnéen est généralement mésozonal à
catazonal. On y trouve :
- schistes, micaschistes à grenat, sillimanite, cordiérite.
- Gneiss migmatitiques à Bi, Mus, Grenat, Fd.K.
Ce métamorphisme est localement accompagné d’une migmatitisation plus
au moins importante par exemple dans le plateau de Tasrirte dans le massif
de Kerdous, et le sud de la boutonnière de Zenaga.
* le second métam (panafricain) est un métamorphisme épizonale. Il a
entraîné une transformation presque complète des roches antérieurs :
magmatiques et métamorphiques.
Roches volcaniques (PIII)
Filon de roches basiques
(PII)

Socle (PI)
Adoudounien

PIII

PI
Migmatite
Migmatites de Tasrirte (Kerdous)
B/ Granitoïdes
L’orogenèse éburnéenne est accompagné de la mise en place
d’importants massifs granitiques. On distingue essentiellement 2 types
de granites

- le granite type Azguemerzi (2000 Ma) : c’est un granite a


composition de granodiorite à monzogranite. Il est porphyroïde a
phénocristaux d’orthose (2 à 5 cm). Il montre une certaine orientation
fluidale. C’est un granite hyperalumineux a tendance calcolacaline. Il
est généralement transformé sous les conditions épizonales à la suite
des événements panafricains.
Granite type
Azguemerzi
Granite d’Azguemerzi
- Le granite type Taznakhte (1796 Ma) : il est leucocrate,
porphyroïde à pegmatitique avec des gros phénocristaux d’orthose.
Il présente une composition de leucogranite. Il est accompagné de la
mise en place de pegmatite exploitées pour le micas, le béryl et les
feldspaths potassiques.
On trouve généralement les deux types de granite dans toutes les
boutonnières de la partie sud-occidental de l’A.Atlas.
Granite leucocrate
de Taznakhte
-Les roches basiques sont très rares ; elles affleurent dans la boutonnière de
Zénaga sous forme de petits massif ou sous forme d’enclave dans les granites,
surtout à Kerdous. A Zénaga il s’agit d’amphibolites.

Le PI se trouve aussi dans le Ht-Atlas, au fond de la vallée de l’Ourika.

En conclusion : le socle de l’A.Atlas représenté par le Paléoprotérozoïque


est formé essentiellement :

- d’une série métamorphique schisto-gréseuse à métagrauwackeuse.


- le degré du métamorphisme est généralement mésozonal à catazonal.
- magmatisme avec abondance de granites
* 1° venue : granite porphyroïde orienté a phénocristaux d’orthose (2000 Ma)
•2° venue : granite leucocrate, porphyroïde à pegmatitique (1790 Ma)

•* les roches basiques sont très rares


VIII/ Le Néoprotérozoïque ( Protérozoïque supérieur) (panafricain)

Il est subdivisé en 3 unités séparées par deux phases principales de déformation


liées à l’orogenèse panafricaine.

- Précambrien III
Phase tardive de l’orogenèse panafricaine (B2)
- Précambrien II sup (PII-III)
Phase majeure de l’orogenèse panafricaine (B1) -
Précambrien II inf (PII-II)
VIII/ Le Néoprotérozoïque (Protérozoïque supérieur) (panafricain)

l’une des principales caractéristiques du Néoprotérozoïque à l’échelle


du C.O.A est une déstabilisation du craton resté stable depuis la fin de
l’orogenèse éburnéenne (1650 Ma). Celle-ci s’est manifestée une
distension ayant entraîné une grande cassure le long de la partie Est du
craton actuel le long de laquelle se sont mises en place des roches
basiques et ultrabasiques et par la mise en place de dolérites dans le
craton.

Ce n’est que dans la partie NE du craton c.a.d dans l’A-atlas que de


véritables ophiolites sont mise en évidence le long de l’accident
majeur de l’A-A (Siroua et Bou-Azzer).

La mise en place de ces RB et UB (donc ouverture) a eu lieu vers 800


Ma.
VIII -1/ Néoprotérozoïque inf (précambrien II inf (P.II)

Il est représentés par :


+ une série de Plateforme sur le carton ancien
+ une série géosynclinale développée dans la zone mobile.
Cette série comporte le complexe ophiolitique de Bou-Azzer
Elgraara.
A/ Série de plateforme (série des calcaires et quartzites)

Cette série représentant la Quartzite PII inf.


première unité du protéroz.
sup. est constituée
essentiellement par des
calcaires et des quartzites d’où
le nom de la série des calcaires
et quartzites. Socle PI : schistes et granites
Elle affleure dans toutes les boutonnières de l’A-A

Elle constitue des massifs montagneux importants. Son épaisseur


peut atteindre localement des puissances de 2000 m, notamment
dans les boutonnières de Kerdous et Irherm.

Ces quartzites généralement massifs contiennent vers le sommet


des niveaux lités alternant avec des schistes et des calcaires.

Elle est traversée par les dykes basiques (dolérites) mis en place
au cours de la distension pré-panafricaine (vers 800 Ma).
Cette série est une formation épicontinentale (eau peu profonde et
agitée). Elle est caractérisée par l’abondance des figures
sédimentaires, notamment les rides la stratification oblique.

Ripples longitudinaux dans les quartzites


B/ série géosynclinal
Elle correspond essentiellement à la série ophiolitique (une
association de
R.B et UB stratifiée). Elle existe dans les boutonnières de Bou-
AZZER et de Siroua.
Elle comprend du haut vers le bas.
- complexes effusif (diabase, spilites, kératophyres)
- plagiogranites
- cumulas gabbroïques (gabbros lités, gabbros massifs)
- Cumulas constitué de roches ultrabasiques (serpentine =
péridotites résiduelles
- Tectonites
La série ophiolitique et la série épicontinentale de plate forme sont
affectées par la phase majeur de l ‘orogenèse panafricaine ( B1)
C/ Première phase de l’orogenèse panafricaine (phase
majeure) (phase B1)

Elle est caractérisée par :


- une tectonique tangentielle (Nappes de charriage) avec des
chevauchements vers l’ouest (à Bou-Azzer).
- plis iosoclinaux
- une schistosité de flux
- un magmatisme assez important (gronodiorite de Bleïda,
granite d’Ousdrat à Bou-Azzr, Granite de Siroua 680 Ma, le
granite d’Ifni (660 Ma) et celui de Mesti (688 Ma) dans la Bt de
Ifni,
- un métamorphisme faible sous les conditions du faciès schistes
vert
- L’âge de cette phase est vers 685 M.A
VIII-2/ Néoprotérozoïque sup
VIII-2 -1/ Précambrien II sup (P.II-III)
On a tribu au PII sup toutes les formations qui sont postérieures a la phase majeure
panafricaine B1 et qui sont recouvertes en discordance par la formation volcanique du
P III. Le P II sup correspond à un intervalle du temps plus court que celui du PC II inf.
C’est une série essentiellement volcano-détritique, composée essentiellement de
conglomérats molassiques polygéniques associés à des tufs volcaniques acides.
+ au Nord - Est de l’accident majeur.(zone Mobile)
- série de Siroua
- grés feldspathiques (qui caractérisent cette série)
- tellites et des varves (dépôts de climat froid )
- conglomérats polygéniques avec essentiellement des galets de quartzite
- série de Tidiline à Bou Azzer : ( 1500 a 2500), elle comporte:
- kératophyres
- complexe hypovolcanique ( microdiorite, spillite)
- grés feldspathiques
- flyschs
- conglomérats
+ au S W de l’occident majeur.(zone stable)

L’équivalent de la série de Tidiline est la série de Anzi (boutonnière


de kerdous).
Il s’agit d’une série volcano-détritique peu plissée mais surtout
redressée, qui est discordante sur les quartzites du Précambrien II inf.
Elle débute par un terme volcanique formé de laves acides (rhyolites et
rhyodacites, associées à des tufs rhyolitiques), surmonté par un terme
détritique contenant des conglomérats polygéniques et des grés.
Conglomérat grossier du PII sup : groupe de Saghro, recoupé par un dyke de dolérite
D / Phase tardive de l’orogenèse panafricaine (la phase B2)

Les formations du PII sup sont affectées par la phase tardive de


l’orogenèse panafricain (B2).
C’est une phase tectonique s’est manifestée par :
- des plis larges,
- une schistosité de fracture et une tectonique cassante en horst et
graben
- pas de métamorphisme
- L’âge de cette phase n’est pas connu de façon précise; il est situé
au alentour de 615 à 620 Ma. Ces âges sont donnés par datation
des trachytes d’Ifni formant la base du P.III.
VIII-2 -2/ Precambrien III ( formation de Ouarzazate)
C’est une formation essentiellement volcanique, horizontale
discordante sur le P II sup et recouverte par la formation carbonatée
de l’Adoudounien. Elle est bien développée sur le domaine
panafricain (NE).

Discordance angulaire
à la base du groupe de
Ouarzazate reposant
sur les quartzites de
PIII
Bleida

PII inf
- domaine panafricain (NE) (z.mobile).

Le P III est représenté par la série de Ouarzazate, essentiellement volcanique sauf au


sommet où les sédiments molassiques prédominent (formation de Tiouine)
on a définit 7 à 8 complexes successifs avec deux discordances qui partagent la série
en 3 parties :

PIII sup essentiellement molassique, rouge (formation de Tiouine à Mn)


comportant des rhyolites alcalines

PIII moy. Rhyolites, ignimbrites, dacites, et peu d’andésites

PIII inf essentiellement andésitique


VIII-2-2/ Le Precambrien III ( formation de Ouazazate)
Conglomérat du groupe de Ouazazate contenant des
roches et blocs anguleux à sub arrondie de granite à et
schiste du complexe de Zenaga, ainsi que des
agglomérats, des tuffs et autres roches volcaniques

Ignimbrite rouge à fiammes de Tizi n Bachkoune


le matériel volcanique en volcano-détritique s’est penché sur un
craton instable. En effet il y a persistance de tectonique cassante en
host et graben, cette instabilité a provoqué des discordances internes,
ce qui a rendu difficile des corrélations spatiales entre les différents
niveaux volcaniques.

De pt de vue géochimique, s’agit d’une série calco-alcaline

L’age de la série de Ouarzazate est de 575 + 10 Ma (U/Pb). L’âge des


formations équivalentes dans Ht Atlas ont donné un age de 578 + 15.A
- domaine SW (z. stable).
La série de Tanalte (Kerdous) est l’équivalent de la série de Ouarzazate. Elle
constitue une succession volcano-détritique hétérogène, dominée par des volcanites
acides sous forme d’épanchement ou d’accumulation pyroclastique avec des
intercalations détritiques.

- Granitoïdes du P III.

Les granites associés à cette époque sont des granites subvolcaniques dont la mise en
place a été mise en relation avec le volcanisme acide.
Microgranite de Tazoulte (Kerdous)
Granite de Taoulecht et Tiourhza (Ifni)
Certains granites de Saghro.

Le PIII se trouve aussi dans le Ht-Atlas et principalement dans le Promontoire


d’Ouzalaght et au fond de la vallée de l’Ourika
IV/ Le Néorotérozoïque terminal -infracambrien (Adoudounien)

Après les dépôt continentaux et les manifestations magmatiques du


PIII le domaine SW de l’Anti-Atlas est noyé sous une sédimentation
marine transgressive carbonatée, calcaro-dolomitiques de quelques
milliers de mètres d’épaisseur, désignée (par Choubert, 1952) sous
le nom de de la série de l’oued Adoudou ou Adoudounien. Cette
sétie est formée de trois formations :
- Calcaires supérieurs
- Série lie de vin
- Calcaires inférieurs
Leur partie sommitale (calc sup) contient des trilobites et
des archéocyates, ce qui permet de la rattacher au Cambrien
inférieur.

Les études sédimentologies montrent que l’Adoudounien


est déposé en faible profondeur (marin épicontinental). Il
contient des stromatolites des rides de vagues et des fentes
de dessiccation. Ces figures existent dans les calcaires inf
que sup.
Leur partie sommitale (calc sup) contient des trilobites et des archéocyates, ce qui
permet de la rattacher au Cambrien inférieur.

Les études sédimentologies montrent que l’Adoudounien est déposé en faible


profondeur (marin épicontinental). Il contient des stromatolites des rides de vagues
et des fentes de dessiccation. Ces figures existent dans les calcaires inf que sup.

Calcaires sup

Série lie-de-vin
Calcaire supérieur

Série lie de vin

Les calcaires et les siltites sous-jacentes sont affectés par un plissement


dans un style éjectif (déformation hercynienne)
Précambrien II-III
540Ma
formation des calcaires supérieurs

formation lie de vin Adoudounien


Néoprotérozoïque terminal
-Paléozoïque inférieur
formation des calcaires inférieurs
570Ma
série volcanique de Ouarzazate
(rhyolites, ignimbrites) Précambrien III
granite de Sidi Lahoussaine
Phase tardive de l’orogenèse panafricaine B1
Série volcano-détriti que :
Précambrien II sup
Siroua, Saghro, Tidiline, Anzi
Néoprotérozoïque
Phase majeure de l’orogenèse panafricaine B1
(pan-africain) série des calcaires et quartzites Précambrien II inf
intrudés de dolérites
lacune du Protérozoïque moyen 1600Ma
l’orogenèse eburnénne
Paléoprotérozoïque
granite leucocrate (Taznakht) Précambrien I
granite porphyroide (Azguemerzi)
(éburnéen)
série métamorphique de Zenaga
(schistes, micaschistes et amphibolites)
2500Ma

Log stratigraphique simplifié schématisant la succession des formations


précambriennes de la boutonnière de Zenaga.
Le cadre géodynamique de l’Anti-Atlas au Néoprotérozoïque

On a définit 2 domaines de part et d’autre de l’occident Majeur de L’A.A


- Un domaine ancien au S.W d’âge éburnéen
- Un domaine récent (panafricain) au N.E
Actuellement on interprète le domaine NE comme segment orogénique polyphasé
sur le bord Nord du COAF, par comparaison avec la chaîne panafricaine du Hoggar
et l’Adrar des Iforas ;
Le cadre géodynamique de l’Anti-Atlas au Néoprotérozoïque

Plusieurs travaux ont abordé la reconstitution géodynamique de la


chaîne panafricaine dans l'Anti-Atlas. Ces travaux sont focalisés sur
la zone de Bou-Azzer, Saghro et le Siroua qui est le siège de cette
orogenèse. Cette chaîne panafricaine de l'Anti-Atlas est considérée
comme le résultat d'une collision entre le carton ouest africain et un
craton hypothétique (européen ou nord américain ou un craton
marocain couvert par des séquences paléozoïques et mésozoïques).

Plusieurs modèles de reconstitution de la chaîne panafricaine de


l'Anti-Atlas ont été proposés
Le cadre géodynamique de l’Anti-Atlas au Néoprotérozoïque

Leblanc (1975) puis Leblanc et Lancelot (1981) sont les premiers à proposer
un modèle de reconstitution de la chaîne panafricaine de l'Anti-Atlas dans la
boutonnière de Bou-Azzer-El Graraa. D'après ces auteurs:
- Ouverture océanique vers 788 Ma.
- La compression commence d'abord par une subduction de la croûte
océanique sous le carton ouest africain,
- Puis par une obduction au-dessus de celui-ci vers 685 Ma (phase majeure de
l'orogenèse panafricaine : B1).
- Ensuite vient une autre subduction toujours vers le sud qui se termine par une
collision entre les deux cratons nord et sud. Cette subduction correspond à la
phase ultime de l'orogenèse (B2) datée à 615 Ma.
- la mise en place d'un magmatisme essentiellement acide, calcoalcalin (du
Précambrien III vers 563 à 578 Ma).
- La dernière étape correspond à une distension post-orogénique (534 Ma) et
une transgression conduisant au dépôt de la formation carbonatée de
l'Adoudounien.
N S
Le cadre géodynamique de l’Anti-Atlas au Néoprotérozoïque

A la suite des travaux de Saquaque et al. (1989) et Saquaque


(1992) sur la boutonnière de Bou-Azzer-El Graara et l'Anti-Atlas
oriental d'une manière générale un modèle assez différent de
tous les précédents a été établi. Il commence par une subduction
intra-océanique vers le Nord qui se traduit par la mise en place
d'un magmatisme orogénique au niveau du Saghro et la monté
diapirique de matériaux mantelliques dans la zone de Bou-Azzer.
Ensuite vient une autre subduction, toujours intra-océanique,
vers le Nord qui se manifeste par la mise en place d'intrusions
d'âge Précambrien II et III.
Le cadre géodynamique de l’Anti-Atlas au Néoprotérozoïque

A la suite de leurs travaux dans le Siroua, Chabane et Elboukhari


(1991) ont élaboré un modèle qui diffère des précédents. Il
commence par une subduction intra-océanique vers le Nord, avec
formation d'un arc océanique. La deuxième étape se manifeste par
une distension au sein de l'arc où naissent les ophiolites de
Khezama. A ce moment se produisait également une distension de
la bordure du craton avec mise en place des ophiolites de N'Kob.
L'étape de compression se traduisait par une subduction vers le
Sud qui se termine par une collision au Précambrien III.

Vous aimerez peut-être aussi