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OPTION : INFORMATIQUE
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Organisation et gestion des entreprises, B. Van OmmLaghe PUB
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2. Un organisme vivant
3. Un système
4. Un cerveau
5. Une culture
6. Un système politique
7. Remarque finale
Chapitre IX : LES PRINCIPALES CONFIGURATIONS
STRUCTURELLES
1. Introduction
2. La structure simple
3. La bureaucratie mécaniste
4. La bureaucratie Professionnelle
5. La structure divisionnalisée
6. L’adhocratie (cf.A. Toffler)
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BIBLIOGRAPHIE
1. BALLE C. (1989), La sociologie des organisations,
Paris, PUF (Que sais-je ?) ;
2. BERNOUX Ph. (1986), la sociologie des organisations,
paris, le Seuil ;
3. CROZIER M. (1964 b), le phénomène bureaucratique,
Paris, le Seuil ;
4. CROZIER M. et FRIEDBERG E. (1977), l’acteur et le
système, Paris, le Seuil ;
5. FRIEDBERG E. (1972) l’analyse sociologique des
organisations, pour (2ème édition Paris, l’Harmattan,
1987) ;
6. FRIEDBERG E. (1993), le pouvoir et la règle, Paris, le
Seuil ;
7. INVIZA LEPAPA, Analyse des organisations, ULB, ND
8. LAFAYE, C. (1996), la sociologie des organisations,
Paris, Nathan ;
9. MARCH J.G (1991), Décision et organisation, Paris, éd.
De l’organisation ;
10. MARCH J.G et SIMON H.S (1965, les organisations,
Paris, Dunod, 1965 ;
11. Plane Jean michel (2003), Management des
organisations, Théories, concepts cas ; Dunod, Paris
12. Réal Romuald MBIDA (2009), Master en
Administration des entreprises cours de Gestion des
organisations,
13. SEGUIN F et CHANLAT J.F (1983 et 1987) : l’analyse
des organisations,
14. Tome I et II, Montréal, Gaêtan Morin.
15. C. WISEMAN, L’informatique stratégique, éd.
D’organisation, 1985.
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CHAPITRE I : INTRODUCTION
D’après Réal Romual Mbida : « Deux raisons sont avancées
pour justifier l’utilité de l’enseignement sur le
fonctionnement des organisations : l’importance et le rôle
que jouent les organisations dans nos sociétés et la
nécessité d’y avoir recours dans la pratique de presque
tous les métiers, c’est-à-dire pendant l’exercice de toute
activité professionnelle, d’une part. Et d’autre part, l’usage
des connaissances sur les organisations constitue un
deuxième argument. Quel que soit le ou les métiers que
vous allez exercer, outre une spécialité de base, comme la
finance, le marketing ou l’informatique, la connaissance
du fonctionnement des organisations vous permet de
mieux pratiquer vos activités professionnelles ».
I.1. Généralités sur l’organisation
Il y a autant de bonnes organisations que de bonnes
entreprises ou de bonnes administrations. Le problème
réside dans la manière de s’y prendre pour faire face aux
défis afin de surmonter les obstacles, appliquer
efficacement les solutions aux problèmes posés et enfin,
consolider les acquis sur une lancée positive.
I.1.1. Monde des imprévisibles
Les causes d’incertitude grandissent chaque jour et
déséquilibre à plus d’un titre, plusieurs organisations et
entreprises, tant sur le plan interne de tout pays (national
qu’international).
Ainsi à l’instar de cette décennie, le monde entier a
enregistré des grands déséquilibres qui ont affecté tous les
secteurs d’activités de la planète où l’économie n’est pas
du reste.
Ces déséquilibres qualifiés d’instabilité internationale,
sont dû à la pandémie de corona virus.
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Cf. organisation et gestion des entreprises, B.VanOmmLaghe PUB
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M E
E N T
E Organisation de
l’entreprise N
N
V N
I R
O
B. HISTOIRE 1. Introduction
La notion d’organisation telle que nous la comprenons
aujourd’hui ne prit son plein essor qu’à la fin du 19ème
siècle en raison de :
- La fonction technique ;
- La fonction commerciale ;
- La fonction financière ;
- La fonction de sécurité ; - La fonction de comptabilité ; -
La fonction administrative.
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B. Définition de l’administration
D’après FAYOL, administrer c’est prévoir, organiser,
commander, coordonner et contrôler. Pour lui, avoir une
poste de responsabilité ce n’est pas un privilège, ce n’est
pas une charge personnelle du chef, par contre une charge
de tous.
- Administration : 30
- Technique : 30
- Commerciale : 5
- Financière : 5
- Sécurité : 10
- Comptabilité : 20
: 100
Il conclut en disant que plus on s’élève dans la
hiérarchie, moins les qualités techniques ou spécialisées
ont de l’importance.
D. Nécessité d’une doctrine et d’un enseignement
administratif
Il faudrait que quelques grands patrons publient les
méthodes qu’ils appliquent dans leurs entreprises ; fort
malheureusement la plupart n’avait pas de temps, dit-il).
Et dire que ces travaux devraient servir de base à un
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E. Conclusion
TAYLOR est un innovateur, qui a poussé très fort
l’ANALYSE des tâches, qui a insisté sur une division
précise du travail, sur des instructions connues par tous,
il a certainement apporté un plus considérable dans
l’organisation des ateliers et usines.
Il n’a cependant pas assez pris en compte l’aspect initiative
et intérêt du travail (social négligé), il a développé la
magnification et provoqué dès lors des réactions sociales
très vives à ses méthodes.
Les principales critiques sont :
Négligence du facteur humain :
TAYLOR a parlé d’organisation, mais négligeant les
effets de grands travaux, qui sont le surmenage.
Définition
C’est le mécanisme par lequel une personne se trouve
investie de la responsabilité du travail des autres.
4. La standardisation des procédés
C’est typiquement ce que l’on vit lorsqu’on achète un
meuble UAC, (le client bien que n’étant pas menuiser
arrive, en suivant strictement les instructions, à construire
une armoire, un bureau,… il parvient de montre quand
même quelque chose).
C’est une méthode employée dans les «fastfood »pour être
certain que chaque unité produire le même hamburger.
Définition
C’est la standardisation du procédé de travail par
spécification et programmation de leur contenu.
5. La standardisation des résultats
L’exemple habituel est celui du taxi, le client donne
l’adresse où il veut se rendre mais, en général, ne spécifie
pas le chemin ; c’est aussi le cas d’une commande de
produits d’artisanat.
6. La standardisation des qualifications
Une des méthodes qui remplacent la supervision directe
lorsqu’elle est devenue impossible (éloignement) ou
impraticable (une salle d’opération par ex). ce mécanisme
de coordination vise à standardiser les qualifications, c’est-
à-dire d’être via la qualification de la personne qu’elle
réagira comme le souhaite l’organisation aux différents
travaux qui se présenteront.
Cette standardisation peut être atteinte en :
- Embauchant systématiquement du personnel de
formation spécifiée ;
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Horizontaux
Méthode, normes, conseils, ce sont principalement des flux
issus de la technostructure et de certaines unités de
supports logistiques.
Depuis les années 60, la plupart des entreprises se sont
efforcées de mettre en place des Management Information
System c’est-à-dire un reporting quantitatif permettant au
sommet stratégique de recevoir fréquemment des
informations sur la marche de l’entreprise dans tous les
secteurs et toutes les régions où l’organisation est active.
Cependant, le MIS tel que généralement conçu présente les
faiblesses suivantes
- Informations uniquement quantitatives ;
- A posteriori (souvent à une fréquence mensuelle) ;
- Agrégat (limitation des informations, qui sont
ascendantes) ;
- Structure préétablie (des perturbations «imprévues »ne
sont pas signalées).
C’est ainsi que le travail des organisateurs est de pallier à
ces manquements, notamment en améliorant les canaux
permettant à des analyses qualitatives détaillé et de les
remonter à la hiérarchie sans pour autant noyer sous la
quantité d’information, le sommet.
4. Décision
Le processus de décision s’établit à trois niveaux
a. La décision opératoire
Est une décision de routine, standardisée, prise à
intervalles régulières, à exécuter rapidement :
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• La responsabilité du travail ;
• Le niveau de contrôle ;
• Le partage (réalisation-administration) ; La fixation de
la motivation à espérer.
b) Formalisation du comportement
Cette formalisation a pour but de réduire la variabilité du
comportement pour mieux prévenir et contrôler.
Exemple :
- Equipe de secours en cas d’accident ;
- Réaction du chef magasin en cas de rupture de stock
;
- Marqueteur face au nouveau client qui parle d’un
autre concurrent.
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c)Socialisation
La socialisation consistera de préciser le niveau de
formation et d’apprentissage afin de dégager une
situation complète reprenant les expériences acquises et
les compétences.
2. Super structure
La super structure se caractérisent par la taille et le type
de regroupement des unités.
a) Décentralisation verticale
Dans ce cas, trois questions se posent, à savoir :
- Quel pouvoir faut-il décentraliser ?
- Jusqu’où faut-il le faire ?
- Quel contrôle appliqué ?
b) Décentralisation horizontale
Est celle qui vient avec la technostructure et le support
logistique. Seule une structure simple par la supervision
directe permettra d’éviter toute décentralisation.
Avantages de la décentralisation :
- Accroître la capacité de réponse (plusieurs centres de
traitement donnent plusieurs solutions ;
- Développer la motivation ;
- Permettre à chacun de s’adapter dans le temps et
dans l’espace.
Avantages de la centralisation :
- Amélioration de contrôle
- Renforcement de coordination
Bref, centralisation des décisions, moins de zone
d’influence.
Conclusion
Dans l’environnement perturbé que rencontrent les
entreprises ou les organisations, une seule personne ne
peut prendre valablement toutes les décisions ; de plus ;
la conception entre les mains d’une personne fragilise
l’ensemble et nuit à la pérennité de l’entreprise.
La décentralisation partielle, horizontale ou verticale est
donc inévitable dans un monde où le contexte est
dynamique pour éviter un pouvoir absolu des analystes et
des experts.
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2. La taille de l’organisation
Plus la taille est grande, plus la taille des unités croît.
L’introduction de la standardisation permet de regrouper
les personnes en groupes homogènes d’autant plus que la
taille se développe.
Plus la taille est grande, plus le formalisme se
développe
De nombreuses raisons jouent en ce sens :
- Les comportements répétitifs se multiplient (on a une
idée du système) ;
- Lutte contrôle la confusion qui apparait suite à la
dilution de responsabilité ;
- Une structure plus élaborée engendre un
accroissement de la composante administrative.
Cette assertion est vraie pour autant que le système
technique soit routinier.
Cependant, la fameuse loi de Parkinson soutient que «le
travail se répand de façon à remplir le temps disponible
pour son exécution ».
Parkinson citait l’exemple du Ministère Britannique de la
Marine dont le nombre d’officiers avait crû, entre 1914 et
1928, de 68%, le personnel à terre de 40% alors que le
nombre de navires baissé de 68%.
3. Le système technique
Ce système présente deux dimensions :
a) La régulation qui représente son influence sur le travail
des opérateurs et dès lors le degré de contrôle que les
instruments exercent sur ceux qui les utilisent.
b) La sophistication qui montre sa complexité c’est-à-dire
la difficulté qu’on a à le comprendre.
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Simple Centralisé
Centralisé
Organique
Bureautique
5. Le pouvoir
Le degré de pouvoir voulu ou non par certaines
composantes externes ou internes influence fortement la
structure
5.1. Plus le contrôle externe est puissant, plus la
structure est centralisée et formalisée ( pas de
vulnérabilité)
Exemple : En Belgique, le vote de lois obligent les
entreprises à publier l’ensemble de leurs comptes selon
des normes belges et à la faire vérifier par des experts
extérieurs reconnus (commissaires-réviseurs). Cela a
poussé les société belges internationales à imposer à
toutes leurs filiales étrangères des normes belges pour
leurs publications internes et des contrôles au départ de
la Belgique. Que de la RDC
5.2. Le besoin de pouvoir des membres de
l’organisation conduit celle-ci à centraliser ses
structures
Exemples : La participation des salariés dans les conseils
d’administration réduit le pouvoir des cadres de la ligne
hiérarchique en ramenant les décisions au sommet.
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5.Un cerveau
Il s’agit de comprendre l’entreprise comme un hologramme
c’est-à-dire d’analyser par exemple un processus
décisionnel comme un mécanisme multi facette,
conséquence de forces émanant de différentes dimensions.
Cette approche s’intéresse surtout au système
d’informations de l’entreprise du fait que les décisions
prises le sont souvent d’une manière irrationnelle basée
sur des informations partielles, agrégées, dépassées,…
Elle vise à mettre en place des processus interne
d’apprentissage permettant de répondre aux
modifications de variétés du système.
Exemples : Préparation des cadres au chargement, à
l’imprévu, développement de scénarios de crise : « que ce
passe-t-il si l’usine explose »
De même, cette approche essaie de structurer
l’organisation d’une manière telle qu’elle puisse
fonctionner en l’absence d’une ou l’autre de ses
composantes.
a) Forces
- Développement de l’apprentissage, de la
créativité
- Action sur les processus - Réduction du rôle
des normes
b) Faiblesses
- Une telle approche amène une perturbation qui peut
nuire au fonctionnement de l’entreprise
- Toutes les organisations ne vivent pas dans des
environnements instables qui justifient de telle action
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- Professionnel
- Importance de la famille
- Dans l’organisation
Cette notion variant dans le temps individu par individu,
le jeune diplômé d’une grande école mettra sa carrière
professionnelle avant toutes choses au départ, il n’en sera
souvent plus de même 15 à 20 ans plus tard.
Les problèmes de conflits
Quoi qu’en disent les spécialistes en communication
externe des entreprises, tout ne s’y déroule pas dans un
consensus permanent et «angélique », les conflits résultant
des partis, des hommes, des foncions, des projets, des
carrières, sont nombreux et souvent utiles au
développement des entreprises par l’évaluation qu’ils
provoquent, par l’approfondissement des analyses qu’ils
amènent.
Sources de pouvoir
Pourquoi telle personne détient-elle, une autorité réelle et
telle autre pas ? de nombreuses composantes doivent être
étudiées :
- Niveau formel
- Pouvoir réel dans l’allocation des ressources
- Connaissance et utilisation des règles et procédures
internes
- Concentration d’informations
- Situation dans le processus décisionnel
- Les relations internes
- La capacité de décider dans l’incertain
- Le niveau technique
- L’éventuel statut dans une contre organisation
- Le charisme, la capacité de management symbolique
- Le sexe
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8. Remarque finale
Toutes ces approches présentent des forces et de
faiblesses, elles permettent chacune de voir une facette de
l’entreprise et doivent donc être utilisées successivement
pour fournir une image ou plutôt un hologramme
multidimensionnel de la structure étudiée.
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3. La Bureaucratie professionnelle
C’est le cabinet d’architectes, de médecins, l’université,
c’est-à-dire des organisations où les gens sont recrutés sur
base de leurs qualifications professionnelles et puis laissés
très seuls dans des structures où ils peuvent agir à leur
guise.
Les principales caractéristiques sont :
- La standardisation des qualifications
- Le développement du centre opérationnel
- L’importance de la formation et de la socialisation
- Le niveau élevé de décentralisation
- L’absence de stratégie à long terme
- La faiblesse de la communication interne
Dans ces structures, les professionnels sont très proches
de leurs clients à qui sur base d’une analyse de base ils
appliquent un programme souvent répétitif (on est
heureux d’avoir affaire à un chirurgien qui a déjà fait de
nombreuses fois le même type d’intervention !). L’autorité
résulte de la position sui est souvent la conséquence de la
formation de départ ; deux hiérarchies y coexistent : la «
professionnelle » et « l’administrative » le recrutement s’y
fait essentiellement par cooptation.
Ses points forts sont :
- Sa démocratie interne
- Son niveau de motivation
- Le haut degré de responsabilisation - Une relation
étroite avec le client - La technicité des professionnels.
Ses points faibles sont :
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Equipe de projet
Elle a généralement un objectif à remplir auquel associés
un budget et une échéance, elle regroupe pour sa durée de
vie des éléments d’horizons différents et elle est parfois
amenée à les hiérarchiser temporairement différemment,
Task-force
Sa tâche est moins associée à un projet précis ; elle doit
plutôt revoir tout ou partie d’organisation, proposer des
actions spécifiques ou des réorientations, elle travaille
généralement en connexion directe avec le sommet
stratégique du module concerné.
Matrice
C’est le développement permanent de structures
horizontales (voire multidimensionnelles) à côté des
structures verticales habituelles (cf. système
divisionnalisé)
Chronologiquement apparaissent :
Les services centraux financiers
Les services centraux juridiques
Les services centraux du personnel
Les services centraux de recherche
Les services centraux de relations publiques (
corporate image)
Les services centraux de prévision
Les services centraux administratifs et informatiques
Les services centraux par produits
Les services centraux par régions
La matrice est probablement l’un des systèmes qui est
plus difficile) à mettre en place car il nécessite une
socialisation très poussée et une culture adaptée
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