Vous êtes sur la page 1sur 8

O-Introduction :

-L'organisation comme entité de coopération : est une structure qui coordonne l'activité des
individus pour les rendre capable de coopérer en vue de réaliser un but commun.

-Le type de l'entité/structure : traduit la manière dont les éléments matériels et immatériels sont
ordonnés est utilisé.

-L'organisation comme processus c'est l'action collective entreprise pour répondre aux besoins des
individus l'a composant. Pour cela les individus procèdent à une division des taches afin d'assurer la
coordination des de leurs actions au sein de l'entreprise.

-L'organisation entant que système ouvert sur différents environnements : c'est un système composé
de plusieurs sous-système confronté à divers environnement (économique, financier, politique...). Le
plus petit des changements peut remettre en cause tout le système.

-Exemple de types d’organisation : entreprises, administration, parti politique, ONG.

-Première caractéristique d'une organisation : orientation des actions vers un but (réaliser un profit ;
assurer un service ; encadrer la population...).

-De manière général il y a 2 types d’organisation :


1-Entreprises : produit des biens et services marchand en vue de réaliser un profit.
2-Administration publique : assure un service public sans contrepartie.

-Caractéristiques communes des organisations :


1-Existence d'un/d’objectifs.
2-Division des taches (formels ; informel).
3-Distribution des rôles.
4-Système d'autorité (règles ; procédure ; et hiérarchie à respecter).
5-Système de communication.
6-Système de contribution/rétribution.

-Sociologie : science analysant et étudiant les phénomènes de la société dans leur dimension
collective.

-Sociologie des organisations : produit de la sociologie ; nait du débat déterminisme/individualisme.

*Durkheim (déterminisme) : pour lui, tous les comportements d'un individu, même les plus
personnels et les plus intimes, sont le produit d'une influence social ; donc la société impose sa
marque aux individus : chacun sera le reflet d'un déterminisme social. Le milieu est donc une donnée
qui s'impose aux individus : c'est l'organisation qui détermine l'individu.

*Weber (relation social) : le comportement d'un individu s'explique par le jeu des relations qui
s'établissent avec autrui. Pour lui, le milieu social est le produit d'interaction entre les individus.
Selon lui l'individu est certes contraint à faire des choix ; mais il garde tout de même une marge de
liberté. Le rôle de la sociologie pour lui, est alors de comprendre ces choix et leur rationalité.
-à travers la sociologie des organisations : on essaie de comprendre l'organisation, de décrire son
fonctionnement et de le théoriser.

-La psychologie sociale : s'intéresse aux phénomènes d'influence entre les personnes se déroulant
dans un espace rationnel.

-La psychologie du travail (ou de l'organisation) : cherche à observer et comprendre l'être humain au
travail en se concentrant sur des questions important liées au système organisationnel : motivations,
leadership ; travail en équipe, performance, stress.

-Le comportement organisationnel : renvoi au champ de connaissances multidisciplinaires qui étudie


le comportement des individus, des groupes, des processus interpersonnels et des dynamiques
organisationnelles dans un contexte de travail.
L’approche du comportement organisationnel porte sur:
1-les comportements des individus (valeurs, attitudes, motivation…).
2-les comportements des groupes (travail d’équipe, leadership, communication…).
3-le système organisationnel et son impact sur les comportements (culture…).
I-L ’approche classique des organisations :

-Remonte à 1900-1930.

-la pensé scientifique et managerielle (celle de l’approche classique) était la pensée dominante.

-l’école classique cherche à mettre de l’ordre dans les organisations par l’établissement de règles
strictes (processus de production et bureaucratie).

-les représentants de cette école sont : Taylor (taylorisme/OST), Ford (fordisme), Fayol
(administration industrielle) et Weber (bureaucratie).
Cette même école est divisé en deux courant de pensée :
1-celle des ingénieurs (Ford et Taylor).
2-celle des praticiens industrielles (Fayol).
Chaque personnalité a avancé des idées qui ont enrichi la pensé classique.

1-L’OST /Taylorisme :

-Initiée par Taylor. Il a été la première personne à élaborer une organisation globale du travail.
Son livre « management scientifique, les principes de la direction scientifique du travail » constitue la
base de l’OST.
Sa théorie stipule que l’homme est un être rationnel et qu’il cherchera toujours à gagner le plus
possible tout en travaillant le moins possible. Au fait, l’être humain ne travaille que parce qu’il y est
contraint pour satisfaire ses besoins. Dans le cadre de cette théorie, il observera plusieurs
dysfonctionnements :
-l’autonomie des ouvriers est un frein pour la productivité, elle génère une perte de temps.
-les ouvriers flâneront systématiquement.

Partant de ces constats, Taylor met en place un système exploitant au mieux le désir de l’homme de
gagner plus d’argent : le prorata (paie en fonction du rendement).

1-1-Principe de l’OST :

-séparation strict des taches de conception, d’exécution et de contrôle. L’ouvrier n’est pas payé pour
penser, d’autres personnes sont payées pour cela.
-division technique du travail : chaque tâche est subdivisé en opération simples, définies et précises.
-chronométrage des opérations à exécuter, cela permet d’avoir une idée sur le rendement.
-contrôle strict de l’exécution du travail et attribution de prime de rendement aux travailleurs les
plus rapides.
-isolement de l’ouvrier et éviter le travail de groupe, individualiser les rapports de travails pour
prévenir le syndicalisme.

1-2-objectif de l’OST :

1-Rationalisation du processus de travail.


2-Gestion efficace du temps pour réduire les couts de production.
3-Augmentation de la productivité.
La réalisation de ces objectifs a eu recours aux méthodes scientifiques basées sur les principes
suivants :
1-the one best way (méthode optimale de travail).
2-the right man at the right place (la selection des travelers).

1-3-dysfonctionnement de l’OST:

-mauvaise qualité des produits : les travailleurs rémunérés au rendement ne sont préoccupés que
par la quantité à produire. Le taux de produits défectueux est alors important.
-monotonie du travail pour l’ouvrier.
-absentéisme et turn-over élevés : et ce à la cause des cadences et des rythme effrénés qui étaient
deshumanisant.

2-Fordisme :

-Initié par l’industriel américain Henry Ford.


-Le fordisme introduit le travail à la chaine tout en appliquant les principes de l’OST.
Trois idées marquent le fordisme :
1-la division horizontale du travail (spécialisation dans les gestes courts et précis) : a permis de
baisser la durée du montage et la standardisation des produits.
2-la production en séries : ce qui a induit un gain de temps considérable.
3-la politique des hauts salaires (5 dollars par jour) : cela a permis de stabiliser la main d’œuvre qui
fuyaient la détérioration des conditions de travail+8h par journée (10h de travail salaire
hebdomadaire de 11 dollars).
II-école des relations humaines :

-se développe à la fin des années 1930.


-reproche à l’école classique la déshumanisation du travail (réduction de l’homme à l’état de
machine, fatigue, stress…).
-préoccupé par le problème d’absentéisme, les psychologues et les sociologues ont mené des
expériences sur les conditions de travail dans les usines. Ils ont, à travers les résultats obtenus,
élaboré les grands principes des politiques sociales.
-cette approche se focalise sur les facteurs psychologiques (relationnel, état d’âme, motivation) et
leurs impacts sur la productivité de l’entreprise ; l’objectif est : Humanisme et efficience.
-les grands noms de ce mouvement sont : Mayo, Maslow, Herzberg et Gregor.

1-Mayo :

Ses travaux ont cherché à mesurer l’impact des variations d’environnement (lumière, bruit, temps de
pause) sur la productivité du travail d’un groupe. Le résultat est qu’il n’existe pas de lien entre ces
variations et le niveau de productivité. Le seul facteur retenu pour expliquer l’augmentation de
productivité d’un groupe est « l’attention de vigilance apportées aussi bien par la direction de
l’entreprise que par les chercheurs et l’ouvrier ». Il s’agit de la mise en évidence de l’importance des
relations sociales dans le travail et du rôle des relations interpersonnelles dans le groupe.

2-Maslow :

Énonce que la productivité d’un travailleur et corrélé à la satisfaction de ses besoins. Maslow établit
une hiérarchisation de ses besoins :
1-besoins physiologique.
2-besoin de sécurité.
3-besoin d’appartenance.
4-besoin d’estime de soi.
5-besoin d’accomplissement.
Ces besoin doivent être pris en considération pas l’organisation, tout en sachant que chaque besoin
ne peut être satisfait que si celui qui le précède est assouvie.

3-Herzberg :

Il analyse les apports de Maslow pour dégager deux types de facteurs influençant les comportements
de l’homme au travail :
-les facteurs de conditionnement/d’insatisfaction (hygiène, ambiance…).
-les facteurs de motivation au travail (prime, promotion, considération, réalisation de soi).
Ces deux types de facteurs ne s’opposent pas.
« Répondre à des facteurs d’hygiène ne motive pas pour autant les individus, mais limite leurs
mécontentement ».

4-Gregor :

Gregor distingue et oppose deux théories :


-La théorie X :
elle suppose les comportements suivant chez l’individu au travail :
1-aversion pour le travail.
2-éprouve le besoin d’être dirigé car il ne prend pas d’initiative.
3-évite les responsabilités.
4-est peu ambitieux.

-La théorie Y :
1-n’a pas d’aversion pour le travail.
2-est créatif.
3-cherche la responsabilité.
4-est motivé par l’autonomie et le défi.

5-Conclusion

Le travail des RH-sites a abouti la création du bilan social.


Le bilan social est un document décrivant la situation de l’entreprise sur le plan social, et qui donne
des informations sur la rémunération des travailleurs, leurs formations, les conditions d’hygiène, et la
part du personnel dans la valeur ajoutée.
Ce bilan permet entre autres d’étudier la dynamique sociale de l’entreprise et d’effectuer une
comparaison des réalisations de celle-ci sur ce plan, dans le temps et l’espace.
III- L’école de contingence/les approches de management :

-Initié par Mintzberg.

-Pour lui, les organisations ne sont pas tous les mêmes, et il n’y a pas de modèle unique et universel
d’organisation (comme le one-best-way). Il n’y a pas non plus de solution universelle aux problèmes
rencontré par celles-ci.

-l’organisation managériale repose sur deux opérations :


1-la répartition des tâches et des responsabilités entre les individus.
2-les modes d’organisation des équipes, les règles, et les procédures.

Pour Mintzberg, les structures concrètes d’une entreprise s’organisent autour d’un ou plus des
mécanismes de coordination suivant :
1-la supervision directe.
2-la standardisation des processus de travail (description détaillé des taches que le titulaire d’une
fonction est supposé réaliser).
3-la standardisation des résultats (spécifications des objectifs à atteindre avec définition des
responsabilités de chacun).
4-la standardisation des qualifications (liste des différents savoir-faire nécessaire pour exécuter une
tâche).
5-l’ajustement mutuel.
IV- L’analyse sociologique des organisations :

A la fin des années 70, les sociologues et les socio économistes se sont intéressés au rôle des acteurs
et à leurs systèmes de relations ; et aux jeux de pouvoir dans le fonctionnement d’une organisation.

1-Théorie de l’acteur stratégique :

-élaboré par Crozier.


-Cette théorie suppose qu’il n’est pas possible de considère que le jeu des acteurs n’est déterminé
que pas la cohérence du système ou par les contraintes environnementales.

2-les concepts clefs de l’analyse sociologique :

-Il y a 3 concepts :

2-1-le système d’action :


« l’organisation est un construit social composé d’acteurs relativement libres, aux rationalités
multiples et divergents. Leurs comportements sont dictés par des stratégies d’intérêts. »
L’ASO critique le modèle de la rationalité parfaite et le remplace par la rationalité limitée emprunté
aux sociologues March et Simon.
Pour March et Simon, l’homme n’est ni trop rationnel, ni trop influencé pas l’environnement.

L’ASO repose sur les principes suivants :


-l’acteur en organisation est un stratège, disposant d’une marge de manœuvre (zone d’incertitude).
-il est rationnel, mais sa rationalité est limitée (l’être humain est incapable d’optimiser, il se contente
d’une solution satisfaisante, praticable, accessible et possible).
-le pouvoir est une relation d’échange qui se négocie.
-l’interaction entre les acteurs aboutit à la construction d’un système d’action.

2-2-les zones d’incertitudes :


Dans toutes organisation, l’acteur dispose d’une liberté relative et une certaine marge d’autonomie.
Cette marge de manœuvre est appelée « zone d’incertitude » et elle est source de pouvoir.
Augmenter son pouvoir, c’est étendre la zone placée sous sa responsabilité.

2-3-Le pouvoir :
-C’est la capacité de programmer les comportements des autres.
-Le fait de dicter les termes de l’échange et du jeu collectif.
-La capacité d’un acteur à négocier son comportement avec les autres.

3-Les ressources mobilisables par un acteur :


-techniques (réparer, faire fonctionner).
-relationnel (piston, carnet d’adresse).
-connaissances (savoir analyser, anticiper).
-capacité de blocage (d’opposition).
-légitimité.
-charisme.
-activisme (énergie pour agir).

Vous aimerez peut-être aussi