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IR.

Mpia Ebola Jonas CP d’exploration

COURS DE MICROPALEONTOLOGIE ET PALYNOLOGIE


1. Explique les spongistromats, dans quels groupes les classez-vous
R/ La forme la plus connue des spongiostromates est composée de stromatolithes.
Ces formations récifales construites par des procaryotes constituent la plus
ancienne forme des vies connues. On peut la classe dans le groupe de cyanophytes
(les bleues-vertes) car les cyanophytes sont de forme très simple et sans nucléide

2. Pourriez-vous classe le para phylétique


R/ On peut la classe :
• Acanthaires : capsule centrale percée de petites pores en célestine très
soluble dans l’eau ; ils vivent en symbiose avec les algues ;

• Phéodaires : capsule centrale, percée des 3 pores ; ils ne vivent pas en


symbiose avec les algues ; ils ont un pigment granulaire marron
(phaerodium)

• Polycystins : capsule centrale percée sur toute sa surface ou à une


extrémité. Ils vivent en symbiose avec certaines algues ; ils ont un test de
silice intra et/ou extra capsulaire réticulé à symaxiale (nasselaire) ou
cospherique.

3. Quel rôle joué la pigmentation des algues


R/ Le pigmentation des algues joué le rôle de la classification la plus générale des
algues car Chacune de ces familles se cantonne suivant une branche d’eau de la
zone photique, suivant le type de lumière présente. La lumière utilisable est
fonction de leur pigmentation

4. Explique la formation de gains de pollen


R/ Les spores et les pollens prennent naissance dans les sporanges et dans les sacs
polliniques à l’issue d’une méiose des cellules mères. Celles-ci se divisent en 4
spores haploïdes coalescentes, groupées en tétrades à l’intérieur d’une membrane
callosité (callosité : épaississement et durcissement de l’épiderme) distincte de la
membrane propre à la cellule mère.

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5. Explique le bacillariophycées (algues diatomées) donnez la répartition


stratigraphique
R/ Les diatomées ou bacillariophycée sont des algues unicellulaires non flagellées
à pigments bruns dont les cellules végétatives sont protégées par une enveloppe
siliceuse qu’on appelle FRUSTULE qui est formée de 2 valves emboitées lors de
la multiplication, chaque cellule fille emporte l’une des valves et reconstitue
l’autre.
Du point de vue stratigraphique ; les diatomées sont depuis l’APTIEN, elles
sont abondantes du crétacé supérieur jusqu’à l’actuel. Leur prolifération dans des
conditions favorables c’est-à-dire en présence d’acide mono silicique a conduit à
la formation des sédiments parfois de grande épaisseur qu’on appelle les
DIATOMITES.
6. Donnez les rôles du squelette chez les radiolaires

R/ L’accumulation de leur squelette dans les boues a joué un rôle considérable


dans la genèse de roches siliceuses comme RADIOLARITES, JASPES et
PHTANITES

7. Pourriez-vous expliquer l’importances des coccolithophoride sur le


plan stratigraphique
R/ Sur le pan stratigraphique, les coccolithophoridées apparaissent au
paléozoïque mais sont surtout connus depuis le Lias jusqu’à l’actuel. Avec
d’importants renouvellements de formes à l’ORFORDIEN, à L’albien et au
paléocène et au post pliocène. Ils ont constitué des formations sédimentaires
très importantes comme la craie.
8. Mademoiselle ntumba chercher à savoir des renseignements sur des
milieux paléogéographiques, paléo écologiques et sur les dépôts des
sédiments. Quelles technique peut-elle utiliser pour atteindre ses
objectifs
R/ C’est la pale palynologie

9. Explique l’importance des organismes intra cyclo plasmique en


pétrographie
R/ Sa permet la formation de radiolaire. Ce sont des protozoaires à squelette intra
cytoplasmique de nature siliceuse formé par des trabecules pleins constituant une
sorte de grillage.

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10. Pourriez-vous expliquer les environnements dans lesquelles évoluent


les organismes pourvus de nombreuse loges

R/ Ils s’observent dans tous les milieux aquatiques marins certains sont adaptés
aux eaux saumâtres ou très peu salées. Ils sont benthiques (vivant à faibles
distances du fond marins) dans ou sur les sédiments ou planctoniques (se
déplaçant massivement en surface ou entre deux eaux des surfaces et haut
fonds).
11. Explique l’importance des organismes intra cyclo plasmique en
sédimentologie
R/- Genèse de roches siliceux comme RADIOLARITES, JASPES et
PHTANITES ; Excellent margeur lors de l’étude de la formation des marges
continentales évolution et de leur subsidence ; constitution des certains dépôts
anciens ou récents
12. En stratigraphie, on se réfère parfois aux micro-organismes pourvus
des plaquettes calcaires pour expliquer certains systèmes et étage
géologique. Pouvez-vous les décrire
R/ 1 .Test agglutiné = groupe d’orbitolina
2. Test pseudo fibreux = Fusulinidae
3. Test porcelané = Miliolidae
4. Test hyalin = Nummulitidae, globigenidae, globotalidae, globotruncanade,
orbitoididae
13. Explique l’importance des organismes pourvus de nombreuse sur le
plan pétrographique et géologique
R/ Ils participent à la formation de sédiment marin sur le plan et ils sont utilisés
en géologie pour la datation des roches sédimentaire et excellents margeurs bio
stratigraphiques

14. Explique, sur le plan géologique l’accumulation de squelettes des


paraphylétiques

R/ L’accumulation de leur squelette dans les boues a joué un rôle considérable


dans la genèse de roches siliceuses comme RADIOLARITES, JASPES et
PHTANITES.

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15. Explique l’importance des péridiniens sur le plan pétrographique et


géologique

R/ Du point de vue stratigraphique, ils sont GOTHLANDIENS jusqu’à l’actuel


mais sont surtout importants à partir de lias.
Sur le plan pétrographique, l’accumulation de la matière organique qui compose
leur paroi contribue à la formation du pétrole.
16. Donnez l’importance des algues de types algues vertes
R/ Les algues vertes : chlorophycées : coloration par chloroplastes Les algues carbonatées
font toute parties des 3 groupes suivants : Codiacac, Dasycladacac, Charophycac
Les 2 premières sont exclusivement marines et la dernière regroupe des algues d’eau
douce. Ce sont des portions du thalle qui sont enduites ou imprégnées de carbonate de
calcium (chez certaines codiacac et chez toutes les dacycladacac). Chez les charophytes,
ce sont des organes reproducteurs qui sont calcifiés.

17. Expliquez sur le plan stratigraphique l’importance des


bacillariophycées
R/ Sur plan stratigraphique ; les diatomées ou bacillariophycées sont depuis
l’APTIEN, elles sont abondantes du crétacé supérieur jusqu’à l’actuel. Leur
prolifération dans des conditions favorables c’est-à-dire en présence d’acide mono
silicique a conduit à la formation des sédiments parfois de grande épaisseur qu’on
appelle les DIATOMITES.
18. Expliquez l’importance des milieux réducteur en palynologie
R/ Les milieux réducteurs sont plus favorables à leur conservation car la sporopoledine
qui imprègne leur paroi quoique très résistante est sensible à l’oxydation.
L’acidité du milieu constitue également un facteur favorable en préservant la
cellulose qui entre aussi dans la composition de la paroi. Ainsi dans les tourbières,
on rencontre 3 à 4 fois plus de pollens à la partie supérieurs

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Traduit par l’ingénieur Mpia Ebola Jonas CP d’exploration pétrolière


Paléontologie : étude des organismes qui ont vécu sur la terre et ont disparu. Ils
ont laissé les restes (moulage et empreinte…) et les fossiles que nous allons
étudier sont les fossiles microscopiques.
Deuxième partie, la palynologie : qui étude des grains de pollens se retrouvant
dans des sédiments et qu’on observe surtout dans le charbon. Objectifs : à la
fin de ce cours l’étudiant doit être capable :

 D’identifier à l’aide de microscopes et de planche des êtres vivants de


dimensions réduites et disparus qui sont les marqueurs de la constitution de
l’écorce terrestre. Tels que les radiolaires, diatomées qui donnent les roches
caractéristiques qui sont les radiolarites et les diatomites aux ères de temps
géologiques.
 D’établir la succession des fossiles caractéristiques stratigraphiques dans
les temps géologiques.
 D’analyse stratigraphiquement un dépôt sédimentaire.
 Commenter stratigraphiquement et paléontologiquement une coupe
stratigraphique.
 Connaitre l’importance de ces microfossiles sur le plan pétrographique.
 Déterminer parmi ces microfossiles ceux qui peuvent servir de biocarburant
aussi en agricultures et dans l’alimentation, c’est le cas des algues.

CHAP.I. GENERALITES
I.1: DEFINITION

C’est une branche de la paléontologie fondée par un certain Alcide d’ORBIGNY


et dont l’objet est l’étude des microfossiles. Il s’agit des fossiles à parois minérale
et de taille généralement < 40 mm très souvent en dessous du millimètre. Ce qui
impose le recours du microscope électronique.
Les fossiles classiques dont l’étude est réalisable à l’œil nue ou à faible
grossissement sont parfois appelés macro fossiles par comparaison.
La limite entre les 2 types de fossiles est souvent fluctuante et largement
déterminée par la taille des éléments caractéristiques de fossile plutôt que par sa
taille généralement.
Les observations du microscope s’effectuent sur :
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 Des microfossiles et des nanophites de dimension < 50µ.


 Des fragments des macro fossiles reconnaissables grâce à leurs formes et
ou à leurs caractères microstructuraux.
Parmi les microfossiles étudiés en micropaléontologie, on note :
1. Les coccolithes ou les coccolithophoridées :
• Coccolites : ces sont des éléments carbonatés issues des
coccolithophoridées. L’ensemble de coccolites de chaque
coccolithophoridées constitue une coccosphère.
• Coccolithophoridées : constituent un groupe d’algues unicellulaires
marines pélagiques de petites tailles environs 0,01 mm s’entourant
d’une enveloppe sphérique (coccosphère), constituée par
l’assemblage de plaques calcaires généralement discoïdes qu’on
appelle coccolithes.
Ces derniers souvent dissociés après la mort de l’individu peuvent
par accumulation constituer des roches calcaires telles que la craie. 2. Les
foraminifères : sont des protozoaires à test calcaire 3. Les Radiolaires :
4. Les Diatomées :
5. Les Péridiniens
6. Les algues

Les microfossiles sont assez communs et correspondent en général à l’ensemble


de l’échelle de temps géologiques, c’est-à-dire du précambrien jusqu’à l’holocène.

Le mot palynologie a été introduit par HYDE et WILLIAMS en 1944 pour


remplacer une forme plus vaste qu’est « analyse pollinique » qui était
principalement utilisée pour des travaux réalisés du quaternaire.
L’étymologie vient du grec « PALUREIN » qui signifie « saupoudrer » et faire un
travail superficiel n’est pas bien, le faire et « logos » qui signifie « DISCOURS ».
Au cours des années 1940, la palynologie concernait uniquement l’étude de spores
et pollens incluant également ceux provenant des charbons et des sédiments

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minéraux. Par la suite, le champs d’investigation de la palynologie s’est largement


étendu à tous les éléments fossilisés constitués d’une paroi organique et qui
résistent au processus d’extraction au moyen d’acide puissant comme Hcl,
HNO3….
Ces microfossiles à parois organiques appelés aussi polymorphes peuvent être
d’origine continentale comme les CRYPTOSPORES, les spores, les pollens, les
algues d’eau douce, mais aussi d’origine marine comme les ACRITACHES, les
CHITINOZOAIRES, les DINOFLAGELLES et les SCOLECODONITES.
La palynologie peut se définir encore comme étant une science qui
fondamentalement étudie les pollens actuels ou fossiles mais dont l’objet s’étend
aux organismes qui sont dégagés des roches en même temps qu’eux par les
techniques utilisées et que l’on nomme « polymorphe ». (ACRITACHE,
CHITINOZOAIRE, DINOFLAGELLEES).
Les applications en palynologie sont très nombreuses :

1. La palynologie apporte des éléments utiles dans l’étude systématique


des polymorphes

2. La paleopalynologie est l’étude de palynomorphes fossiles et permet de


donner les informations sur la stratigraphie, les milieux de dépôts, sur la
paléoécologie, paléogéographie.

3. L’aéropalynologie consiste à analyser la présence dans l’air de différents


types de grains de pollens. Elle est aussi utilisée pour les applications en
médecine (pathologie, allergie et aussi en agronomie, la pollinisation).
4. La melissopalynologie est l’étude de grains de pollens présents dans le
miel. Ce qui permet de déterminer le mélange et les trachées mais aussi
de labéliser de miel certifié en ce qui concerne leurs compositions.
5. La palynologie joue un rôle en médecine légale.
6. En archéologie
7. Dans Les investigations policières
La paleopalynologie est l’application la plus développée. Elle est extrêmement
importante en recherche pétrolière.

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CHAPITRE II. LES MICROFOSSILES


II.1 : LES COCCOLITHOPHORIDES
Ce sont des algues unicellulaires dont le stade végétatif comporte une
cellule biflagellée plus ou moins sphérique qu’on appelle coccosphère et qui
mesure 5 à 100 microns, (20 à 40µ en moyenne) revêtue des plaquettes calcaires
qu’on appelle coccolithes qui sont appliqués sur la membrane cellulaire ou noyé
dans une gelée qui recouvre la cellule.
Les coccolithes des formes variées sont incrustées dans la calcite et dans
quelques cas dans l’aragonite (forme instable), ou latérite.
Ils peuvent se détacher de la paroi et tomber au fond de la mer. Ils sont
alors remplacés par d’autres, secrétés dans la plateforme près du noyau. Dans les
sédiments, les coccosphères sont rares ainsi le critère de détermination des
coccolithophoridées sont dans l’ordre décroissant, ils sont généralement marins
mais quelques un vivent en eau douce et saumâtre et ils préfèrent les eaux de
surface chaudes et tempérées. Ils sont répandus dans les latitudes
subarctique à celles de latitudes équatoriales.
Sur le pan stratigraphique, les coccolithophoridées apparaissent au
paléozoïque mais sont surtout connus depuis le Lias jusqu’à l’actuel. Avec
d’importants renouvellements de formes à l’ORFORDIEN, à L’albien et au
paléocène et au post pliocène.
Ils ont constitué des formations sédimentaires très importantes comme la craie.
Souvent ils représentent jusqu’à environ 30% de sédiment actuel dans certains
fonds océaniques. II.2. Les foraminifères
Ce sont des protozoaires pourvus d’une coquille constituée généralement de loges
successives, communicant entre elles par des orifices ou foramens (d’où leurs
noms) par lesquels sortent des pseudopodes fins et réticulés et la taille en moyenne
est de 0.1 à 1 mm peut atteindre dépendant 0.01mm ou au contraire 10 cm au
moins. Ils s’observent dans tous les milieux aquatiques marins certains sont
adaptés aux eaux saumâtres ou très peu salées.
Ils sont benthiques (vivant à faibles distances du fond marins) dans ou sur les
sédiments ou planctoniques (se déplaçant massivement en surface ou entre deux
eaux des surfaces et haut fonds).

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Ils sont connus depuis le cambrien et connaissent une très grande importance en
paléontologie stratigraphie et en paléogéographie ainsi les critères suivants
permettent de classifier les foraminifères.
A. Nature du test et caractères structuraux des loges et du test.
On distingue :

1. Test agglutiné = groupe d’orbitolina


2. Test pseudofibreux = Fusulinidae
3. Test porcelané = Miliolidae
4. Test hyalin = Nummulitidae, globigenidae, globotalidae, globotruncanade,
orbitoididae
A.1 : foraminifères à test agglutiné.
C’est la famille des orbitolinidaes (genre Orbitolina).
Ils ont un test conique enroulé trochospiralé au stade jeune et devenant rectiligne
unisérié au stade adulte.
Dans chaque loge on distingue 3 zones :
 Premièrement, une zone marginale occupée par des cloisonnettes
périphériques et radiales.
 Deuxièmement, une zone infra marginale occupée par le prolongement des
cloisonnettes radiales épaisses en lame ondulée.
 Troisièmement, une zone centrale dans laquelle les cloisonnettes radiales
se soudent pour donner un aspect coalescent.
Du point de vue répartition stratigraphique, ils appartiennent au Crétacé inférieur
plus précisément au Barrémien et au Crétacé supérieur c’est-à-dire au
Cénomanien.
A.2 : foraminifère à test pseudo fibreux.

C’est la famille de FUSULINIDAE.

Le test est nautiloïde ou en fuseau et formé par l’écoulement autour d’un axe,
d’une lame spirale déterminant des loges plus ou moins allongées.
Il existe dans leur structure une sorte de muraille. Celle-ci peut présenter deux
types principaux de structure :

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 Premier Type : type diaphanothécal


Il est marqué par la présence d’un tectum et d’une diaphanote qui apparait clair
en lame mince. Parfois, on peut observer des dépôts secondaires de part et
d’autre de ces 2 couches qu’on appelle tectoria.
 Deuxième Type: type Keriothécal

Il est caractérise par la présence 2 feuilles seules. Il n’a pas de tectoria. Le


tectum et la keriothèque sont d’apparence achevée et formés par des bandes
alternativement sombres et claires.
A.3 : foraminifères à test porcelané.
On distingue :

1. La famille de Miliolidae (depuis jurassique jusqu’à l’Actuel)


2. La famille de Peneroplidae (Cénozoïque)
3. La famille des Alvéolinidae. Genre : alveolina (du Crétacé à l’Actuel).
─ Familles de miliolidae :
Le test est à enroulement pélotonné autour d’un axe avec une couverture simple
et une dent ou criblée. Ils sont abondants du jurassique à actuel sur le plan
stratigraphique.
─ Famille de peneroplidae :
Présente un test enroulé initialement planispiralé involuté devenant annulaire. Les
ouvertures sont disposées à la périphérie. Leurs répartitions stratigraphiques se
situent à l’éocène inferieur et moyen. Ils sont fréquents dans le litetien du lassin
de paris.
─ Famille des alveolinidaes :
C’est le genre alveolien. Le test est sphérique à fusiforme et formé par
l’écoulement d’une lame spirale autour d’un axe, déterminant sur cet axe des loges
± allongées, sur le plan stratigraphique, ils apparaissent au crétacé supérieur plus
précisément au cénomanien jusqu’à l’actuel. A.4 : foraminifère à test Hyalin.
─ 1. Famille de nummulitidae. Genre : Nummulite
Le test est lenticulaire planispiralé involute montrant une orientation à granulée, à
filet suturé ou réticulée par rapport à la stratigraphie ils apparaissent à l’éocène et
à oligocène

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─ 2. Famille des orbitoididae.


Le test est lenticulaire biconvexe à arrangement complexe à partir d’un embryon
multiloculaire se développant dans un plan de loges équatoriales et départ et
d’autre de loges latérales qui donnent un test grand d’épaisseur.
Du point de vue répartition stratigraphique, au crétacé supérieur ce sont des
orbitoides au sens large ; à l’éocène ce sont des discocyclina ; à l’oligocène : ce
sont des pepidocyclina miocène.

─ 3. Super famille des globigerinacae


3.1 : Le genre globigerna : ce sont des foraminifères planctoniques le test est
trocospirale avec des loges globuleuses et de nombreux tour
d’enroulement.
Du point de vue stratigraphique, ils apparaissent depuis le jurassique jusqu’à
actuel.
3.1 : le genre de globotruncana : le test st trocospiralé et présente de carènes
épaisses et saillantes en surface. L’ouverture est ombilicale et ils
apparaissent depuis le crétacé supérieur.
3.2 : le genre globorotalia : le test est trocospiralé et presente une carène.
L’ouverture va de l’ombilic à la carène. Ils sont du danien à récent
(stratigraphiquement).
Conclusion
Il faudra retenir que les foraminifères constituent un groupe de 400 espèces
vivants la plupart au fond de mer (espèce benthique), quelques-unes sont
planctoniques, d’autres vivent en eau douce. Ces organismes unicellulaires sont
des cellules amiboïdes et entourés des tests de composition et des formes variables
suivant les espèces. Cependant ils existent des espèces d’eaux douces sans test.
Ce test glycoprotéique croit par addition des loges et peut par la suite se charger
en calcium et en matière détritique.
L’organisme est formé d’une seule cellule et plusieurs noyaux. L’organisme
occupe une ou plusieurs loges qui l’ont fabriqué. Ces organismes sont tellement
abondants sur les planches océaniques en particulier dans le grand fond où ils
semblent représenter une faune abondante sur le plan bio stratigraphique. Ils sont
abondants surtout autour de l’antarctique.

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Les foraminifères se reproduisent par fission multiple d’un individu initial. Les
individus sortent complètement différenciés après la fragmentation du plasmode
initial (schizogonie).
Importance géologiques et stratigraphiques des Foraminifères
L’accumulation de tests de foraminifères participent pour une part non
négligeable à la formation des sédiments marins, on les trouve donc fossilisé en
très grande quantité et variés, on à environ 36000 espèces.
Les foraminifères ont d’excellents marqueurs biostratigraphiques. Ils sont utilisés
en géologie pour la datation des roches sédimentaires.
II.3. Les Radiolaires ou paraphyletiques
C’est le sous embranchement des actinopodes. Ce sont des protozoaires à squelette
intra cytoplasmique de nature siliceuse formé par des trabecules pleins constituant
une sorte de grillage.

L’aspect du squelette permet de différencier les sphaerellaire et les nassellaires.


 Les Sphaerellaires à coque sphérique unique ou concentrique relié par des
trabecules munis ou non d’épines radiaires.
 Les nassellaires à coque à symétrie axiale avec 3 portions plus au moins
développées. Leur taille varie entre 0,1 et 0,4 mm.
Les radiolaires sont relativement mobiles, mais ils ont la possibilité d’effectuer
des mouvements d’ascension et de plongée par la contraction et la distension des
pseudopodes et des corps plasmatiques.
Ils sont marins et planctoniques de hautes mers, ils sont apparus au Cambrien
jusqu’à l’actuel.
L’accumulation de leur squelette dans les boues a joué un rôle considérable dans
la genèse de roches siliceuses comme RADIOLARITES, JASPES et
PHTANITES.
Intérêts des radiolarites
Les radiolaires sont des protozoaires marins à test siliceux, ils existent depuis le
cambrien (500 000 000 années) et représentent l’un des groupes les plus anciens.
Ce sont donc des microfossiles utiles en stratigraphie. Ils comportent un grand
nombre d’espèces et existent parfois là où il n’y a aucun autre fossile utile en
stratigraphie.

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L’accumulation quasi exclusive des éléments de microplancton siliceux que sont


des radiolaires peut aboutir à la formation des roches appelées Radiolarites.
Les radiolarites revêtent par leur signification bathymétrique et parleur fréquente
présence au-dessus des ophiolites et des basaltes océaniques une grande
importance pour la reconstitution paléographique et le modèles géodynamique.
Les radiolarités représentent en effet un excellent marqueur lors de l’étude de la
formation des marges continentales, de leur évolution et de leur subsidence.
Elles permettent en outre de dater la croute océanique.et par-là, des moments
cruciaux de la dérive des continents.

Les sédimentologistes s’intéressent actuellement aux radiolaires en


raison de la part importante que ses organismes prennent à la constitution
de certains dépôts anciens ou récents. Ils sont en effet de bons indicateurs
de la paléoécologie sédiments récents et cénozoïques. Subdivision des
radiolaires

Acanthaires : capsule centrale percée de petites pores en célestine très


soluble dans l’eau ; ils vivent en symbiose avec les algues ;

Phéodaires : capsule centrale, percée des 3 pores ; ils ne vivent pas


en symbiose avec les algues ; ils ont un pigment granulaire marron
(phaerodium)

Polycystins : capsule centrale percée sur toute sa surface ou à une


extrémité. Ils vivent en symbiose avec certaines algues ; ils ont un test de
silice intra et/ou extra capsulaire réticulé à symaxiale (nasselaire) ou
cospherique.
Les plus anciens datant du précambrien et remontent jusqu’à 3,7Ga à l’archéen.
Ils existent encore aujourd’hui en Australie où ils poussent dans le « shark bay »
(spamellaires ou sphaerellaires). Seuls les radiolaires polycystines sont préservés
à l’état fossiles.
II.4. Les péridiniens
Ce sont des algues unicellulaires très polymorphe caractérisés par leur noyau ou
dinocaryon dont les chromosomes demeurent visibles à l’état de repos. Les kystes
péridiniens sont le plus souvent en matière organique résistante. Leur taille varie
entre 10 et 150 micron, ils vivent dans les eaux douces saumâtres et marines ; ils

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dominent dans les eaux de surface de mers tropicales et subtropicales entre 18 et


25°C avec une plus forte concentration entre 18 et 90 mètres.
Du point de vue stratigraphique, ils sont GOTHLANDIENS jusqu’à l’actuel mais
sont surtout importants à partir de lias.
Sur le plan pétrographique, l’accumulation de la matière organique qui compose
leur paroi contribue à la formation du pétrole. II.5. Les algues
Les algues représentent un monde très compliqué. Elles ont à elles-seules une
diversité aussi grande que le monde zoologique et sont peu connus. Bien
qu’actuellement, les algues sont les plus grandes productrices de calcaire. Il n’en
reste pas moins qu’elles se calcifient mal. Elles peuvent former un moule autour
de leur THALLE (appareil végétatif pour de végétaux inférieurs) qui sera
conservé.
Mais pour la plupart d’entre elles ce moule se limite à des cristaux de carbonates
qui donneront à l’altération de micrites (ciment micro cristallin et sparite liant)
elles sont donc peu fossilisables.
La classification la plus générale des algues est donnée par leur pigmentation. On
distingue ainsi :
a) Les algues Bleues-vertes : cyanophytes (ou cyanobactéries) à coloration par
chlorophylle + phycocyanine
b) Les algues vertes : chlorophycées : coloration par chloroplastes
c) Les algues rouges : rhodophycées : coloration par phycoérythrine
d) les algues brunes : phéophycées : coloration flucoxathine
e) les algues jaunes : chrysophytes : coloration vaucheriaxanthine
Chacune de ces familles se cantonne suivant une branche d’eau de la zone
photique, suivant le type de lumière présente. La lumière utilisable est fonction
de leur pigmentation.
A. Les phéophycées (brunes)
Les brunes ont une calcification diffuse et ne sont donc pas utile (sur le plan
de la formation des roches) B. Les chrysophycées (jaunes)
Parmi les algues jaunes, les accolithophoridées forment la majeure partie de
boues à globigérines des milieux pélagiques (surface des eaux), leur diamètre
est de 10 micron.

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C. Les cyanophytes (les bleues-vertes)


Les cyanobactéries sont de forme très simple et sans nucléide (pas de noyau
centrale). Selon leur micritisation, on les subdivise en :
C1. Les protostromates qui comprennent :

Les girvanella (3 à 15 micron)

Les coccoides (3 à 5 micron de cellule)


C2. Les spongiostromates : stromatolithes
La forme la plus connue des spongiostromates est composée de stromatolithes.
Ces formations récifales construites par des procaryotes constituent la plus
ancienne forme des vies connues.
Les plus anciens datant du précambrien et remontent jusqu’à 3,7 Ga à
l’Archéen.
Ils existent encore en Australie où ils poussent dans le « Shark bay ».
Les stromatolithes se forment avec des algues filamenteuses constituant un platier
(un haut fond sous-marin à surface plane).
Par la suite, les filaments meurent et disparaissent et seule subsiste un lamination
des Pellets. Plus tard, un nouveau platin se forme prégnant à nouveau du sédiment
(fragment, fossiles,) formant une lamination. Il en resulte des alignements de
petites particules piégées en couches successives. Il existe des stromatolithes de
formes variées : columbaires ; en cônes ; bulbeux.
Ils vivent actuellement dans les zones de balancement des marais en milieux
littorale.
D . Les chlorophycées (vertes)
Les algues carbonatées font toute parties des 3 groupes suivants :

Codiacac
Dasycladacac
Charophycac
Les 2 premières sont exclusivement marines et la dernière regroupe des algues
d’eau douce. Ce sont des portions du thalle qui sont enduites ou imprégnées de
carbonate de calcium (chez certaines codiacac et chez toutes les dacycladacac).
Chez les charophytes, ce sont des organes reproducteurs qui sont calcifiés.
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 LES DIATOMÉES OU BACILLARIOPHYCÉES


Les diatomées sont des algues unicellulaires non flagellées à pigments bruns dont
les cellules végétatives sont protégées par une enveloppe siliceuse qu’on appelle
FRUSTULE qui est formée de 2 valves emboitées lors de la multiplication, chaque
cellule fille emporte l’une des valves et reconstitue l’autre.
D’après l’ornementation du frustule, on distingue deux groupes : les pennales et
les centrales.
Les pennales sont à symétrie bilatérale par contre les centrales sont à symétrie
radiale. Les pennales vivent dans les eaux douces et marines, ils sont surtout
benthiques (vivent dans le fond).
Les centrales sont surtout marines et planctoniques. Ils sont abondants dans les
eaux de surface des régions subpolaires.
Centrales se retrouvent à plus grande profondeur dans les mers tropicales à
équatoriales.
Du point de vue stratigraphique ; les diatomées sont depuis l’APTIEN, elles sont
abondantes du crétacé supérieur jusqu’à l’actuel. Leur prolifération dans des
conditions favorables c’est-à-dire en présence d’acide mono silicique a conduit à
la formation des sédiments parfois de grande épaisseur qu’on appelle les
DIATOMITES.
 UTILISATION DES ALGUES

Dans l’alimentation humaine


C’est surtout en Extrême-Orient que la consommation d’algues est la plus grande
mais cette pratique est en augmentation en occident (Europe).
Exemple :

Le nori : riche en sels minéraux et en vitamine A. Il est fabriqué à


partir de diverses espèces à partir de porphyra ;

Les kombus : fabriqué de divers manière à partir de Laminaires.


Le Wakamé : ils sont fabriqués de undaria pinnatifida seché ou à partir
de alanaesculenta et consommé sous forme de frites ;

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Le limu : ce sont des différentes algues qui consommées en Hawaï


D’autres algues peuvent être consommées frais, en soupe ou en salades
comme le
LAMINARIA SACCHARINA, PALMARIA PALMATA ou DULSE (canada,
Usa), PORPHYRA UMBILICALIS
NB : Les cyanobactéries, autrefois appelées algues bleues du genre SPIRULINA
sont aujourd’hui cultivées et consommées pour lutter contre la malnutrition et les
carences alimentaires.

Dans l’alimentation animale


C’est surtout sous forme de farine, de poudre ou de tourteaux qu’ elles sont les
plus utilisées en Bretagne et en Normandie, alors les plus couramment utilisées
sont : alaria, cladophora, ascophyllum, rhodymenia.

En Agriculture,
Pour servir de nourriture aux larves et alevins, des micro algues sont utilisées
comme les Chlorelles (qui sont des algues d’eau douce), le DUNALIELA (qui
sont des algues marines) et d’autres espèces planctoniques qui sont utilisées
pour nourrir le raissain d’huitres.
On peut aussi utiliser les algues sous forme de fertilisant (engrais organique riche
en nitrate de potasse). Ce sont de Fucales ou encore de LAMINARIALES.
On peut aussi l’utiliser sous forme d’amendements riches en calcaire. C’est le cas
de banc de maërl formé d’une accumulation des thalles fossiles de
LITHOTHALION.
On peut aussi l’utiliser sous forme de compost produit à partir des algues vertes
ou encore sous forme de Paillis à partir de FUCUS dans les jardins pour éviter les
germes.
REMARQUE : l’aragonite cristallise dans le système orthorhombique alors que
la calcite cristallise dans le système rhomboédrique. Tous deux sont des
polymorphes (le mot polymorphe s’applique aux minéraux ayant la même
composition chimique, mais cristallisant dans les systèmes différents).

Exemple : la calcite et l’aragonite.

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L’aragonite est Le polymorphe stable à haute température et haute pression du


carbonate de calcium (CACO3). Le polymorphe stable en condition ambiant est la
calcite. En condition ambiant, l’aragonite se transforme très lentement en calcite
dans plusieurs dizaines de millions d’années.

CHAPITRE III. LES SPORES ET LES GRAINS DE POLLEN


Les spores et les pollens prennent naissance dans les sporanges et dans les sacs
polliniques à l’issue d’une méiose des cellules mères. Celles-ci se divisent en 4
spores haploïdes coalescentes, groupées en tétrades à l’intérieur d’une membrane
callosite (callosité : épaississement et durcissement de l’épiderme) distincte de la
membrane propre à la cellule mère.
La taille de spores varie entre 1 et 2 chez les spores des champignons et 3 mm
environ pour le megaspores de certaines lycopodiales.
Celle de pollen à une amplitude de variation d’environ 2,5 microns pour les
myosotis, 200 microns pour les cucurbitacées, 2500 microns pour la zostère.
III.1. Fossilisation
La fossilisation donne aux spores la chance de jouer leur dernier rôle non plus
dans la vie des plantes, mais comme témoin de leur existence.

Non dispersées par le vent, par l’eau sur de grands étendus les spores sont
susceptibles de se déposer, mêlées à toutes sortes des sédiments boues calcaires,
argileuses ou marneuses dans des sables, dans des anhydrites de se sédimenter
presque sur place avec des végétaux dont elles proviennent dans les tourbières.
En raison de leur faible densité 1,4 à 1,7, elles ont tendance à se concentrer à des
couches à fines particules argileuses de densité comparable.
Les milieux réducteurs sont plus favorables à leur conservation car la
sporopoledine qui imprègne leur paroi quoique très résistante est sensible à
l’oxydation.
L’acidité du milieu constitue également un facteur favorable en préservant la
cellulose qui entre aussi dans la composition de la paroi.
Ainsi dans les tourbières, on rencontre 3 à 4 fois plus de pollens à la partie
supérieurs. De plus, il se produit, il sélectionne dans les espèces de pollens : les
pollens de plantes latifoliés telles que le frêne et le Tremble disparaissent vers le

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bas ; l’acidité plus grande de la tourbière dans sa partie supérieure favorise la


conservation des pollens.
L’activité bactérienne enfin ne doit pas être négligée dans la dégradation des
spores mais elle intervient très peu car la sporopolémie est constituée des très
grosses molécules difficiles à digérer par des enzymes.
Le seul facteur susceptible d’altérer gravement les spores au point de les rendre
méconnaissables est en fait le métamorphisme régional qui peut être lié à une
importante subsidence.

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