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Encadré par:
Dr. MOHAMAD GUDIRA
SOMMAIRE
I. Style de management .................................................................................. 2
1. Introduction .............................................................................................. 2
2. Définitions :............................................................................................... 3
a) Management ......................................................................................... 3
b) Style de management ............................................................................ 3
3. Les différents styles du management ........................................................ 4
a) La théorie de leadership Kurt Lewin ....................................................... 4
b) Les 4 types des manageurs selon Likert ................................................. 4
c) LES CINQ STYLES DE LEADERSHIP DE BLAKE ET MOUTON ...................... 5
d) Les théories X et Y de MC Grégor ........................................................... 7
II. Style de management autoritaire : ............................................................... 8
1. Différence entre pouvoir autorité et autoritarisme :................................. 8
2. L’autorité selon WEBER : ......................................................................... 10
a) L'organisation charismatique ............................................................... 10
b) L'organisation traditionnelle : .............................................................. 10
c) L'organisation bureaucratique : ........................................................... 11
3. Style de management autoritaire selon BLACK et MOUTON : ................. 11
4. Caractéristique d’un management autoritaire : ...................................... 13
5. Les retombées positives d’un management autoritaire : ........................ 14
6. Les retombées négatives d’un management autoritaire : ....................... 14
III. Cohésion d’équipe et style de management autoritaire ......................... 15
1. Définition du concept de la cohésion d’équipes ...................................... 15
2. Les effets de la cohésion d’équipe. ......................................................... 16
3. Les bases de la cohésion d’équipe. ......................................................... 18
4. Processus de développement de la cohésion d’équipe. .......................... 19
5. Le rôle du manager dans le développement de la cohésion d’équipe ..... 23
IV. Conclusion. ............................................................................................. 26
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I. Style de management
1. Introduction
C’est l’une des ressources essentielle de l’entreprise. Avoir un bon
manager améliore sensiblement le fonctionnement de l’entreprise dans
différents domaines : efficacité des équipes, ambiance générale, créativité,
… Existe-t-il pour autant une forme de management idéal ? La solution à
la majorité des problèmes d’une entreprise se situe-telle dans la capacité de
son encadrement à mettre en place le management idéal ?
Bien que la réponse (négative…) à ces questions nous soit connue, il est
nécessaire de comprendre ce qu’est le management, quelles sont ses
différents styles ? Et quelle rôle joue l’autorité dans la cohésion des
équipes ?
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2. Définitions :
a) Management
b) Style de management
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3. Les différents styles du management
Kurt Lewin en 1939, à partir d’une étude scientifique menée sur des enfants
en âge scolaire, identifie 3 styles majeurs de leadership :
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Le système autoritaire exploitateur est caractérisé par l’absence de
confiance mutuelle, une motivation par la crainte, des menaces et sanctions,
une communication descendante, l’absence de coopération et de
responsabilités, des décisions hiérarchiques et unilatérales, un contrôle
concentré au sommet ;
Robert Rogers Blake et Jane Srygley Mouton ont construit, à partir des
réponses de managers à un questionnaire, une grille managériale qui propose une
représentation à deux dimensions du style de leadership.
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La grille indique en abscisse le degré d’intérêt pour la production et, en ordonnée,
le degré d’intérêt pour les personnes. Le positionnement des réponses sur la grille
permet de dégager cinq styles de leadership :
Le leader social (1,9) prête une attention prioritaire aux besoins des
personnes, à l’ambiance et au climat tout en se désintéressant de la
production et du rendement ; il cherche à établir de bonnes relations de
travail pour éviter les conflits ;
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d) Les théories X et Y de MC Grégor
Comparaison de 2 types d’X et Y (même équipe, opinions différentes).
X Y
Conception basée sur les Aversion pour le travail Intéressé par le travail
individus au travail
Fuite devant les Recherche des responsabilités
responsabilités
Esprit d’initiative
Aime être dirigé
Le travail est naturel
Aucune ou peu d’initiative
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II. Style de management autoritaire :
1. Différence entre pouvoir autorité et autoritarisme :
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individus qui l'incarnent sont le plus souvent des fortes personnalités qui
vont acquérir par la suite une légitimité légale comme Napoléon, Charles
De Gaulle et d'autres ;
la légitimité traditionnelle repose sur le caractère obligatoire de la règle
coutumière (selon les coutumes, les traditions). Dans la société féodale on
obéit par tradition au roi, au seigneur, au chef de tribu. La volonté du
changement est difficile car elle rencontre de l'opposition. Les limites de ce
type de pouvoir sont définies par la coutume elle-même. Lorsque la
coutume n'a pas fixé de limites, le chef possède le pouvoir absolu, soumis
à ses limites ;
la légitimité légale se fonde sur la compétence et la validité du statut. On
l'appelle également légitimité rationnelle ; la légitimité s'appuie sur des lois
et des règles impersonnelles. Elle organise le fonctionnement du pouvoir
politique. Cela conduit à une domination de l’État et celle de l'organisation
bureaucratique. Cet ensemble est cohérent et logique. La personne a du
pouvoir grâce à sa fonction qui représente l'autorité légale et non grâce à sa
personnalité (légitimité charismatique). Ces représentants de l'autorité
légale reçoivent une partie du pouvoir politique donc leur autorité est
légitime. La séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) a été
instaurée pour qu'aucun individu ne puisse posséder tous les pouvoirs.
D’après ce qui précède, il faut distinguer pouvoir et autorité : le pouvoir est une
question de place de l’individu dans une structure, un appareil, tandis que
l’autorité peut relever du charisme personnel, voire reposer sur la menace ou la
corruption. Détenir le pouvoir ne confère pas toujours de l’autorité et avoir de
l’autorité ne signifie pas toujours détenir le pouvoir. Ainsi, tel présentateur de
journal télévisé peut disposer d’une certaine autorité sur les téléspectateurs grâce
à son charisme tout en ne détenant pas un grand pouvoir dans l’entreprise qui
l’occupe.
De la confusion entre autorité et autoritarisme :
L'autoritarisme tente de s'imposer, par la violence physique ou
psychologique qui en génère d'autres dans une lutte permanente de prise de
pouvoir. L'autorité se construit naturellement par une manière de se comporter,
par une attitude de bienveillance, et par une politique du dialogue permanent.
L'autoritarisme désigne la tendance d'une personne à abuser de son autorité, à
l'exercer avec rigueur, à chercher à l'imposer. Synonyme de tyrannie.
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2. L’autorité selon WEBER :
Dans « Economie et société », publié à titre posthume en 1922, Max Weber
formule une réflexion succincte mais profonde sur la « bureaucratie ». Cette
réflexion, s’inscrit dans une interrogation plus large sur les formes de l’autorité et
sur le phénomène de rationalisation caractéristique des sociétés capitalistes.
a) L'organisation charismatique :
Dans laquelle l'autorité repose sur les qualités personnelles d'un leader dont
la valeur est exceptionnelle (chef possédant des qualités intrinsèques supérieures
aux autres membres du groupe). Le chef (leader, gourou....) est quelqu'un qui a su
démontrer des qualités personnelles exemplaires ou des compétences jugées
exceptionnelles par les membres de son groupe. Cela lui permet de bénéficier
d'une surestimation de la part des subordonnés qui, par dévouement, acceptent de
se soumettre à son autorité.
Ce type d'organisation est instable par nature, le chef peut à tout moment perdre
son pouvoir et la croyance des membres à ses qualités supérieurs peut à tout
moment disparaître. En outre, la succession, pose souvent un problème et il est
difficile de trouver un successeur qui a les mêmes qualités du leader initial.
b) L'organisation traditionnelle :
Dans laquelle l'autorité du chef est légitimée par le statut social dont il a
hérité. Ce type d'autorité est favorisé par la croyance en la nature inviolable des
traditions et des usages héritées des anciens. Ce sont la coutume, les précédents
et les usagers transmis au cours du temps qui associent l'autorité ;
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Celle - ci consiste à respecter la personne ou le groupe qui en est détenteurs. Ce
type d'organisation peut conduire à des tensions ou conflits. En effet, Ses
subordonnés intègrent cette forme d'autorité sans forcement la reconnaître.
c) L'organisation bureaucratique :
Dans laquelle l'autorité du leader repose sur la croyance en la légalité des
règlements et du droit, pour les détenteurs du pouvoir, de donner des ordres :
Les subordonnés n'obéissent pas en vertu d'une allégeance personnelle ou du
respect de l'autorité traditionnelle, mais à des règlements formalisées qui
assignent des limites objectifs à la compétence du supérieurs hiérarchique. Ce
modèle d'organisation, appelé bureaucratique, est réputé rationnelle-légale, il est
réputé légal, parce que l'autorité y repose sur le droit, le bien-fondé des ordres et
sur la légitimité de ceux qui les édictent ; l'autorité leur a été déléguée au titre de
la fonction qu'ils exercent. Cette autorité est encadrée par des normes et des
procédures impersonnelles.
Weber pense qu'une telle forme d'organisation (bureaucratique) présente une
logique de fonctionnement la plus rationnelle sur le plan formel, de par son
exigence de conformité réglementaire, de par sa prévisibilité et en raison de sa
précision technique basé sur la compétence, la rigueur et bien sûr, une stricte
hiérarchie.
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car les décisions à prendre sont moins vastes ; et peuvent, en théorie, être gérées
par une seule personne.
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Description : Leader autoritaire ou exigeant.
Les salariés :
Connaissent parfaitement les attentes du manager. Le plus souvent, ils le
craignent car ils savent qu’ils n’ont pas d’excuses pour rendre un travail en retard.
Ils intègrent aussi le fait que c’est lui qui décide et que les différences de points
de vue seront toujours tranchées par le haut.
Le manager :
Quant à lui, doit se montrer efficace et être doté d’une sérieuse capacité à
prendre de la distance par rapport à son équipe et les remarques qui peuvent
lui être adressées vis-à-vis de son management. Il doit aussi être capable
d’adresser des critiques, qu’elles soient positives ou négatives, mais toujours
constructives, aux membres de son équipe.
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5. Les retombées positives d’un management
autoritaire :
Responsabilité
Mettre en place un système de management directif accentue la
responsabilité (couplée aussi de la pression) des salariés. Ils doivent
répondre en temps et en heure aux objectifs définis et déterminés.
Productivité.
Réduire l’absentéisme, le retard des employés ou contrôler les
pauses, augmentent automatiquement la productivité au bureau. Le
manager peut s’apercevoir directement si le travail est en bonne voie et
suivre un employé en lui adressant des remarques sur sa productivité.
Avancée professionnelle.
Pour certains salariés, connaître les règles de l’entreprise leur donne
un cadre dans lequel ils sont capables d’évoluer. Ils ont conscience que
suivre la ligne directrice est gage de performance et de promotions
professionnelles. Cela peut être très profitable pour un salarié qui est
susceptible de vouloir évoluer dans la boite.
Flexibilité.
Les horaires de bureau correspondront à certains de vos employés qui
s’y plieront volontiers. D’autres se sentiront pour le moins comme
« enchainés au bureau » alors qu’ils seraient bien plus productifs en
faisant du télétravail depuis chez eux ou si les horaires étaient mieux
adaptés à leur rythme. Des horaires stricts peuvent engendrer une
certaine démotivation chez certains salariés.
Créativité.
Le management vertical plutôt qu’horizontal et participatif peut
étouffer dans l’œuf l’esprit d’initiative de la part de certains de vos
employés qui seront habitués à recevoir des lignes directrices du chef.
Ils seront moins à même de prendre des décisions et feront
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davantage appel au manager qui doit alors avoir les épaules solides pour
gérer tout dans son ensemble.
Esprit d’équipe.
Travailler dans un environnement dirigé d’une main de fer peut être
assez perturbant pour de jeunes salariés qui ne se sentiront pas à l’aise.
Un management strict doit comporter certaines nuances pour ne pas
laisser s’échapper de bons éléments. Le manager devra donc être
sensible aux remarques positives et féliciter aussi son équipe pour le
travail accompli.
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Roger MUCCHIELLI donne la définition suivante :
"c’est la résultante de l’ensemble des forces qui agissent sur les membres pour les
faire rester dans le groupe, pour les inciter à participer et à coopérer, pour les
rendre solidaires. Une même motivation et une identité d’objectifs, jointes à la
confiance mutuelle, à la confiance dans le groupe et dans son organisation
s’expriment, au niveau du groupe, par la cohésion."
Pratiquement, la cohésion d’équipe est ce qui fait qu’un groupe de personnes
à un « potentiel » supérieur à la somme des « potentiels » de chacun des
équipiers.
Forger une identité de groupe est un gage de performance. Cette identité
doit permettre à chaque collaborateur de développer un sentiment d’appartenance
propre à stimuler la motivation et la volonté d’atteindre des objectifs communs.
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années, ont montré leurs limites et ont laissé la place à des activités plus
fédératrices.
STIMULER LA COLLABORATION
Le team building améliore la capacité d’une équipe à avancer ensemble pour
concrétiser un projet. Il encourage les collaborateurs à se soutenir mutuellement
en cas de difficultés et à optimiser la répartition des tâches pour obtenir de
meilleurs résultats.
DÉVELOPPER L’INTELLIGENCE COLLECTIVE
Le team building permet à chacun de s’exprimer individuellement mais aussi de
trouver sa place au sein du groupe. Chacun est invité à apporter sa contribution à
la réalisation d’un objectif commun.
PRÉVENIR LES CONFLITS
Découvrir ses collègues autrement, en dehors des relations hiérarchiques, de
manière ludique ou par des jeux de rôles, favorise le dialogue et rend plus
tolérants. Et permet aussi d’éviter ou désamorcer les conflits.
BOOSTER LA MOTIVATION
Chacun est amené à se dépasser et à mettre sa motivation personnelle au service
de celle du groupe. Un succès collectif renforce la confiance et la motivation du
groupe.
DONNER LIBRE COURS À LA CRÉATIVITÉ
Le changement de contexte permet de tester la créativité et les compétences de
chacun. Il n’y a pas de bonne façon de faire les choses. Les activités partagées en
dehors de l’entreprise permettent de découvrir ses collègues sous un autre jour.
D’après ce qui précède on peut conclure que la cohésion d’équipes et primordiale
pour tous action désire la performance dans une organisation et ca pour le fait que
la cohésion d’équipes assures les points suivantes :
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3. L’équipe travaille en synergie, ne fonctionne plus de manière éclatée mais
comme un vrai groupe, ce qui va logiquement avoir un impact sur la
performance de l’entreprise.
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Enfin, pour faire s’agréger tous ces éléments entre eux, le manager doit tenir
quelques principes comme des règles absolues :
Favoriser l’écoute
Se rendre disponible
Réunir régulièrement (mais sans excès)
Préférer un système de valeurs à un système de règles (les valeurs sont un
socle identitaire : valeurs de l’entreprise etc.).
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APRES la constitution de l’équipe. Les personnes se sont déjà réunies et
elles cherchent à présent un leader pour les guider. Ce leader peut être un
membre de l’équipe ou une personne extérieure.
Si le leader est choisi par les membres de l’équipe, cela renforce sa légitimité
et la cohésion d’équipe.
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Celles-ci ne doivent pas être imposées sans consentement. Sinon le clash sera
inévitable à un moment donné entre l’équipe et son leader.
La meilleure façon de définir les règles est le mode participatif. Autrement dit,
c’est l’équipe complète, leader inclus, qui définit quelles sont les règles dont le
groupe aura besoin pour bien fonctionner.
La méthode participative garantit alors une bien meilleure adhésion. Personne ne
pourra dire qu’on lui a imposé les règles car il/elle était présent(e) pendant leur
élaboration.
Sachez que les règles ne sont pas gravées dans le marbre. Il se peut qu’il faille
modifier les règles au cours de vie de l’équipe car l’environnement oblige l’équipe
à s’adapter.
Les règles doivent être au service des Hommes et pas le contraire.
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8. Une instance de régulation des désaccords
Toute vie d’une équipe est parsemée de désaccords, voire de conflits entre
ses membres. C’est normal car nous sommes humains.
Quand cela arrivera, qui s’occupera de recueillir les réclamations et de les traiter ?
Le leader, un membre identifié dans l’équipe ou un comité dédié ?
Tout désaccord non exprimé se transformera en non-dits avec le temps. S’ils
ne sont pas traités, ils peuvent aboutir sur des actes manqués, des erreurs
inhabituelles, voire des actes de sabotage inconscients par les membres d’équipe.
N’attendez pas que le conflit soit là pour savoir comment le traiter.
Anticipez. Profitez justement que tout va bien pour parler de quand cela
tournera au vinaigre.
Dans le registre entrepreneurial, c’est écrire un pacte d’associés au moment où
l’on s’associe et que nous sommes enthousiastes et excités à l’idée de travailler
ensemble. Et d’y inclure les conditions de séparation.
Les valeurs sont le socle de nos comportements. Nous agissons tous en fonction
de valeurs importantes à nos yeux.
Afin de donner du sens à l’action de l’équipe, celle-ci doit se doter de valeurs
partagées par l’ensemble de ses membres. Ces valeurs peuvent porter sur le
client, les personnes, l’autonomie, le sens et le métier.
Le leader peut décider des valeurs fondatrices de l’équipe. Néanmoins pour une
meilleure adhésion, l’équipe peut choisir ses propres valeurs. Cela rejoint le
processus de définition des règles communes de l’équipe.
9. Des valeurs partagées
Les valeurs sont le socle de nos comportements. Nous agissons tous en fonction
de valeurs importantes à nos yeux.
Afin de donner du sens à l’action de l’équipe, celle-ci doit se doter de valeurs
partagées par l’ensemble de ses membres. Ces valeurs peuvent porter sur le
client, les personnes, l’autonomie, le sens et le métier.
Le leader peut décider des valeurs fondatrices de l’équipe. Néanmoins pour une
meilleure adhésion, l’équipe peut choisir ses propres valeurs. Cela rejoint le
processus de définition des règles communes de l’équipe.
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10. Des signes de reconnaissance
Les signes de reconnaissance sont les paroles et les actes que l’on fait pour
donner de la reconnaissance à une personne. Par exemple, cela peut être un simple
merci ou alors un feedback sur le travail de la personne.
Chaque être humain a besoin d’être reconnu dans ce qu’il est et dans ce qu’il
fait. Une personne qui reçoit de la reconnaissance a confiance en elle et donne le
meilleur d’elle-même dans son travail.
C’est pourquoi l’équipe doit instaurer une saine économie des signes de
reconnaissance, basée sur l’abondance et non sur la pénurie.
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ces derniers de s'exprimer librement, exposer leurs idées, besoins, propositions,
réflexions, ressentis, etc.
Le manager doit ainsi savoir :
o Ecouter pleinement : pour espérer être entendu et faire passer ses
messages efficacement, il faut avant tout écouter.
o Donner et recevoir un feedback régulièrement : faire le point,
rectifier le tir si besoin, permettre à chacun de l'améliorer au
quotidien... La critique constructive permet à chacun - manager et
collaborateurs - d'avancer.
Cadrer adéquatement
Avoir un style de management linéaire, quelle que soit la situation serait
une erreur. Le manager doit être capable d'adapter son management en fonction
du contexte, de ses interlocuteurs, etc. afin de maintenir le cap fixé. Différents
styles de leadership sont à sa disposition :
o Directif : axé sur un mode qui donne au manager un maximum de
pouvoir. Très peu - voire aucune - marge de manœuvre n'est laissée
aux collaborateurs. Peut s'avérer intéressant en période de crise, par
exemple, mais génère énormément de mal-être dans les équipes.
o Persuasif : forte implication du manager dans la prise de décision
tout en gardant un côté humain dans le management.
o Délégatif : large marge de manœuvre laissée aux collaborateurs qui
sont régulièrement consultés pour avis et prises de décision et
fortement impliqués dans la vie de l'équipe et l'organisation. Les
objectifs sont toutefois très axés sur les résultats. Pour être efficace,
le manager doit déléguer la bonne tâche à la bonne personne.
o Participatif : le plus ouvert et le plus humain. Les collaborateurs sont
largement impliqués dans la vie de l'équipe, notamment en ce qui
concerne les prises de décision qui sont prises de manière
transversale.
Motiver
Le manager doit maintenir la motivation de chacun de ses collaborateurs au
maximum et savoir repérer tout signe de démotivation dès son apparition afin de
redresser la barre le plus rapidement et efficacement possible. Il doit garder en
tête que les sources de motivation varient d'un individu à un autre, d'un moment
à un autre. Certains collaborateurs ont besoin d'un soutien et d'une reconnaissance
quotidienne relativement confidentielle pour être rassurés et progresser, d'autres
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apprécient que leur travail soit reconnu devant toute l'équipe, d'autres encore sont
motivés par les challenges, les primes, etc.
Motiver revêt différents aspects :
Valoriser
Le manager encourage, valorise, reconnaît le travail, les efforts, les divers
talents et compétences de chacun, etc. Il permet à chacun de s'épanouir et
s'améliorer. Il encourage le travail collaboratif afin de donner davantage de sens
aux missions individuelles et collectives.
Être authentique
En étant vrai, en gardant sa personnalité tout en respectant les valeurs et
pratiques de l'entreprise, le manager tisse des liens avec les membres de son
équipe et favorise les bonnes relations entre et avec ses collaborateurs afin
d'implémenter un climat de confiance réciproque.
Ce n'est ni un surhomme ni un robot, mais bel est bien une personne capable de
reconnaître ne pas tout savoir ainsi que ses erreurs si besoin. Il doit également
savoir faire preuve d'indulgence, de tolérance et d'empathie envers ses
collaborateurs.
Souder l'équipe
Les projets ne verront le jour positivement que si l'équipe est soudée, que
chacun fait son travail tout en apportant son soutien à ses collègues lorsque cela
est nécessaire. Car c'est bien connu : "Seul, on va plus vite, ensemble, on va plus
loin". Le rôle du manager est ainsi de développer la cohésion d'équipe, la
coopération et l'intelligence collective.
Pour améliorer la cohésion d'une équipe, il existe des outils tels que le team
building . Bien utilisés, ils permettent de souder un groupe et renforcer l'esprit
d'équipe et la motivation collective.
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Inspirer
Le manager doit être moteur pour l'équipe, asseoir un certain leadership,
montrer l'exemple et entraîner tous ses collaborateurs dans sa dynamique.
Bienveillance, respect, autorité et flexibilité sont de mise au quotidien.
Montrer l'exemple ne signifie pas être intouchable et avoir toujours raison,
posséder la science infuse. Le manager doit être capable d'entendre les critiques,
se remettre en question et savoir reconnaître ses torts le cas échéant.
Savoir dire non
Le manager doit savoir cadrer, recadrer et si besoin dire non fermement. Le
respect ne se gagne pas en disant toujours oui, mais bien en étant capable de
refuser poliment, mais fermement lorsque cela est nécessaire.
Dire non est un gage de respect vis-à-vis de soi-même, mais également envers
autrui. En tant que manager, dire non, c'est faire preuve de confiance en soi et
d'assise dans sa position de leader .
Maîtriser la gestion des conflits et du changement
Voilà deux exercices qui ne s'improvisent pas et que tout manager
rencontrera au moins une fois dans sa carrière. Il devra être à même de repérer
tout signe de tension au sein de son équipe, décrypter et analyser les causes et agir
adéquatement avant que la situation ne s'envenime et lui échappe totalement.
Par ailleurs, le changement - quel qu'il soit - est un processus qui nécessite un
accompagnement. Les phases traversées par un individu lors de l'annonce d'une
transformation sont immuables. Certaines peuvent être mal vécues. D'autres
engluent parfois l'individu dans un immobilisme incontrôlable. Selon la
personnalité et le vécu du collaborateur, le contexte et le degré d'importance du
changement, le manager devra être prudent et adapter son mode de management
et son accompagnement.
IV. Conclusion.
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1. Mobiliser et responsabiliser chaque collaborateur, être à la fois manager et
coach
2. Piloter activement tout management de projet (en mode projet, ou projet
d’équipe).
3. Encourager la prise de parole en public, indispensable à la gestion d’équipe.
4. Suivre une formation manager régulièrement pour plus d’agilité.
5. Avoir une écoute active et donner du feed-back (des retours), faire un
reporting (compte rendu) des réunions.
6. Faire preuve d’intelligence émotionnelle, gagner en assertivité, autorité
maîtrisée.
7. Anticiper et gérer les conflits, encourager la cohésion d’équipe.
8. Motiver son équipe, l’impliquer, organiser le développement des
compétences.
9. Avoir une bonne gestion du temps, savoir déléguer pour se concentrer sur
son management transversal.
10.Encourager la formation pour chacun via le CPF (Compte Personnel de
Formation).
En guise de conclusion pour assurer une cohésion d’équipe il faut adopter
un style de management incitant la concertation, la confiance...etc., pour en faire
il faut passer par des styles de management moins autocratique mais en revanche
un style de management autoritaire peut consacrer la cohésion d’équipe si le
manager a respecté les 10 clés de développement de la cohésion fondé par d’Éric
Berne (CF rocessus de développement de la cohésion d’équipe) en assurant une
gouvernance équilibré.
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