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Les éléments principaux du cours sur l'École des relations humaines pourraient
inclure les suivants :
L’école des relations humaines s’est développée en réaction aux excès du taylorisme qui dans sa
recherche frénétique de la productivité a engendré des comportements contraires à ses objectifs
initiaux avec entre autres un taux d’absentéisme élevé, une rotation importante du personnel et des
accidents du travail en nombre croissant.
Les postulats de l’école des relations humaines sont les suivants : l’entreprise est toujours un lieu de
production, où l’acteur de l’organisation a une dimension humaine, ce qui provoque des réactions,
des comportements d’ordre affectif et sentimental, parfois en contradiction avec la logique
rationnelle de l’entreprise.
Fondements théoriques :
Les atypiques : Mary Parker-Follett (1868-1933)
une pionnière de l’école des relations humaines. privilégier une autorité basée sur l’expertise et la
compétence au détriment d’une autorité autocratique. contrairement aux principes de
centralisation du pouvoir et de forte distance hiérarchique prônées par Taylor ou Fayol, elle propose
un partage du pouvoir (principe de décentralisation verticale) et une responsabilité de l’ensemble
des membres de l’entreprise sous la direction d’un manager caractérisé par sa proximité avec ses
équipes (fréquence des interactions notamment).
deux principes en matière de coordination : – l’organisation doit consulter ses membres avant de
prendre une décision (management participatif), – les activités doivent être coordonnées de manière
continue
Dans sa première série d’expériences, Mayo et ses équipes partent du postulat qu’une amélioration
de l’éclairage est présumée causer une productivité accrue.
d’étudier le comportement d’un groupe de cinq ouvrières suite à différentes décisions (augmenter
les salaires, accorder un temps de pause supérieur, accroître le temps de repos). performances
continuent à s’accroître même lorsque l’on réduit la rémunération des membres du groupe.
la quantité de travail accomplie par un individu n’est pas déterminée par sa capacité
physique (approche taylorienne) mais par sa capacité sociale
Les récompenses non financières (estime, relations sociales) jouent de ce fait un rôle
essentiel dans la motivation et limitent l’intérêt d’une organisation scientifique du travail.
nécessaire de s’appuyer sur un personnage clé à savoir le leader informel du groupe qui va
être capable de fédérer les acteurs et d’imposer au groupe ses règles de fonctionnement.