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I - Agir pour l’environnement : les acteurs

C) Des actions qui s’articulent à différents niveaux…

Nous pouvons dire que l’environnement est un bien commun, et que la lutte contre le
réchauffement climatique est quant à elle un bien collectif.
Ainsi, si l’environnement est un bien commun, sa dégradation entraine des conséquences sociales et
économiques - en plus de l’aspect environnemental - au-delà des frontières des « Etats pollueurs ».
Cela nécessite donc une action publique mondiale.
Dans ce sens, la Conférence de Stockholm (aussi appelée « premier Sommet de la Terre ») en 1972
est la première Conférence des Nations unies sur l’environnement humain. C’est notamment elle
qui a permis la création du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) la
même année. D’autres « Sommets de la Terre » ont eu lieu, tels que Nairobi en 1982, Rio de Janeiro
en 1992 ou Johannesburg en 2002.

En outre, c’est notamment lors du sommet de 1992 que fut crée les Convention-cadre des Nations
unies sur les changements climatiques (CCNUCC), dont les pays signataires se réunissent tous
les ans depuis 1995. Les différentes parties sont liées juridiquement aux objectifs de réduction des
émissions de CO2 - entrés en vigueur lors du Protocole de Kyoto (1997) - dont le prolongement
serait la COP21 de Paris en 2015. Ainsi, cela a réunis 195 pays signataires avec pour objectif de
limiter le réchauffement climatique de 1,5 °C à 2 °C d’ici à 2100.
Mais, de nombreuses limites sont inhérentes à ces sommets tel que le lobbying, le
« greenwashing », la « croissance verte » (éclipsant le précepte du « négaWatt » qui est un
principe de sobriété énergétique et d’efficacité énergétique) ou encore l’effet rebond.

Ces décisions appliquées sont principalement appliqués « du haut vers le bas » : d’abord à un
niveau européen, et national avec un cadre réglementaire pour se conformer avec les objectifs;
puis à un échelon local et régional puisque les élus locaux ont une meilleure connaissance de leurs
territoires, et mobilisent les acteurs locaux.
Mais des idées peuvent converger « du bas vers le haut », allant du local jusqu’au discussions
nationales / internationales, pour mener à des accords.
Ainsi, les niveaux de l’action publique pour l’environnement convergent et sont donc
complémentaires !
« Greenwashing » (ou « éco-blanchiment » en français) : désigne le fait, pour une entreprise ou une
organisation, de se donner une image plus responsable à l’égard de l’environnement qu’elle ne l’est
véritablement.

Effet rebond : phénomène qui suite à une meilleure efficacité productive ou énergétique entraine en
réalité à une plus grande utilisation du produit.

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