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INTRODUCTION.................................................................................................2
I. CONTEXTUALISATION HISTORIQUE.....................................................3
II. ANALYSE DU PROTOCOLE DE KYOTO.................................................4
III. EVOLUTION DEPUIS LE PROTOCOLE DE KYOTO............................6
IV. LA FUTUR COP 28 : enjeux clés et attentes..............................................9
V. COMPARAISON ENTRE LE PROTOCOLE DE KYOTO ET LA COP 28
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VI. COMMENTAIRES ET RECOMMANDATIONS....................................11
CONCLUSION...................................................................................................12
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INTRODUCTION
Le défi du changement climatique demeure l'un des enjeux les plus pressants du
XXIe siècle, exigeant une action concertée à l'échelle mondiale. Dans ce
contexte, le Protocole de Kyoto, établi en 1997, a marqué une étape cruciale en
initiant des engagements contraignants pour réduire les émissions de gaz à effet
de serre. Cependant, les décennies qui ont suivi ont révélé les limites de cet
accord historique, soulignant la nécessité de réévaluer et de renforcer notre
approche collective.
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I. CONTEXTUALISATION HISTORIQUE
1. Contexte et adoption de la CCNUC (1992-1994)
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de la COP 3 en 1997, a marqué un tournant en imposant des obligations
juridiquement contraignantes de limitation et de réduction des émissions aux
pays industrialisés.
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II. ANALYSE DU PROTOCOLE DE KYOTO
1. Réalisations et points forts
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2. Limitations et critiques
Pour cela, tous les États ayant ratifié l’accord déterminent eux-mêmes leurs
objectifs de réduction (Nationally Determined Contribution, NDC). Une révision
et un renforcement des efforts de protection du climat doivent avoir lieu tous les
cinq ans. Les objectifs doivent refléter le plus haut niveau d'ambition possible
d'un État. L'objectif de réduction de chaque État doit donc être orienté sur
l'évolution de sa responsabilité en matière de climat et de sa capacité.
Les limites de l'Accord de Paris incluent des engagements nationaux non
contraignants, des objectifs de réduction des émissions insuffisants pour
atteindre les objectifs climatiques, un financement climatique jugé insuffisant et
mal réparti, des mécanismes de transparence et de vérification considérés
comme perfectibles, l'exclusion de certains secteurs émetteurs importants, et une
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dépendance aux contributions volontaires plutôt qu'à des engagements
contraignants. Ces limites soulignent la nécessité d'une action plus ambitieuse et
de révisions continues pour renforcer l'efficacité de l'accord dans la lutte contre
le changement climatique.
2. Le Pacte de Glasgow (COP 26) : principales avancées et limites
L'avancée la plus concrète à Glasgow est que les pays signataires ont accepté de
revoir et de renforcer leurs objectifs pour 2030 afin de les aligner sur l'objectif
de température de l'Accord de Paris. D'ici la fin de l'année prochaine et pour
ceux qui ne l'ont pas encore fait, les pays pourraient à minima soumettre
officiellement une Contribution Déterminée au niveau National (CDN) ou
s'assurer le cas échéant que leur participation aux diverses coalitions sectorielles
annoncées lors de la COP26 se reflète dans leurs CDN actuels, L'adoption d'une
déclaration conjointe des États-Unis et de la Chine visant à renforcer l'action en
faveur du climat dans les années 2020 aurait été un moment décisif.
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Les pays participants ont reconnu les preuves scientifiques produites par le
GIEC2 qui (dé)montrent que plus d'efforts doivent être faits pour limiter le
réchauffement de la planète à 1,5 degré en réduisant les émissions mondiales de
gaz à effet de serre de 45% au cours de cette décennie.
Les parties n’ont cependant été qu’ « encouragées » à renforcer leurs réductions
d'émissions et à aligner sur l'Accord de Paris leurs engagements nationaux en
matière d'action climatique. Cela dit, 81 pays représentant près des trois quarts
des émissions mondiales se sont désormais engagés à atteindre cet objectif
d’émissions nulles vers le milieu du siècle.
Or, les efforts actuels sont insuffisants : si tous les engagements « zéro émission
nette » et les Contributions Déterminées au niveau National (CDN) sont
respectés intégralement et dans les délais, l'Agence Internationale de
l’Energie (AIE) prévoit qu'ils ne parviendront qu'à limiter les températures à
1,8°C d'ici la fin du siècle ; l'écart est encore plus important si l'on ne tient
compte que des promesses à court terme (2,4°C) ou des politiques actuelles
(2,7°C)3.
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La 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques s'est appuyée sur les résultats de la COP26 pour agir sur
un éventail de questions essentielles pour faire face à l’urgence climatique – de la
réduction urgente des émissions de gaz à effet de serre au renforcement de la
résilience et à l’adaptation aux conséquences inévitables des changements
climatiques, en passant par le respect des engagements à financer l’action climatique
dans les pays en développement.
Face à une crise énergétique croissante, à des concentrations record de gaz à effet de
serre et à des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus nombreux, la
COP27 cherche à renouveler la solidarité entre les pays et à matérialiser les
engagements historiques pris avec l’Accord de Paris, pour les personnes et pour la
planète.
Comme limite, Cette COP27, est encore une fois, comme une conférence « de
transition » : les avancées sont limitées car il n’y a pas d’accord sur la sortie des
énergies fossiles, ni d’engagement sur des efforts supplémentaires. Si d’un côté,
on se met d’accord pour payer et pour compenser les dommages climatiques, de
l’autre on ne parvient pas à se mettre d’accord pour limiter ces dommages. Les
limites sont venues des pays producteurs d’hydrocarbures, la Russie et l’Arabie
saoudite essentiellement, et des pays émergents, notamment l’Argentine et le
Brésil. Aussi les attentes sur une prise de position plus forte sur les droits de
l’homme n’ont pas été respectées, et aggrave la qualité globale des décisions de
cette COP.
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La COP 28, qui aura lieu du 30 novembre au 12 décembre 2023 aux Emirats
arabes unis, doit faire le bilan mondial de la mise en œuvre de l’Accord de Paris
(COP 21).
Les températures record enregistrées cette année et les dévastations causées par
le changement climatique soulignent l’urgence de la situation et font de la
COP28 une étape décisive dans la lutte contre le réchauffement de la planète.
Avec le bilan mondial débute un moment de réflexion critique sur les progrès
accomplis et sur les grands défis qui nous attendent encore dans la riposte
mondiale au changement climatique.
Au milieu de ces réflexions, des voix s’élèvent dans les pays du Sud pour exiger
des mesures tangibles en vue de concrétiser la promesse de financer les pertes et
préjudices causés par le changement climatique. L’attention porte
particulièrement sur la mise en place effective du fonds institué par la COP27,
mais aussi sur le déploiement à grande échelle de financements et de stratégies
économiques novatrices pour soutenir les efforts d’adaptation.
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transformations sont possibles lorsque leadership, volonté politique et
investissement sont réunis.
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Il est impératif que la COP 28 renforce les engagements des pays, encourageant
des actions plus audacieuses et innovantes. Les leçons apprises du Protocole de
Kyoto, notamment en matière de suivi des engagements et de financement,
devraient être intégrées pour garantir une mise en œuvre plus efficace.
CONCLUSION
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