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Introduction
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Madame MAMFOUMBI COURS MAGISTRAL et T D Madame TCHIBINDA
CHAPITRE 1 : Les généralités sur la gestion de ressources
humaines (GRH)
Au fil des années, la gestion des ressources humaines a beaucoup évolué. A cet,
effet, plusieurs étapes de cette évolution peuvent être signalées.
La division fonctionnelle du travail est fondée sur la séparation entre les tâches
de conceptions et d’exécution.
Le salaire attribué est fondé sur les compétences et les responsabilités de chaque
salarié ainsi que sur ses efforts consentit constituent des facteurs de motivation
et donc d’augmentation de la production.
Henri FAYOL fut l’un des grands théoriciens de l’Eole Classique. Il a préconisé
certains principes de la gestion des ressources humaines notamment :
- la division du travail ;
- l’autorité ;
- la discipline ;
- Rémunération et méthode de paiement ;
- Hiérarchie ;
- Equité ;
- Etc.
-
1.2- L’Ecole des relations humaines
Elton MAYO a complété l’hypothèse Taylorienne en étudiant l’impact de l’ajout
de certains avantages pour les employés tels que les salaires corrects,
l’amélioration de l’environnement de travail, les horaires, les sentiments de
sécurité sur le lieu du travail, la sécurité de l’emploi, etc.
C’est ainsi qu’il a trouvé sur quels facteurs s’appuyer pour augmenter la
motivation au travail fondée sur la pyramide des besoins hiérarchisées :
LEWIN (K.Z) , un autre théoricien à avoir utilisé une théorie qui précise
que l’individu n’est pas isolé, qu’il est membre d’une communauté. A cet
effet, pour augmenter la productivité, les facteurs psychosociologiques et
la dynamique de groupe sont déterminants.
L’on ne peut parler de l’Ecole des relations humaines sans mentionner Douglas
Mc Gregor2 qui a fondé la théorie dite X et Y issue d’observations empiriques et
formulée de manière à rendre compte des comportements observés dans les
organisations. Elles se révèlent vraies en pratique bien qu’elles soient totalement
opposées. Le manager doit s’efforcer alors de jongler entre les deux théories (au
bâton ou à la carotte).
Théorie X :
Naturellement, l’être humain moyen n’aime pas le travail et l’évitera s’il
le peut.
Du fait de leur répugnance à l’égard du travail, la plupart des employés
doivent être contrôlés, voire menacés, afin qu’ils travaillent suffisamment
dur.
Ainsi, les travailleurs ne fournissent l’effort attendu que sous la contrainte
ou contre récompense (le salaire).
L’humain moyen préfère être dirigé.
Il n’aime pas les responsabilités.
Il désire la sécurité par-dessus tout.
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Il a introduit l’analyse empirique de l’organisation. Il préconise que l’entreprise n’est pas une simple
organisation, mais celle du travail. A cet effet, la qualité du travail est une source de plaisir et de satisfaction pour
l’employé.
Il ne déploie vraiment son intelligence que pour contourner les
règlements.
En somme, l’employé n’aime pas travailler. Il est improductif s’il n’est pas
surveillé, ne travail que sous la contrainte.
Théorie Y :
Faire des efforts physiques et mentaux au travail est aussi naturel que
s’amuser et se reposer.
Le contrôle et la punition ne sont pas les seules façons de faire travailler les
gens. L’employé sera capable de se réaliser si l’on l’associe aux buts de
l’organisation ou de l’entreprise.
Si un travail apporte des satisfactions, alors l’engagement envers
l’organisation ou l’entreprise s’améliore.
L’homme moyen est capable d’apprendre. Mis dans de bonne conditions,
non seulement il accepte, mais plus il recherche les responsabilités.
L’humain a besoin du travail pour se développer.
L’humain est motivé par le désir de se réaliser pleinement.
Il est préférable de laisser les employés s’auto-organiser.
La bureaucratie mécaniste
Max WEBER, dont s’est inspiré Mintzberg utilise le terme de « bureaucratie »
pour désigner l’organisation au sein de laquelle le travail est fortement structuré
aux niveaux horizontal et vertical.
La standardisation des procédés est importante mais les travailleurs sont peu
qualifiés. Le cas le plus typique est celui de l’entreprise de montage où le travail
se fait à la chaîne.
L’adhocratie
Ce terme est forgé à partir de l’expression « ad hoc » indique que les
acteurs de l’entreprise cherchent à répondre aux exigences spécifiques des
clients en cherchant les solutions adaptées.
La configuration professionnelle
Le personnel est très qualifié, l’organisation est structurée sur les compétences de
ses opérateurs, qui assurent un perfectionnement continuel.
Le missionnaire
2.1- Définitions
Définition 1
Définition 2
La GRH est l’ensemble des activités qui permettent à une organisation de
disposer des ressources humaines correspondant à ses besoins en qualité et en
quantité3.
Définition3
3
L. CADIN, F.GUERIN, et F. PIGEYRE, in, Gestion des ressources humaines, Paris, Dunod, 2007.
La gestion des carrières :
La gestion des carrières est l’ensemble du cheminement professionnel du salarié
qui va s’étendre durant la totalité de sa vie active, elle permet de gérer
nombreux domaines :
Le recrutement
La sélection
La formation
La motivation et l’implication du personnel
La gestion de la paie et des rémunérations
Les conditions de travail
Les relations sociales
L’évaluation des performances et compétences.
4
Pierre ROMELAER, Gestion des ressources humaines, Armand Colin, Collection U, série économique.
Etre efficace : l’atteinte d’un haut niveau de performance est
l’ultime objectif lié aux autres activités ressources humaines comme
le développement ressources humaines.
La ressources humaines aujourd’hui, est considérées comme un élément
fondamental de la réussite des organisations, vu son importance par rapport
à la compétitivité et la performance.
3- L’évolution de la GRH
3.1- De la fonction personnel à la fonction ressource
humaine (RH)
Au cours du 19ème siècle, la gestion des hommes se normalise. D’une main-
d’œuvre dispersée et pluriactive, le passage se réalise vers une main-d’œuvre qui
se stabilise dans les villes et n’exerce plus qu’une seul activité. A cela s’ajoute le
développement de grandes entreprises qui attire une importante main-d’œuvre.
- le recrutement ;
- l’affectation des travailleurs dans les ateliers ;
Introduction
I-Définition
1- L’activité
L’activité est une composante d’une tâche qui peut être observée, mesurée. Il
s’agit de la plus petite unité de travail représentant un effort physique ou
mental.
2- La tâche
Elle consiste en un groupement d’activités ou d’opérations demandant un
effort physique ou mental et nécessaire pour atteindre un objectif.
3- Le poste
Un poste comporte un ensemble d’activité liées à des objectifs, il suppose
chez son titulaire des aptitudes, des capacités et un savoir faire conforme
au fonctionnement des tâches nécessaires.
4- Un emploi
Un emploi est un groupe de postes dont les tâches et les responsabilités se
ressemblent au point qu’une seule analyse de poste suffit.
5- Une profession
Une profession représente un groupe d’emploi comportant des tâches semblables
ou apparentées qui exigent une qualification, des connaissances et des capacités
semblables.
1- L’élargissement du poste
C’est l’accroissement du nombre de tâches accomplies par un même employé.
L’élargissement vise à rendre le travail plus varié et plus intéressant bien que cette
approche ait souvent des points positifs, il arrive que les employés opposent une
certaine résistance à ce changement. Certains d’entre eux n’y voient qu’un moyen
d’ajouter des tâches alors que le travail est déjà assommant. D’autres peuvent
trouver que l’élargissement du poste exige plus d’attention et de concentration,
certains employés pourront trouver cela intéressant et enrichissant.
2- La rotation de poste
La rotation de poste consiste à déplacer un employé d’un poste à un autre pour
leur donner l’occasion d’accomplir une plus grande variété de tâche et réduire
l’ennui éprouvé par certains travailleurs. La rotation vise à rendre les employés,
également polyvalents.
3- L’enrichissement de poste
L’enrichissement de poste ajoute des tâches au travail des employés pour leur
permettre d’assumer plus de responsabilité et de prendre davantage d’initiative
en ce qui concerne la planification, l’organisation, la surveillance et
l’évaluation de leur propre travail.
Noter bien :
1- Fiche de poste
Nom de l’entreprise
dépend de :…………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
V/ Profil et exigences nécessaires pour occuper le poste
Exigences académiques :
Exigences intellectuelles :
Exigences professionnelles :
Exigences physiques :
Etc.
Il est important de spécifier les détails qui concernent la conception d’une fiche
de poste car une mise en forme efficace permet une lecture facile et une
compréhension rapide.
La fiche peut en outre mentionner le numéro de l’employé, l’endroit où s’exerce
l’emploi et la personne ou le service.
3- La rédaction de la description
Certaines règles doivent être respectées concernant la rédaction de la description
d’un poste de travail. Il s’agit de :
Commencer par un verbe actif. Chaque phase doit commencer par un verbe
actif à la troisième personne du singulier décrivant l’action exécutée par le
travailleur.
Utiliser des termes précis (éviter l’usage des verbes tels que faire et gérer).
Mettre en relief les liens qui rattachent les tâches les unes aux autres et non
pas se contenter de les décrire séparément.
Tenir compte de l’ordre dans lequel doit être énumérée la succession des
tâches. Apprécier chacune des tâches aux points de vue qualitatif et
quantitatif en attribuant par exemple à chaque tâche le pourcentage de
temps nécessaire à son exécution.
Une fois rédigée, la description des emplois sera soumise au supérieur
hiérarchique pour approbation (acceptation, accord).
Il est souhaitable que le détenteur de l’emploi puisse également prendre
connaissance, ce qui facilitera l’obtention de son acceptation et de sa participation
lors de l’exécution du travail d’analyse.
1- L’instruction
2- La formation académique
3- L’expérience, les connaissances professionnelles
4- Les responsabilités
5- Les conditions de travail et les risques professionnels.
C’est une nécessité plus évidente encore que l’on révise l’analyse lors de la
création d’emplois nouveaux ou de l’apparition de modifications durable dans les
emplois existants.
Conclusion