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Pourquoi ?
Et plus précisement
« L’histoire de cette discipline est celle
d’une analyse de plus en plus fine des
facteurs explicatifs du comportement
humain au sein d’une organisation en
vue de mieux comprendre et prévoir
les divers aspects de la conduite des
individus ou des groupes. » (in E. Friedberg,
« L’analyse sociologique des organisations », in Pour, n.28, 1988, p.14).
L ’ingénieur et l’organisation
ATTENTION
1. L’ajustement mutuel :
il réalise la coordination du travail
par simple communication
informelle.
Grâce à l’ajustement mutuel, le
contrôle du travail reste entre les
mains de l’opérateur.
L ’ingénieur et l’organisation
2. La supervision directe :
Le Taylorisme
L ’analyse stratégique
L ’organisation scientifique du
travail.
Le mouvement pour l’Organisation
Scientifique du Travail (OST) a été
marqué par deux personnalités : le
français Fayol et l’américain Taylor.
Mais c’est ce dernier qui a plus fortement
imposé sa pensée, à tel point qu’encore
aujourd’hui l’on parle indifféremment de
OST ou de Taylorisme.
L ’organisation scientifique du
travail.
Deux postulats fondamentaux du
Taylorisme :
a) celui du “ one best way ”, selon
lequel pour toute activité il existerait
une manière optimale de s’y prendre -
à déterminer scientifiquement - et
une seule.
L ’organisation scientifique du
travail.
b) Celui de “ l’homo économicus ” qui
n’est mû que par des considérations
économiques.
L’homme est donc considéré comme un être
passif que l’on peut diriger et contrôler
comme n’importe quelle autre machine
: il suffit de savoir quel est le stimulus
adapté. Selon Taylor, ce stimulus est
l’argent et, plus en général, les
conditions matérielles.
L ’organisation scientifique du
travail.
Points forts du Taylorisme :
1. Repenser ‘scientifiquement’
l’organisation de l’entreprise :
standardisation.
2. Adéquation profil / poste : « the right
man to the right place »
3. Déclanchement de la production de
masse.
4. Hausse des salaires (même si en
fonction du rendement)
L ’organisation scientifique du
travail.
Points faibles du Taylorisme :
1. Considérer l’homme comme un être
passif.
2. Travail abrutissant et aliénant.
3. fracture entre la conception du travail
(ingénieurs) et l ’exécution du travail
(ouvriers).
4. Produits qui ne suivent pas la demande
du client.
L’école des relations humaines:
E. Mayo et F. J. Roethlisberger
Suite :
Il n’arrive pas a considérer toutes les
implications et tous les critères
nécessaires pour pouvoir prendre la
décision optimale : il se contente donc
de la solution la plus satisfaisante
pour lui, en fonction de ses intérêts et
de ses moyens.
L ’analyse stratégique : trois
postulats.
« Rationalité limitée »
Quel est l’intérêt de savoir ceci pour le
cadre ?
L’intérêt est que si le choix fait ou proposé
par un collaborateur ou par le cadre est le
fruit d’une rationalité limitée qui dépend
du point de vue de chacun, cela veut
dire qu’autant le choix du cadre que
celui du collaborateur peuvent ne
pas être des choix optimaux.
L ’analyse stratégique : trois
postulats.
« Rationalité limitée »
Quel est l’intérêt de savoir ceci pour le
cadre ?
Donc, le cadre devra analyser attentivement
tous les choix, toutes les propositions et
non pas partir de l’idée que les siens
sont les seuls justes et appropriés
pour l’organisation.
L ’analyse stratégique : trois
postulats.
« Rationalité limitée »
Quel est l’intérêt de savoir ceci pour le
cadre ?
Le cadre devra manifester une grande
qualité
d’ECOUTE et d’OUVERTURE.
L’homme selon l ’Analyse
stratégique
RESUMONS :
L ’homme n ’est pas un être passif : il
est un acteur !
Il a du pouvoir.
Le pouvoir
La zone d’incertitude :
Il existe dans toute organisation des
domaines mal définis, où l’autonomie et
l’initiative de la personne sont à l’œuvre.
C’est sur cette zone d’incertitude, sur
cette marge d’autonomie, que l’analyse
stratégique braque le projecteur. Et plus
la zone d’incertitude est grande plus est
grand le pouvoir que l’acteur possède.
Le pouvoir informel
Plus précisément :
NOS COMPORTEMENTS
sont la solution aux
problèmes que la
situation nous pose.
peuvent être qualifiés
de STRATEGIQUES.
Le cas n. 1 vu à travers l’analyse stratégique.
Le comportement des cadres analysés permet de mettre en
évidence l’imprévisibilité du comportement humain. En effet,
les cadres se comportent de façon absolument inattendue.
Pour la direction «le choix ainsi opéré peut paraître irrationnel.
Du point de vue de l’individu en situation, il ne l’est jamais. ».
(Friedberg, p.25). Ces cadres possèdent leurs buts et pour les
atteindre, ils poursuivent leur propre stratégie (premier
postulat).
Cependant, il faut souligner le fait qu’on aurait pu assister à un
comportement complètement opposé : dans la même situation
d’autres agents auraient pu répondre positivement à la
récompense matérielle ou à l’attitude compréhensive du
directeur, parce qu’ils estimaient que cela répondait à leurs
intérêts. Par conséquent, seulement en tenant compte des
enseignements de l’analyse stratégique – l’homme est un
stratège et a ses propres intérêts - il est possible d’opérer des
changements à l’intérieur de l’organisation.
Cas n. 2
Il s’agit d’une entreprise privée à forte composante
syndicale. Un ouvrier est pris en flagrant délit de vol
par son supérieur hiérarchique. Ce dernier le dénonce
par voie hiérarchique et la question est traitée par le
sommet stratégique (DG + DRH + autres dirigeants)
qui décide le renvoi immédiat de l’ouvrier. Une grève
générale des ouvriers se déclenche dès le lendemain
du licenciement. Suite au blocage de la production, le
sommet stratégique décide la réintégration de
l’ouvrier pour obtenir l’interruption de la grève. Deux
mois après la réintégration de l’ouvrier, le cadre qui
avait dénoncé le vol dépose sa démission. Un mois
après ce fait, un cabinet conseil est contacté par le
DRH : ils demandent que le cabinet forme les cadres
de l’entreprises aux ‘Techniques de communication’
parce qu’ils estiment qu’ils ne savent pas
communiquer avec leurs collaborateurs : ils pensent
en effet que le ralentissement de la production –
effectif et qu’ils ont remarqué depuis quelques mois -
et de la bonne marche de l’entreprise dépend de cette
incapacité des cadres à bien communiquer.
Cas n. 2
Questions :
1)Entre le cadre et l’ouvrier qui a le
plus de pouvoir informel et quelle est
la sources de ce pouvoir ?
2) Le sociologue remarque que les
cadres investissent moins dans leur
travail. Pensez-vous que c’est dû à
un problème de communication avec
leurs ouvriers ? Si non, à quoi ?
3) Y-t-il eu des erreurs dans la
démarche de la DG ?
L ’acteur et le changement
Le changement :
l’ENJEUX fondamentale de
toute organisation.
Dans une organisation face à une
action de changement, nous avons
en face de nous des acteurs qui se
comportent stratégiquement en
poursuivant des intérêts précis !
La sociologique face au
problème du changement
AVANTAGES : il suivra !
ATTENTION
Pertes Gains