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[Secondaire
L'essentiel des connaissances
Exercices et corrigés
Éd-2022
Le livre que vous avez entre les mains est conforme aux
nouveaux programmes des Sciences de la vie et de la terre en
classe de deuxième année Sciences. Son contenu est
subdivisé en chapitres. Chaque chapitre comporte trois
parties : l'essentiel des connaissances, des exercices
d'évaluation et des corrigés.
Les auteurs
□ Le profil topographique L’essentiel des connaissances 5
La carte topographique
L’essentiel des connaissances
EXERCICES
2. Principe de continuité
Deux affleurements ayant les mêmes caractéristiques, situés
en deux poins pas très éloignés, sont de même âge.
c
B C
A A
Région 1 Région 2
4. Concordance et discordance
Les couches plissées de la série 1 sont parallèles, on dit
qu’elles sont concordantes. Il en est de même pour la série 2.
Les couches de la série 2 présentent un contact anormal avec
les couches de la série 1, on dit qu’elles sont discordantes.
5. La transgression et la régression
La transgression est l’avancée de la mer sur le continent.
La régression est le recul de la mer.
L’ensemble des phénomènes sédimentaires accomplis entre une
transgression et une régression constitue un cycle sédimentaire.
Un trilobite
14 □ Stratigraphie et tectonique L’essentiel des connaissances
e
Les ammonites1, les bélemnites2 et les reptiles géants
caractérisent F ère secondaire.
Une ammonite
Une nummulite
Un strombe
Exercices
4. Un pli présente:
a - une charnière ;
b - un plan axial ;
c - deux flancs ;
d - un compartiment élevé et un compartiment abaissé.
^Stratigraphie et tectonique Exercices 17
6. La tectonique est :
a - la datation des strates ;
b - l’étude des fossiles ;
c - l’étude des déformations des strates ;
d - l’étude de la succession des êtres vivants.
7. La stratigraphie :
a - étudie la succession des strates dans l’ordre chronologique ;
b - est l’étude des fossiles ;
c - contribue à la reconstitution de l’histoire de la terre ;
d - se base sur les principes stratigraphiques et l’échelle
stratigraphique.
8. Les bélemnites :
a - ont vécu dans les mers secondaires ;
b - ont été conservés dans les strates de l’ère primaire ;
c - caractérisent l’ère secondaire ;
d - vivent dans les mers actuelles.
©
Soient les deux coupes géologiques suivantes :
— c
Coupe N°1 Coupe N°2
©
Soient les deux coupes géologiques suivantes :
Coupe 1 Coupe 2
1. Dater relativement les strates de la série A, sachant qu’elles
renferment des strombes.
2. Dater relativement les strates de la série B sachant qu’elles
contiennent des Ammonites et des Bélemnites.
3. Dater relativement les strates de la série C sachant qu’elles
contiennent des Nummulites.
4. Déterminer l’âge relatif des strates de la série D, sachant
qu’elles renferment des Trilobites.
5. Déterminer l’âge de la série A par rapport à la série B et de la
série C par rapport à la série D en justifiant la réponse.
6. Indiquer la structure stratigraphique représentée au niveau de
la coupe N°2. Justifier la réponse.
7. Présenter les étapes qui ont abouti à la structure géologique
représentée par la coupe N° 1.
20 ^Stratigraphie et tectonique Exercices
e
Soient les deux coupes géologiques suivantes
Coupe 1 Coupe 2
©
En Tunisie centrale, on rencontre des fossés d’effondrement. La
coupe suivante représente schématiquement un fossé.
La carte géologique
I : couches horizontales.
—— : couches verticales
Tl45 : couche inclinée de 45° et le sens de l’inclinaison est indiqué
Couche horizontale
La présence d’un pendage supérieur à zéro dans une zone de la
carte, ou/et lorsque les limites des couches coupent les courbes
□ La carte géologique L’essentiel des connaissances 23
Couche inclinée
3. La coupe géologique
Une coupe géologique est la section des terrains par un plan vertical.
Les strates sont représentés par des figurés conventionnels.
0 1 km
La carte géologique Exercices 25
Exercices
O Définir les mots suivants
Carte géologique ; affleurement ; pendage ; anticlinal ; synclinal.
ES
I-------- 1
Eocène Crétacé
3. La carte hydrogéologique
C’est une carte qui montre deux types de courbes : les courbes de
niveau et les courbes isopièzes.
- une courbe de niveau est une ligne qui relie les points de la surface
de même altitude.
□ Les ressources en eau L’essentiel des connaissances 29
- une courbe isopièze est une ligne qui joint les points de la nappe de
même altitude.
La carte hydrogéologique nous renseigne à la fois sur le relief et sur la
localisation et la profondeur des nappes.
4. Les nappes aquifères
Pendant les périodes pluvieuses, une partie de l’eau de pluie
s’évapore, une partie ruisselle, une partie s’infiltre dans le sol et le
sous sol et circule à travers les strates sédimentaires perméables.
Lorsque cette eau rencontre une strate imperméable, son infiltration
s’arrête et elle s’accumule dans des roches poreuses dites roches
réservoir pour former des nappes aquifères (aqua = eau et feres =
transporter).
Dans le sous-sol, l’eau occupe les vides présents dans les roches sous
forme de pores et de fissures.
Un aquifère est formé par des roches poreuses et perméables (ou
roches fracturées) formant un réservoir dans lequel l’eau peut
s’accumuler. On distingue deux sortes de nappes aquifères :
- nappe libre : c’est une nappe d’eau souterraine dont le réservoir
aquifère affleure à la surface du sol ou qu’il est surmonté par des
strates perméables. Un trou dans la terre foré jusqu’à une nappe
libre constitue un puits ordinaire.
niveau piézométrique
-aquifère non saturé en eau
niveau imperméable
(substratum)
Schéma d’une nappe libre
niveau piézométrique
niveau imperméable
toit de la nappe
Exercises
Colonne A Colonne B
©
Le tableau ci-dessous présente des données concernant la porosité
et la perméabilité de quelques roches.
Sable
Argile
Craie
Calcaire
Eau
Courbe de Courbe de
niveau isopièze
<§>Les ressources en eau Exercices 37
Le pétrole
Exercices
1. Le pétrole :
a- est la seule source d’énergie sur la planète ;
b- fait partie des ressources non renouvelables ;
c- se présente à l’état liquide et ne constitue pas donc une roche ;
d- s’accumule dans les argiles.
2. Le kérogène :
a- migre pour se transformer en hydrocarbures liquides et gazeux;
b- est formé de grosses molécules insolubles dans l’eau résultant
de la dégradation de la matière organique par les bactéries
anaérobies;
c- se fragmente sous l’effet des agents atmosphériques ;
d- est une forme sous laquelle se présente la matière organique
fossilisée dans les roches.
3. Un milieu anaérobie :
a- renferme des êtres vivants ;
b- est un milieu isolé de l’air ;
c- est un milieu alimenté en oxygène de l’air ;
d- est une structure piège de pétrole.
A B
- gisement de pétrole exploité à terre 1
- milieu alimenté en oxygène de l’air 2
- enfoncement progressif des sédiments 3
- argile contenant 2% de carbone 4
organique
- gisement de pétrole exploité en mer 5
- la seule roche à l’état liquide 6
- grosses molécules insolubles résultant de
la dégradation par des bactéries 7
anaérobies
- couche imperméable qui couvre un
gisement pétrolifère 8
Propriétés Pétrole
- aspect
- couleur
- répartition des gisements en
Tunisie
.........
- âge relatif
- disposition
- présence de fossiles
- milieu de formation
- Ensemble auquel appartient la
roche
- Origine
- Conditions de formation
42 <§>Le pétrole Exercices
Les phosphates
Exercices
2. Un bassin semi-fermé :
a- est un lac;
b- est un bassin marin peu profond séparé de la mer ouverte par un
haut fond ;
c- ne reçoit pas des eaux marines profondes ;
d- est un bassin continental.
3. Les up-welling :
a- sont des courants marins superficiels ;
b- sont des courants marins profonds ;
c- sont des courants marins profonds ascendants ;
d- sont riches en éléments nutritifs.
©
Les élèves ont observé des roches phosphatées à l’œil nu puis au
microscope. Ils ont formulé l’hypothèse suivante : la roche phosphatée
a une origine marine et cette origine est essentiellement planctonique.
Quelles sont les observations qui ont permis aux élèves de formuler
cette hypothèse ?
©
Les phosphates tunisiens datent de l’Eocène, mais, on n’en trouve pas
dans tous les terrains d’âge Eocène. Pourquoi ?
46 QNotion d’écosystème L'essentiel des connaissances
Notions d’écosystème,
de biotope et de biocénose
• Les végétaux puisent du sol l’eau et les éléments minéraux dont ils
ont besoin. Les animaux herbivores se nourrissent de végétaux. Les
animaux carnivores se nourrissent d’animaux herbivores.
Exercices
5. La faune est :
a- un ensemble de facteurs liés au sol;
b- l’ensemble des espèces animales d’un milieu;
c- l’ensemble des espèces végétales d’un milieu ;
d- l’ensemble des espèces animales et végétales d’un milieu ;
©
Le Jebel Boukomine est la terminaison nord de l’atlas tunisien. On y
trouve beaucoup de plantes, plus de 600 espèces telles que les tulipes,
le pin d’Alep,....Les animaux sont aussi nombreux .11 y a plus de 25
espèces de mammifères, tels que le chacal, le sanglier et le porc. Il y a
^Notion d’écosystème Exercices 51
aussi des oiseaux et des reptiles. Soulevons une pierre par exemple, on
trouve une foule d’animaux tels que les fourmis.
1. Que représente le Jebel Boukomine pour les études écologiques?
2. Citer deux représentants de la zoocénose et deux représentants de la
phytocénose.
©
Le parc national d’EL Feija est situé àl95 km de la capitale Tunis.
Il fait partie du gouvemorat de Jendouba. La forêt d’EL Feïdja
représente l’environnement naturel de Kroumirie qui est la région la
plus humide. En hiver, la température peut descendre à 5°c. En été, les
vents qui arrivent du sud-ouest sont souvent chauds et secs. La forêt
est caractérisée par les chênes Zen et les chênes liège qui se
développent sur un sol brun, siliceux et peu résistant à l’érosion. Sur
les montagnes de Kroumirie s’installe une dense forêt de chêne Zen
qui enrichit le sol en humus. Alors que sur les parties basses du parc
( -550 m ) où la pluviométrie est moins abondante, le chêne liège
domine, là, il est accompagné de lentisques, de myrte, de l’olivier
sauvage, d’arbousier etc. Les fruits, les bulbes et les feuilles de
certaines plantes servent à nourrir le Cerf, le sanglier et beaucoup
d’oiseaux. Le sanglier est d’une grande utilité pour la forêt car il
retourne le sol avec son buttoir à la recherche des larves, racines et
bulbes et facilite ainsi la germination des graines. A l’abri des rochers
et au bord des lacs existent plusieurs espèces de fougères...
1. De quel type d’écosystème s’agit-il?
2. Relever, à partir du texte les caractéristiques du biotope.
3. Citer 5 représentants de la phytocénose.
4. Indiquer deux populations animales à El Feija.
5. Dégager à partir du texte, une relation entre biotope et
biocénose et entre êtres vivants.
©
Le jebel Ichkeul est situé au nord de la Tunisie dans la région de
Bizerte où le climat est humide (p:625 mm/an) .D est constitué
essentiellement de calcaires et de marbres et à son pied jaillissent des
sources thermales riches en sels. Le Jebel Ichkeul et peuplé de
nombreuses espèces végétales (olivier, caroubier, lycium, câprier,....)
52 ^Notion d’écosystème Exercices
©
Au cours de leur sortie, les élèves ont rencontré les espèces
suivantes: Zygophyllum album, Réaumuria vermiculata, Atriplex
mollis, Halocnémum strobilacéum.
Comment expliquer la présence de ces plantes dans le milieu?
Q Adaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances 53
B - Les géophytes :
Ce sont des plantes qui résistent à la sécheresse par des organes
souterrains (bulbe, rhizome, tubercule) et passent la période sèche à
l’état de vie ralentie. Les organes souterrains proches de la surface du
sol peuvent supporter des températures élevées car ils sont protégés
par leurs tissus externes morts ou subérifiés.
54 D Adaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances
C - Les xérophytes
a - Adaptations morphologiques
. . ,, 0,---- ---------
• Adaptations visant 1 augmentation Iç.
de l’absorption: "x J
Le système racinaire permet à la 20. x.
plante d’approvisionner l’eau. 30
Les racines peuvent se développer æ1
Rameau de Rétamé
(Rétama raetam)
□Adaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances 55
Raquettes
de Cactus
56 D Adaptation des êtres vivants l’essentiel des connaissances
Rameau d’asparagus
Stomate
épidermique
Enorme
chambre sous
stomatique
b - Adaptations physiologiques
- Fermeture des stomates : lorsque la température s’élève, les
stomates se ferment et lorsque la température baisse, les stomates
s’ouvrent.
- Raréfaction des stomates.
- Augmentation de la pression osmotique: le maintien de l’état de
turgescence par dissolution de substances dissoutes, ce qui va
permettre une augmentation de la pression osmotique au niveau
des poils absorbants.
- La réviviscence: résistance du protoplasme au manque d’eau,
ex: les mousses et les lichens. Au cours des périodes sèches, ces
plantes passent la mauvaise saison en état de vie ralentie.
a - Adaptations morphologiques
- Chez les reptiles :
• écailles internes pour renforcer les téguments ;
• allongement des écailles acropodiales.
- Chez les insectes et les arthropodes :
• présence de téguments imperméables pour se protéger contre
le dessèchement.
• Allongement des pattes.
• Présence de poils ou de soies à la base des appendices leur
facilitant le déplacement sur le sable.
b - Adaptations physiologiques
- Chez les reptiles :
• Transformation de la graisse en eau métabolique
• Glandes nasales : excrétion de sel
- Chez les insectes et les arthropodes :
• Filtration de la lymphe par les tubes de Malpighi
• Absorption de l’air à travers les téguments
- Chez les mammifères :
• Capacité importante d’absorber l’eau
• Résistance à une déshydratation assez importante des tissus
lorsque l’animal est privé d’eau pendant plusieurs jours.
• urine concentrée et fèces presque solides
• ouverture et fermeture des narines selon la température
• échangeur de chaleur ex : Gazelle
Exercices
2. Les éphémérophytes :
a - sont des plantes qui ont un court cycle de développement ;
b - ont des graines se caractérisant par une longue longévité ;
c - sont des plantes vivaces ;
d - ont des organes aériens persistants.
3. les géophytes :
a - sont des plantes annuelles ;
b - possèdent des organes aériens persistants ;
c - entrent en dormance quand l’humidité du sol diminue ;
d - possèdent une période de floraison et de fructification très
courte.
O
Citer cinq moyens permettant aux vertébrés adaptés au milieu
aride d’économiser l’eau.
©
Les arthropodes sécrètent généralement une mince couche de cire
à la surface du tégument.
Expliquer comment cette couche de cire permet d’économiser
l’eau.
©
Plusieurs insectes et arachnides possèdent d’énormes brosses de
poils ou de soies à la base de leurs pattes, agissant comme des
raquettes.
62 ^Adaptation des êtres vivants Exercices
©
Le rat kangourou « dipodomys merriami » est mieux adapté au
manque d’eau que le dromadaire. C’est le seul mammifère qui produit
en quantités suffisantes de l’eau métabolique. Il élimine une urine très
concentrée et des fèces très sèches. Il supporte l’augmentation de sa
température interne et il ne transpire pas car il n’a pas de glandes
sudoripares. En outre, le rat Kangourou ne sort que la nuit et il reste
caché le jour dans son terrier ; le rat kangourou accumule des graines
dans son terrier; il peut se passer de boire, et il peut résister à la
déshydratation de son corps. Chez un individu nourri normalement,
les tissus renferment 70,4% d’eau. Chez un individu nourri pendant
8 semaines de graines sèches, la teneur en eau des tissus descend à
66,1%.
Classer les adaptations du rat kangourou en adaptations
physiologiques et adaptations comportementales.
^Adaptation des êtres vivants Exercices 63
©
La figure suivante représente une coupe transversale dans une feuille
Répartition de la
végétation selon les
facteurs climatiques
Exercices
Colonne A Colonne B
(Etages bioclimatiques) (Quotients pluviométriques)
1. humide a- IO<Q<35
2. sub-humide b-Q> 110
3. semi aride c-Q< 10
4. aride d - 35 < Q < 70
5. saharien e-70<Q< 110
^Répartition des végétaux Exercices 67
©
1. Calculer le quotient pluviométrique Q d’Emberger des stations
suivantes :
&
Le tableau suivant présente les moyennes des températures
maximales et minimales dans un écosystème :
Mois J F M A M J J A S O N D
m(°c) 5 ,7 6,8 8,3 9,2 11,0 15,0 14,9 16,0 17,3 14,0 10,1 9,0
M(°c) 23,3 24,4 25,3 25,0 26,2 29,3 29,7 30,3 30,6 30,1 28,0 25,0
Exercices
©
L’acacia siffleurest un buisson épineux. Il ne risque pas d’être brouté
par les animaux herbivores. Il abrite de plus, de redoutables fourmis
qui le protègent contre les insectes dévoreurs de plantes. Si une vache
ou un mouton s’approche de la plante pour la brouter, il risque d’être
attaqué par de terribles fourmis. Celles-ci habitent en effet les gros
bulbes qui se développent à la base des épines. Pour installer leurs
nids, les fourmis creusent dans ces bulbes et y font des trous, où le
vent siffle, d’où le nom donné à cet arbuste.
^Les relations trophiques Exercices 71
Acacia siffleur
Les fourmis le défendent contre les chenilles, les pucerons et les autres
insectes. Aux extrémités des feuilles de cette plante, poussent des
organes en forme de saucisson, que les fourmis récoltent. Les tiges des
feuilles fournissent à celles-ci un délicieux nectar sucré.
©
Un élève voudrait savoir la nature des relations trophiques entre les
racines de Pin et les bolets (sorte de champignon) d’une part et entre
les racines de fève et rhizobium (bactérie) d’autre part. Son professeur
lui a présenté les deux documents A et B suivants :
Doc A : Suite au déboisement, la disparition du Pin entraîne la
disparition des bolets. Le reboisement ne réussit qu’à condition
d’introduire dans le milieu des bolets.
Doc B : Le tableau suivant présente les résultats de cultures de plantes
de fève sur 3 sols 1, 2 et 3.
©
Certaines fourmis sont capables de domestiquer des pucerons.
Elles les protègent contre leurs ennemis (les coccinelles par exemple)
et peuvent, les traire1 régulièrement. Quand une fourmi veut traire le
puceron, elle le titille2 avec ses antennes. Ce dernier émet une goutte
de miellat3 qui est vite absorbée par la fourmi.
Dégager les différentes relations trophiques existantes entre les
différents êtres vivants de cette communauté en précisant à chaque
fois les noms et les rôles des partenaires et leurs interactions.
©
Dans les prairies, on trouve une plante appelée cuscute. Cette plante
n’a pas de racines et s’enroule comme une liane autour d’autres
plantes comme la luzerne. En outre, cette plante ne possède pas de
chlorophylle. Ses tiges arrivent jusqu’aux vaisseaux conducteurs de la
luzerne.
Quel type d’interaction existe t-il entre ces deux plantes ? Justifier la
réponse.
©
La cératite est un insecte qui abîme les fruits, notamment les oranges.
Elle pond ses œufs dans les fruits au mois de septembre et au mois
d’octobre. Les larves qui sortent à l’éclosion, se nourrissent des
substances sucrées des fruits. Les fruits infestés pourrissent et tombent
sur le sol
1. Dégager la nature de la relation trophique entre la plante
fruitière et la larve de cératite. Justifier la réponse.
2. Comment qualifie t-on la plante fruitière d’une part et la
cératite d’autre part ?
©
Le tableau suivant montre la variation du nombre de lapins et de
renards dans une forêt marocaine depuis 1965 jusqu’à 1972.
Notions de chaîne
alimentaire,
de réseau trophique et
d’équilibre écologique
Un réseau alimentaire
Exercices
0
Les êtres vivants suivants appartiennent au réseau trophique d’un
écosystème : rat, chouette, couleuvre, moineau, hyène.
Représenter deux chaînes alimentaires à partir de ce réseau.
Encadrer les producteurs avec un trait fin, les consommateurs
phytophages avec un trait épais et les consommateurs zoophages avec
un double traits.
♦ Notion d’équilibre écologique Exercices 79
La production de
biomasse et la
productivité dans un
écosystème
I : Biomasse ingérée
A : Biomasse assimilée
NA : Biomasse non
assimilée
C : Croissance
R : Respiration
NA 12%
82 O Transfert de matière et d’énergie L'essentiel des connaissances
Le rendement écologique de croissance se calcule en appliquant
la formule suivante :
D PxlOO
R---------
I
P : Biomasse produite par un niveau trophique x 100
I : Quantité de matière ingérée
3. Pyramide de l’énergie
C’est une superposition de rectangles. Chaque rectangle représente
un niveau trophique. Le rectangle situé à la base représente
l’équivalent énergétique de la biomasse des producteurs en calories
ou en joules. Le rectangle situé au dessus du premier représente
l’équivalent énergétique de la biomasse des consommateurs de 1er
ordre. Le rectangle situé au 3eme niveau, représente l’équivalent
énergétique de la biomasse des consommateurs de 2ème ordre...
Exercices
©
Le tableau suivant présente le devenir de la matière ingérée chez
quelques animaux, phytophages ou zoophages :
©
Le schéma suivant montre le transfert de matière dans un réseau
trophique.
©
On a calculé la biomasse chez les êtres vivants d’un écosystème
sur une superficie de 1000 m12 pendant une année.
Le tableau suivant montre les résultats obtenus :
Biomasse en kg
Producteurs 400
Consommateurs du 1er ordre 80
Consommateurs du 2eme ordre 10
©
Dans une parcelle de terrain, on a dénombré les végétaux, les
herbivores et les carnivores de 1er ordre et les carnivores de 2emc ordre,
on a trouvé les résultats suivants :
&
Le tableau suivant présente les productivités du maïs et du
tournesol dans deux conditions de culture différentes en plein
champ.
Le cycle du carbone
Lumière
Carbone minéral
Carbone minéral
Ci Le cycle du carbone l’essentiel des connaissances 89
productivité secondaire
Transfert du carbone organique
dans la chaîne alimentaire
a. La respiration :
La respiration est assurée par tous les êtres vivants : les animaux et
les végétaux. Ces êtres vivants consomment de l'oxygène et rejettent
du dioxyde de carbone (CO2). La respiration transforme le carbone
organique contenu dans la matière C(H2O) en carbone minéral, le
dioxyde de carbone CO2.
90 ClLe cycle du carbone l’essentiel des connaissances
b. La minéralisation
La décomposition des excréments et des tissus morts,
végétaux ou animaux, se fait sous l'action de micro-organismes
bactéries et champignons, (les décomposeurs). Ces micro-organismes
forment deux groupes: ceux qui utilisent l'oxygène libre O2 pour leur
métabolisme, ce sont les aérobies, et ceux qui utilisent l'oxygène des
molécules de la matière organique même en absence d'oxygène libre,
ce sont les anaérobies.
c. La combustion
Les industries, les véhicules de transport utilisent des carburants,
notamment de l’essence, du kérosène, du fioul ... La combustion du
carburant rejette du dioxyde de carbone dans l'atmosphère.
EiLe cycle du carbone l’essentiel des connaissances 91
Exercices
2. Le carbone minéral :
a - se trouve à l’état oxydé ;
b - se trouve à l’état réduit ;
c - brûle sous l’action de la chaleur ;
d - ne brûle pas sous l’action de la chaleur.
©
La surproduction du dioxyde de carbone dans la nature réchauffe
la terre et peut conduire à un état de déséquilibre écologique.
Proposer deux mesures permettant de limiter les dégâts.
94 ClGestion de l’écosystème L'essentiel des connaissances
Gestion rationnelle de
l’écosystème
Notion de développement
durable
Exercices
©
L’histoire de l’homme coïncide avec la disparition de 450 espèces
animales. Analyser cette phrase en montrant les pratiques humaines
qui sont à l’origine de cette disparition.
O
Les documents (1) et (2) représentent respectivement des séquences
de dégradation d’une forêt à l’étage humide et d’une forêt à l’étage
aride.
Document 1 :
Stade 1 : forêt de chênes liège en bon état
Couverture végétale de 100% ; sol profond riche en humus (5 à 10%)
Abattage des t mise en défens
chênes liège ♦ |
Stade 2 : maquis haut et imperméable (bruyère, lentisque, myrte, arbousier)
Pâturage | | mise en défens
©
A l’époque romaine, la Tunisie comptait 3 millions d’hectares de
forêts naturelles. A l’indépendance, il ne restait que 350.000 ha .
Actuellement, les formations boisées s’étendent sur 628.000 ha, soit
4% du territoire.
1. Comparer l’étendue des forêts de la Tunisie pendant les
époques citées dans le texte.
2. Quelles en sont les causes ?
^Gestion de l’écosystème Exercices 99
©
Dans un écosystème, on supprime tous les prédateurs du cerf, puis on
suit la population du cerf dans les années suivantes. Les résultats sont
donnés dans le graphique suivant :
La cellule, unité de
structure des êtres
vivants
1. La membrane cytoplasmique
Une paroi fine de 75 A° environ. Elle est composée de protéines
et de lipides. Plusieurs modèles sont proposés par les scientifiques.
Celui de « Danielli » montre deux couches protéiniques séparées
d’une couche lipidique.
Modèle de Danielli
Celui de « Singer et Nicolson » montre des protéines
périphériques qui flottent sur la couche lipidique fluide, pendant que
les protéines intégrées pénètrent profondément dans la couche
lipidique.
□ La cellule l’essentiel des connaissances 101
b3 - Le ribosome
Elément très petit, sa taille est de 30 nm. Il est
composé de deux sous unités : une grande sous
unité et une petite sous unité. Il joue un rôle dans
la synthèse des protéines.
b4 -L’appareil de Golgi
C’est un empilement de 3
à 12 saccules aplatis en
forme d’écailles d’oignon.
Les saccules se ramifient
aux extrémités en canaux et
en poches. Ces dernières
appelées vésicules, se
détachent et se dispersent
autour des saccules.
L’appareil de Golgi joue un
rôle dans la sécrétion des Schéma de l’appareil de
polysaccharides, la synthèse des lysosomes et la formation d’une
nouvelle membrane.
b5 - Le centriole
Un cylindre creux de 0,00015 mm de diamètre et d’une
hauteur environ triple. Le centriole montre une paroi constituée
généralement de 27 microtubules rassemblés par groupe de
trois. Dans une cellule, on trouve deux centrioles l’un
perpendiculaire à l’autre. L’ensemble forme le centrosome. Il
joue un rôle dans la division cellulaire.
3. Le noyau
On distingue dans le noyau quatre éléments :
une membrane nucléaire montrant de place en place des pores ;
un liquide transparent et visqueux, le nucléoplasme ;
une substance dense et opaque baignant dans le nucléoplasme, la
chromatine. Cette dernière se transforme en chromosomes lors de
la division cellulaire ;
un ou plusieurs corps sphériques, ce sont les nucléoles.
Noyau
Lamelles
Granum
Schéma d’un Stroma
chloroplaste
Membrane
pectocellulosique
Membrane
cytoplasmique
Vacuole
Mitochondrie
Membrane
nucléaire Appareil de Golgi
Noyau
Nucléoplasme
Chroamtine Chloroplaste
Nucléole Réticulum
endoplasmique
Ribosome
Exercices
O
1. Identifier les structures cellulaires représentées dans les
figures A et B.
B
2. Décrire leur fonction.
DbJotions d’espèce l’essentiel des connaissances 107
Exercices
O Repérer pour chaque item la (ou les) affirmation(s)
correcte(s) :
Les individus d’une espèce different les uns des autres par de
nombreux caractères. Chez les bactéries, l’étude des caractères
apparents nécessite l’observation microscopique de chaque cellule. En
revanche, certains caractères physiologiques sont mis en évidence par
les méthodes des cultures sur milieux variés. Certaines bactéries sont
sensibles à tel ou tel antibiotique et ne peuvent se développer sur un
milieu contenant cet antibiotique. D’autres sont hétérotrophes pour
telle ou telle substance indispensable à leur développement et ne
peuvent se développer que sur un milieu contenant cette substance.
On dispose de 4 souches d’Escherichia coli, et on cherche à
déterminer pour chacune d’elles la présence ou l’absence des
caractères suivants :
* capacité d’utiliser le lactose (lac+) ; incapacité d’utiliser le lactose
(lac)
* résistance à un antibiotique : l’ampicilline (AmpR) ; sensibilité à
l’ampicilline (AmpS).
On fait le repiquage des 4 souches sur les deux milieux indiqués ci-
dessous, de telle façon que la souche 1 soit sur les secteurs A, la
souche 2 sur les secteurs B ; la souche 3 sur les secteurs C et la souche
4 sur les secteurs D.
(avec ampicilline)
La mitose
Notions de chromosome
et de caryotype
L’essentiel des connaissances
I - La mitose
La mitose est une division cellulaire. Elle intervient dans la
croissance de l’individu, le renouvellement des cellules mortes, la
cicatrisation des blessures, le maintien des caractères
héréditaires...
A- La mitose chez la cellule végétale
L’observation d’un tissu méristématique d’une jeune racine d’ail
montre deux types de cellules :
1. Des cellules avec un noyau bien arrondi, ce sont des
cellules interphasiques. Le matériel génétique est sous la
forme de chromatine.
Cellule interphasique
2. Des cellules ne présentant pas un noyau. Ces cellules sont
des figures de cellules en cours de division.
La mitose se déroule d’une manière continue. Pour la
commodité de sa description, les scientifiques ont distingué quatre
phases : la prophase, la métaphase, l’anaphase et la télophase.
a - La prophase
C’est la phase la plus longue. Au cours de cette phase, on assiste
aux évènements suivants :
114 Dl.a mitose l’essentiel des connaissances
- la membrane nucléaire et le
nucléole s’estompent
progressivement.
- Les chromosomes s'individualisent
par condensation et spiralisation
de la chromatine.
Début de la prophase
b - La métaphase
C’est une phase de courte durée. Tous les chromosomes se placent
à l'équateur du fuseau. L’ensemble des chromosomes constitue la
plaque équatoriale.
ClLa mitose l’essentiel des connaissances 115
Figure de métaphase
c - L’anaphase
- Tous les centromères se divisent. Les deux chromatides issues de
chaque chromosome se séparent.
- Les centromères fils s’écartent, entraînant les chromatides ou
chromosomes fils vers les pôles de la cellule.
- Les deux lots de chromatides se rassemblent aux pôles.
Figure d’anaphase
d - La télophase
- Le fuseau achromatique disparaît.
- Les chromosomes se décondensent progressivement.
- Le noyau réapparaît. La membrane nucléaire se reconstitue autour
de chaque lot de chromosomes.
- La cellule se divise par la formation d’une membrane du centre
de la cellule vers la périphérie. Ainsi se forme deux cellules filles
identiques à la cellule mère, chaque cellule renferme autant de
chromosomes que la cellule mère et renferme la même information
génétique.
116 dLa mitose l’essentiel des connaissances
Figure de télophase
B - La mitose chez la cellule animale
La mitose chez la cellule animale se déroule, comme la cellule
végétale, en quatre phases. Elle diffère toutefois de la cellule
végétale par les évènements suivants:
vky ■
A la fin de la prophase, le
chromosome se fissure
longitudinalement, les 2 moitiés
sont attachées au niveau du
centromère pendant l’anaphase
de la mitose. Chaque moitié
s’appelle une chromatide. Les
deux chromatides se séparent à
l’anaphase de la mitose.
Le nombre de chromosomes dans une cellule est une constante de
l’espèce, (46 chromosomes chez l’Homme). Dans une cellule, les
chromosomes sont groupés par groupe de deux. Les deux
chromosomes qui forment un groupe sont appelés des
chromosomes homologues. Ils se ressemblent par la forme, la taille
et la position du centromère, un chromosome provient du père et
l’autre provient de la mère. Les cellules du corps contiennent donc
une garniture chromosomique diploïde. Cette garniture est
symbolisée par la formule (2 n). La lettre « n » représente le
nombre de chromosomes différents. Chez l’Homme, 2n = 46,
signifie qu’il y a dans chaque cellule 23 paires de chromosomes. .
Les cellules sexuelles possèdent une garniture chromosomique
haploïde, c'est-à-dire n chromosomes.
Le programme génétique est porté par les chromosomes contenus
dans le noyau de chaque cellule. Il est transmis intégralement lors
de chaque mitose.
Les mécanismes biologiques responsables de cette conservation du
programme génétique au cours des générations cellulaires sont :
une duplication du matériel chromosomique en interphase ;
un partage égal de ce matériel en anaphase de mitose.
Ainsi est assuré le maintien de l’identité biologique au cours du
développement et du renouvellement cellulaire.
B - Notion de caryotype
Le caryotype est l’ensemble des chromosomes d’une cellule. Les
chromosomes sont rangés par groupe de deux selon la taille, la
forme et la position du centromère.
Parmi eux, 44 sont identiques deux à deux et ont le même aspect
chez l'homme et chez la femme, ce sont les autosomes. Les deux
derniers, (la 23ème paire), caractérisent le sexe de l’individu, ce sont
les chromosomes sexuels, ils sont identiques entre eux chez la
□La mitose,l’essentiel des connaissances 119
femme, on les symbolise par (XX), mais différents chez l'homme,
on les symbolise par (XY), le chromosome Y est plus petit que le
X et n'a pas la même forme.
12
ïï > H » 3 4 5
)( ï > H U
12 3 4 5
Il n n n n ii u
678 9 10 11 12
Il n n u n n u
6 7 8 9 10 11 12
II II II 11 U H Il II II II II K
13 14 15 16 17 18 13 14 15 16 17 18
IS H •• •• V il H •• •• %
19 20 21 22 23 19 20 21 22 23
Le cycle chromosomique
1, 2, 3 et 8 : chromatides en interphase ; 4 : deux chromatides attachées en
prophase ; 5 : deux chromatides attachées en métaphase ; 6 : deux chromatides
séparées en anaphase ; 7 : chromatides en télophase
^La mitose;Exercices 121
Exercices
M 6
M 7
M xx Xx
8 9 10
L’information génétique
* Chacune des 4 bases ne peut s’unir qu’à une seule base qui lui est
complémentaire : l’adénine est complémentaire de la thymine ; la
cytosine est complémentaire de la guanine.
Au niveau des deux chaînes, des liaisons hydrogènes existent entre
les bases azotées complémentaires.
Exercices
O Définir les termes suivants :
Information génétique ; gène ; locus ; cycle cellulaire ; réplication ;
nucléotide ; phase S d’interphase ; phase G1 ; phase G2 ; double
élisse
@ Repérer pour chaque item la (ou les) affirmation(s)
correcte(s) :
1. L’ADN :
a. est un polymère de nucléotides
b. a une structure linéaire
c. est le constituant fondamental des chromosomes
d. contient les mêmes gènes dans les différents chromosomes
2. Un gène :
a. occupe des endroits différents sur un chromosome
b. est un véritable programme qui détermine la réalisation des
caractères chez l’individu
c. est une unité d’information génétique localisé dans un endroit
précis du chromosome
d. est composé d’acides aminés
3. L’expérience de Gurdon a mis en évidence :
a. la localisation de l’information génétique
b. la nature de l’information génétique
c. la réplication semi-coservative de l’ADN
d. le modèle de la double hélice de l’ADN
4. L’information génétique :
a. est progressivement perdue lors des mitoses successives
b. est identique chez les individus constituant un clone
c. est contenue dans les vésicules golgiennes
d. est portée par l’ADN
5. En travaillant sur des bactéries causant la pneumonie, Griffith
a découvert que :
a. la capsule de protéines provenant des bactéries S pouvait
transformer des bactéries R en bactéries S
b. le principe transformant est l’ADN
c. les bactéries S tuées pouvaient provoquer la pneumonie
seulement lorsqu’elles étaient transformées par l’ADN des
bactéries R
EL’ information génétique Exercices 127
11. Les jumeaux, vrais ou faux, sont des enfants nés en même
temps de la même mère.
* Les faux jumeaux sont issus de deux œufs différents (2 ovules
fécondés chacun par un spermatozoïde). Ils ne se ressemblent pas
132 □ L’information génétique Exercices
plus que deux frères, deux sœurs ou un frère et une sœur nés à
plusieurs années d’intervalles.
* Les vrais jumeaux proviennent d’une seule cellule œuf qui s’est
divisée et a donné deux embryons distincts évoluant
indépendamment l’un de l’autre. Les vrais jumeaux sont toujours
de même sexe et tous leurs caractères héréditaires sont les mêmes.
Emettre une hypothèse permettant d’expliquer pourquoi les vrais
jumeaux se ressemblent tellement et pourquoi ce n’est pas le cas
pour les faux jumeaux.
Corrigés
♦La carte topographique Corrigés 135
La carte topographique
O
Carte topographique : c’est une représentation plane et à l’échelle
d’une portion de la surface terrestre.
Echelle : c’est le rapport entre la longueur mesurée sur la carte et
son équivalent réel sur le terrain.
Courbe de niveau : c’est l’ensemble des points de la surface
topographique ayant même altitude.
Courbes maîtresses : c’est l’ensemble des points de la surface
topographique ayant même altitude .Elles sont représentées par des
traits bistres, épais et foncés.
Courbes normales : c’est l’ensemble des points de la surface
topographique ayant même altitude. Elles sont représentées par des
traits bistres et fins et elles s’intercalent entre les courbes
maîtresses.
Equidistance : c’est la différence d’altitude entre deux courbes de
niveau consécutives.
© 1 : a, b ; 2 : c, d ; 3 : a, c ; 4 : c, d ; 5 : a, b ; 6 : b
©
1. Les chiffres inscrits sur les courbes maîtresses des cartes
topographiques représentent des altitudes en mètres.
2. La longueur réelle correspondant à une longueur de 2 cm
sur une carte au 1/50 000 est 1 kilomètre.
1
3. L’échelle
200000
4. 50 cm
5. 200 cm
0
Nom Carte de Carte Carte
géographie géologique de topographique
physique la Tunisie régionale
1 1 1
Echelle
850000 500000 50000
Distance réelle
(en mètres) 8500 5000 500
correspondant à
un centimètre
136 ♦La carte topographique Corrigés
©
1. La courbe a est une courbe maîtresse.
La courbe b est une courbe normale.
2. L’équidistance des courbes de niveau = 20 m.
3. Les courbes de niveau dans de la partie 1 sont serrées,
tandis que dans la partie 2, elles sont espacées. On déduit
que la pente est plus forte dans la partie 1 que dans la
partie 2.
4. Le profil topographique
w.sw ENE
©
1. L’équidistance des courbes de niveau est de 20 m.
2. Le profil topographique :
W.NW ESE
♦ Stratigraphie et tectonique Corrigés 137
Notions de stratigraphie et de tectonique
O
Stratigraphie : c’est l’étude des couches de terrain dans le but
d’en établir l’ordre normal de superposition.
Paléontologie : c’est l’étude des fossiles.
Tectonique : c’est l’étude des déformations des couches de
terrain produites à diverses époques géologiques.
Faille : c’est une cassure de terrain.
Fossile : c’est un reste d’être vivant conservé dans les roches
Sédimentaires.
Lacune stratigraphique : c’est l’absence d’un dépôt
sédimentaire dans une région.
Discordance : un contact anormal entre deux séries de couches.
Concordance : Les couches concordantes sont parallèles.
Chronologie relative : c’est l’âge relatif des couches.
Echelle stratigraphique : Echelle de temps depuis la naissance
de la terre jusqu’à l’actuel.
@ 1. b - c ; 2. a; 3. b; 4. a-b-c;5.a-d;6. c ; 7. a-c-d;8.
a - c ; 9. d.
©
1. Les caractéristiques des formes tectoniques suivantes :
Pli droit : un pli dont le plan axial est vertical et les deux flancs
sont parfaitement symétriques.
Pli couché : un pli dont le plan axial est horizontal.
Faille normale : Le compartiment abaissé est situé au dessus du
plan de faille.
Faille inverse : Le compartiment soulevé est situé au dessus du
plan de faille.
2. Enoncé des principes stratigraphiques:
principe de superposition : une strate est plus récente que
celle qu’elle recouvre et plus ancienne que celle qui la recouvre.
principe de continuité : deux affleurements ayant les mêmes
caractéristiques, situés en deux points pas très éloignés, sont de
même âge.
principe d’identité paléontologique : un ensemble de strates de
même contenu paléontologique est de même âge.
3. - des fossiles de l’ère primaire : des trilobites, des graptolites
138 ♦Stratigraphie et tectonique Corrigés
des fossiles de l’ère secondaire : des bélemnites, des
ammonites
des fossiles de l’ère tertiaire : des nummulites
des fossiles de l’ère quaternaire : des strombes
4. Deux affleurements sont de même âge s’ils ont le même
contenu paléontologique.
5. Les déformations des strates sont dues à des forces
compressives ou distensives.
6. On s’aperçoit de l’existence d’une faille si on observe un
décalage dans les strates.
7. les fossiles chronostratigraphiques se caractérisent par une
évolution rapide dans le temps et une extension géographique
vaste.
Les fossiles de faciès caractérisent un milieu de sédimentation.
8. Les couches sont concordantes si elles sont parallèles.
9. L’intérêt géologique des fossiles est de:
reconstituer l’histoire de la terre
- dater des strates
caractériser des milieux de sédimentation.
10. Les deux caractéristiques des roches sédimentaires :
la stratification.
la présence de fossiles.
11. Classement des systèmes du plus ancien au plus récent :
Trias ; Jurassique ; Crétacé.
12. Le nautile n’est pas un bon fossile stratigraphique, car il ne
permet pas de caractériser une période déterminée.
13. Le fossile en question n’est pas un bon fossile stratigraphique,
car son extension géographique est limitée dans l’espace.
©
1. Il s’agit d’un pli couché, car le plan axial est horizontal.
2. on ne peut pas appliquer le principe de la superposition aux deux
flancs de ce pli, car dans un pli couché les couches sont renversées.
©
1. Les couches 3 et a sont de même âge, car elles renferment les
mêmes fossiles stratigraphiques.
2. Dans la coupe n°l, la strate la plus récente est « 1 », car elle
surmonte les strates 2 et 3. Dans la coupe n°2, la strate la plus
récente est « a », car elle surmonte les strates b et c.
♦Stratigraphie et tectonique Corrigés 139
3. Dans la coupe n°l, la strate la plus ancienne est « 3 », car
elle est au dessous des strates 1 et 2. Dans la coupe n°2, la strate la
plus ancienne est « c », car elle est située au dessous des strates a
et b.
©
1. Les strates de la série A datent de l’ère quaternaire, car les
strombes caractérisent l’ère quaternaire.
2. Les strates de la série B datent de l’ère secondaire, car les
Ammonites et les Bélemnites caractérisent l’ère secondaire.
3. Les strates de la série C datent de l’ère tertiaire, car les
Nummulites caractérisent l’ère tertiaire.
4. Les strates de la série D datent de L’ère primaire, car les
trilobites caractérisent l’ère primaire.
5. La série A est plus récente que la série B, car elle l’a surmonte.
La série C est plus récente que la série D car elle l’a surmonte.
6. La structure stratigraphique représentée au niveau de la coupe
N°2 est une structure tabulaire, car les couches sont
horizontales.
7. Les étapes qui ont conduit à la coupe N°1
sédimentation des strates de la série B
plissement des strates de la série B
érosion des terrains de la partie supérieure
sédimentation des strates de la série A
érosion des bords de la série A.
O
La structure tectonique représentée dans la coupe 1 est une faille
oblique normale, car le compartiment abaissé est situé au dessus
du plan de faille.
La structure tectonique représentée dans la coupe 2 est une faille
oblique inverse, car le compartiment soulevé est situé au dessus du
plan de faille.
©
Les structures tectoniques à l’origine de la formation des fossés
d’effondrement sont des failles.
140 ♦ La carte géologique Corrigés
La carte géologique
O
Carte géologique : c’est une représentation, sur un fond
topographique des terrains géologiques qui affleurent à la surface
du sol ou qui ne sont cachés que par la terre arable.
Affleurement : c’est la partie de la couche qui est visible à la
surface de la terre.
Pendage : c’est l’angle que fait une strate avec un plan horizontal.
Anticlinal : c’est un pli comportant des strates convexes. Les
couches anciennes occupent le cœur de la structure.
Synclinal : c’est un pli comportant des strates concaves. Les
couches récentes occupent le cœur de la structure.
©
La ; 2. b - c ; 3. a - b - c ; 4. b.
©
1. Sur une carte géologique, les symboles utilisés pour
représenter :
les affleurements de roches du sous sol : des couleurs
différentes .
des couches géologiques horizontales : —
- des accidents tectoniques : un trait noir épais
des couches géologiques verticales :____
2. Sur une carte géologique :
on reconnaît une structure tabulaire par la présence d’un
pendage nul dans une zone de la carte, ou/et lorsque les
limites des couches sont parallèles aux courbes de niveau.
on reconnaît un synclinal par deux indices :
■ le centre de la structure est occupé par les couches les
plus récentes et plus on va vers la périphérie, on
rencontre des couches de plus en plus anciennes ;
■ les pendages convergent à partir du centre de la
structure.
on reconnaît un anticlinal par deux indices :
♦ La carte géologique Corrigés 141
■ le centre de la structure est occupé par les couches les
plus anciennes, et plus on va vers la périphérie, on
rencontre des couches de plus en plus récentes ;
■ les pendages .divergent à partir du centre de la
structure.
©
La coupe géologique montre un anticlinal car les couches sont
convexes. Le cœur de la structure est occupé par des terrains d’âge
crétacé. La partie supérieure de la structure a disparu, elle a été
érodée par les agents d’érosion.
©
La coupe géologique montre deux structures : celle qui se
trouve dans la région d’ech-chouichet est un anticlinal, le cœur de
l’anticlinal est occupé par des terrains d’âge crétacé ; celle de la
région du jebel Goran est un synclinal. Le cœur du synclinal est
occupé par des terrains d’âge Eocène.
142 ♦Les ressources en eau Corrigés
Zone de drainage
2. voir carte. La source se situe dans les points où la différence
d’altitude entre le niveau piézométrique et le niveau topographique
est nulle.
3. voir carte.
4. pour avoir une colonne d’eau de 3 m au niveau du point P
(puits à creuser). , il faut creuser jusqu’à une profondeur de 13 m
car la différence d’altitude entre niveau piézométrique et niveau
topographique est de 10m.
5. voir carte.
146 ♦Les ressources en eau Corrigés
Infiltration
♦Le pétrole Corrigés 147
Le pétrole
O
Pétrole : roche liquide, combustible et énergétique.
Kérogène : grosse molécule organique insoluble provenant de la
dégradation de la matière organique enfouie par les bactéries
anaérobies.
Milieu anaérobie : milieu isolé de l’air.
Subsidence : enfoncement progressif des sédiments dans un bassin
sédimentaire.
©
1. b ; 2. b et d ; 3. b
©
Les méthodes de prospection ont permis de préciser la nature des
roches, ainsi que les structures géologiques des couches
susceptibles de contenir du pétrole. Ce dernier imprègne certaines
couches de roches sédimentaires, les roches-réservoirs.
Pour s’accumuler, il faut une couche imperméable qui retient
les hydrocarbures dans un piège structural. Cette couche est
appelée roche couverture.
La roche-mère où se forme le pétrole est en général
imperméable et compactée.
Suite à leur formation, les hydrocarbures liquides et gazeux se
déplacent immédiatement vers une couche poreuse et perméable.
Cette expulsion est la migration primaire.
Le déplacement des hydrocarbures au sein du réservoir vers la
zone piège ou migration secondaire est une étape nécessaire pour
aboutir à une accumulation d’intérêt économique.
©
1. gisement on-shore
2. milieu aérobie
3. subsidence
148 ♦Le pétrole Corrigés
4. roche-mère de pétrole
5. gisement off-shore
6. pétrole
7. kérogène
8. roche couverture
©
1. Dans le sous-sol, du fait de sa faible densité, le pétrole a
tendance à remonter vers la surface. Au cours de sa migration. Il
s’accumule dans les roches réservoirs. La migration est stoppée par
une structure piège : anticlinal, faille, diapir, discordance.
2. La genèse du pétrole s’est réalisée lentement (plusieurs millions
d’années) ; le pétrole ne peut pas être renouvelé à l’échelle
humaine.
3. C’est une roche sédimentaire provenant des organismes
planctoniques.
4. La présence de microfossiles planctoniques dans le pétrole
atteste qu’il s’est formé en milieu marin.
5. La présence de microfossiles dans le pétrole atteste qu’il est une
roche sédimentaire. Le pétrole est la seule roche liquide.
6. La richesse du pétrole en carbone prouve que la matière
provenant des organismes planctoniques a été protégée de la
dégradation par l’absence d’oxygène.
7. Le pétrole est une roche liquide, de couleur variable selon les
gisements, d’odeur caractéristique et surnage l’eau car sa densité
est inférieure à celle de l’eau. Il brûle à l’air (roche combustible) et
dégage de l’énergie (roche énergétique). Il est composé de carbone
et d’hydrogène (hydrocarbure).
©
L’ensemble vase argileuse - matière organique constitue
une roche mère de pétrole.
Le kérogène résulte de la dégradation de la matière
organique par les bactéries anaérobies.
L’élévation de la température, due à la subsidence entraîne
une fragmentation du kérogène donnant naissance aux
hydrocarbures liquides et gazeux.
♦Le pétrole Corrigés 149
La migration du pétrole est stoppée par une roche
couverture ou un piège structural.
Le pétrole brûle à l’air : c’est une roche combustible.
La genèse du pétrole s’est réalisée en plusieurs millions
d’années, donc, il ne peut pas être renouvelé à l’échelle humaine,
e
Propriétés Pétrole
- aspect - liquide
- couleur - variable selon les gisements
- répartition des gisements - on shore et off shore
en Tunisie
- âge relatif - variable selon les gisements
- disposition - occupe les pores et les
fissures des roches réservoirs
- présence de fossiles - microfossiles
- milieu de formation - bassin semi fermé
- Ensemble auquel - roches sédimentaires.
appartient la roche
- Origine - biochimique
- Conditions de formation - apport détritique important ;
alimentation importante en
éléments nutritifs par des up-
welling ; développement d’un
plancton abondant ;
préservation de la matière
organique.
©
i.
Nécessité d’un milieu réducteur, confiné anoxique.
Nécessité d’un bassin favorable à la préservation de la
matière organique.
Nécessité d’une biomasse planctonique importante.
Nécessité d'un bassin peu profond alimenté en éléments
nutritifs par les up-welling, d’une lagune ou d’un delta.
150 ♦Le pétrole Corrigés
- Nécessité d’un bassin où les eaux sont stratifiées : milieu
oxique et milieu anoxique.
—Milieu oxique
biomasse importante /
Milieu anoxique
Matière organique
abondante enfouie
dans une vase argileuse
couche imperméable
I I roche magasin
|° o ° I roche poreuse
et perméable
^3 roche mère
♦Les phosphates Corrigés 151
Les phosphates
O
Up-welling : Courants marins profonds ascendants riches en
éléments nutritifs.
Pellet : grains phosphatés sphériques ou ovoïdes.
©
b et d ; 2.b ; 3.c et d.
l.
©
1. En Tunisie, les gisements de phosphate sont répartis en trois
bassins phosphatés autour de la région de Kasserine (Bassins de
Gafsa, Kalaa khasba, Meknassy).
2. Les couches phosphatées en Tunisie datent de l’Eocène.
3. Sur le terrain, le phosphate se présente en strates alternant avec
des strates non phosphatées (calcaire, marne,...). L’ensemble
constitue une série phosphatée.
4. La présence de fossiles marins (dents de requins, coquilles,...)
atteste de l’origine marine des roches phosphatées .
Les nombreux microfossiles (diatomées, radiolaires,...)
indiquent que cette origine est essentiellement planctonique.
5. La disposition en strates et la présence de fossiles confirment
que les roches phosphatées sont des roches sédimentaires.
6. Le phosphate tunisien se présente sous forme d’une roche
phosphatée compacte de couleur grisâtre. Elle renferme de
nombreux fossiles et microfossiles. Elle est composée de
l’apatite qui est un phosphate fluoré de calcium.
7. La mer méditerranée ; la mer rouge ; la mer noire ; lagune
d’Elbibène...
O
1. Les roches phosphatées contiennent des fossiles marins.
2. En Tunisie, les roches phosphatées datent de l’Eocène.
152 ♦ Les phosphates Corrigés
©
Les roches phosphatées renferment de nombreux fossiles marins
(dents de requin, coquilles) et des microfossiles (diatomées,
radiolaires).
La présence de fossiles marins atteste de l’origine marine des roches
phosphatées et les nombreux microfossiles indiquent que cette
origine est essentiellement planctonique.
©
La sédimentation phosphatée exige des conditions particulières :
- un bassin marin peu profond séparé de la mer ouverte par un
haut fond ;
- l’aridité du climat, donc peu d’apport détritique terrigène ;
- une alimentation en phosphore (P) grâce à des up-welling ;
- le développement d’un plancton abondant.
A l’Eocène, ces conditions étaient réunies autour de l’île de
Kasserine ; c’est pourquoi on ne trouve pas de phosphates dans tous
les terrains d’âge Eocène.
♦Notion d’écosystème Corrigés 153
Notions d’écosystème,
de biotope et de biocénose
O - Ecosystème: c’est un ensemble dynamique formé par les
organismes potentiellement interactifs d’une communauté et les
facteurs abiotiques avec lesquels ils interagissent.
- Facteurs biotiques: interactions qui existent entre divers
organismes d’un milieu déterminé et sur le milieu lui-même.
- Facteurs abiotiques : facteurs non vivants d’un milieu déterminé.
© 1. C’est un écosystème.
2. Deux représentants de la zoocénose : chacal, sanglier.
Deux représentants de la phytocénose : tulipe, pin d’Alep.
© 1. Il s’agit d’un parc national. Il a été crée en 1990 et a une
superficie de 2632 ha.
2. Les composantes du biotope:
• Le sol du parc national d’El Feïja est un sol brun, siliceux et
peu résistant à l’érosion.
• Le climat est humide. En hiver la température peut descendre
à 5°c. En été les vents du S-W sont souvent chauds et secs.
3. Les représentants de la phytocénose : le chêne Zen et le chêne
liège, lentisque, myrte, olivier sauvage, arbousier, fougère...
4. Les populations animales : le cerf, le sanglier....
5.
• Relation entre biotope et biocénose :
- Les chênes Zen et les chênes lièges se développent sur un sol
brun siliceux .
Une forêt de chêne Zen qui enrichit le sol en humus.
• Relation entre les êtres vivants :
Les fruits, les bulbes et les feuilles de certaines plantes servent à
nourrir le cerf, le sanglier...
© 1. c’est un écosystème et c’est un parc naturel.
2. Les expressions qui caractérisent le biotope :
Climat humide (Pluviométrie = 625 mm/an )
Le sol est constitué de calcaire et de marbre et au pied de la
montagne jaillissent des sources thermales riches en sels.
3. olivier, caroubier.
© La présence de ces plantes dans ce milieu dépend des facteurs
climatiques et des facteurs édaphiques. En effet, ce sont des plantes
qui se développent sur des sols riches en sels (groupement
moyennement halophile).
♦Adaptation des êtres vivants Corrigés 155
Adaptation des êtres vivants à leur
milieu
O Milieu aride : c’est un milieu sec qui se caractérise par une
précipitation faible et une température relativement élevée.
Géophytes : ce sont des végétaux dont les organes de résistance
sont enfouis dans le sol.
Ephémérophytes : ce sont des plantes caractérisées par une vie
végétative très courte (cycle de développement de quelques
semaines).
Stomates : structure cellulaire située dans l’épiderme des feuilles et
des tiges permettant les échanges gazeux entre l’air ambiant et le
tissu.
Transpiration : perte de vapeur d’eau par la plante.
Xérophytes : ce sont des plantes adaptées à la sécheresse.
Plantes succulentes : ce sont des plantes qui possèdent des organes
charnus et riches en eau.
@ l.b-c;2. a-b;3. c;4. a-b;5. b-c et d ; 6. a .
©
1. Les caractéristiques du milieu aride :
- faible pluviométrie ;
- température moyenne élevée ;
- vents chauds et secs ;
- rareté des êtres vivants.
2. La couleur des végétaux à organes aériens persistants du
milieu aride est grisâtre. Elle est due à l’abondance des
poils épidermiques qui contribuent à l’économie de l’eau.
3. L’apparition des éphémérophytes après plusieurs années de
sécheresse est un phénomène courant dans les régions
arides. Cela s’explique par la longue longévité des graines.
4. L’enroulement des feuilles chez certaines graminées (alfa ;
oyat...) permet la protection des stomates et la réduction de
la surface évaporante.
5. Les modifications qui affectent les géophytes lorsque
l’humidité du sol diminue sont : la partie aérienne meurt, les
racines disparaissent, les bulbes et les rhizomes entrent en
vie ralentie.
156 ♦Adaptation des êtres vivants Corrigés
©
des fèces presque solides ;
la réduction des pertes d’eau dans l’urine ;
la réduction de l’évaporation pulmo-cutanée ;
la résistance du corps à une déshydratation plus ou moins
poussée ;
la mise à l’abri ;
la consommation d’aliments riches en eau ;
la variation de la température interne chez certains
vertébrés ;
la course, le saut, le vol permettent d’éviter le contact
prolongé avec le sable brûlant.
© La couche de cire est imperméable à l’eau, elle réduit les
pertes d’eau par évaporation; d’autre part, elle confère une brillance
extrême au tégument des scorpions, ainsi, une partie du
rayonnement solaire est réfléchie.
©
La présence de poils ou de soies à la base des pattes des
insectes et des arachnides permet de faciliter le déplacement sur le
sable et de situer le corps bien au dessus du sol brûlant.
© Les caractères adaptatifs à la sécheresse de l’armoise :
feuilles réduites.
Surface foliaire réduite.
©
Adaptations physiologiques Adaptations
comportementales
diminution de la quantité d'eau dans - stockage des graines
l'urine rejetée et dans les fèces dans le terrier
absence de glandes sudoripares pour - vie nocturne pour
annuler l'évaporation cutanée éviter la chaleur du
résistance à la déshydratation du corps jour
compensation des pertes d'eau par
l'oxydation des graisses de son corps
Les caractères adaptatifs à la sécheresse de cette espèce,
stomate situé à la face inférieure de la feuille ;
chambre sus-stomatique garnie de poils ;
présence de parenchyme aquifère.
♦Répartition des végétaux Corrigés 157
© b; 2. e ; 3. d; 4. a ; 5. c
O
1. la carte de la végétation montre que les forêts se situent au
Nord et au niveau de la dorsale tunisienne.
2. La répartition de la végétation dépend de nombreux facteurs
écologiques : facteurs édaphiques et facteurs climatiques.
3. La Tunisie méridionale est la région la plus vaste et
relativement la moins riche en espèces végétales.
4. Le quotient pluviométrique d’Emberger permet de définir les
étages bioclimatiques.
©
1. L’analyse des données présentées dans le tableau montre que
la dorsale tunisienne est la région floristique la plus riche
(1062 espèces) . C’est une région de relief élevé et bien arrosé
(surtout les flancs nords des montagnes ). Le Nord-Est, la
Kroumirie et le Cap-Bon occupent des places voisines. Dans
ces régions, la pluviosité est élevée. Par contre, la vallée de la
Medjerdah est la région floristique la moins riche (412
espèces) . Il s’agit d’une plaine cultivée où de nombreuses
plantes spontanées sont éliminées.
La Tunisie méridionale est la région la plus vaste et
relativement la moins riche. La pluviométrie est généralement
inférieure à 200 mm/an . Toute la végétation rencontrée dans
le sud est adaptée à la sécheresse.
158 ♦Répartition des végétaux Corrigés
2. D’après ce tableau, on peut distinguer également deux groupes
de végétaux :
des espèces propres à une région donnée. Elles se
localisent dans des régions bien délimitées ;
des espèces communes. Elles peuvent se rencontrer
dans des régions climatiques différentes.
3. Les espèces propres à une région donnée exigent des
conditions climatiques et édaphiques assez précises, c’est
pourquoi on ne les rencontre pas dans toutes les régions .
4. Végétation de la Kroumirie : chêne zen et chêne liège
végétation du Cap-Bon : chêne kermes et thuya
végétation de la dorsale tunisienne: chêne vert et pin d’alep
végétation de la steppe en Tunisie centrale : alfa et armoise
©
1. Calcul du quotient pluviométrique Q d’Emberger des
différentes stations:
2000,626
Q de Beja : = —;----------- ï---------------- r = 70
J (35,6 + 273) -(51 + 273)
Q de Maktar : =----------
2000x490
— ■ --------- _ $$
v (32,2 + 273) -(1,7 + 273)
_ , 2000x626
Q de Gbelh : =--------------- -2--------------- 7 = 7,7
(42,2 + 273) -(3,1 + 273)
2. Béja : subhumide à hiver doux.
Maktar : semi-aride supérieur à hiver frais.
Gbelli : Saharien supérieur à hiver tempéré.
1.
2000x663 _ 7Q
(303,6)2-(278,7)2 "
épervier
Producteurs Consommateurs
1er ordre 2eme ordre 3eme ordre
Etres Végétaux Escargot Fauvette des Epervier
vivants verts Souris haies Belette
Insecte Chardonneret Renard
Hérisson hérisson Chat-huant
Lapin Belette
Grive Epervier
chardonneret Renard
Grive
Chat-huant
♦ Transfert de matière et d’énergie Corrigés 165
La production de biomasse et la productivité
dans un écosystème
O
Biomasse : masse sèche de matière organique issue des organismes
d’un écosystème.
Rendement écologique de croissance: (P/I) xlOO
Il montre quelle part des aliments ingérés par le consommateur se
retrouve finalement dans sa matière organique et devient donc
disponible au consommateur suivant.
I : matière ingérée
P : matière produite
Pyramide des énergies : il s’agit, pour chaque niveau trophique,
d’estimer la quantité d’énergie réellement accumulée par unité de
temps et unité de surface (ou de volume).
©
Criquet oiseau salamandre belette
Matière non
assimilée 66.4 18.6 29.4 10.1
(NA)
Production
secondaire 12.5 49.2 1.9 1.6
(P)
©
1. Le niveau trophique du zooplancton carnivore est 3
(consommateur de 2ème ordre)
166 ♦ Transfert de matière et d’énergie Corrigés
P
2. Rendement écologique de croissance = — xlOO
Avec P : Biomasse produite
I: Biomasse ingérée
24
R——x 100= 17,5%
138
3. Le devenir de la matière ingérée par le consommateur Ci
(Zooplancton végétarien) :
une partie des aliments ingérés est rejetée sous forme
d’excréments (car les aliments ingérés sont non digérés).
La biomasse digérée est absorbée n’est pas totalement
utilisée pour la croissance. Une partie est dépensée, au
cours de la respiration, pour fournir l’énergie nécessaire à
l’activité et à l’entretien de l’organisme. Seule la biomasse
restante est utilisée pour la croissance c’est à dire la
production de matière vivante.
4.
I : Biomasse
ingérée
A : Biomasse
assimilée
NA :Biomasse non
assimilée
R : Biomasse
perdue pendant la
respiration
C : Biomasse
produite
C3
C2
Cl
G
1. Le facteur externe mis à l’épreuve dans cette expérience est
l'irrigation.
2. La productivité du maïs a augmenté de 63,3 q/ha/an à 90,9
q/ha/an. La productivité du tournesol a augmenté de 24,1
q/ha/an à 31,5 q/ha/an. L’irrigation des cultures permet
d’améliorer la productivité.
3. Les facteurs qui pourraient améliorer la productivité de ces
deux espèces :
- le choix des semences
la fertilisation
l’aération du sol
l’élimination des plantes pouvant entrer en compétition
avec les cultures
lutte contre les parasites
♦Le cycle du carbone Corrigés 169
Le cycle du carbone
O
Cycle du carbone : ensemble de réactions sur les molécules de
carbone et interagissant avec les organismes vivant dans la
biosphère.
Carbone minéral : un constituant de la matière minérale. Il se
trouve à l’état oxydé.
Carbone organique : un constituant fondamental de la matière
organique. Il se trouve à l’état réduit.
Production primaire : La matière organique produite par les
végétaux chlorophylliens.
Production secondaire : La matière organique produite par les
consommateurs.
©
Le; 2. a-d ; 3. c ; 4. d ; 5.b-c.
©
1. Le carbone organique se trouve dans la matière organique.
Il se trouve à l’état réduit, c'est-à-dire combiné avec
l’hydrogène. La matière organique brûle, tandis que
matière minérale ne brûle pas.
2. Les processus qui libèrent le dioxyde du carbone sont :
la respiration
- la combustion
la minéralisation
©
La surproduction du dioxyde de carbone dans la nature
réchauffe la terre et peut conduire à un état de déséquilibre
écologique.
Les mesures permettant de limiter les dégâts pourraient être :
lutter contre la déforestation et développer en revanche le
couvert végétal.
- rationaliser le pâturage
contrôler les émissions gazeuses, notamment les émissions
industrielles
- contrôler les gaz d’échappement des voitures....
♦Gestion de l’écosystème Corrigés 171
Gestion rationnelle de l’écosystème
Notion de développement durable
O
Parc naturel : territoire relativement étendu comprenant un ou
plusieurs écosystèmes qui ont un grand intérêt scientifique et
touristique. Ex : parc de l’Ichkeul, parc de Chaambi, parc de
Bouhedma...
e
1. Les indices de dégradation d’un écosystème sont:
- la réduction du couvert végétal ;
l’amenuisement des réserves biologiques en faune
(extinction de certaines espèces, raréfaction d’autres
espèces);
l’extension des sols dénudés, lessivés et pauvres en
humus ;
l’apparition de maladies liées à la pollution de l’air, du
sol et des eaux.
2. Les pratiques à l’origine de la dégradation d’un écosystème :
- une exploitation abusive de la flore (abattage des
arbres, surexploitation ...) ;
une surexploitation de la faune sauvage (chasse et
pèche anarchique...) ;
l’utilisation de quantités toujours croissantes d’engrais
et de pesticides.
3. Les mesures de préservation des écosystèmes :
protéger les réserves biologiques naturelles (création de
parcs naturels) ;
rationaliser la gestion de la faune sauvage dans le
domaine de la pèche et de la chasse ;
rationaliser la gestion de la flore et encourager le
reboisement ;
lutter contre la pollution.
172 ♦Gestion de l’écosystème Corrigés
4. La lutte biologique constitue un moyen de lutte naturelle
contre les ravageurs. C’est le moyen le moins dangereux et le
moins coûteux. Cette méthode fait appel à des êtres vivants
pour réduire ou supprimer les dégâts causés par des espèces
nuisibles à l’homme, à ses cultures et à son élevage. Pour
comprendre l’intérêt accordé à la lutte biologique, il serait utile
de la comparer avec les techniques utilisées dans la lutte
chimique :
action non sélective diminuant aussi bien les espèces
nuisibles que les espèces utiles ;
accumulation de polluants (insecticides).
©
L’homme peut agir défavorablement sur la faune terrestre et
aquatique, directement ou indirectement en perturbant son équilibre
naturel et en modifiant ses biotopes.
Les pratiques directes : la chasse abusive et excessive, la chasse des
jeunes, des femelles en période de reproduction, l’utilisation de
filets à maille très étroite dans le domaine de la pêche,
l’organisation des battues...sont des pratiques à l’origine de la
raréfaction et la disparition de nombreuses espèces .
Les pratiques indirectes :
• La déforestation, la déviation des cours d’eau (construction
de barrages), les incendies, provoquent un déséquilibre
brusque dans l’habitat des populations animales, ce qui
cause leurs déplacements vers d’autres milieux et, parfois,
leur disparition.
• La pollution entraîne la contamination des animaux et la
disparition d’espèces sensibles.
O
1. Les flèches correspondent à une évolution régressive d’un
écosystème (lorsqu’elles sont dirigées vers le bas) ou à une
évolution progressive (dans le cas contraire). Lorsque les flèches
sont à sens unique, la dégradation de la couverture végétale et du
sol devient irréversible.
2. Les causes de la dégradation d’un écosystème sont :
- une exploitation abusive de la flore ;
♦Gestion de l’écosystème Corrigés 173
une surexploitation de la faune ;
une utilisation excessive d’engrais et de pesticides.
3. Le stade le plus dégradé dans un écosystème évoluant
régressivement est le désert de dunes (erg) et le désert de pierres
(reg).
4. La désertification dans le sud de la Tunisie résulte de :
la mise en culture des sols de la steppe ;
l’arrachage des espèces ligneuses pour des usages
domestiques ;
le surpâturage à cause de la pression démographique et
de la sédentarisation.
La désertification entraîne :
une dégradation irréversible de la couverture végétale
et du sol ;
une réduction des réserves d’eau dans le sol ;
une augmentation de l’effet de l’érosion éolienne.
©
1. Depuis l’époque romaine jusqu’à l’indépendance, l’étendue des
forêts de Tunisie a diminué considérablement en Tunisie,
comme dans la plupart des pays du monde. Les écosystèmes
soumis à l’exploitation par l’Homme, sont généralement
exposés à l’appauvrissement et à la dégradation.
La pression démographique, l’urbanisation, l’industrialisation,
la mécanisation de l’agriculture, l’emploi mal contrôlé des
produits chimiques, les incendies, le déboisement, le
surpâturage et bien d’autres facteurs encore, sont à l’origine
d’un appauvrissement grave, souvent irréversible du milieu
naturel.
2. Depuis l’indépendance jusqu’à l’époque actuelle, l’étendue des
formations boisées a doublé. Cette augmentation est le résultat
d’une exploitation rationnelle des écosystèmes. En effet, la
législation tunisienne a mis au point une stratégie permettant la
protection absolue des espèces menacées et l’exploitation
réglementée des espèces relativement abondantes. Les projets
de reboisement sont ambitieux (le couvert végétal qui
représente 4% du territoire passera à 15%), la création des parcs
nationaux et des réserves de chasse, la lutte contre la
désertification, la déforestation et le surpâturage et bien
174 ♦Gestion de l’écosystème Corrigés
d’autres facteurs encore, sont des moyens d’une gestion
rationnelle de la faune et de la flore dans les différents
écosystèmes.
©
Suite à l’extermination de leurs prédateurs (puma, coyote...), la
population du cerf a été multipliée par 10 entre 1905 et 1925 (elle a
passé d’environ 10 000 cerfs à presque 100 000 ) dans le plateau
de Kaibab en Arizona .
Cet exemple illustre bien le rôle de la prédation comme facteur
limitant de l’expansion des populations animales. La prédation est
responsable de la régulation et du maintien, à une valeur
relativement constante, d’une population de proies.
L’expansion de la population du cerf après la suppression de leurs
prédateurs a provoqué une compétition entre les individus de cette
espèce. Cette compétition a provoqué une augmentation du taux de
mortalité (surtout chez les jeunes), une diminution du taux de
natalité et un ralentissement de l’accroissement démographique (à
partir de 1925 pour cet exemple).
♦La cellule Corrigés 175
O
Cellule eucaryote : cellule présentant un noyau limité par une
membrane nucléaire.
Cytoplasme : substance visqueuse entourant le noyau, les
inclusions et les organites cellulaires.
Mitochondrie : élément de forme sphérique ou cylindrique, il est
limité par deux membranes. La membrane interne présente des
replis ou crêtes. Sa fonction essentielle est la respiration cellulaire.
Chloroplaste : élément vert chargé de chlorophylle. Il est
spécifique des cellules végétales.
Chromatine : substance dense et opaque baignant dans le
nucléoplasme. Elle se transforme en chromosomes lors de la
division cellulaire.
Appareil de golgi : c’est un empilement de 3 à 12 saccules aplatis
.11 joue un rôle dans la sécrétion des polysaccharides, la synthèse
des lysosomes et la formation d’une nouvelle membrane.
Centriole : élément très petit, il est composé de deux sous unités :
une grande sous unité et une petite sous unité, il joue un rôle dans
la synthèse des protéines.
Réticulum endoplasmique : ensemble de saccules qui traversent
le cytoplasme. Ces saccules sont en relation avec la membrane
nucléaire et la membrane cytoplasmique. Il sert au transport des
molécules au niveau intracellulaire et parfois intercellulaire.
©
1. b, d ; 2. b. d ; 3. a, d ; 4. d ; 5. b, d ; 6. b ; 7. d ; 8. c.
176 ♦La cellule Corrigés
©
- membrane cytoplasmique
- cytoplasme
Des éléments communs aux - un noyau
cellules animales et aux cellules - la vacuole
végétales - des organites cellulaires :
mitochondries, réticulum
endoplasmique, appareil de
Golgi, ribosome.
O
1. La structure A est une mitochondrie, la structure B est un
réticulum endoplasmique.
2. La fonction de la mitochondrie : la respiration cellulaire.
La fonction du réticulum : transport des molécules au
niveau intracellulaire et parfois intercellulaire.
ÜNotions d’espèces Corrigés 177
Notions d’espèce, de lignée et de
caractère héréditaire
O l.b;d 2. c ; d 3. b ; c ; d 4. b ; d 5. c
©
secteurs et résultats signification phénotypes
milieux
secteur A colonies Les colonies roses indiquent que
du milieu I roses cette souche est capable
Souche d'utiliser le lactose..
1 secteur A colonies Le développement sur le milieu
[Lac+, AmpR]
du milieu roses 2 indique que cette souche est
II résistante à l'ampicilline
secteur B colonies Les colonies blanches indiquent
du milieu I blanches que cette souche est incapable
Souche d'utiliser le lactose.
2 secteur B colonies Le développement sur milieu 1
[Lac-, AmpR]
du milieu blanches indique que cette souche est
II résistante à l'ampicilline
secteur C colonies Les colonies roses indiquent que
du milieu I roses cette souche est capable
Souche
d'utiliser le lactose.
3
secteur C pas de L'absence de colonies sur le
du milieu développe milieu 2 indique que cette [Lac+, AmpS]
II ment souche est sensible à
l'ampicilline
secteur D colonies Les colonies blanches indiquent
du milieu I blanches que cette souche est incapable
d'utiliser le lactose.
Souche
4
secteur D pas de L'absence de colonies sur le
du milieu développe milieu 2 indique que cette [Lac-, AmpS]
II ment souche est sensible à
l'ampicilline
©
1. *Expérience 1 : La souche 1 se développe sur un milieu avec ou
sans tryptophane. Donc, elle est capable de synthétiser cette
substance. Son phénotype est [Try +]
* Expérience 2 : la souche 2 ne se développe pas sur un milieu sans
tryptophane. Donc, elle est incapable de synthétiser cette substance.
Son phénotype est [Try ]
* Expérience 3 : la souche 2, incubée avec un extrait d’ADN de la
souche 1, devient capable de se développer sur un milieu sans
tryptophane. Il s’agit d’une transformation bactérienne.
2. Les fragments d’ADN de la souche 1 contiennent l’information
génétique (gène responsable de la synthèse du tryptophane) et
transmettent cette information à la souche 2 initialement incapable
de synthétiser cette substance.
180 <§>La mitose Corrigés
La mitose
Notions de chromosome et de caryotype
O
Mitose : division cellulaire spécifique des cellules eucaryotes.
Chromosome : élément nucléaire provenant de la chromatine. Il
apparaît au cours de la mitose. Il est composé d’ADN et de
protéines.
Fuseau achromatique : des microtubules associés à des protéines.
Il permet le déplacement des chromosomes au cours de la division
cellulaire chez les cellules eucaryotes.
Centromère : c’est la partie du chromosome qui relie les deux
chromatides.
Chromatide : c’est la moitié d’un chromosome coupé
longitudinalement.
Interphase : période au cours de laquelle la cellule est au repos.
Plaque équatoriale : ensemble des chromosomes d’une cellule en
métaphase d’une mitose, stabilisés à l’équateur de la cellule.
Caryotype : chromosomes présentés par paires d’homologue et
disposés des plus courts, sauf pour les chromosomes sexuels.
Chromosomes homologues : chromosomes d’une même paire ;
ont la même longueur, présentent un même arrangement de bandes
et leur centromètre est situé au même endroit.
©
1. d ; 2.c ; 3. a; 4.a ; 5. c ; 6. b. ; 7.b,c,d
©
1. La métaphase d’une mitose chez la cellule animale
regroupement des centromères dans le plan équatorial de la
cellule.
La télophase d’une mitose chez la cellule animale :
formation du noyau et de la membrane nucléaire au niveau
de chaque pôle de la cellule. La cellule mère donne deux
cellules filles par la formation d’une membrane à l’équateur
de la cellule.
2. Cinq mitoses successives.
^La mitose Corrigés 181
3. La métaphase et l’anaphase sont de courtes durées, c’est
pourquoi elles sont rares comparativement aux cellules en
interphase ou en prophase qui sont des phases relativement
longues.
4. Les chromosomes sont invisibles en interphase, car ils se
trouvent sous forme de chromatine diffuse.
5. A un moment ou à un autre de la vie de la cellule, avant la
prophase, il se produit une division de chaque chromosome
en deux chromatides.
6. La mitose assure :
la croissance et l’édification de l’organisme
le renouvellement des cellules mortes
la cicatrisation des blessures
le maintien des caractères héréditaires.
7. Comparaison
©
1. Les cellules en division : a, b, c, d, e, f, h, i.
Les cellules en interphase : g
2. Les cellules a, b, d et e : des cellules en prophase, la
membrane nucléaire et le nucléole sont en cours de
disparition ; la chromatine s’est transformée en chromosomes.
La cellule c : cellule en anaphase car les lots de chromatides
sont rassemblés aux pôles de la cellule.
La cellule f : cellule en télophase car il y a formation de deux
cellules filles par la formation d’une membrane à l’équateur de
la cellule.
La cellule i : cellule en métaphase, car les chromosomes
fissurés sont rassemblés à l’équateur de la cellule.
182 <^La mitose Corrigés
3. Classement des cellules dans l’ordre chronologique de la
mitose :
a-d-b-e-i-c-h-f
4. Il s’agit- de cellules végétales, car
- la paroi est double
- absence d’aster
à la télophase, la formation d’une membrane séparant les
deux cellules filles, se fait à partir du centre de la cellule.
©
1. La figure A : cellule en fin anaphase et début de télophase
La figure B : cellule en prophase
La figure C : cellule en métaphase
2. il s’agit- d’une mitose d’une cellule animale, car :
la paroi externe est simple
présence d’aster
à la télophase, la formation d’une membrane séparant les
deux cellules filles, se fait à la suite d’un étranglement au
niveau de l’équateur de la cellule
3. Le nombre de chromosomes dans cette cellule = 2n = 4
4. Classement :
B-C-A
5. Chaque cellule, issue de cette cellule, contient 4
chromosomes. On peut déduire que la mitose permet de
maintenir constant le nombre de chromosomes.
©
1. Les chromosomes présentent l’aspect fissuré en fin de prophase
2. a - La paire n° 10 représente les chromosomes sexuels.
L’individu A est de sexe masculin, car les 2 chromosomes
homologues sont différents. Ce sont les chromosomes X Y.
L’individu B est de sexe féminin, car les 2 chromosomes
homologues sont identiques ; Ce sont les chromosomes X X .
© 1. a;c 2. c 3. a 4. b ; d 5. d 6. b
7. d 8. d 9. c 10. b;c 11. b 12. a;c;d 13. b ; c ; d
14. a ; b ; c
©
1. L’hydrolyse de l’ADN permet d’extraire de l’acide
phosphorique, le désoxyribose et 4 bases azotées.
2. Chaque nucléotide est formé par la liaison d’un acide
phosphorique avec un désoxyribose, lui-même relié à une base
azotée.
3. ... AAACGCTTGACCTTGAG....
.. .TTTGCGAACTGGAACTC...
□L’ information génétique Corrigés 187
©
Phase Gi Phase S Phase G2 Phase M
(fin) (début)
À l'échelle Croissance Réplication Croissance Division
de la cellule cellulaire de l'ADN cellulaire cellulaire
À l'échelle Chromosome Chromosome Chromosome Chromosome
du à une dupliqué dupliqué dupliqué
chromosome chromatide
très
décondensé
À l'échelle Q 2Q 2Q 2Q
de l'ADN
Coccinelle 2
ÀXMüjôjl •