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Chapitre VII: Principaux milieux de sédimentation et

roches sédimentaires
1- Les milieux continentaux
a) milieux aériens
 Sols
 pentes: éboulis, coulées de solifluxion
 vallées torrentielles: alluvions Piedmonts.
 milieux glaciaires. dépôts éoliens.
b) milieux aquatiques:
 plaines alluviales (grandes rivières permanentes).
 Lacs.
 Marécages.

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Figure 1: Principaux milieux de dépôt.

2. Les milieux marins

a) milieux littoraux (plage et plate-forme littorale)


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Le littoral comprend la ligne de côte et une bande immergée
de largeur variable dont la profondeur est inférieure à 200
mètres et qui correspond à la plate-forme littorale.

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Figure 2: zonation des milieux littoraux néritiques.
La nature de la sédimentation littorale, ou néritique, dépend
essentiellement de deux facteurs dépendant euxmêmes de
la latitude et du climat:
 les apports détritiques du continent
 la productivité biologique,

Ainsi on parle de;


sédimentation à dominance silico-clastique quand
l'apport détritique est dominant.

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Figure 3: Paramètres sédimentologiques et faciès sur une marge passive.
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sédimentation à dominance carbonatée
Lorsque l'apport détritique est faible et le climat est
favorable au développement des organismes constructeurs.
La plate-forme littorale est généralement coupée par une
barrière parallèle à la côte qui isole une plate-forme interne
protégée d'une plate-forme externe soumise à l'action des
vagues.

Comme sur les plages à sédimentation silico-clastique, le


balancement des marées détermine les zones supra-, inter- et
sub-tidales.

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Figure 4: zonation d'un littoral à sédimentation carbonatée.

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• La distance entre la barrière et la ligne de côte est très
variable;

• lorsqu'elle est adossée au rivage, elle constitue les récifs


frangeants. exemples actuels les iles Bahamas, le Golfe
du Mexique, la "Grande Barrière" australienne…

• Le cas des atolls du Pacifique est particulier; la barrière


de récif ceinture l'île et isole une plate-forme interne
annulaire; si l'île s'enfonce, ou le niveau général de la mer
monte, la barrière isole un lagon circulaire.

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Figure 5: Formation d'un atoll. (A) cas actuel de l'île d'Uvea ;
(B) cas de l'île de Tongareva (Polynésie).

b) milieux de talus sous-marin:


Les sédiments détritiques rythmés mis en place en bas du
talus par les courants de turbidité sont les turbidites

c) bassin et fosse océanique:


Les dépôts comprennent les sédiments détritiques fins
venant du talus auxquels s'ajoutent les particules fines
tombant de la surface: débris planctoniques, poussières
volcaniques...dépôt de boues pélagiques.

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3. Les milieux intermédiaires

Ils sont situés aux limites du domaine marin et du domaine


continental et présentent des caractères mixtes.

 estuaires: influence de la mer prépondérante.

 deltas: le fleuve a une action dominante; sédimentation


abondante.

 lagunes: très étendues si la bordure du continent est très


plane.

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3.1. L’estuaire

• L'embouchure est un estuaire quand le fleuve apporte


peu de matériaux grossiers, surtout des suspensions fines
et des matières en solution, et quand l'hydrodynamisme
marin est fort: fortes marées, forte houle, courants
littoraux.

• Ces conditions sont réalisées sur les côtes françaises:


estuaire de la Seine, de la Loire.

• La vitesse du courant fluviatile diminue et les matériaux


en suspension se sédimentent; les argiles s'agglomèrent
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en flocons (floculation) sous l'action des ions de l'eau de
mer et forment un "bouchon vaseux".

• Le sédiment caractéristique est la vase.

• La vase est formée de particules fines de la classe des


lutites (limons, argiles), de sulfures et d'hydroxydes de fer
et de colloïdes organiques.

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3.2. Les deltas

• La partie distale d'un fleuve est généralement une large


plaine alluviale où s'accumule une grande partie des
matériaux transportés.

• Arrivé en mer, le courant décélère et le reste de la charge


se dépose et forme le delta.

• L'apport continu des sédiments dans le delta fait avancer


ce dernier dans le domaine marin: c'est la progradation
deltaïque. Un delta se décompose en 3 parties.

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Figure 6: Morphologie d'un delta

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 La plaine deltaique est le prolongement de la plaine
alluviale. Elle est parcourue par un réseau de chenaux
ramifiés, les distributaires.

Entre les chenaux s'étendent des zones marécageuses et


garnies de végétation sous climat humide.

 Le front du delta est le prolongement de la plaine


deltaïque sous la mer.

 Le prodelta est la partie la plus externe et la plus profonde


du delta; il repose sur les sédiments marins de la
plateforme littorale.
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3.3. Les lagunes

• Les lagunes correspondent à des domaines d'eau, allongés


parallèlement au littoral, peu profonds, séparés de la mer
par des cordons d'accumulation de sables et de galets .

• La communication avec la mer se fait par des ouvertures


plus ou moins nombreuses dans le cordon.

• Cette ouverture sur la mer n'est pas indispensable car il


existe des lagunes fermées de façon permanente ou
temporaire.

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• Les lagunes représentent environ 13% de la longueur des
cotes du monde.

• On les trouve sous toutes les latitudes, aussi bien dans les
régions polaires que dans les régions tropicales ou
tempérées, que les marées soient fortes ou faibles.

Classification des lagunes

Quatre catégories ont été distinguées :

 les lagunes estuariennes dans lesquelles le courant fluvial


et les courants de marée jouent un rôle prépondérant ,
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 les lagunes ouvertes dans lesquelles la marée a un
marnage suffisant pour que le flot et le jusant assurent un
auto dragage des passes qui échappent à l'obturation,

 Les lagunes semi fermées témoignent d'un rapport de


forces inverses ; les apports de la dérive littorale tendent à
colmater les passes qui se maintiennent difficilement,

 Les lagunes fermées caractérisées par l'absence de


courants de marée, ce qui est l'indice d'un faible marnage,
et par des effets de chasse d'origine fluviale.

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A- Lagune estuarienne ; B- Lagune ouverte
C- Lagune semi-fermée ; D- Lagune fermée

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La sédimentation lagunaire
• Les zones lagunaires où les influences marine et fluviale
sont plus réduites, ont des fonds nettement vaseux.

• Cette vase est suffisamment compacte pour ne pas être


remise en suspension par les courants.

• la sédimentation y est soumise à l'affrontement des


influences continentales et marines.

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