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L’ancien Secrétaire général Ban Ki moon (deuxième à gauche), l’ancienne

directrice générale de la CCNUCC Christiana Figueres (à gauche), l’ancien


Ministre français des affaires étrangères et Président de la Conférence des
Nations Unies sur les changements climatiques de Paris (COP 21) Laurent
Fabius, et l’ancien Président français François Hollande (à droite), célèbrent
l’adoption historique de l’Accord de Paris. Photo CCNUCC

L’Accord de Paris
 

Les changements climatiques constituent une urgence mondiale qui dépasse les
frontières nationales. Il s’agit d’un problème qui appelle des solutions coordonnées à tous
les niveaux ainsi qu’une coopération internationale pour que les pays soient en mesure
de passer à une économie à faible émission de carbone.

En vue de lutter contre les changements climatiques et leurs effets néfastes, les
dirigeants mondiaux réunis à la Conférence des Nations Unies sur les changements
climatiques (COP21) à Paris ont réussi une percée le 12 décembre 2015 : ils ont adopté
l’historique Accord de Paris. 

L’Accord énonce des objectifs à long terme destinés à orienter l’ensemble des nations :

 Réduire considérablement les émissions mondiales de gaz à effet de serre


dans le but de limiter à 2 °C le réchauffement planétaire au cours du siècle
présent, tout en poursuivant l’action menée pour le limiter encore davantage à
1,5 °C ;
 Réévaluer les engagements nationaux tous les cinq ans ; 
 Fournir aux pays en développement des ressources financières pour atténuer
les changements climatiques, renforcer la résilience et accroître les capacités
d’adaptation aux effets produits par ces changements. 

L’Accord consiste en un traité international juridiquement contraignant et est entré en


vigueur le 4 novembre 2016. À ce jour, 193 Parties (192 pays ainsi que l’Union
européenne) y ont adhéré.

L’Accord définit les engagements de tous les pays à réduire leurs émissions et à
coopérer en vue de s’adapter aux effets des changements climatiques, tout en les
appelant à renforcer leurs engagements au fil du temps. Il offre aux pays développés la
possibilité d’aider les pays en développement dans leurs efforts d’atténuation des
changements climatiques et d’adaptation à ceux-ci tout en instaurant un cadre de suivi et
de communication transparent des objectifs climatiques nationaux.

Il s’agit d’un cadre à long terme permettant d’orienter les efforts déployés à l’échelle
mondiale au cours des décennies à venir. L’Accord de Paris marque le début d’une
transition vers un monde à zéro émission nette. Sa mise en œuvre est en outre
essentielle à la réalisation des objectifs de développement durable.

 
Fonctionnement
 

L’Accord de Paris fonctionne sur un cycle quinquennal, au cours duquel les pays mènent
des actions climatiques toujours plus ambitieuses. Tous les cinq ans, chaque pays doit
en principe présenter un plan d’action national révisé, que l’on appelle « contribution
déterminée au niveau national » ou « CDN ».

Dans leur CDN, les pays communiquent les mesures qu’ils prendront pour réduire leurs
émissions de gaz à effet de serre afin d’atteindre les objectifs fixés dans l’Accord de
Paris. Ils y communiquent également les mesures qu’ils prendront pour renforcer leur
résilience afin de s’adapter aux effets de la hausse des températures.

Pour mieux encadrer les efforts consentis en vue de l’objectif à long terme, les pays sont
invités, en vertu de l’Accord de Paris, à formuler et à communiquer des stratégies à
long terme. Contrairement aux CDN, celles-ci ne sont pas obligatoires.

Les modalités opérationnelles qui régissent la mise en œuvre concrète de l’Accord de


Paris ont été fixées lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements
climatiques (COP24) à Katowice, en Pologne, en décembre 2018, dans ce qui est
communément appelé le règlement de l’Accord de Paris. Elles ont été arrêtées
définitivement lors de la COP26 à Glasgow, en Écosse, en novembre 2021.

Pour de plus amples informations sur l’Accord de Paris, cliquez ICI.

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