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-L'organisation comme entité de coopération : est une structure qui coordonne l'activité des
individus pour les rendre capable de coopérer en vue de réaliser un but commun.
-Le type de l'entité/structure : traduit la manière dont les éléments matériels et immatériels sont
ordonnés est utilisé.
-L'organisation comme processus c'est l'action collective entreprise pour répondre aux besoins des
individus l'a composant. Pour cela les individus procèdent à une division des taches afin d'assurer la
coordination des de leurs actions au sein de l'entreprise.
-L'organisation entant que système ouvert sur différents environnements : c'est un système composé
de plusieurs sous-système confronté à divers environnement (économique, financier, politique...). Le
plus petit des changements peut remettre en cause tout le système.
-Première caractéristique d'une organisation : orientation des actions vers un but (réaliser un profit ;
assurer un service ; encadrer la population...).
-Sociologie : science analysant et étudiant les phénomènes de la société dans leur dimension
collective.
*Durkheim (déterminisme) : pour lui, tous les comportements d'un individu, même les plus
personnels et les plus intimes, sont le produit d'une influence social ; donc la société impose sa
marque aux individus : chacun sera le reflet d'un déterminisme social. Le milieu est donc une donnée
qui s'impose aux individus : c'est l'organisation qui détermine l'individu.
*Weber (relation social) : le comportement d'un individu s'explique par le jeu des relations qui
s'établissent avec autrui. Pour lui, le milieu social est le produit d'interaction entre les individus.
Selon lui l'individu est certes contraint à faire des choix ; mais il garde tout de même une marge de
liberté. Le rôle de la sociologie pour lui, est alors de comprendre ces choix et leur rationalité.
-à travers la sociologie des organisations : on essaie de comprendre l'organisation, de décrire son
fonctionnement et de le théoriser.
-La psychologie sociale : s'intéresse aux phénomènes d'influence entre les personnes se déroulant
dans un espace rationnel.
-La psychologie du travail (ou de l'organisation) : cherche à observer et comprendre l'être humain au
travail en se concentrant sur des questions important liées au système organisationnel : motivations,
leadership ; travail en équipe, performance, stress.
-Remonte à 1900-1930.
-la pensé scientifique et managerielle (celle de l’approche classique) était la pensée dominante.
-l’école classique cherche à mettre de l’ordre dans les organisations par l’établissement de règles
strictes (processus de production et bureaucratie).
-les représentants de cette école sont : Taylor (taylorisme/OST), Ford (fordisme), Fayol
(administration industrielle) et Weber (bureaucratie).
Cette même école est divisé en deux courant de pensée :
1-celle des ingénieurs (Ford et Taylor).
2-celle des praticiens industrielles (Fayol).
Chaque personnalité a avancé des idées qui ont enrichi la pensé classique.
1-L’OST /Taylorisme :
-Initiée par Taylor. Il a été la première personne à élaborer une organisation globale du travail.
Son livre « management scientifique, les principes de la direction scientifique du travail » constitue la
base de l’OST.
Sa théorie stipule que l’homme est un être rationnel et qu’il cherchera toujours à gagner le plus
possible tout en travaillant le moins possible. Au fait, l’être humain ne travaille que parce qu’il y est
contraint pour satisfaire ses besoins. Dans le cadre de cette théorie, il observera plusieurs
dysfonctionnements :
-l’autonomie des ouvriers est un frein pour la productivité, elle génère une perte de temps.
-les ouvriers flâneront systématiquement.
Partant de ces constats, Taylor met en place un système exploitant au mieux le désir de l’homme de
gagner plus d’argent : le prorata (paie en fonction du rendement).
1-1-Principe de l’OST :
-séparation strict des taches de conception, d’exécution et de contrôle. L’ouvrier n’est pas payé pour
penser, d’autres personnes sont payées pour cela.
-division technique du travail : chaque tâche est subdivisé en opération simples, définies et précises.
-chronométrage des opérations à exécuter, cela permet d’avoir une idée sur le rendement.
-contrôle strict de l’exécution du travail et attribution de prime de rendement aux travailleurs les
plus rapides.
-isolement de l’ouvrier et éviter le travail de groupe, individualiser les rapports de travails pour
prévenir le syndicalisme.
1-2-objectif de l’OST :
1-3-dysfonctionnement de l’OST:
-mauvaise qualité des produits : les travailleurs rémunérés au rendement ne sont préoccupés que
par la quantité à produire. Le taux de produits défectueux est alors important.
-monotonie du travail pour l’ouvrier.
-absentéisme et turn-over élevés : et ce à la cause des cadences et des rythme effrénés qui étaient
deshumanisant.
2-Fordisme :
1-Mayo :
Ses travaux ont cherché à mesurer l’impact des variations d’environnement (lumière, bruit, temps de
pause) sur la productivité du travail d’un groupe. Le résultat est qu’il n’existe pas de lien entre ces
variations et le niveau de productivité. Le seul facteur retenu pour expliquer l’augmentation de
productivité d’un groupe est « l’attention de vigilance apportées aussi bien par la direction de
l’entreprise que par les chercheurs et l’ouvrier ». Il s’agit de la mise en évidence de l’importance des
relations sociales dans le travail et du rôle des relations interpersonnelles dans le groupe.
2-Maslow :
Énonce que la productivité d’un travailleur et corrélé à la satisfaction de ses besoins. Maslow établit
une hiérarchisation de ses besoins :
1-besoins physiologique.
2-besoin de sécurité.
3-besoin d’appartenance.
4-besoin d’estime de soi.
5-besoin d’accomplissement.
Ces besoin doivent être pris en considération pas l’organisation, tout en sachant que chaque besoin
ne peut être satisfait que si celui qui le précède est assouvie.
3-Herzberg :
Il analyse les apports de Maslow pour dégager deux types de facteurs influençant les comportements
de l’homme au travail :
-les facteurs de conditionnement/d’insatisfaction (hygiène, ambiance…).
-les facteurs de motivation au travail (prime, promotion, considération, réalisation de soi).
Ces deux types de facteurs ne s’opposent pas.
« Répondre à des facteurs d’hygiène ne motive pas pour autant les individus, mais limite leurs
mécontentement ».
4-Gregor :
-La théorie Y :
1-n’a pas d’aversion pour le travail.
2-est créatif.
3-cherche la responsabilité.
4-est motivé par l’autonomie et le défi.
5-Conclusion
-Pour lui, les organisations ne sont pas tous les mêmes, et il n’y a pas de modèle unique et universel
d’organisation (comme le one-best-way). Il n’y a pas non plus de solution universelle aux problèmes
rencontré par celles-ci.
Pour Mintzberg, les structures concrètes d’une entreprise s’organisent autour d’un ou plus des
mécanismes de coordination suivant :
1-la supervision directe.
2-la standardisation des processus de travail (description détaillé des taches que le titulaire d’une
fonction est supposé réaliser).
3-la standardisation des résultats (spécifications des objectifs à atteindre avec définition des
responsabilités de chacun).
4-la standardisation des qualifications (liste des différents savoir-faire nécessaire pour exécuter une
tâche).
5-l’ajustement mutuel.
IV- L’analyse sociologique des organisations :
A la fin des années 70, les sociologues et les socio économistes se sont intéressés au rôle des acteurs
et à leurs systèmes de relations ; et aux jeux de pouvoir dans le fonctionnement d’une organisation.
-Il y a 3 concepts :
2-3-Le pouvoir :
-C’est la capacité de programmer les comportements des autres.
-Le fait de dicter les termes de l’échange et du jeu collectif.
-La capacité d’un acteur à négocier son comportement avec les autres.