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Fiche lutte contre le changement climatique

Leçon 1 : Le cadre institutionnel de la lutte contre le changement climatique


Déf selon rapport GIEC :

Climat = peut être envisager de différente manière sur temps long et temps court, variable pour déf climat =>
température, vent, précipitations.

Changement climatique = variation état du climat. Se décèle par modification de la moyenne persistant pendant une
longue période (+ une décennie au moins). Peut-être dû à un processus interne naturelle ou forçage externe.

Climatosceptiscisme = idée que le réchauffement planétaire n’existe pas ou dire qu’il y a un changement mais c’est
pas grave la terre va s’adapter. PB  a ralenti la prise de décision.

Section 1) Le Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat


Le GIEC ont été créé en 1988 par 2 institutions :

 Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PMUE) crée en 1972 par AG des Nations-Unies à la
suite de la conférence de Stockholm, le 1er sommet de la terre.
 estime en 1987 qu’il faut créer grp d’expert inter-gouvernemental sur le climat.
 s’alarme des concentrations des émissions GES dans atmosphère et estime que peut avoir de sérieuses
conséquences pour bien-être humain et env. naturel.
 estime il faut mieux comprendre le changement climatique, déterminer ses causes et conséquences pour
apporter réponse po adéquate.
 Organisation météorologique mondiale (OMM)
 va dans le même sens que le PMUE.
 attire l’attention sur le fait qu’il peut y avoir conséquence sociaux-économique sur agriculture et accès à
eau.

Résolution adopté en 1988 qui crée le GIEC.  référence au fait que le changement climatique va affecter
l’humanité de son ensemble, se pose la Q. du maintien de la vie sur terre.

AG demande au GIEC des études et impacts, état des connaissances, réponses stratégiques pour limiter impact secteur
par secteur.

Au sein du GIEC  195 Etats représentants.

3 groupes vont proposer des schémas d’évaluation :

- Grp 1 « évaluation » : identifie les données scientifiques sur le climat


- Grp 2 « adaptation » : évalue les conséquences de l’évolution du climat et la manière dont on doit s’adapter
à ce changement.
- Grp 3 « atténuation » : travaille sur l’atténuation du changement climatique donc réduire les émissions de
GES.
 GIEC appui sur différence entre adaptation et atténuation. Atténuation vise à réduire interventions humaines
directes et indirectes. Adaptation est la démarche d’ajustement au climat tel qu’on le connait et tel qu’on
l’attend.

Ces 3 grp rendent des rapport à chaque évaluation :

- 1er rapport établit en 1990  assez limité, produit 2 ans après sa création avec assez peu de donnée mais va
être à l’origine de l’ouverture de négociation en vue de l’ouverture de l’adoption d’une Cv° inter au sens des
Nations-Unies c’est la CCNUCC ( cv° cadre des NU sur les changements climatiques), adopté lors du
sommet de RIO de 1992.

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- 2ème rapport en 1995  débouche le protocole de Kyoto signé 2 ans après  1er protocole où il y a des
engagements chiffrés de la part des Etats pour la réduction des GES. Mais il y a eu des PB de ratification.
- 3ème rapport en 2001 et 4 ème en 2007  bcp + de publicité de ces rapports, c’est l’année où le GIEC s’est vu
décerné le prix Nobel de la paix. À cette date le changement climatique est incontestable. Il y a
augmentation constante des émission des GES car utilisation croissante de l’énergie. En 2007 on considérait
qu’il était encore possible d’aller dans le bon sens, mais il faut de réponse mondiale et une coopération.
- 5ème rapport 2013-2014  changements sans précédents depuis centaines de milliers d’année. Point
principale qui ne changera plus jamais c’est l’augmentation du niveau de la mer. Problème de qualité de
l’air c’est la conjonction des émissions de GES et de la pollutions atmosphérique aux particules. Le
réchauffement va aller de +1,5 degré c°. Les régions les plus touchés seront : l’arctique où la fonte des
glaciers va conduire à l’augmentation de eaux. Il y a aura des pluies tjr plus intenses avec des inondations,
pareil pour les sécheresses. Fréquence accrue des vagues de chaleur maritime entraine une perte d’oxygène
dans la mer. Les villes vont avoir des pic de chaleur, il faut remettre de la ruralité dans les villes. Notamment
les femmes seront plus impacté par le changement climatique.
- 6ème rapport  accorde Paris signé en 2015. Le rapport de synthèse est paru en mars 2023. Les changement
irréversible se confirme et est confirmé le problème des villes. Le rapport du 2ème sur l’adaptation dit qu’il
est tjr possible de s’adapter il faut prendre conscience de l’interdépendance, justice climatique. Il faut
instaurer un système de transition énergétique qui doit être pensé sur l’énergie dans sa globalité. Il faut une
résilience qui suppose une collaboration entre gouvernement, secteur privée et sté civile. Il faut lutter
contre la perte de biodiversité pour préserver des milieux entiers. Sur l’atténuation l’idée est qu’il faut
diminuer les émission de GES en tenant comptes des secteurs dans lesquels ils augmentent et diminuent. Les
énergies fossiles ne sont pas inépuisable et sont sources de conflit international. Il faut développer tous les
moyens pour moins consommer à croissante égale, l’idée n’étant pas d’arrêter la croissante éco.

Section 2) Les Conférences des parties (COP) à la CCNUCC


Art 2 CCNUCC précise son objectif : stabiliser les concentrations de GES dans un temps suffisant pour que les
écosystèmes s’adaptent, que la production alimentaire ne soit pas menacée et dév éco puisse se poursuivre.

Année 70-80  Pb de destruction couche d’ozone. Adoption Cv° de Vienne en 1985 et P. de Montréal en 1987 
but = supprimer aérosols destructeurs de la couche d’ozone.

Lors du sommet de Rio de 1992  la CCNUCC a adopté 2 autres Cv° :

- Sur la biodiversité (CNUDE). Actuellement 197 parties dont UE et ses EM.


- Sur la lutte contre la désertification (CNULD).

En 1994 : Cv° de Ramsar sur zones humides d’importance internationale.

Actuellement 197 parties à la CNUDE dont UE et ses EM.

Idée : pays dév doivent réduire émission de GES, doivent aider les pays en développement à lutter c/ changement
climatique financièrement et avec partage de technologie.

Etats doivent ê transparent :

 Lorsqu’il émettent
 Et sur ce qu’ils font pour lutter c/changement climatique.
 Doivent faire état de comment ils s’adaptent pour protéger leur pop.

En 2001 : mise en place plan d’adoption pour financer tous projet des pays parti au P. Kyoto particulièrement affecté
par changement climatique.

Sur la Base de la CCNUCC se tiennent des COP :

COP 1  Berlin 1995

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COP 3  1997, sera signé P. Kyoto qui chiffre engagement Etats par Etats idem pour communauté UE pour réduire
les émissions. Le protocole entra en vigueur en 2005. Selon art 10 les resp des Etats sont communes mais différenciées
 faut tenir compte des priorités nationales spécifiques.

COP 15 : accords de Copenhague en 2009. Porteuse d’espoir notamment parce qu’on a bcp plus parlé du
réchauffement climatique + adoption du paquet climat UE. Mais pour bcp accord qui reste un échec  on voulait un
accord contraignant pour réduire les GES mais on est resté sur l’expression de la volonté de rester en dessous de la
hausse de 2 °C de la température. À cause du désaccord entre pays industrialisés. Contenu de l’accord : pas d’objectifs
chiffrés, question de la vulnérabilités des Etats insulaires et africains. On dit qu’on va s’efforcer d’atteindre les
objectifs mais on ne dit pas lesquels. Accord qui finalement sera + déclaratoire.

COP 18 : 2012 et adoption amendement de Doha au protocole de Kyoto pour permettre sa reconduction. Deux
annexes : Annexe A : concernant gaz qui causent réchauffement + ajout de secteur qui auront permis de polluer.
Annexe B : on fixe nvx obj chiffrés. Obj global = baisse de 18% des émissions GES sur 8 ans. Compliqué à ratifier car
tous les Etats parties au P de Kyoto devait ratifier. EV seulement en 2020. UE avait dit que si les autres Etats faisaient
+ d’efforts elle ferait pareil = pcp d’exemplarité. Pb de représentativité des chiffres ajd car Covid en 2020.

COP 21 : Accords de Paris : sommet de la dernière chance. Accord qui est un traité interna contraignant. EV en 2016.
Au niveau du contenu : objectif de renforcement de la riposte mondiale à la menace du changement climatique dans
contexte dvp durable et lutte c/pauvreté. Liste des moyens pour limiter hausse température à 1,5. Question des
investissements qui ne doivent pas aller vers énergies fossiles. Pcp d’équité dans les efforts. Réaffirme aussi solidarité
entre les Etats : aides financières et cadre transparent. En 2024 Etats doivent rendre compte de toutes les mesures
entreprises.

COP 26 : Mise en place programme pour s’adapter au changement climatique, idée d’accroitre financements aux pays
en dvp.

COP 27 : Question de la nécessité de passer aux énergies renouvelables ou mixtes. Mise en place d’un fond pour perte
et dommage. Nécessité de transformer système financier. Reconnait importance des acteurs non étatiques comme les
peuples indigènes, soc civile etc…

Leçon 2 : La démarche de l’Union européenne face au réchauffement


climatique
I/ La politique de l’environnement
Nb : dans le Traité on ne parle pas de politique c’est une action. Finalement : association de plusieurs bases juridiques
comme celles pour l’envi, l’énergie, etc… = Action climatique.

A) Le dvp de la politique de l’env.


Politique qui n’a cessé de se dvp vers approfondissement = pol la + intégrée de l’UE. De base aucune mention de
l’env. Réflexion va commencer en 1957 avec une immense marié noire qui a causé une double pollution (Britanniques
ont tenté d’endiguer avec des produits chimiques).

En parallèle des sommets des NU, naissance du dt de l’env. en France dans les années 70 : création d’un ministère
relatif à l’env. + Loi protection de la nature en 1976. Mais absence de référence au climat, on pense surtout à la
biodiversité. Approche = protéger env. pour protéger les Hommes.

Au niveau UE : fin années 60 : directive sur les véhicule concernant la pollution sonore et une pour préserver la
qualité de l’air concernant les pots d’échappement. Début années 70 : Commission alerte sur la protection de l’env.
dans une communication : préserver env. doit être considéré comme une des tâches les + urgentes et les +
considérables.

Premier programme env. adopté en 73 : mais déclaratoire car pas encore de compétence env. Ajd ces programmes sont
contraignants. Programme prévoyait de def les grands obj et pcp en priorisant les actions.
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AUE 1986 : va introduire compétence environnementale dans le Traité CEE. Obj protection env. va être couplé avec
protection santé personnes + utilisation prudente et rationnelle des ressources naturelles  contrôle compliqué car
ressources relèvent de la souv. Des Etats. Mise en avant de grands pcp : prévention, correction par priorité à la source
des pollutions, pcp pollueur payeur, pcp d’intégration = env. présent dans toutes les pol + pcp de subsidiarité. Mais
tout ça doit se faire avec mise en balance des intérêts et du dvp éco et social.

Traité de Maastricht 1992 : ajoute un obj de collaboration international + pcp de précaution + changement dans le
processus décisionnel avec notamment coopération du Parlement.

Traité Amsterdam 1997 : Améliore dispositif d’adoption des textes relatifs à l’env. avec processus de codécision +
obligation d’intégrer l’env. pour promouvoir dvp durable.

Traité de Lisbonne 2007 : apparition lutte c/ changement climatique qui devient un obj avec art 191 TFUE + UE est
la voix des EM pour agir en faveur de la lutte contre changement climatique. Mais pas de référence au climat.

B) Les programmes d’action pour l’environnement PAE


Celui de 2013 : but 2050 = vivre dans les limites de notre planète. Plan qui couvre période jusqu’à fin 2020. Double
objectif : 20% de réduction émissions GES + 20% réduction conso d’énergie + 20% des sources d’énergies
renouvelables. Idée est qu’en 2050 le système énergétique doit être sûr, décarboné et concurrentiel.

Celui de 2022 : couvre période jusqu’à 2030. But = accélérer transition éco fondée sur énergies renouvelables et
inverser ou stopper perte de biodiversité. Obj prioritaires : au + tard en 2050 pas de gaspillage, réduction inégalités,
env. sain, nature protégée et restaurée, résilience etc… Même démarche que l’ONU : Homme doit se protéger de
l’env. alors même que c’est qui l’a détruit. Question aussi de la prévention des catastrophe et des secteurs qui font
pression sur le climat.

II/ La politique de l’énergie


A) Le dvp et sa mise en place

Pb Europe : absence de ressources énergétiques : ni pétrole, ni gaz naturel. Nécessité de partenaires commerciaux +
acheminer = dépendance. Dépendance à la Russie qui s’est vu lors du conflit en Géorgie en 2009 : est à l’origine de la
modif des textes sur la sécurité énergétique (mieux stocker gaz). Préoccupation n°1 : sécurité approvisionnement :
bonne qualité et px abordable pour conso finaux.

Pdt lgtps UE est restée indifférente à la Q énergétique, jusqu’au traité de Maastricht qui l’évoque : objectif de la
Commu prendre action dans domaine énergie mais tjr pas de base juridique.

Depuis modif T Maastricht : inscrit dans le CE un obj de dvp des réseaux transeuropéen : transport et énergie
notamment.

Dans la pol de l’env. mention à l’énergie : on empêche l’action de la communauté en prévoyant une dérogation : les
mesures qui affectent les EM pour le choix de l’énergie et la structure de l’approvisionnement doivent être votées à
l’unanimité.

Traité Amsterdam : n’a rien apporté : pol de l’énergie s’est basée sur l’env et le marché intérieur  Q° du bon
fonctionnement du marché intérieur de l’énergie, interconnexion des réseaux énergétiques des EM, sécurité
approvisionnement énergétique, dvp énergies renouv.

B) La consécration par le traité de Lisbonne

Naissance d’1 compétence partagée en matière d’énergie : pcp de subsidiarité + préemption. Base jur : art 194 TFUE :
fixe obj et processus décisionnel :

 Obj : assurer fonctionnement marché de l’énergie, sécu appro, promouvoir énergies renouv. Solidarité entre les EM
dans le domaine de l’énergie : solidarité dans les crises.

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 Procédure leg de codécision sur proposition Commission. Maintien unanimité sur certains points : conditions
d’exploitations des ressources, choix énergie, mesures fiscales. Cf art 194§2.

Commission produit beaucoup de soft law sur la Q° énergétique : Livre Vert 2006 : « UE est entrée dans une nvlle ère
énergétique » : but = poursuivre obj stratégique dans 1 cadre global. Idée d’équilibre entre objectif utilisation durable
énergie, compétitivité, sécurité approvisionnement. Confirmé par une communication de 2007.

2007 : convergence entre pol de l’énergie et lutte c/changement climatique.

III/ L’action de lutte contre le réchauffement climatique


A) Le domaine du programme européen sur le changement climatique

Programme euro sur le changement climatique de 2000 : Comm essaye de prendre ttes les mesures pour LCCC selon
les secteurs.

Q° appro énergie : Commission : si on poursuit dvp du marché intérieur gaz et électricité : permet LCCC.  Marché
intérieur permettrait rationnaliser production et distrib énergie = nourrit obj efficacité énergétique + réduction conso et
émission GES.

 Dès 2000 : Commission montre que pour appro en énergie il faut méthodes production énergie comme puits de
carbone, recours à la cogénération etc…

 Secteur industriel : dit qu’il va falloir imposer règles + strictes concernant éco-conception : but = meilleure
efficacité énergétique. Va viser des produits électriques et ceux notamment qui sont pb comme les chaudières. Q+ de
l’offre de service en énergie pour les PME dans ce secteur. Obligation lutte c/ gaz fluorés. Envisage négo crédits
carbones.

Liste des secteurs très consommateurs énergies :

 Bâtiments : faut prendre en compte efficacité énergétique dans les passations de marché public
 Transports : Q° du transport aérien mais aussi construire véhicules + propres
 Déchets : très énergivore : nécessité dvp la recherche + investissements + coopération plan interna.

B) Les actions de l’UE en matière de LCCC

Accent mis sur exemplarité interne pur projeter sa vision à l’international. Ratification de la CCNUCC par l’UE en
1993 : depuis UE siège aux COP.

1- Le cycle leg 2014/2019

a) L’année 2014 et l’augmentation des obj climatiques

Communication janvier 2014 : propose un cadre action en matière de climat et énergie. Se base sur succès paquet
climat énergie de 2009 : idée = précéder COP Paris 2015. Conseil Euro va valider cette comm en mars et demander à
la Commission réflexion sur stratégie euro pour la sécu énergétique (adoptée en mai) but = réduire dépendance UE à
conso énergie.

Communication climat juin 2014 + Approbation Conseil d’obj contraignants dans tous les domaines env. de la pol
énergétique. D’ici 2030  réduction 40% GES par rapport à 90. Condition : meilleur système échange quotas GES.
But de 27% énergies renouvelables. Baisse conso 27% voir 30.

Fin 2014 : discussions pour une Union de l’énergie : idée d’un nvx système de gouvernance avec + souplesse pour EM
+ énergie abordable essentiellement verte pour remplir obj action climatique et décarbonation économie = base du
cadre leg 2014/2019/

b) L’année 2015 et la COP21 de Paris

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Communication février 2015  contexte = bas px pétrole et gaz. Occasion de modifier les comportements. Constat :
échelon national = pas le meilleur, faut inclure + les acteurs locaux. Il est aussi questions de la société civile :
participation à un nvx modèle éco.

Conclusions Conseil Euro 2015 : mise en exergue des points essentiels : projet infrastructure électricité et gaz,
partenariats stratégiques, respect souv des Etats (à cause de la Pologne et de l’extraction du gaz là-bas).

COP 21 : accord trouvé = qualifié d’historique. Pour la Commission UE a eu rôle clé dans les négo.

c) L’année 2006 et la communication de novembre 2006

Année importante : faut finaliser propositions suite Accord de Paris. Communication : va être adopté accord historique
au sein de l’Orga de l’aviation civile interna pour mise en place d’un marché mondial unique pour les émissions
résultant du transport interna.

Année de présentation du 1e paquet mesures sur la sécu énergétique : 40 aines de mesures : protection conso, précarité
énergétique, dénonciation bâtiments polluants, éco-conception etc…Obj = tendre vers énergie propre pour tous les
européens. Question des coûts d’investissements supplémentaires (177 milliards par an). 2030 : électricité
renouvelable pour la moitié.

2- Le cycle leg 2019/2023

But : construire énergie neutre pour climat, verte et sociale.

a) Le programme stratégique de 2019

Conseil euro : effets changement climat = visibles. UE doit continuer transfo de son éco et de sa société : pour
atteindre neutralité climatique faut tenir compte de toutes les situations cf justice soc. UE = acteur mondial économie
verte. But final : leadership éco et durable. Fait ref à la souv des Etats : c’est aux EM de décider de la meilleure
stratégie énergétique.

Référence aux questions sociales : tout le monde ne subit pas pareil le changement climatique + parle de dts sociaux
environnementaux. Base = T des NU sur les inégalités liées changement climatique et au genre (femmes + touchées).

b) Le pacte verte pour l’Europe de 2020

Aussi appelé Green deal : base pour qu’UE devienne 1er continent neutre sur le plan climatique. Juridiquement Pacte =
Communication (2019) 640 final + accompagné feuille de route avec plan action précis. Obj = neutralité climatique
pour 2050. Multiplication des textes sur cette base.

 Communication juillet 2020 alimentation en énergie d’une économie neutre pour le climat : pour transformer
système énergétique UE qui représente 75% émission GES. But est que secteur consomme moins avec notamment
réutilisation chaleur résiduelle et énergie produite par eaux usées + gestion déchets. Promeut au niveau électricité :
pompes à chaleur, véhicules élec. Quand électrification difficile : faut combustibles plus propres comme hydrogène.
 Communication 2020 sur l’hydrogène : produit pas de CO2 donc utile pour décarboner de nb secteurs. Va falloir
investir.
 Septembre 2020 Plan cible horizon 2030 : réduire GES d’au – 55% d’ici 2030 = ajustement à l’obj 55. Seul moyen
d’être sur une voie équilibrée pour neutralité climatique. Commission donne secteurs où il va falloir adopter textes :
échanges quotas GES, utilisation des sols. + Va augmenter les % à atteindre en matière d’énergies renouvelables.
 Stratégie 2020 sur le méthane : 2ème gaz qui contribue le + au réchauffement climatique. Secteurs concernés : agri,
production énergie, déchets. Faut améliorer les déclarations de production de méthane. Détecter les fuites + pour
l’agri on passe par la PAC (Q° gestion élevage et alimentation animaux).
 Communication stratégie amélioration de performance et rénovation des bâtiments : rénovation bénéfique pour
l’emploi. Secteur qui émet 36% émissions GES. Q° précarité énergétique. Q° d’une révision des méthodes de
conception des bât notamment publics.

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 Communication sur les énergies renouv en mer : énergie bleue permettrait totale indépendance énergétique. Il faut
utiliser énergie océanique. +Faut des subvention et surveiller incidences env.
 Communication Pacte européen pour le climat : invite autorités et indiv à participer à l’action en faveur du climat.
But = créer un espace de partage d’info et d’idées sur l’action climatique. Q° aussi d’associer transition verte et
transition numérique. Encore question des investissements
 Accord de financement décembre 2020 : au moment de la def du cadre financier pluriannuel + Q° du plan de
relance sortie de pandémie. Budget sur 7 an = 2018 milliards : 30% iront au changement climatique.

c) L’année 2021 et les nvlles propositions

Paquet juillet 2021 : communication sur l’adaptation au changement climatique + adoption de textes qui finissent de
mettre en œuvre Pacte vert (notamment textes sur les carburants alternatifs et les forêts).

d) L’année 2022

Année marquée par début guerre Ukraine. Mise en place mécanisme REPowerUE  à cause de la g qui a perturbé ++
le système énergétique mondial. Difficultés approvisionnement = hausse prix = dépendance énergétique.

Règlement 2022/1369 : relative à des mesures coordonnées de la demande de gaz. Considère qu’inflation = liée au
conflit. On veut indépendance pour 2027. Mesures : réduction conso, agir de manière raisonnée pour le gaz.
Plateforme d’achat en commun du gaz. Conseil va demander accélération énergies renouv + combiner avec protection
env. Faut réoptimiser marché intérieur gaz et énergie.

e) 2023

On regarde comment ont été appliquées les actions précédemment citées : plutôt satisfaisant : cf site de la commission.

Leçon 3 : Les mécanismes de droit de l’Union permettant de lutter contre le


changement climatique
Idée intégration : vient des po PAC et transports, certains textes se rapport à lutte c/Changement climatique.

 Ex : cadre industrie communication du 1er fév.2023, établit plan industriel du pacte vert .
 Ex : proposition règlement par commission en juil.2023 sur comptabilisation des émissions de GES des
services de transport.

Des mesures peuvent paraitre sans rapport avec changement climatique mais lien quand même :

- Règlement 995/2010 : lutte c/ exploitation illégale des forêts  contribue directement au changement
climatique.
- Directive 2007/60 : lutte contre conséquences inondations  au départ PB protection de l’env. et mise en
sécurité des personnes MAIS devient un élément pris en compte par GIEC.

Pour changement climatique  importance d’innovation scientifique et technique donc mécanisme de financement
par UE. Ex : dév technologie à faible intensités carboniques.

Règlement 2021/1119 (Loi Climat) : établit cadre requis pour neutralité carbonique, sur la base du Green Deal.
Neutralité climatique = équilibre entre émissions et absorption des GES, réglementé dans DUE à échelle UE.

 Règlement adopté pour traduire objectif -55% d’émission GES.


 Une fois le seuil de neutralité climatique atteinte  émission négative possible = capacité absorption >
émission.
 Idée favoriser contexte propice pour nvlle objectif en 2040.
 Rappel des principes : équité, solidarité, rapport cout/efficacité.

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 Nvx acteur : Conseil scientifique consultatif européen sur changement climatique.  en face il y a un
organe national sur climat qui dialogue avec niveau européen.
 Prévoit mesures de limitations des GES, renforcement puits de carbone, obligation pour État de réduire
vulnérabilités aux conséquences de changement climatique, préserve eau et agriculture.

Bcp d’innovation juridique. Ex : règlement 2023/955 qui institut fond sociale pour climat 2026-2032 car il faut
accompagner changement climatique pour + vulnérables. Notamment prix carbone augmente donc facture augmente.

I/ Diminution des émissions de GES


Entre 90 et 2019 diminution de 24% et l’éco a connu à une croissance de 60%.

Série de texte :

A) Les textes qui comportent les objectifs chiffrés de l’UE et les EM

Objectifs fixés à partir de 2009.

Bcp de textes sont obsolète et tant qu’on change pas de période ont peut rien faire.

Textes actuels :

- Règlement 2018/842 de 2021-2030 pour respecter accord de Paris.


- Règlement 2018/1999 sur gouvernance de l’UE de l’énergie.

Commission doit faire état chaque année des progrès accomplit  logique transparence.

B) Les instruments fondés sur le marché


Nécessité mise en place actions éco.

1- Le système européenne d’échange de quotas d’émission de GES ou SEQE-UE

Mit en place par P. Kyoto. UE a élaboré son propre système d’échelle des entreprises  30 Etats y participent donc
11 000 centrales électriques et production.

Principe du plafonnement et de l’échange qui découle du principe de pollueur-payeur.

 Plafond fixé pour quantité totale de GES qui peuvent être produits. Idée est d’abaisser ce plafond dans le
temps.
 En dessous du plafond  on échange des quotas, qui sont attribuer aux entreprises.
 Progressivement ont arrive à réduire émissions donc on aura de moins en moins besoin de quotas.

Directive 2003/87 adopté dans le cadre Kyoto où objectif est de réduire émissions de 8%.

 Prévoyait qu’au 1er janvier 2005 pour installations couverte par le SEQE il fallait détenir autorisation
d’émission.
 Chaque État communique plan national d’allocation.
 Quota = droit d’émettre équivalent à 1 tonne de CO2.

Principales modification du système :

En 2004  Nvlle D. approfondissant système d’échange européen et mécanisme du P. Kyoto. Permet de favoriser
inclusion système d’échange.

Ensuite, arrêt CJ 2008 Arcelor : Apprécie la directive, qui étend le champ d’application au secteur de sidérurgie. En
l’espèce, la sté soutenait qu’il ne fallait pas inclure sidérurgie SI on ne mettait pas aussi la chimie et les métaux non
ferreux en vertu du principe de non-discrimination. CJ affirme qu’atteinte au principe non-discrimination est justifié
dans le cadre d’une méthode étape par étape.  justifié car SEQE est progressif.

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Directive 2008/101  étend champ d’application du SEQE aux secteurs de l’énergie, métallurgie, industrie minérale,
dérivés du bois, activités aériennes.

CJUE 2011 Air Transport Association of America: compagnies aériennes conteste mesure de transposition car
illégale au regarde du DI. CJ dit que non car SEQE fonctionne que pour les vols à destination ou provenance de l’UE.

En 2009 : nvlle extension du champ d’application en direction de la métallurgie et de l’aluminium et activité de la


Chimie.  modernisation du système en allant vers mise aux enchères des quotas.

En 2015 : réserve de stabilité du marché par décision 2015/1814. Commission relève pb d’inéquation entre offre et
demande, et qu’on pouvait avoir un excédent de quota. Décisions modifié en 2023 qui définit total de quota en
circulation et qui doit obéir à un seuil.

En 2018 : Directive 2018/410 : doit prépare au passage vers la 4 ème phase 2021-2030 et la futur inclusion du système
de transport maritime. S’applique à toute stations énergétiques d’émission de CO2 ou Méthane.

Modernisation système en 2023 qui va vers objectif -55% d’ici 2030.

 Idée que SEQE arrive à diminuer émission de GES de 43% par rapport à 2005.
 Pour quotas gratuit il y aura conditionnalité environnementale.
 Inclusion transport maritime en 2023, se fait pour émissions de trajet intra-européen avec émission liées à des
transport entre UE et reste du monde.

Règlement 2023/956 : établit mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACE). Idée  si on importe un
certain seuil on paye, idée est d’éviter que les efforts fait par UE soit entraver par émissions en dehors de l’UE. 
complément du SEQE.

2- Cadre européen de taxation de produits énergétique et électricité

D. 2003/96 : établit système globale de taxation pour production énergie quand sont destiné à utilisation comme
combustible ou carburant + électricité.

 Il y a niveau min de taxation  Etats on pas le droit de taxer en dessous du seuil, mais peuvent appliquer taux
différenciés quand sont liés à la qualité du produit, à l’utilisation dans secteur public (collecte déchet,
ambulance etc.). Distinction aussi selon la consommation professionnelle et non pro de certains produits.
 Etats peuvent avoir exonérations.

Proposition révision de la Directive par Commission  3 objectifs :

- Traiter de manière + cohérence différentes sources d’énergie.


- Mettre en place cadre plus adapté pour énergie renouvelable.
- Mettre en place cadre pour la taxe CO2.
 Proposition abandonnée.

Nvlle proposition refonte en 2021 fait partie  actuellement au point mort.

C) Règle qui favoriser le captage et le stockage du CO2


Directive 2009/31 : sur stockage géologique du CO2. Processus vise plusieurs stade : captage, compression, transport
et injection CO2 dans sites géologiques de stockage.

 S’adresse aux grosses sources de production.


 Problématique : sites doivent ê respectueux de l’env.
 Prescriptions : doivent pas ê au contact de masses d’eaux, construction doit obéir des règles de construction
très strict, et doivent ê exploités avec un permis.

Idée : renforcer sécurité des installations et confiance du public envers les installations.

En cas de fuite  opérateur à des obligations et site peut être fermé avec retrait ou non renouvellement du permis.
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D) Le secteur de l’utilisation des terres et de la foresterie
Vise émissions et absorptions de GES qui résultent des activités d’utilisation des sols, arbres, plantes, biomasse et
bois.

75% territoire UE est recouvert de forêts et terres agricoles  permet de capturer grande quantité de carbone.

Mais si on détruit  on émet GES  DONC on peut plus absorber car plus d’arbre.

Décision 529/2013 : règle comptable pour déterminer émissions et absorptions GES du secteur.

Règlement 2018/841 : prise en compte émissions/absorptions pour 2021-2030. But = équilibre et qu’émission <
absorption.

 Modifié pour période précise 2021-2025 et 2026-2029, pour atteindre objectif – 55%.

E) Le transport maritime
Assez récent  Règlement 2015/757  2 ans pour l’adopter.

Paradoxe : le transport maritime affecte bcp le climat MAIS le seul moyen de transport où ne s’applique pas les règles
de l’UE en matière d’émission GES.

 Règlement obligeait comptabilisation GES pour bateaux à destination ou départ UE, mais pas pour bateau de
pêche et bateau usine
 Modifié en 2023 et inclut vérification des émissions GES pour le transport maritime.

Règlement 2023/1805 : utilisation carburant renouvelable et bas carbone. But = mise en place règle uniformes pour
navire relevant de la J° des EM, sont censé utiliser des énergies renouvelable et utiliser alimentation en électricité à
quai.

F) Les émissions des GES dans le transport routier

Règlement 2019/631 : normes de performance au sein de l’UE en matière d’émission de GES pour les voitures et les
utilitaires neufs.  modifié en 2023 pour norme plus stricte pour objectif – 55%.

G) Émission des GES dans le transport aérien


Règlement 2023/2405 : égalité des conditions de traitement pour établir secteur aérien durable. But = règles
uniformes pour la fourniture des carburants durables.

Pb  bcp d’avion emporte du carburant plus que nécessaire, entrainer plus de GES, pour éviter les ravitaillement
partiel ou total dans aéroport ou c’est plus chère. DONC UE veut briser le système en mettant un prix raisonnable.

H) Les émissions de GES fluorées

Règlement 517/2014 : règles pour utiliser ou détruire le GES fluorées, de la mise sur le marché des produits qui
contiennent ces gaz. Il y a des limites quantitatives de mise sur le marché. Ce règlement s’ajoute aux textes
spécifiques de la Convention de Vienne et la Convention de Montréal.

II/ Diminution de la consommation d’énergie


Plusieurs instruments :

A) La promotion de l’efficacité énergétique


Commission en 2006 voulait réformer marché intérieur énergétique pour avoir meilleur efficacité.

Gros pv action du conso dans ce domaine DONC doit être informé et conscient de son comportement.

Directive 2012/27 : cadre actuel promotion efficacité énergétique.


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 Exigence min et Etats sont libre de fixer objectif plus stricte.
 Modifié en 2018 avec principe de primauté de l’efficacité énergétique et réviser en 2023.
 Obligation réduire énergie dans secteurs publics, obligation rénovation surtout dans secteur public.  Taux
rénovation au moins 3%.

Recommandation 2021/1749 Commission sur principe de primauté et efficacité énergétique  Idée = prendre en
compte lors de la planification toutes mesures d’efficacité énergétique et prendre décisions au regard des mesures
d’efficacité.  Suppose des choix et du financement et de l’innovation.

 On vise le secteur public pour produits, services et bâtiments acquis par Etats  stratégie de rénovation.
 Application du principe d’interconnexion des réseaux entre Etats.

B) L’amélioration de la performance énergétique des bâtiments


Principal consommateur énergie en Europe  40% de l’énergie et les ¾ a très faible niveau performance énergétique.

Directive 2010/31 : Cadre actuel. Idée = obliger les EM à appliquer des méthodes de calcul de performance
énergétique pour tous bâtiments neufs ou ceux qui font objectif de grande rénovation.  ne concerne pas monuments
historiques, lieux de culte, lieux industriels.

 Exigences Etats par Etats révisées tous les 5ans.


 On envisage de promouvoir systèmes combinés, qui doivent ê inspectés régulièrement.
 On parle aussi des automatisations du contrôle énergétique dans les bâtiments en matière de domotique, des
infrastructures de recharge de voitures électriques sur le domaine public ou dans les immeubles d’habitation.
 Mise en place d’un système commun facultatif de l’Union d’évaluation de l’indicateur du potentiel
d’intelligence des bâtiments à s’adapter aux besoins de son occupant

C) Le développement de la cogénération
Directive 2004/08 abrogé car cogénération intégré dans D. sur efficacité énergétique MAIS reste branche à part.

Cogénération = production simultanée d’un seul processus d’énergie thermiques et électriques ou mécaniques.  très
utile.

Dès 2004 commission prévoit valeurs harmonisées de rendement de référence, pour détecter combien coûte
production séparé ou combinée.  pour encourager utilisation cogénération.

D) Le dispositif de l’heure d’été


Harmonisé au niveau UE par  Directive 2000/84 : harmonise le calendrier de l’heure d’été.

III/ Le développement des énergies renouvelables.


Objectif inscrit dès 2007 dans feuille de route de la Commission : utilisation sources énergie renouvelable lutte
c/changement climatique.

Malgré les efforts  part énergie renouvelable n’a pas suffisamment augmenté.

A) La promotion de l’utilisation de l’énergie produite à partir de sources renouvelables


Directive 2018/2001 : cadre actuel, jusqu’en mai 2025.

Aides d’Etat  permettent d’aider les énergies renouvelables. Il faut des dispositifs dans l’UE : Ligne directrice de la
Commission établit d’une période à l’autre. Aides servent au climat, énergie et protection env.

 Commission fait en sorte d’avoir approche cordonnée des régimes d’aide, pour pas que chaque Etat favorises
ses propres entreprises.

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Dév énergie renouvelable  Doit se combiner avec autres exigences : préserver biodiversité, bien-être des riverains.
Ex : PB des panneaux solaires ou éolienne.

 CJUE 2011 Eolica Di Altamura : règlement Italien interdisait installation d’éolienne dans site du réseau
Natura 2000. CJ dit qu’interdiction est légitime MAIS dit qu’il faut respecter principe de non-
discrimination et proportionnalité en prenant compte d’objectif de dév des énergies renouvelables.  se
réfère art 194 TFUE : po énergie en lien avec protection env. En CL= si une légi préserve biodiversité MAIS
entrave changement climatique elle peut sauter.

Multiplications des conflits, car depuis G.Ukraine  dév spectaculaire énergie renouvelable. Règlement temporaire
2022 : met en place cadre pour accélérer déploiement des énergies renouvelables, pour se libérer dépendance gaz
Russe.

B) Promotion des biocarburants

D. 2008/30 : vise à accélérer dév biocarburant  augmenter part des biocarburants dans carburants classique,
réduire émissions GES des transports.

Doivent ê produit de manière durable  Interdiction production sur terres de grande valeur en termes de diversité
biologique + interdiction production à partir de matière première provenant de terre à fort taux de carbone.

Exigences techniques : carburants conventionnels peut ê modifié avec ajout de biocarburant ex : E10 = 10% éthanol.

Accroit exigences informations données par fournisseurs.

Biocarburants + vertueux = utiliser déchets végétaux.

 Nécessité technologie et donc argent.

D.2014/94 : déployer infrastructures pour carburant alternatif, électricité, hydrogène, gaz naturel etc. Il faut faciliter le
délivrant de ces carburants, aider à s’équiper ex : point de recharge pour charger voiture électrique.

Directive remplacé règlement 2023/1804 : durcit réglementation avec objectifs nationaux contraignant.

C) La recherche de nouvelle source énergétique

Dév utilisation biomasse ( matière organique végétale ou animale) pour produire énergie. Plan action Commission
2005 : utilisation biomasse va réduire la dépendance UE vis-à-vis fossile.  supprimer entrave technique par la
recherche et donc argent. 3 secteurs visés : chauffages, électricité, transport.

Energie bleue : en particulier éolien en mer  Communication commission disant qu’il faut dév capacité de l’éolin
avoir capacité 30/40 fois plus élevé d’ici à 2020. MAIS obstacle technique et juridique. + il faut penser éolien avec
autre exigence de préservation des océans. Également énergie houlomotrice et marémotrice  Communication
commission en 2014. Si on arrive à exploiter cette énergie on pourrait dépasser nos besoins énergétiques. Également
solaire en mer.

 Tous suppose recherche et financement + suppression des entraves adm.

Gaz de schiste : certains Etat ne veulent pas (FR) d’autre ont commencé à l’exploiter (PL) mais l’exploitation entraine
des conséquences dans les sols donc hors frontière.

 Communication Commission 2014 : Les pays veulent exploiter disent que produit – émissions GES que
pétrole ou gaz naturel, que ça permet de lutter c/changement climatique, engendre + recette publique, crée des
emplois. A l’inverse, certains Etats pointent impacte sur env. et sur santé.
 Adoption recommandation : adopte principe min pour aider les Etats qui veulent exploiter :
 Planification des extractions
 Évaluation des installations
 Contrôle au moyen de délivrance d’autorisation
 Vérification performance y compris sur plan env.
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 Fermeture en cas de risque
 Droit information et participation public prise de décision.

Bilan COP 28 selon UE :

 Il faut atteindre le pic d’émission mondiale des GES en 2025 et après impérativement décroitre. D’ici à
2023 il faut réduire les émissions de 43%.
 Certains pays sont très en retard donc faut actualiser les plans climatique de 2035 et les présenter à la
COP30.
 Energie : la résultat de la COP est plutôt positif car on tend vers abandon énergie fossile, d’ici à 2050.
 Financement : UE et les Etats restent fermement déterminés à atteindre l'objectif de 100 milliards de dollars
fixé par l'accord de Paris.

Leçon 4 : Le contentieux climatique

Affaire URGANDA ( Cour suprême Pays-Bas 2019) : Es ce que l’Etat est obligé de réduire d’ici 2020 ses émissions
de GES fossile d’au moins 25% par rapport à 1990 ? Es ce que le juge peut l’obliger ?

 URGANDA dit qu’il y obligation justiciable devant les Tr. Juges donnent raison à Urganda, confirmé en
appel.
 Cour suprême rejette le recours  raisonnement en termes de protection DH, art 2 et 8 CEDH. Logique de
passer par ces art car JP EDH consacre droit substantiel vivre dans env sain (Lopez Ostra) et
procéduralisation avec droit information, droit au juge en matière env.
 JP EDH dit qu’il faut un lien directe avec atteinte MAIS le changement climatique touche tout le monde pas
individuel.  Urganda met en avant situation spécifique du pays.

Distinction des cas fondé sur défaut exécution de droit et cas sur terrain des DF  prévalence 1er cas.

PNUE établit programme en 2020 et 2023 :

Rapport 2020 : réflexion sur la vulnérabilité : qui est le plus vulnérable ?

- critère l’âge
- critère du genre : plus d’impact en cas de dégradation de l’env sur le femme que sur les H
- critère de la race et ethnie : risque pour certains groupes en particulier les peuples primitifs
- critère religieux : dans les Etats où la pression s’accentue en termes de climat, se combine avec
discrimination accrue envers certaines communautés religieuses.

Rôle de la science  pb de l’expertise scientifique devant le juge, pas assez bien armé pour ce type de matière.

Rapport 2023 :

 tous Etats sont concernés par actions climatique.


 Augmentation affaire sur terrain DH.
 Augmenter responsabilité vis-à-vis des dommages.
 Bcp entreprises accusées de greenwashing.

Contentieux par les jeunes :

Justice marche bien quand elle est faite par des jeunes, ex : l’affaire Environnement jeunesse c/ Canada,
l’affaire La Rose c/ Canada, ou Mathur et autres c/ Ontario : portée par enfant ou jeune et permettent de
démontrer impact sur DF, en termes de santé, d’habitat, de droit à la vie. Affaire NEUBAUER et autres de 2021 :

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trajectoire de l’Allemagne était insuffisante et violait les droits fondamentaux des jeunes requérants.  Le législateur
doit protéger le climat et les générations futures au regard de l’équité intergénérationnelle = SI une génération ne fait
les efforts suffisant  la génération suivante devront faire encore plus d’effort.

Contentieux français :

Affaire Grande-sainte : refus du gvrnmt de prendre mesures supp pour respecter objectif de l’accord de Pairs. Pb 
savoir si l’Etat peut faire valoir la diminution d’émission de GES quand il n’ a rien fait pour l’obtenir. Grande-sainte =
commune littorale donc particulièrement touchée  ça lui donne son intérêt à agir.
- Arrêt CE 2020 : le CE relève que la France s’est engagé à réduire ses émissions de 40% en 2030. Mais la
France a régulièrement dépassé les plafonds fixés ces dernières années. Décret 2021 a reporté l’essentiel des
efforts de réduction après 2020. Le CE explique qu’il ne peut pas statuer définitivement sur la requête et
demande au gvrnmt d’expliquer son refus de prendre des mesures complémentaires.
- Arrêt CE 1er juillet 2021 : CE fait droit à la commune de Grande-sainte, car baisse des émissions en 2019 est
faible, la baisse des émissions en 2020 n’est pas significative. Le CE relève que le respect de la trajectoire qui
prévoit une baisse des émissions pour 2024-2028 n’est pas du tout atteignable.
- Arrêt CE 10 mai 2023 : le CE vérifie sur les actions menées montre que Etat a exécuté sa décision. Relève
qu’il y a bien eu des mesures supp qui ont été prise. Mais cette réduction n’est tjr pas suffisamment crédible.
Situation ou pas garantie qu’objectif des moins 40% puisse être atteint. Donc ordonne de prendre des mesures
d’ici 2024. Demande transmission d’un bilan d’étape qui devait être remis le 31 décembre 2023 (on n’en sait
pas plus). Pèse lourdement les incertitudes liées aux deux confinements + la guerre en Ukraine

Affaire du siècle : Q. de savoir si Etat Fr a fait bien ce qu’il fallait pour réduire ses émissions de GES dans le cadre
ses obligations du DUE.
- Arrêt Tribunal adm de Paris de 3 février 2021 Oxfam Fr et autres : montre le préjudice écologique. Lien
entre défaut de réduction des émissions et le préjudice. Existe-il un préjudice écologique  TA se base sur
rapport du GIEC pour déterminer la nature du préjudice écologique + travaux observatoire nationale sur effet
du réchauffement climatique. En France, l’augmentation de la température moyenne s’est élevée à 1,14 degré
par rapport à la période 1960-90. + perte de masse des glaciers, aggravation érosion côtière, forte
augmentation climatique extrême, plus de canicule, plus de stresse, plus inondation, plus ouragan. Le
changement climatique contribue à l’augmentation politique à l’ozone, + augmentation insecte porteur agent
infectieux  Préjudice écologique. La Conclusion du TA est claire :le préjudice éco est établit. Se demande si
préjudice peut être rapprochée aux carences de l’Etat. Toutes les conclusions sont écartées sauf pour émission
réduction où on arrive à établir un lien direct. Etat est jugé responsable. En revanche, il n’y a pas d’élément
sur la nature de la resp. la TA ordonne un supplément d’instruction pour déterminer s’il doit enjoindre à l’Etat
de modifier son comportement.
- Arrêt TA 14 octobre 2021 : le TA ordonne au 1er ministre et au ministre compétent de prendre les mesures
sectorielles pour réparer le préjudice.
- Arrêt TA 22 décembre 2023 : Etat a bien pris des mesures qui ont fait baisser des émissions de CO2.

Contentieux CEDH :
3 requêtes pendantes :
13 novembre 2020 Agostinho c/PT et 32 autres Etats : jeunes ressortissants PT car ont à l’époque entre 8 et 21ans,
font valoir que le réchauffement climatique entraine de pique de chaleur qui impact santé et cdt de vie. EM partage
une resp en matière de changement climatique et les DF qu’ils estiment violées : art 2, 3, 8 combiné avec art 14 et 1P1
(droit aux respects des biens).  dessaisissement de la Cour vers la GC. L’audience de la GC s’est tendue le 27
septembre 2023.
17 mars 2021 c/ Suisse : association de droit suisse qui regroupe de 100taine de femme âgées + 4 personnes
physiques (78-89ans). Font part de pb de santé qui dégrade leur cdt° de vie pendant les pics de chaleur. Depuis 2016
demande en vain de remédier à l’inaction climatique. Estime qu’il y a eu violation de leur DF. Audience en 29 mars
2023.
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Affaire Carême c/France 18 janvier 2021 : A été Maire de Grande-Sainte de 2001-2019. Estime qu’il y a eu des
violations : art 2 et art 8. Accent mit se son domicile qui sera affecté dans les années à venir  trouble déjà ses cdt°
d’occupation actuelle car ne permet pas de s’y projeter sereinement. Audience le 29 mai 2023.
Contentieux international :
Comité des droits de l’enfant  Saisie contre Argentine, Brésil, France, all et Turquie, par des enfants. Invoque
articles 3, 6, 24, 30 de la Convention des droits de l’enfant. Le comité considère que les enfants sont particulièrement
impactés par les effets du climat et qui sont d’autant plus impacté qu’il vont l’être durant toute leur durée de vie. PB
 il n’y a pas de preuve raison de considérer qu’il y a eu épuisement des voies de recours interne.
Contentieux CJUE :
Affaire SABO : Ordonnance Tr du 6 mai 2020 et ordonnance CJ du 14 janvier 2021.
 Demande formée par des particuliers et des associations. Demande annulation partielle de la D. 2018 /2001
visant à augmenter la part des énergies renouvelables. La D. inclus la biomasse forestière dans sources
énergies renouvelables. Mais estime que si on brule du bois on rejette une certaine quantité de Carbonne qui
n’est pas compensé car on a déforesté. Requérants estimaient violation article 191 TFUE ( objectifs en matière
de P. env qui inclut lutte c/Changement climatique).
 Pb  recours en annulation donc doivent démontrer qu’il directement et individuellement affectés par la
directive.
 Requérants invoquaient le changement de JP et notamment JP Plaumann.
 Point 45 Ord.

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