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Nouveaux programmes

Année
[Secondaire
L'essentiel des connaissances
Exercices et corrigés

Éd-2022

M. ABID - Inspecteur principal


Z. HAJ LTAIEF - Professeur principal
Collection : Coccinelle
Titre : Sciences de la vie et de la terre
2ème Année secondaire - filière Sciences
Auteur : Mongi Abid - Zouheir Hadjltaief
Edition 2022

©Tous Droits réservés

C A E U Med Ali Editions ©


Rue Med Chaabouni Imm Zarka Yamama - 3027 Sfax
Tél : +216/74407440/Fax : +216/74407441
Email : edition.medali@tunet.ta/caeu@edition-medali.com
Site Web : www.edition-medali.tn
N°Editeur : 223-277/05
ISBN : 978-9973-33-123-0
Impression : La Maghrébine pour l'impression (MIP)- Charguia II- Tunis
PREFACE

Le livre que vous avez entre les mains est conforme aux
nouveaux programmes des Sciences de la vie et de la terre en
classe de deuxième année Sciences. Son contenu est
subdivisé en chapitres. Chaque chapitre comporte trois
parties : l'essentiel des connaissances, des exercices
d'évaluation et des corrigés.

L'essentiel des connaissances un texte clair et structuré


qui rassemble l'essentiel des connaissances indispensables. Il
permet de faire le point des connaissances acquises en classe.

Les exercices d'évaluation une série de tests de longueur


et de difficulté variées. Ils portent tantôt sur la connaissance
des notions de Biologie et de Géologie, tantôt sur celles qui
sont relatives à une méthode ou une démarche scientifique.
Ils permettent de tester les acquis des connaissances et de
développer la réflexion à opérer sur la pratique des Sciences.

Les corrigés sont conçus pour permettre aux utilisateurs


de vérifier les solutions aux différentes questions proposées.

Les auteurs souhaitent que ce livre répond aux attentes des


élèves et contribue à l'amélioration de leurs performances en
classe.

Les utilisateurs seraient aimables d'avertir les auteurs des


éventuelles erreurs, lacunes ou autres imperfections. Les
corrections sont possibles dans les nouvelles éditions.

Les auteurs
□ Le profil topographique L’essentiel des connaissances 5

La carte topographique
L’essentiel des connaissances

La carte topographique est une représentation plane et à l’échelle


d’une portion de la surface terrestre. Elle est obtenue par projection
de cette surface sur un plan horizontal.
Sur une carte topographique, on adopte généralement les
conventions suivantes :
le bleu pour l’hydrographie (mer, lac, rivière...)
- le vert pour la végétation (forêt, culture...)
le noir pour la planimétrie (villes, villages, voies de
communication...) et à la toponymie (nom des lieux)
le bistre pour la représentation du relief
La carte topographique est quadrillée par des méridiens et des
parallèles. Ce quadrillage permet de déterminer les coordonnées
géographiques d’un point sur la surface du globe.
La carte topographique montre d’autres indications : le titre de la
carte, l’échelle, l’orientation...
L’échelle de la carte : elle est soit numérique, soit graphique.
• L’échelle numérique est le rapport entre la longueur mesurée
sur la carte et son équivalent réel sur le terrain. Elle s’exprime
par une fraction dont le numérateur est égal à 1.
1
PY ’ --------
50000

Cela signifie une unité de mesure sur la carte représente 50000


unités sur le terrain. Si on prend comme unité le centimètre, 1 cm
sur la carte représente 50000 cm sur le terrain, soit 500 m.
Une carte est dite à grande échelle (ex : 1/ 5000) quand la
réduction qu’elle permette est faible, donc quand le dénominateur
est petit. En revanche, une carte est dite à petite échelle, quand la
réduction qu’elle permette est importante, (ex : 1/500000) donc,
quand le dénominateur est grand.
• L’échelle graphique est graduée en kilomètres. Le talon de
gauche est gradué en hectomètres.
6 O Le profil topographique L’essentiel des connaissances

La représentation du relief sur une carte topographique


Le relief est représenté par des courbes de niveau équidistantes.
Chaque courbe relie les points d’un relief situé à la même altitude.

Les différents types de relief


Il existe 3 ensembles orographiques ou types de reliefs :
- La plaine : c’est une surface plane ou légèrement ondulée sur
laquelle les cours d’eau coulent à fleur du sol. Les dénivellations
sont donc très faibles et les pentes douces. Une plaine se caractérise
par sa forme, son orientation et sa position géographique, son
altitude et sa pente, son réseau hydrographique.
- Le plateau : il correspond à une surface plane ou légèrement
ondulée dans laquelle les cours d’eau se sont enfoncés. Un plateau
se caractérise par sa forme, son orientation et sa position
géographique, la densité de son réseau hydrographique.
- Les montagnes : ce sont des régions élevées présentant de
grandes dénivellations variant constamment le long d’un même
versant, des pentes longues et raides reliant des crêtes élevées à
des vallées profondes. Un pays montagneux se caractérise aussi par
la densité de son réseau hydrographique.
Les courbes de niveau
Une courbe de niveau est l’ensemble des points de la surface
topographique ayant même altitude ; c’est aussi l’intersection d’une
surface topographique et d’un plan horizontal.
On distingue deux types de courbes de niveau :
les courbes maîtresses : elles sont représentées par des traits
bistres, épais et foncés et sur lesquelles sont indiquées les
altitudes correspondantes ;
les courbes normales : elles sont représentées par des traits
bistres et fins. Elles s’intercalent entre les courbes
maîtresses .
L’équidistance : est la différence d’altitude entre deux courbes
de niveau consécutives. Cette équidistance est toujours constante.
Elle est symbolisée par la lettre « e ».
Ex : Pour l’échelle 1/50000, l’équidistance est de 50 m entre deux
courbes maîtresses. Elle est de 10m entre deux courbes normales.
L’écartement : c’est la distance horizontale qui sépare deux
courbes de niveau.
Remarque : plus la pente est faible, plus les courbes de niveau sont
espacées. Plus la pente est forte, plus les courbes de niveau sont
serrées. Lorsque les pentes sont trop fortes, les courbes de niveau
□ Le profil topographique L’essentiel des connaissances 7

sont trop serrées. Elles se confondent et deviennent illisibles. Elles


sont remplacées par un figuré en forme de hachures qui indique une
falaise.
Le profil topographique
C’est une section de la surface topographique par un plan vertical.
Principe de l’établissement d’un profil topographique
On coïncide le bord supérieur d’un papier millimétré avec le
trait de coupe A B indiqué sur la carte. On marque sur le papier
millimétré des repères qui indiquent les limites du trait de
coupe. Des deux points A et B, on trace deux axes verticaux
ou axes des ordonnées, sur celui de gauche, on place l’échelle
des altitudes en mètres. A 2 cm du bord inférieur du papier, on
trace un axe horizontal ou axe des abscisses, reliant les deux
axes verticaux. Sur l’axe des abscisses, on place l’échelle des
distances en kilomètres.
A l’extrémité des axes des ordonnées, on indique l’orientation
du trait de coupe.

On coïncide le bord supérieur d’un papier millimétré avec le


trait de coupe A B, on marque sur le bord du papier millimétré
tous les points d’intersection entre le trait de coupe et les
courbes de niveau On indique à proximité des repères les
altitudes correspondantes.
On abaisse ces points dans les axes déjà tracés.
On joint les points obtenus à main levée, on obtient ainsi un
profil topographique.
On écrit la toponymie (nom des montagnes, nom des villes...).
8 <§>La carte topographique Exercices

EXERCICES

U Définir les mots suivants


Carte topographique, échelle numérique, courbe de niveau, courbes
maîtresse, courbes normales, équidistance.

Repérer pour chaque item la (ou les) affirmations(s)


correcte(s)
1. Une courbe de niveau est :
a - une section de la surface topographique par un plan
horizontal ;
b - une ligne imaginaire qui relie les points de la surface
topographique d’une région ayant la même altitude ;
c - un tracé d’un cours d’eau de la région ;
d - un tracé de la route.
2. L’équidistance des courbes de niveau est :
a - l’écartement des courbes de niveau ;
b - le rapport entre une longueur mesurée sur la carte et son
équivalent sur le terrain ;
c - constante sur la même carte topographique ;
d - la différence d’altitude entre deux courbes de niveau
successives.
3. L’écartement des courbes de niveau est :
a - faible lorsque la pente topographique est élevée ;
b - plus grand quand la pente topographique est plus faible ;
c - la distance horizontale qui les sépare ;
d - est constant entre deux courbes de niveau successives.
4. Un pays montagneux se caractérise par :
a - des pentes douces ;
b - des altitudes faibles ;
c - la densité de son réseau hydrographique ;
d - des pentes longues et raides reliant des crêtes élevées à des
vallées profondes.
5. Un versant :
a - est une surface topographique reliant un point élevé (une
crête) et un point déprimé (une vallée) ;
b - peut être en pente douce, moyenne, raide ou abrupte ;
c - est une ligne reliant deux sommets ;
d - est une ligne qui joint les points les plus bas de la vallée.
^La carte topographique Exercices 9

6. Une plaine se caractérise par:


a - des cours d’eau enfoncées ;
b - des pentes douces et des altitudes faibles ;
c - de grandes dénivellations ;
d - un versant en pente douce ou raide.

© Répondre brièvement aux questions suivantes :


1. Que représentent les chiffres inscrits sur les courbes maîtresses
des cartes topographiques ?
2. Calculer la longueur réelle correspondant à une longueur de 2
cm sur une carte au 1/50 000.
3. Déterminer l’échelle (1/x) d’une carte sachant qu’à une
longueur de 4 km sur le terrain correspond une longueur de 2
cm sur la carte.
4. En sachant qu’une carte a une échelle de 1/10 000, calculer la
longueur réduite correspondant à une longueur de 5 km sur le
terrain.
5. Deux villes sont distantes de 200 km. Si on veut représenter
cette distance sur une carte au 1/200 000, quelle est la longueur
réduite correspondant à cette distance ?

0 Compléter le tableau suivant :

Nom Carte de Carte Carte


géographie géologique de topographique
physique la Tunisie régionale
1 1 1
Echelle
850000 500000 50000
Distance réelle
(en mètres)
correspondant à
un centimètre
10 <§>La carte topographique Exercices

Le document ci-dessous est un extrait d’une carte


topographique régionale :

1. Identifier les courbes a et b.


2. Quelle est l’équidistance des courbes de niveau ?
3. Comparer l’écartement des courbes de niveau au niveau des
parties 1 et 2 de l’extrait de cette carte. Que peut-on déduire ?
4. Tracer le profil topographique correspondant au trait de coupe
AB.
Le document ci-dessous est un extrait d’une carte
topographique régionale

1. Quelle est l’équidistance des courbes de niveau ?


2. Tracer le profil topographique correspondant au trait de coupe
AB.
□ Stratigraphie et tectonique L’essentiel des connaissances 11

Notions de stratigraphie et de tectonique

L’essentiel des connaissances


A. La stratigraphie
La stratigraphe est l’étude des couches de terrain dans le but
d’en établir l’ordre normal de superposition. Cela permet de
déterminer l’âge relatif de ces couches.
1. Le temps géologique
La terre est née depuis plus de cinq milliards d’années (-5
MMA). La période comprise entre (-5 et - 4,2 MMA) est connue
sous le nom de précambrien. Toute la période comprise entre (-4,2
MMA et le temps actuel est subdivisée en 4 ères : F ère primaire,
l’ère secondaire, l’ère tertiaire et l’ère quaternaire. Chaque ère est
subdivisée en systèmes et chaque système est subdivisé en étages et
en sous étages.

Eres Systèmes Datation absolue


(en MA)
Ere quaternaire Holocène Actuel
Pléistocène -2
Pliocène -5
Ere tertiaire Miocène -25
Oligocène -34
Eocène -65
Crétacé -135
Ere secondaire Jurassique -205
Trias -245
Permien -295
Carbonifère -360
Ere primaire Dévonien -410
Silurien -435
Ordovicien -500
Cambrien -540
Echelle stratigraphique
12 □ Stratigraphie et tectonique L’essentiel des connaissances

2. Les principes de la stratigraphie


Les roches sédimentaires sont disposées en couches parallèles
ou strates. Cette disposition fournit des renseignements sur l’âge
relatif d’une strate ou chronologie relative.
1. Principe de superposition
Une strate est plus récente que celle qu’elle recouvre et plus
ancienne que celle qui la recouvre (surmonte).
Ex :
La strate B est plus récente que la strate A.
La strate B est plus ancienne que la strate C.

2. Principe de continuité
Deux affleurements ayant les mêmes caractéristiques, situés
en deux poins pas très éloignés, sont de même âge.

3. Principe de l’identité paléontologique


Un ensemble de strates de même contenu paléontologique est
de même âge.

3. Les lacunes stratigraphiques


Certaines couches déposées dans une région peuvent manquer
dans d’autres régions.
La région 2 sur le schéma présente une lacune
stratigraphique.
D Stratigraphie et tectonique L’essentiel des connaissances 13

c
B C
A A
Région 1 Région 2

4. Concordance et discordance
Les couches plissées de la série 1 sont parallèles, on dit
qu’elles sont concordantes. Il en est de même pour la série 2.
Les couches de la série 2 présentent un contact anormal avec
les couches de la série 1, on dit qu’elles sont discordantes.

5. La transgression et la régression
La transgression est l’avancée de la mer sur le continent.
La régression est le recul de la mer.
L’ensemble des phénomènes sédimentaires accomplis entre une
transgression et une régression constitue un cycle sédimentaire.

6. La paléontologie : c’est l’étude des fossiles.


Les fossiles sont des restes d’êtres vivants conservés dans les
roches sédimentaires. Ils fournissent des renseignements divers,
notamment la reconstitution de l’histoire de la terre et la
détermination de l’âge relatif des terrains.
Les fossiles chronostratigraphiques : ils se caractérisent par
une évolution rapide dans le temps et une extension géographique
vaste. Ils permettent de déterminer l’âge relatif des terrains.
Les trilobites, les graptolites, les fusulines caractérisent l’ère
primaire.

Un trilobite
14 □ Stratigraphie et tectonique L’essentiel des connaissances

e
Les ammonites1, les bélemnites2 et les reptiles géants
caractérisent F ère secondaire.

Une ammonite

Les nummulites caractérisent l’ère tertiaire. Les strombes


caractérisent l’ère quaternaire.

Une nummulite
Un strombe

Les fossiles de faciès permettent de reconstituer l’histoire


paléogéographique d’une région.
B - La tectonique
La tectonique est l’étude des déformations des couches de terrain
produites à diverses époques géologiques.
Les principales structures tectoniques sont les plis et les failles.
Les plis : ce sont des déformations souples des couches qui
produisent une sorte d’ondulation.
Le pli dont les couches sont convexes est un anticlinal.
Le pli dont les couches sont concaves est un synclinal.

Les ammonites : des mollusques à coquille cloisonnée et enroulée.


2
Les bélemnites : Invertébrés marins apparentés aux seiches actuelles, ils possédaient une coquille
interne cloisonnée, prolongée à l'arrière par une structure pleine en forme de cigare, le rostre.
Cl Stratigraphie et tectonique L’essentiel des connaissances 15

La ligne qui joint les points


les plus hauts (cas de
l’anticlinal), ou les points les
plus bas (cas du synclinal) est
appelée charnière. La surface
comprise entre deux
charnières successives est
appelée flanc. Le plan axial
du pli est un plan passant par
la charnière soit de l’anticlinal
ou du synclinal.

Un pli est droit si ses flancs sont


symétriques par rapport à un plan axial
vertical. Le pli n’est pas toujours aussi
régulier. Il est déversé s’il est abrupt Pli couché
d’un coté. Il est étiré si un de ses flancs
est étiré. Il est couché si le plan axial est
horizontal. L’étirement peut aboutir à une
rupture : le flanc supérieur peut subir un Pli déversé
glissement sur des distances qui peuvent
atteindre quelques kilomètres, dans ce
cas, on parle alors de charriage.
Les charriages sont très fréquents au Nord Un charriage
de la Tunisie.
Un plissement se fait très lentement grâce à des forces latérales
compressives ou distensives.
Les failles : ce sont des cassures se produisant dans des couches
et provoquant leur déplacement relatif

Faille normale Faille inverse


Le compartiment abaissé est situé au Le compartiment soulevé est situé au
dessus du plan de faille dessus du plan de faille
16 <§> Stratigraphie et tectonique Exercices

Exercices

O Définir les mots (ou expressions) suivants :


Stratigraphie, paléontologie, tectonique, faille, fossile, lacune
stratigraphique, discordance, concordance, chronologie relative,
échelle stratigraphique.

@ Repérer pour chaque item la (ou les) affirmations(s)


correcte(s)
1. Les fossiles chronostratigraphiques se caractérisent par :
a - une évolution lente dans le temps ;
b - une évolution rapide dans le temps ;
c - une extension géographique vaste ;
d - Une extension géographique limitée.

2. les trilobites sont des fossiles qui caractérisent :


a- l’ère primaire ;
b - l’ère secondaire ;
c - l’ère tertiaire ;
d - l’ère quaternaire.

3. Une discordance angulaire se caractérise par :


a - un ensemble de strates de même contenu paléontologique ;
b - des couches plissées en contact avec des couches
horizontales qui les recoupent brutalement ;
c - des couches se disposant parallèlement les unes sur les
autres ;
d - une série de couches appartenant chacune à un cycle
sédimentaire.

4. Un pli présente:
a - une charnière ;
b - un plan axial ;
c - deux flancs ;
d - un compartiment élevé et un compartiment abaissé.
^Stratigraphie et tectonique Exercices 17

5. Les principes de la stratigraphie permettent :


a - d’étudier la superposition des strates ;
b - de déterminer l’âge précis des roches grâce à des méthodes
chimiques ;
c - d’identifier les structures tectoniques ;
d - de reconstituer l’histoire de la terre.

6. La tectonique est :
a - la datation des strates ;
b - l’étude des fossiles ;
c - l’étude des déformations des strates ;
d - l’étude de la succession des êtres vivants.

7. La stratigraphie :
a - étudie la succession des strates dans l’ordre chronologique ;
b - est l’étude des fossiles ;
c - contribue à la reconstitution de l’histoire de la terre ;
d - se base sur les principes stratigraphiques et l’échelle
stratigraphique.

8. Les bélemnites :
a - ont vécu dans les mers secondaires ;
b - ont été conservés dans les strates de l’ère primaire ;
c - caractérisent l’ère secondaire ;
d - vivent dans les mers actuelles.

9. une faille oblique inverse :


a - provoque un contact entre deux ensembles de couches qui
ne correspondent pas aux principes de la stratigraphie ;
b - provoque un déplacement horizontal des couches par
rapport aux autres ;
c - résulte des forces tectoniques distensives ;
d - présente un plan incliné en direction du compartiment
soulevé.

© Répondre brièvement aux questions suivantes :


1. Quelles sont les caractéristiques des formes tectoniques
suivantes : pli droit, pli couché, faille normale, faille inverse ?
2. Enoncer les principes stratigraphiques suivants :principe de
superposition, principe de continuité, principe d’identité
paléontologique.
18 ^Stratigraphie et tectonique Exercices

3. Donner un exemple de fossiles caractéristiques de chacune des


ères géologiques suivantes : primaire, secondaire, tertiaire,
quaternaire.
4. Comment peut-on savoir que deux affleurements sont de même
âge ?
5. Quelle est la cause des déformations des strates ?
6. Comment s’aperçoit-on de l’existence d’une faille ?
7. Quelles sont les caractéristiques des fossiles
chronostratigraphiques ? des fossiles de faciès ?
8. Dans quel cas, on dit que les couches sont concordantes ?
9. Quel est l’intérêt géologique des fossiles ?
10. Quelles sont les deux caractéristiques des roches
sédimentaires?
11. Les systèmes géologiques suivants font partie de l’ère
secondaire : Crétacé - Trias - Jurassique.
Réécrire ces trois époques du plus ancien au plus récent.
12. Le Nautile est un céphalopode marin. Il se retrouve aux
ères primaire, secondaire, tertiaire et à l’actuel. Est-il un bon
fossile stratigraphique ? Justifier la réponse.
13. Un fossile trouvé uniquement en un point très précis du
globe, peut-il être utilisé comme fossile stratigraphique ?
justifier la réponse.

La figure ci-dessous représente de façon simplifiée un cas de


plissement de couches de roches sédimentaires. Il est à remarquer
que les parties de ce pli représentées avec les pointillés sont
enlevées par l’érosion

1. Indiquer le type de ce pli. Justifier la réponse.


2. Indiquer, tout en justifiant la réponse, si on peut appliquer le
principe de la superposition aux deux flancs de ce pli.
«^Stratigraphie et tectonique Exercices 19

©
Soient les deux coupes géologiques suivantes :

— c
Coupe N°1 Coupe N°2

1. Dater relativement les couches 3 et a sachant qu’elles


renferment les mêmes fossiles stratigraphiques.
2. Dans ces 2 coupes, quelle est la strate la plus récente ? Justifier
la réponse.
3. Dans ces deux coupes, quelle est la strate la plus ancienne ?
Justifier la réponse.

©
Soient les deux coupes géologiques suivantes :

Coupe 1 Coupe 2
1. Dater relativement les strates de la série A, sachant qu’elles
renferment des strombes.
2. Dater relativement les strates de la série B sachant qu’elles
contiennent des Ammonites et des Bélemnites.
3. Dater relativement les strates de la série C sachant qu’elles
contiennent des Nummulites.
4. Déterminer l’âge relatif des strates de la série D, sachant
qu’elles renferment des Trilobites.
5. Déterminer l’âge de la série A par rapport à la série B et de la
série C par rapport à la série D en justifiant la réponse.
6. Indiquer la structure stratigraphique représentée au niveau de
la coupe N°2. Justifier la réponse.
7. Présenter les étapes qui ont abouti à la structure géologique
représentée par la coupe N° 1.
20 ^Stratigraphie et tectonique Exercices

e
Soient les deux coupes géologiques suivantes

Coupe 1 Coupe 2

Identifier chacune des structures tectoniques représentées dans ces


deux coupes en justifiant la réponse.

©
En Tunisie centrale, on rencontre des fossés d’effondrement. La
coupe suivante représente schématiquement un fossé.

Quelles sont les structures tectoniques à l’origine de la formation


des fossés d’effondrement ?
□ La carte géologique L’essentiel des connaissances 21

La carte géologique

L’essentiel des connaissances


La carte géologique est une représentation, sur un fond
topographique des terrains géologiques qui affleurent à la surface du
sol ou qui ne sont cachés que par la terre arable.
La lecture d’une carte géologique se fait en utilisant les
renseignements fournis par cette carte et par sa notice.

1. Les renseignements fournis par la carte


- Les plages colorées d’une carte représentent des affleurements de
strates.
- L’âge d’une strate est indiqué par une notation inscrite sur
l’affleurement. Chaque notation comporte une lettre qui rappelle la
nomenclature des grandes divisions stratigraphiques. (« t » pour trias ;
« c » pour crétacé ; « j » pour jurassique...). Chaque lettre est
accompagnée d’une indication en indice ou en exposant. Ces
indications peuvent être une lettre minuscule, un chiffre arabe, un
chiffre romain... . Elles représentent des subdivisions dans une série
stratigraphique.
Ex :

Crétacé Des séries dans Des subdivisions


le crétacé dans une série du
crétacé

La légende de la carte relative aux différentes strates nous


renseigne sur l’âge relatif de ces strates. La légende de la strate la plus
récente est située en haut, la plus ancienne est située en bas.
Le pendage est l’angle que fait une strate avec un plan horizontal.
Sur la carte, le pendage est représenté par des signes
conventionnels:
22 □ La carte géologique L’essentiel des connaissances

I : couches horizontales.
—— : couches verticales
Tl45 : couche inclinée de 45° et le sens de l’inclinaison est indiqué

- Les structures tectoniques: elles sont identifiées à partir de la


disposition des strates et des failles.
Les failles sont représentées par des traits noirs et épais. Si le trait
est continu ; elle apparaît en surface ; si le trait est discontinu,
elle n’apparaît pas en surface. Elle est surmontée par des strates
non affectées par la faille.
La disposition des strates est identifiée par des indices.
La présence d’un pendage nul dans une zone de la carte, ou/et
lorsque les limites des couches sont parallèles aux courbes de
niveau, signifie que les couches sont horizontales et la structure
dans ce cas est dite tabulaire.

Couche horizontale
La présence d’un pendage supérieur à zéro dans une zone de la
carte, ou/et lorsque les limites des couches coupent les courbes
□ La carte géologique L’essentiel des connaissances 23

de niveau, signifie que les couches sont inclinées et la structure


dans ce cas est dite plissée.

Couche inclinée

Les plis sont de différentes sortes, parmi lesquels, on distingue, les


anticlinaux et les synclinaux.
Un anticlinal est un pli comportant des strates convexes. Un synclinal
est un pli comportant des strates concaves.
Sur une carte, une structure anticlinale est reconnue par deux indices :
l’âge des strates et la direction des pendages. En effet,
• le centre de la structure est occupé par les couches les plus
anciennes et plus on va vers la périphérie, on rencontre des
couches de plus en plus récentes ;
• les pendages divergent à partir du centre de la structure
Une structure synclinale est reconnue aussi par l’âge des strates et la
direction des pendages. En effet,
■ le centre de la structure est occupé par les couches les plus
récentes, et plus on va vers la périphérie, on rencontre des
couches de plus en plus anciennes ;
■ les pendages convergent vers le centre de la structure

2. Les renseignements fournis par la notice de la carte


Chaque carte géologique est accompagnée d’une notice qui fournit
des renseignements sur :
- l’épaisseur des strates
- la nature des roches
- le faciès
- les fossiles rencontrés dans chaque strate
- les structures tectoniques : les plis et failles
- la localisation des ressources géologiques.
24 □ La carte géologique L’essentiel des connaissances

3. La coupe géologique
Une coupe géologique est la section des terrains par un plan vertical.
Les strates sont représentés par des figurés conventionnels.

I 1—1 Calcaire ; sable ; argile ; I—H gypse

0 1 km
La carte géologique Exercices 25

Exercices
O Définir les mots suivants
Carte géologique ; affleurement ; pendage ; anticlinal ; synclinal.

© Repérer pour chaque item la(ou les) affîrmations(s) correcte(s)


1. sur une carte géologique, les couleurs représentent :
a - des affleurements différents ;
b - des accidents tectoniques ;
c - le pendage des couches ;
d - le relief.
2. le pendage d’une couche géologique :
a - est représenté par des courbes de niveau ;
b - est l’angle que fait cette couche avec un plan horizontal ;
c - varie de 0° à 90° ;
d - est la pente de la surface topographique.
3. la carte géologique :
a - est une représentation des couches géologiques du sous-sol
d’une région ;
b - offre des renseignements sur les structures tectoniques
d’une région ;
c - est une représentation des affleurements de roches du sous
sol ;
d - offre des renseignements sur les nappes aquifères.
4. un synclinal :
a - est une faille ;
b - est un pli dans lequel des couches récentes occupent le
cœur de la structure ;
c - est une structure tabulaire ;
d - est une discordance.

© Répondre brièvement aux questions suivantes:


1. Sur une carte géologique, quels sont les symboles utilisés pour
représenter :
les affleurements de roches du sous sol ?
des couches géologiques horizontales ?
des accidents tectoniques ?
des couches géologiques verticales ?
26 <ê> La carte géologique Exercices

2. Sur une carte géologique, comment reconnaît-on :


- une structure tabulaire ?
un synclinal ?
un anticlinal ?
3. Que représentent les couleurs de la carte géologique ?
4. De quelle différence s’agit-il quand on dit terrain éocène ou
terrain crétacé ?
5. Comparer une carte topographique et une carte géologique de
la même région.

© La coupe géologique ci-dessous a été réalisée au niveau de


djebel Cherahil (Nasrallah).

Crétacé Paléocène Eocène

Analyser cette coupe géologique.

© La coupe géologique suivante a été réalisée dans la région de


Téboursouk

ES
I-------- 1
Eocène Crétacé

Analyser cette coupe géologique.


□ Les ressources en eau L’essentiel des connaissances 27

Les Ressources en eau

L’essentiel des connaissances


L’eau est importante dans la vie de l’homme et de tous les êtres
vivants. Les besoins en eau sont considérables et augmentent sans
cesse, le besoin en eau pour le citoyen rural est de 7 1 / j et pour le
citadin est de 70 1/j. Pour subvenir à ses besoins, l’homme exploite
aussi bien les eaux de surface (cours d’eau, lacs naturels, barrages...)
que les eaux souterraines qui constituent des nappes contenues dans
des aquifères.
1. Les principales ressources en eau
Les eaux de surface
Elles sont représentées par les cours d’eau et les lacs et les eaux
retenues dans les barrages. Les cours d’eau sont plus fréquents au
nord car la pluviométrie est importante. Le potentiel des eaux de
surface est estimé à 2700 millions de m3. La quantité exploitée est
estimée à 50%.
Les eaux souterraines
L’eau existe en profondeur. Il suffit pour cela de creuser la terre
plus ou moins profondément pour trouver de l’eau. Selon la
profondeur du puits, on distinguera les nappes phréatiques (- de 40 m )
et les nappes profondes (+ de 40 m ).
- Le potentiel hydrique des nappes phréatiques en Tunisie est estimé à
669 millions de m3, celui des nappes profondes est estimé à 1160
millions de m3. Les nappes phréatiques sont exploitées à 100 %,
tandis que les nappes profondes ne sont exploitées qu’à 60 %.
- La répartition du potentiel hydrique en Tunisie : au Nord, les
ressources en eau sont limitées, par contre au sud, les ressources sont
importantes, seulement, les réservoirs sont profonds et ne sont pas
renouvelables. Le centre est une zone où les ressources sont
moyennes.
2. Le cycle de l'eau
L’eau est une ressource renouvelable qui existe en trois états :
gazeux (vapeur), liquide et solide (neige et glace). Des échanges
interviennent constamment entre ces différents réservoirs. C’est ainsi
que l’eau passe successivement :
28 □ Les ressources en eau L’essentiel des connaissances

- de l’état liquide à l’état gazeux par évaporation de l’eau des


océans, des lacs, ... chauffée par l’énergie solaire.
- de l’état gazeux à l’état liquide, puis solide par condensation de
la vapeur d’eau atmosphérique et des nuages. Ces derniers
donnent naissance aux précipitations (pluie, neige, grêle). L’eau,
ainsi retombée au sol, ruisselle ou s’infiltre.
Les eaux d’infiltration pénètrent dans le sol et le sous-sol jusqu’à ce
qu’elles rencontrent une couche géologique imperméable (qui ne se
laisse pas traverser par l’eau).

Schéma du cycle de l’eau

3. La carte hydrogéologique
C’est une carte qui montre deux types de courbes : les courbes de
niveau et les courbes isopièzes.

Schéma simplifié d’une carte hydrogéologique

- une courbe de niveau est une ligne qui relie les points de la surface
de même altitude.
□ Les ressources en eau L’essentiel des connaissances 29

- une courbe isopièze est une ligne qui joint les points de la nappe de
même altitude.
La carte hydrogéologique nous renseigne à la fois sur le relief et sur la
localisation et la profondeur des nappes.
4. Les nappes aquifères
Pendant les périodes pluvieuses, une partie de l’eau de pluie
s’évapore, une partie ruisselle, une partie s’infiltre dans le sol et le
sous sol et circule à travers les strates sédimentaires perméables.
Lorsque cette eau rencontre une strate imperméable, son infiltration
s’arrête et elle s’accumule dans des roches poreuses dites roches
réservoir pour former des nappes aquifères (aqua = eau et feres =
transporter).
Dans le sous-sol, l’eau occupe les vides présents dans les roches sous
forme de pores et de fissures.
Un aquifère est formé par des roches poreuses et perméables (ou
roches fracturées) formant un réservoir dans lequel l’eau peut
s’accumuler. On distingue deux sortes de nappes aquifères :
- nappe libre : c’est une nappe d’eau souterraine dont le réservoir
aquifère affleure à la surface du sol ou qu’il est surmonté par des
strates perméables. Un trou dans la terre foré jusqu’à une nappe
libre constitue un puits ordinaire.

niveau piézométrique
-aquifère non saturé en eau

aquifère saturé en eau

niveau imperméable
(substratum)
Schéma d’une nappe libre

- nappe captive : c’est une nappe d’eau souterraine située dans un


aquifère recouvert par un niveau imperméable. La nappe se trouve
emprisonnée entre deux strates imperméables. Un trou dans la terre
foré jusqu’à une nappe captive fait jaillir l’eau en force et constitue un
puits artésien.
30 □ Les ressources en eau L’essentiel des connaissances

niveau piézométrique

niveau imperméable

toit de la nappe

aquifère rempli d'eau


niveau imperméable
Schéma d’une nappe captive
L’eau remplit plus ou moins complètement un aquifère à un niveau
appelé niveau piézométrique (niveau de l’eau, lorsqu’elle se stabilise,
repéré dans un puits). La surface piézométrique d’une nappe est
l’ensemble des niveaux piézométriques mesurés en différents points
de cette nappe, à une période donnée de l’année.
Cette surface est représentée, sur une carte piézométrique, par des
courbes isopièzes reliant les points d’égal niveau piézométrique.
5. La circulation de l'eau dans une nappe
L’aquifère est une formation géologique au sein de laquelle l’eau
circule facilement par gravité. L’écoulement se fait de la zone à
piézométrie haute vers la zone à piézométrie faible.
L’eau circule des zones d’alimentation vers les exutoires naturels
(sources...) ou artificiels (pompages).
Une source est une émergence d’eau naturelle. Sur la carte, c’est le
point de contact entre surface piézométrique et surface topographique
(affleurement naturel de la nappe).
6. Gestion de l'eau des nappes

Les ressources en eau en Tunisie sont limitées. Il est donc


question de chercher à augmenter les ressources en construisant des
barrages et des lacs collinaires et à limiter le gaspillage de l’utilisation.
La construction de barrages permet une meilleure exploitation
des cours d’eau dans les domaines de l’irrigation, de la production
d’électricité et dans la lutte contre l’érosion.
Quelques exemples de barrages : Béni Mtir sur oued ellil ;
capacité 47 millions de m3., Sidi Salem sur Oued Medjerdah ;
capacité 450 millions de m3, Bourguiba sur Oued Zroud ; capacité 209
millions de m3.
Parmi les moyens utilisés pour rationaliser l’utilisation de l’eau :
en agriculture, l’irrigation goutte à goutte
O Les ressources en eau L’essentiel des connaissances 31

lutter contre le gaspillage de l’eau par l’émission de flashs


publicitaires, notamment dans les programmes télévisées
Installation de robinets qui se ferment automatiquement après un
temps d’utilisation.
L’extension de l’urbanisme et le rejet des déchets domestiques,
l’industrialisation et l’émission d’éléments polluants soit sur terre, soit
dans l’atmosphère, l’utilisation des engrais chimiques et des
pesticides en agriculture.... pourraient menacer la qualité de l’eau. Il
est donc question de chercher des moyens pour protéger l’eau des
facteurs polluants.
32 <§>Les ressources en eau Exercices

Exercises

O Définir le mots ou les expressions suivant(e)s :


Aquifère, courbe isopièze, niveau piézométrique, porosité,
perméabilité.

@ Repérer pour chaque item la (ou les) affirmation(s)


correcte(s)
1. La profondeur d’une nappe phréatique est comprise entre :
a- 0 et 40 m ;
b- 40 et 100 m ;
c- 100 et 200 m ;
d- 200 et 500 m.

2. Un aquifère peut être constitué de roches:


a- poreuses ;
b- perméables ;
c- fracturées ;
d- tendres.

3. Une nappe captive se trouve entre:


a- une assise imperméable et un toit perméable ;
b- une assise perméable et un toit imperméable ;
c- une assise et un toit perméables ;
d- une assise et un toit imperméables.

4. La surface piézométrique d’une nappe :


a- est représentée sur une carte par des courbes de niveau ;
b- n’atteint jamais la surface du sol ;
c- varie en fonction des apports (alimentation) et des sorties
(pompage) ;
d- correspond toujours au toit de la nappe.
^»Les ressources en eau Exercices 33

© Relier, par une flèche, chaque mot (ou expression) de la


colonne A avec la phrase correspondante de la colonne B :

Colonne A Colonne B

1. perméabilité a. nappe d’eau comprise entre 2


2. niveau piézométrique niveaux imperméables
3. puits artésien b. rapport entre le volume des vides et
4. porosité le volume total d’une roche
5. nappe captive c. niveau de l’eau repéré dans un puits
6. surface piézométrique d. capacité de laisser l’eau passer
7. source e. émergence d’eau naturelle
f. forage qui donne une eau
jaillissante
g. surface supérieure d’une nappe

0 Répondre brièvement à ces questions :


1. Comment se constituent les eaux de surface?
2. Comment se constitue une nappe aquifère?
3. Qu’est ce qu’une carte piézométrique ?
4. Quel est le moteur de la circulation de l’eau dans un aquifère
libre ?
5. Quels sont les principaux phénomènes qui interviennent dans le
cycle de l’eau?
6. Quels sont les facteurs qui interviennent dans la variation de la
surface piézométrique d’une nappe ?
7. Où se situe le niveau piézométrique dans une nappe captive?
Expliquer pourquoi.
8. Indiquer les caractéristiques d’une nappe libre et d’une nappe
captive.
9. Comment établir une carte piézométrique ?

© Corriger les phrases suivantes :


1. Les aquifères sont tous formés par des roches poreuses.
2. Le niveau piézométrique d’une nappe correspond au niveau du
plancher de la nappe, c'est-à-dire à l’endroit où elle repose sur un
substrat imperméable.
34 <§>Les ressources en eau Exercices

3. Une nappe d’eau présente une surface piézométrique qui n’atteint


jamais la surface du sol.
4. Dans une nappe captive, le niveau piézométrique se situe au niveau
du toit de l’aquifère.
5. Dans une nappe captive, l’eau remplit partiellement l’aquifère.
6. Dans une nappe captive, l’eau, bloquée par le toit imperméable,
peut monter jusqu’au niveau piézométrique .
7. Les nappes libres sont situées dans les aquifères recouverts par un
niveau imperméable.
8. Sur une carte, on représente la surface piézométrique d’une nappe
par des lignes, les courbes de niveau reliant les points de même
altitude de la surface topographique.

©
Le tableau ci-dessous présente des données concernant la porosité
et la perméabilité de quelques roches.

Roches Porosité totale Perméabilité


(en 1/m123 de roche saturée) (en m/s)
Sable et gravier 200 à 400 1.10'2 à 1.10’4
alluvionnaires
Sable fin 300 à 350 1.10'3 à 1.10 ô
Grés 50 à 250 1.10'2 à 1.10’6
Craie 100 à 400 1.10’3 à L105
Calcaire massif 10 à 100 1.102 à 1.10b
Argile 400 à 500 1.10’7 à 1.10',ü

1. Définir la porosité et la perméabilité.


2. Classer ces roches de la plus poreuse vers la moins poreuse.
3. Classer ces roches de la plus perméable vers la moins
perméable.
4. Parmi les roches citées dans le tableau, lesquelles ne sont pas
considérées comme aquifères, sachant que les hydrogéologues
considèrent qu’une roche est aquifère si sa perméabilité est
supérieure à 10"6 m/s .
5. L’argile contient beaucoup d’eau, pourtant ce n’est pas un bon
aquifère. Expliquer pourquoi.
6. Classer ces roches du plus mauvais au plus bon aquifère.
*§>Les ressources en eau Exercices 35

La coupe géologique suivante montre la superposition de trois


nappes aquifères. Trois forages ont été réalisés dans cette région.
Chaque forage atteint l’un des trois aquifères superposés.

Sable

Argile

Craie

Calcaire

Eau

1. Compléter la légende de cette figure.


2. Dans cette coupe, quelles sont les nappes libres ? les nappes
captives ?
3. Comment expliquer que le niveau piézométrique dans le
forage III soit situé au-dessus du toit de la nappe ?

© On se propose de dresser la carte piézométrique d’une région en


se basant sur le niveau de l’eau repéré dans différents puits. Le
document suivant présente les résultats de ce repérage.
36 <$>Les ressources en eau: Exercices

1. Construire les courbes isopièzes.


2. Repérer les sources éventuelles. Justifier la réponse.
3. Indiquer, par des flèches, le sens de l’écoulement de l’eau sur
la carte.
4. On creuse un puits au point P. A quelle profondeur doit-on
creuser pour avoir une colonne d’eau de 3 m. Accompagner la
réponse par un schéma explicatif.
5. Localiser sur la carte les zones d’alimentation de la nappe et
les zones de drainage.

© Le document suivant montre une carte hydrologique d’une


région :

1. Déterminer le sens de l’écoulement de la nappe. Justifier la


réponse.
2. On creuse un puits au point P. A quelle profondeur peut-on
atteindre l’eau? Justifier la réponse.
3. localiser les sources de cette région.

Courbe de Courbe de
niveau isopièze
<§>Les ressources en eau Exercices 37

La figure suivante représente les mouvements de l’eau dans un


milieu naturel.

1. Nommer les phénomènes physiques illustrés par les rectangles


A, B, C, D, E, F.
2. Ranger ces rectangles pour représenter le cycle de l’eau.
38 ElLe pétrole L'essentiel des connaissances

Le pétrole

L’essentiel des connaissances


Le pétrole est une roche liquide, de couleur variable selon les
gisements, d’odeur caractéristique et surnage l’eau car sa densité est
inférieure à celle de l’eau.
Le sous-sol tunisien contient plusieurs gisements de pétrole dont
certains sont exploités à terre « on-shore » et d’autres en mer » off­
shore ».
Le pétrole est une roche combustible1 énergétique : c’est un
hydrocarbure (formé de carbone et d’hydrogène).
Après sa formation, le pétrole migre de la roche mère2 où il s’est
formé vers des roches-réservoirs3 où il s’accumule et y constitue un
gisement.
Le pétrole se forme en milieu marin où des apports nutritifs
favorisent le développement d’un plancton abondant et des apports
détritiques permettent l’accumulation des sédiments.
Dans ces bassins marins peu profonds, l’accumulation de
sédiments et de matières organiques provenant des micro-organismes
planctoniques se poursuit pendant quelques millions d’années, sans
variation de profondeur. Ceci témoigne d’un enfoncement progressif
des sédiments (subsidence), suffisant pour éviter le comblement.
La matière organique des organismes planctoniques s’enfouie dans
la vase argileuse qui constitue un milieu anaérobie (milieu sans
oxygène). En présence de bactéries anaérobies, la matière organique
commence à se dégrader et donne le kérogène4.
L’élévation de la température due à la subsidence entraîne une
fragmentation du kérogène qui perd de l’eau, de l’oxygène et de
l’azote, donnant naissance aux hydrocarbures liquides et gazeux.
Les molécules ainsi formées quittent la roche-mère et migrent vers
une structure piège5 (anticlinal, faille, diapir, discordance).

1 roche combustible : roche qui brûle à l’air


2 roche mère : vase argileuse contenant au moins 1% de carbone organique.
3 roche réservoir : roche poreuse et perméable
4 kérogène : grosses molécules organiques insolubles dans l’eau provenant de la
dégradation de la matière organique enfouie, sous l’action de bactéries anaérobies
5 Structure piège : structure géologique permettant l’accumulation d’hydrocarbures.
^>Le pétrole Exercices 39

Exercices

O Définir les mots suivants :


Pétrole, kérogène, milieu anaérobie, subsidence.

© Repérer pour chaque item la (ou les) affirmation(s)


correcte(s)

1. Le pétrole :
a- est la seule source d’énergie sur la planète ;
b- fait partie des ressources non renouvelables ;
c- se présente à l’état liquide et ne constitue pas donc une roche ;
d- s’accumule dans les argiles.

2. Le kérogène :
a- migre pour se transformer en hydrocarbures liquides et gazeux;
b- est formé de grosses molécules insolubles dans l’eau résultant
de la dégradation de la matière organique par les bactéries
anaérobies;
c- se fragmente sous l’effet des agents atmosphériques ;
d- est une forme sous laquelle se présente la matière organique
fossilisée dans les roches.

3. Un milieu anaérobie :
a- renferme des êtres vivants ;
b- est un milieu isolé de l’air ;
c- est un milieu alimenté en oxygène de l’air ;
d- est une structure piège de pétrole.

© Compléter le paragraphe suivant avec les mots ou


expressions convenables :
Les méthodes de prospection ont permis de préciser la nature des
roches, ainsi que les structures géologiques des couches susceptibles
de contenir du pétrole. Ce dernier imprègne certaines couches de
roches sédimentaires, les............1..............
40 <§>Le pétrole Exercices

Pour s’accumuler, il faut une couche........... 2............. qui retient


les hydrocarbures dans un .........3............. Cette couche est
appelée......... 4............
La ........... 5.............. où se forme le pétrole est en général
imperméable et compactée.
Suite à leur formation, les hydrocarbures liquides et gazeux se
déplacent immédiatement vers une couche poreuse et perméable
Cette expulsion est la......... 6........
Le déplacement des hydrocarbures au sein du réservoir vers la
zone piège ou........... 7............. est une étape nécessaire pour aboutir
à une accumulation d’intérêt économique.

O Compléter le tableau suivant en mettant dans la colonne B, le


mot qui convient à chaque définition de la colonne A :

A B
- gisement de pétrole exploité à terre 1
- milieu alimenté en oxygène de l’air 2
- enfoncement progressif des sédiments 3
- argile contenant 2% de carbone 4
organique
- gisement de pétrole exploité en mer 5
- la seule roche à l’état liquide 6
- grosses molécules insolubles résultant de
la dégradation par des bactéries 7
anaérobies
- couche imperméable qui couvre un
gisement pétrolifère 8

Répondre brièvement aux questions suivantes :


1. Quelle est la structure du sous-sol au niveau d’un gisement
pétrolifère ?
2. Pourquoi dit-on que le pétrole est une ressource non renouvelable ?
3. Quelle est l’origine du pétrole ?
4. Quel argument prouve que le pétrole s’est formé en milieu marin ?
5. Quel argument prouve que le pétrole est une roche sédimentaire ?
Qu’est ce qui le fait distinguer de toutes les autres roches ?
<ê>Le pétrole Exercices 41

6. Quel argument prouve que la matière organique à l’origine du


pétrole a été protégée de la dégradation ?
7. Quelles sont les caractéristiques du pétrole ?

VJ Utiliser chaque groupe de trois mots (ou expressions) pour


construire une phrase exprimant une idée importante présentée
en cours :
vase argileuse ; matière organique ; roche mère.
- kérogène ; dégradation ; bactéries anaérobies.
subsidence ; hydrocarbures ; fragmentation du kérogène.
migration ; piège structural ; roche couverture.
pétrole ; air ; roche combustible.
- pétrole ; millions d’années ; échelle humaine.

O Compléter le tableau suivant :

Propriétés Pétrole
- aspect
- couleur
- répartition des gisements en
Tunisie
.........
- âge relatif
- disposition
- présence de fossiles
- milieu de formation
- Ensemble auquel appartient la
roche
- Origine
- Conditions de formation
42 <§>Le pétrole Exercices

Déterminer les conditions de formation du pétrole en se


basant sur le tableau suivant :

Roches Eaux superficielles Eaux


(0 -50m) profondes
( > 50m )
Oxygène Abondant Rare
(milieu aéré) (milieu anoxique)
Lumière abondante faible
Existence de courants
ascendants (up-welling)
qui font remonter les eaux Abondants
profondes et riches en
Eléments nutritifs éléments nutritifs
l

Prolifération de micro­ La matière organique tombe sur


organismes planctoniques le fond. Elle est piégée.
Transformation de Consommation par les La matière organique est
la matière organique micro-organismes ____ rapidement enfouie et ainsi
Minéralisation mieux préservée des processus
de la minéralisation ------ ►
Formation du kérogène
Milieu Oxydant Réducteur (absence d’êtres
(faune et flore abondante) vivants)

1. Représenter ces conditions à l’aide d’un schéma récapitulatif.


2. Représenter, à l’aide d’un schéma bien annoté, un piège
structural.
DLes phosphates L'essentiel des connaissances 43

Les phosphates

L’essentiel des connaissances


En Tunisie, les gisements de phosphates sont répartis en trois
bassins phosphatés autour de la région de Kasserine (bassins de Gafsa,
de Kalaa khasba et de meknassy).
Sur le terrain, le phosphate se présente sous forme de série
phosphatée1. Il est constitué par des pellets2 et renferme de nombreux
fossiles et microfossiles.
Le minéral phosphaté est l’apatite. Il est composé de phosphate
fluoré de calcium.
La présence de fossiles marins atteste de l’origine marine des
roches phosphatées et les nombreux microfossiles indiquent que cette
origine est essentiellement planctonique. Ces fossiles montrent
également que le phosphate tunisien est d’âge Eocène inférieur.
La répartition des gisements de phosphates autour de la région de
Kasserine prouve qu’il régnait dans cette région, au début de l’éocène
des conditions particulières qui ont permis la genèse des roches
phosphatées :
existence de bassins marins peu profonds, autour de l’île de
Kasserine, séparés de la mer ouverte par des hauts fonds ;
une alimentation en phosphore (P) grâce à des up-welling
(courants marins profonds ascendants);
développement d’une biomasse importante concentrant le
phosphore (P) dans leurs tissus;
saturation des eaux marines en ions phosphates (POT ')
provenant de la décomposition des êtres vivants suite à leur
mort ;
formation et accumulation des minéraux phosphatés dans les
sédiments, au fond de ces bassins.

1 Série phosphatée : alternance de strates phosphatées et de strates non phosphatées.


2 Pellets : grains phosphatés sphériques ou ovoïdes.
44 <$>Les phosphates. Exercices

Exercices

O Définir les mots suivants :


Up-welling, pellet.

@ Repérer pour chaque item la (ou les) affirmation(s)


correcte(s)

1. Les roches phosphatées en Tunisie :


a- sont des roches endogènes ;
b- ont une origine marine ;
c- ont une origine détritique ;
d- sont des roches sédimentaires.

2. Un bassin semi-fermé :
a- est un lac;
b- est un bassin marin peu profond séparé de la mer ouverte par un
haut fond ;
c- ne reçoit pas des eaux marines profondes ;
d- est un bassin continental.

3. Les up-welling :
a- sont des courants marins superficiels ;
b- sont des courants marins profonds ;
c- sont des courants marins profonds ascendants ;
d- sont riches en éléments nutritifs.

Répondre brièvement aux questions suivantes :


1. Où sont répartis les gisements de phosphate en Tunisie ?
2. Indiquer l’âge relatif des couches phosphatées en Tunisie ?
3. Comment se présente un gisement de phosphate ?
4. Quels sont les arguments qui confirment que les roches
phosphatées :
ont une origine marine ?
ont une origine essentiellement planctonique ?
5. Quels sont les arguments qui confirment que les roches
phosphatées sont des roches sédimentaires ?
<§>Les phosphates Exercices 45

6. Quelles sont les caractéristiques du phosphate tunisien ?


7. Donner des exemples de bassins semi-fermés actuels.

O Corriger les phrases suivantes :

1. Les roches phosphatées contiennent des fossiles continentaux.


2. En Tunisie, les roches phosphatées datent du trias.
3. Les roches phosphatées ont une origine chimique et une origine
détritique.
4. Sur le terrain, le phosphate se présente en massif.
5. La valeur d’une roche phosphatée dépend du pourcentage de
fossiles.

©
Les élèves ont observé des roches phosphatées à l’œil nu puis au
microscope. Ils ont formulé l’hypothèse suivante : la roche phosphatée
a une origine marine et cette origine est essentiellement planctonique.
Quelles sont les observations qui ont permis aux élèves de formuler
cette hypothèse ?

©
Les phosphates tunisiens datent de l’Eocène, mais, on n’en trouve pas
dans tous les terrains d’âge Eocène. Pourquoi ?
46 QNotion d’écosystème L'essentiel des connaissances

Notions d’écosystème,
de biotope et de biocénose

L’essentiel des connaissances


1 - Notion d'écosystème
Un écosystème est un ensemble dynamique formé par les organismes
potentiellement interactifs d’une communauté et les facteurs
abiotiques avec lesquels ils interagissent.
L’écosystème est une unité fonctionnelle. Il est composé par une
biocénose et un biotope.
Un étang, un oasis, une rivière, une forêt constituent chacun un
écosystème.
Selon la taille d’un écosystème, on distingue :
un micro écosystème : zone dont la surface est très limitée,
exemple, un palmier, un mur lézardé...
un méso écosystème : zone dont la surface est relativement
importante, exemple, un oasis, une oliveraie, une chênaie...
un macro écosystème : zone dont la surface est très
importante, exemple, la forêt de l’amazone, la méditerranée...
L'ensemble des écosystèmes forme la biosphère, mince couche
superficielle de la Terre occupée par les êtres vivants.
2 - Notion de biotope :
Le biotope est l’habitat des animaux et des végétaux vivant dans un
écosystème. Il renferme toutes les ressources suffisantes pour assurer
le maintien de la vie. Il est caractérisé par l’ensemble des caractères
physico-chimiques qui régnent dans le milieu, notamment la
température, l’humidité, la luminosité, le vent ... Ces caractères sont
connus sous le nom de facteurs abiotiques.
Le biotope peut être une mer, une forêt, une rivière...
3. Notion de niche écologique
La niche écologique est l’ensemble d’activités réalisées par une
espèce à l’intérieur de son habitat. Parmi ces activités on peut citer la
manière dont les aliments sont prélevés, le comportement...
15 Notion d’écosystème L'essentiel des connaissances 47
Par exemple, pour les mésanges, l'habitat est la forêt d'arbres. Pour
chaque espèce de mésange, la niche écologique est constituée par son
régime alimentaire (diverses espèces d'insectes) ainsi que par le lieu et
la manière dont les insectes sont attrapés. Chaque espèce de mésange
attrape en effet ses proies dans une partie différente des arbres.
L'habitat est ainsi compartimenté en diverses niches écologiques, dont
chacune est occupée par une espèce de mésange.
4 - Notion de biocénose

La biocénose est l’ensemble des êtres vivants, animaux, végétaux et


micro-organismes présents dans un écosystème à une période donnée.
On distingue dans une biocénose :
la phytocénose ou flore, c’est l’ensemble des plantes ;
la zoocénose ou faune, c’est l’ensemble des animaux.
L’ensemble des facteurs liés à l’activité de la biocénose dans un
écosystème sont appelés des facteurs biotiques.
5. Association végétale : est un ensemble d’espèces végétales qui
existent simultanément dans un même milieu quand certaines
conditions sont réunies.
6 - Notion de population

Une population est l’ensemble d’individus appartenant à une même


espèce animale ou végétale et vivant dans le même milieu.
Exemple : une population de tourterelles, une population de sangliers,
une population de chênes liège.
7 - Notion de peuplement
Un peuplement est l’ensemble des populations d’une biocénose.
Exemple : le peuplement d’une forêt est constitué de plusieurs
populations (population de sanglier, population de renards, population
de mésanges, population de chênes...).
8 - Notion d'écologie
L’écologie est une science qui s’intéresse à l’étude des éléments qui
composent l’écosystème et à toutes les interactions qui existent entre
ces éléments.
48 ONotion d’écosystème L'essentiel des connaissances

Les principales relations entre les composantes de l'écosystème

Les êtres vivants se regroupent dans un biotope non seulement en


fonction des relations qui s’établissent entre eux, mais aussi en
fonction du biotope qui leur assure les conditions nécessaires à la
survie : nutrition, reproduction et protection.

• Les végétaux puisent du sol l’eau et les éléments minéraux dont ils
ont besoin. Les animaux herbivores se nourrissent de végétaux. Les
animaux carnivores se nourrissent d’animaux herbivores.

• Le lombric, les fourmis et les nématodes contribuent à la


fertilisation des sols en rejetant des déchets, en mélangeant les
horizons du sol et en aérant le sol.

• La chute des feuilles et les excréments des animaux enrichissent le


sol en matière organique.

• Les microorganismes contribuent à la dégradation de la litière, des


cadavres.

• Les plantes vertes dégagent de l’oxygène, élément nécessaire à la


respiration des animaux.

• Les arbres adoucissent le climat et fixent le sol.

• Les insectes contribuent à la pollinisation.

• Le sol et les touffes de plantes constituent des abris pour un grand


nombre d’espèces.
^Notion d’écosystème Exercices 49

Exercices

O Définir en une phrase les mots suivants :


Ecosystème; facteurs biotiques ; facteurs abiotiques.

© Repérer pour chaque item la (ou les) affirmation(s)


correcte(s)
1. Un écosystème est :
a- l’ensemble des organismes animaux et végétaux vivant sur une
même surface;
b- l’ensemble des facteurs abiotiques d’un écosystème ;
c- l’ensemble des organismes d’une communauté et les facteurs
abiotiques avec lesquels ils interagissent;
d- un ensemble organisé et en équilibre formé par des organismes
animaux et végétaux et le milieu qui les abrite.

2. L’écologie est une science qui étudie :


a- le comportement des animaux ;
b- étudie les éléments qui composent un écosystème et leurs
interactions ;
c- le fonctionnement des êtres vivants ;
d- étudie l’organisation des organes.

3. Une population est :


a- un ensemble d’individus de la même espèce qui occupent un
espace déterminé à un moment donné;
b- un ensemble d’individus de la même espèce, occupant des
espaces différents à un temps donné;
c- est une association végétale;
d- un ensemble d’individus appartenant à des espèces différentes
vivant en commun, à un temps donné.

4. La biocénose d’un milieu :


a- constitue avec son biotope un écosystème;
b- est l’ensemble des êtres vivants de ce milieu;
c- est la flore de ce milieu;
d- est l’ensemble des facteurs abiotique de ce milieu.
50 Notion d’écosystème Exercices

5. La faune est :
a- un ensemble de facteurs liés au sol;
b- l’ensemble des espèces animales d’un milieu;
c- l’ensemble des espèces végétales d’un milieu ;
d- l’ensemble des espèces animales et végétales d’un milieu ;

6. L’humidité de l’air est un facteur :


a- biotique;
b- abiotique;
c- édaphique ;
d- climatique ;

© Corriger les affirmations suivantes pour les rendre exactes :

1. Une population est un ensemble d’espèces animales ou végétales


vivant dans un lieu donné.
2. Les espèces végétales et les espèces animales se regroupent au
hasard dans un milieu.
3. Un écosystème est composé par l’ensemble des organismes
animaux et végétaux vivant sur une même surface.
4. La biocénose comprend l’ensemble des végétaux et des micro­
organismes qui vivent dans un biotope donné.
5. L’écologie est la science qui étudie les organismes vivants.
6. Les espèces qui vivent assez prés les unes des autres pour avoir la
possibilité d’interagir forment une population.

O Répondre brièvement aux questions suivantes:


1. La Tunisie présente une mosaïque d’écosystèmes. Citer quelques
uns.
2. Quels sont les deux ensembles indissociables d’un écosystème?

©
Le Jebel Boukomine est la terminaison nord de l’atlas tunisien. On y
trouve beaucoup de plantes, plus de 600 espèces telles que les tulipes,
le pin d’Alep,....Les animaux sont aussi nombreux .11 y a plus de 25
espèces de mammifères, tels que le chacal, le sanglier et le porc. Il y a
^Notion d’écosystème Exercices 51

aussi des oiseaux et des reptiles. Soulevons une pierre par exemple, on
trouve une foule d’animaux tels que les fourmis.
1. Que représente le Jebel Boukomine pour les études écologiques?
2. Citer deux représentants de la zoocénose et deux représentants de la
phytocénose.

©
Le parc national d’EL Feija est situé àl95 km de la capitale Tunis.
Il fait partie du gouvemorat de Jendouba. La forêt d’EL Feïdja
représente l’environnement naturel de Kroumirie qui est la région la
plus humide. En hiver, la température peut descendre à 5°c. En été, les
vents qui arrivent du sud-ouest sont souvent chauds et secs. La forêt
est caractérisée par les chênes Zen et les chênes liège qui se
développent sur un sol brun, siliceux et peu résistant à l’érosion. Sur
les montagnes de Kroumirie s’installe une dense forêt de chêne Zen
qui enrichit le sol en humus. Alors que sur les parties basses du parc
( -550 m ) où la pluviométrie est moins abondante, le chêne liège
domine, là, il est accompagné de lentisques, de myrte, de l’olivier
sauvage, d’arbousier etc. Les fruits, les bulbes et les feuilles de
certaines plantes servent à nourrir le Cerf, le sanglier et beaucoup
d’oiseaux. Le sanglier est d’une grande utilité pour la forêt car il
retourne le sol avec son buttoir à la recherche des larves, racines et
bulbes et facilite ainsi la germination des graines. A l’abri des rochers
et au bord des lacs existent plusieurs espèces de fougères...
1. De quel type d’écosystème s’agit-il?
2. Relever, à partir du texte les caractéristiques du biotope.
3. Citer 5 représentants de la phytocénose.
4. Indiquer deux populations animales à El Feija.
5. Dégager à partir du texte, une relation entre biotope et
biocénose et entre êtres vivants.

©
Le jebel Ichkeul est situé au nord de la Tunisie dans la région de
Bizerte où le climat est humide (p:625 mm/an) .D est constitué
essentiellement de calcaires et de marbres et à son pied jaillissent des
sources thermales riches en sels. Le Jebel Ichkeul et peuplé de
nombreuses espèces végétales (olivier, caroubier, lycium, câprier,....)
52 ^Notion d’écosystème Exercices

et de nombreuses espèces animales (cigogne, lézard, grenouille,


renard, sauterelle, chacal, sanglier...)
1. Que représente le jebel Ichkeul ?
2. Relevez, dans ce texte, les expressions qui vous permettent de
caractériser le biotope.
3. Citer deux représentants de la phytocénose.

©
Au cours de leur sortie, les élèves ont rencontré les espèces
suivantes: Zygophyllum album, Réaumuria vermiculata, Atriplex
mollis, Halocnémum strobilacéum.
Comment expliquer la présence de ces plantes dans le milieu?
Q Adaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances 53

Adaptation des êtres


vivants à leur milieu

L’essentiel des connaissances


L’adaptation est l’ensemble de modifications de forme,
d’organisation, de fonctionnement interne, de comportement,
d’habitudes que subissent les êtres vivants, pour survivre dans un
milieu défavorable à la vie.

I - Adaptation des végétaux au milieu aride

Les plantes qui vivent dans un milieu sec sont obligées


d’économiser l’eau disponible et de lutter contre la
transpiration.Certaines espèces suivent une stratégie d’échappement
comme c’est le cas des éphémérophytes. D’autres espèces font
régresser leurs parties aériennes comme les géophytes; d’autres
espèces adoptent une stratégie de résistance, ce sont les xérophytes.

A - Les éphémérophytes : ce sont des plantes annuelles. Elles ont la


capacité de boucler leur cycle de développement, de la graine à la
graine, en quelques semaines avant le dessèchement complet du sol.
Leur enracinement et superficiel et le degré de ramification de leur
partie aérienne varie avec le milieu. Ils sont d’autant plus réduits que
l’année est plus sèche. Ex Erica vésicaria peut avoir 1 cm ou 150 cm
de haut selon la quantité d’eau disponible. Elles ont des graines qui se
caractérisent par une longévité très longue, c’est pourquoi l’apparition
des plantes annuelles après plusieurs années de sécheresse est un
phénomène courant dans la région aride.

B - Les géophytes :
Ce sont des plantes qui résistent à la sécheresse par des organes
souterrains (bulbe, rhizome, tubercule) et passent la période sèche à
l’état de vie ralentie. Les organes souterrains proches de la surface du
sol peuvent supporter des températures élevées car ils sont protégés
par leurs tissus externes morts ou subérifiés.
54 D Adaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances

C - Les xérophytes
a - Adaptations morphologiques

. . ,, 0,---- ---------
• Adaptations visant 1 augmentation Iç.
de l’absorption: "x J
Le système racinaire permet à la 20. x.
plante d’approvisionner l’eau. 30
Les racines peuvent se développer æ1

horizontalement pour absorber les 40 I


eaux superficielles. Elles peuvent 5°- f
se développer verticalement pour y A \
absorber les eaux profondes.
Système racinaire développé
verticalement

• Adaptations visant la réduction de la transpiration :


La réduction de la transpiration se réalise selon des moyens
divers :

- La perte des feuilles, exemple : le rétame

Rameau de Rétamé
(Rétama raetam)
□Adaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances 55

- La réduction de la surface des feuilles ex: romarin, armoise

- Présence de poils à la surface des feuilles, ex: l’olivier


La couleur blanchâtre ou grisâtre des végétaux en milieu aride est
généralement due au développement des poils tecteurs. Ces poils
sont de taille et de forme variées.

-Présence d’épines ex: l’asparagus, le jujubier, le Calycotome,


l’échinops, le cactus

Raquettes
de Cactus
56 D Adaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances

Rameau d’asparagus

- Présence de cuticules imperméables sur les feuilles exemple :


l’olivier.
- Sclérification de l’épiderme.
- Protection des stomates : l’enroulement des limbes en gouttière,
dans le sens de la largeur et la présence de poils tecteurs dans la
chambre sus-stomatique assurent une protection maximale des
stomates. L’emplacement des stomates dans des cryptes (replis
épidermiques), ne communiquant avec l’extérieur que par une petite
ouverture garnie de poils, réduit la transpiration.
Exemple: l’oyat, alfa, sparte.

Coupe transversale d’une feuille d’Oyat


n Adaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances 57

Coupe transversale d’une feuille


de Nerium oléander

Stomate
épidermique

Enorme
chambre sous
stomatique

Coupe transversale dans un fragment d’une raquette de cactus


58 DAdaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances

- Chez certaines espèces, la forme de la plante en coussinet


permet la création d’un micro milieu plus doux.

Une plante en coussinet

b - Adaptations physiologiques
- Fermeture des stomates : lorsque la température s’élève, les
stomates se ferment et lorsque la température baisse, les stomates
s’ouvrent.
- Raréfaction des stomates.
- Augmentation de la pression osmotique: le maintien de l’état de
turgescence par dissolution de substances dissoutes, ce qui va
permettre une augmentation de la pression osmotique au niveau
des poils absorbants.
- La réviviscence: résistance du protoplasme au manque d’eau,
ex: les mousses et les lichens. Au cours des périodes sèches, ces
plantes passent la mauvaise saison en état de vie ralentie.

II- Adaptation des animaux au milieu aride


Les animaux du milieu aride résistent à une double contrainte
climatique : la sécheresse et les températures élevées pendant le jour
(particulièrement en été). Ils s’adaptent au milieu aride de plusieurs
façons :

a - Adaptations morphologiques
- Chez les reptiles :
• écailles internes pour renforcer les téguments ;
• allongement des écailles acropodiales.
- Chez les insectes et les arthropodes :
• présence de téguments imperméables pour se protéger contre
le dessèchement.
• Allongement des pattes.
• Présence de poils ou de soies à la base des appendices leur
facilitant le déplacement sur le sable.

- Chez les mammifères :


• Présence de coussinets au niveau des extrémités des pattes du
dromadaire.
DAdaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances 59

• Allongement des appendices ex : les appendices deviennent


longues pour s’éloigner de la chaleur du sol.
• Présence d’une toison chez le dromadaire jouant le rôle
d’écran limitant réchauffement de la peau.
• Présence de cornets dans le nez du dromadaire permettant la
diminution de la vapeur d’eau dans l’air expiré...

b - Adaptations physiologiques
- Chez les reptiles :
• Transformation de la graisse en eau métabolique
• Glandes nasales : excrétion de sel
- Chez les insectes et les arthropodes :
• Filtration de la lymphe par les tubes de Malpighi
• Absorption de l’air à travers les téguments
- Chez les mammifères :
• Capacité importante d’absorber l’eau
• Résistance à une déshydratation assez importante des tissus
lorsque l’animal est privé d’eau pendant plusieurs jours.
• urine concentrée et fèces presque solides
• ouverture et fermeture des narines selon la température
• échangeur de chaleur ex : Gazelle

c - Adaptations éthologiques ou comportementales


Consommer des aliments contenant de l’eau.
Eviter le contact avec le sable chaud, course, saut, vol...
L’estivation
vivre dans des terriers: certains animaux creusent des terriers
dans lesquels ils s’abritent le jour quand il fait chaud ex: la
gerboise
Changer le rythme d’activité, certaines espèces sont obligées
de suivre un rythme nycthéméral : dormir le jour et sortir la
nuit
Changer la couleur de la peau : Le mimétisme, l’homochromie.
60 <§> Adaptation des êtres vivants Exercices

Exercices

O Définir les mots (ou expressions) suivants :


Milieu aride, géophytes, éphémérophytes, stomates, transpiration,
xérophytes, plantes succulentes.

@ Repérer pour chaque item la (ou les) affirmations(s)


correcte(s)
1. les végétaux qui vivent dans le milieu aride :
a - se portent fort bien ;
b - souffrent car les conditions sont difficiles ;
c - sont adaptés à vivre dans ce milieu ;
d - ne peuvent vivre qu’en présence d’une forte quantité de
pluie.

2. Les éphémérophytes :
a - sont des plantes qui ont un court cycle de développement ;
b - ont des graines se caractérisant par une longue longévité ;
c - sont des plantes vivaces ;
d - ont des organes aériens persistants.

3. les géophytes :
a - sont des plantes annuelles ;
b - possèdent des organes aériens persistants ;
c - entrent en dormance quand l’humidité du sol diminue ;
d - possèdent une période de floraison et de fructification très
courte.

4. Les végétaux à organes aériens persistants :


a - ont un rapport des organes aériens sur les organes
souterrains faible ;
b - s’adaptent au milieu aride par la réduction de leur partie
évaporante ;
c - sont des plantes annuelles ;
d - ne fleurissent pas quand l’année est particulièrement sèche.

5. le dromadaire résiste au manque d’eau :


a - en changeant son rythme d’activité ;
b - par la résistance à la déshydratation des tissus du corps ;
^Adaptation des êtres vivants Exercices 61

c - par la réduction des pertes d’eau ;


d - par la compensation des pertes d’eau.

6. les arthropodes s’adaptent au milieu aride :


a - en excrétant une urine presque solide ;
b - par l’augmentation de la consommation de l’eau ;
c - par l’oxydation des graisses de leurs corps ;
d - par l’augmentation de la quantité de vapeur d’eau dans
l’air expiré.

© Répondre brièvement aux questions suivantes :


1. Quelles sont les caractéristiques du milieu aride ?
2. Pourquoi la couleur des végétaux à organes aériens persistants
du milieu aride est grisâtre ?
3. Pourquoi l’apparition des éphémérophytes après plusieurs
années de sécheresse est un phénomène courant dans les
régions arides ?
4. Comment expliquer l’enroulement des feuilles chez certaines
graminées (alfa ; oyat...) ?
5. Quelles sont les modifications qui affectent les géophytes
lorsque l’humidité du sol diminue ?

O
Citer cinq moyens permettant aux vertébrés adaptés au milieu
aride d’économiser l’eau.

©
Les arthropodes sécrètent généralement une mince couche de cire
à la surface du tégument.
Expliquer comment cette couche de cire permet d’économiser
l’eau.

©
Plusieurs insectes et arachnides possèdent d’énormes brosses de
poils ou de soies à la base de leurs pattes, agissant comme des
raquettes.
62 ^Adaptation des êtres vivants Exercices

Pourquoi la présence de brosses de poils ou de soies à la base des


pattes de certains arthropodes est considérée comme un moyen
d’adaptation au milieu aride ?

La figure ci-contre représente la partie aérienne d’une armoise.

Dégager les caractères adaptatifs à la sécheresse de cette espèce.

©
Le rat kangourou « dipodomys merriami » est mieux adapté au
manque d’eau que le dromadaire. C’est le seul mammifère qui produit
en quantités suffisantes de l’eau métabolique. Il élimine une urine très
concentrée et des fèces très sèches. Il supporte l’augmentation de sa
température interne et il ne transpire pas car il n’a pas de glandes
sudoripares. En outre, le rat Kangourou ne sort que la nuit et il reste
caché le jour dans son terrier ; le rat kangourou accumule des graines
dans son terrier; il peut se passer de boire, et il peut résister à la
déshydratation de son corps. Chez un individu nourri normalement,
les tissus renferment 70,4% d’eau. Chez un individu nourri pendant
8 semaines de graines sèches, la teneur en eau des tissus descend à
66,1%.
Classer les adaptations du rat kangourou en adaptations
physiologiques et adaptations comportementales.
^Adaptation des êtres vivants Exercices 63

©
La figure suivante représente une coupe transversale dans une feuille

Dégager, à partir de cette coupe les caractères adaptatifs à la


sécheresse de cette espèce.
64 ÜRépartition des végétaux L'essentiel des connaissances

Répartition de la
végétation selon les
facteurs climatiques

L’essentiel des connaissances


L’examen des cartes phytoécologiques de la Tunisie (carte du
nord aul/200.000e et carte du centre et du sud au l/500.000e permet
d’avoir une vue synthétique de la distribution des groupements
végétaux en relation avec le climat et le sol. Ces groupements
végétaux occupent des aires de répartition bien délimitées : ce sont les
étages et les sous-étages de végétation (les forêts de Kroumirie et des
Mogods ; les forêts de la dorsale tunisienne ; les maquis du cap-bon ;
les steppes).
La confrontation de la carte botanique avec la carte de la
pluviométrie et/ou de la température montre une superposition entre
les étages de la végétation avec les étages climatiques.
Au nord de la Tunisie, on trouve des forêts de chênes. Lorsqu’on
s’enfonce dans le continent et dans le semi aride inférieur, on trouve
des garrigues à romarin et des steppes d’alfa. Plus au sud, on a des
espèces sahariennes telle que l’acacia et l’armoise blanche.
La classification écologique des climats est faite en combinant les
divers facteurs climatiques et surtout la pluviosité et la température.
Ainsi divers indices climatiques ont été crées pour rendre compte de la
répartition de la végétation. Parmi ces indices, le quotient
pluviométrique d’Emberger Q s’applique particulièrement aux régions
à climat méditerranéen.
2000P
M -m
P : pluviométrie annuelle en mm
M : moyenne des températures maximales du mois le plus chaud
en degré Kelvin (°K)
m : moyenne des températures minimales du mois le plus froid
(en °K).
Ce quotient permet de définir des étages bioclimatiques et de
subdiviser chaque étage en sous-étages.
La valeur de m permet de définir la variante climatique.
□Répartitiondes végétaux L'essentiel des connaissances 65

Climatogramme d’Emberger adapté à la Tunisie


Quotient pluviométrique d'Emberger Qz

Moyenne des minimas du mois le plus froid (m en °c)


66 <§> Répartition des végétaux Exercices

Exercices

O Définir les expressions suivantes :


Etage bioclimatique ; quotient pluviométrique d’Emberger.

©Repérer pour chaque item la (ou les) affirmation(s) correcte(s)

1. L expression Q=—;—7 permet de déterminer :


M -m
a- les espèces végétales caractéristiques d’un écosystème;
b- les étages bioclimatiques ;
c- les variations climatiques ;
d- le microclimat.

2. La répartition des végétaux dépend :


a- des facteurs climatiques uniquement;
b- du climat et du sol;
c- du biotope;
d- du nombre des espèces végétales.

3. Laquelle des caractéristiques suivantes n’appartient pas à l’étage


humide
a-Q > 110;
b- pluviosité élevée;
c- flore réduite et éparpillée;
d- flore riche.

© Faire correspondre chaque étage bioclimatique de la colonne


A avec son quotient pluviométrique de la colonne B :

Colonne A Colonne B
(Etages bioclimatiques) (Quotients pluviométriques)
1. humide a- IO<Q<35
2. sub-humide b-Q> 110
3. semi aride c-Q< 10
4. aride d - 35 < Q < 70
5. saharien e-70<Q< 110
^Répartition des végétaux Exercices 67

O Corriger les phrases suivantes :


1. la carte de la végétation montre que les steppes se situent au Nord
et au niveau de la dorsale tunisienne.
2. La répartition de la végétation dépend de la pluviométrie.
3. La Tunisie méridionale est la région la plus vaste et par
conséquent, elle est la plus riche en espèces végétales.
4. Le quotient pluviométrique d’Emberger permet de définir les
variantes climatiques.

© Le tableau suivant montre la répartition des espèces végétales


dans 8 régions en Tunisie :

Régions Nombre d’espèces Nombre d’espèces % par rapport à la


rencontrées propres à la région flore tunisienne
Kroumirie 947 109 45,2
Mogod 509 13 24,3
Nord-Est 981 28 46,9
Vallée de la 412 4 19,7
Medjerdah
Cap-Bon 929 26 44,4
Dorsale 1062 116 50,7
tunisienne
Tunisie 980 24 46,8
centrale
Tunisie 883 100 42,2
méridionale
(D’après Eléments de botanique et de phytoécologie coordonnée par A.Nabli)

1. Comparer les régions, indiquées dans le tableau, selon leur


richesse floristique.
2. Comment expliquer les différences constatées ?
3. Comment expliquer l’existence d’espèces propres à chaque
région ?
4. Donner deux exemples d’espèces végétales pour chacun des
paysages botaniques suivants : végétation de la Kroumirie,
végétation du Cap-Bon, végétation de la dorsale tunisienne,
végétation de la steppe en Tunisie centrale.
68 <§> Répartition des végétaux Exercices

©
1. Calculer le quotient pluviométrique Q d’Emberger des stations
suivantes :

P(mm) M(°c) m(°c)


Béja 626 35,6 51
Maktar 490 32,2 1,7
Gbelli 89 42,2 3,1

2. Déduire le bioclimat de chaque station.

&
Le tableau suivant présente les moyennes des températures
maximales et minimales dans un écosystème :

Mois J F M A M J J A S O N D
m(°c) 5 ,7 6,8 8,3 9,2 11,0 15,0 14,9 16,0 17,3 14,0 10,1 9,0
M(°c) 23,3 24,4 25,3 25,0 26,2 29,3 29,7 30,3 30,6 30,1 28,0 25,0

La pluviosité de cet écosystème est de 663 mm/an.


1. Calculer le quotient pluviométrique d’Emberger.
2. Déduire le bioclimat de cet écosystème.
D Les relations trophiques L'essentiel des connaissances 69

Les relations trophiques

L’essentiel des connaissances


Les êtres vivants d’une biocénose peuvent avoir des relations
diverses :

1. Compétition : c’est la concurrence qui s’établit entre des


individus appartenant à une même espèce ou des espèces
différentes. Elle s’établit lorsque, dans une biocénose, deux
individus ou plus font usage des mêmes ressources alimentaires ou
un même lieu de ponte.
La compétition peut être interspécifique (les céréales et les
oliviers) ou intraspécifique . La compétition élimine les faibles et
les chétifs. Elle provoque une augmentation du taux de mortalité,
une diminution du taux de natalité et un ralentissement de
l’accroissement démographique, et de cette manière, elle contribue
à la bonne santé de la population.
2. Symbiose: c’est une relation vitale et obligatoire entre des
organismes appartenant à des espèces différentes qui vivent en
contact direct les uns avec les autres. Chacun des organismes
associés en symbiose est appelé symbiote. Exemple: légumineuse
- rhizobium (bactérie vivant dans les nodosités des légumineuses).
3. Parasitisme : une association vitale pour l’un et nuisible pour
l’autre. Exemple : orobanche - fève; la chenille processionnaire du
pin.
4. Prédation: c’est une relation alimentaire entre deux individus
appartenant à des espèces différentes: chasseur et proie. Le
chasseur ou prédateur tue la proie pour se nourrir exemple: Les
pucerons sont de grands ravageurs des récoltes, les coccinelles
limitent leur multiplication. Par ailleurs, La prédation élimine les
espèces faibles, malades et blessés, ceci contribue à la bonne santé
de la population .
L’obtention de nourriture se trouve facilitée chez les prédateurs
par des adaptations très variées (organes sensoriels perfectionnés,
rapidité, puissance...). Les proies ont acquis des mécanismes de
défense très variés (camouflage, homochromie, coloration
d’avertissement, mimétisme...)
70 <§>Les relations trophiques Exercices

Exercices

Définir les mots suivants :


Symbiose, parasitisme, compétition, prédation.

© Répondre brièvement aux questions suivantes :


1. Quelle est l’importance de la prédation dans l’écosystème ?
2. Quelles sont les conséquences de la compétition dans un
écosystème ?

© Remplir le tableau suivant en utilisant les symboles suivants :


0 : organisme non affecté
+ : développement amélioré
- : développement réprimé

Evolution des organismes A et B


Lorsqu’ils sont réunis Lorsqu’ils sont séparés
Prédation
A : proie ; B : prédateur
Parasitisme
A : hôte ; B : parasite
Mutualisme
Compétition A: le
mieux adapté

©
L’acacia siffleurest un buisson épineux. Il ne risque pas d’être brouté
par les animaux herbivores. Il abrite de plus, de redoutables fourmis
qui le protègent contre les insectes dévoreurs de plantes. Si une vache
ou un mouton s’approche de la plante pour la brouter, il risque d’être
attaqué par de terribles fourmis. Celles-ci habitent en effet les gros
bulbes qui se développent à la base des épines. Pour installer leurs
nids, les fourmis creusent dans ces bulbes et y font des trous, où le
vent siffle, d’où le nom donné à cet arbuste.
^Les relations trophiques Exercices 71

Acacia siffleur

Les fourmis le défendent contre les chenilles, les pucerons et les autres
insectes. Aux extrémités des feuilles de cette plante, poussent des
organes en forme de saucisson, que les fourmis récoltent. Les tiges des
feuilles fournissent à celles-ci un délicieux nectar sucré.

Dégager les relations trophiques indiquées dans le texte en


précisant à chaque fois les noms et les rôles des partenaires et leurs
interactions.

©
Un élève voudrait savoir la nature des relations trophiques entre les
racines de Pin et les bolets (sorte de champignon) d’une part et entre
les racines de fève et rhizobium (bactérie) d’autre part. Son professeur
lui a présenté les deux documents A et B suivants :
Doc A : Suite au déboisement, la disparition du Pin entraîne la
disparition des bolets. Le reboisement ne réussit qu’à condition
d’introduire dans le milieu des bolets.
Doc B : Le tableau suivant présente les résultats de cultures de plantes
de fève sur 3 sols 1, 2 et 3.

Sol 1 Sol 2 Sol 3


Expériences Stérilisé + engrais Normal sans Stérilisé sans
azotés engrais engrais
Développement Développement Développement
résultats amélioré important faible

1. Interpréter ces deux documents afin d’aider l’élève à déterminer la


nature des relations s’établissant entre ces deux couples d’espèces.
2. Le professeur a distribué par la suite le doc C ci-dessous afin
d’établir la relation entre les racines de fève et l’orobanche.
^Les relations trophiques;Exercices
Doc C : La dissociation de ces deux espèces provoque la disparition
de l’orobanche et un développement meilleur de la fève.
Interpréter ces documents.

©
Certaines fourmis sont capables de domestiquer des pucerons.
Elles les protègent contre leurs ennemis (les coccinelles par exemple)
et peuvent, les traire1 régulièrement. Quand une fourmi veut traire le
puceron, elle le titille2 avec ses antennes. Ce dernier émet une goutte
de miellat3 qui est vite absorbée par la fourmi.
Dégager les différentes relations trophiques existantes entre les
différents êtres vivants de cette communauté en précisant à chaque
fois les noms et les rôles des partenaires et leurs interactions.

©
Dans les prairies, on trouve une plante appelée cuscute. Cette plante
n’a pas de racines et s’enroule comme une liane autour d’autres
plantes comme la luzerne. En outre, cette plante ne possède pas de
chlorophylle. Ses tiges arrivent jusqu’aux vaisseaux conducteurs de la
luzerne.
Quel type d’interaction existe t-il entre ces deux plantes ? Justifier la
réponse.

©
La cératite est un insecte qui abîme les fruits, notamment les oranges.
Elle pond ses œufs dans les fruits au mois de septembre et au mois
d’octobre. Les larves qui sortent à l’éclosion, se nourrissent des
substances sucrées des fruits. Les fruits infestés pourrissent et tombent
sur le sol
1. Dégager la nature de la relation trophique entre la plante
fruitière et la larve de cératite. Justifier la réponse.
2. Comment qualifie t-on la plante fruitière d’une part et la
cératite d’autre part ?

1 Traire : tirer un liquide


2 Titille : chatouille
3 Miellat : produit sucré fabriqué par les pucerons à partir de la sève des végétaux.
^Les relations trophiques Exercices 73

©
Le tableau suivant montre la variation du nombre de lapins et de
renards dans une forêt marocaine depuis 1965 jusqu’à 1972.

Années 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972


Nombre de lapins 4000 4500 4900 5800 6000 3200 4000 4700
Nombre de renards 1000 1480 1580 1900 2400 2500 2100 1500

1. construire sur le même graphe, la variation du nombre de


lapins et celui des renards depuis 1965 jusqu’à 1972.
Echelle :
x : 1 cm ----------► 1 année
y : 1 cm 1000 individus

2. Analyser les courbes obtenues.

Le rendement d’un champ de fève est relativement bas. Pour chercher


une explication à cette baisse, on a recueilli les observations suivantes.
Certaines tiges de fève sont infestées de pucerons.
Sur les tiges infestées, les coccinelles sont particulièrement
nombreuses.
Des orobanches sont fixées sur les certaines des plantes de
fève.
Sur les racines, on trouve de place en place des nodosités. Ces
dernières abritent des bactéries du type rhizobium.
7^ ^Les relations trophiques Exercices

1. Expliquer la présence des pucerons sur la plante de fève.


2. Formuler une hypothèse expliquant la présence des coccinelles
sur les tiges infestées de pucerons.
3. Caractériser les relations entre la fève et les pucerons d’une
part, les pucerons et les coccinelles d’autre part.
4. Formuler une hypothèse expliquant la fixation des orobanches
sur les racines de la plante de fève.
5. Caractériser la relation entre la fève et l’orobanche.
6. A partir de vos connaissances, expliquer la relation entre la
fève et le rhizobium.
7. Proposer une solution pour améliorer le rendement du champ
de fève.
DNotion de réseau trophique L'essentiel des connaissances 75

Notions de chaîne
alimentaire,
de réseau trophique et
d’équilibre écologique

L’essentiel des connaissances


1. Notion de chaîne alimentaire
Les espèces d’une communauté ou d’un écosystème se répartissent
en niveaux trophiques. Tous les niveaux trophiques dépendent des
organismes autotrophes appelés producteurs. Les producteurs sont des
organismes photosynthétiques qui, à l’aide de l’énergie lumineuse,
synthétisent les composés organiques. Tous les autres organismes
d’un écosystème sont des consommateurs, des hétérotrophes qui se
nourrissent directement ou indirectement de produits
photosynthétiques. Les phytophages, qui se nourrissent de végétaux
ou d’algues, sont des consommateurs primaires. Le niveau trophique
suivant et celui des consommateurs secondaires, des carnivores ou
zoophages qui se nourrissent d’herbivores. Ces carnivores sont à leur
tour dévorés par des consommateurs tertiaires et quaternaires. Certains
consommateurs, les décomposeurs ou détritivores, se nourrissent de
déchets organiques appartenant à tous les niveaux trophiques.
Le transfert de la nourriture entre les niveaux trophiques est appelé
chaîne alimentaire.
76 DNotion de réseau trophique L'essentiel des connaissances

2. Notion de réseau alimentaire


C’est l’ensemble des chaînes alimentaires d’un écosystème liées par
un ou plusieurs maillons.

Un réseau alimentaire

3. Notion d'équilibre écologique


L’équilibre écologique est un ajustement naturel entre le biotope et
la biocénose d’un écosystème. Le biotope fournit aux végétaux
chlorophylliens tous les éléments nutritifs dont ils ont besoin. Chaque
espèce animale trouve son compte nutritif. Les herbivores se
nourrissent de végétaux. Ils sont dépourvus d’armes défensives. Ils
constituent des proies relativement faciles pour les prédateurs s’ils
n’utilisent pas des moyens efficaces pour assurer leur survie. Chaque
espèce animale s’est adaptée pour échapper aux attaques meurtrières
des prédateurs. En effet, certaines espèces détectent le danger à temps,
soit par la vue perçante, soit par l’odorat ou l’ouie. Elles s’échappent
par la fuite à grande vitesse. D’autres espèces, sont aptes au
mimétisme qui est une capacité de se camoufler dans la nature. Le
caméléon change de couleur pour passer inaperçu. La menthe
religieuse prend l’aspect d’une feuille....
ClNotion de réseau trophique L'essentiel des connaissances 77
Quant aux prédateurs, ils ont développé des astuces pour attraper
les proies et se nourrir. La chasse en courre et la chasse à l’affût.
La surnatalité d’une espèce entraîne un accroissement de ses
prédateurs, lesquels diminuent lorsque la quantité de nourriture
s’épuise.
Toute modification naturelle ou artificielle dans le biotope ou dans
la biocénose perturbe l’équilibre écologique. Ces modifications
peuvent être naturelles : sécheresse prolongée, ouragan, éruption
volcanique... Elles peuvent être causées par T Homme : le
défrichement, les incendies, la déforestation, l’introduction d’une
espèce dans le milieu, la chasse abusive, la pèche sauvage, la
pollution, l’effet de serre...
La nature ne se détruit pas par elle-même, même si cela se produit,
elle répare très vite les ruptures d’équilibres survenues.
L’Homme doit être conscient de cette notion d’équilibre
écologique. Sa mission est de respecter la nature et la préserver...
78 ♦ Notion d’équilibre écologique Exercices

Exercices

O Définir les expressions suivantes :


Chaîne alimentaire ; réseau alimentaire, décomposeur, équilibre
écologique.

@ Répondre brièvement aux questions suivantes :


1. Comment appelle-t-on la capacité que possède un organisme de
fabriquer sa propre matière à partir d’aliments exclusivement
minéraux ?
2. Dans une chaîne alimentaire, quels sont les organismes qui
occupent :
le niveau trophique I?
le niveau trophique II?
le niveau trophique III et IV ?
3 - Citer 5 facteurs capables de modifier l’équilibre écologique .

© Soit le réseau trophique suivant :

La flèche —► signifie : est mangé par


Dégager les différentes chaînes alimentaires existantes dans ce réseau.

0
Les êtres vivants suivants appartiennent au réseau trophique d’un
écosystème : rat, chouette, couleuvre, moineau, hyène.
Représenter deux chaînes alimentaires à partir de ce réseau.
Encadrer les producteurs avec un trait fin, les consommateurs
phytophages avec un trait épais et les consommateurs zoophages avec
un double traits.
♦ Notion d’équilibre écologique Exercices 79

Le document suivant représente un réseau trophique simplifié d’un


écosystème.

1.Représenter deux chaînes alimentaires à partir de ce réseau,


l’une comportant trois niveaux trophiques, l’autre quatre niveaux
trophiques.
2.Compléter le tableau suivant :
Producteurs Consommateurs
1er ordre 2eme ordre 3eme ordre
Etres
vivants
80 DTransfert de matière et d’énergie L’essentiel des connaissances

La production de
biomasse et la
productivité dans un
écosystème

L’essentiel des connaissances

L’existence de relations trophiques entre les êtres vivants est une


des caractéristiques importantes de tout écosystème. Les producteurs
primaires, organismes autotrophes, constituent le premier maillon des
chaînes trophiques et alimentent ainsi en matière et en énergie les
consommateurs, organismes hétérotrophes qui constituent les autres
maillons (producteurs secondaires).
I - Les pyramides écologiques
Les différents niveaux d’une chaîne trophique peuvent être
représentés graphiquement en prenant comme unité de mesure, le
nombre d’individus, la biomasse ou son équivalent énergétique.
Compte tenu des pertes de biomasse, les graphes obtenus ont la forme
de pyramides.

1. Pyramide du nombre d’individus

C’est une superposition de


rectangles. Chaque rectangle
représente un niveau trophique.
Le rectangle situé à la base (1)
représente le nombre d’individus
des producteurs de la matière
organique. Pyramide du nombre

Le rectangle situé au dessus du premier (2) représente le nombre


d’individus des consommateurs de Ie' ordre. Le rectangle situé au 3emc
niveau (3), représente le nombre d’individus des consommateurs de
2ème ordre...
UTransfert de matière et d’énergie L'essentiel des connaissances 81
Dans la représentation des rectangles, il faut garder une largeur
fixe pour tous les rectangles. Quant à la longueur, elle varie
proportionnellement en fonction du nombre d’individus de chaque
niveau trophique, et pour que toute proportion soit gardée, il faut
qu’elle soit à l’échelle

2. Pyramide des biomasses


C’est une superposition de rectangles. Chaque rectangle représente
un niveau trophique. Le rectangle situé à la base représente la
biomasse des producteurs. Le rectangle situé au dessus du premier
représente la biomasse des consommateurs de 1er ordre. Le rectangle
situé au 3eme niveau, représente la biomasse des consommateurs de
2ème ordre...
La biomasse est la masse de matière sèche. Elle s’exprime en g ou
en kg par unité de surface ou de volume.
Dans la représentation des rectangles, il faut garder une largeur
fixe pour tous les rectangles. Quant à la longueur, elle varie
proportionnellement en fonction de la biomasse de chaque niveau
trophique.
Un écosystème en équilibre dynamique montre une diminution
progressive de la biocénose depuis les producteurs jusqu’aux
consommateurs situés en bout des chaînes alimentaires. Cette
réduction de la biomasse s’explique par le fait que:
les consommateurs n’utilisent qu’une partie de la biomasse
disponible à un niveau trophique donné ;
les consommateurs ne digèrent pas tous les composés
organiques qu’ils ingèrent;
les deux tiers environ de la matière organique absorbée
servent de combustible à la respiration.

I : Biomasse ingérée
A : Biomasse assimilée
NA : Biomasse non
assimilée
C : Croissance
R : Respiration

NA 12%
82 O Transfert de matière et d’énergie L'essentiel des connaissances
Le rendement écologique de croissance se calcule en appliquant
la formule suivante :
D PxlOO
R---------
I
P : Biomasse produite par un niveau trophique x 100
I : Quantité de matière ingérée

3. Pyramide de l’énergie
C’est une superposition de rectangles. Chaque rectangle représente
un niveau trophique. Le rectangle situé à la base représente
l’équivalent énergétique de la biomasse des producteurs en calories
ou en joules. Le rectangle situé au dessus du premier représente
l’équivalent énergétique de la biomasse des consommateurs de 1er
ordre. Le rectangle situé au 3eme niveau, représente l’équivalent
énergétique de la biomasse des consommateurs de 2ème ordre...

Le calcul de l’équivalent énergétique se fait selon la base


suivante :
1 g de protide libère 4 calories
1 g de glucide libère 4 calories
1 g de lipide libère 4 calories

1 calorie = 4,18 joules


1 kcal = 4,18 kjoules
Il - Evaluation de la productivité d'un agro-système
Un agro-système est une exploitation à vocation agricole. C’est
un lieu de culture et/ou d’élevage. Exemple : une ferme. L’observation
attentive d’une ferme permet d’identifier ses acteurs et les relations
entre ces acteurs.
La productivité d’un système est la quantité de matière produite
par unité de temps et de surface en considération du travail fourni et
des dépenses engagées. Elle augmente ou elle diminue en fonction de
plusieurs facteurs, notamment, l’organisation du travail, les méthodes
utilisées, la nature des espèces utilisées, l’entretien, la salinité de
l’eau...
Pour évaluer la productivité d’un système, on détermine la
biomasse produite par unité de temps et de surface, (par exemple la
productivité d’un champ de blé s’exprime en quintaux / ha/an.)
DTransfert de matière et d’énergie L'essentiel des connaissances 83
Le fermier pourrait améliorer cette productivité en agissant sur les
facteurs qui sont en rapport avec cette productivité.
Dans les cultures en plein champ, les efforts de l’agriculteur portent
essentiellement sur la fertilisation du sol, l’irrigation, le traitement
phytosanitaire, le choix des semences...
Dans les cultures sous serre, l’agriculteur peut contrôler d’autres
facteurs comme, l’éclairement, le taux de CO2, la température, la
ventilation...
Dans l’élevage, le fermier peut améliorer la productivité en agissant
sur plusieurs facteurs, notamment, le choix des espèces,
l’alimentation, l’hygiène (propreté des lieux, vaccination, traitement
des maladies...).
84 «^Transfert de matière et d’énergie Exercices

Exercices

O Définir les mots suivants :


Biomasse ; rendement, rendement écologique de croissance,
pyramide des énergies.

©
Le tableau suivant présente le devenir de la matière ingérée chez
quelques animaux, phytophages ou zoophages :

Criquet Oiseau Salamandre Belette


(phytophage) (phytophage) (Zoophage) (Zoophage)
Matière ingérée 100 100 100 100
(D
Matière 33.6 81.4 70.6 89.9
assimilée (A)
Matière non
assimilée (NA)
Respiration 21.1 32.2 68.7 88.3
(R)
Production
secondaire (P)

NB. Toutes les valeurs sont exprimées en kilojoules

1. Compléter ce tableau en ajoutant les valeurs qui le manquent


(NA ; P).
2. Calculer les rendements écologiques de croissance pour ces
animaux.
3. Comparer les rendements écologiques de croissance chez les
phytophages et les zoophages.
^Transfert de matière et d’énergie Exercices 85

©
Le schéma suivant montre le transfert de matière dans un réseau
trophique.

Les nombres indiquent la biomasse en gramme.


1. Quel est le niveau trophique occupé par le zooplancton
carnivore ?
2. Calculer le rendement écologique de croissance du
zooplancton consommateur de phytoplancton.
3. Quel est le devenir de la matière ingérée par le consommateur
C! ?
4. Faites un schéma explicatif sachant qu’on a évalué :
la masse de matière produite au 14 de la matière ingérée
(250g)
la masse de matière rejetée par excréments est égale à
la moitié de la matière ingérée.
0
Le tableau suivant représente une comparaison des matières
ingérées et des matières produites par quelques consommateurs :

Espèces Criquet Lézard Oiseau


Biomasse 250 400 150
ingérée en g
Production 31.25 58 2.8
secondaire en g
86 ^Transfert de matière et d’énergie Exercices
1. Définir la production secondaire.
2. Calculer le rendement de production pour chaque consommateur.
3. Expliquer les causes des pertes des matières ingérées.

©
On a calculé la biomasse chez les êtres vivants d’un écosystème
sur une superficie de 1000 m12 pendant une année.
Le tableau suivant montre les résultats obtenus :

Biomasse en kg
Producteurs 400
Consommateurs du 1er ordre 80
Consommateurs du 2eme ordre 10

1. Déterminer la biomasse pour chaque niveau trophique pour


une superficie d’un hectare.
2. Construire la pyramide des biomasses.
3. Analyser la pyramide obtenue.
4. Construire la pyramide des énergies sachant que :
1 kg de producteurs fournit 1.3 kcal et 1 kg de consommateurs
fournit 1,8 kcal.

©
Dans une parcelle de terrain, on a dénombré les végétaux, les
herbivores et les carnivores de 1er ordre et les carnivores de 2emc ordre,
on a trouvé les résultats suivants :

Les végétaux Les Les carnivores Les carnivores


herbivores de 1er ordre de 2ème ordre
Nombre 2000 100 30 10
d’individus

1. Choisir une échelle appropriée pour représenter la pyramide


des nombres.
2. Construire la pyramide des nombres.
^Transfert de matière et d’énergie Exercices 87

&
Le tableau suivant présente les productivités du maïs et du
tournesol dans deux conditions de culture différentes en plein
champ.

Productivité en quintaux de matière


Espèces sèche/ha/an
Non irriguée Irriguée
Maïs 63,3 90,9
Tournesol 24,1 31,5

1. Indiquer le facteur externe mis à l’épreuve dans cette


expérience.
2. Analyser les résultats obtenus
3. Citer d’autres facteurs qui pourraient améliorer la productivité
de ces deux espèces
88 OLe cycle du carbone l’essentiel des connaissances

Le cycle du carbone

L’essentiel des connaissances


1. L'état du carbone dans la nature
Le carbone est un élément chimique qui permet de former les
molécules essentielles à la vie, comme les protéines. Le carbone se
retrouve sous deux formes: le carbone organique (Co) et le carbone
minéral (Cm). Il est souvent utile de faire la distinction entre les deux
formes :
- Le Co est celui qui est produit par des organismes vivants, il se
trouve à l’état réduit ; il est lié à d'autres atomes de carbones ou à des
éléments comme l'hydrogène (H), l'azote (N) ou le phosphore (P) dans
les molécules organiques ou les hydrocarbures. Le (Co) brûle sous
l’effet de la chaleur.
- Le (Cm) est celui qui est associé à des composés inorganiques comme
le carbone du dioxyde de carbone atmosphérique (CO2) ou celui des
calcaires (CaCO3.). Le (Cm ) ne brûle pas sous l’effet de la chaleur.
2. Du carbone minéral au carbone organique
La conversion du (Cm) en (Co) est assurée exclusivement par les
végétaux chlorophylliens. Ces derniers effectuent une réaction d’une
importance capitale ; elle n’est autre que la photosynthèse. Les
végétaux chlorophylliens utilisent l'énergie solaire pour synthétiser la
matière organique en fixant le carbone du dioxyde de carbone dans
des hydrates de carbone (CH2O):
Chlorophylle
CO2 ,+ H2o Energie solaire +
Dioxyde Eau Hydrate de Oxygène
de carbone carbone libre

Lumière

CO2 Les végétaux chlorophylliens C(H2O)

Carbone minéral
Carbone minéral
Ci Le cycle du carbone l’essentiel des connaissances 89

La matière organique est représentée ici par C(H2O ), la forme la


plus simple d'hydrate de carbone. En réalité, il s'agit de molécules
beaucoup plus grosses et plus complexes dont la base demeure les
éléments C, H et O, mais auxquels viennent se joindre d'autres
éléments en faibles quantités comme l'azote (N), le phosphore (P)
et/ou le soufre (S).
3. Passage du carbone organique des producteurs aux
consommateurs

La matière organique produite Les végétaux chlorophylliens


par les végétaux chlorophylliens
correspond à la productivité
primaire, et les organismes
impliqués sont les algues et les
plantes vertes. Ces êtres vivants
sont les producteurs primaires.
La production primaire est
transférée aux organismes
consommateurs, notamment les
champignons et les animaux
herbivores et carnivores. La
matière organique située dans les Les champignons
consommateurs correspond à la et les bactéries

productivité secondaire
Transfert du carbone organique
dans la chaîne alimentaire

4. Du carbone organique au carbone minéral


Le passage du carbone organique au carbone minéral se fait selon
trois processus : la respiration, la minéralisation et la combustion.

a. La respiration :
La respiration est assurée par tous les êtres vivants : les animaux et
les végétaux. Ces êtres vivants consomment de l'oxygène et rejettent
du dioxyde de carbone (CO2). La respiration transforme le carbone
organique contenu dans la matière C(H2O) en carbone minéral, le
dioxyde de carbone CO2.
90 ClLe cycle du carbone l’essentiel des connaissances

C(H2O) + O2 --------► co2 + h2o


Hydrate de Oxygène Dioxyde
carbone libre de carbone Eau

b. La minéralisation
La décomposition des excréments et des tissus morts,
végétaux ou animaux, se fait sous l'action de micro-organismes
bactéries et champignons, (les décomposeurs). Ces micro-organismes
forment deux groupes: ceux qui utilisent l'oxygène libre O2 pour leur
métabolisme, ce sont les aérobies, et ceux qui utilisent l'oxygène des
molécules de la matière organique même en absence d'oxygène libre,
ce sont les anaérobies.
c. La combustion
Les industries, les véhicules de transport utilisent des carburants,
notamment de l’essence, du kérosène, du fioul ... La combustion du
carburant rejette du dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
EiLe cycle du carbone l’essentiel des connaissances 91

Schéma simplifié du cycle du carbone

Effet de l’Homme sur le cycle du carbone


Les interventions les plus évidentes de l'homme sont les
combustions massives de matières organiques (forêts) et de roches
carbonées (charbon, pétrole, gaz) qui non seulement rejettent
énormément de dioxyde de carbone mais aussi déséquilibre les
relations organiques au détriment de la photosynthèse. Les végétaux
chlorophylliens n'arrivent plus à recycler toute la quantité de (CO2)
produite ; en conséquence, le climat se réchauffe de plus en plus.
92 ^>Le cycle du carbone exercices

Exercices

O Définir les expressions suivantes :


Cycle du carbone, carbone minéral, carbone organique, production
primaire, production secondaire.

© Repérer pour chaque item la(ou les) affirmations(s)


correcte(s)
1. Le passage du carbone organique au carbone minéral se fait
par :
a - la respiration èt la photosynthèse ;
b - la combustion et la photosynthèse ;
c - la respiration et la combustion ;
d - la respiration, la combustion et la photosynthèse.

2. Le carbone minéral :
a - se trouve à l’état oxydé ;
b - se trouve à l’état réduit ;
c - brûle sous l’action de la chaleur ;
d - ne brûle pas sous l’action de la chaleur.

3. Le passage du carbone minéral au carbone organique est


assuré par :
a - les animaux herbivores ;
b - les animaux carnivores ;
c - les végétaux chlorophylliens ;
d - les décomposeurs.

4. La photosynthèse est une réaction propre:


a - aux animaux herbivores ;
b - aux animaux carnivores ;
c - aux champignons ;
d - aux végétaux verts.

5. La minéralisation consiste à transformer:


a - le carbone minéral en carbone organique ;
b - le carbone organique en carbone minéral ;
<§>Le cycle du carbone exercices 93

c - les excréments, les déchets et les cadavres en matière


minérale ;
d - la matière minérale en matière organique.

© Répondre brièvement aux questions suivantes :


1. Comment peut-on reconnaître une matière organique d’une
matière minérale ?
2. Citer trois processus qui libèrent le dioxyde du carbone.
3. Expliquer comment le carbone organique est transféré dans la
chaîne alimentaire.
4. Quelles sont les conséquences de l’utilisation des pesticides,
des insecticides et des fongicides sur le cycle du carbone ?
5. Qu’est ce que l’effet de serre ?

©
La surproduction du dioxyde de carbone dans la nature réchauffe
la terre et peut conduire à un état de déséquilibre écologique.
Proposer deux mesures permettant de limiter les dégâts.
94 ClGestion de l’écosystème L'essentiel des connaissances

Gestion rationnelle de
l’écosystème
Notion de développement
durable

L’essentiel des connaissances


La population humaine du fait de son activité et de ses moyens
techniques a altéré d’une façon ou d’une autre le fonctionnement d’un
grand nombre de communautés et d’écosystèmes. Là où elle n’a pas
du tout détruit, elle a néanmoins perturbé la structure et le flux
d’énergie.
1. Actions négatives de l'Homme
Les pratiques de l’Homme à l’origine de la dégradation des
écosystèmes sont multiples :
- La destruction du couvert végétal : l’exploitation abusive de la
forêt par l’abattage des arbres pour la construction, l’industrie et
les besoins alimentaires et énergétiques. Le surpâturage sauvage
réduit dans une large mesure la biodiversité. Cela contribue à
l’érosion et la désertification. Les incendies détruisent le couvert
végétal, parfois des centaines d’hectares.
- L’extension de l’urbanisme : La construction de logements,
l’ameublement, la construction des routes se font au dépens des
terres agricoles.
- La désertification : "Le terme « désertification » désigne la
dégradation des terres dans les zones arides et semi-arides par
suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques
et les activités humaines, notamment les activités qui consistent à
prélever du milieu les végétaux pour nourrir les bêtes et pour les
utiliser comme bois de chauffage. Cela a pour conséquences la
perte de la végétation et de la biodiversité, l'érosion éolienne et
hydrique, la baisse de la production et de la productivité
alimentaire.
- La pollution
ÜGestion de l’écosystème L'essentiel des connaissances 95
- La surexploitation de la faune sauvage : La chasse non
réglementée et la pêche anarchique réduisent la biodiversité et
perturbent dans une large mesure l’équilibre écologique naturel.
- La salinisation des sols : l’irrigation par les eaux souterraines
qui présentent généralement un degré de salinité assez
important, contribue à la salinisation des sols. Un excès d'eau
provoque des remontées du niveau de la nappe phréatique. Le
sol se comporte alors comme une éponge, entraînant l'eau par
capillarité vers la zone racinaire. L'eau s'évapore, laissant une
quantité de sel dans le sol. La salinisation des sols réduit la
capacité d'absorption des racines des plantes
- L’utilisation de quantités toujours croissantes d’engrais et de
pesticides.
Les engrais chimiques utilisés en agriculture apportent les
éléments nutritifs des plantes notamment l’azote, le phosphore et
le potassium. Les pesticides sont des produits actifs, destinés à
détruire les parasites. L’accumulation des éléments minéraux et
des molécules de pesticides dans le sol contribue à sa pollution.
2. Actions positives de l'Homme
Plusieurs mesures, à l’échelle nationale et à l’échelle
internationale sont proposées pour préserver les écosystèmes :
- protéger les réserves biologiques naturelles par la création
de parcs nationaux ;
- rationaliser la gestion de la faune sauvage dans le domaine de la
pêche et de la chasse ;
- rationaliser la gestion de la flore sauvage et encourager la
plantation d’arbres (reboisement) ;
- Lutter contre la pollution en mettant en place une législation et
en obligeant tous les acteurs humains à respecter les normes
établies.
- Lutter contre l’érosion par la plantation d’espèces végétales
adaptées au milieu, la fixation des dunes de sable, labourer la
terre perpendiculairement à la pente du relief , c'est-à-dire
perpendiculairement au sens de l’écoulement de l’eau,
l’aménagement de terrasses pour les cultures.
- Lutter contre la désertification en adoptant une stratégie qui
consiste à :
• laisser mûrir les plantes ayant germé spontanément
96 OGestion de l’écosystème L'essentiel des connaissances
• semer des semences d'espèces vivaces jugées
pertinentes
• irriguer les zones menacées si c’est possible
• aider les démunis ,
- Associer l’ingénieur à l’écologiste dans les projets
d’aménagement, la construction des barrages...
^Gestion de l’écosystème Exercices 97

Exercices

Définir les expressions suivantes :


Parc naturel ; réserve naturelle

© Répondre brièvement aux questions suivantes :


1. Quels sont les indices de dégradation d’un écosystème ?
2. Quelles sont les pratiques à l’origine de la dégradation d’un
écosystème ?
3. Quelles sont les mesures de préservation des écosystèmes ?
4. Quel est l’intérêt de la lutte biologique dans la préservation des
écosystèmes ?

©
L’histoire de l’homme coïncide avec la disparition de 450 espèces
animales. Analyser cette phrase en montrant les pratiques humaines
qui sont à l’origine de cette disparition.

O
Les documents (1) et (2) représentent respectivement des séquences
de dégradation d’une forêt à l’étage humide et d’une forêt à l’étage
aride.

Document 1 :
Stade 1 : forêt de chênes liège en bon état
Couverture végétale de 100% ; sol profond riche en humus (5 à 10%)
Abattage des t mise en défens
chênes liège ♦ |
Stade 2 : maquis haut et imperméable (bruyère, lentisque, myrte, arbousier)
Pâturage | | mise en défens

Stade 3 : maquis bas dégradé (ciste bruyère, myrte


sol peu profond ; disparition de la couche de litière
Surpâturage

Stade 4 : végétation riches en espèces non pastorales :


(asphodèle, scille officinale)
sol pauvre en humus, tassé, érosion hydrique sur les pentes
98 <§> Gestion de l’écosystème Exercices
Document 2 :
Stade 1 : forêt claire de pin d’Alep
Couverture végétale >80% ; sol riche en humus : 5%
Abattage des arbres | | mise en défens

Stade 2 : garrigues (romarin, ciste de liban


Couverture végétale >80% ; sol moyennement riche en humus : 2.5%
Arrachage des espèces ligneuses

Stade 3 : steppe à alfa


Couverture végétale >60% ; humus : < 2.5%
Surexploitation de l’alfa

Stade 4 : Steppes à armoise, :


Couverture végétale :40% ; humus : 2 %
Surpâturage ou , * Abondon des cultures
Défrichement I T céréalières et mise en défens
Stade 5 : Steppes dégradée, :
Couverture végétale < 40% ; humus < 2 % ; érosion éolienne
Surpâturage

Stade 6 : Déserts de dunes et de pierres :


Couverture végétale très faible ; sol tassé ; érosion éolienne

1. Que représentent les flèches ?


2. Quelles sont les causes de la dégradation d’un écosystème ?
3. Quel est le stade ultime de cette dégradation ?
4. Quelles sont les causes de la désertification dans le sud de la
Tunisie?

©
A l’époque romaine, la Tunisie comptait 3 millions d’hectares de
forêts naturelles. A l’indépendance, il ne restait que 350.000 ha .
Actuellement, les formations boisées s’étendent sur 628.000 ha, soit
4% du territoire.
1. Comparer l’étendue des forêts de la Tunisie pendant les
époques citées dans le texte.
2. Quelles en sont les causes ?
^Gestion de l’écosystème Exercices 99

©
Dans un écosystème, on supprime tous les prédateurs du cerf, puis on
suit la population du cerf dans les années suivantes. Les résultats sont
donnés dans le graphique suivant :

Analyser l’évolution de la population du cerf et dégager l’effet de la


suppression des prédateurs de l’écosystème.
100 DLa cellule l’essentiel des connaissances

La cellule, unité de
structure des êtres
vivants

L’essentiel des connaissances


La cellule est l’unité structurale et fonctionnelle des êtres vivants.
I - Organisation de la cellule animale
Dans la limite d’observation du microscope optique, on distingue
dans la cellule animale :
une substance fondamentale renfermant des inclusions
cytoplasmiques. L’ensemble constitue le cytoplasme ;
un corps de forme sphérique ou elliptique appelé noyau II
occupe généralement une position centrale dans la cellule, parfois,
il est appliqué contre la membrane cytoplasmique. Il est séparé
des autres constituants cellulaires par une membrane nucléaire ;
une paroi fine limitant la cellule du milieu extérieur. Elle
s’appelle membrane cytoplasmique.

L’observation de la cellule animale à l’aide du microscope


électronique révèle des détails dans la structure de la cellule.

1. La membrane cytoplasmique
Une paroi fine de 75 A° environ. Elle est composée de protéines
et de lipides. Plusieurs modèles sont proposés par les scientifiques.
Celui de « Danielli » montre deux couches protéiniques séparées
d’une couche lipidique.

Modèle de Danielli
Celui de « Singer et Nicolson » montre des protéines
périphériques qui flottent sur la couche lipidique fluide, pendant que
les protéines intégrées pénètrent profondément dans la couche
lipidique.
□ La cellule l’essentiel des connaissances 101

Modèle de Singer et Nicolson


2. Le cytoplasme
Le cytoplasme proprement dit est un liquide visqueux. Il entoure
le noyau, les organites et la (ou les) vacuole(s).
a - La vacuole est une inclusion cytoplasmique, limitée par une
membrane fine fabriquée par le réticulum endoplasmique. Sa fonction
est d’accumuler des produits du métabolisme.
b - Les organites cellulaires : chacun a une structure et une
fonction particulière.
b 1- La mitochondrie
Elément de forme sphérique ou cylindrique, de taille environ
500 nm. Elle montre une substance fondamentale appelée matrice.
Elle est limitée par deux membranes. La membrane interne
présente des replis ou crêtes. Sa fonction essentielle est la
respiration cellulaire.

Schéma d’une coupe de mitochondrie

b2- Le réticulum endoplasmique


Ensemble de saccules qui traversent le cytoplasme. Ces
saccules sont en relation
avec la membrane nucléaire
et la membrane cytopla­
smique.

Schéma du réticulum endoplasmique


102 ÜLa cellule l’essentiel des connaissances

Le réticulum se présente sous deux formes : une forme lisse et


une forme granuleuse ou ergastoplasme. L’aspect granuleux vient
des ribosomes fixés sur sa paroi externe. Le réticulum sert au
transport des molécules au niveau intracellulaire et parfois
intercellulaire.

b3 - Le ribosome
Elément très petit, sa taille est de 30 nm. Il est
composé de deux sous unités : une grande sous
unité et une petite sous unité. Il joue un rôle dans
la synthèse des protéines.
b4 -L’appareil de Golgi
C’est un empilement de 3
à 12 saccules aplatis en
forme d’écailles d’oignon.
Les saccules se ramifient
aux extrémités en canaux et
en poches. Ces dernières
appelées vésicules, se
détachent et se dispersent
autour des saccules.
L’appareil de Golgi joue un
rôle dans la sécrétion des Schéma de l’appareil de
polysaccharides, la synthèse des lysosomes et la formation d’une
nouvelle membrane.
b5 - Le centriole
Un cylindre creux de 0,00015 mm de diamètre et d’une
hauteur environ triple. Le centriole montre une paroi constituée
généralement de 27 microtubules rassemblés par groupe de
trois. Dans une cellule, on trouve deux centrioles l’un
perpendiculaire à l’autre. L’ensemble forme le centrosome. Il
joue un rôle dans la division cellulaire.

Schéma d’un centrosome


□La cellule l’essentiel des connaissances 103

3. Le noyau
On distingue dans le noyau quatre éléments :
une membrane nucléaire montrant de place en place des pores ;
un liquide transparent et visqueux, le nucléoplasme ;
une substance dense et opaque baignant dans le nucléoplasme, la
chromatine. Cette dernière se transforme en chromosomes lors de
la division cellulaire ;
un ou plusieurs corps sphériques, ce sont les nucléoles.

Noyau

Schéma de l’ultrastructure d’une cellule animale

II - Organisation de la cellule végétale


On distingue dans la cellule végétale:
un cytoplasme renfermant des vacuoles et des organites
cellulaires. La vacuole dans la cellule végétale est
particulièrement volumineuse. Elle occupe parfois la totalité de la
cellule ;
un noyau de forme sphérique ou elliptique. Il est séparé des autres
constituants cellulaires par une membrane nucléaire ;
une double paroi limitant la cellule du milieu extérieur, une paroi
rigide, la membrane squelettique de nature pectocellulosique et
une paroi souple, la membrane cytoplasmique.
L’ultrastructure de la cellule végétale montre aussi des organites :
des mitochondries, un réticulum cytoplasmique, des ribosomes, un
104 DLa cellule l’essentiel des connaissances

appareil de Golgi, des plastes qui sont de trois sortes : des


chloroplastes chargés de chlorophylle, des chromoplastes renfermant
des caroténoïdes, des amyloplastes chargés d’amidon.

Lamelles

Granum
Schéma d’un Stroma
chloroplaste

Membrane
pectocellulosique

Membrane
cytoplasmique

Vacuole

Mitochondrie

Membrane
nucléaire Appareil de Golgi
Noyau

Nucléoplasme

Chroamtine Chloroplaste

Nucléole Réticulum
endoplasmique

Ribosome

Schéma de l’ultrastructure de la cellule végétale


Ainsi la cellule animale et la cellule végétale possèdent les mêmes
éléments structuraux (membrane cytoplasmique, cytoplasme, noyau).
Elles présentent une unité de plan d’organisation.
^>La cellule Exercices 105

Exercices

O Définir les mots (ou expressions) suivants


Cellule eucaryote, cytoplasme, mitochondrie, chloroplaste,
chromatine, appareil de golgi, centriole, réticulum endoplasmique.

© Repérer pour chaque item la (ou les) affirmations(s)


correcte(s) :
1. les chloroplastes :
a - sont des inclusions intranucléaires ;
b - sont spécifiques des cellules végétales ;
c - assurent le stockage des substances cellulaires ;
d - sont chargés de chlorophylle.
2. les cellules animales et les cellules végétales :
a - possèdent les mêmes organites ;
b - sont des cellules eucaryotes ;
c - sont séparées du milieu extracellulaire par une enveloppe
nucléaire ;
d - possèdent les mêmes constituants nucléaires.
3. Une cellule animale :
a - renferme un centrosome ;
b - contient des plastes ;
c - est entourée d’une membrane squelettique ;
d - est une cellule eucaryote.
4. L’appareil de golgi :
a - assure la conversion de l’énergie chimique des molécules
organiques ;
b - assure la synthèse des protéines ;
c - constitue une surface d’échange entre le milieu cellulaire
et le milieu extracellulaire ;
d - est formé par des saccules.
5. Une cellule végétale se distingue d’une cellule animale par la
présence :
a - de mitochondrie ;
b - des plastes ;
c - de centriole ;
d - d’une membrane squelettique ;
106 <ê>La cellule Exercices

6. La cellule eucaryote se caractérise par :


a - la présence de cytoplasme ;
b - un noyau limité d’une membrane nucléaire ;
c - une membrane pectocellulosique ;
d - la présence d’organites cellulaires.
7. Les mitochondries interviennent dans:
a - la synthèse des protéines ;
b - la synthèse des glucides ;
c - les échanges cellulaires ;
d - la respiration cellulaire ;
8. Les chromoplastes contiennent :
a - la chlorophylle ;
b - la xanthophylle ;
c - le carotène ;
d - l’amidon ;

O Présenter sous forme d’un tableau :


ce qui est commun aux cellules animales et aux cellules végétales
ce qui distingue la cellule végétale de la cellule animale.

O
1. Identifier les structures cellulaires représentées dans les
figures A et B.

B
2. Décrire leur fonction.
DbJotions d’espèce l’essentiel des connaissances 107

Notions d’espèce, de lignée


et de caractère héréditaire
L'essentiel des connaissances

* Espèce : ensemble d’individus présentant entre eux des


ressemblances morphologiques, biochimiques, chromosomiques et
comportementales (critère de ressemblance) et qui ont le pouvoir de se
reproduire, dans les conditions naturelles, pour donner des
descendants fertiles (critères d’interfécondité).

* Lignée : ensemble d’individus d’une même espèce présentant en


commun des caractères transmis de façon stables sur plusieurs
générations. On parle aussi de race pour les animaux, de variété pour
les végétaux et de souche pour les microorganismes.

* Caractères héréditaires : ce sont les caractères transmis


génétiquement des parents aux descendants et ils sont de trois types :
- les caractères héréditaires spécifiques présents chez tous les
individus de l’espèce.
- les caractères de lignée qui caractérisent les individus de la même
lignée.
- les caractères héréditaires individuels qui varient, dans l’espèce, d’un
individu à un autre.
Un caractère se manifeste par deux ou plusieurs formes d’expression
appelées phénotypes.
108 DNotion d’espèce Exercices

Exercices
O Repérer pour chaque item la (ou les) affirmation(s)
correcte(s) :

1. Une espèce est un ensemble d'individus qui :


a. comprend toujours des sous ensembles appelés lignées,
variétés, races ou souches
b. ont le potentiel de s’accoupler dans la nature
c. sont identiques entes eux mais différents des autres
individus d’espèces différentes
d. sont interféconds
2. Les caractères héréditaires :
a. sont toujours observables directement
b. sont influencés par les facteurs de l’environnement
c. sont transmis génétiquement des descendants aux parents
d. peuvent être déterminés par les analyses
3. Le phénotype :
a. est le même chez tous les individus de la même lignée
b. est l’apparence d’un individu pour un caractère
c. moléculaire détermine le phénotype cellulaire qui à son
tour détermine le phénotype macroscopique
d. est une forme d’expression d’un caractère
4. Une lignée est un ensemble d'individus :
a. de différentes espèces mais qui se ressemblent
b. de la même espèce, présentant en commun un ensemble de
caractères
c. de la même espèce vivant dans le même écosystème à un
moment donné
d. interféconds et féconds avec les individus des autres
lignées de la même espèce
5. Placer, en ordre croissant de complexité, les niveaux
d'organisation des êtres vivants : cellule (1) ; espèce (2) ;
individu (3) et lignée (4) :
a. 1 ; 2 ; 3 et 4
b. 1 ; 4 ; 3 et 2
c. 1 ; 3 ; 4 et 2
d. 1 ; 3 ; 2 et 4
□Notion d’espèce Exercices 109

Les individus d’une espèce different les uns des autres par de
nombreux caractères. Chez les bactéries, l’étude des caractères
apparents nécessite l’observation microscopique de chaque cellule. En
revanche, certains caractères physiologiques sont mis en évidence par
les méthodes des cultures sur milieux variés. Certaines bactéries sont
sensibles à tel ou tel antibiotique et ne peuvent se développer sur un
milieu contenant cet antibiotique. D’autres sont hétérotrophes pour
telle ou telle substance indispensable à leur développement et ne
peuvent se développer que sur un milieu contenant cette substance.
On dispose de 4 souches d’Escherichia coli, et on cherche à
déterminer pour chacune d’elles la présence ou l’absence des
caractères suivants :
* capacité d’utiliser le lactose (lac+) ; incapacité d’utiliser le lactose
(lac)
* résistance à un antibiotique : l’ampicilline (AmpR) ; sensibilité à
l’ampicilline (AmpS).
On fait le repiquage des 4 souches sur les deux milieux indiqués ci-
dessous, de telle façon que la souche 1 soit sur les secteurs A, la
souche 2 sur les secteurs B ; la souche 3 sur les secteurs C et la souche
4 sur les secteurs D.

(avec ampicilline)

Les boites de Pétri sont portées à l’étuve pendant 24 heures.


Les souches lac+ colorent le milieu de culture en rose
Les souches lac" ne provoquent pas cette coloration
110 DNotion d’espèce Exercices

Complétez le tableau suivant afin de déterminer les phénotypes des 4


souches.
secteurs et résultats signification phénotypes
milieux
Souche secteur A du colonies roses
1 milieu I
secteur A du colonies roses
milieu II
Souche secteur B du colonies blanches
2 milieu I
secteur B du colonies blanches
milieu II
Souche secteur C du colonies roses
3 milieu I
secteur C du pas de
milieu II développement
Souche secteur D du colonies blanches
4 milieu I
secteur D du pas de
milieu II développement

O Afin de déterminer la présence ou l’absence des caractères


suivants chez 3 souches d’Escherichia coli :
* capacité ou non de synthétiser un acide aminé, la lysine
* résistance ou non à un antibiotique, la streptomycine,
On réalise des cultures sur différents milieux nutritifs. Le tableau
suivant présente les résultats de ces cultures._____ ________
Milieux de culture Souche 1 Souche 2 Souche 3
Milieu nutritif sans - + -
lysine
Milieu nutritif avec + + +
lysine
Milieu nutritif sans + + +
streptomycine
Milieu nutritif avec + + -
streptomycine

1. Analyser ces résultats afin de déduire les caractères de chaque


souche.
2. La souche 2 est tuée par la chaleur puis partagée en deux fractions
Fi et F2. On réalise les expériences suivantes :
* Expérience 1 : les bactéries de la souche 1 sont incubées pendant 10
minutes avec la fraction F] puis elle est ensemencée dans un milieu
sans lysine. Elle ne se développe pas ;
□Notion d’espèce Exercices 111

* Expérience 2 : les bactéries de la souche 1 sont incubées pendant 10


minutes avec la fraction F2 puis elle est ensemencée dans un milieu
sans lysine. Elle se développe.
Analyser les résultats de ces expériences afin de préciser la fraction
qui contient les fragments chromosomiques et d’expliquer ces
résultats.

O 1. On réalise une culture de deux souches bactériennes 1 et 2 sur


deux milieux de culture qui diffèrent par la présence ou l’absence d’un
acide aminé, la leucine (noté « leu »).
La souche 1 se développe sur les deux milieux alors que la souche 2 se
développe sur le milieu avec leucine et ne se développe pas sur le
milieu sans leucine.
Que peut-on déduire ?
2. Les bactéries de la souche 1 sont incubées avec des fragments
d’ADN prélevés de cellules pancréatiques humaines qui assurent la
synthèse d’une protéine, l’insuline.
Les bactéries ainsi manipulées, placées dans des conditions
expérimentales, deviennent capables de synthétiser l’insuline.
Que peut-on déduire ?

© Les pneumocoques, bactéries responsables de la pneumonie, sont


normalement incapables de se développer en présence d’un
antibiotique, la streptomycine. De telles souches sensibles à la
streptomycine sont notées « Str s ». On connaît par ailleurs une souche
de pneumocoques qui résiste à cet antibiotique. Cette souche « Str R »
peut être cultivée en laboratoire.
Des chercheurs ont réalisés l’expérience suivante. Ils provoquent la
lyse (éclatement) de pneumocoques « Str R » et ajoutent au milieu de
culture une petite quantité du lysat à une culture de pneumocoques
« Strs ». Après incubation, ils étalent des bactéries de cette dernière
souche dans une boite de Pétri contenant un milieu de culture
additionné de streptomycine. Ils observent des colonies.
1. Que doit-on obtenir normalement lorsqu’on cultive des
pneumocoques « Str s » dans un milieu contenant de la
streptomycine ?
2. Comment expliquez-vous alors les résultats obtenus après
incubation de cette souche avec un lysat de souche « Str R » ?
112 ONotion d’espèce Exercices

© Le bacille subtil est une bactérie très commune qui se développe


bien dans l’eau riche en matières organiques (infusion de foin par
exemple). On peut également obtenir le développement de cette
bactérie sur un milieu gélosé de composition appropriée ; on voit alors
des colonies bactériennes grandir en surface.
On a réalisé les expériences suivantes avec deux souches différentes
de bacille subtil.
Expérience 1 : on cultive la souche 1 sur un milieu de culture
contenant un acide aminé, le tryptophane ; puis on la cultive sur un
milieu sans tryptophane. On observe des colonies bactériennes grandir
dans les deux milieux.
Expérience 2 : on cultive la souche 2 sur un milieu de culture avec
tryptophane ; puis on la cultive sur un milieu sans tryptophane. On
observe des colonies bactériennes grandir dans le premier milieu, alors
qu’il n’y a pas de colonies dans le deuxième milieu.
Expérience 3 : un extrait d’ADN de la souche 1 est mis à incuber
pendant 10 minutes dans un échantillon de culture de la souche 2. si
on ensemence ces bactéries de la souche 2 sur un milieu de culture
sans tryptophane, on observe le développement de plusieurs colonies.
1. Que peut-on déduire de l’analyse de ces expériences ?
2. Que contenait obligatoirement l’extrait d’ADN de la souche 1 qui
puisse expliquer les résultats obtenus ?
□La mitose l’essentiel des connaissances 113

La mitose
Notions de chromosome
et de caryotype
L’essentiel des connaissances
I - La mitose
La mitose est une division cellulaire. Elle intervient dans la
croissance de l’individu, le renouvellement des cellules mortes, la
cicatrisation des blessures, le maintien des caractères
héréditaires...
A- La mitose chez la cellule végétale
L’observation d’un tissu méristématique d’une jeune racine d’ail
montre deux types de cellules :
1. Des cellules avec un noyau bien arrondi, ce sont des
cellules interphasiques. Le matériel génétique est sous la
forme de chromatine.

Cellule interphasique
2. Des cellules ne présentant pas un noyau. Ces cellules sont
des figures de cellules en cours de division.
La mitose se déroule d’une manière continue. Pour la
commodité de sa description, les scientifiques ont distingué quatre
phases : la prophase, la métaphase, l’anaphase et la télophase.
a - La prophase
C’est la phase la plus longue. Au cours de cette phase, on assiste
aux évènements suivants :
114 Dl.a mitose l’essentiel des connaissances

- la membrane nucléaire et le
nucléole s’estompent
progressivement.
- Les chromosomes s'individualisent
par condensation et spiralisation
de la chromatine.

Début de la prophase

- Les chromosomes s'épaississent et


se raccourcissent. (Pour simplifier
le schéma illustrant cette étape,
Nous avons choisi un nombre de
chromosomes : 2n = 4. Deux sont
d'origine maternelle et deux
d'origine paternelle). Chaque
chromosome est constitué de deux
chromatides qui restent liées entre Prophase en cours
elles au niveau des centromères.

- Deux calottes cytoplasmiques se


forment dans les pôles de la
cellule, entre lesquelles se forme
un fuseau achromatique.
La membrane nucléaire et le
nucléole disparaissent.
Les chromosomes fissurés se
fixent sur les fibres du fuseau
achromatique. Fin de la prophase

b - La métaphase
C’est une phase de courte durée. Tous les chromosomes se placent
à l'équateur du fuseau. L’ensemble des chromosomes constitue la
plaque équatoriale.
ClLa mitose l’essentiel des connaissances 115

Figure de métaphase
c - L’anaphase
- Tous les centromères se divisent. Les deux chromatides issues de
chaque chromosome se séparent.
- Les centromères fils s’écartent, entraînant les chromatides ou
chromosomes fils vers les pôles de la cellule.
- Les deux lots de chromatides se rassemblent aux pôles.

Figure d’anaphase
d - La télophase
- Le fuseau achromatique disparaît.
- Les chromosomes se décondensent progressivement.
- Le noyau réapparaît. La membrane nucléaire se reconstitue autour
de chaque lot de chromosomes.
- La cellule se divise par la formation d’une membrane du centre
de la cellule vers la périphérie. Ainsi se forme deux cellules filles
identiques à la cellule mère, chaque cellule renferme autant de
chromosomes que la cellule mère et renferme la même information
génétique.
116 dLa mitose l’essentiel des connaissances

Figure de télophase
B - La mitose chez la cellule animale
La mitose chez la cellule animale se déroule, comme la cellule
végétale, en quatre phases. Elle diffère toutefois de la cellule
végétale par les évènements suivants:

La mitose chez la cellule végétale La mitose chez la cellule animale


A la prophase, on assiste à la - A la prophase, le centrosome se
formation de deux calottes polaires divise en deux. Les deux
entre lesquelles se forme le fuseau centrosomes constituent des asters
achromatique. qui migrent vers les deux pôles de
la cellule, Les microtubules émis
par chacun d'eux constituent le
fuseau achromatique.

vky ■

Figure de la prophase d’une Figure de la prophase d’une cellule


cellule végétale animale
A la télophase, la cellule se divise A la télophase, la cellule se divise
en deux par la formation d’une en deux à la suite d’un
membrane du centre de la cellule étranglement de la cellule au
vers la périphérie. niveau de l'équateur.
□La mitose l’essentiel des connaissances 117

Il - Notions de chromosome et de caryotype


A - Notion de chromosomes

Les chromosomes sont des


éléments logés dans le noyau
cellulaire. Ils sont composés
d’acides nucléiques et de
protéines appelés histones.
Les chromosomes
deviennent visibles au
microscope optique pendant la
division cellulaire. Ils se
présentent sous l’aspect de
bâtonnets souvent anguleux et
de forme individuelle. Leur
taille varie de 2 à 10p.
Chaque chromosome est
subdivisé en 2 ou 3 branches
limitées par des étranglements
ou constrictions. La constriction
primaire ou centromère isole Schéma simplifié d’un
deux bras. Parfois, une chromosome
constriction secondaire isole une
petite partie du chromosome
nommée satellite.
118 DLa mitose l’essentiel des connaissances

A la fin de la prophase, le
chromosome se fissure
longitudinalement, les 2 moitiés
sont attachées au niveau du
centromère pendant l’anaphase
de la mitose. Chaque moitié
s’appelle une chromatide. Les
deux chromatides se séparent à
l’anaphase de la mitose.
Le nombre de chromosomes dans une cellule est une constante de
l’espèce, (46 chromosomes chez l’Homme). Dans une cellule, les
chromosomes sont groupés par groupe de deux. Les deux
chromosomes qui forment un groupe sont appelés des
chromosomes homologues. Ils se ressemblent par la forme, la taille
et la position du centromère, un chromosome provient du père et
l’autre provient de la mère. Les cellules du corps contiennent donc
une garniture chromosomique diploïde. Cette garniture est
symbolisée par la formule (2 n). La lettre « n » représente le
nombre de chromosomes différents. Chez l’Homme, 2n = 46,
signifie qu’il y a dans chaque cellule 23 paires de chromosomes. .
Les cellules sexuelles possèdent une garniture chromosomique
haploïde, c'est-à-dire n chromosomes.
Le programme génétique est porté par les chromosomes contenus
dans le noyau de chaque cellule. Il est transmis intégralement lors
de chaque mitose.
Les mécanismes biologiques responsables de cette conservation du
programme génétique au cours des générations cellulaires sont :
une duplication du matériel chromosomique en interphase ;
un partage égal de ce matériel en anaphase de mitose.
Ainsi est assuré le maintien de l’identité biologique au cours du
développement et du renouvellement cellulaire.
B - Notion de caryotype
Le caryotype est l’ensemble des chromosomes d’une cellule. Les
chromosomes sont rangés par groupe de deux selon la taille, la
forme et la position du centromère.
Parmi eux, 44 sont identiques deux à deux et ont le même aspect
chez l'homme et chez la femme, ce sont les autosomes. Les deux
derniers, (la 23ème paire), caractérisent le sexe de l’individu, ce sont
les chromosomes sexuels, ils sont identiques entre eux chez la
□La mitose,l’essentiel des connaissances 119
femme, on les symbolise par (XX), mais différents chez l'homme,
on les symbolise par (XY), le chromosome Y est plus petit que le
X et n'a pas la même forme.

12
ïï > H » 3 4 5
)( ï > H U
12 3 4 5

Il n n n n ii u
678 9 10 11 12
Il n n u n n u
6 7 8 9 10 11 12

II II II 11 U H Il II II II II K
13 14 15 16 17 18 13 14 15 16 17 18

IS H •• •• V il H •• •• %
19 20 21 22 23 19 20 21 22 23

Caryotype d’une cellule


Caryotype d’une cellule de
De la femme
l’homme

III- Le cycle chromosomique


Les chromosomes ont une composition chimique analogue à
celle du réseau de chromatine du noyau interphasique. Chromatine
et chromosome sont deux états structuraux du même matériel
chimique.
Au début de l’interphase, les chromosomes apparaissent
comme des filaments fins et très peu spiralisés. Vers la fin de
l’interphase, les chromosomes se dédoublent. Chaque chromosome
comporte alors deux chromatides attachées par leur centromère.
A la prophase, les chromatides se spiralisent et apparaissent
plus courts et plus épais.
A la métaphase, la spiralisation des chromatides est
maximale.
A l’anaphase, les deux chromatides.de chaque chromosome
se séparent. Les chromatides se présentent sous forme de filaments
fortement enroulés et contractés.
A la télophase, les chromatides se déspiralisent
progressivement pour prendre une forme de filament
complètement déroulé.
120 El La mitose l’essentiel des connaissances

Le cycle chromosomique
1, 2, 3 et 8 : chromatides en interphase ; 4 : deux chromatides attachées en
prophase ; 5 : deux chromatides attachées en métaphase ; 6 : deux chromatides
séparées en anaphase ; 7 : chromatides en télophase
^La mitose;Exercices 121

Exercices

O Définir les mots (ou expressions) suivants


Mitose, chromosome, fuseau achromatique, centromère,
chromatide, interphase, plaque équatoriale, caryotype,
chromosomes homologues.

© Repérer pour chaque item la (ou les) affirmations(s)


correcte(s) :
1. Au cours de la mitose, les cellules filles se forment à :
a - la prophase ;
b - la métaphase ;
c - l’anaphase ;
d - la télophase.
2. Les chromatides sœurs se séparent pendant :
a - la prophase ;
b - la métaphase ;
c - l’anaphase ;
d - la télophase.
3. Les fibres du fuseau achromatique chez la cellule animale
proviennent:
a - des microtubules issus des asters ;
b - des ribosomes ;
c - des chromosomes ;
d - de la membrane nucléaire.
4. Les chromosomes à la métaphase d’une mitose sont formés
chacun de:
a - deux chromatides attachées par le centromère ;
b - deux chromatides séparées ;
c - une seule chromatide ;
d - quatre chromatides.
5. Au cours de l’anaphase d’une mitose:
a- les chromosomes s’individualisent ;
b - les chromosomes sont rangés à l’équateur de la cellule ;
c - les chromatides subissent une ascension polaire ;
d - le fuseau achromatique disparaît.
122 <§>La mitose Exercices

6. Au cours de l’anaphase d’une mitose:


a - la chromatine se condense et se spiralise ;
b - les centromères se divisent ;
c - la membrane nucléaire disparaît ;
d - les asters migrent vers les pôles.
7. Les chromosomes :
a- sont toujours observables au microscope optique dans
le noyau cellulaire ;
b- sont constamment présents dans la cellule ;
c- représentent le support du programme génétique ;
d- sont répartis également entre les cellules filles.
0 Répondre brièvement aux questions suivantes :
1. Décrire la métaphase et la télophase d’une mitose chez la
cellule animale.
2. Un embryon est formé de 32 cellules. Quel est le nombre de
mitoses successives subit par la cellule œuf qui a donné
naissance à cet embryon ?
3. Quand on observe une coupe de l’extrémité d’une racine
d’oignon, on voit de nombreuses cellules en interphase ou
en prophase ; en revanche, les figures de métaphase et
d’anaphase sont nettement plus rares.
Comment peut-on expliquer cette observation ?
4. Pourquoi les chromosomes ne sont-ils pas visibles en
interphase ?
5. A la prophase, chaque chromosome est formé de deux
chromatides. A la fin de la division, il n’en possède plus
qu’une. Quelle hypothèse peut-on formuler pour expliquer
ce qui s’est passé ?
6. Quelle est l’importance biologique de la mitose ?
7. Comparer la télophase d’une mitose chez la cellule végétale
et la télophase d’une mitose chez la cellule animale.
La mitose Exercices 123

O Les figures a, b, ... et i du document suivant, représentent


des cellules en division.

1. Distinguer les cellules en division des cellules en interphase.


2. Identifier la phase de la mitose de chaque cellule en division.
Justifier la réponse.
3. Classer ces figures dans l’ordre chronologique de la mitose.
4. S’agit-il de cellules animales ou végétales ? Justifier la
réponse.

0 Les figures A, B et C du document suivant, représentent


des cellules en division :

1. Annoter ces trois figures.


124 <§>La mitose Exercices
2. S’agit-il d’une mitose d’une cellule animale ou d’une
mitose d’une cellule végétale ?justifier la réponse.
3. Combien cette cellule, contient-elle de chromosomes ?
4. Classez ces 3 figures dans l’ordre chronologique du
déroulement de la mitose.
5. Combien, chaque cellule, issue de cette cellule contient-elle
de chromosomes ? Que peut-on déduire ?
© Le document suivant montre les caryotypes de 2 cellules
provenant de 2 individus A et B de sexes différents d’une espèce
animale.

M 6
M 7
M xx Xx
8 9 10

Caryotype de l'individu A Caryotype de l'individu B

1. A quel moment de la vie cellulaire les chromosomes présentent-


ils cet aspect ?
2. a - Déterminer, en le justifiant, la paire de chromosomes sexuels.
En déduire le sexe des individus A et B.
b- Ecrire la formule chromosomique correspondant à chaque
caryotype.
Ou information génétique l’essentiel des connaissances 125

L’information génétique

L’essentiel des connaissances

* Les caractères d’un individu résultent de la mise en œuvre d’un


programme génétique qui est réalisé à partir d’une information
localisé dans l’ADN de la cellule œuf puis transmise dans toutes les
cellules filles.

* L’ADN est le constituant fondamental des chromosomes. La


molécule d’ADN est constituée de deux chaînes nucléotidiques.
Chaque nucléotide est constitué d’un groupement phosphate, d’un
sucre à 5 atomes de carbone, le désoxyribose et d’une des 4 bases
azotées, l’adénine (A), la cytosine (C), la guanine (G) et la thymine
(T).

* Chacune des 4 bases ne peut s’unir qu’à une seule base qui lui est
complémentaire : l’adénine est complémentaire de la thymine ; la
cytosine est complémentaire de la guanine.
Au niveau des deux chaînes, des liaisons hydrogènes existent entre
les bases azotées complémentaires.

* Watson et Crick, en 1953, ont montré que les deus chaînes de la


molécule d’ADN sont enroulées en spirales l’une autour de l’autre.
C’est le modèle de la double hélice.

* Le rôle de l’ADN est lié à l’ordre de succession des nucléotides


ou séquences de nucléotides qui est à la base de l’information
génétique.

* La réplication de l’ADN se fait selon le modèle semi conservatif,


ce qui permet la conservation de l’information génétique.

* Le cycle cellulaire comprend 4 phases :


- la phase G1 qui correspond à une phase de croissance
- la phase S au cours de laquelle la cellule double son stock d’ADN
- la phase G2 pendant laquelle la croissance cellulaire se produit
- la phase M qui représente la mitose
126 Dl’ information génétique- Exercices

Exercices
O Définir les termes suivants :
Information génétique ; gène ; locus ; cycle cellulaire ; réplication ;
nucléotide ; phase S d’interphase ; phase G1 ; phase G2 ; double
élisse
@ Repérer pour chaque item la (ou les) affirmation(s)
correcte(s) :
1. L’ADN :
a. est un polymère de nucléotides
b. a une structure linéaire
c. est le constituant fondamental des chromosomes
d. contient les mêmes gènes dans les différents chromosomes
2. Un gène :
a. occupe des endroits différents sur un chromosome
b. est un véritable programme qui détermine la réalisation des
caractères chez l’individu
c. est une unité d’information génétique localisé dans un endroit
précis du chromosome
d. est composé d’acides aminés
3. L’expérience de Gurdon a mis en évidence :
a. la localisation de l’information génétique
b. la nature de l’information génétique
c. la réplication semi-coservative de l’ADN
d. le modèle de la double hélice de l’ADN
4. L’information génétique :
a. est progressivement perdue lors des mitoses successives
b. est identique chez les individus constituant un clone
c. est contenue dans les vésicules golgiennes
d. est portée par l’ADN
5. En travaillant sur des bactéries causant la pneumonie, Griffith
a découvert que :
a. la capsule de protéines provenant des bactéries S pouvait
transformer des bactéries R en bactéries S
b. le principe transformant est l’ADN
c. les bactéries S tuées pouvaient provoquer la pneumonie
seulement lorsqu’elles étaient transformées par l’ADN des
bactéries R
EL’ information génétique Exercices 127

d. une substance chimique provenant des bactéries S était transférée


aux bactéries R et les transformait en bactéries S
6. Si on comptait le nombre de bases azotées dans un
échantillon d’ADN, le résultat en accord avec la règle
d’appariement des bases est :
a. A = G
b. A + G = C + T
c. A + T = G + C
d. A = 2 T
7. Le brin complémentaire de cette petite portion d’une
molécule d’ADN, ...GATAACGATCCA..., est :
a. ...CTATAGCAAGGT...
b. ...CTATAGCAACCT...
c. ...CTTATAGCCAGC...
d. ...CTATTGCTAGGT...
8. L’ADN est un polymère de :
a. bases azotées
b. acides aminés
c. désoxyriboses
d. nucléotides
9. Le rapport différent de 1 est :
a. A/T
b. A + G / T + C
c. A + T/G + C
d. C/G
10. La molécule d’ADN est formée :
a. de deux brins identiques
b. de deux brins complémentaires
c. de deux brins enroulés en double hélice
d. d’un seul brin
11. Si on comptait le nombre de bases azotées dans une
molécule d’ADN, on trouve :
a. A = G
b. A + G = T + C
c. A/T
d. A = 2G
12. La réplication de F ADN :
a. assure la réalisation de deux copies de l’information génétique
b. se réalise lorsque le chromosome est sous forme condensée
128 QL’ information génétique;Exercices

c. est semi conservative


d. se réalise au cours de la phase S de l’interphase
13. L’ADN :
a. se réplique en phase M d’un cycle cellulaire
b. est le support de l’information génétique
c. se colore spécifiquement en rouge par la réaction de Feulgen
d. est apte à l’autoreproduction
14. La réplication semi conservative de l’ADN :
a. donne deux molécules qui sont des copies fidèles de la molécule
mère
b. se fait selon la règle de complémentarité des bases
c. permet la préservation de génération en génération de la
séquence des bases
d. peut s’effectuer avant une division cellulaire
© L’information au sein de l’organisme peut être d’ordre
génétique.
1. Quel est le support matériel de cette information ?
2. Présenter une expérience mettant en évidence ce support de
l’information génétique.
3. Expliquer comment cette information est transmise
intégralement à chacune des deux cellules filles issues d’une
mitose.

U Le tableau suivant montre les résultats des 2 rapports A + T / G


+ CetA + G/ T + C après détermination des bases azotées chez
différentes espèces._____________________________________
Rapports A + T/G + C A + G /T + C
Espèces
Homme 1,40 1
Colibacille 0,97 0,98
Blé 1,22 1,01
Oursin 1,86 1,02

1. Que pouvez-vous tirer de la lecture de ce tableau ?


2. Expliquer les résultats exprimés par les deux rapports
A + T/ G + CetA + G/ T + C.
□L’ information génétique Exercices 129

3. Déterminer les quantités (en nombre) de chacune des bases


azotées pour un fragment d’ADN humain qui renfermerait 48 bases
azotées.

Le dosage de la quantité d’ADN contenue dans le noyau puis


dans chacun des lots de chromosomes présents dans une cellule en
division (cellule de l’extrémité d’une racine de pois) a donné les
résultats consignés dans le tableau suivant :___________________
Temps Oh Ih lh45 lh50 3h 5h30
Quantités
d'ADN (unités 8 8 8 4 4 4
arbitraires)
Temps 7h 9h lOh 12h 13h45 13h50
Quantités
d'ADN (unités 5 7 8 8 8 4
arbitraires)

1. Tracer la courbe d’évolution du taux d’ADN en fonction du


temps.
2. Sachant que pour ces cellules la mitose dure environ une heure,
que la prophase et la métaphase représentent 75% du temps de la
division, déterminer en utilisant les données du tableau le début et
la fin d’une mitose.
3. Evaluer la durée d’un cycle cellulaire et montrer sur le graphe les
différentes phases de ce cycle.
4. Interpréter les variations des taux d’ADN observés (sur le
graphe) au cours d’un cycle cellulaire.

© Les cellules nerveuses arrivées à maturité ne se divise plus, et


elles n’effectuent donc plus de réplication de leur ADN. Un
spécialiste de la biologie cellulaire a découvert qu’il y avait une
quantité X d’ADN dans une cellule nerveuse humaine. Il a ensuite
mesuré la quantité d’ADN dans 4 autres types de cellules. Les
résultats figurent dans le tableau suivant :
130 UL’information génétique Exercices

Compléter ce tableau en choisissant un type de cellules parmi les


types suivants :
* spermatozoïde
* cellule de la moelle osseuse au tout début de l’interphase du cycle
cellulaire
* cellule de la peau à la phase S du cycle cellulaire
* cellule intestinale au début de la mitose
O Expérience de Meselson et Stahl (1958) :
On cultive des colibacilles pendant plusieurs générations sur un
milieu synthétique contenant de l’azote lourd (l5N). L’ADN de ces
bactéries devient plus dense (d = 1,724) que F ADN normal (d =
1,710) car il a incorporé de l’azote lourd au niveau des bases
azotées.
Les bactéries à ADN lourd constituent la génération Go, qui sera
utilisé pour le reste des cultures.
On cultive par la suite la souche Go sur un milieu contenant l’azote
normal (l4N). Ces bactéries vont se multiplier plusieurs fois. On
obtient une première génération G] issue de la division de Go, une
deuxième génération G2 issue de la division de G], une troisième
génération G3 issue de la division de G2, etc...
Les résultats sont présentés dans le tableau suivant :
□ L’ information génétique Exercices 131

L’ADN des bactéries Gi à une densité intermédiaire entre l’ADN


normal et l’ADN lourd. On l’appelle ADN hybride.
1. Quels sont les pourcentages d’ADN léger et d’ADN hybride
dans la génération G3 issue de la division de G2 ?
2. Interpréter les résultats de cette expérience.

VJ Compléter le tableau suivant par une croix dans les cases


convenables en vous aidant du cycle cellulaire. ________
Quantité d'ADN Phase Phase Phase
dans une cellule M Gi g2
humaine
7,3 1011
12 g
14,6 1012 g

tsJ L’ADN est le constituant fondamental des chromosomes.


1. Justifier le nom d’ADN.
2. L’ADN est un polymère de nucléotides. De quoi est constitué un
nucléotide ?
3. Représenter dans un plan (et non dans l’espace) le fragment
complémentaire de la double hélice dont un des brins a la séquence
suivante : ... AAACGCTTGACCTTGAG....

©Compléter le tableau suivant :

Phase Gi Phase S Phase G2 Phase M


(fin) (début)
À l'échelle de
la cellule
À l'échelle du
chromosome
À l'échelle de
l'ADN

11. Les jumeaux, vrais ou faux, sont des enfants nés en même
temps de la même mère.
* Les faux jumeaux sont issus de deux œufs différents (2 ovules
fécondés chacun par un spermatozoïde). Ils ne se ressemblent pas
132 □ L’information génétique Exercices
plus que deux frères, deux sœurs ou un frère et une sœur nés à
plusieurs années d’intervalles.
* Les vrais jumeaux proviennent d’une seule cellule œuf qui s’est
divisée et a donné deux embryons distincts évoluant
indépendamment l’un de l’autre. Les vrais jumeaux sont toujours
de même sexe et tous leurs caractères héréditaires sont les mêmes.
Emettre une hypothèse permettant d’expliquer pourquoi les vrais
jumeaux se ressemblent tellement et pourquoi ce n’est pas le cas
pour les faux jumeaux.
Corrigés
♦La carte topographique Corrigés 135

La carte topographique
O
Carte topographique : c’est une représentation plane et à l’échelle
d’une portion de la surface terrestre.
Echelle : c’est le rapport entre la longueur mesurée sur la carte et
son équivalent réel sur le terrain.
Courbe de niveau : c’est l’ensemble des points de la surface
topographique ayant même altitude.
Courbes maîtresses : c’est l’ensemble des points de la surface
topographique ayant même altitude .Elles sont représentées par des
traits bistres, épais et foncés.
Courbes normales : c’est l’ensemble des points de la surface
topographique ayant même altitude. Elles sont représentées par des
traits bistres et fins et elles s’intercalent entre les courbes
maîtresses.
Equidistance : c’est la différence d’altitude entre deux courbes de
niveau consécutives.
© 1 : a, b ; 2 : c, d ; 3 : a, c ; 4 : c, d ; 5 : a, b ; 6 : b
©
1. Les chiffres inscrits sur les courbes maîtresses des cartes
topographiques représentent des altitudes en mètres.
2. La longueur réelle correspondant à une longueur de 2 cm
sur une carte au 1/50 000 est 1 kilomètre.
1
3. L’échelle
200000
4. 50 cm
5. 200 cm
0
Nom Carte de Carte Carte
géographie géologique de topographique
physique la Tunisie régionale
1 1 1
Echelle
850000 500000 50000
Distance réelle
(en mètres) 8500 5000 500
correspondant à
un centimètre
136 ♦La carte topographique Corrigés
©
1. La courbe a est une courbe maîtresse.
La courbe b est une courbe normale.
2. L’équidistance des courbes de niveau = 20 m.
3. Les courbes de niveau dans de la partie 1 sont serrées,
tandis que dans la partie 2, elles sont espacées. On déduit
que la pente est plus forte dans la partie 1 que dans la
partie 2.
4. Le profil topographique

w.sw ENE

©
1. L’équidistance des courbes de niveau est de 20 m.
2. Le profil topographique :

W.NW ESE
♦ Stratigraphie et tectonique Corrigés 137
Notions de stratigraphie et de tectonique
O
Stratigraphie : c’est l’étude des couches de terrain dans le but
d’en établir l’ordre normal de superposition.
Paléontologie : c’est l’étude des fossiles.
Tectonique : c’est l’étude des déformations des couches de
terrain produites à diverses époques géologiques.
Faille : c’est une cassure de terrain.
Fossile : c’est un reste d’être vivant conservé dans les roches
Sédimentaires.
Lacune stratigraphique : c’est l’absence d’un dépôt
sédimentaire dans une région.
Discordance : un contact anormal entre deux séries de couches.
Concordance : Les couches concordantes sont parallèles.
Chronologie relative : c’est l’âge relatif des couches.
Echelle stratigraphique : Echelle de temps depuis la naissance
de la terre jusqu’à l’actuel.
@ 1. b - c ; 2. a; 3. b; 4. a-b-c;5.a-d;6. c ; 7. a-c-d;8.
a - c ; 9. d.
©
1. Les caractéristiques des formes tectoniques suivantes :
Pli droit : un pli dont le plan axial est vertical et les deux flancs
sont parfaitement symétriques.
Pli couché : un pli dont le plan axial est horizontal.
Faille normale : Le compartiment abaissé est situé au dessus du
plan de faille.
Faille inverse : Le compartiment soulevé est situé au dessus du
plan de faille.
2. Enoncé des principes stratigraphiques:
principe de superposition : une strate est plus récente que
celle qu’elle recouvre et plus ancienne que celle qui la recouvre.
principe de continuité : deux affleurements ayant les mêmes
caractéristiques, situés en deux points pas très éloignés, sont de
même âge.
principe d’identité paléontologique : un ensemble de strates de
même contenu paléontologique est de même âge.
3. - des fossiles de l’ère primaire : des trilobites, des graptolites
138 ♦Stratigraphie et tectonique Corrigés
des fossiles de l’ère secondaire : des bélemnites, des
ammonites
des fossiles de l’ère tertiaire : des nummulites
des fossiles de l’ère quaternaire : des strombes
4. Deux affleurements sont de même âge s’ils ont le même
contenu paléontologique.
5. Les déformations des strates sont dues à des forces
compressives ou distensives.
6. On s’aperçoit de l’existence d’une faille si on observe un
décalage dans les strates.
7. les fossiles chronostratigraphiques se caractérisent par une
évolution rapide dans le temps et une extension géographique
vaste.
Les fossiles de faciès caractérisent un milieu de sédimentation.
8. Les couches sont concordantes si elles sont parallèles.
9. L’intérêt géologique des fossiles est de:
reconstituer l’histoire de la terre
- dater des strates
caractériser des milieux de sédimentation.
10. Les deux caractéristiques des roches sédimentaires :
la stratification.
la présence de fossiles.
11. Classement des systèmes du plus ancien au plus récent :
Trias ; Jurassique ; Crétacé.
12. Le nautile n’est pas un bon fossile stratigraphique, car il ne
permet pas de caractériser une période déterminée.
13. Le fossile en question n’est pas un bon fossile stratigraphique,
car son extension géographique est limitée dans l’espace.
©
1. Il s’agit d’un pli couché, car le plan axial est horizontal.
2. on ne peut pas appliquer le principe de la superposition aux deux
flancs de ce pli, car dans un pli couché les couches sont renversées.
©
1. Les couches 3 et a sont de même âge, car elles renferment les
mêmes fossiles stratigraphiques.
2. Dans la coupe n°l, la strate la plus récente est « 1 », car elle
surmonte les strates 2 et 3. Dans la coupe n°2, la strate la plus
récente est « a », car elle surmonte les strates b et c.
♦Stratigraphie et tectonique Corrigés 139
3. Dans la coupe n°l, la strate la plus ancienne est « 3 », car
elle est au dessous des strates 1 et 2. Dans la coupe n°2, la strate la
plus ancienne est « c », car elle est située au dessous des strates a
et b.
©
1. Les strates de la série A datent de l’ère quaternaire, car les
strombes caractérisent l’ère quaternaire.
2. Les strates de la série B datent de l’ère secondaire, car les
Ammonites et les Bélemnites caractérisent l’ère secondaire.
3. Les strates de la série C datent de l’ère tertiaire, car les
Nummulites caractérisent l’ère tertiaire.
4. Les strates de la série D datent de L’ère primaire, car les
trilobites caractérisent l’ère primaire.
5. La série A est plus récente que la série B, car elle l’a surmonte.
La série C est plus récente que la série D car elle l’a surmonte.
6. La structure stratigraphique représentée au niveau de la coupe
N°2 est une structure tabulaire, car les couches sont
horizontales.
7. Les étapes qui ont conduit à la coupe N°1
sédimentation des strates de la série B
plissement des strates de la série B
érosion des terrains de la partie supérieure
sédimentation des strates de la série A
érosion des bords de la série A.
O
La structure tectonique représentée dans la coupe 1 est une faille
oblique normale, car le compartiment abaissé est situé au dessus
du plan de faille.
La structure tectonique représentée dans la coupe 2 est une faille
oblique inverse, car le compartiment soulevé est situé au dessus du
plan de faille.
©
Les structures tectoniques à l’origine de la formation des fossés
d’effondrement sont des failles.
140 ♦ La carte géologique Corrigés

La carte géologique
O
Carte géologique : c’est une représentation, sur un fond
topographique des terrains géologiques qui affleurent à la surface
du sol ou qui ne sont cachés que par la terre arable.
Affleurement : c’est la partie de la couche qui est visible à la
surface de la terre.
Pendage : c’est l’angle que fait une strate avec un plan horizontal.
Anticlinal : c’est un pli comportant des strates convexes. Les
couches anciennes occupent le cœur de la structure.
Synclinal : c’est un pli comportant des strates concaves. Les
couches récentes occupent le cœur de la structure.

©
La ; 2. b - c ; 3. a - b - c ; 4. b.

©
1. Sur une carte géologique, les symboles utilisés pour
représenter :
les affleurements de roches du sous sol : des couleurs
différentes .
des couches géologiques horizontales : —
- des accidents tectoniques : un trait noir épais
des couches géologiques verticales :____
2. Sur une carte géologique :
on reconnaît une structure tabulaire par la présence d’un
pendage nul dans une zone de la carte, ou/et lorsque les
limites des couches sont parallèles aux courbes de niveau.
on reconnaît un synclinal par deux indices :
■ le centre de la structure est occupé par les couches les
plus récentes et plus on va vers la périphérie, on
rencontre des couches de plus en plus anciennes ;
■ les pendages convergent à partir du centre de la
structure.
on reconnaît un anticlinal par deux indices :
♦ La carte géologique Corrigés 141
■ le centre de la structure est occupé par les couches les
plus anciennes, et plus on va vers la périphérie, on
rencontre des couches de plus en plus récentes ;
■ les pendages .divergent à partir du centre de la
structure.

3. Les couleurs de la carte géologique représentent des


affleurements des strates du sous sol.
4. La différence entre terrain éocène et terrain crétacé c’est
l’âge relatif de ces terrains. En fait, les terrains d’âge
crétacé sont plus anciens que les terrains d’âge éocène.
5. Une carte topographique représente le relief d’une région.
Une carte géologique représente les affleurements du sous
sol sur un fond topographique.

©
La coupe géologique montre un anticlinal car les couches sont
convexes. Le cœur de la structure est occupé par des terrains d’âge
crétacé. La partie supérieure de la structure a disparu, elle a été
érodée par les agents d’érosion.

©
La coupe géologique montre deux structures : celle qui se
trouve dans la région d’ech-chouichet est un anticlinal, le cœur de
l’anticlinal est occupé par des terrains d’âge crétacé ; celle de la
région du jebel Goran est un synclinal. Le cœur du synclinal est
occupé par des terrains d’âge Eocène.
142 ♦Les ressources en eau Corrigés

Les Ressources en eau


O
Aquifère : roches poreuses et perméables (ou fracturées) formant
un réservoir dans lequel, l’eau peut s’accumuler.
Courbe isopièze : courbe reliant les points d’égal niveau
piézométrique.
Niveau piézométrique : niveau de l’eau lorsqu’elle se stabilise ,
repéré dans un puits.
Porosité : c’est la quantité d’eau que contient un volume donné
d’aquifère saturé. Elle peut s’exprimer en 1/m3 de roche saturée ou
en pourcentage de l’eau contenue dans la roche saturée.
La perméabilité : capacité de laisser l’eau passer.
©
1. a; 2. a-b-c;3. d;4. c-d
©
1 —>d ; 2—>c ; 3—>f ; 4—>b ; 5—>a ; 6—>g ; 7—>e
O
1. Les eaux de surface sont alimentées par la portion des eaux de
pluies qui ruissellent en surface.
2. Une nappe aquifère se forme lorsqu’une strate poreuse ou
fissurée, limitée à sa base par une couche imperméable est
remplie plus ou moins complètement d’eau.
3. Une carte piézométrique est une représentation de la surface
piézométrique d’une nappe aquifère par des courbes isopièzes.
4. Le moteur de la circulation de l’eau dans une nappe libre est la
gravité.
5. Les principaux phénomènes qui interviennent dans le cycle de
l’eau : l’évapotranspiration, condensation, solidification en
cristaux de glace, précipitation, ruissellement, infiltration,
accumulation.
6. La variation de la surface piézométrique d’une nappe
dépend :
- de l’alimentation de cette nappe par infiltration d’eau ;
- des pertes d’eau de cette nappe (exploitation ,...).
♦Les ressources en eau Corrigés 143

7. Dans une nappe captive, le niveau piézométrique se situe au-


dessus du toit de l’aquifère, car, dans ce type de nappe, l’eau est
bloquée par le toit imperméable et ne peut donc monter jusqu’au
niveau piézométrique.
8. Les caractéristiques d’une nappe libre :
■ absence d’un niveau imperméable entre la nappe et la
surface du sol ;
■ l’eau de cette nappe est en équilibre avec la pression
atmosphérique. Elle se déplace donc sous l’effet de la
gravité
Les caractéristiques d’une nappe captive :
■ c’est une nappe comprise entre deux niveaux
imperméables.
■ Le niveau piézométrique se situe au-dessus du toit de
l’aquifère.
■ L’eau de cette nappe y est sous-pression. Parfois, elle peut
jaillir dès qu’on creuse un puits.
9. Pour établir la carte pizométrique d’une nappe, on doit :
a. évaluer le niveau piézométrique de tous les points d’eau (puits,
sources, forages) qui exploitent cette nappe ;
b. relever ces points sur un fond topographique ;
c. relier par une courbe les points d ‘égale niveau piézométrique.
e
1. Les aquifères sont formés soit par des roches poreuses soit par
des roches fissurées.
2. Le niveau piézométrique d’une nappe correspond au niveau de
l’eau dans l’aquifère.
3. Une nappe d’eau présente une surface piézométrique qui atteint
parfois la surface du sol.
4. Dans une nappe captive, le niveau piézométrique se situe au-
dessus du toit de l’aquifère.
5. Dans une nappe captive, l’eau remplit totalement l’aquifère.
6. Dans une nappe captive, l’eau, bloquée par le toit imperméable,
ne peut monter jusqu’au niveau piézométrique .
7. Les nappes captives sont situées dans les aquifères recouverts
par un niveau imperméable.
144 ♦Les ressources en eau Corrigés

8. Sur une carte, on représente la surface piézométrique d’une


nappe par des lignes, les courbes isopièzes reliant les points d’égal
niveau piézométrique.
©
1. La porosité: c’est la quantité d’eau que contient un volume
donné d’aquifère saturé. Elle peut s’exprimer en 1/m3 de roche
saturée ou en pourcentage de l’eau contenue dans la roche saturée
(ex : un sable fin qui contient 350 1 d’eau /m3 a une porosité de
35%).
La perméabilité : capacité de laisser l’eau passer.
2. Classement des roches de la plus poreuse vers la moins
poreuse : argiles ; sable et gravier alluvionnaires ; sable fin ; craie ;
grés ; calcaire massif.
3. Classement des roches de la plus perméable vers la moins
perméable : sable et gravier alluvionnaires; craie; grés ; calcaire
massif ; sable fin ; argiles.
4. Les roches qui ne sont pas considérées comme aquifères
sont les argiles.
5. Les argiles contiennent beaucoup d’eau (porosité totale de
40 à 50%) ; pourtant, elles ne sont pas un bon aquifère car elles
sont imperméables.
6. Classement des roches du plus mauvais au plus bon
aquifère : argiles ; sable fin ; calcaire massif ; craie ; grés, sable et
gravier alluvionnaires.
&
1. la légende : 1 : niveau piézométrique repéré dans le puits I
captant la nappe de sable . 2 : niveau piézométrique repéré dans le
puits II captant la nappe de la craie. 3 : niveau piézométrique
repéré dans le puits III captant la nappe de calcaire. 4 : niveau
imperméable (toit de la nappe de calcaire et substratum de la nappe
de craie. 5 : niveau imperméable (toit de la nappe de craie et
substratum de la nappe de sable.
2. La nappe de sable est libre car elle est contenue dans un
aquifère qui n’est séparé de la surface du sol par aucun niveau
imperméable. La nappe de la craie et la nappe de calcaire sont
♦Les ressources en eau Corrigés 145

captives car leurs aquifères sont recouverts par des niveaux


imperméables.
3. Dans la nappe captive de calcaire, l’eau remplit totalement
l’aquifère, mais ne peut monter jusqu’au niveau piézométrique car
elle est bloquée par le toit imperméable. Dans cette véritable
conduite forcée, limitée par les roches imperméables voisines, l’eau
circule sous pression.
Le puits I n’est pas artésien car il capte l’eau d’une nappe libre.
Les puits II et III ne sont pas artésiens, bien qu’ils captent l’eau de
nappes captives. Dans les deux cas, le niveau piézométrique
n’atteint pas la surface du sol. L’eau ne peut pas jaillir et il est
nécessaire de la pomper pour l’exploiter.
©
1. voir carte
Zone d'alimentation

Zone de drainage
2. voir carte. La source se situe dans les points où la différence
d’altitude entre le niveau piézométrique et le niveau topographique
est nulle.
3. voir carte.
4. pour avoir une colonne d’eau de 3 m au niveau du point P
(puits à creuser). , il faut creuser jusqu’à une profondeur de 13 m
car la différence d’altitude entre niveau piézométrique et niveau
topographique est de 10m.
5. voir carte.
146 ♦Les ressources en eau Corrigés

1. voir carte justification : l’eau circule des zones hautes vers

2. Pour atteindre l’eau au niveau du point P, il faut creuser


jusqu’à une profondeur de 10m .
Niveau piézométrique au point P = 340m
Altitude du point P = 350m
La différence = 10 m.
3. voir carte.

1. A : Condensation ; B : Evaporation ; C : Précipitation ;


D Evapo-transpiration ; E :Ruissellement
F :Infiltration;
2. Le cycle de l’eau.

Infiltration
♦Le pétrole Corrigés 147

Le pétrole
O
Pétrole : roche liquide, combustible et énergétique.
Kérogène : grosse molécule organique insoluble provenant de la
dégradation de la matière organique enfouie par les bactéries
anaérobies.
Milieu anaérobie : milieu isolé de l’air.
Subsidence : enfoncement progressif des sédiments dans un bassin
sédimentaire.

©
1. b ; 2. b et d ; 3. b

©
Les méthodes de prospection ont permis de préciser la nature des
roches, ainsi que les structures géologiques des couches
susceptibles de contenir du pétrole. Ce dernier imprègne certaines
couches de roches sédimentaires, les roches-réservoirs.
Pour s’accumuler, il faut une couche imperméable qui retient
les hydrocarbures dans un piège structural. Cette couche est
appelée roche couverture.
La roche-mère où se forme le pétrole est en général
imperméable et compactée.
Suite à leur formation, les hydrocarbures liquides et gazeux se
déplacent immédiatement vers une couche poreuse et perméable.
Cette expulsion est la migration primaire.
Le déplacement des hydrocarbures au sein du réservoir vers la
zone piège ou migration secondaire est une étape nécessaire pour
aboutir à une accumulation d’intérêt économique.

©
1. gisement on-shore
2. milieu aérobie
3. subsidence
148 ♦Le pétrole Corrigés
4. roche-mère de pétrole
5. gisement off-shore
6. pétrole
7. kérogène
8. roche couverture

©
1. Dans le sous-sol, du fait de sa faible densité, le pétrole a
tendance à remonter vers la surface. Au cours de sa migration. Il
s’accumule dans les roches réservoirs. La migration est stoppée par
une structure piège : anticlinal, faille, diapir, discordance.
2. La genèse du pétrole s’est réalisée lentement (plusieurs millions
d’années) ; le pétrole ne peut pas être renouvelé à l’échelle
humaine.
3. C’est une roche sédimentaire provenant des organismes
planctoniques.
4. La présence de microfossiles planctoniques dans le pétrole
atteste qu’il s’est formé en milieu marin.
5. La présence de microfossiles dans le pétrole atteste qu’il est une
roche sédimentaire. Le pétrole est la seule roche liquide.
6. La richesse du pétrole en carbone prouve que la matière
provenant des organismes planctoniques a été protégée de la
dégradation par l’absence d’oxygène.
7. Le pétrole est une roche liquide, de couleur variable selon les
gisements, d’odeur caractéristique et surnage l’eau car sa densité
est inférieure à celle de l’eau. Il brûle à l’air (roche combustible) et
dégage de l’énergie (roche énergétique). Il est composé de carbone
et d’hydrogène (hydrocarbure).

©
L’ensemble vase argileuse - matière organique constitue
une roche mère de pétrole.
Le kérogène résulte de la dégradation de la matière
organique par les bactéries anaérobies.
L’élévation de la température, due à la subsidence entraîne
une fragmentation du kérogène donnant naissance aux
hydrocarbures liquides et gazeux.
♦Le pétrole Corrigés 149
La migration du pétrole est stoppée par une roche
couverture ou un piège structural.
Le pétrole brûle à l’air : c’est une roche combustible.
La genèse du pétrole s’est réalisée en plusieurs millions
d’années, donc, il ne peut pas être renouvelé à l’échelle humaine,
e
Propriétés Pétrole
- aspect - liquide
- couleur - variable selon les gisements
- répartition des gisements - on shore et off shore
en Tunisie
- âge relatif - variable selon les gisements
- disposition - occupe les pores et les
fissures des roches réservoirs
- présence de fossiles - microfossiles
- milieu de formation - bassin semi fermé
- Ensemble auquel - roches sédimentaires.
appartient la roche
- Origine - biochimique
- Conditions de formation - apport détritique important ;
alimentation importante en
éléments nutritifs par des up-
welling ; développement d’un
plancton abondant ;
préservation de la matière
organique.

©
i.
Nécessité d’un milieu réducteur, confiné anoxique.
Nécessité d’un bassin favorable à la préservation de la
matière organique.
Nécessité d’une biomasse planctonique importante.
Nécessité d'un bassin peu profond alimenté en éléments
nutritifs par les up-welling, d’une lagune ou d’un delta.
150 ♦Le pétrole Corrigés
- Nécessité d’un bassin où les eaux sont stratifiées : milieu
oxique et milieu anoxique.

apports éoliens apport terrigène

—Milieu oxique
biomasse importante /
Milieu anoxique

Matière organique
abondante enfouie
dans une vase argileuse

2. Schéma d’un piège structural

couche imperméable

I I roche magasin

|° o ° I roche poreuse
et perméable

^3 roche mère
♦Les phosphates Corrigés 151

Les phosphates

O
Up-welling : Courants marins profonds ascendants riches en
éléments nutritifs.
Pellet : grains phosphatés sphériques ou ovoïdes.

©
b et d ; 2.b ; 3.c et d.
l.

©
1. En Tunisie, les gisements de phosphate sont répartis en trois
bassins phosphatés autour de la région de Kasserine (Bassins de
Gafsa, Kalaa khasba, Meknassy).
2. Les couches phosphatées en Tunisie datent de l’Eocène.
3. Sur le terrain, le phosphate se présente en strates alternant avec
des strates non phosphatées (calcaire, marne,...). L’ensemble
constitue une série phosphatée.
4. La présence de fossiles marins (dents de requins, coquilles,...)
atteste de l’origine marine des roches phosphatées .
Les nombreux microfossiles (diatomées, radiolaires,...)
indiquent que cette origine est essentiellement planctonique.
5. La disposition en strates et la présence de fossiles confirment
que les roches phosphatées sont des roches sédimentaires.
6. Le phosphate tunisien se présente sous forme d’une roche
phosphatée compacte de couleur grisâtre. Elle renferme de
nombreux fossiles et microfossiles. Elle est composée de
l’apatite qui est un phosphate fluoré de calcium.
7. La mer méditerranée ; la mer rouge ; la mer noire ; lagune
d’Elbibène...
O
1. Les roches phosphatées contiennent des fossiles marins.
2. En Tunisie, les roches phosphatées datent de l’Eocène.
152 ♦ Les phosphates Corrigés

3. Les roches phosphatées ont une origine chimique et une origine


biochimique.
4. Sur le terrain, le phosphate se présente en strates.
5. La valeur d’une roche phosphatée dépend du pourcentage de
phosphate de calcium.

©
Les roches phosphatées renferment de nombreux fossiles marins
(dents de requin, coquilles) et des microfossiles (diatomées,
radiolaires).
La présence de fossiles marins atteste de l’origine marine des roches
phosphatées et les nombreux microfossiles indiquent que cette
origine est essentiellement planctonique.

©
La sédimentation phosphatée exige des conditions particulières :
- un bassin marin peu profond séparé de la mer ouverte par un
haut fond ;
- l’aridité du climat, donc peu d’apport détritique terrigène ;
- une alimentation en phosphore (P) grâce à des up-welling ;
- le développement d’un plancton abondant.
A l’Eocène, ces conditions étaient réunies autour de l’île de
Kasserine ; c’est pourquoi on ne trouve pas de phosphates dans tous
les terrains d’âge Eocène.
♦Notion d’écosystème Corrigés 153

Notions d’écosystème,
de biotope et de biocénose
O - Ecosystème: c’est un ensemble dynamique formé par les
organismes potentiellement interactifs d’une communauté et les
facteurs abiotiques avec lesquels ils interagissent.
- Facteurs biotiques: interactions qui existent entre divers
organismes d’un milieu déterminé et sur le milieu lui-même.
- Facteurs abiotiques : facteurs non vivants d’un milieu déterminé.

© 1. c, d ; 2.a, b ; 3.a ; 4.a, b ; 5. b. 6.b, d.


© 1. Une population est un ensemble d’individus de la même
espèce vivant dans un lieu donné et à un moment donné.
2. Les espèces végétales et les espèces animales se regroupent dans
un milieu en fonction de leurs exigences physico-chimiques et de
leurs relations mutuelles.
3. Un écosystème est formé par les organismes d’une communauté
et les facteurs abiotiques avec lesquels ils interagissent.
4. La biocénose comprend l’ensemble des végétaux, des animaux et
des micro-organismes qui vivent dans un biotope donné.
5. L’écologie est l’étude scientifique de la distribution et de
l’abondance des organismes, telles qu’elles sont déterminées par
les interactions des organismes entre eux et avec les facteurs
abiotiques de leur milieu.
6. Les individus de la même espèce qui vivent assez près les uns
des autres pour avoir la possibilité d’interagir forment une
population.
0 1. La Tunisie présente une mosaïque d’écosystèmes: des
forêts; des steppes; des déserts; des lacs; des sebkhas; des cultures;
une côte qui s’étend sur 1350 km le long de la Méditerranée;...
2.Les deux ensembles indissociables d’un écosystème :
-un ensemble non vivant ou abiotique représenté par la surface
habitée par les êtres vivants et renfermant toutes les ressources
suffisantes pour assurer le maintien de la vie;
-un ensemble vivant ou biotique.
154 ♦Notion d’écosystème. Corrigés

© 1. C’est un écosystème.
2. Deux représentants de la zoocénose : chacal, sanglier.
Deux représentants de la phytocénose : tulipe, pin d’Alep.
© 1. Il s’agit d’un parc national. Il a été crée en 1990 et a une
superficie de 2632 ha.
2. Les composantes du biotope:
• Le sol du parc national d’El Feïja est un sol brun, siliceux et
peu résistant à l’érosion.
• Le climat est humide. En hiver la température peut descendre
à 5°c. En été les vents du S-W sont souvent chauds et secs.
3. Les représentants de la phytocénose : le chêne Zen et le chêne
liège, lentisque, myrte, olivier sauvage, arbousier, fougère...
4. Les populations animales : le cerf, le sanglier....
5.
• Relation entre biotope et biocénose :
- Les chênes Zen et les chênes lièges se développent sur un sol
brun siliceux .
Une forêt de chêne Zen qui enrichit le sol en humus.
• Relation entre les êtres vivants :
Les fruits, les bulbes et les feuilles de certaines plantes servent à
nourrir le cerf, le sanglier...
© 1. c’est un écosystème et c’est un parc naturel.
2. Les expressions qui caractérisent le biotope :
Climat humide (Pluviométrie = 625 mm/an )
Le sol est constitué de calcaire et de marbre et au pied de la
montagne jaillissent des sources thermales riches en sels.
3. olivier, caroubier.
© La présence de ces plantes dans ce milieu dépend des facteurs
climatiques et des facteurs édaphiques. En effet, ce sont des plantes
qui se développent sur des sols riches en sels (groupement
moyennement halophile).
♦Adaptation des êtres vivants Corrigés 155
Adaptation des êtres vivants à leur
milieu
O Milieu aride : c’est un milieu sec qui se caractérise par une
précipitation faible et une température relativement élevée.
Géophytes : ce sont des végétaux dont les organes de résistance
sont enfouis dans le sol.
Ephémérophytes : ce sont des plantes caractérisées par une vie
végétative très courte (cycle de développement de quelques
semaines).
Stomates : structure cellulaire située dans l’épiderme des feuilles et
des tiges permettant les échanges gazeux entre l’air ambiant et le
tissu.
Transpiration : perte de vapeur d’eau par la plante.
Xérophytes : ce sont des plantes adaptées à la sécheresse.
Plantes succulentes : ce sont des plantes qui possèdent des organes
charnus et riches en eau.
@ l.b-c;2. a-b;3. c;4. a-b;5. b-c et d ; 6. a .

©
1. Les caractéristiques du milieu aride :
- faible pluviométrie ;
- température moyenne élevée ;
- vents chauds et secs ;
- rareté des êtres vivants.
2. La couleur des végétaux à organes aériens persistants du
milieu aride est grisâtre. Elle est due à l’abondance des
poils épidermiques qui contribuent à l’économie de l’eau.
3. L’apparition des éphémérophytes après plusieurs années de
sécheresse est un phénomène courant dans les régions
arides. Cela s’explique par la longue longévité des graines.
4. L’enroulement des feuilles chez certaines graminées (alfa ;
oyat...) permet la protection des stomates et la réduction de
la surface évaporante.
5. Les modifications qui affectent les géophytes lorsque
l’humidité du sol diminue sont : la partie aérienne meurt, les
racines disparaissent, les bulbes et les rhizomes entrent en
vie ralentie.
156 ♦Adaptation des êtres vivants Corrigés
©
des fèces presque solides ;
la réduction des pertes d’eau dans l’urine ;
la réduction de l’évaporation pulmo-cutanée ;
la résistance du corps à une déshydratation plus ou moins
poussée ;
la mise à l’abri ;
la consommation d’aliments riches en eau ;
la variation de la température interne chez certains
vertébrés ;
la course, le saut, le vol permettent d’éviter le contact
prolongé avec le sable brûlant.
© La couche de cire est imperméable à l’eau, elle réduit les
pertes d’eau par évaporation; d’autre part, elle confère une brillance
extrême au tégument des scorpions, ainsi, une partie du
rayonnement solaire est réfléchie.
©
La présence de poils ou de soies à la base des pattes des
insectes et des arachnides permet de faciliter le déplacement sur le
sable et de situer le corps bien au dessus du sol brûlant.
© Les caractères adaptatifs à la sécheresse de l’armoise :
feuilles réduites.
Surface foliaire réduite.
©
Adaptations physiologiques Adaptations
comportementales
diminution de la quantité d'eau dans - stockage des graines
l'urine rejetée et dans les fèces dans le terrier
absence de glandes sudoripares pour - vie nocturne pour
annuler l'évaporation cutanée éviter la chaleur du
résistance à la déshydratation du corps jour
compensation des pertes d'eau par
l'oxydation des graisses de son corps
Les caractères adaptatifs à la sécheresse de cette espèce,
stomate situé à la face inférieure de la feuille ;
chambre sus-stomatique garnie de poils ;
présence de parenchyme aquifère.
♦Répartition des végétaux Corrigés 157

Répartition de la végétation selon les facteurs


climatiques
O
Définitions :
Etage bioclimatique : aire de répartition bien délimitée dépendant
du climat et du sol.
Quotient pluviométrique d’Emberger: indice climatique
permettant de définir les étages bioclimatiques.
©b; 2. b, c ; 3. c.

© b; 2. e ; 3. d; 4. a ; 5. c

O
1. la carte de la végétation montre que les forêts se situent au
Nord et au niveau de la dorsale tunisienne.
2. La répartition de la végétation dépend de nombreux facteurs
écologiques : facteurs édaphiques et facteurs climatiques.
3. La Tunisie méridionale est la région la plus vaste et
relativement la moins riche en espèces végétales.
4. Le quotient pluviométrique d’Emberger permet de définir les
étages bioclimatiques.
©
1. L’analyse des données présentées dans le tableau montre que
la dorsale tunisienne est la région floristique la plus riche
(1062 espèces) . C’est une région de relief élevé et bien arrosé
(surtout les flancs nords des montagnes ). Le Nord-Est, la
Kroumirie et le Cap-Bon occupent des places voisines. Dans
ces régions, la pluviosité est élevée. Par contre, la vallée de la
Medjerdah est la région floristique la moins riche (412
espèces) . Il s’agit d’une plaine cultivée où de nombreuses
plantes spontanées sont éliminées.
La Tunisie méridionale est la région la plus vaste et
relativement la moins riche. La pluviométrie est généralement
inférieure à 200 mm/an . Toute la végétation rencontrée dans
le sud est adaptée à la sécheresse.
158 ♦Répartition des végétaux Corrigés
2. D’après ce tableau, on peut distinguer également deux groupes
de végétaux :
des espèces propres à une région donnée. Elles se
localisent dans des régions bien délimitées ;
des espèces communes. Elles peuvent se rencontrer
dans des régions climatiques différentes.
3. Les espèces propres à une région donnée exigent des
conditions climatiques et édaphiques assez précises, c’est
pourquoi on ne les rencontre pas dans toutes les régions .
4. Végétation de la Kroumirie : chêne zen et chêne liège
végétation du Cap-Bon : chêne kermes et thuya
végétation de la dorsale tunisienne: chêne vert et pin d’alep
végétation de la steppe en Tunisie centrale : alfa et armoise
©
1. Calcul du quotient pluviométrique Q d’Emberger des
différentes stations:
2000,626
Q de Beja : = —;----------- ï---------------- r = 70
J (35,6 + 273) -(51 + 273)
Q de Maktar : =----------
2000x490
— ■ --------- _ $$
v (32,2 + 273) -(1,7 + 273)
_ , 2000x626
Q de Gbelh : =--------------- -2--------------- 7 = 7,7
(42,2 + 273) -(3,1 + 273)
2. Béja : subhumide à hiver doux.
Maktar : semi-aride supérieur à hiver frais.
Gbelli : Saharien supérieur à hiver tempéré.

1.
2000x663 _ 7Q
(303,6)2-(278,7)2 "

2. Le bioclimat de cet écosystème. : sub-humide à hiver doux.


♦Les relations trophiques Corrigés 159
Les relations trophiques
O
Symbiose : relation vitale et obligatoire entre des organismes
appartenant à des espèces différentes qui vivent en contact direct
les uns avec les autres.
Parasitisme : une association vitale pour l’un et nuisible pour
l’autre.
Compétition : c’est la concurrence qui s’établit entre des individus
appartenant à une même espèce ou des espèces différentes vivant
dans une même espace et exploitant une même source alimentaire,
un même abri ou un même lieu de ponte , lorsque les besoins
dépassent les disponibilités du milieu.
Prédation : mode de nutrition des prédateurs, obligatoire et vitale
pour les prédateurs et désastreuse pour les proies.
&
1. Importance de la prédation dans l’écosystème : Elle permet de
maintenir une population animale saine, en éliminant les faibles et
les malades.
2. La compétition provoque une augmentation du taux de mortalité,
une diminution du taux de natalité et un ralentissement de
l’accroissement démographique. C’est un facteur essentiel de
répartition des espèces dans l’écosystème.
©
Evolution des organismes A et B
Lorsqu’ils sont réunis Lorsqu’ils sont séparés
Prédation A:- ;B : + A:+ ;B
A : proie ; B : prédateur
Parasitisme A:- ;B : + A: + ;B
A : hôte ; B :parasite
Mutualisme A:+ ;B : + A:- ;B:-
Compétition A:+ ;B A:0 ;B :0
©
• La relation qui s’établit entre « acacia siffleur » et les fourmis :
est bénéfique pour les deux espèces associées. En effet, les fourmis
défendent ces arbustes contre les moutons, les vaches, les chenilles,
les pucerons...Le profit des fourmis consiste à habiter les gros
bulbes qui se développent à la base des épines et à récolter les
160 ♦Les relations trophiques, Corrigés
organes en forme de saucisses qui poussent aux extrémités des
feuilles de ces arbustes épineux pour se nourrir du nectar sucré
sécrété par les tiges des feuilles. Il s’agit de mutualisme.
• La relation qui s’établit entre les chenilles, les pucerons et les
arbustes épineux : cette interaction est nuisible pour les plantes et
au profit des insectes. Il s’agit d’un parasitisme. Les insectes sont
les parasites et les arbustes épineux sont les hôtes.
• La relation entre les animaux herbivores (moutons, vaches) qui
utilisent les mêmes ressources alimentaires est une compétition.
©
1. Doc A : Cette association obligatoire entre deux espèces
différentes (Pin, Bolets) est bénéfique pour les deux associés : les
arbres de Pin fournissent une partie de la sève élaborée synthétisée
au niveau de leur parties vertes; les bolets permettent l’absorption
de l’eau et des sels du sol aux arbres de Pin. Il s’agit d’une
symbiose.
Doc B : Cette association est également bénéfique pour les deux
organismes associés : plantes de fève et rhizobium. Ces bactéries
sont capables d’assimiler l’azote atmosphérique et de le fournir aux
légumineuses sous forme de nitrate. Le rhizobium bénéficie de
cette association en consommant l’eau, les sels minéraux et les
matières organiques produits par les légumineuses.
2. L’orobanche se fixe sur les racines de la fève (Doc C) pour se
nourrir de sa sève élaborée. Cette association est bénéfique pour
l’orobanche et nuisible pour la fève. Il s’agit d’un parasitisme.
L’orobanche est le parasite, la fève est l’hôte.
©
• Relation entre les fourmis et les pucerons. C’est une association
profitable pour les deux espèces. Les fourmis protègent les
pucerons contre leurs prédateurs et se nourrissent à partir du miellat
fabriqué par les pucerons : il s’agit d’un mutualisme.
• Relation entre les pucerons et les végétaux verts : c’est une
association vitale pour les pucerons car ils se nourrissent à partir de
la sève des végétaux, et nuisible pour ces derniers. Il s’agit d’un
parasitisme. Les pucerons sont des parasites ; les végétaux verts
sont les hôtes.
♦Les relations trophiques Corrigés 161
• Relation entre les pucerons et les coccinelles : Cette association
est vitale pour les coccinelles et désastreuse pour les pucerons. Il
s’agit d’une prédation. Les coccinelles sont des prédateurs. Les
pucerons sont des proies.
©
Les cuscutes sont dépourvues de chlorophylle et incapables donc
de fabriquer leur matière organique. Leurs tiges s’enroulent autour
des organes aériens des luzernes (plantes chlorophylliennes). Les
cuscutes envoient leurs racines suçoirs jusqu’aux vaisseaux
conducteurs de la luzerne pour puiser la sève nécessaire à leur
croissance. Le bénéfice n’est pas réciproque. C’est un cas de
parasitisme. La cuscute est le parasite, la luzerne est l’hôte.
©
1. La cératite profite de la plante en se nourrissant des substances
sucrées qui existent dans les fruits. En revanche, la plante fruitière
ne tire aucun profit de cette relation, voire même préjudiciable. On
peut dire que la relation trophique entre la plante fruitière et la larve
de cératite est un cas de parasitisme.
2. La plante fruitière constitue l’hôte, la cératite constitue le
parasite.
© 1.

1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972


Temps en années
Varation du nombre de lapins
et de renards au cours du temps
2. De 1955 à 1969, il y’a une augmentation du nombre des lapins et
celui de leurs prédateurs.
De 1969 à 1970, le nombre des renards continue à progresser alors
que le nombre de leurs proies chute brusquement.
162 ♦Les relations trophiques Corrigés
A partir de 1970, le nombre des renards commence à diminuer dans
le milieu alors que le nombre de leurs proies augmente.
Ces variations régulières du nombre des proies et des prédateurs
s’expliquent de la manière suivante :
Les renards se nourrissent des lapins. Lorsque le nombre de lapins
augmente, celui des renards mieux nourris ne tarde pas à
augmenter. Mais alors un plus grand nombre de lapins est mangé,
d’où la diminution de la population des lapins ; puis parallèlement
mais avec retard celle des renards.
La densité des lapins est contrôlée grâce à l’intervention de leurs
prédateurs.
©
1. Les pucerons sucent la sève de la plante de fève.
2. Les coccinelles se nourrissent de pucerons.
3. Les pucerons se nourrissent de sève. La croissance de la fève
est perturbée par les pucerons, ceci se voit par la baisse du
rendement. On peut déduire que les pucerons sont des parasites, la
fève constitue l’hôte.
Les coccinelles se nourrissent de pucerons. On peut qualifier cette
relation par la prédation. Dans cette relation, la coccinelle est le
prédateur et le puceron est sa proie.
4. Les orobanches se nourrissent de la sève qui circule dans les
racines de la plante de fève.
5. Dans cette association, l’orobanche profite de la sève de la
plante. En revanche, la fève est gênée par sa présence. On peut
donc qualifier la relation entre la fève et l’orobanche de
parasitisme. Dans cette association, l’orobanche constitue le
parasite, la fève est son hôte.
6. La relation entre la fève et le rhizobium est une symbiose.
Dans cette association, le rhizobium puise l’eau et les sels
minéraux de la plante de fève, en contre partie, il fournit à la plante
l’azote dont elle a besoin.
7. La baisse du rendement du champ de fève s’explique par la
présence de deux parasites qui se nourrissent de la sève de la plante
de fève. Certes, les coccinelles réduisent le nombre des pucerons et
limitent les dégâts causés par les pucerons. Cependant, l’orobanche
n’a vraisemblablement pas d’ennemi. D faut le traiter.
♦ Equilibre écologique Corrigés 163

Notions de chaîne alimentaire,


de réseau trophique et d’équilibre écologique
O
Chaîne alimentaire : ordre selon lequel s’effectue le transfert de la
nourriture entre les niveaux trophiques.
Réseau alimentaire : ensemble de chaînes alimentaires inter­
reliées d’un écosystème.
Décomposeurs : consommateurs se nourrissant de déchets comme
les excréments, les feuilles mortes et les restes d’organismes
appartenant à tous les niveaux trophiques.
Equilibre écologique : c’est un ajustement naturel entre le biotope
et la biocénose d’un écosystème.
©
1. L’autotrophie.
2. Les organismes qui occupent le niveau trophique I sont les
organismes photosynthétiques (les producteurs).
Les organismes qui occupent le niveau trophique II sont les
phytophages (les consommateurs primaires).
Les organismes qui occupent le niveau trophique III et IV sont les
zoophages (les consommateurs secondaires, tertiaires).
3. Les facteurs qui pourraient modifier l’équilibre écologique sont,
multiples, parmi lesquels, on peut citer : la déforestation,
l’introduction d’une espèce dans le milieu, la chasse abusive, la
pèche sauvage, la pollution...
&
plante verte —-» papillon —*■ Pic noir —► faucon
plante verte —* lapin —► faucon
plante verte —* papillon —► libellule —► pic —► faucon
noir
Producteurs phytophages zoophages
164 ♦ Equilibre écologique Corrigés

Plante verte lapin renard

Plante verte- insecte—► fauvette des haies

épervier

Producteurs Consommateurs
1er ordre 2eme ordre 3eme ordre
Etres Végétaux Escargot Fauvette des Epervier
vivants verts Souris haies Belette
Insecte Chardonneret Renard
Hérisson hérisson Chat-huant
Lapin Belette
Grive Epervier
chardonneret Renard
Grive
Chat-huant
♦ Transfert de matière et d’énergie Corrigés 165
La production de biomasse et la productivité
dans un écosystème

O
Biomasse : masse sèche de matière organique issue des organismes
d’un écosystème.
Rendement écologique de croissance: (P/I) xlOO
Il montre quelle part des aliments ingérés par le consommateur se
retrouve finalement dans sa matière organique et devient donc
disponible au consommateur suivant.
I : matière ingérée
P : matière produite
Pyramide des énergies : il s’agit, pour chaque niveau trophique,
d’estimer la quantité d’énergie réellement accumulée par unité de
temps et unité de surface (ou de volume).

©
Criquet oiseau salamandre belette
Matière non
assimilée 66.4 18.6 29.4 10.1
(NA)
Production
secondaire 12.5 49.2 1.9 1.6
(P)

Rendement écologique de croissance : (P/I) xlOO


• criquet : (12.5/100) xlOO = 12.5 %
• oiseau: 1.9%
• salamandre : 49.2 %
• belette : 1.6 %
3. Il est plus faible chez les phytophages que chez les zoophages.

©
1. Le niveau trophique du zooplancton carnivore est 3
(consommateur de 2ème ordre)
166 ♦ Transfert de matière et d’énergie Corrigés
P
2. Rendement écologique de croissance = — xlOO
Avec P : Biomasse produite
I: Biomasse ingérée
24
R——x 100= 17,5%
138
3. Le devenir de la matière ingérée par le consommateur Ci
(Zooplancton végétarien) :
une partie des aliments ingérés est rejetée sous forme
d’excréments (car les aliments ingérés sont non digérés).
La biomasse digérée est absorbée n’est pas totalement
utilisée pour la croissance. Une partie est dépensée, au
cours de la respiration, pour fournir l’énergie nécessaire à
l’activité et à l’entretien de l’organisme. Seule la biomasse
restante est utilisée pour la croissance c’est à dire la
production de matière vivante.
4.
I : Biomasse
ingérée
A : Biomasse
assimilée
NA :Biomasse non
assimilée
R : Biomasse
perdue pendant la
respiration
C : Biomasse
produite

1. La production secondaire est la biomasse produite par les


différents niveaux de consommateurs.
2. Rendement de production :
31 25
Chez le criquet, R=—-—x 100= 12,5%
250
Chez le lézard, R=----- x 100= 14,5 %
400
28
Chez l’oiseau, R=-2— xl00=l,9%
150
3. Ces rendements sont différents de 100 % car il y a des pertes qui
ont une double origine :
♦ Transfert de matière et d’énergie Corrigés 167
matière ingérée mais non assimilée (rejetée sous forme
d’excréments)
Biomasse assimilée mais dépensée au cours de la
respiration.
©
1. Pour une superficie d’un hectare (10.000 m2),
- la biomasse des producteurs : 400 X10 = 4000 kg
- la biomasse des Ci : 80 xlO = 800 kg
- la biomasse des C2 : 10 xlO = 100 kg
2. Echelle : largeur constante = 1 cm
longueur : 2 mm correspondent à 100 kg
CÆL
____ cJ_ _____
P

3. La biomasse produite diminue en passant d’un niveau trophique


au niveau suivant. Ceci indique des pertes qui accompagnent le
transfert de matières au sein d’une chaîne alimentaire. Ces pertes
ont une double origine, biomasse non assimilée et biomasse
dépensée au cours de la respiration.
4. Pour une superficie d’un hectare,
- la quantité d’énergie fournie par les producteurs =
4000x1.3 = 5200 kcal
- la quantité d’énergie fournie par les Ci = 800 xl .8 = 1440 kcal
- la quantité d’énergie fournie par les C2 = 800 xl.8 = 180 kcal

Echelle : largeur constante = 1 cm


Longueur : 2 pm ----- ► 180 kcal
C2 . 1.1
Ci
P|
168 ♦ Transfert de matière et d’énergie Corrigés
©
1. L’échelle :1 cm représente 200 individus.
On fait le calcul et on trouve :
10 cm pour représenter les végétaux, 0,5 cm pour
représenter les herbivores, 0,15 cm pour représenter les
carnivores de 1er ordre, 0,5 mm pour représenter les
carnivores de 2eme ordre.
2. La pyramide des nombres

C3
C2
Cl

G
1. Le facteur externe mis à l’épreuve dans cette expérience est
l'irrigation.
2. La productivité du maïs a augmenté de 63,3 q/ha/an à 90,9
q/ha/an. La productivité du tournesol a augmenté de 24,1
q/ha/an à 31,5 q/ha/an. L’irrigation des cultures permet
d’améliorer la productivité.
3. Les facteurs qui pourraient améliorer la productivité de ces
deux espèces :
- le choix des semences
la fertilisation
l’aération du sol
l’élimination des plantes pouvant entrer en compétition
avec les cultures
lutte contre les parasites
♦Le cycle du carbone Corrigés 169

Le cycle du carbone
O
Cycle du carbone : ensemble de réactions sur les molécules de
carbone et interagissant avec les organismes vivant dans la
biosphère.
Carbone minéral : un constituant de la matière minérale. Il se
trouve à l’état oxydé.
Carbone organique : un constituant fondamental de la matière
organique. Il se trouve à l’état réduit.
Production primaire : La matière organique produite par les
végétaux chlorophylliens.
Production secondaire : La matière organique produite par les
consommateurs.

©
Le; 2. a-d ; 3. c ; 4. d ; 5.b-c.

©
1. Le carbone organique se trouve dans la matière organique.
Il se trouve à l’état réduit, c'est-à-dire combiné avec
l’hydrogène. La matière organique brûle, tandis que
matière minérale ne brûle pas.
2. Les processus qui libèrent le dioxyde du carbone sont :
la respiration
- la combustion
la minéralisation

3. Le transfert du carbone organique dans la chaîne


alimentaire :
Les végétaux assimilent le carbone du CO2 de l'atmosphère à
l'aide de l'énergie solaire et le recombinent avec l'eau pour
construire leurs tissus (matière organique). L'opération rejette
de l'oxygène (O2). Le carbone est donc stocké dans le
végétal. Dans l'écosystème, on appelle les végétaux, les
"producteurs".
Les animaux qui mangent les végétaux sont les
"consommateurs". Ils stockent à leur tour une partie du
170 <Le cycle du carbone Corrigés
carbone, une partie est "perdue" dans les excréments et le
reste est brûlé pour produire l'énergie nécessaire à la survie
de l’organisme. La combustion respiratoire libère le (CO2)
dans l’atmosphère.
4. L’utilisation des pesticides, des insecticides et des
fongicides tue les micro-organismes du sol qui sont
responsables de la minéralisation. Un maillon du cycle du
carbone sera défectueux, c’est celui de la décomposition des
excréments, des déchets et des cadavres.
5. La température à la surface de la terre dépend en premier
lieu du flux d’énergie d’origine solaire. La surface terrestre
étant à une température moyenne de 15°c, rayonne comme
tout corps chaud de l’énergie (rayonnement infra rouge).
Une partie importante de ce rayonnement thermique est
piégée par de nombreux gaz atmosphériques (dioxyde de
carbone, vapeur d’eau, méthane...) et ne s’échappent donc
pas vers l’espace. Ce rayonnement renvoyé vers le sol
contribue à réchauffer le sol et les basses couches de
l’atmosphère : c’est l’effet de serre.

©
La surproduction du dioxyde de carbone dans la nature
réchauffe la terre et peut conduire à un état de déséquilibre
écologique.
Les mesures permettant de limiter les dégâts pourraient être :
lutter contre la déforestation et développer en revanche le
couvert végétal.
- rationaliser le pâturage
contrôler les émissions gazeuses, notamment les émissions
industrielles
- contrôler les gaz d’échappement des voitures....
♦Gestion de l’écosystème Corrigés 171
Gestion rationnelle de l’écosystème
Notion de développement durable
O
Parc naturel : territoire relativement étendu comprenant un ou
plusieurs écosystèmes qui ont un grand intérêt scientifique et
touristique. Ex : parc de l’Ichkeul, parc de Chaambi, parc de
Bouhedma...

Réserve naturelle : site peu étendu protégé dans le but de


conserver une faune, une flore et un biotope caractéristiques d’un
écosystème. Ex : réserve de Galiton, la grotte de chauves-souris
(Nabeul), les îles Kneiss (Sfax)...

e
1. Les indices de dégradation d’un écosystème sont:
- la réduction du couvert végétal ;
l’amenuisement des réserves biologiques en faune
(extinction de certaines espèces, raréfaction d’autres
espèces);
l’extension des sols dénudés, lessivés et pauvres en
humus ;
l’apparition de maladies liées à la pollution de l’air, du
sol et des eaux.
2. Les pratiques à l’origine de la dégradation d’un écosystème :
- une exploitation abusive de la flore (abattage des
arbres, surexploitation ...) ;
une surexploitation de la faune sauvage (chasse et
pèche anarchique...) ;
l’utilisation de quantités toujours croissantes d’engrais
et de pesticides.
3. Les mesures de préservation des écosystèmes :
protéger les réserves biologiques naturelles (création de
parcs naturels) ;
rationaliser la gestion de la faune sauvage dans le
domaine de la pèche et de la chasse ;
rationaliser la gestion de la flore et encourager le
reboisement ;
lutter contre la pollution.
172 ♦Gestion de l’écosystème Corrigés
4. La lutte biologique constitue un moyen de lutte naturelle
contre les ravageurs. C’est le moyen le moins dangereux et le
moins coûteux. Cette méthode fait appel à des êtres vivants
pour réduire ou supprimer les dégâts causés par des espèces
nuisibles à l’homme, à ses cultures et à son élevage. Pour
comprendre l’intérêt accordé à la lutte biologique, il serait utile
de la comparer avec les techniques utilisées dans la lutte
chimique :
action non sélective diminuant aussi bien les espèces
nuisibles que les espèces utiles ;
accumulation de polluants (insecticides).

©
L’homme peut agir défavorablement sur la faune terrestre et
aquatique, directement ou indirectement en perturbant son équilibre
naturel et en modifiant ses biotopes.
Les pratiques directes : la chasse abusive et excessive, la chasse des
jeunes, des femelles en période de reproduction, l’utilisation de
filets à maille très étroite dans le domaine de la pêche,
l’organisation des battues...sont des pratiques à l’origine de la
raréfaction et la disparition de nombreuses espèces .
Les pratiques indirectes :
• La déforestation, la déviation des cours d’eau (construction
de barrages), les incendies, provoquent un déséquilibre
brusque dans l’habitat des populations animales, ce qui
cause leurs déplacements vers d’autres milieux et, parfois,
leur disparition.
• La pollution entraîne la contamination des animaux et la
disparition d’espèces sensibles.

O
1. Les flèches correspondent à une évolution régressive d’un
écosystème (lorsqu’elles sont dirigées vers le bas) ou à une
évolution progressive (dans le cas contraire). Lorsque les flèches
sont à sens unique, la dégradation de la couverture végétale et du
sol devient irréversible.
2. Les causes de la dégradation d’un écosystème sont :
- une exploitation abusive de la flore ;
♦Gestion de l’écosystème Corrigés 173
une surexploitation de la faune ;
une utilisation excessive d’engrais et de pesticides.
3. Le stade le plus dégradé dans un écosystème évoluant
régressivement est le désert de dunes (erg) et le désert de pierres
(reg).
4. La désertification dans le sud de la Tunisie résulte de :
la mise en culture des sols de la steppe ;
l’arrachage des espèces ligneuses pour des usages
domestiques ;
le surpâturage à cause de la pression démographique et
de la sédentarisation.
La désertification entraîne :
une dégradation irréversible de la couverture végétale
et du sol ;
une réduction des réserves d’eau dans le sol ;
une augmentation de l’effet de l’érosion éolienne.

©
1. Depuis l’époque romaine jusqu’à l’indépendance, l’étendue des
forêts de Tunisie a diminué considérablement en Tunisie,
comme dans la plupart des pays du monde. Les écosystèmes
soumis à l’exploitation par l’Homme, sont généralement
exposés à l’appauvrissement et à la dégradation.
La pression démographique, l’urbanisation, l’industrialisation,
la mécanisation de l’agriculture, l’emploi mal contrôlé des
produits chimiques, les incendies, le déboisement, le
surpâturage et bien d’autres facteurs encore, sont à l’origine
d’un appauvrissement grave, souvent irréversible du milieu
naturel.
2. Depuis l’indépendance jusqu’à l’époque actuelle, l’étendue des
formations boisées a doublé. Cette augmentation est le résultat
d’une exploitation rationnelle des écosystèmes. En effet, la
législation tunisienne a mis au point une stratégie permettant la
protection absolue des espèces menacées et l’exploitation
réglementée des espèces relativement abondantes. Les projets
de reboisement sont ambitieux (le couvert végétal qui
représente 4% du territoire passera à 15%), la création des parcs
nationaux et des réserves de chasse, la lutte contre la
désertification, la déforestation et le surpâturage et bien
174 ♦Gestion de l’écosystème Corrigés
d’autres facteurs encore, sont des moyens d’une gestion
rationnelle de la faune et de la flore dans les différents
écosystèmes.

©
Suite à l’extermination de leurs prédateurs (puma, coyote...), la
population du cerf a été multipliée par 10 entre 1905 et 1925 (elle a
passé d’environ 10 000 cerfs à presque 100 000 ) dans le plateau
de Kaibab en Arizona .
Cet exemple illustre bien le rôle de la prédation comme facteur
limitant de l’expansion des populations animales. La prédation est
responsable de la régulation et du maintien, à une valeur
relativement constante, d’une population de proies.
L’expansion de la population du cerf après la suppression de leurs
prédateurs a provoqué une compétition entre les individus de cette
espèce. Cette compétition a provoqué une augmentation du taux de
mortalité (surtout chez les jeunes), une diminution du taux de
natalité et un ralentissement de l’accroissement démographique (à
partir de 1925 pour cet exemple).
♦La cellule Corrigés 175

La cellule, unité de structure des êtres vivants

O
Cellule eucaryote : cellule présentant un noyau limité par une
membrane nucléaire.
Cytoplasme : substance visqueuse entourant le noyau, les
inclusions et les organites cellulaires.
Mitochondrie : élément de forme sphérique ou cylindrique, il est
limité par deux membranes. La membrane interne présente des
replis ou crêtes. Sa fonction essentielle est la respiration cellulaire.
Chloroplaste : élément vert chargé de chlorophylle. Il est
spécifique des cellules végétales.
Chromatine : substance dense et opaque baignant dans le
nucléoplasme. Elle se transforme en chromosomes lors de la
division cellulaire.
Appareil de golgi : c’est un empilement de 3 à 12 saccules aplatis
.11 joue un rôle dans la sécrétion des polysaccharides, la synthèse
des lysosomes et la formation d’une nouvelle membrane.
Centriole : élément très petit, il est composé de deux sous unités :
une grande sous unité et une petite sous unité, il joue un rôle dans
la synthèse des protéines.
Réticulum endoplasmique : ensemble de saccules qui traversent
le cytoplasme. Ces saccules sont en relation avec la membrane
nucléaire et la membrane cytoplasmique. Il sert au transport des
molécules au niveau intracellulaire et parfois intercellulaire.

©
1. b, d ; 2. b. d ; 3. a, d ; 4. d ; 5. b, d ; 6. b ; 7. d ; 8. c.
176 ♦La cellule Corrigés

©
- membrane cytoplasmique
- cytoplasme
Des éléments communs aux - un noyau
cellules animales et aux cellules - la vacuole
végétales - des organites cellulaires :
mitochondries, réticulum
endoplasmique, appareil de
Golgi, ribosome.

Des éléments qui distinguent la - présence d’une membrane


cellule végétale de la cellule pectocellulosique
animale - présence de plastes
- présence d’une vacuole plus
volumineuse
- absence de centriole

O
1. La structure A est une mitochondrie, la structure B est un
réticulum endoplasmique.
2. La fonction de la mitochondrie : la respiration cellulaire.
La fonction du réticulum : transport des molécules au
niveau intracellulaire et parfois intercellulaire.
ÜNotions d’espèces Corrigés 177
Notions d’espèce, de lignée et de
caractère héréditaire
O l.b;d 2. c ; d 3. b ; c ; d 4. b ; d 5. c
©
secteurs et résultats signification phénotypes
milieux
secteur A colonies Les colonies roses indiquent que
du milieu I roses cette souche est capable
Souche d'utiliser le lactose..
1 secteur A colonies Le développement sur le milieu
[Lac+, AmpR]
du milieu roses 2 indique que cette souche est
II résistante à l'ampicilline
secteur B colonies Les colonies blanches indiquent
du milieu I blanches que cette souche est incapable
Souche d'utiliser le lactose.
2 secteur B colonies Le développement sur milieu 1
[Lac-, AmpR]
du milieu blanches indique que cette souche est
II résistante à l'ampicilline
secteur C colonies Les colonies roses indiquent que
du milieu I roses cette souche est capable
Souche
d'utiliser le lactose.
3
secteur C pas de L'absence de colonies sur le
du milieu développe milieu 2 indique que cette [Lac+, AmpS]
II ment souche est sensible à
l'ampicilline
secteur D colonies Les colonies blanches indiquent
du milieu I blanches que cette souche est incapable
d'utiliser le lactose.
Souche
4
secteur D pas de L'absence de colonies sur le
du milieu développe milieu 2 indique que cette [Lac-, AmpS]
II ment souche est sensible à
l'ampicilline

O * 1 . La souche 1 ne se développe pas sur un milieu sans lysine.


Donc, elle est hétérotrophe pour cette substance. Elle se développe
sur un milieu contenant la streptomycine. Ceci indique que souche
est résistante à la streptomycine.
Son phénotype est [Lys Str R]
* La souche 2 se développe sur un milieu sans lysine. Donc, elle est
capable de synthétiser cette substance. Elle se développe sur un
milieu contenant la streptomycine. Ceci indique que souche est
résistante à la streptomycine.
178 ONotions d’espèces ________________________________ Corrigés
Son phénotype est [Lys +, Str R]
* La souche 3 ne se développe pas sur un milieu sans lysine. Donc,
elle est hétérotrophe pour cette substance. Elle ne se développe pas
sur un milieu contenant la streptomycine. Ceci indique que souche
est sensible à la streptomycine.
Son phénotype est [Lys ', Str s]
2. * La souche 1, incubée avec la fraction Fi provenant de la
souche 2, ne se développe pas sur un milieu sans lysine et reste
incapable de synthétiser cette substance . Il n’y a pas eu
transformation bactérienne car la fraction Fi ne contient pas les
fragments chromosomiques de la souche 2 capables de synthétiser
la lysine.
* La souche 1, incubée avec la fraction F2 provenant de la souche
2, se développe sur un milieu sans lysine. Donc, cette souche
devient capable de synthétiser cette substance. Il s’agit d’une
transformation bactérienne. La fraction F2 de la souche 2 tuée
contient les fragments chromosomiques donc l’information
génétique (gène responsable du caractère Lys +) et transmet cette
information à la souche 1 initialement incapable de synthétiser la
lysine.
O 1. * La souche 2 ne se développe pas sur un milieu sans
leucine. Donc, elle est hétérotrophe pour cette substance. Son
phénotype est [Leu ]
* La souche 1 se développe sur un milieu sans leucine. Donc, elle
est capable de synthétiser cette substance. Son phénotype est
[Leu+]
2. La souche 1, incubée avec des fragments d’ADN prélevés de
cellules pancréatiques humaines, devient capable de synthétiser
l’insuline. Il s’agit d’une transformation bactérienne. Les fragments
d’ADN des cellules pancréatiques contiennent l’information
génétique (gène responsable de la synthèse de l’insuline) et
transmettent cette information à la souche 1 initialement incapable
de synthétiser l’insuline.
© 1. Les pneumocoques « Str s » sont sensibles à la
streptomycine, et par conséquent ; ils ne se développent pas sur un
milieu contenant de la streptomycine.
2. Après incubation de cette souche avec un lysat de la souche
« Str R », elle devient capable de se développer sur un milieu
contenant la streptomycine. Le lysat de la souche « Str » contient
ONotions d’espèces Corrigés 179
une information génétique conférant aux pneumocoques la
résistance à la streptomycine. Il s’agit d’une transformation
bactérienne.

©
1. *Expérience 1 : La souche 1 se développe sur un milieu avec ou
sans tryptophane. Donc, elle est capable de synthétiser cette
substance. Son phénotype est [Try +]
* Expérience 2 : la souche 2 ne se développe pas sur un milieu sans
tryptophane. Donc, elle est incapable de synthétiser cette substance.
Son phénotype est [Try ]
* Expérience 3 : la souche 2, incubée avec un extrait d’ADN de la
souche 1, devient capable de se développer sur un milieu sans
tryptophane. Il s’agit d’une transformation bactérienne.
2. Les fragments d’ADN de la souche 1 contiennent l’information
génétique (gène responsable de la synthèse du tryptophane) et
transmettent cette information à la souche 2 initialement incapable
de synthétiser cette substance.
180 <§>La mitose Corrigés
La mitose
Notions de chromosome et de caryotype

O
Mitose : division cellulaire spécifique des cellules eucaryotes.
Chromosome : élément nucléaire provenant de la chromatine. Il
apparaît au cours de la mitose. Il est composé d’ADN et de
protéines.
Fuseau achromatique : des microtubules associés à des protéines.
Il permet le déplacement des chromosomes au cours de la division
cellulaire chez les cellules eucaryotes.
Centromère : c’est la partie du chromosome qui relie les deux
chromatides.
Chromatide : c’est la moitié d’un chromosome coupé
longitudinalement.
Interphase : période au cours de laquelle la cellule est au repos.
Plaque équatoriale : ensemble des chromosomes d’une cellule en
métaphase d’une mitose, stabilisés à l’équateur de la cellule.
Caryotype : chromosomes présentés par paires d’homologue et
disposés des plus courts, sauf pour les chromosomes sexuels.
Chromosomes homologues : chromosomes d’une même paire ;
ont la même longueur, présentent un même arrangement de bandes
et leur centromètre est situé au même endroit.
©
1. d ; 2.c ; 3. a; 4.a ; 5. c ; 6. b. ; 7.b,c,d

©
1. La métaphase d’une mitose chez la cellule animale
regroupement des centromères dans le plan équatorial de la
cellule.
La télophase d’une mitose chez la cellule animale :
formation du noyau et de la membrane nucléaire au niveau
de chaque pôle de la cellule. La cellule mère donne deux
cellules filles par la formation d’une membrane à l’équateur
de la cellule.
2. Cinq mitoses successives.
^La mitose Corrigés 181
3. La métaphase et l’anaphase sont de courtes durées, c’est
pourquoi elles sont rares comparativement aux cellules en
interphase ou en prophase qui sont des phases relativement
longues.
4. Les chromosomes sont invisibles en interphase, car ils se
trouvent sous forme de chromatine diffuse.
5. A un moment ou à un autre de la vie de la cellule, avant la
prophase, il se produit une division de chaque chromosome
en deux chromatides.
6. La mitose assure :
la croissance et l’édification de l’organisme
le renouvellement des cellules mortes
la cicatrisation des blessures
le maintien des caractères héréditaires.
7. Comparaison

la télophase d’une mitose chez la télophase d’une mitose chez


la cellule végétale la cellule animale

La cellule se divise en deux par La cellule se divise en deux à la


la formation d’une membrane suite d’un étranglement de la
du centre de la cellule vers la cellule au niveau de l'équateur.
périphérie.

©
1. Les cellules en division : a, b, c, d, e, f, h, i.
Les cellules en interphase : g
2. Les cellules a, b, d et e : des cellules en prophase, la
membrane nucléaire et le nucléole sont en cours de
disparition ; la chromatine s’est transformée en chromosomes.
La cellule c : cellule en anaphase car les lots de chromatides
sont rassemblés aux pôles de la cellule.
La cellule f : cellule en télophase car il y a formation de deux
cellules filles par la formation d’une membrane à l’équateur de
la cellule.
La cellule i : cellule en métaphase, car les chromosomes
fissurés sont rassemblés à l’équateur de la cellule.
182 <^La mitose Corrigés
3. Classement des cellules dans l’ordre chronologique de la
mitose :
a-d-b-e-i-c-h-f
4. Il s’agit- de cellules végétales, car
- la paroi est double
- absence d’aster
à la télophase, la formation d’une membrane séparant les
deux cellules filles, se fait à partir du centre de la cellule.

©
1. La figure A : cellule en fin anaphase et début de télophase
La figure B : cellule en prophase
La figure C : cellule en métaphase
2. il s’agit- d’une mitose d’une cellule animale, car :
la paroi externe est simple
présence d’aster
à la télophase, la formation d’une membrane séparant les
deux cellules filles, se fait à la suite d’un étranglement au
niveau de l’équateur de la cellule
3. Le nombre de chromosomes dans cette cellule = 2n = 4
4. Classement :
B-C-A
5. Chaque cellule, issue de cette cellule, contient 4
chromosomes. On peut déduire que la mitose permet de
maintenir constant le nombre de chromosomes.
©
1. Les chromosomes présentent l’aspect fissuré en fin de prophase
2. a - La paire n° 10 représente les chromosomes sexuels.
L’individu A est de sexe masculin, car les 2 chromosomes
homologues sont différents. Ce sont les chromosomes X Y.
L’individu B est de sexe féminin, car les 2 chromosomes
homologues sont identiques ; Ce sont les chromosomes X X .

b- La formule chromosomique de l’individu A : est :


(2x9) autosomes + X Y
La formule chromosomique de l’individu B : est :
(2x9) autosomes + X X
□L’ information génétique Corrigés 183
L’information génétique

O * Information génétique : véritable programme responsable de


la réalisation des caractères chez l’individu et qui est porté par
l’ADN.
* Gène : unité d’information génétique située sur les chromosomes,
composé d’une séquence d’ADN et impliqué dans la réalisation
d’un caractère héréditaire.
* Locus : emplacement exact d’un gène sur un chromosome.
* Cycle cellulaire : cycle de la vie d’une cellule qui se divise ;
composé des phases Gi, S, G2 et M.
* Réplication : doublement des molécules d’ADN permettant le
transfert du patrimoine génétique au cours de la division cellulaire.
* Nucléotide : molécule formée par la liaison d’un acide
phosphorique avec un désoxyribose lui-même relié à une base
azotée.
* Phase S : période de l’interphase au cours de laquelle se réalise la
réplication de l’ADN.
* Phase Gi : première période de croissance du cycle cellulaire ;
période de l’interphase qui précède la synthèse de l’ADN.
* phase G2 : deuxième période de croissance du cycle cellulaire ;
partie de l’interphase qui suit la synthèse de l’ADN.
* Double hélice : terme décrivant la forme de l’ADN : deux chaînes
de polynucléotides enroulées en spirale l’une autour de l’autre.

© 1. a;c 2. c 3. a 4. b ; d 5. d 6. b
7. d 8. d 9. c 10. b;c 11. b 12. a;c;d 13. b ; c ; d
14. a ; b ; c

© 1. L’ADN est le support matériel de l’information génétique.


2.
Injectés à une souris —> mort
Expérience : R vivants + ADN de S —»
Milieu de culture —> S vivants

3. L’information génétique est transmise intégralement de la cellule


mère à chacune des deux cellules filles. Ceci est du à deux
événements fondamentaux :
184 CL’ information génétique Corrigés
* La réplication de l’ADN au cours de la phase S de l’interphase.
Elle se fait selon le modèle semi conservatif. Ce dernier permet la
copie conforme de l’information génétique. Les deux chaînes de la
double hélice se séparent au niveau des liaisons hydrogènes reliant
les bases azotées complémentaires. Chacune des deux chaînes de
l’ADN parental servira de matrice pour la synthèse d’une nouvelle
chaine complémentaire. Chaque molécule d’ADN fille ainsi
obtenue est identique à l’ADN parental ; elle possède une chaine
néoformée et une chaine parentale.
* Le partage égal des chromosomes en anaphase de mitose : les
chromatides de chaque chromosome se séparent. A la fin de la
mitose, les deux cellules filles contiennent les mêmes
chromosomes en nombre égal.
O 1. Le rapport A + T / G + C diffère selon les espèces, alors que
le rapport A + G/ T + C=l chez toutes les espèces.
2. Au niveau des deux chaînes de nucléotides de l’ADN, des
liaisons hydrogènes existent entre les différentes bases azotées A,
T, C et G. chacune des 4 bases ne peut s’unir qu’à une seule base
qui lui est complémentaire : A est complémentaire de T, C et
complémentaire de G. cette complémentarité des bases explique
que le rapport A + G/ T + C = l chez toutes les espèces. Dans une
molécule d’ADN, l’ordre des bases le long d’une chaine varie selon
les espèces. Ainsi, le rapport A + T / G + C # 1 et il est
caractéristique des espèces.
3.
A + T/G + C = 1,4
Nombre de A = nombre de T
Nombre de G = nombre de C
2A/2C=1,4; donc A/C=l,4; doncA=l,4C
A + T + C + G = 48
2A + 2C = 48 ; donc, A + C = 24
1,4C + C = 24 donc, C = G = 24/2,4= 10
Donc, A = T = 24-10= 14
□l information génétique. Corrigés 185

2. La durée d’une mitose = 1 h


La durée de la prophase et de la métaphase (75% du temps de la
division) = 45 mn
La durée de l’anaphase et de la télophase = 15 mn
Début de la première mitose : 1 h et sa fin : 2 h.
Début de la deuxième mitose : 13 h et sa fin : 14 h
3. La durée d’un cycle cellulaire = fin de la deuxième mitose - fin
de la première mitose = 14h - 2h = 12h
4. Les dosages de la quantité d’ADN présent dans une cellule
montrent que cette quantité double au cours de l’interphase. Un
cycle cellulaire comprend 4 phases :
* La phase Gi qui correspond à une phase de croissance au cours
de laquelle la quantité d’ADN est égale à Q.
* La phase S au cours de laquelle la cellule double son stock
d’ADN (2Q)
* La phase G2 pendant laquelle la croissance cellulaire se poursuit.
La quantité d’ADN étant égale à 2Q.
* La phase M au cours de laquelle se réalise un partage des
chromosomes en anaphase. A la fin de la mitose ; chaque cellule
fille contient une quantité d’ADN égale à Q.
186 OL’ information génétique Corrigés
©
Quantité
Type de cellule
d'ADN
2X Cellule intestinale au début de la mitose
Cellule de la peau à la phase S du cycle
1,6 X
cellulaire
0,5 X Spermatozoïde
Cellules de la moelle osseuse au tout début
X
de l'interphase du cycle cellulaire

O 1. 75 % d’ADN léger ; 25 % d’ADN hybride


2. On ne peut obtenir de l’ADN hybride que si la moitié de la
molécule (un brin) possède des bases azotées à azote lourd alors
que l’autre moitié possède de l’azote normal. L’ADN hybride
diminue au fil des générations car les nouveaux brins se forment à
partir de bases à azote normal. Donc, chaque ADN hybride est
formé, par moitié, d’ADN ancien et d’ADN nouvellement
synthétisé.
©
Quantité d'ADN dans Phase M Phase Phase
une cellule humaine (début) Gi g2
7,3 1012 g X
14,61012 g X X

©
1. L’hydrolyse de l’ADN permet d’extraire de l’acide
phosphorique, le désoxyribose et 4 bases azotées.
2. Chaque nucléotide est formé par la liaison d’un acide
phosphorique avec un désoxyribose, lui-même relié à une base
azotée.
3. ... AAACGCTTGACCTTGAG....
.. .TTTGCGAACTGGAACTC...
□L’ information génétique Corrigés 187

©
Phase Gi Phase S Phase G2 Phase M
(fin) (début)
À l'échelle Croissance Réplication Croissance Division
de la cellule cellulaire de l'ADN cellulaire cellulaire
À l'échelle Chromosome Chromosome Chromosome Chromosome
du à une dupliqué dupliqué dupliqué
chromosome chromatide
très
décondensé
À l'échelle Q 2Q 2Q 2Q
de l'ADN

11. Les vrais jumeaux possèdent la même information génétique


puisqu’ils proviennent d’une seule cellule œuf.
L’information génétique des faux jumeaux est différente car ils
sont issus de deux œufs différents.
Maîtrisons les nouveaux programmes
DES SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
Avec
La collection COCCINELLE

■ Première année secondaire


Coccinelle 1

■ Deuxième année secondaire


Coccinelle 2 : filière Sciences

■ Troisième année secondaire


Coccinelle 3 Tome I : section Sciences Expérimentales
Coccinelle 3Tome II : section Sciences Expérimentales
Coccinelle 3 : section Mathématiques

■ Quatrième année secondaire


Coccinelle 4 : section Sciences Expérimentales
Coccinelle 4 : section Mathématiques
SIGMA 2 : Filière Sciences
□LwüjJI •

XY 2 plus - Filière Sciences - technologie - Tome 1


XY 2 plus - Filière Sciences - technologie - Tome 2
SLixîl •

Coccinelle 2
ÀXMüjôjl •

Rencontre + 2 : toutes filières

Ready ... Go 2 : toutes filières


AxJjjüI IhU •
Sommaire
RC Ex Co
I- Exploitation rationnelle des ressources géologiques
• La carte topographique 5 8 135
• Notions de stratigraphie et de
11 16 137
tectonique
• La carte géologique 21 25 140
• Les Ressources en eau 27 32 142
• Le pétrole 38 39 147
• Les phosphates 43 44 151
II- Gestion rationnelles des écosystèmes
• Notions d'écosystème, de biotope
46 49 153
et de biocénose
• Adaptation des êtres vivants à
53 60 155
leur milieu
• Répartition de la végétation selon
64 66 157
les facteurs climatiques
• Les relations trophiques 69 70 159
• Notions de chaîne alimentaire, de
réseau trophique et d'équilibre 75 78 163
écologique
• La production de biomasse et la
80 84 165
productivité dans un écosystème
• Le cycle du carbone 88 92 169
• Gestion rationnelle de
l'écosystème, notion de 94 97 171
développement durable
III- Les êtres vivants : unité d'organisation, reproduction
conforme et diversité
• La cellule, unité de structure des
100 105 175
êtres vivants
• Notions d'espèce, de lignée et de
107 108 177
caractère héréditaire
• La mitose notions de
113 121 180
chromosome et de caryotype
• L'information génétique 125 126 183
7Annee PRIX : 11,000 2 022160 711082
secondaire

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