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Point chaud

(géologie)
région volcanique

Un point chaud est, en géologie, une


région à la surface d'une planète,
d'étendue limitée et dont l'activité
volcanique intense est due à des
remontées chaudes de manteau
nommées panaches[1].
Actuellement [Quand ?], les connaissances
sur les points chauds et les phénomènes
internes à leur origine sont encore
incomplètes.

Fonctionnement d'un point chaud, avec la plaque tectonique (lithosphère) qui glisse sur l'asthénosphère supposée
fixe tout comme le point chaud.

Au sein de la Terre, certaines zones du


manteau particulièrement chaudes et
donc moins denses sont à l'origine d'une
remontée de roches sous l'effet de la
poussée d'Archimède. Il s'ensuit la
formation d'un diapir mantellique qui
remonte sous la forme d'un panache. Ce
dernier, s'approchant de la surface de la
Terre, commence à fondre par
décompression (vers une profondeur de
l'ordre de 100 km), engendrant un
magma basaltique qui, dès qu'il est en
proportion suffisante, traverse la
lithosphère jusqu'à la percer, engendrant
la formation de volcans dits de point
chaud. Le déplacement des plaques
tectoniques par rapport à la remontée
mantellique est à l'origine d'alignements
volcaniques à la surface de la Terre, dont
seul le dernier volcan est en activité,
comme les îles Hawaï, les îles
Marquises, l'archipel de la Société, etc.
Les raisons pour lesquelles certains
endroits du manteau sont relativement
plus chauds demeurent incertaines.
L'accumulation de matériaux réintroduits
au sein du manteau à la faveur des
subductions, et potentiellement enrichis
en éléments radioactifs (potassium,
uranium, thorium) donne une explication
cohérente avec la mesure de signatures
isotopiques particulières dans leurs
matériaux épanchés en surface.
L'évacuation de la chaleur du noyau
terrestre, que ce soit sa chaleur
résiduelle de formation, la chaleur latente
de cristallisation de la graine ou la
chaleur de radioactivité, est un autre
moteur invoqué pour l'instabilité de la
couche limite entre le noyau et le
manteau, couche limite dont le subodoré
statut de cimetière des plaques
subduites depuis la ceinture de feu du
Pacifique depuis en gros 500 Ma, fait un
bon candidat pour certains points
chauds, comme celui d'Hawaï.

Carte des principaux points chauds mondiaux[2]. Légende : 1 : Limite de plaque divergente (dorsale), 2 : Limite de
plaque transformante, 3 : Limite de plaque de subduction, 4 : Zones de limite diffuse de plaque, 5 : Sélection de
principaux points chauds.

Historique de la découverte
La découverte des points chauds s'est
effectuée parallèlement à celle de la
tectonique des plaques.

En 1963, John Tuzo Wilson fait le constat


que des chaînes volcaniques océaniques
pouvaient avoir été « tracées » sur la
plaque lithosphérique les supportant par
une source magmatique fixe, située sous
cette plaque, qui se meut avec le temps.

En 1971, William Jason Morgan suggère


que cette source fixe sous la plaque est
alimentée par un panache chaud
montant au travers du manteau[3].

Depuis la fin des années 1990, d'autres


hypothèses émergent qui font de la
tectonique des plaques le moteur et du
manteau l'origine des points chauds.
Ceux-ci sont d'ailleurs plutôt nommés
anomalies de fusion dans ces théories.

En 2003, Vincent Courtillot et al.


proposent l'existence de trois types de
points chauds en fonction de l'origine du
panache mantellique : les points chauds
dits primaires, à panache profond
provenant sans doute de la limite
inférieure du manteau (îles Hawaï, La
Réunion), les points chauds dits
secondaires, à panache intermédiaire
provenant sans doute du toit de la zone
de transition du manteau (îles Canaries,
Galapagos), les points chauds dits
superficiels liés aux zones de contrainte
dans la lithosphère (Açores, Comores)[4].

Description du modèle
Le volcanisme de point chaud est dû à un
magmatisme ayant percé la lithosphère
jusqu'à sa partie supérieure, la croûte
terrestre. Il est causé par des panaches
de matériaux chauds qui remontent du
manteau, ce qui conduit à la création de
volcans :

sous-marins, qui atteignent et


dépassent parfois la surface de l'eau
en formant des îles telles que Hawaii,
La Réunion et l'île Maurice, les
Maldives, les Açores, les îles
Galápagos, etc. ;
continentaux avec des épanchements
considérables :
les trapps du Deccan, vers -65
millions d'années ;
les trapps du plateau de la
Columbia, dans l'État de
Washington, au nord-ouest des
États-Unis ;
dans le parc de Yellowstone ;
en Islande.

Les roches de ces points chauds sont


des basaltes d'îles océaniques (OIB).
Leur nature chimique particulière, dans la
famille des basaltes, signe une origine
différente des basaltes des dorsales
océaniques (MORB). Les points chauds
sont des témoins des déplacements des
plaques lithosphériques, car le panache
de matériaux chauds qui est à leur
origine est, en première approximation,
fixe.

Diagramme comparant les mécanismes du volcanisme de type point chaud avec ceux des volcanismes de dorsale et
de subduction.

On peut ainsi suivre le déplacement de la


plaque pacifique, à travers l'alignement
des îles Marshall, et l'archipel des îles
Empereur, par exemple. Ces archipels
sont issus d'un même point chaud qui
provoque la naissance d'un volcan. La
plaque se déplaçant régulièrement, le
volcan finit par s'éteindre et un autre
apparaît au-dessus du point chaud[5]. Par
la datation des âges des basaltes
constituant ces îles, on peut en déduire la
vitesse de la plaque.

Les points chauds sont responsables


d'épanchements de magmas en très
grandes quantités, par exemple, les
trapps du Deccan, de Sibérie, d'Éthiopie,
ainsi que d'immenses plateaux
océaniques (Ontong Java, plateau de
Kerguelen, plateau caraïbe, plateau des
Malouines/Falklands, etc.). Les
matériaux sources des points chauds
sont issus de couches limites dans le
manteau, notamment celle située au-
dessus de la limite entre manteau
inférieur et manteau supérieur (à la
profondeur de 670 km), et celle située au-
dessus de la limite entre manteau et
noyau (2 900 km). Outre ces couches
limites, l'asthénosphère traversée et la
lithosphère locale contribuent à la
composition des magmas produits, ainsi
que le tracent différents éléments
chimiques étudiés par la géochimie.

L'activité des points chauds a


probablement profondément modifié
l'histoire de la Terre, d'une part en
modifiant le climat de la planète et
d'autre part, parce qu'on suppose qu'ils
peuvent être associés à l'ouverture de
certains océans :

le climat mondial est modifié par les


éruptions volcaniques, notamment
lorsqu'elles ont une importance telle
que celles à l'origine des trapps et des
plateaux océaniques. Les effets sont
différents selon l'échelle de temps
considérée :
à l'échelle de l'année voire de la
décennie selon l'importance de
l'éruption, la projection dans
l'atmosphère de particules très
fines (cendres) provoque la
création d'un voile qui diminue le
rayonnement solaire à la surface
du globe. Ceci entraîne donc une
baisse des températures
moyennes,
à l'échelle du millier voire du
million d'années la libération de
CO2 et d'autres gaz à effet de
serre dans l'atmosphère qui
accompagne les éruptions
volcaniques est à l'origine d'une
augmentation de celui-ci et donc
d'un réchauffement des
températures moyennes,
à l'échelle de plusieurs millions
d'années l'altération des basaltes
produits en grande quantité par
les éruptions consomme du CO2.
À long terme on observe donc une
baisse de l'effet de serre et donc
une baisse des températures
moyennes à la surface du globe ;
les points chauds sont suspectés
d'intervenir aussi dans le phénomène
de rifting actif. La remontée de
matériel chaud depuis le manteau
profond provoque l'amincissement de
la lithosphère qui s'accompagne d'un
bombement et souvent de tectonique
en extension (c'est le cas dans l'Afar
par exemple). Cet amincissement de la
lithosphère la fragilise et peut conduire
à la formation d'une zone de moindre
résistance au sein d'une plaque
lithosphérique. Selon les contraintes à
l'échelle de la plaque on peut alors
assister à son déchirement et à
l'ouverture d'un nouvel océan. Ce
scénario est proposé pour l'ouverture
de l'océan Indien de l'ouest (trapps du
Deccan), de l'Atlantique central
(Province magmatique centre
atlantique) et du sud (province du
Parana et point chaud de Tristan da
Cunha).

Critiques
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suffisamment ses sources (juin
2019).
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passages nécessitant une source.

L'hypothèse point chaud est intéressante


à plus d'un titre :

elle est simple et explique la plupart


des observations,
les points chauds semblent rester fixes
pendant que les plaques se déplacent
en tous sens,
la chimie de leur magma suggère une
origine différente du manteau
supérieur et de la croûte,
les panaches apparaissent comme la
contrepartie de la subduction des
plaques,
le phénomène est reproductible en
laboratoire et par des modèles
numériques,
et l'hypothèse est fructueuse.

C'est même ce dernier point qui a retardé


l'apparition d'explications alternatives.
L'hypothèse était trop productive pour
être abandonnée.

Néanmoins, les recherches stimulées par


cette hypothèse, tout en confirmant
certains points, ont mis en évidence que
certaines preuves n'en étaient pas[6] :
la tomographie sismique montre bien
ce qui pourrait être des panaches,
mais seulement dans le manteau
supérieur (ce qui n'est pas décisif, la
précision étant en général insuffisante
à grande profondeur),
pour certains points chauds, on a pu
déterminer que l'anomalie est
superficielle (sous les Marquises il
peut s'agir d'une anomalie de densité,
sous le Yellowstone la zone de
transition est froide et non chaude,
sous l'Islande l'anomalie semble
s'arrêter à 400 km de profondeur
seulement),
les anomalies de température et de
fluidité et les anomalies chimiques
entrent dans la variabilité normale du
manteau supérieur.

Carte et liste des points


chauds

Carte indiquant la localisation de 61 points chauds, identifiés par un point rouge et un numéro.

La liste suivante recense les points


chauds bien caractérisés par une ligne
de volcans ou une grande province
magmatique[a]. Le nombre éventuel entre
parenthèses fait référence au numéro du
point chaud sur la carte ci-contre. Sauf
indication contraire, les positions et
déplacements des points chauds
proviennent de l'ouvrage Plate velocities
in hotspot reference frame de W. J.
Morgan et J. P. Morgan[8].

Légende de la colonne « Déplacement » :

p : précision de l'azimut, sur une


échelle de 0,2 (très peu précis) à 1
(très précis). Quand la précision n'est
pas quantifiée, elle est représentée par
une lettre :
A s'il existe presque certainement
un point chaud, mais qu'il n'y a pas
d'alignement volcanique visible,
B s'il y a peut-être un point chaud,
mais sans certitude,
C s'il n'y a probablement pas de
point chaud, même si certaines
caractéristiques sont présentes ;
az : azimut (direction du
déplacement) ;
v : vitesse du déplacement.
Nom N° Plaque Position Déplacement Commentaires

p = 0,5 ; az =
Eurasiatique
37° 54′ N, 110 ± 12° A donné naissance aux
Açores 1 Nord-
26° 00′ O p = 0,3 ; az = Açores
américaine
280 ± 15°

p = 0,2 ; az =
7° 00′ N, 30 ± 15° ; v = Peut-être lié à la jonction
Afar 29 Africaine
39° 30′ E 16 ± 8 triple de l'Afar il y a 30 Ma.
mm/an

Nord-
Anyuy 67° N, 166° E p = B-
américaine

A donné naissance à la
Nord- 52° 54′ N,
Anahim 45 ceinture volcanique
américaine 123° 44′ O[9]
d'Anahim

p = 1 ; az =
23° 24′ S, 296 ± 4° ; v =
Arago 59 Pacifique
150° 42′ O 120 ± 20
mm/an

Sud- 7° 54′ S, A donné naissance à l'île


Ascension 55
américaine 14° 18′ O de l'Ascension

p = (1.0) ;
25° 36′ S, az = 293 ± A donné naissance aux
Australes 58 Pacifique
143° 18′ O 3° ; v = 75 ± îles Australes
15 mm/an

p = 0,3 ; az =
Australie 40° 48′ S, 0 ± 15° ; v =
30 Australienne
orientale 146° 00′ E 65 ± 3
mm/an

p = 0,2 ; az =
Baïkal Eurasiatique 51° N, 101° E
80 ± 15°

67° 36′ S, p = 0,2 ; az = A donné naissance aux


Balleny 2 Antarctique
164° 48′ E 325 ± 7° îles Balleny

Nord- 32° 36′ N, p = 0,3 ; az = A donné naissance aux


Bermudes 56
américaine 64° 18′ O 260 ± 15° Bermudes
Nom N° Plaque Position Déplacement Commentaires

54° 24′ S, A donné naissance à l'île


Bouvet 51 Africaine p=C
3° 24′ E Bouvet

p = 0,8 ; az =
Bowie / 53° 00′ N, 306 ± 4° ; v =
3 Pacifique
Pratt-Welker 134° 48′ O 40 ± 20
mm/an

p = 0,3 ; az =
2° 00′ N, 32 ± 3° ; v = A donné naissance à la
Cameroun 17 Africaine
5° 06′ E 15 ± 5 ligne du Cameroun
mm/an

p = 1 ; az =
28° 12′ N, 94 ± 8° ; v = A donné naissance aux
Canaries 18 Africaine
18° 00′ O 20 ± 4 îles Canaries
mm/an

p = 0,2 ; az = A donné naissance aux


Cap-Vert 19 Africaine 16° N, 24° O
60 ± 30° îles du Cap-Vert

p = 1 ; az =
4° 48′ N, 289 ± 4° ; v =
Carolines 4 Pacifique
164° 24′ E 135 ± 20
mm/an

p = 1 ; az =
46° 00′ N, 321 ± 5° ; v =
Cobb 5 Pacifique
130° 06′ O 43 ± 3
mm/an

17° 00′ S, p = 0,2 ; az = A donné naissance à l'île


Cocos 60 Australienne
94° 30′ E 28° ± 6° Cocos

p = 0,5 ; az =
11° 30′ S, 118 ± 10° ; A donné naissance à
Comores 21 Africaine
43° 18′ E v = 35 ± 10 l'archipel des Comores
mm/an

26° 54′ S, p = 0,8 ; az =


Crough 61 Pacifique
114° 36′ O 284 ± 2°
Nom N° Plaque Position Déplacement Commentaires

p = 0,8 ; az = A donné naissance à


46° 06′ S, 109 ± 10° ; l'archipel Crozet. Peut-être
Crozet 52 Antarctique
50° 12′ E v = 25 ± 13 lié à la province ignée de
mm/an Karoo-Ferrar il y a 183 Ma.

13° 00′ N, p = 0,5 ; az = A donné naissance aux


Darfour 6 Africaine
24° 12′ E 45 ± 8° monts Marrah

43° 00′ S, p = 1 ; az =
Discovery 50 Africaine
2° 42′ O 68 ± 3°

p = 1 ; az =
50° 12′ N, 82 ± 8° ; v = A donné naissance au
Eifel 8 Eurasiatique
6° 42′ E 12 ± 2 massif de l'Eifel
mm/an

77° 30′ S, A donné naissance au


Erebus 54 Antarctique p=A
167° 12′ E mont Erebus

37° 45′ 18″ N, A donné naissance à


Etna 47 Africaine p=A
14° 59′ 43″ E l'Etna

Euterpe Pacifique Éteint

A donné naissance à
Fernando de Noronha.
Fernando de Sud- 3° 48′ S, p = 1 ; az = Peut-être lié à la province
9
Noronha américaine 32° 24′ O 266 ± 7° magmatique centre
atlantique il y a environ
200 Ma.

p = 1 ; az =
37° 42′ S, 292 ± 3° ; v =
Foundation 57 Pacifique
111° 06′ O 80 ± 6
mm/an

p = 1 ; az =
A donné naissance aux
96 ± 5° ; v =
îles Galápagos. Peut-être
Nazca 0° 24′ S, 55 ± 8
Galápagos 10 lié à la grande province
Cocos 91° 36′ O mm/an
ignée caribéenne il y a 88
p = 0,5 ; az =
à 95 Ma.
45 ± 6°
Nom N° Plaque Position Déplacement Commentaires

p = 0,8 ; az =
40° 19′ S, 79 ± 5° ; v = A donné naissance à l'île
Gough 49 Africaine [10],[11]
9° 56′ O 18 ± 3 Gough
mm/an

p = 0,8 ; az =
27° 42′ N, 292 ± 5° ; v =
Guadalupe 11 Pacifique
114° 30′ O 80 ± 10
mm/an

Sud-
Guyanes 5° N, 61° O p=B
américaine

Hainan 46 Eurasiatique 20° N, 110° E az = 0 ± 15°

p = 1 ; az =
19° 00′ N, 304 ± 3° ; v = A donné naissance à
Hawaï 12 Pacifique
155° 12′ O 92 ± 3 Hawaï
mm/an

53° 06′ S, p = 0,2 ; az = A donné naissance aux


Heard 53 Antarctique
73° 30′ E 30 ± 20° îles Heard-et-MacDonald

23° 18′ N, p = 0,3 ; az = A donné naissance au


Hoggar 13 Africaine
5° 36′ E 46 ± 12° Hoggar

p = 0,8 ; az =
75 ± 10° ; v =
A donné naissance à
Eurasiatique 5 ± 3 mm/an
64° 24′ N, l'Islande. Peut-être apparu
Islande 14 Nord- p = 0,8 ; az =
17° 18′ O avec la dorsale médio-
américaine 287 ± 10° ;
atlantique il y a 62 Ma[12].
v = 15 ± 5
mm/an

A donné naissance à l'île


Jan Mayen 15 Eurasiatique 71° N, 9° O p=C
Jan Mayen

p = 1 ; az =
Juan 33° 54′ S, 84 ± 3° ; v = A donné naissance à
16 Nazca
Fernández 81° 48′ O 80 ± 20 l'archipel Juan Fernández
mm/an

1° 30′ S, A donné naissance aux


Karisimbi Africaine p=B
29° 24′ E montagnes des Virunga
Nom N° Plaque Position Déplacement Commentaires

Peut-être lié au Plateau


des Kerguelen il y a
environ 130 Ma.
p = 0,2 ; az = A donné naissance aux
49° 36′ S,
Kerguelen 20 Antarctique 50 ± 30° ; v = îles Kerguelen. Les îles
69° 00′ E
3 ± 1 mm/an Saint-Paul et Nouvelle-
Amsterdam peuvent avoir
été créées par ce point
chaud.

3° 00′ S, A donné naissance au


Kilimandjaro Africaine p=B
37° 30′ E Kilimandjaro

34° 42′ S, p = 0,8 ; az = A donné naissance à l'île


Lord Howe 22 Australienne
159° 48′ E 351 ± 10° Lord Howe

p = 1 ; az =
Peut-être lié au plateau
53° 36′ S, 316 ± 5° ; v =
Louisville 23 Pacifique d'Ontong Java il y a 125 à
140° 36′ O 67 ± 5
120 Ma.
mm/an

p = 1 ; az =
29° 00′ S, 289 ± 6° ; v =
Macdonald 24 Pacifique
140° 18′ O 105 ± 10
mm/an

Nord-
Mackenzie Éteint
américaine

p = 0,3 ; az =
32° 36′ N, A donné naissance à
Madère 48 Africaine 55 ± 15° ; v =
17° 18′ O Madère
8 ± 3 mm/an

Maria / Cook 20° 12′ S, p = 0,8 ; az =


60 Pacifique
méridionales 153° 48′ O 300 ± 4°

46° 54′ S, p = 0,5 ; az =


Marion 25 Antarctique
37° 36′ E 80 ± 12°

p = 0,5 ; az =
10° 18′ S, 319 ± 8° ; v =
Marquises 26 Pacifique
139° 00′ O 93 ± 7
mm/an
Nom N° Plaque Position Déplacement Commentaires

p = 1 ; az =
Sud- 20° 30′ S, 264 ± 5° ; v =
Martin Vaz
américaine 28° 48′ O 30 ± 20
mm/an

Massif 45° 06′ N, p = B ; az = A donné naissance au


Eurasiatique
Central 2° 42′ E 97 ± 12° Massif central

Nord-
Matachewan Éteint
américaine

Nouvelle-
Angleterre / 29° 24′ N, p = 0,8 ; az =
28 Africaine
Grand 29° 12′ O 40 ± 10°
Météore

52° 12′ S, p = 1.0 ; az =


Ob-Lena Antarctique
40° 00′ E 108 ± 6°

p = 1 ; az =
Île de 26° 24′ S, 87 ± 3° ; v = A donné naissance à l'île
7 Nazca
Paques 106° 30′ O 95 ± 5 de Pâques
mm/an

68° 48′ S, A donné naissance à l'île


Pierre Ier Antarctique p=B
90° 36′ O Pierre-Ier

p = 1 ; az =
25° 24′ S, 293 ± 3° ; v = A donné naissance à l'île
Pitcairn 31 Pacifique
129° 18′ O 90 ± 15 Pitcairn
mm/an

21° 30′ S, A donné naissance à l'île


Rarotonga Pacifique
201° 00′ O de Rarotonga

p = 1 ; az =
Nord- 36° 48′ N, 240 ± 4° ; v =
Raton 32
américaine 104° 06′ O 30 ± 20
mm/an
Nom N° Plaque Position Déplacement Commentaires

A donné naissance aux


p = 0,8 ; az = Mascareignes, à l'archipel
21° 12′ S, 47 ± 10° ; v = des Chagos, aux Maldives
La Réunion 33 Africaine
55° 42′ E 40 ± 10 et aux trapps du Deccan
mm/an (principalement actifs
entre il y a 66 et 68,5 Ma)

8° 18′ S,
Rungwe Africaine p = B+
33° 54′ E

p = 1 ; az =
Sainte- 16° 30′ S, 78 ± 5° ; v = A donné naissance à
34 Africaine
Hélène 9° 30′ O 20 ± 3 Sainte-Hélène
mm/an

p = 0,8 ; az =
A donné naissance aux
14° 30′ S, 285 ± 5° ; v =
Samoa 35 Pacifique îles Samoa, à Wallis et à
168° 12′ O 95 ± 20
Niulakita
mm/an

68° 48′ S, p = 0,2 ; az =


Scott Antarctique
178° 48′ O 346 ± 5°

26° 24′ S, p = 0,3 ; az = A donné naissance aux


San Felix 36 Nazca
80° 06′ O 83 ± 8° îles Desventuradas

51° 24′ S, p = 0,3 ; az = Également nommé point


Shona 27 Africaine
1° 00′ O 74 ± 6° chaud du Météor.

p = 0,8 ; az =
18° 12′ S, 295 ± 5° ; v =
Société 38 Pacifique
148° 24′ O 109 ± 10
mm/an

A donné naissance aux


Socorro 37 Pacifique 19° N, 111° O
îles Revillagigedo

p = 0,8 ; az =
40° 24′ S,
Tasmantides 39 Australienne 7 ± 5° ; v = 63
155° 30′ E
± 5 mm/an

20° 48′ N, p = 0,2 ; az = A donné naissance au


Tibesti 40 Africaine
17° 30′ E 30 ± 15° Tibesti
Nom N° Plaque Position Déplacement Commentaires

Sud- 20° 30′ S, p = 1 ; az = A donné naissance à


Trindade 41
américaine 28° 48′ O 264 ± 5° Trindade et Martin Vaz

Tristan da 37° 12′ S, A donné naissance à


42 Africaine
Cunha 12° 18′ O Tristan da Cunha

Peut-être lié aux trapps


32° 06′ S, d'Etendeka et de Paraná il
Vema 43 Africaine
6° 18′ O y a environ 132 Ma, via la
dorsale de Walvis.

A donné naissance à la
p = 0,8 ; az =
caldeira de Yellowstone.
Nord- 44° 30′ N, 235 ± 5° ; v =
Yellowstone 44 Peut-être lié au groupe
américaine 110° 24′ O 26 ± 5
basaltique du Columbia il
mm/an
y a 14 à 17 Ma[13].

Notes et références

Notes

a. Des points chauds plus anciens sont


caractérisés par des morceaux de
lignes de volcans ou de provinces
magmatiques, séparés aujourd'hui
par l'expansion des fonds
océaniques. Le plus ancien
actuellement reconnu date d'environ
1,8 Ga[7].

Références

1. André Brahic, Sciences de la Terre et


de l'Univers, Vuibert
(ISBN 2711752801)
2. Reproduite d'après Adolphe Nicolas,
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Voir aussi

Bibliographie

Géodynamique, ed. Dunod, L. Jolivet -


HC Nataf (1998)

Liens externes

Volcanisme de l'océan Pacifique Sud


par Alain Bonneville sur le site de
l'Institut de Physique du Globe (http://
www.ipgp.jussieu.fr/pages/061204.p
hp) [archive]
Do plumes exist ? (http://www.mantlep
lumes.org/) [archive] Discussing the
origin of "hotspot" volcanism (en
anglais)
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