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LEXIQUE DE GEOLOGIE

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Accrétion : formation progressive d’un corps céleste par agglomération d’éléments (poussières, etc.) sous l’effet de la
gravité. Les éléments formés sont de plus en plus gros et de plus en plus attractifs. La Terre, comme les autres planètes du
système solaire (et les astéroïdes devenant parfois des météorites), s’est formée il y a 4,6 milliards d’années suivant ce
processus, à partir d’une nébuleuse.

Achondrites : météorites différenciées riches en :

olivine et pyroxène et plagioclases comme dans les basaltes et gabbros, témoignant de la fusion des roches
superficielles formant des laves en surface du corps parent avant fragmentation ;
pyroxène et olivine pour d’autres, correspondant aux péridotites du manteau terrestre.

Activité culturelle : un des critères d’appartenance à la lignée humaine, sous forme de peintures rupestres, d'outils fossiles.

Activité magmatique : ensemble des phénomènes liés à la formation, à la cristallisation et aux déplacements des magmas.

Actualisme : théorie postulant que les lois régissant les phénomènes géologiques actuels étaient également valables dans le
passé (principe dit des causes actuelles et des causes anciennes.

Adaptation : acquisition, au cours de l’évolution, de caractères morphologiques particuliers transmis à la descendance.

Affleurement : partie d'un terrain visible à la surface de la Terre. Sur les cartes géologiques, les affleurements sont limités
par des traits fins : les contours géologiques.

Alignement volcanique : résultat de l’activité d’un point chaud présentant les caractéristiques suivantes :

un seul volcan est actif ; il est situé à l’extrémité de l’ensemble de volcans ;


plus on s’éloigne du volcan actif, plus l’âge des édifices volcaniques augmente.

Ex : Archipel d'Hawaï.

Ammonites : excellents fossiles stratigraphiques du Jurassique et Crétacé, disparus brutalement il y a 65 Ma(fin du


secondaire). Mollusques céphalopodes proches des Nautiles actuels, marins, présentant une évolution rapide des espèces.

Amniotes : Vertébrés apparus il y a 340 Ma, présentant un nouvel état dérivé : la présence d'une annexe embryonnaire
appelée amnios dans laquelle est enfermé l'embryon durant son développement (Oiseaux, Reptiles et Mammifères).

Amphibole : minéral ferromagnésien, à section transversale losangique, montrant 2 clivages à 124°. On le trouve dans les
roches magmatiques et métamorphiques.

Analogie : rapport de ressemblance que présentent 2 ou plusieurs êtres vivants, ne prouvant pas qu'il existe des liens de
parenté, une phylogénie.

Anatexie : fusion partielle (donnant une migmatite) ou totale (donnant par exemple un granite d'anatexie) d'une roche
soumise à une augmentation de pression et de température.
:
Ancestral : qualifie un caractère primitif qui préexiste à une innovation évolutive le concernant ; celle-ci est à l'origine d'un
nouvel état qualifié de dérivé ou d'évolué.

Ancêtre commun : organisme hypothétique dont on construit le portrait-robot par l'addition des états dérivés des caractères
partagés par l'ensemble de ses descendants ; organisme ayant donné naissance à des espèces différentes caractérisées par
des évolutions différentes des mêmes caractères déjà présents chez cet ancêtre.

Andalousite : minéral (silicate d'alumine) courant dans les roches métamorphiques où il se forme pour des températures de
400 à 900deg; C et des pression moyennes (moins de 0.5 GPa).

Andésite : roche magmatique effusive à texture microlithique, de densité faible, présentant peu de cristaux, beaucoup de
verre et de bulles d'air, se formant dans un contexte de subduction.

Anomalie magnétique : différence d'importance du champ magnétique au niveau d'une roche (magmatique comme le
basalte) par rapport au champ magnétique actuel. Elle correspond à la somme algébrique du champ magnétique actuel plus
(ou moins si inverse) le champ magnétique "fossilisé" par la roche. Ces mesures au niveau des fonds océaniques permettent
de reconstituer leur histoire : on parle de paléomagnétisme.

Anomalie thermique : variation locale importante du flux géothermique par rapport à sa valeur régionale moyenne. Des
anomalies thermiques sont associées à certains phénomènes géologiques comme les dorsales océaniques ou les zones de
subduction.

Anticlinal : pli à convexité tournée vers le haut, témoignant de forces de compression, d'une orogenèse.

Arbre phylogénétique : représentation graphique qui permet d'estimer les liens de parenté entre espèces différentes et a
pour but de reconstituer une histoire évolutive ou phylogénie.

Arcade dentaire : position des dents sur la mandibule (en U chez le singe, en V chez l'Homme)

Arc insulaire (ou magmatique ou volcanique) : guirlande d'îles volcaniques dessinant un arc convexe vers le large. Dans
les régions de subduction, l'arc borde la fosse du côté opposé à l'océan.

Ascendants : qualifie les courants montants chauds de matériel du manteau au niveau des dorsales océaniques.

Astéroïde : objet céleste formé de roches, plus petit qu’une planète et de forme quelconque, gravitant normalement autour
du soleil sur une orbite située entre celles de Mars et de Jupiter. Les astéroïdes quittent parfois leurs orbites et peuvent alors
se consumer (dans notre atmosphère on parle d’étoile filante) ou tomber au sol (on parle alors de météorite).

Asthénosphère : couche terrestre limitée par la base de la lithosphère (au dessus) et le manteau inférieur en dessous. C'est
donc aussi la partie du manteau supérieur qui n'appartient pas à la lithosphère. L’asthénosphère est constituée de péridotites,
est moins rigide parce que chaude donc non cassable mais déformable. La lithosphère, rigide, cassante, se déplace sur cette
enveloppe.

Atmosphère : enveloppe gazeuse d’une planète.

Auréole : dans une roche métamorphique, preuve d'une transformation incomplète de la roche initiale. Le minéral relique
est au centre, une "bande" plus ou moins régulière d'un nouveau minéral se forme aux "dépens" des 2 minéraux réactants
(celui du centre et celui qui est autour).

Australopithèque : groupe de Primates anthropomorphes (apparu il y a 4 à 5 Ma) contenant les plus anciens fossiles se
rattachant aux Homininés, possédant des caractères dérivés de la lignée humaine en rapport avec la bipédie.

Basalte : roche magmatique éruptive de structure microlitique (l’échantillon est noir, avec peu de minéraux visibles à l’œil
nu) qui se forme à l’axe de la dorsale (au niveau du rift). Le magma, lors de sa remontée depuis la chambre magmatique
jusqu’en surface, voit se former des cristaux dans la chambre magmatique (1) puis des microlites au cours de l’ascension
(2) et enfin la roche se solidifie brutalement au contact de l’eau (3), on parle de phénomène de trempe. Les principaux
minéraux sont l’olivine, le pyroxène et les plagioclases (comme dans le gabbro).
:
Bassin arrière-arc : bassin marin situé en arrière d'un arc magmatique qui le sépare de l'océan (contexte de subduction).

Benthique : qui vit sur le fond de la mer.

Biface : outil de pierre taillée de forme grossièrement triangulaire caractérisé par la taille grossière de deux faces.

Biosphère : ensemble des êtres vivants de la planète.

Bipédie : capacité à se tenir et à se déplacer debout sur les membres inférieurs.

Biostratigraphique : qualifie une couche sédimentaire caractérisée par son contenu en fossiles.

Biotite (ou mica noir) : minéral lamellaire, se présentant sous forme de cristaux noirs et brillants dans la roche observée à
l’oeil nu, formant des « lames de parquet » brunes caractéristiques (en LP), à clivages parallèles. Commun dans les roches
magmatiques (granite, basalte) et métamorphiques.

Blocs basculés : structures caractéristiques des marges continentales passives résultant du fonctionnement d'un rift
continental avant océanisation. Ils témoignent de la rupture d’un continent par la présence de failles normales provoquant la
formation de fossés d’effondrement

Brachiation : mode de locomotion utilisé par les singes consistant à circuler dans les arbres en se suspendant aux branches
par les bras.

Caractères analogues : caractères réalisant les mêmes fonctions mais ayant une origine évolutive différente.

Caractères homologues (organes, molécules) : caractères appartenant à des espèces différentes et qui ont évolué à partir
d’un même caractère ancestral.

Carbone 14 : isotope radioactif du carbone permettant de dater les roches récentes (jusqu'à 50 000 ans) contenant des
restes d'êtres vivants (bois, ossements, charbon…). La demi-vie est d'environ 5500 ans : variable selon les sources
(compléments au programme : 5370 ; corrigé par M. Hervé : 5730 ans ; 5568 d'après "Le temps en géologie" - Hachette -
1995 ; 5568 adopté conventionnellement bien que les dernières mesures donnent 5730 +/- 40 ans d'après un article sur la
radiochronologie de Marc Castéra de 2003 sur internet).

Chaîne de montagnes : ensemble de reliefs allongés, beaucoup plus longs que large, s'étendant sur quelques centaines à
quelques milliers de km.

Chambre magmatique : région de la croûte terrestre constituant un réservoir de magma résultant de la fusion partielle des
roches du manteau.

Lieu de collecte du magma, au sein de la croûte océanique à la verticale du rift de la dorsale. En fait constituée d’un
mélange de cristaux et de liquide (très peu) : on parle de bouillie cristalline. D’un volume de 100 à 500 km3 pour les
dorsales lentes, seule une toute petite fraction est liquide (1 %), souvent au sommet.

Charriage : voir nappes de charriage.

Chevauchement : recouvrement d'un terrain par un autre qui a été déplacé. Les deux terrains sont alors superposés le long
d'un contact dit anormal preuve du déplacement.

Chimpanzé : espèce actuelle de singe anthropomorphe (hominidés) partageant un ancêtre commun récent (environ 7 à 10
millions d’années) avec la lignée humaine (homininés).

Chlorite : minéral présent dans certaines roches métamorphiques et caractéristique du faciès schistes verts.

Chondrites : elles représentent 85 % des météorites, sont riches en silicates (olivine, pyroxène…) et en fer (comme le
noyau). Il s’agit de météorites indifférenciées (les composants sont « mélangés ») qui témoignent de la composition globale
:
de la Terre. Les chondres (éléments arrondis) qui les composent témoignent de la formation de tous les corps célestes par
accrétion (1° étape de formation).

Convection : transfert de chaleur d'une zone chaude vers une zone froide par mouvement de matière au sein du manteau
terrestre : par mouvements ascendants au niveau des dorsales ; mouvements descendants au niveau des zones de
subduction.

Clade ou groupe monophylétique : ensemble d'êtres vivants, partageant une ou plusieurs innovations évolutives, et leur
ancêtre commun exclusif chez lequel est apparu l'innovation.

Classe : unité systématique (taxon) regroupant l'ensemble des ordres d'un embranchement.

Classification : regroupement des différentes espèces vivantes dans des unités systématiques hiérarchisées
(embranchement, classe, ordre, famille, genre, espèce) en fonction de différents critères, notamment phylogénétiques.

clivage : plans parallèles (lignes au microscope) de « fragilité » d’un minéral. Très utiles pour reconnaître les
minéraux et par exemple différencier les pyroxènes des amphiboles qui possèdent tous deux 2 types de lignes : à 87° pour
les premiers contre 124° pour les amphiboles.

Coccolithes : plaques calcaires microscopiques constituant le test des Coccolithophoridés. Il y a une vingtaine de ces
plaques dans chaque test.

Coccolithophoridés : algues unicellulaires planctoniques munies d'un test calcaire formé de plaques microscopiques, les
coccolithes. C'est l'accumulation de ces tests dans les mers du Crétacé qui a conduit à la formation de la craie.

Collision : affrontement de deux plaques lithosphériques convergentes après disparition de la croûte océanique qui les
séparait ( on parle de fermeture du domaine océanique). La collision produit d'importantes déformations tectoniques,
notamment des chaînes de montagnes.

Colonne stratigraphique : représentation schématique de la succession des couches sédimentaires comme une tranche
verticale découpée dans ces terrains.

Concordance : se dit de couches sédimentaires restées parallèles et dans l'ordre de leur dépôt.

Conglomérat : roche sédimentaire détritique formée de débris de diamètre supérieur à 2 mm pris dans un ciment.

Contact anormal : contact entre deux ensembles de couches sédimentaires qui ne se sont pas déposées l'une sur l'autre. Ce
contact est dû à des mouvements tectoniques ayant affectées les strates après leur dépôt (charriage par exemple).

Convergence : mouvement de rapprochement de deux plaques lithosphériques l'une vers l'autre. On en trouve dans les
zones de subduction et de collision où les plaques disparaissent Biologie : réalisation de structures ou de fonctions
similaires chez des espèces différentes par des évolutions différentes.

Cordillère : chaîne de montagnes constituée de formations sédimentaires, de volcans alignés, de massifs.

Cornéenne : roche métamorphique d'aspect corné caractéristique du métamorphisme de contact.

Coulissage : mouvements de deux blocs lithosphériques le long d'une faille transformante.

Craie : roche sédimentaire calcaire formée par l'accumulation de coccolithes.

Cratère d'impact : dépression circulaire limitée par une bordure abrupte présentant un certain nombre de témoignages de
la pression et de la forte température subies lors de la chute d'un astéroïde.

Cratère de Chixulub : dépression circulaire limitée par une bordure abrupte connue dans le golfe du Mexique grâce aux
campagnes de prospection pétrolière et notamment des mesures gravimétriques.

Crise biologique : période "courte" des temps géologiques au cours de laquelle un grand nombre d'espèces différentes
:
occupant des milieux différents disparaissent à l'échelle mondiale.

Cristallisation fractionnée : formation de minéraux différents à des moments successifs dans un magma qui se refroidit.
Lorsque la température du magma décroît, les minéraux qui cristallisent à haute température se forment les 1° (ici olivine et
pyroxène). Ces minéraux étant riches en Fe, Mg et Ca, le magma résiduel est appauvri en ces éléments et corrélativement
enrichi en Si, Al, K, Na.

Croûte : partie supérieure du globe, accessible à l’échantillonnage à partir d’affleurements terrestres ou océaniques :

sur les continents son épaisseur moyenne est de 30 km (jusqu’à 70 km sous les montagnes) et les roches majoritaires
sont les roches métamorphiques (gneiss), le granite et enfin les roches sédimentaires.
au niveau des océans, on trouve de haut en bas une succession de roches (appelée ophiolite : voir TS) : basaltes,
gabbros, péridotites à olivine. Des roches sédimentaires recouvrent (sauf au niveau du rift) cette série. L’épaisseur est
beaucoup plus faible : 5 km environ (soit 10 km sous le niveau de la mer).

Cette enveloppe est limitée, dans sa partie inférieure, par le Moho.

Croûte continentale : couche de roches la plus superficielle formant les continents, essentiellement formée de granite et
de gneiss, d’une épaisseur de 30 à 40 km pouvant atteindre jusqu’à 70 km sous les chaînes de montagne.

Croûte océanique : couche de roches la plus superficielle du globe terrestre formant le plancher océanique, essentiellement
formée de gabbros et de basaltes, d’environ une dizaine de km d’épaisseur.

Croûte terrestre : appelée aussi écorce terrestre, c’est la couche de roches la plus superficielle du globe terrestre dont
l’épaisseur varie d’une dizaine de km sous les océans à quelques dizaines de km sous les continents. L’ensemble croûte-
manteau supérieur constitue la lithosphère.

Crustal : adjectif relatif à la croûte.

Datation absolue ou radiochronologie : méthodes de datation consistant à établir l'âge exact d'une roche (magmatique ou
métamorphique) par rapport au présent par des mesures de décroissance radioactive de certains isotopes dans certaines
conditions.

Datation relative : méthode de géochronologie permettant d'ordonner les uns par rapport aux autres des structures (strates,
plis, failles, minéraux) et des événements géologiques variés (discordance, sédimentation, intrusion, orogenèse). Méthode
basée sur les principes de la stratigraphie (superposition, recoupement, continuité latérale et identité paléontologique).

Décompression adiabatique : phénomène à l’origine de la fusion des roches du manteau à la verticale d’une dorsale : à
une profondeur de 100 km à la verticale d’une dorsale, la température de la péridotite asthénosphérique est de 1300°C. Pour
expliquer la fusion de cette péridotite, il faut envisager une remontée sans perte de chaleur mais avec diminution de
pression.

Décroissance radioactive : diminution régulière de l'activité radioactive d'un isotope au cours du temps selon une loi
mathématique déterminée.

Demie-vie : temps nécessaire à la disparition de la moitié de la quantité d'un élément radioactif.

Densité (ou masse volumique) : rapport de la masse d'un corps sur son volume (par rapport à une masse volumique de
référence : eau = 1). Une portion lithosphérique plus dense que l'asthénosphère s'enfonce dans cette dernière, il y a alors
subduction.

Dérive des continents : théorie émise par Wegener en 1912 selon laquelle les continents se seraient déplacés, les une par
rapport aux autres, au cours des temps géologiques. Pour lui, les continents auraient constitué, au début de l'ère secondaire,
un bloc unique ou Pangée. Ce bloc se serait ensuite disloqué, donnant naissance à l'océan atlantique. Cette théorie qui
expliquait l'analogie des formes, des structures géologiques et des évolutions paléontologiques de part et d'autre de
l'Atlantique a été longtemps controversée faute de moteur. Entre 1960 et 1970, elle a reçu toute une série de confirmations
grâce notamment à des mesures (à partir de données géologiques : points chauds, anomalies magnétiques, âges des
:
sédiments et plus récemment grâce au GPS) et est aujourd'hui intégrée, avec des modifications et des précisions, dans la
tectonique des plaques.

Dérive génétique : évolution des fréquences alléliques dans une population de faible effectif aboutissant à une diminution
du polymorphisme. L'échantillon des gamètes formés réellement par les individus étant réduit dans une petite population,
certaines combinaisons peuvent ne pas voir le jour ce qui peut conduire à la disparition aléatoire de certains allèles.

Dérivé : état de caractères homologues d'espèces différentes résultant d'évolutions différentes d'un même caractère primitif
présent chez leur ancêtre commun.

Détritique : qualifie une roche sédimentaire formée, en totalité ou en partie, de débris de roches préexistantes. Il en existe
différents types :

terrigènes (débris de roches arrachées à des terres émergées) : poudingue*, sable, grauwackes*, grès, vases, argiles,
schistes*… ;
pyroclastiques (accumulation de débris projetés par les volcans) : cendres…
biogènes :
carbonatées bioclastiques (résultant de l’accumulation de squelettes et de fragments d’organismes animaux ou
végétaux) : calcaires récifaux, lumachelles**, craie**, marne**… ;
siliceuses : radiolarites, silex**… ;
carbonées : charbon, tourbe, pétrole… ;
physico-chimiques :
salines (la plupart du temps = évaporites) : gypse… ;
phosphatées...

Descendants : qualifie les courants froids de matériel du manteau au niveau des plaques en subduction.

Désintégration : transformation d'un élément radioactif (père) en un élément radiogénique (fils). La masse de l'élément
père diminue au cours du temps, celle de l'élément fils, augmente dans ce même temps. Cette transformation produit de la
chaleur constituant l'énergie interne de la Terre (additionnée de quelques restes de l'énergie initiale d'accrétion).

Diagenèse : transformation des sédiments en roches sédimentaires.

Différenciation planétaire: processus par lequel les planètes du système solaire ont acquis une structure en couches
concentriques par migration des éléments les plus denses vers le centre, formant le noyau ; solidification des éléments
légers : silicates formant les croûtes et le manteau péridotitique et enfin dégazage des éléments légers formant
l’atmosphère.

Différenciation : processus par lequel un magma se scinde en portions chimiquement et minéralogiquement différentes,
chacune d’entre elles pouvant évoluer indépendamment. Ces processus mettent notamment en jeu la cristallisation
fractionnée.
Ex : La péridotite est composée d’olivine, de pyroxène (minéral ferro-magnésien) et de plagioclase (minéral alumino-
calcique).
Le plagioclase fond en premier. Le liquide magmatique aura donc une composition chimique plus riche en calcium et
aluminium que la péridotite initiale. La péridotite résiduelle sera enrichie en olivine et pyroxène.

Dinosaures : reptiles géants terrestres de l'ère secondaire, tous disparus il y a 65 millions d'années. D'autres reptiles géants
existaient dans d'autres milieux à cette période : les Ptérosaures dans les airs, les Ichtyosaures dans les mers.

Discontinuité : surface entre deux milieux de propriétés différentes. Les enveloppes terrestres sont séparées par des limites
physiques et / ou chimiques.

Ex 1 : la lithosphère se distingue de l’asthénosphère sous-jacente par un comportement rigide (propriété physique).


Ex 2 : La limite croûte / manteau ou Moho correspond à un changement de composition chimique des roches :
basalte / gabbro ou granite / gneiss pour la croûte et péridotite pour le manteau)
:
Discontinuité de Gutenberg : surface marquant la limite entre manteau inférieur et noyau externe, caractérisée par
l’absence des ondes S ( 2 900 km). C’est une limite physique entre le manteau solide riche en péridotite et le noyau externe
liquide puisque les ondes S ne la traversent pas. C’est aussi une limite chimique entre le manteau riche en péridotite et le
noyau externe riche en fer et nickel.

Discontinuité de Lehman : surface située à 5 150 km de profondeur, entre noyau externe et noyau interne solide (les ondes
P ont une vitesse constante, les ondes S « réapparaissent »), qu’on appelle aussi la graine. C’est une limite physique entre le
noyau externe liquide et le noyau interne solide plus dense.

Discordance : contact anormal entre deux couches géologiques dont la plus récente repose horizontalement sur des
couches plissées puis érodées antérieurement à son dépôt.

Distance génétique : mesure de la parenté entre espèces proportionnelle à la différence constatée entre les séquences de
gènes homologues.

Divergence : situation de deux éléments qui s’éloignent en s’écartant ; mouvements au niveau des dorsales océaniques où
se forment les plaques : il y a création de la lithosphère océanique et expansion. Failles normales, sédimentation
continentale et volcanisme sont trois marqueurs géologiques de la rupture de la lithosphère continentale, due à ce type de
forces.

Divergence génétique : évolution génétique différente entre deux populations d’une même espèce.

Dorsale : relief allongé de 2 000 à 3 000 m d’altitude du fond océanique au niveau duquel celui-ci se renouvelle. Au niveau
mondial, elles représentent une longueur totale de 60 000 km. Certaines sont dites lentes car l’expansion y est de quelques
centimètres par an (ex : Atlantique), d’autres sont qualifiées de rapides avec une vitesse d’expansion de l’ordre de 10 voire
15 cm par an (ex : Pacifique, Est-indienne). correspond à une zone où les plaques s’écartent en raison de la formation
permanente de la nouvelle croûte océanique.

Ductile : qui peut s'étirer sans se rompre (contraire de cassant).

Échelle stratigraphique : division des temps géologiques fondée sur l’étude des strates sédimentaires qui se sont déposées
successivement au cours du temps.
L’échelle stratigraphique est divisée en grandes unités, les ères, elles mêmes divisées en unités de plus en plus courtes,
systèmes ou périodes, époques ou séries, étages. L’étage est l’unité de base représentée par un stratotype, c’est à dire une
couche géologique caractérisée par son contenu lithologique et paléontologique spécifique.

Éclogite : roche métamorphique présentant des cristaux de grenat rose et de pyroxène vert (jadéite). Elle est preuve de
conditions de pression très importantes, témoins d'une subduction profonde (base de la lithosphère plongeante). On
retrouve de petits fragments dans les Alpes, dans le Viso notamment (ophiolite).

Effet de serre : phénomène de piégeage du rayonnement infrarouge par l’atmosphère qui élève la température moyenne de
la surface de la planète.
L'absorption de l'énergie lumineuse du soleil par l'atmosphère et le sol produit un échauffement se traduisant par l'émission
de rayonnement infrarouge. Si la Terre se comportait comme un corps noir, l'émission de rayonnement infrarouge dans
l'espace correspondrait à une température moyenne au sol de -18°C. Or la température mesurée au sol est de 15°C en
moyenne. La différence est due au fait que la plus grande partie du rayonnement infrarouge ne peut quitter l'atmosphère et
réchauffe donc ses basses couches : c'est l'effet de serre.

Embranchement : unité systématique (taxon) regroupant les organismes dotés du même plan d'organisation (exemples :
vertébrés, arthropodes, mollusques, etc.). L'embranchement regroupe les différentes classes d'organismes présentant des
variations du même plan d'organisation.

Epicentre : lieu de la surface terrestre situé exactement à la verticale du foyer, où l'intensité du séisme est la plus
importante

Ère : division majeure des temps géologiques.


:
Érosion : ensemble des phénomènes qui concourent à la destruction des roches superficielles et au transport des produits de
dégradation qui en résultent. On distingue une érosion physique (dégradation mécanique par le gel, le vent, les eaux) et une
érosion chimique (altération des constituants chimiques des roches par les eaux et les substances qui y sont dissoutes).

Eruptive : qualifie une roche magmatique qui s’épanche en surface (dans ce chapitre la surface est sous 5 km d’eau !),
synonyme de volcanique. Ex : le basalte est une roche que l’on peut qualifier ainsi. Ces roches ont une structure
microlitique.

Espèce : ensemble des organismes susceptibles de se reproduire entre eux et d'avoir des descendants interféconds.

Étage : formation géologique caractéristique correspondant à une division fine des temps géologiques et définie par la
nature des roches et des fossiles qu’elle contient. Les étages sont regroupés en systèmes, eux-mêmes réunis en ères.

État ancestral d’un caractère : état d’un caractère chez un ancêtre commun d’espèces différentes reconnu comme
homologue chez ces dernières de caractères qui en dérivent par évolution (caractères dérivés).

État dérivé d’un caractère : état de caractères homologues d’espèces différentes résultant d’évolutions différentes d’un
même caractère primitif présent chez leur ancêtre commun.

Eucaryote : se dit des êtres vivants dont la ou les cellules ont une enveloppe nucléaire délimitant un noyau au sein du
cytoplasme. Ils sont apparus il y a 1,2 milliards d'années.

Evaporites : roches formées par évaporation intense, témoins d’un climat chaud. (on les retrouve de part et d'autre de
l'océan atlantique, cela confirme l'hypothèse de dérive des continents de Wegener).Elles se forment dans les lagunes peu ou
pas reliées à la mer ou encore dans les lacs salés.

Évolution buissonnante : se dit d'un ensemble d'êtres vivants dont les différents représentants (actuels et fossiles) ont
évolué à des vitesses différentes et ayant cohabité. On parle d'évolution buissonnante chez les Homininés , "injustement"
appelés "lignée humaine".

Expansion : augmentation de la surface du fond des océans par apport de matériaux profonds (roches magmatiques) au
niveau des dorsales océaniques.

La tectonique des plaques définit trois stades :

stade de distension ou rifting continental : observable en Alsace, en Limagne et dans la région des grands lacs
africains. Il y a création de fossés, au centre de vastes bombements topographiques présentant un flux géothermique
supérieur à la moyenne, un volcanisme basaltique, une sismicité élevée, une sédimentation épaisse et souvent
évaporitique.
stade océan étroit : il y a eu création d'un fond océanique, mais la faible largeur de l'océan interdit le renouvellement
de l'eau profonde par les courants, ce qui entraîne leur stagnation, empêche leur oxygénation et engendre un milieu
où la matière organique se conserve (boues noires). Ce stade est aujourd'hui en partie illustré par la mer Rouge.
stade océan large : comme l'actuel Atlantique, la circulation des eaux entraînées par les courants y est aisée et, sur les
fonds, l'oxygène se renouvelle : la matière organique s'y oxyde et disparaît. La répartition de la sédimentation est
alors essentiellement gouvernée par 3 paramètres : la quantité des apports détritiques, la productivité biologique du
milieu océanique, l'éloignement de la dorsale, qui conditionne l'âge du fond océanique et donc sa profondeur.

Expansion océanique : mouvement qui a lieu de part et d’autre de la dorsale, de manière symétrique (en première
approximation). Sa direction est donc perpendiculaire à la dorsale.

Eubactéries : phylum de bactéries, historiquement les premières décrites, vivant dans les sols, les eaux et les êtres vivants
par opposition aux archébactéries, découvertes plus tardivement, qui présentent des caractéristiques génétiques et
moléculaires particulières.
Exemples : le colibacille, bactérie commune de l’intestin ; le bacille de Koch, responsable de la tuberculose ; le vibrion
cholérique responsable du choléra.

Eucaryote : cellule possédant des compartiments internes limités par des membranes. Par extension, organisme fait de
cellules eucaryotes.
:
F

Faciès : définit un fossile lié à un milieu de sédimentation particulier : les coraux par exemple témoignent d'un milieu de
sédimentation chaud.
1. Sédimentaire : ensemble de caractères lithologiques et paléontologiques permettant de définir une roche sédimentaire ou
un milieu de sédimentation.
2. Métamorphique : association déterminée de minéraux caractéristique de conditions de pression et de température qui
régnaient lors de la formation de la roche.

Faciès métamorphique : association déterminée de minéraux caractéristiques de conditions de pression et/ou de


température qui régnaient lors de la formation de la roche. Ex : faciès schistes bleus caractéristiques d'une zone haute
pression et basse température (témoignant d'une subduction). Voir auréole

Faille : accident tectonique, cassure de terrain avec déplacement relatif des parties séparées ; fracture de terrains le long
d'un plan avec déplacement vertical ou horizontal des compartiments.

Faille inverse : fracture de terrain (faille) témoignant d'une compression. On les trouve dans les chaînes de montagnes,
témoins de la collision. Il y a chevauchement du compartiment situé au dessus du plan de faille sur l'autre compartiment.

Faille normale : fracture de terrain témoignant d'une extension. Structure caractéristique des marges continentales passives
résultant du fonctionnement d'un rift continental avant océanisation. Un ensemble de failles normales affecte la zone
superficielle de la croûte conduisant à un empilement de blocs basculés qui se couchent vers le continent. On les trouve
dans les chaînes de montagnes, témoin de l'océanisation initiale. L’activité de ces structures, héritage de rifts continentaux,
témoigne de l’amincissement de la lithosphère et de sa subsidencesubsidence

faille transformante : frontière entre deux plaques lithosphériques, où il n'y a ni création ni destruction de croûtecroute,
mais coulissement (ou coulissage).

Famille multigénique : ensemble de gènes dispersés dans le génome d'un organisme et présentant de nombreuses
homologies de séquences, considérés comme ayant une origine commune et résultant de duplications géniques.

Feldspath : minéral essentiel de la plupart des roches magmatiques et de certaines roches métamorphiques. Il en existe
deux types principaux :

Les plagioclases, blanc dans la roche, « zébrés » c'est-à-dire présentant des macles polysynthétiques en lame mince:
rayés ou maclés gris clair et gris sombre au microscope en lumière polarisée et analysée
L’orthose, rose dans la roche, présentant une macle simple (une bande sombre, une bande claire) en lumière polarisée
et analysée.

Fermeture du système : moment à partir duquel une roche forme un système clos, ne recevant aucun atome de l'élément
radioactif (père) ou de l'élément fils de l'extérieur. C'est le moment que l'on date par radiochronologie ou datation absolue.

Ferrugineux : qui contient du fer.

Flux de chaleur ( thermique ) : quantité de chaleur traversant une surface donnée en un temps donné. Ce flux présente une
anomalie négative (c'est-à-dire une diminution) au dessus des zones de subduction, et une anomalie positive au dessus des
arcs volcaniques ou des dorsales océaniques. Voir géotherme .

Flux géothermique : quantité de chaleur provenant des profondeurs de la Terre et traversant une surface donnée en un temps
donné. Au sol il est en moyenne de 0,05 W/m 2. Il existe surtout en surface.
Au niveau de la dorsale, on remarque une anomalie de positionnement des isothermes : on parle d’anomalie positive qui
prouve la remontée de l’asthénosphère (isotherme 1300°C) à la verticale du rift.

Foraminifères : protozoaires marins (souvent microscopiques) élaborant un test calcaire et dont les fossiles constituent des
repères stratigraphiques. La majorité des foraminifères planctonique a disparu il y a 65 millions d'années.

Fosse océanique : profonde dépression étroite (jusqu'à 11 000 m de profondeur sur quelques km de large et plusieurs
:
milliers de km de long) du plancher océanique se formant lors de la plongée d'une plaque lithosphérique sous une autre
(subduction).

Fossile : reste, trace ou moulage naturel d'organisme conservé dans des sédiments. Ils peuvent être qualifiés de
stratigraphiques ou de faciès. Grâce au principe d’actualisme, ils permettent de reconstituer des paléoenvironnements
(faciès récifal par exemple) ou de dater les roches (on parle alors de f. stratigraphique)

Fossile de faciès : fossile caractéristique d’un paléoenvironnement donné.

Fossile stratigraphique : Un fossile stratigraphique est caractéristique d'une époque géologique délimitée, limitée dans le
temps, il permet de dater la roche dans laquelle il se trouve.

Pour être qualifiée de fossile stratigraphique, une espèce doit :


- avoir eu une grande extension géographique (permettant les corrélations),
- avoir existé pendant une courte durée à l'échelle des temps géologiques,
- avoir été abondante (condition nécessaire pour qu'on en retrouve à l'état fossile).

Foyer d'un séisme : lieu d'origine de la rupture des roches en profondeur, responsable d'un séisme, à la verticale de
l'épicentre. On parle aussi d’hypocentre

Lors d'une subduction, les foyers des séismes sont alignés le long d'un plan incliné appelé plan de Benioff, soulignant le
pendage de l'enfoncement de la plaque lithosphérique.

Fréquence allélique : rapport, au sein d'une population, du nombre d'exemplaires de l'allèle considéré sur le nombre total
d'allèles au locus (pourcentage ou nombre de 0 à 1).

Fusion partielle : passage d’une roche (péridotite) de l’état solide à l’état solide + liquide par franchissement du solidus
suite à une baisse de pression (c’est le cas au niveau de la dorsale : décompression adiabatique) ou une augmentation de
température (dans une chaîne de montagne « âgée »). S’accompagne d’une différenciation chimique. Elle est favorisée dans
les zones de subduction par la présence d'eau libérée par le métamorphisme de la croûte océanique plongeante (abaissement
de la température de fusion).
Ex : La péridotite est composée d’olivine, de pyroxène (minéral ferro-magnésien) et de plagioclase (minéral alumino-
calcique). Le plagioclase fond en premier. Le liquide magmatique aura donc une composition chimique plus riche en
calcium et aluminium que la péridotite initiale. La péridotite résiduelle sera enrichie en olivine et pyroxène.

Frontières de plaques : bandes étroites :

au « milieu » des océans : on parle de dorsales océaniques (Ex : Atlantique), en expansion.


à la limite océan-continent (pas toutes !) : ex Andes (subduction)
à l’intérieur des continents : au niveau des chaînes de montagnes (Ex : Himalaya), il y a collision

Gabbro : roche magmatique grenue donc plutonique (refroidissement lent en profondeur) que l’on trouve sous les basaltes
au sein de la croûte . Elle a la même composition chimique que le basalte. Elle est principalement composée de deux
minéraux : plagioclases (blancs à l’œil nu, «maclés » en LPA) et de pyroxène (noir à l’œil nu, clivages à 87° au
microscope) donnant à l’échantillon une teinte sombre plus ou moins mouchetée de blanc.

Gaz à effet de serre : gaz absorbant fortement le rayonnement infrarouge et qui contribue donc, lorsqu’il est présent dans
l’atmosphère, à l’effet de serre.
C’est notamment le cas de la vapeur d’eau, du méthane et du dioxyde de carbone dont la concentration dans l’atmosphère
est en augmentation constante en raison des activités humaines.

Genre : taxon (unité systématique) placé entre l'espèce et la famille. Plusieurs espèces proches appartiennent au même
genre. Par exemple, Canis lupus (loup), Canis canis (chien) et Canis vulpes (renard) appartiennent tous trois au genre
Canis. Dans la nomenclature binominale des espèces, le premier nom (en latin) est le nom de genre, le second (en latin) est
le nom d'espèce. La première lettre du nom de genre s'écrit avec une majuscule, celle du nom d'espèce avec une minuscule.

Géodynamique : ensemble des phénomènes géologiques affectant une planète.


:
Géotherme : ligne d'égale température en profondeur du globe. Les géothermes s'enfoncent dans les zones de subduction
(la plaque plongeante n'a pas le « temps » de se réchauffer) et les températures sont inférieures à ce qu'elles devraient être à
cette profondeur. Voir flux de chaleur .
Courbe décrivant l’évolution de la température en fonction de la profondeur pour une zone donnée. On constate par
exemple que la T° de la péridotite augmente avec la profondeur : entre 150 et 300 km de profondeur, cette courbe est
proche du solidus ; ce qui montre que la péridotite est presque fondue mais toujours solide. Dans cette zone, la péridotite
est moins rigide que dans le reste du manteau, on parle de LVZ (Low velocity zone) : c’est l’asthénosphère.

Glacis : partie des fonds sous-marins à faible pente qui relie le talus continental à la plaine abyssale, au niveau d’une marge
passive d’un continent. Limite océan – continent.

Glaucophane : variété d' amphibole présente dans certaines roches métamorphiques et caractéristique de conditions de
haute pression et de basse température : faciès schistes bleus.

Gneiss : roche métamorphique litée formée de quartz, de feldspath et de minéraux ferromagnésiens.

GPS : technique de positionnement par satellites (Global Positioning System) qui mesure les directions et vitesses des
plaques sur des échelles de temps de quelques années.
Ces mesures pratiquement instantanées valident et affinent le modèle des déplacements globaux des plaques, fondé et
construit sur des observations géologiques et géophysiques.

Gradient géothermique : augmentation progressive de la chaleur quand on s'enfonce dans le globe (dans une mine
profonde par exemple). Limité en surface du globe (de l'ordre de la dizaine de kilomètres).

Granite : roche issue d’un refroidissement lent (roche plutonique et donc grenue), consécutif à une cristallisation du
magma en profondeur, au sein de la croûte continentale. Les minéraux constitutifs, de taille sensiblement égale, sont le
quartz, les feldspaths (plagioclases et/ou orthose) et la biotite ou micas noir.

Granitoïdes : ensemble des diverses variétés de granites et granodiorites.

Grenat : minéral rose (silicate d'aluminium et/ou de calcium) présent dans les roches métamorphiques, telles les éclogites.
Minéral marqueur d'un métamorphisme de haute pression (dans les zones de subduction, à l'extrémité de la plaque
plongeante).

Grenu : c'est-à-dire formée de minéraux jointifs. Ex : le gabbro car il a cristallisé en profondeur (le granite également).

Gypse : minéral constitué de sulfate de calcium hydraté qui cristallise par évaporation (évaporite).

Hominidés : ensemble des espèces descendant de l'ancêtre commun le plus récent du chimpanzé et de l'homme actuel :
Gorilles, Chimpanzés et Bonobos, Hommes.

Homininés ou lignée humaine : ensemble des espèces (Australopithèques et Homo) qui partagent avec l'Homme un
ancêtre commun plus proche que celui que l'Homme partage avec les Chimpanzés.

Hominisation : ensemble des processus évolutifs ayant conduit à l'acquisition des caractéristiques propres à l'Homme
parmi les autres Primates (station bipède, développement du cortex cérébral, langage, culture).

Hominoïdes : ensemble regroupant les Hominidés (Hommes, Australopithèques, Chimpanzés, Gorilles), les Orangs-outans
et les Gibbons

Homme de Neandertal : espèce fossile de la lignée humaine (Homininés) dont les ossements ont été trouvés en Europe.
:
Semble provenir de l'évolution d'Homo erectus ayant colonisé l'Europe.

Homo erectus : espèce fossile de la lignée humaine dont les ossements ont été trouvés d'abord en Afrique (adolescent de
Turkana : 1,6 millions d'années) ; ils forment un groupe très diversifié dont l'évolution est marquée notamment par une
augmentation graduelle du volume crânien. De nombreuses populations colonisent l'Afrique du Nord, l'Afrique du Sud, le
Proche-Orient, l'Asie et l'Europe.

Homo habilis : première espèce du genre Homo, apparue il y a 2,5 millions d'années.

Homo sapiens ou homme moderne : serait une nouvelle espèce de la lignée humaine, apparue en Afrique ou au Proche-
Orient il y a 100 000 à 200 000 ans et aurait colonisé tous les continents en remplaçant Homo erectus. Toutes les
populations humaines actuelles partagent les mêmes allèles, avec une fréquence allélique variable.

Horizon : strate géologique élémentaire caractérisée par sa constitution lithologique et/ou son contenu paléontologique.
Dans un sol, les horizons représentent des couches dont la structure, la texture et la composition varient selon la profondeur.

Hydrosphère : ensemble des eaux de la planète sous ses différentes formes physiques (gazeuse, liquide, solide).

Indices paléontologiques : fossiles disparaissant brutalement au moment d'une crise, d'autre apparaissant et occupant les
niches écologiques libérées.

Indices sédimentologiques : enregistrement, au sein des roches, d'un phénomène exceptionnel affectant les êtres vivants
mais aussi l'ensemble de l'écosystème, voir la terre entière. La couche d'argile noire et son taux anormalement élevé
d'iridium sont des indices de la limite crétacé-paléocène.

Innovation évolutive : nouveauté (apparition, disparition, transformation) responsable d'un changement morphologique,
physiologique ou moléculaire qui apparaît chez un organisme suite à une mutation (ou duplication, transposition puis
mutation), se transmet de génération en génération et peut ainsi se répandre peu à peu au sein des populations d'une espèce.
L'état préexistant à l'innovation est dit primitif ou ancestral par rapport au nouvel état qualifié de dérivé ou d'évolué. On les
place entres les noeuds d'un arbre phylogénétique.

Intraplaque : qui n'est pas situé au niveau d’une frontière entre 2 plaques mais au sein d'une plaque. Ex : les volcans de
l’archipel de Hawaï sur la plaque Pacifique.

Intrusif : qui a pénétré dans les formations déjà constituées. On l'applique aux roches magmatiques mises en place à l'état
fluide sous la surface, et aux massifs (plutons) qu'elles constituent.

Isolement reproductif : le fait pour deux populations issues d’une même espèce d’origine de ne plus pouvoir se
reproduire. Son origine peut être diverse : géographique, génétique, comportementale....

Isotherme : courbe joignant les points qui sont à même température. Ex : la courbe 1 300 °C (ou 1 200 °C selon les
sources) correspond à la limite lithosphère / asthénosphère qui s’abaisse lorsque la lithosphère s’éloigne de la dorsale par
expansion.

Isotopes : variétés du même atome qui diffèrent uniquement par leur nombre de neutrons et ont les mêmes propriétés
chimiques.

Isotope radioactif : éléments chimiques de même n° atomique (et donc de même nom et de même position dans la
classification de Mendeleiev), mais qui diffèrent par leur masse atomique.

L'élément chimique (appelé père) se désintègre en un élément fils stable avec émission d'un rayonnement ; ce processus
libérant de l'énergie à l'origine de la tectonique des plaques.

K
:
K-Ar : couple d'isotopes permettant de dater des roches allant de 1 à 100 Ma. Des problèmes de contamination par l'argon
atmosphérique peuvent fausser la mesure.

Lame mince : échantillon de roche aminci jusqu'à le rendre transparent afin d'en permettre l'observation en lumière
transmise au microscope optique (généralement en lumière polarisée : LP, éventuellement analysée : LPA).

Liquidus : dans un diagramme pression / température, droite séparant le domaine où la phase liquide existe seule de celle
où elle coexiste avec des cristaux.

Lithosphère : couche superficielle de la planète formée de la croûte (continentale ou océanique) et d'une partie du manteau
supérieur (péridotites rigides parce que froides donc cassantes). Elle est découpée en plaques rigides, mobiles, épaisses de
70 km sous les océans à 150 km environ sous les continents et que l’on nomme les plaques lithosphériques. En dessous se
situe l’asthénosphère, moins rigide . Voir tectonique des plaques .

Lithosphère océanique : couche superficielle de la Terre, au fond des océans (ou parfois sous forme de lambeaux dans les
chaînes de montagnes : on parle alors d’ophiolites). Elle est constituée :

de basaltes en coussins, caractéristiques des DO ;


de gabbros recoupés de basaltes en filons ;
de gabbro ;
et de la péridotite du manteau supérieur.

Il s’agit de roches magmatiques.

Magma : liquide à haute température (au moins 600°C) qui donne des roches par solidification, soit :

à une certaine profondeur au cours d’un refroidissement lent (roches plutoniques comme le granite, le gabbro) ;
en surface (dans le cas du basalte, cela signifie sous 5 km d’eau !) par refroidissement rapide de laves donnant des
roches volcaniques ou éruptives.

Magmatique : qualifie les roches formées par cristallisation d’un magma.

Magmatisme : ensemble des phénomènes liés à la formation, à la cristallisation et aux déplacements des magmas.

Magnitude : elle indique l'énergie libérée au foyer du séisme. L'échelle de Richter est une des échelles les plus utilisées
pour la mesurer. Théoriquement sans limite, les valeurs les plus élevées observées n'ont pas dépassé 9,5 (9 à Sumatra en
décembre 2004).

Manteau : enveloppe de la Terre située sous la croûte continentale ou océanique. Couche très épaisse (de 5 - 30 km à 2 900
km) constituée de péridotite (homogénéité chimique), composée de minéraux différents selon la profondeur et donc plus ou
moins rigide. On distingue 3 parties (de haut en bas) :

la partie supérieure appartient à la lithosphère ; en dessous c’est l’asthénosphère ;


enfin on trouve la partie inférieure (limitée à sa base par la discontinuité de Gutenberg).

Marge : frontière entre la croûte océanique et la croûte continentale. On distingue les marges passives (qui sont des zones
de transition intraplaque) des marges actives (qui caractérisent les zones de subduction).

Marge active : zone de subduction océan-continent comprenant, en s'éloignant du rivage, un plateau continental, un talus,
une fosse. Marge marquée par une activité sismique importante, les foyers des séismes se répartissant suivant le plan de
Benioff. Dans le cas d'une subduction océan-océan on observe un arc insulaire entre le talus et la fosse, accompagné d'un
bassin arrière arc (= mer marginale).

Marge passive : zone de transition entre croûte continentale et croûte océanique : elle forme la bordure stable d’un
continent.
:
En partant du continent vers l’océan, une telle zone est constituée par :
le plateau continental de pente très douce ( 200 m de profondeur) et large de70 à 80 km en moyenne ;
Le talus va de 200m à 3000m de profondeur avec une pente très prononcée ;
le glacis entre 3000 et 5000m qui se raccorde à la plaine abyssale pratiquement horizontale.

Le profil sismique fait apparaître une structure en gradin : on parle de blocs basculés. Les failles normales qui affectent ce
profil indiquent une structure en extension.

Elles sont le siège d’une sédimentation importante, ont enregistré l’histoire précoce de la rupture continentale et de
l’océanisation. On peut retrouver des témoignages de l'ouverture océanique (rifting) sous forme de failles normales et blocs
basculés.

Marne : roche sédimentaire constituée d'un mélange de carbonates et d'argile.

Métamorphique : adjectif qualifiant les roches (souvent anciennes) transformées car portées dans des conditions de
pression et/ou de température différentes de celles de leur genèse. Il s’agit de la majorité des roches de la croûte
continentale. Ex : le gneiss.

Métamorphisme : ensemble des transformations minéralogiques et géométriques que subit une roche quand elle est portée
dans des conditions de pressions et/ou températures qui sont différentes de celles qui ont présidé à sa genèse. Ces
transformations se réalisent à l'état solide.

Ex : dans le cadre de l'expansion océanique, les transformations sont dues à la diminution de température et à l'apport d'eau
: on le qualifie d'hydrothermal. Les gabbros, par exemple, se transforment en métagabbros à hornblende (faciès
amphibolite) puis à chlorite (faciès schistes verts).

Métamorphisme de contact : métamorphisme se produisant au contact d’une intrusion de magma qui se traduit par une
auréole de métamorphisme.

Métamorphisme hydrothermal : transformations minéralogiques et structurales d’une roche (gabbro par exemple) dues à
l’infiltration de l’eau et à la baisse de la température.

Météorite : fragment rocheux ou métallifère, venant de l’espace et atteignant la Terre (astéroïde qui tombe sur le sol d’une
planète). De 1g à 60 t. Âges absolus voisins de 4 600 millions d’années. Les classifications sont diverses, on peut retenir
(en 1°S) une classification en 2 groupes :

les météorites indifférenciées ou chondrites qui témoignent de la composition globale de la Terre ;

· les météorites différenciées qui témoignent de la composition des différentes enveloppes de la Terre :

les achondrites pour la croûte océanique et le manteau ; les sidérites pour le noyau ;

o les pallasites (ou sidérolithes ou lithosidérites ou ferro-pierreuses) pour l’interface noyau-manteau

Mica : silicate ferromagnésien. Voir biotite.

Micaschiste : roche métamorphique schisteuse comportant du quartz, du feldspath et du mica associés à des minéraux
caractéristiques du métamorphisme (grenat, andalousite).

Microlites (ou microlithe) : petit cristal, non visible à l'œil nu, en prisme allongé (baguette) caractérisant les roches
magmatiques effusives (ou volcanique) à refroidissement brutal. Il s'agit le plus souvent de microlites de feldspath

Microlitique : qualifie la structure (= texture) des roches constituées de verre (non cristallisé) et de microlites c'est-à-dire
de petits minéraux sous formes de baguettes (de pyroxène, d’olivine ou de feldspaths plagioclases…) et de quelques
cristaux de taille plus importante. S’applique à la structure des roches magmatiques volcaniques, telles que le basalte.

Microorganisme : organisme d'une taille telle qu'il est visible seulement au microscope.
:
Migmatite : roche métamorphique comportant du matériel granitique et métamorphique, issue de la fusion d'une roche lors
d'un phénomène d'anatexie.

Minéral : Espèce chimique naturelle se présentant le plus souvent sous forme de cristal. Une roche est composée de
minéraux.

Minéral hydroxylé : minéral contenant des radicaux OH dans son réseau cristallin et donc susceptible de libérer de l'eau
lorsque les conditions thermodynamiques (de température et pression) changent, dans un contexte de subduction par
exemple.

Moho : discontinuité terrestre de Mohorovicic à quelques dizaines de km de profondeur [vers 5 km (sous les fonds
océaniques) à 70 km (sur les continents)] au-delà de laquelle les ondes s’accélèrent. Il s’agit de la limite entre la croûte et le
manteau.

Molécules homologues : molécules apparentées appartenant à une même lignée évolutive issue d'une molécule ancestrale
par accumulation de mutations mais n'ayant plus nécessairement la même fonction.

Moteur de la subduction : la densité de la lithosphère océanique s'accroît à mesure qu'elle s'éloigne de la dorsale (par
épaississement, refroidissement et hydratation) jusqu'à devenir supérieure à la densité de l'asthénosphère. C'est le moteur
essentiel de la subduction.

Nannofossile : microfossile de taille inférieure à 50 µm comme les coccolithes, notamment.

Nappes de charriage : ensemble de terrains déplacés par-dessus d'autres terrains à la suite de mouvements tectoniques
compressifs, suite à la formation de failles inverses. Elles témoignent de phénomènes de convergence associés à la
collision, 3° étape de la formation d'une chaîne de montagnes. Attention, le principe de superposition ne peut être utilisé
dans ce cas. Voir chevauchement.

Noyau : partie interne de la Terre séparée en 2 parties :

la partie externe, liquide (les ondes S ne le traversent pas), surtout composé de fer, de 2 900 à 5 150 km de
profondeur, de densité élevée, séparé du manteau par la discontinuité de Gutenberg.
la partie interne ou graine, formée aussi de fer mais également de nickel, de 5 150 à 6 370 (centre de la Terre), solide.

Nuée ardente : grand volume de gaz brûlants à très forte pression transportant, à la suite d'une violente explosion, des
masses considérables de débris de lave (des cendres aux blocs) et se déplaçant à très grande vitesse (100 Km/H et plus).
Associée aux contextes de subduction.

Obduction : recouvrement d’une marge continentale par du plancher océanique lors de l’affrontement de deux plaques
lithosphériques.

Océanisation : formation d’un océan à croûte océanique.

stade océan étroit : il y a eu création d'un fond océanique, mais la faible largeur de l'océan interdit le renouvellement
de l'eau profonde par les courants, ce qui entraîne leur stagnation, empêche leur oxygénation et engendre un milieu
où la matière organique se conserve (boues noires). Ce stade est aujourd'hui en partie illustré par la mer Rouge.
stade océan large : comme l'actuel Atlantique, la circulation des eaux entraînées par les courants y est aisée et, sur les
fonds, l'oxygène se renouvelle : la matière organique s'y oxyde et disparaît. La répartition de la sédimentation est
alors essentiellement gouvernée par 3 paramètres : la quantité des apports détritiques, la productivité biologique du
milieu océanique, l'éloignement de la dorsale, qui conditionne l'âge du fond océanique et donc sa profondeur.

Olivine : ou péridot : minéral vert lorsqu’on observe une roche le contenant (basalte, péridotite), incolore et à fort relief en
lumière polarisée, de teintes vives en lumière polarisée analysée (bleu, rose…).
:
Onde sismique : onde mécanique qui se propage à travers la planète à la suite d’un séisme.

ondes L : onde sismique de surface qui se propage à la surface d’un milieu élastique comme des ronds dans l’eau.

ondes P : ondes sismiques de volume qualifiées aussi de premières (car plus rapides que les ondes P) ou de compression et
décompression (responsables du grondement lors d’un séisme). Permettent de déterminer la structure du globe.

ondes S : ondes sismiques de volume qualifiées aussi de secondaires (car plus lentes que les P, elles arrivent donc plus tard)
ou de cisaillement (ou transversales). Permettent de déterminer la structure du globe mais ne se propages que dans les
solides (donc pas dans le manteau supérieur).

Oolithe : sphère de taille millimétrique formée en milieu marin agité par des dépôts concentriques de calcaire autour d'un
nucleus détritique

Ophiolites : cortège de roches magmatiques caractéristique des chaînes de montagnes, considéré comme représentant les
vestiges de la lithosphère océanique comportant de bas en haut :

des péridotites ;
des gabbros ;
des basaltes en coussins ou pillow lavas ;
des roches sédimentaires.

Elles représentent des lambeaux de lithosphère océaniques, charriées sur la croûte continentale lors de la collision de deux
continents

Ordre : taxon (unité systématique) placé entre la classe et la famille. Il regroupe donc des familles présentant des
caractéristiques communes, les différents ordres étant regroupés dans une même classe, les différentes classes dans un
embranchement.

Organes analogues : organes d'espèces différentes réalisant la même fonction mais ayant une structure ou une origine
embryologique différentes (Ex : aile d'insecte, d'oiseau, de chauve-souris).

Organes homologues : organes d'espèces différentes présentant le même plan d'organisation et prouvant une origine
commune (malgré des fonctions différentes). Ex : membres antérieurs des Vertébrés.

Orogenèse : formation des reliefs.

Orthose : minéral de la « famille » des feldspaths

Ozone : trioxygène.

Paléomagnétisme : ensemble des effets du champ magnétique terrestre dans le passé. Le champ magnétique, "fossilisé" par
les roches magmatiques lors de leur refroidissement (vers 600°C = point de Curie), s'est périodiquement inversé au cours
des temps géologiques : périodes de champ normal ou inverse. Ces études ont permis de conforter l'hypothèse de
l'expansion des fonds océaniques et de reconstituer les mouvement des plaques et la dislocation de la Pangée.

Panache : remontée de roches fondues depuis les profondeur terrestres (base du manteau inférieur). Présente une « tête »
large et une « queue » fine. L’arrivée de la tête sous la lithosphère se traduit par une fusion massive du manteau et donc la
formation de trapps étendus. Une fois la tête épuisée, c’est la queue qui arrive en surface et la fusion est moins importante :
de petites îles se forment.

Panache mantellique ou point chaud : zone hypothétique de formation de magma située au sein du manteau et à partir de
laquelle s'élève une colonne ascendante se traduisant à la surface de la lithosphère par des manifestations volcaniques. Les
Trapps du Dekkan seraient dus à la naissance du point chaud aujourd'hui situé sous l'île de la Réunion (et alors en début de
fonctionnement).
:
Pangée : continent unique existant à la fin du Paléozoïque (ère primaire) et qui s'est ensuite fracturé suivant la dérive des
continents de Wegener et plus récemment et réellement par la tectonique des plaques

Pélagique : qui vit en pleine mer.

Pendage : angle entre une surface (couche, plan de Benioff…) et un plan horizontal. Dans les zones de subduction, le
pendage du plan de Benioff est plus fort quand la plaque plongeante est plus âgée (cas des Mariannes)

Péridotite : roche magmatique plutonique grenue constituée principalement de deux minéraux : l’olivine et le pyroxène (+
amphibole, biotite, grenat). Masse volumique des roches accessibles à l’échantillonnage : 3,3 à 3,5 g/cm 3. Celles du
manteau profond ont des compositions minéralogiques différentes mais une composition chimique identique.

Période radioactive : demie vie d'un élément chimique c'est-à-dire temps nécessaire à la disparition de la moitié de
l'élément père. Valeur importante pour dater un minéral, une roche, par datation absolue.

Phanérozoïque : période de l'histoire de la Terre (de environ - 500 Ma à l'actuel) ayant laissé des traces fossiles visibles
d'être vivants. Il comporte les ères primaire, secondaire et tertiaire.

Phylogénie : filiation des espèces au cours de l'évolution et, par extension, relations de parenté entre espèces. Histoire
établie à partir de la comparaison de caractères homologues.

Phylogénétique : en rapport avec la phylogénie.

Phylum : ensemble des organismes ayant un ancêtre commun et présentant le même plan d’organisation.

Plagioclase : variété de feldspath présentant au microscope, en lumière polarisée, une alternance de bandes claires et
sombres appelées mâcles. Minéral fréquent dans les roches magmatiques.

Plan de Wadati-Bénioff : plan incliné (pendage de 20° à 80°) signant la subduction et correspondant aux profondeurs des
foyers sismiques. Il traduit l'enfoncement d'une plaque lithosphérique océanique sous une autre plaque (continentale ou
océanique).

Plan d'organisation : caractéristiques anatomiques et physiologiques qui définissent les principaux grands groupes d'êtres
vivants (exemple : Vertébrés).

Plaque : partie rigide superficielle de la Terre, épaisse d’une centaine de km, qui, avec d’autres, constitue la lithosphère.
Elles peuvent se déplacer horizontalement sur leur substratum plus visqueux (moins rigide) : l’asthénosphère. Les limites
entre elles (frontières) sont de trois types : rift océanique, zone de subduction et faille transformante. Elle est constituée de
la partie supérieure du manteau supérieur surmonté, suivant les cas, de croûte continentale ou océanique.

Plaque chevauchante : portion de lithosphère (continentale ou océanique) sous laquelle plonge un plaque océanique
subduite.

Plateau continental : zone d’une marge passive à très faible pente, située entre le continent et le talus continental, sa
profondeur excède rarement 200 m. Au niveau d’une marge active, sa taille est beaucoup plus réduite.

Plis : déformation résultant de la flexion ou de la torsion de roches ductiles. Un anticlinal est un pli convexe vers le haut, un
synclinal est un pli dont la concavité est tournée vers le haut.

Pluton (plutonique) : massif formé de roches magmatiques plutoniques, constituant une grosse masse ovoïde ou une
grande lentille, preuve d'une cristallisation lente en profondeur. Les roches plutoniques ont donc une texture grenue.

Point chaud : région fixe située dans le manteau (profond) qui envoie vers la surface « un panache » de magma perforant
périodiquement la plaque sus-jacente (volcanisme intraplaque). Sachant qu'ils sont fixes et que leur activité est quasiment
permanente , les alignements de volcans (ex Hawaï) traduisent le mouvement de la plaque sus-jacente au cours des temps
géologiques.

Polarisé : qualifie la lumière permettant d’observer une lame mince à l’aide d’un microscope polarisant c'est-à-dire muni
d’un polariseur (que l’on place souvent sous la lame mince) : LP. On peut y ajouter un analyseur au niveau de l’oculaire
:
pour les observations en lumière polarisée et analysée : LPA.

Population : sous-ensemble d’une espèce dont les individus occupent une aire géographique commune et se reproduisent
effectivement entre eux.

Post-rift : qualifie les sédiments qui se déposent après l’ouverture océanique c'est-à-dire après la formation des failles
normales qu’ils recouvrent. Les strates formées par les roches sédimentaires qui en résultent ne sont pas déformées, pas
recoupées par les failles.

Posture : position particulière du corps, maintien, assuré par un certain tonus musculaire faisant intervenir la contraction de
certains muscles simultanément au relâchement des muscles antagonistes.

Pyroxène : minéral très répandu dans les laves (andésites, basaltes) et dans les gabbros et péridotites, caractérisé, en LP, par
un fort relief et 2 clivages à 87° (presque 90°).

Prébiotique : présent avant l’apparition de la vie.

Primates : groupe d'êtres vivants (ordre de Mammifères) présentant des caractères dérivés propres : pouces opposables,
ongles aplatis et main préhensile, orbites fermés. Le groupe inclut les Prosimiens et les Simiens (Singes et Hominidés).

Principe d'identité paléontologique : 2 strates contenant les mêmes fossiles stratigraphiques ont le même âge.

Principe de continuité latérale : une même couche a le même âge sur toute son étendue. Utile pour dater des nappes de
charriages qui ne respectent pas le principe de superposition.

Principe de recoupement :toute formation intrusive ou tout accident (plissement, cassure, charriage) affectant une
formation est postérieur à cette dernière.

Principe de superposition : toute couche sédimentaire située au dessus d'une autre lui est postérieure.

Prisme d'accrétion : formations sédimentaires plissées, faillées (failles inverses) stoppées par un butoir résistant (marge
continentale ou arc magmatique).

Procaryote : cellule formée d’un seul compartiment et, donc, dépourvue de noyau.

Prognathisme : projection vers l'avant de la partie inférieure de la face des Primates (singes et Australopithèques , par
exemple), formant une sorte de museau, contrairement au visage de l'homme qui est aplati.

Protozoaire : microorganisme animal unicellulaire (exemples : amibes, Plasmodium etc.)

Pyroxène : minéral sombre, à reflets brillants, présent dans les roches magmatiques et métamorphiques.

Quartz : minéral (silice cristallisée) formé dans les roches magmatiques. Sa présence peut être vérifiée en passant la roche
sur une lame de verre : ce minéral très dur raye le verre et l’acier. En lame mince, très souvent xénomorphe c'est-à-dire
qu’il occupe les espaces laissés par les autres minéraux, n’a pas de forme propre ; il passe du blanc au noir en lumière
polarisée analysée.

Rapport isotopique : quotient des quantités des isotopes d'un même corps (ex : carbone) présents dans un échantillon
(isotope le plus léger, non radioactif, au dénominateur)

Rb-Sr : couple d'isotopes permettant de dater des roches anciennes en mesurant les rapports isotopiques de plusieurs
minéraux de la même roche ayant cristallisé au même moment (les quantités initiales des éléments et le moment de la
fermeture du système étant inconnus).

Rift : zone d’amincissement et de déchirure de la lithosphère caractérisée par un fossé d’effondrement fissuré et éruptif
provenant d’une distension de la croûte. S’il est océanique, on parle de fossé d'effondrement au milieu des dorsales
:
océaniques (surtout les lentes). S’il est continental, on parle de rift continental

Réflexion : phénomène par lequel des ondes sismiques sont renvoyées par une surface de discontinuité.

Réfraction : changement de vitesse et de direction d’un rayon vibratoire (ici une onde sismique). Ce phénomène se produit
brutalement à l’interface entre deux milieux de nature différente (au niveau d’une discontinuité) ou progressivement
lorsque les propriétés d’une couche varient dans l’espace (dans le manteau par exemple).

Relief négatif : inégalité d'une surface topographique « en creux » telle une fosse dans une zone de subduction.

Relief positif : inégalité d'une surface topographique « en relief » telle une chaîne de montagnes dans une zone de
subduction.

Rhyolite : roche magmatique effusive, riche en verre, de teinte claire, à microlites et phénocristaux rares : quartz, feldspath,
amphibole et biotite. Elle résulte de la cristallisation de lave visqueuse dans une zone de subduction (associée à de
l'andésite, trachyte et rhyodacite).

Rifting continental : stade de distension : observable aujourd’hui en Alsace, en Limagne et dans la région des grands lacs
africains. Il y a création de fossés, au centre de vastes bombements topographiques présentant un flux géothermique
supérieur à la moyenne, un volcanisme basaltique, une sismicité élevée, une sédimentation épaisse et souvent évaporitique.

Rift continental : fossé d’effondrement long, étroit et limité par des failles normales. Il est constitué de bassins
sédimentaires comblés par des sédiments fluviatiles, lacustres ou détritiques. Ils sont également le siège d’une activité
volcanique importante et d’une activité sismique.

Rift océanique :fossé d’effondrement situé au milieu d’une dorsale lente, à la verticale duquel on trouve en profondeur, la
chambre magmatique au dessus du lieu de fusion de la péridotite asthénosphérique, source du magma.

Roche : matériau constitutif de la croûte terrestre formé d’un assemblage de minéraux.

Roche grenue : roche magmatique entièrement formée de macrocristaux.

Roche magmatique : roche issue de la cristallisation d'un magma. Elle peut être effusive ou plutonique selon le lieu de
cristallisation.

Roche métamorphique : roche provenant de la transformation d'une autre roche à l'état solide sous l'action de
modifications de température et/ou de pression.

Roche microlitique : roche magmatique formée de microcristaux dispersés dans une matrice vitreuse, c’est à dire non
cristalline.

Roche plutonique : roche magmatique qui cristallise en profondeur et ne peut se retrouver à l'affleurement que par le jeu
complexe de l'érosion associé à des réajustements lors d'une orogenèse.

Roche sédimentaire : roche formée dans un bassin sédimentaire par la solidification de dépôts sédimentaires résultant de
l'érosion de roches préexistantes (roches détritiques), ou de l'activité biologique (roches biogènes) ou physicochimique
(précipitation d'ions, exemple CaCO3 ).

Roche effusive ou volcanique : roche magmatique qui cristallise à la surface du globe (souvent sous l'eau). Ex : basalte,
andésite.

Rupestre : réalisé sur des rochers, s'applique aux peintures réalisées par les hommes préhistoriques sur les parois des grottes
; on parle aussi d'art pariétal.

Schistes bleus : faciès métamorphique de pression assez forte caractérisé par un minéral bleu : le glaucophane et
caractéristique des zones de subduction.

Schistosité : aptitude d'une roche au clivage lorsqu'elle est de structure feuilletée (schistes).
:
Sédimentaire : qualifie les roches exogènes c'est-à-dire formées à la surface de la Terre, et qui représentent 5 % en volume
de la croûte terrestre (continentale et océanique) et en couvrent 75 % de la surface. Ces roches (argiles, calcaires, grès…)
sont disposées en couches superposées = strates car elles sont formées sous l’eau.

Séisme : ou tremblement de terre se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient de la fracturation des roches en
profondeur. Cette fracturation est due à une grande accumulation d’énergie qui se libère, en créant ou en faisant rejouer des
failles, au moment où le seuil de rupture mécanique des roches est atteint.

Sidérites : météorites différenciées ou achondrites métalliques, très denses, riches en fer et nickel. Elles témoignent de la
composition du noyau terrestre.

Sédimentation : ensemble des processus conduisant à la formation des sédiments. On la qualifie de marine (littorale ou
océanique) ou de lagunaire (dans des zones séparées de la mer par un cordon littoral) ou de continentale (éolienne,
fluviatile, deltaïque, lacustre, glaciaire…). Une surface assez grande où elle dure assez longtemps définit un bassin
sédimentaire, généralement marin, parfois lacustre) dans lequel le taux de sédimentation s’exprime en épaisseur de
sédiments formés par unité de temps.

Sélection naturelle : action différentielle des facteurs de l’environnement sur la survie individuelle ou la reproduction des
organismes en fonction de leur degré d’adaptation plus ou moins poussé à ces facteurs.

Silicate : minéral caractérisé par deux éléments chimiques prépondérants : Si (la silice) et O (oxygène). Groupe
fondamental car il comporte un très grand nombre de minéraux et en particulier presque tous ceux qui constituent les roches
magmatiques et métamorphiques ( plagioclases, olivine, pyroxène, amphibole, micas…) mais aussi les argiles…

Sismique réflexion : méthode de recherche géophysique utilisant les ondes réfléchies issues d’explosions. Inventée pour
rechercher des ressources naturelles (pétrole notamment) c'est-à-dire pour la prospection, elle est utile pour connaître la
structure du globe en surface (localisation d’une chambre magmatique, observation des failles et blocs basculés d’une
marge passive).

Sismogramme : enregistrement réalisé par un sismomètre, montrant les différents types d’ondes enregistrées suite à un
séisme naturel ou artificiel

Sismomètre : appareil servant à enregistrer les tremblements de terre (ou séismes) et utilisant généralement l’inertie d’une
masse pesante qui a tendance à rester sur place lorsque le sol, auquel le bâti de l’appareil est fixé, se déplace.

Solidus : sur un diagramme température / pression, courbe séparant le domaine où la phase solide existe seule de celui où
elle coexiste avec une phase liquide (il y a alors fusion partielle).

Spéciation : mécanisme assurant la transformation de populations de même espèce en espèces différentes.

Strate : ensemble sédimentaire, compris entre deux surfaces approximativement parallèles qui correspondent à des
discontinuités ou à de brusques variations pétrographiques (changement de roche).

Stratigraphie : branche de la géologie qui étudie les relations entre les couches de roches et en déduit des chronologies
relatives. Les principes de la stratigraphie sont la superposition, le recoupement, la continuité latérale et l'identité
paléontologique.

Stratotype : couche sédimentaire servant de référence pour caractériser un étage. Le nom dérive en général de celui du lieu
où on l'a identifié pour la première fois.

Stromatolites : formations calcaires élaborées par l’activité de cyanobactéries.

Structure : ou texture : arrangement relatif des minéraux. On parle de texture microlitique, grenue, foliée…

Subduction : Phénomène caractéristique des zones de convergence où la lithosphère océanique s'enfonce sous la marge
active d'une plaque comprenant :
• une croûte continentale (cas des Andes : plaque Pacifique sous plaque Sud Américaine), on parle de subduction océan-
continent ;
• ou une croûte océanique (cas des Mariannes : plaque Pacifique sous plaque Philippines ; Antilles) , on parle de
:
subduction océan-océan.

Enfoncement de grande ampleur d'une portion de lithosphère sous une autre. Il y a formation d'une zone (ou plan) de
Bénioff matérialisant le plongement de la plaque par la répartition des foyers sismiques, d'un volcanisme actif, d'une fosse
(relief négatif).

Subsidence : enfoncement progressif, régulier ou saccadé, pendant une assez longue période, du fond d’un bassin
sédimentaire, marin ou non. C’est ce phénomène qui permet en particulier l’accumulation sur de fortes épaisseurs de roches
sédimentaires qui se sont cependant formées sous une faible profondeur d’eau.
Ce terme s’applique aussi à l’augmentation de profondeur que subit la croûte océanique lorsqu’elle s’éloigne de la dorsale
où elle s’est formée.

Syn-rift : qualifie les sédiments qui se déposent pendant l’ouverture océanique c'est-à-dire lors de la formation des failles
normales (lors du rifting continental) qui les recoupent. Les strates formées par les roches sédimentaires qui en résultent
sont affectées par les failles, donc elles sont contemporaines de la formation de ces failles.

Talus continental : partie des fonds sous-marins qui relie le plateau continental au glacis, au niveau de la marge passive ou
active d’un continent.

Tectonique des plaques : hypothèse, solidement étayée, selon laquelle la partie superficielle de la Terre (lithosphère) est
formée de plaques rigides en mouvements sur l'asthénosphère déformable. On distingue trois sortes de limites entre les
plaques : les zones d'accrétion (ou d'expansion), de subduction, les failles transformantes.

Ces plaques sont constituées d’une partie du manteau supérieur surmontée, suivant les cas, de croûte continentale ou
océanique. La séquence théorique complète des évènements est la suivante :

divergence et formation des plaques (3 stades à voir dans le chapitre suivant).


stade de subduction : dans les stades antérieurs, le contact océan-continent se faisait au sein d'une même plaque au
niveau d'une marge continentale passive (de type Atlantique) mais il peut se produire un découplage entre la partie
continentale et la partie océanique, cette dernière s'enfonçant sous la première. On a ainsi séparation en 2 plaques et
création d'une marge continentale active (de type pacifique) bordée par une fosse océanique. De la marge se
détachent parfois des arcs insulaires par création entre eux et le continent de mers marginales.
stade de collision : le découplage au niveau des marges actives rend possible la fermeture de l'océan, par
resserrement des marges continentales, en liaison avec l'expansion des fonds océaniques. Le terme ultime de ce
resserrement est la rencontre de 2 continents : c'est à elle qu'on doit attribuer la création des chaînes de montagnes
comme la chaîne alpine : des Alpes à l'Himalaya ; la chaîne hercynienne plus ancienne.

Tétrapode : Vertébré à 4 membres (Amphibiens, Reptiles, Oiseaux, Mammifères).

Texture : synonyme de structure signifiant l’arrangement relatif des minéraux dans une roche. Ex : grenue, microlitique…

Texture (ou structure) grenue : se dit d'une roche magmatique plutonique dans laquelle les minéraux s'expriment (ont une
certaine taille) car le refroidissement du magma est lent.

Texture (ou structure) microlitique : se dit d'une roche magmatique effusive dans laquelle les minéraux se présentent sous
forme de petites baguettes appelées microlites, noyés dans du verre car le refroidissement du magma est brutal.

Tomographie : construction d'images correspondant à des coupes du globe à différentes profondeurs grâce à un traitement
informatique complexe de données de vitesses de propagation des ondes sismiques.

Topographie : figuration des formes du terrain sur une carte.

Transgression : avancée de la mer au cours des temps géologiques.

Trapps : plateaux formés par l’empilement de laves superposées en un temps court (moins d’1 Ma). Empilement de
:
coulées de lave régulières et horizontales, épaisses de 5 à 15 m , sur des surfaces atteignant plusieurs milliers de Km2 .
Ceux du Deccan en Inde, datent d’il y a 65 millions d’années et correspondent à l’extrémité d’un alignement volcanique de
point chaud, ce dernier étant situé sous l’île de la Réunion (Piton de la Fournaise).

Ils traduisent des remontées ponctuelles mais massives de manteau.

Trou occipital : trou dans l'os de la base du crâne par où passe le système nerveux (protégé par la colonne vertébrale). Sa
position est centrale chez l'Homme d'où la bipédie permanente et en arrière chez les singes (quadrumanes).

Uniformitarisme : voir actualisme

Verre : magma ayant refroidi très rapidement sans cristalliser, donnant des laves. Dans de nombreuses roches magmatiques
effusives, le verre existe en proportion variable comme matrice englobant les quelques cristaux (microlites et
phénocristaux).

Volcan : zone localisée de la croûte terrestre où le magma et les gaz associés passent de la profondeur à la surface.

Volcanisme (volcanique) : ensemble des phénomènes géologiques liés à l'émission en surface de magma par des volcans, la
cristallisation est rapide et la structure est donc microlitique voire vitreuse.

Volcanisme explosif : volcanisme des zones de subduction expulsant de grands volumes de gaz brûlants à très forte
pression transportant, à la suite d'une violente explosion, des masses considérables de débris de lave (des cendres aux blocs)
et se déplaçant à très grande vitesse (100 Km/H et plus).

zone d’ombre : quel que soit le lieu du séisme, tous les sismographes situés dans une bande entre 104 et 144° (angle à
l’épicentre) ne reçoivent aucune onde directe à cause des discontinuités terrestres et en particulier de la limite manteau /
noyau.
:

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