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PROGRESSION DU COURS
I- DEFINITION
II- L’INDIVIDU ET L’ORGANISATION
III- LES CARACTERISTIQUES FORMELLES ET INFORMELLES
DE L’ORGANISATION
I- LE MANAGEMENT PARTICIPATIF
II- LE MANAGEMENT SITUATIONNEL OU CONTINGENT
I- DEFINITION DE LA MOTIVATION
II- LA THEORIE CLASSIQUE DE TAYLOR
III-LES THEORIES DE LA MOTIVATION PAR LA
SATISFACTION
IV- LES THEORIES DES PROCESSUS DE LA MOTIVATION
I- DEFINITION
II- LES SOURCES DU POUVOIR DANS L’ORGANISATION
III- MANAGER ET LEADER, POUVOIR ET AUTORITE
I- DEFINITION
II- ROLE DU LEADER
III- STYLES DE LEADERSHIP
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INTRODUCTION GENERALE
La sociologie des organisations est une branche de la sociologie qui étudie comment
les acteurs construisent et coordonnent des activités organisées. Elle coïncide d’abord
avec la naissance de la sociologie : l’intensification de la division du travail, le
processus de spécialisation dans les usines, les organisations bureaucratiques, les
transformations des rapports sociaux et les principes sur lesquels s’appuie la nouvelle
société capitaliste, industrielle et moderne. Toutes ces analyses sont au cœur des
observations et des efforts de théorisation de certaines figures généralement comme
fondatrices de la sociologie telles Emile Durkheim, Karl Marx, Max Weber.
I- DEFINITION
Selon les écoles plusieurs définitions ont été proposées mais nous retiendrons
que « l’organisation est un système à l’intérieur duquel, plusieurs personnes
collaborent et interagissent les unes avec les autres afin d’atteindre un objectif
commun ».
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- Une distribution des rôles
Chaque membre de l’organisation se voit attribuer une tâche. Mais chacun peut
accomplir cette tâche de manière particulière. Le rôle est bien cette fonction que
chacun remplit à sa manière. D’où la notion d’acteur.
- Un système d’autorité
C’est le moyen de veiller à l’adéquation du comportement de l’individu aux buts
fixés dans l’organisation.
- Un système de communication
La relation est établie de deux manières la seconde prenant le pas sur la première.
Tout d’abord il s’agit de mettre les individus en relation entre eux. Mais surtout il
s’agit d’une communication du haut de la hiérarchie vers le bas.
- Un système de contribution-rétribution
« Toute peine mérite salaire » …mais pas seulement...elle peut être rétribuée en
distinction honorifique (« le meilleur vendeur de l’année X »), en prestige de
participation (« appartenir à l’équipe du Professeur Y », « faire partie du personnel
des usines Z ») ou en positionnement social (« faire partie de l’élite de la Nation »).
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nombreux postes soient coordonnés pour la réalisation efficace et rapide
des objectifs des organisations.
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CHAPITRE II : LES THEORIES DE L’ORGANISATION
Par théorie classique, l'on vise les premières réflexions qui ont émergées
relativement à la notion d'organisation.
Il met en œuvre (O.S.T) sur la base de recherche menée dans les entreprises
sidérurgiques de Pittsburg. Pour lui l’OST a pour but majeur la réduction des
coûts. Aussi prône-t-il l’organisation scientifique des tâches accomplies par les
ouvriers et les membres de l’entreprise. Le travail humain doit être décrit avec
les gestes et les mouvements les plus simples qui permettent de l’effectuer ; les
gestes inutiles doivent être éliminés. L’organisation qu’il souhaitait tant devait
être fondée sur :
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La spécialisation de la main d'œuvre c'est-à-dire la définition claire des
taches de chacun d'entre eux (les membres d'entreprise).
Le salaire au rendement : c'est-à-dire que le salarié est payé en fonction du
temps mis au travail.
Tels sont là les quelques principes majeurs développés par Fayol en matière
d'administration de l'entreprise.
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1-3. L’approche d’Henri FORD
Dans les modèles dits rationnels, les responsables ont un rôle qui peut se
résumer en ceci.
Surveillance et contrôle
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La gestion de l'ordre établit
Les jugements et les sanctions
Une nouvelle approche se développe à partir des années 30 : l'école des relations
humaines. Il convient de voir le contenu de cette théorie et de dégager ses
implications sur le management.
Cette théorie met l'accent sur l'importance du facteur humain. Ce n'est pas
tant l'amélioration des conditions objectives de travail, que l'attention aux
relations humaines qui permet l'accroissement de la productivité. Le résultat de
cette expérience met en évidence que le travailleur n'est pas un simple outil,
mais plutôt une personnalité complexe réagissant sur un mode interactif à une
situation de groupe souvent difficile à comprendre pour les cadres. Aussi,
MAYO pense-t-il que les cadres devraient y parvenir en humanisant les
conditions de travail. Suite aux résultats probants de cette théorie, il va se
développer l'étude de la complexité des motivations humaines. Il s'agit des
travaux de KURT Levin, MC Gregor et d'Abraham MASLOW en particulier
avec sa fameuse pyramide des besoins.
Maslow met l'accent sur le fait que les motivations proviennent des individus
eux-mêmes dont le moteur est la satisfaction des besoins. La hiérarchisation des
besoins permet de montrer qu'un individu ne pourra satisfaire un besoin que si
celui directement inférieur dans la classification qui aura été satisfait.
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l'organisation du travail et de la coordination des taches commandées par la
théorie tayloriste ne vont pas disparaître. A celle-ci, il faut ajouter désormais les
fonctions suivantes :
Les fondateurs de cette approche sont Frederick Emery et Eric Trist Institute de
Londres. Les idées véhiculées par ces derniers vont traduire en matière de
management quelques refontes. Ainsi, l'école sociotechnique montre la nécessité
de passer d'une organisation rigide à des organisations souples, variant les tâches
par les responsabilisations des tâches par les ouvriers. Il s’agit ici de redonner à
l'ouvrier une initiative, une confiance, dans l'agencement et l'organisation de son
travail.
Cette approche introduit aussi les politiques de prise en compte des désirs
individuels et collectifs des travailleurs qui se traduit par les techniques de
management tels que la délégation des pouvoirs et l'acquisition d'un maximum
de compétence par l'entremise de la formation continue en permanence qui
devient un des axes essentiels de la vie de l'entreprise.
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Toutefois, à l'heure actuelle, ces théories dites émergentes sont des
prolongements des premières. Parmi elles, on note le management participatif et
le management contingent ou situationnel.
I- LE MANAGEMENT PARTICIPATIF
Ce sont des rencontres qui ont pour but de favoriser l'expression directe et
objective des salariés sur les problèmes de la vie au travail rencontrés
quotidiennement et sur les conditions de travail. Les réunions d'échange ont une
périodicité fixe et une durée connue d'avance par les participants.
Elles regroupent les salariés d'un atelier, d'un service, d'une direction qui mettent
en commun un certain nombre d'infos et de suggestions. L'animation est assurée
par le supérieur hiérarchique et un compte -rendu est établi après chaque
réunion. Les réunions d'échanges seront bénéfiques et rencontreront du succès si
la direction générale les perçoit positivement et s'engage quant à la prise en
compte du contenu des observations et contributions faits a l'occasion de celle-
ci. Le succès aussi dépend de la sensibilisation des concernés et cela passé par la
formation de l'encadrement.
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1-1-2. Les cercles de qualité
Placés sous l'autorité d'un membre qui devient le chef de projet, ils reçoivent les
moyens d'action nécessaires et peuvent faire appel à des spécialités internes ou
externes a l'entreprise. Pour connaître le succès, ces groupes doivent être dotés
de statuts clairement définis. Il leur faut aussi un programme de travail et des
moyens conséquents. Il faut informer tout le personnel pour permettre une
collaboration franche.
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une cohérence avec l'entreprise et son potentiel. Pour réussir, un tel projet doit
être appuyé par la direction générale.
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CHAPITRE III : LES THEORIES DE LA MOTIVATION
1. Définition de la motivation
La théorie est une doctrine ou un système élaboré par des penseurs en vue
de réguler l'existence des phénomènes.
Motivation : ce terme sert à désigner les forces qui agissent sur une
personne en elle- même pour la pousser à se conduire d'une manière
spécifique.
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Tout ceci ayant pour but l’intéressement aux résultats de l'entreprise par
l'individu. Les expériences ultérieures ont montré les limites de cette
théorie. Elles ont montré que d’autres facteurs ont une grande importance
quant à leur influence sur la performance de l’homme au travail, c’est par
exemple la nature de la tâche, la taille de l'entreprise, la cohésion du
groupe, les normes informelles.
Les théories sont désignées ainsi par rapport aux facteurs qui chez un
individu impulsent, dirigent et font cesser le comportement de l'individu.
Les théories s'attachent aux facteurs qui motivent les individus. On note,
04 théories de la motivation par la satisfaction qui bénéficie d’une large
notoriété :
Les besoins physiologiques : Ce sont les besoins de nourriture, d'eau, d'air. Ils
constituent le plus bas niveau de la hiérarchie de Maslow. Les individus
cherchent les moyens de les satisfaire avant de se tourner vers les besoins
d'ordre supérieurs.
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Besoins d'appartenance ou sociaux : Ce sont les besoins de camaraderie,
d'amour ainsi que le besoin d'être admis par un groupe.
Cette théorie a été développée par Frédéric Herzberg, Elle est aussi appelée
la théorie des deux facteurs.
Elle postule l'existence de deux facteurs motivants. D'une part, les facteurs
extrinsèques ou d'insatisfaction ou encore d'hygiène de vie. Ces facteurs
comprennent la politique générale de l'entreprise, son administration, les
modalités de supervision, les relations interprofessionnelles, les conditions de
travail, les rémunérations. Ces facteurs sont associés aux sentiments négatifs
qu'éprouvé un individu envers son emploi et sont liés au contexte ou à
l'environnement dans lequel le travail est réalisé. D'autre part, les facteurs
intrinsèques ou facteurs de satisfaction ou de motivation (la réalisation de soi, la
reconnaissance de l'intérêt pour le travail, la responsabilité, les possibilités de
développement). Ce sont des facteurs internes en relation direct avec le travail.
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CHAPITRE IV : LE POUVOIR ET LE LEADERSHIP
I- Définition
Le pouvoir de la compétence
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l’exécution, l’analyse l’évaluation et la direction des tâches assignées à ses
subordonnés.
Le pouvoir de l’exemple
Le pouvoir de gratification
Le pouvoir de coercition
Le pouvoir légitime
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2-2. Les sources structurelles et conjoncturelles du pouvoir
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Les ressources en tant que pouvoir
Le leader ou dirigeant est essentiellement celui qui amène les autres à faire « ce
qu’il faut » pour réaliser une vision qui lui est propre. Il s’emploiera à influencer
guider et motiver les autres pour mettre en œuvre cette vision ; ce qui nécessite
bien souvent que soient modifier les comportements et les méthodes
traditionnelles.
Dans le contexte de la gestion, l’autorité peut être définie comme le droit officiel
d’ordonner une action à d’autres et de les contraindre à l’obéissance. Mais
l’obéissance est obtenue de bien de façon, par la force ou la contrainte, par la
persuasion, les sanctions, les demandes, la coercition. Une personne dotée
d’autorité influence l’activité ou le comportement d’un autre individu ou d’un
groupe.
Mais une personne peut exercer cette influence sans détenir l'autorité c'est-à-dire
sans disposer du droit officiel d'ordonner des actions aux autres et de les
contraindre à obéir. Dans ce cas, nous dirons que cette personne a du pouvoir.
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DEUXIEME PARTIE : LE LEADERSHIP
I. DÉFINITION
Le processus du leadership
Diriger : c’est avoir une vision que l’on communique à autrui, c’est également
posséder le pouvoir de la rendre réelle et de l’imposer. Les managers (ou
gestionnaire) sont des personnes qui font les choses comme il faut. C'est diriger
le travail des autres et être responsable des résultats obtenus. La qualité de la
direction, du leadership, a toujours été et sera probablement toujours un élément
important pour les organisations.
être visionnaire : les leaders ont le talent d'attirer les gens autour d'eux en
créant une nouvelle vision des choses.
une communication signifiante : Les leaders qui réussissent ont le talent
de communiquer
savoir diriger des pouvoirs : Savoir déléguer des pouvoirs et le talent de
partager avec des subordonnés.
Le leader doit :
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prendre des décisions après avoir écouté les subordonnés
déléguer des responsabilités et non pas seulement des tâches d’exécution
vivre avec son équipe en employant le langage du groupe pour être
compris.
C’est celui qui affiche une attitude bienveillante envers les subordonnés. Il
désire leur offrir de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail. Il est
généreux et accroît le sentiment de sécurité chez certains employés.
C’est celui du leader qui sait faire place à la loyauté, à l’amitié, à l’échange.
C’est le style de leadership adopté par les professions libérales. Il privilégie le
travail en équipe et fait prendre conscience de niveau qualification et d’intérêt de
chacun des membres.
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3-5. Le style laisser-faire
Ce style est plutôt une abdication du pouvoir. Le leader de ce style laisse ses
subordonnés agir complètement à leur guise, autant en ce qui concerne le choix
des objectifs que pour leur réalisation. Le principal souci de ce type de leader,
c’est d’éviter les problèmes tout en donnant l’impression de travailler.
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