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Les fondements du management moderne sont issus du travail d’un groupe d’auteurs et de
professionnels qui s’attachent à formuler certains principes rationnels susceptibles d’améliorer
l’efficacité des entreprises.
I – le taylorisme
C’est Taylor qui a tracé en 1911 des bases de la théorie d’organisation. Il part de l’idée que la
direction n’est pas un don propre pour certaines personnes, mais c’est une technique qui
s’apprend avec l’apprentissage.
En fait, pour Taylor le bon dirigeant de l’entreprise c’est celui qui organise l’entreprise de
façon à donner satisfaction à l’employeur comme à l’employé pendant un fonctionnement à
long terme.
Taylor qui a donné naissance à L’OST (organisation scientifique du travail), et qui
propose l’augmentation de rendement sans accroissement du temps de travail réorganise le
processus productif selon une double division : Verticale et horizontale
. Verticale : les taches de conception et de commandement sont du ressort exclusif de la
Direction. L'ouvrier exécute : il n'est pas payé pour penser.
. Horizontale : le travail est décomposé, parcellisé en gestes élémentaires.
La théorie des organisations a retenu du taylorisme la conception selon laquelle la direction
d’une entreprise relève ni du génie ni d’aptitude exceptionnelle mais tous simplement elle
relève d’un certain nombre de techniques qui s’apprennent.
Critiques du taylorisme :
FAYOL a distingué de son ouvrage « " L'administration industrielle et générale » (1916), , six
grandes fonctions : fonction administrative, fonction technique, fonction commerciale,
fonction financière, fonction de sécurité et fonction comptable.
La fonction administrative assure la direction de l’entreprise : « administrer, c’est à la fois
prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler ».
La fonction administrative est synonyme de gestion. Il s’agit de trouver la meilleure
utilisation possible des moyens mises à la disposition du titulaire de cette fonction
administrative pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixé.
En effet, la fonction administrative repose sur 5 éléments clé :
Prévoir : consiste à anticiper l’évolution de l’entreprise
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Organiser : C’est fournir à l’entreprise les moyens et les méthodes nécessaires à la
réalisation de ses objectifs.
Commander : gérer les hommes, donner des ordres et des directives.
Coordonner : C’est maintenir l’unité d’action et harmoniser les actes et les efforts de
tous.
Contrôler : veiller à ce que tout se passe conformément aux règles établies et aux
ordres donnés.
Selon cet auteur, le meilleur mode de management était celui qui repose sur les règles et le
respect de la ligne hiérarchique. Il a apporté la formalisation des procédures, l'analyse et la
coordination des tâches.
Ce mouvement va se développer principalement à la fin des années 30. Partant d'une critique
radicale du système Taylorien qui réduit l'homme au niveau de la machine, l'idée émerge que,
bien au contraire, c'est en privilégiant l'homme que la productivité du travail sera augmentée.
Cette école est présentée par plusieurs auteurs.
L'initiateur de ce mouvement est Elton MAYO (1880-1949) qui a travaillé essentiellement sur
des thèmes tels que les relations entre la productivité et le moral des employés, les rapports
humains à l'intérieur de groupes, et entre les groupes eux-mêmes. Son étude la plus célèbre a
été menée durant 5 ans au sein de la Western Electric Cy à Chicago.
Au cours de ces expériences, MAYO montra que les changements des conditions de travail
(Éclairage, temps de repos, rémunération, horaires ....) ne peuvent expliquer les
augmentations de productivités. Ce sont l'attention et la considération dont ces ouvrières ont
bénéficié pendant cette expérience qui ont conduit ces dernières à " mieux " travailler.
Les principales contributions de l'école des relations humaines sont donc :
· La somme de travail accompli par un ouvrier n'est pas déterminé par sa capacité physique
mais par sa capacité sociale.
· Les rémunérations non financières jouent un rôle important dans la motivation des ouvriers
· les travailleurs se sentent membres d'un groupe et c'est en fonction du groupe qu'ils
réagissent aux directives de la hiérarchie.
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III- L’école du comportement
Dans le prolongement du courant social plusieurs auteurs ont axé leurs travaux sur le
comportement des dirigeants pour expliquer les performances des membres de l’organisation.
Les théoriciens du comportement estiment que dans le commandement, il existe un « style de
comportement qui ‘est meilleur ».
1- L’apport de Lewin
L’autocrate : c'est à dire un individu qui n’a guère de confiance dans les membres du groupe,
qui croit que l’argent est la seule gratification capable de motiver les
travailleurs et qui émet des ordres qui doivent être exécutés sans poser de questions.
Le démocratique : partage la prise de décision avec les membres du groupe, explique
au groupe les raisons des décisions personnelles quand c’est nécessaire, communique
objectivement critiques et éloges aux et subordonnés.
Laisser faire : le leader qui prône le laisserfaire et celui qui n’a guère de confiance
dans ses capacités de commandement, qui ne fixe aucun objectif au groupe, et qui minimise
les communications et les interactions avec le groupe.
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3- Les apports de Herzberg
Les approches modernes de management tiennent compte des modèles classiques et des
modèles axés sur les ressources humaines.
Toutefois, elles avancent qu’aucun modèle ne peut s’appliquer universellement, dans toutes
les situations.
Elle s’inscrit dans une démarche logique : étant donné l’immense diversité des entreprises –
en termes de taille, d’objectifs, de tâches, etc. – il serait en effet très étonnant que l’on puisse
dégager des principes universellement applicables, susceptibles de s’adapter à toutes les
situations.
Cette approche du management affirme qu’il n’existe pas une méthode idéale qu’il suffirait
d’appliquer, mais que les types d’approches ou de solutions envisagées dépendent toujours du
contexte et de la situation rencontrée.
Il existe deux grands types de systèmes : les systèmes ouverts et les systèmes fermés.
Quand il est question des entreprises en tant que systèmes, cela renvoie bien sûr aujourd’hui à
la notion de systèmes ouverts. Cela signifie que l’on prend en compte les interactions
permanentes entre l’entreprise et son environnement.
En termes de management, on dit que l’entreprise dialogue avec ses partenaires. Ce terme de
partenaires (ou parties prenantes) désigne tout groupe potentiellement affecté par les décisions
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et les orientations de l’entreprise. Il peut notamment s’agir des syndicats, des entreprises
concurrentes, des employés, des fournisseurs, des clients...
Le travail d’un manager consiste à coordonner toutes ces composantes afin d’atteindre les
objectifs fixés.