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2012-2013
PLAN DU COURS
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Chapitre 2: LA PLANIFICATION
Chapitre 3: L’ORGANISATION
Section 2: La Motivation
Section 3: La Communication
§1. Concept de la communication
§2. Principe général de la communication
Section 4: Le Leadership
-2-
§1. Concept de Leadership
§2. Composantes du Leadership
§3. Types de Leadership
Chapitre 5: LE CONTRÔLE
CONCLUSION GÉNÉRALE
***** ***** *****
-3-
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CAPACITÉS
Grand
Etablissement
Ouvrier 5 85 " " 5 5
100(a)
Contremaître...... 15 60 05 " 10 10 100(b)
Chef d'atelier ......... 25 45 05 " 10 15 100(c)
Chef de division ....... 30 30 05 05 10 20 100(d)
Chef du service technique
........................ 35 30 10 05 10 10 100(e)
Directeur .............. 40 15 15 10 10 10 100(f)
Plusieurs Etablissements
réunis :
Directeur Général ...... 50 10 10 10 10 10 100(g)
Industrie d'Etat :
100(h)
Ministre ............... 50 10 10 10 10 10
100(i)
Chef d'Etat ............ 60 08 08 08 08 08
CAPACITÉS
Entreprise
rudimentaire 15 40 20 10 05 10 100
(m)
Petite entreprise ... 25 30 15 10 10 10 100
Moyenne entreprise .. (n)
Grande entreprise .......... 30 25 15 10 10 10 100
Très grande entreprise ..... (o)
Entreprise de l'Etat ....... 40 15 15 10 10 10 100
(p)
50 10 10 10 10 10 100
(q)
100
60 08 08 08 08 08 (r)
L’Académie des Sciences des Etats Unis avait lancé, vers 1923,
une recherche dans le but de découvrir les liaisons entre la
productivité et les conditions physiques ou techniques du travail.
En faisant varier le degré de lumière dans l’atelier, on
cherchait à déterminer le niveau d’illumination qui provoquerait la
meilleure productivité.
Il s’agissait donc clairement d’une hypothèse de recherche qui
trouve ses origines dans les principes du Scientific management.
§1 Concept de management
1.1. Définition
Les organisations se différencient les unes des autres par des
très multiples aspects et pourtant il est possible d’établir une
série de caractéristiques communes.
(2) Octave Gelinier, Fonctions et tâches de direction générale, Editions Hommes et techniques, sixième édition, Paris,
1977, P. 17.
-23-
- budgets.
6. Contrôle :
- mesures ou évaluation de l’exécution;
- actions correctives.
(3) MAXIME CRENER et BERNARD MONTEIL, Principes de management, les Presses de l’Université du Québec, Montréal, 1971,
P. 7.
-24-
Ces deux manières de définir le management se complètent et nous
permettent de dire que le management est le processus qui permet de
réaliser efficacement des activités, par et avec, d’autres personnes.
Il s’agit de l’ensemble des méthodes et des modes d’action qui
permettent la réalisation des objectifs d’une organisation. Comme le
souligne un des dirigeants de la NASA, Monsieur WEBB : c’est la
méthode qui permet à des gens ordinaires de réaliser des choses
extraordinaires.
Les bons managers font une réelle différence dans la qualité des
opérations d’une organisation. Ils savent distinguer un
excellent service d’un service médiocre, les pertes et les
-25-
profits pour les actionnaires d’une entreprise, et la victoire
ou la défaite sur un terrain d’athlètisme.
Le succès des entreprises telles que Microsoft, Sony,
Mitsubishi, General Electric…, est largement du à la qualité de
leurs managers.
(4) Henry MINTZBERG, Le manager au quotidien, les Editions d’organisation, Paris, 1984.
-27-
Comme nous l’avons vu plus haut, l=un de ses premiers rôles est
de créer de la richesse. Ceci se fait de façon qualitative
(innovation, diversification) et de façon quantitative (expansion,
création d’emplois nouveaux, élévation du niveau de vie général).
Le profit devient une véritable responsabilité sociale de
l’entreprise. Il correspond pour elle à ce qu’est l’épargne pour le
particulier.
3.1. Définition
3.2. Composantes
(6) Claude Sicard, Pratique de la Stratégie d’Entreprise , Ed. Hommes et Techniques, Paris, 1987, pp. 175-176.
-35-
inattendu et compétitif, qu’une entreprise doit chaque jour mobiliser
toute l’intelligence de tous pour avoir une chance de s’en tirer.
Pour nous, le management c’est précisément l‘art de mobiliser et
d’engerber toute cette intelligence de tous, au service de
l’entreprise. Parce que nous avons pris, mieux que vous, la mesure
des nouveaux défis technologiques et économiques, nous savons que
l’intelligence de quelques technocrates - si brillants soient-ils est
dorénavant totalement insuffisante pour les relever.
C’est pour cela que nos grandes sociétés donnent trois ou quatre
fois plus de formation à tout leur personnel que ne le font les
vôtres; c’est pour cela q’elles entretiennent en leur sein un
dialogue et une communication si dense qu’elles sollicitent sans
cesse les suggestions de tous et surtout qu’elles demandent - en
amont - au système éducatif national de leur préparer toujours plus
de bacheliers, de généralistes éclairés et cultivés, terreau
indispensable à une industrie qui doit se nourrir d’intelligence
permanente.
1 Les individus :
-36-
2 Les entreprises
(8) Terme de jardinage consistant à dégager délicatement une à une les racines d’un arbre avant de l’extraire du sol pour le transplanter.
-38-
d’efficacité dans le monde industriel moderne. La première
application que les firmes occidentales ont voulu faire de ces
méthodes nouvelles fut les cercles de qualité qui sont, au Japon,
l’une des formes quasi spontanées d’organisation du travail, à la
base.
EVOLUTION ET CHANGEMENT
S T A B L E D Y N A M I Q U E
- le respect de soi,
- le respect de l’autre,
- le respect des institutions
La mission de l’Eglise n’est pas dire ce qui est permis et ce qui est
défendu. C’est de dire quel est le bien supérieur pour l’homme et
pour son destin.
Planifier
Organiser
Motiver et intégrer
Mesurer (contrôler)
INTRODUCTION
A P P R O C H E S D E C I S I O N N E L L E S
CLAIRE FLOUE
M
O C
D O
E N DÉCISION DÉCISION
L N
E U RATIONNELLE NÉGOCIÉE
I
N
T
E
R I DÉCISION CRÉATIVITÉ
P N
R C PAR INTUITION
E O
T N JUGEMENT INSPIRATION
A N
T U EXPÉRIENCE
I
F
-48-
Dans cette étape les critères retenus sont aussi importants que
ceux qui ne le sont pas.
A B C D E
APPARENCE 7 5 5 7 10
MANIABILITÉ 8 4 5 7 10
PRIX 8 10 10 7 7
CONSOMMATION 9 6 7 10 7
ENTRETIEN 10 6 6 10 7
A B C D E
3. - SÉLECTION ET ENTRAINE-
MENT DES RESPONSABLES
-53-
SECTION 2 LE PROCESSUS DE PLANIFICATION
Introduction
§1 IMPORTANCE DE LA PLANIFICATION
1.1 La perception de la planification
Plusieurs affirmations circulent au sujet du rôle et de l’utilité de la planification. Parmi celles-ci, il faut épingler
les quatre suivantes qui sont les plus courantes :
1.La planification qui s’avère inexacte ou imprécise, n’est qu’une perte de temps pour les managers.
Le but de la planification est certainement d’aboutir à la meilleure description prévisionnelle des
conséquences que les décisions prises provoqueront. Mais de ne pas parvenir à une description
parfaite, n’enlève rien au fait que le processus comporte lui-même de nombreux avantages. Même
en se trompant, les managers, par le processus de planification, participent à une réflexion
bénéfique, quant à la nature de l’organisation et au sujet des conditions qui déterminent son avenir.
2. La planification remplace les décisions futures. Il n’en est rien, car la planification envisage les
décisions actuelles en fonction d’un avenir prévisible. Lorsque les circonstances se succéderont par la
suite, le fait de disposer d’un plan, ne change pas l’exigence d’adapter en permanence les décisions à
cette évolution, dont d’ailleurs une partie seulement aura fait l’objet de prévisions, le reste
dépendant d’aléas ultérieurs inévitables.
3 . La planification permet d’éliminer le changement. Il s’agit là aussi d’une affirmation parfaitement
fausse. Le changement apparaîtra au fur et à mesure du temps, et ce, quoi que le management fasse
ou planifie. La seule chose que le management puisse faire est d’assayer d’anticiper le mieux
possible ces changements, afin de préparer les réponses les plus appropriées.
4. La planification réduit la flexibilité de l’entreprise. En d’autres mots, aux yeux de certains, le fait de
planifier comporte des engagements et entraîne des rigités qui ne permettent plus de saisir certaines
opprtunités lorsqu’elles apparaissent. C’est effectivement un danger dans la mesure où la
planification est conçue de manière rigide et irréversible. Mais la planification doit être un processus
-54-
continu, qui inclut la remise en cause des orientations choisies lorsque les circontances imposent une
révision. Il importe par conséquent de concevoir les plans de manière flexible.
1.2. Importance
La planification donne une direction sous forme d’objectifs et de plans indiquant
comment les atteindre
La planification améliore la coordination ente divers départements et hommes dans
l’entreprise
La planification oblige le manager à envisager l’avenir
La planification assure que l’entreprise est à jour sur le plan technologique
La planification assure la cohésion
La planification améliore la stabilité
La planification permet un contrôle suivi
DEFINITION DE L’OBJECTIF
Identification de la
mission et la formulation Les objectifs sont dérivés de la
des objectifs dans un
contexte donné mission de l’entreprise.
PLANIFICATION
REACTIVE DEVELOPPEMENT DES PLANS basé sur les informations sur
Révision des objectifs et Choix entre plans d’action les environnements interne et
plans alternatifs pour réaliser externe, la décision consiste à
les objectifs choisir le bon plan
PROPRIETAIRES
TOP MANAGEMENT MISSION DE L’ORGANISATION
OBJECTIFS STRATEGIQUES
B) Les objectifs doivent être mesurables pour permettre d’en contrôler la réalisation
C) La responsabilité de leur réalisation doit être assignée à des individus spécifiques à
différents niveaux
D) Les objectifs doivent être consistants, sans conflit par rapport à d’autres :
Approche hiérarchique : les managers de niveau supérieur déterminent les objectifs à réaliser par
leurs subordonnés.
Approche Bottom-up ou Management par objectifs. Ceux-ci sont déterminés par les supérieurs et les
collaborateurs conjointement.
Le choix d’une approche particulière dépend des facteurs tels que la dimension, la structure et le style
de leadership des dirigeants.
Garder à l’esprit :
LE PROCESSUS DE LA
PLANIFICATION
STRATEGIQUE ET
OPERATIONNELLE
PLAN STRATEGIQUE
Projet à long terme, globaux, exprimés en
termes qualitatifs.
Objet : choix d’orientation relatifs
Aux activités et aux métiers
Aux structures d’ensemble
Aux relations avec
l’environnement
PLAN OPERATIONNEL
Objet : projet d’actions assignées aux
grandes fonctions de l’entreprise
Plan commercial
Plan « ressources humaines »
Plan « production »
Plan financier
BUDGETS
Projet d’actions à court terme, définies sur
une base fonctionnelle, quantifiées et
programmées selon une échéance précise.
Première « tranche » annuelle de réalisation
des plans opérationnels.
-58-
Planification stratégique
DIRIGEANTS
Stratégies globales et
Planification à moyen terme ou
plus à long terme
MANAGERS INTERMEDIAIRES Fonctionnelle et tactique
Stratégies
fonctionnelles ou plus
Plans et programmes
MANAGERS DE BASE Planification à court terme ou tactiques
Opérationnelle
La planification stratégique est le développement d’une large stratégie globale à long terme en vue de
réaliser la mission de l’entreprise.
CARACTERISTIQUES
Elle est réalisée par les dirigeants au sommet qui y consacrent la majorité de leur temps
Elle a un terme de 3 à 10 ans ou plus
Elle est focalisée sur l’entreprise dans sa globalité
Elle est orientée vers le futur et constitue une sentinelle sur les changements de
l’environnement
Elle inclut une adaptation constante à l’environnement
Un plan stratégique ne concerne pas les détails mais se présente sous forme de grands
axes (guides) pour maintenir l’entreprise en compétition
Les dirigeants l’utilisent pour déployer des ressources et les capacités de l’entreprise sur les
opportunités et les risques/menaces de l’environnement et garder l’entreprise aussi profitable que
possible dans la réalisation de sa mission.
La différence entre la planification stratégique et la planification à long terme est la suivante : la
préoccupation essentielle à laquelle répond la planification à long terme est de faire plus et mieux ce
qu’on sait faire . Elle consiste en un système intégré, depuis les prévisions jusqu’aux budgets annuels,
lesquels alimentent les systèmes de contôle de gestion qui assurent le bouclage du processus, et qui se
mettent en place dans la même période.
La planification à long terme se base sur les extrapolations du passé et met l’accent sur les contraintes
financières. L’environnement pris en compte est limité au marché sur lequel la firme est présente.
La planification stratégique est plutôt un processus qui permet à l’entreprise de modifier, d’améliorer ou
de conforter sa position face à la cocurrence.
-59-
Pendant les deux premières phases de la planification – formulation des objectifs et élaboration des
plans – les managers doivent désigner le responsable de chaque activité ainsi que les moyens et
ressources à utiliser.
Une grande attention est accordée aux trois autres aspects du management – organisation,
commandement, et contôle. Ceci confirme une fois de plus l’interdépendance des quatre éléments
fondamentaux du management et nous rappelle qu’aucun d’eux ne peut opérer isolémént.
Cette implantatin implique la mise en place d’une structure pour son exécution, un leadership pour le
réaliser et l’exercice d’un contôle pour déterminer si la performance des activités concorde avec le plan.
Pour assister les managers dans cette réflexion, de nombreux outils d’analyse et de diagnostic ont été
développés. Ceux-ci font l’objet de la section suivante.
VOLUME
TEMPS
REVENU NET
Chiffres d'affaires
│ P Objectifs de l'entreprise
│ Profession Nouveaux segments
│
│
│ Stratégies
│ Améliorations
00 │
│ R1 Produits-procédés
│ Plan de référence
│
│ Produits-marqués inchangés
│
│ R0
│
└─────────────────────────────────────
1983 1988 1993
Ecart de planification
-62-
Substitution
* Phase de vie du Abesoin@
* Substituts possibles
│
Prix 10 │
(Indice) │
│
5 │
4 │
│
3 │
│
2 │
│
└───────────────────────────────────
5 10 15 20 30 Livraisons cumulées
Croissance du
marché porteur 20 %
10 %
0
10x 1x 0,10x
24 % par an
22 D C
20
18 AEtoile@ ADilemme@
16
-66-
14
12
10
8
6
4 AVache à lait@ APoids mort@
2 A B
Production de liquidités
PART DE MARCHE
C ÉLEVÉE FAIBLE
R
O E
I L
S E
S V
A E VEDETTE DILEMME
N E
C F
E A
I
B
L VACHE A LAIT POIDS MORT
E
-68-
CASH FLOW OPTIMUM
PART DE MARCHE
C ÉLEVÉE FAIBLE
R
O E
I L
S E + ou - -
S V Cash flow Cash flow
A E modeste élevé
N E
C F
E A
I + + ou -
B Cash flow Cash flow
L élevé modeste
E
SCÉNARIO DE SUCCÈS
PART DE MARCHE
C ÉLEVÉE FAIBLE
R
O E
I L
S E
S V
A E
N E
C F
E A
I
B
L
E
SCÉNARIO D'ECHES
PART DE MARCHE
C ÉLEVÉE FAIBLE
R
O E
I L
S E
V
-69-
S E
A E
N
C F
E A
I
B
L
E
-70-
RÉFLEXION ET STRATÉGIES TYPES
Impact financier
Position Mouvement -
stratégique des
Produits Court Moyen terme
terme (rentabilit
( é)
dépenses )
A. AVache à lait@ Erreurs à éviter :
croissance - trop investir,
- promouvoir ;
Part du marché - pas assez
+ investir ni
promouvoir
Stratégie type :
cultiver un cash-
flow durable,
rationaliser.
Décisions critiques
:
- quand se
B. APoids morts@ désengager ;
Croissance - - comment (interne,
part du marché externe..).
Erreurs à éviter :
viser la
C. "Dilemme croissance.
Croissance + Stratégie type : se
Part du marché - désengager : -
quand ? comment ?
1. Stratégie de
challenger :
- gros
investissement;
- seulement si
atouts qualitatifs;
D."Etoile" - car risque de
croissance + gouffre financier
2. Désengagement
Part du marché + habile
3. Spécialisation.
Trois stratégies
constatées
1. Erreurs à éviter
: sous-alimenter,
traire
- C*
2. Nourrir
l'expansion,
sans plus.
3. Sur-alimenter,
renforcer le
leadership (se
mieux placer dans
-71-
le peloton de tête
ou se détacher
comme leader).
Décision critique :
quand et comment
faire naître de
nouvelles étoiles (
internes ou
externes ).
AVANTAGES CONCURRENTIELS
PETITS GRANDS
INDUSTRIE INDUSTRIE
FRAGMENTÉE SPÉCIALISÉE
INDUSTRIE
INDUSTRIE
- RENFORCEMENT
IMPASSE - DE MASSE
(G.E. Company)
Faible Forte
P
E O
N R REPOSITIONNEMENT EXPANSION
V T
I E
R U
O R 2 1
N
N N 3 4
E E
M G
E A
N T LIQUIDATION DIVERSIFICATION
T I
F
CHAPITRE 3. L=ORGANISATION
INTRODUCTION
(19) P. de Woot, Structures de développement dans Politique d=entreprise, U.C.L./Louvain-la-Neuve, CIACO, 1980.
-76-
Ces hypothèses nouvelles entraînent un type de structure dont les
traits les plus caractéristiques sont les suivants :
Conglomérat
multinational
Développement Développement
international international
Organisation
multidivision-
nelle
Intégration Consolidation
horizontale Diversification
Concentration
Organisation Croissance
centralisée intégration Holding
fonctionnelle horizontale
Intégration Intégration
verticale horizontale
Organisation
fonctionnelle
Croissance
du volume
Entreprise
centralisée
GLOSSAIRE
-79-
Exemple :
P.D.G.
Direction Direction
Direction
Commerciale Production
Financière
Exemple :
P.D.G.
Division Division
Division
Electronique Métallurgique
Mécanique
2.1 Organigramme
2.2. Départementalisation
A. Buts et objectifs
B. Types de départementalisation
c. Départementalisation géographique
(20) George R.TERRY, Principles of Management, cité par MAXIME CRENER et Bernard MONTEIL, op cit, p. 134
(21) * Travail en série : exécution d=un travail donné, sur un grand nombre de pièces, par des méthodes qui permettent
d=abaisser le prix de revient.
Travail à la chaîne : mode d=exécution du travail dans lequel le produit à fabriquer se déplace successivement
devant plusieurs exécutants chargés chacun d=une opération.
-86-
peut cependant dégager quelques critères essentiels qu=une bonne
départementalisation devra satisfaire. Ces critères seront pris en
considération quelle que soit l=organisation, qu=il s=agisse d=une
entreprise, d=un organisme public, etc.
CRITERES
(Facteurs RAISONS EXEMPLES
clés à
prendre en
considérati
on)
Retirer les L=utilisation de spécialistes - organiser par
avantages permet une plus grande efficacité projet.
de la dans le travail. Cependant, au - orienter chaque
spécialisat niveau de l=exécution, il ne faut homme vers sa
ion du pas pousser trop loin cette spécialité.
travail spécialisation car elle devient
alors particulièrement néfaste,
l=homme ne pouvant plus
s=accomplir dans son travail.
Faciliter Regrouper des activités Grouper les
la différentes, mais connexes, quand fonctions. Ex.
coordinatio il y a possibilité de leur Production et
n assigner un objectif commun et sécurité au
quand une coordination facile travail.
permet d=atteindre plus
facilement l=objectif.
Réduire les Ce regroupement des activités - Regroupement au
coûts doit avoir pour but entre autres sein d=un même
une diminution des coûts. C=est service de tous
pourquoi toute les individus
départementalisation doit rester s=occupant de
souple car lors de l=apparition l=entretien
de nouvelles opportunités, il ne
faudra pas se contenter de - Réalisation
juxtaposer une nouvelle section, d=économies
mais recalculer quel pourrait d=échelles.
être le meilleur arrangement
découlant de nouvelles
conditions. D=autre part, dans le
but de réduire les coûts, des
activités semblables peuvent être
regroupées en section unique.
Faciliter Dégager un éventail de Evaluation des
le contrôle subordination pour chaque manager résultats beaucoup
en fonction des conditions plus facile et
endogènes et exogènes permettant plus rapide
la meilleure efficacité dans le entraînant des
-87-
travail et en fonction de la corrections plus
compétence particulière du efficaces.
manager.
Donner plus La réussite d=une entreprise
de provient avant toute chose du
responsabil degré d=intégration des hommes
ité aux dans l=organisation et de leur
hommes. capacité à travailler ensemble.
Une départementalisation adéquate
peut donner de grandes occasions
à certains hommes de
l=entreprise.
Directeur de l=Usine P
Ouvrier
╔════════════════════════════════════╗
║ Directeur d'Atelier ou d'Usine ║
╚═════════════════╤══════════════════╝
│
┌───────────┬──────────┬───────────┬──┴───────┬─────────────┬────────────┬────────────┐
│ │ │ │ │ │ │
│
┌────┴──────┐ ┌──┴───┐ ┌────┴────┐ ┌────┴─────┐ ┌──┴────┐ ┌─────┴─────┐ ┌────┴─────┐ ┌────┴────┐
│ Calcul des│ │ Paye │ │Lancement│ │Discipline│ │Réglage│ │Instruction│ │ Entretien│ │Contrôle │
│ temps │ └──────┘ └─────────┘ └──────────┘ └───────┘ └───────────┘ └──────────┘ └─────────┘
└───────────┘
Ainsi on dira que Ale travail de staff est une partie du travail
managérial qu=un responsable assigne à une personne située en dehors de
(23) L.A. ALLEN AImproving Ligne and Staff Relationships@. Studies in Personnel Policy, n153, New York, National Industrial Board Inc.
1956. pp 12 - 20. Dans M.CRENER et B. MONTEIL, p. 321.
-91-
sa chaîne de commandement (24). Examinons plus précisément la relation
ligne et la relation staff.
a. La relation ligne
b. La relation staff
(24) W.H. Newman, C.E. Summer et E.K. Warren, The Process of Management; 3è éd. Englendwood Cliffs, Prentice-Hall 1967, p. 101 dans
: M. CRENER et B. MONTEIL, p 322.
-92-
adjoints à un homme ou à un département, voire à l=ensemble de
l=entreprise, ou des comités temporaires regroupant des experts
travaillant sur un projet précis pendant quelques semaines, ou quelques
mois. Les comités sont également un moyen de mettre en pratique la
participation.
CONSEIL D=ADMINISTRATION
Assistant Assistant
Contrôle et méthode Budget USINE A USINE B Recherche Etudes Promotion Gestion générale
Comptabi
lité
Gestion Recrutement des Marchés Publicitaire
de production
PRESIDENT
S P A N 4 S P A N 8
1 1 1
2 4 8
3 16 64
Niveau
Hiérarchique 4 64 512
5 256 4096
6 1024
7 4096
Managers : Niveau (1 - 4)
Voici, exposées avec une grande liberté, les dix réflexions que m=a
inspirées le célèbre conseiller en organisation : Peter Drucker(25).
2. Voyez d=abord quelles seront ses activités. Bien sûr, toutes les
entreprises ont en commun un certain nombre des fonctions type :
fabrication, ventes, mais ce sont des Abouteilles vides@. Sachez les
remplir à bon escient. Chaque entreprise a des fonctions spécifiques.
(25) Dont les ouvrages sont d=ailleurs publiés en français par les Editions d=Organisation; la pratique de la direction des entreprises (1957);
La nouvelle pratique de la direction des entreprises (1975). Ces références quasi exclusives aux auteurs d=Outre-Atlantique ne doivent
pas étonner le lecteur. C=est aux Etats-Unis qu=est née la Ascience de l=organisation@; c=est aussi dans ce pays qu=ont été expérimentés
les différents modèles proposés aux entreprises. C=est encore là-bas qu=ont germé les réflexions sur ces expériences. Enfin les entreprises
françaises ont beaucoup emprunté aux Etats-Unis depuis 1950. (N.D.I.R).
-100-
6. Pour que la Acourroie@ fonctionne correctement, pour que les
structures d=organisation soient valables, elles ne doivent admettre
que le plus petit nombre possible d=échelons de direction. Autrement
dit la chaîne de commandement doit être la plus courte possible. Vous
serez dans une situation moins périlleuse si vous êtes juché au sommet
d=une pyramide de trois étages que de six ou sept étages.
(26) L=article ADu staff and ligne à la direction par les objectifs@ p 19
-101-
CHAPITRE 4. LE COMMANDEMENT-LA DIRECTION
SECTION 1 L=AUTORITÉ
' 1. Définition
Bien que n=ayant formellement pas d=autorité directe sur les membres
de l=entreprise, il est habituel que la secrétaire du directeur général
jouisse d=un pouvoir évident. Outre sa personnalité éventuelle,
l=origine de son pouvoir provient du fait qu=elle est proche du Anoyau
de pouvoir@, que l=on constate dans toute organisation.
Quel que soit son niveau hiérarchique, une personne aura toutes
choses égales par ailleurs, un pouvoir d=autant plus grand qu=elle sera
proche du noyau central de décision de l=organisation.
SECTION 2. LA MOTIVATION
Bien que l=on soit pratiquement en accord sur la nature des besoins
humains, la relation entre le rendement du travail et la motivation est
un sujet de controverse. De très nombreuses théories ont été élaborées
pour répondre à cette problématique.
Nous avons vu ce qu=en pensaient Taylor, Fayol, Barnard,..., quelles
furent les conclusions des études Hawthorne, etc.
Pour poursuivre dans la même voie, il nous faudrait encore citer un
grand nombre de contributions originales : Herzberg, Argyris, Mc
Gregor, Vroom, Ansoff, etc.
AUTO-ACCOMPLISSEMENT
Effectuer ce que
l'on peut faire de
mieux
ESTIME
Respect de soi,
des autres, considération.
-106-
LIENS SOCIAUX
Amitié, affection.
SÉCURITÉ
Protection au niveau
moral et au niveau physique.
PHYSIOLOGIQUES
Faim, soif, sommeil.
-107-
' 2 La théorie X
Cette théorie considère l=homme comme un enfant et est bâtie sur les
Adix doigts utiles à l=usine@ du passé. Elle pouvait obtenir des
résultats satisfaisants lorsque les hommes avaient pour but premier de
satisfaire leurs besoins primaires. Elle est ainsi incapable de leur
procurer la satisfaction des besoins d=ordre supérieur.
' 3 La théorie Y
C=est pour cette raison que Mc GREGOR propose une théorie appuyée
sur des hypothèses plus en rapport avec la nature des hommes et avec
leurs motivations, la théorie Y. Elle se fonde sur les hypothèses ci-
après :
b) Les hommes ne sont pas, par nature, passifs et opposés aux buts
et aux objectifs de l=entreprise.
SECTION 3. LA COMMUNICATION
SECTION 4. LE LEADERSHIP
(29) Voir CRENER et B. MONTEIL, Principes de management, Les Presses de l=Université de Québec, pp 406 - 413.
(30) R. Tannenbaum, I.R. Weschler et F. Massarik, leadership and Organization, New York, Mc Graw-hill, 1961, p.24.
-92-
Facteur
situation
iv)Efficacité du leadership
(31) N.R.F. Maier, Principles of Humain Relations, New York, Wiley and Sons, 1952.
-95-
Démocratique
Leadership Leadership de
autocratique type laisser-faire
(dictatorial)
Paternalisme
┌───────────────────────────────────────────────────────────────┐
│
│
│Autorité du supérieur
│
│
│
│ Liberté d'action du
subordonné│
│
│
└───────────────────────────────────────────────────────────────┘
Le dirigeant Le dirigeant Le dirigeant Le dirigeant Le dirigeant Le dirigeant Le dirigeant
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chacun son qu'il se suggestions et groupe de tant que
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INTRODUCTION
(32) Raymond-Alain THIETART, Le management, Presses Universitaires de France, Que sais-je, 5ème édition, Paris, 1992.
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la figure ci-dessous ) par exemple un renforcement de l=effort de
vente. La comparaison (phase 2) des résultats aux objectifs entraîne l
>action corrective qui s>exerce, pour l>essentiel, sur les variables
contrôlables des opérations tout en n>excluant pas, cependant, les
opérations elles-mêmes.
Ces trois phases recouvrent les deux éléments principaux que l >on
retrouve en théorie du contrôle et qui peuvent être définis comme étant
la perception et la réaction. Où regarder, combien de fois regarder,
qu>attend-on trouver et que doit -on faire sont autant de questions que
l>on doit se poser au cours de ces phases, et ce quelque soit le type
de contrôle utilisé.
Des observations similaires ont été faites sur des individus aussi
différents que des représentants de la force publique et des ouvriers,
ainsi que dans d=autres systèmes économique. Berliner, Granick et
Richman, par exemple, ont pu constater dans des usines soviétiques que
le système de contrôle poussait les responsables à atteindre les
objectifs de production.
(33) R.A. THIETART, dans La dynamique de l=homme au travail, Paris, Les éditions d=Organisation, 1976, montre l=effet néfaste que des
délais ou des forces de corrections iandaptées peuvent avoir sur le comportement des hommes.
(34) C.ARGYRIS, Integrating the Individual and the Organisation, New York, Wiley, 1964.
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A cette fin, ces mêmes responsables négligeaient les réparations et
les entretiens préventifs. Quelque temps après, les pannes commençaient
à intervenir du fait du mauvais entretien passé, et le volume de
production baissait.
(35) V.F. RIDGEWAY, Dysfunctional Consequences of Performance Measurements, Administrative Science Quaterly, 2, 1956, étudie en
détail l=impact que la mesure de la performance d=un individu peut avoir sur son comportement.
(36) A. STEDRY, Budget Control and Cost Behavior, Englewood Cliffs, NJ, Prentice Hall, 1960.
(37) R.E. MILES et R.C. VERGIN, Behavior Properties of Variance Controls, California Management Review, 3, 1966.
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McGregor(38), de son côté, fait remarquer que dans l=approche
participative, les hommes, influençant le choix et la fixation du
niveau des standards, sont prêts à accepter la fiabilité des mesures
ainsi que le réalisme des objectifs. La participation au contrôle tend,
ainsi, à induire chez les personnes une forte motivation pour la
réalisation des objectifs et à réduire les sources de conflit grâce à
l=amélioration de la communication.
CONCLUSION
(40) Une transformation de la structure et du style de direction étant lourde de conséquences, ce type de modification s=effectue de manière
moins rapide et avec de plus grandes difficultés que dans le cas du plan.
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Il doit être à même d=aider les cadres déjà en fonction à faire
correctement une analyse des besoins, à définir les objectifs d=une
action (objectifs éducationnels, sanitaires, etc.), à concevoir et à
mettre en place une stratégie d=action, à évaluer un projet de
développement et à proposer des actions de remédiation,...@
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