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À l’aide d’un exemple, vous montrerez en quoi les stratégies de passager clandestin

peuvent contraindre la mise en place d’accords environnementaux à l’échelle


internationale.

Les stratégies de passager clandestin peuvent constituer un obstacle significatif à


la mise en place d'accords environnementaux à l'échelle internationale. Dans le
contexte des négociations sur le changement climatique, par exemple, les accords
visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à limiter le
réchauffement climatique nécessitent une coopération mondiale et des actions
collectives concertées.

Cependant, le paradoxe de l'action collective offre une opportunité aux États ou


aux acteurs économiques de bénéficier des efforts consentis par d'autres pour
réduire les émissions, tout en évitant de supporter les coûts associés à ces
actions. Ceci est particulièrement vrai dans le cas des pays en développement, où
certains peuvent être réticents à adopter des mesures coûteuses pour limiter leurs
émissions, arguant du fait que les pays développés ont historiquement été les
principaux émetteurs de gaz à effet de serre.

Cette dynamique crée un dilemme où chaque acteur est incité à agir en tant que
passager clandestin, en espérant que d'autres prendront les mesures nécessaires
pour atténuer le changement climatique, tout en évitant les coûts et les sacrifices
associés. Cependant, si tous les acteurs adoptent cette attitude, l'action
collective nécessaire pour aborder efficacement le changement climatique est
compromise.

Cela se traduit souvent par des difficultés à parvenir à des accords


environnementaux internationaux contraignants, car les parties impliquées peuvent
craindre que d'autres ne respectent pas pleinement leurs engagements, laissant
ainsi certains acteurs supportant une charge disproportionnée des efforts.

Un exemple illustratif est l'Accord de Paris sur le climat, où malgré des progrès
significatifs, la mise en œuvre complète et l'engagement de certains pays, en
particulier les plus gros émetteurs, restent insuffisants. Les réticences et les
stratégies de passager clandestin ont entravé la capacité de l'accord à atteindre
ses objectifs ambitieux de réduction des émissions mondiales de gaz à effet de
serre.

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