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CHAPITRE I. INTRODUCTION
Toutes ces mesures ne seront pas faites dans un seul puits. Pour mieux dire, une
sélection des mesures spécifiques est faite afin d’identifier complètement et d’évaluer
les zones productrices contenant des hydrocarbures commerçiables. Le problème
consiste à sélectionner la combinaison des mesures à coût minimum fournissant une
définitive évaluation. Pendant l’évaluation de ces zones productrices d’hydrocarbures
commerçiables, une richesse d’information de grande valeur pour les Géologues
pétroliers, les géophysiciens, peut être obtenue. Une liste des mesures de sondage est
donnée comme suit :
1) la lithologie de la formation ;
2) la profondeur et l’épaisseur des zones productrices ;
3) les saturations fluides et la porosité de la formation ;
4) la géométrie du réservoir et la continuité à travers la corrélation avec
les autres puits, conduisant à une détermination des hydrocarbures
récupérables ou celles en place.
1) Utiliser les diagraphies de forage par câble métallique comme des outils de base
si possible ;
2) Suppléer avec « les diagraphies de boue de forage » (échantillons de déblais et
si possible les diagraphies des fluides du trou de sondage ;
3) Utiliser les carottes pour la calibration des diagraphies et pour des autres
données géographiques ;
4) Utiliser les essais de productivité pour obtenir Rw (résistivité de l’eau) et aider
en évaluant les importants cas de séparation qui ne peuvent être résolus avec
satisfaction à partir de moyens précédents.
Pour comprendre les réponses des outils, par conséquent, il est d’abord
nécessaire de comprendre l’environnement hostile dans lequel ces outils opèrent.
Toutes les diagraphies sont affectées d’une façon ou d’une autre par le type de boue de
forage utilisé. Les facteurs qui nous préoccupent généralement en enregistrant des
diagraphies sont les propriétés de la boue de forage (telle que la résistivité de la boue)
et la perte d’eau dans la formation, avec son associée formation de gâteau de boue ou
processus d’invasion.
R1 T1 = R2 T2 → T2 = R1 T1 /R2
Exercice : [Cl] = 6000 ppm : Rm@80°F = 1,2 Ohm mètre : quelle est la Rm@240°F ?
Rmc@80°F = 1,5 Ohm mètre : quelle est la Rmc@240°F ?
Réponses : Rm@240°F = 0,4 Ohm mètre et Rmc@240°F = 0,5 Ohm mètre
Bien sûr, l’erreur dans cette méthode est facilement apparente car toutes les
boues ne sont pas des solutions de chlorure de sodium. Telles que mentionnés
précédemment, les boues à base d’eau peuvent contenir le calcium, le magnésium, le
potassium, le bicarbonate, le carbonate, le sulfate, etc…
Exercice 2 : Tfi =140°F a la surface, TD = 14.365 pieds, Tbh = 255°F, quelle est la
T°F à la profondeur de 9820´ ?
Réponse : graphiquement : La température à 9820´ = 230°F .
La deuxième zone, celle envahie qui contient le filtrat de boue, si c’est dans un sable
pétrolifère, elle contiendra aussi l’huile résiduelle. La saturation du filtrat dans cette
zone est habituellement notée comme Sxo, d’où
Sxo = 1-Sor, si elle contient l’huile.
Sxo = 1-Sgr, si elle contient le gaz.
La troisième zone est celle non perturbée, qui possède la vraie résistivité de la
formation (Rt). La profondeur d’invasion varie de moins d’un pied dans les formations
de haute porosité à peut-être 10 à 15pieds (1pied = 0,3048m) dans les formations à
faible porosité. Comme la profondeur d’invasion varie, il est difficile d’assigner des
valeurs spécifiques à la largeur des zones envahies et lavées, mais on peut
généralement dire que la zone envahie, même dans les formations très poreuses,
pénétrera à partir de 3 à 4pouces.
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Pour une bonne interprétation des diagraphies, les valeurs de la résistivité du filtrat de
la boue (Rmf) et de la résistivité du gâteau de boue (Rmc) sont nécessaires. Ces valeurs
pourraient être mesurées sur la plateforme de forage par l’Ingénieur preneur des
diagraphies. Les échantillons du filtrat de boue et du cake de boue sont habituellement
obtenus en utilisant le filtre-presse de boue API. Par contre, l’obtention des valeurs de
Rmf et Rmc de cette manière est susceptible de beaucoup d’erreurs, dont certains de ces
problèmes apparents ci-dessous :
Habituellement Rmf et Rmc sont mesurées à une seule température. Pour déterminer
Rmf et Rmc à d’autres températures, il est souvent nécessaire d’assumer que le filtrat de
boue et le cake de boue se comportent comme des solutions de chlorure de sodium.
Ceci est une assomption brute quand on considère le cake de boue.
Les variations de Rmf et Rmc dues à la température sont ensuite obtenues de l’abaque,
lequel établit une relation entre la résistivité et la température pour des solutions de
chlorure sodium.
Beaucoup de temps, les mesures réelles de Rmf et Rmc ne sont pas disponibles, et les
approches empiriques doivent être utilisées pour fournir les valeurs approximatives.
Une approche utilise les corrélations telles que présentées dans l’abaque «Rmf et Rmc»
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comme une fonction de Rm et du poids de boue, basée sur les données obtenues par
Overton et Lipson. Les abaques montrent les corrélations de Rmf et Rmc comme
fonctions de Rm pour les boues carbonatées et gypseuses. Une approche désespérante
au cas où les 2 méthodes précédentes ne peuvent pas être utilisées, est la méthode de la
« règle de pouce ». Les relatons typiques étaient présentées par Johnson et al sont :
Rmf = 0,88 Rm et Rmc =1,11 Rm.
Cette zone apparaît quand la saturation de l’eau initiale est faible (moins de 50%) et
elle est supposée être la résistivité de l’espace annulaire. Elle contient une saturation
d’eau de formation anormalement élevée. La création de cet espace peut être visualisée
comment suit. Le filtrat de boue pénètre radialement dans la formation, en déplaçant
l’huile déplaçable et l’eau de formation devant lui. Pour les couches qui ont une
saturation d’huile assez grande, la perméabilité relative de l’huile est appréciablement
plus grande que celle de l’eau. Par conséquent, l’huile se déplace plus vite, laissant une
zone enrichie dans l’eau de formation derrière elle. Ce débit est extrêmement petit en
comparaison avec le volume du réservoir, et la saturation dans la zone non-contaminée
demeure imperturbée. Il semble vraisemblablement que suite aux effets de diffusion, la
pression capillaire, la gravité, etc., l’existence d’un espace annulaire peut exister quand
les diagraphies sont enregistrées.
Nous avons déjà mentionné que l’invasion du filtrat de la boue dépend des
caractéristiques de l’infiltration (perte d’eau) de la boue particulière.
Le diamètre de la zone d’invasion, di, est difficile à déterminer car aucun outil n’est
pas encore développé pour le mesurer. Il peut être possible d’estimer une valeur
électriquement équivalente pour d, en utilisant les combinaisons des diagraphies de
résistivité ayant différentes profondeurs d’investigation.
Le câble est enfilé à travers une poulie inférieure ancrée au niveau du plancher et
ensuite à travers une poulie supérieure connectée à un peson d’une jauge de contrainte,
lequel en retour est couplé à un palan mobile. Quand la plate-forme de forage est
déplacée du puits, le montage dépend du type d’outil de fond utilisé.
Pour de grands outils lourds, il est nécessaire d’avoir un mât pour que l’outil puisse
être soulevé en position verticale au dessus du puits. Un mât hydraulique portable est
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habituellement utilisé pour cette fin. Finalement, les petits outils facilement
manipulables dans le fond peuvent être introduits dans le puits simplement en montant
une seule poulie à la tête du puits.
L’unité d’enregistrement : Elle est le centre de contrôle de toutes les opérations. Elle
peut être un camion, une barge ou une plate-forme montée (pour les opérations en
mer).
courant alternatif. Une fourniture de courant direct peut être aussi disponible pour
l’opération des outils spécifiques de fond du puits.
L’abaque et le film, sur lequel la diagraphie est enregistrée, est conduit dans un
synchronisme exact avec le passage du câble sur la roue de mesure. La pratique
habituelle consiste à représenter 100 pieds de profondeur par 1, 2, 5 et 25 pouces de
l’abaque ou du film. Les enregistreurs sont aussi conçus de manière à ce que les
réponses de résistivité puissent être enregistrées linéairement ou logarithmiquement.
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Les systèmes de boue de forage sont habituellement conçus par les Ingénieurs
des fluides de forage dont le but primaire est d’optimiser l’opération de forage ;
malheureusement, ceci est très souvent fait avec une petite considération accordée à
l’optimisation du programme d’évaluation. Pendant qu’il est facile d’incriminer
l’ingénieur de n’avoir pas tenu compte des potentiels problèmes de celui qui va faire
l’évaluation, on peut aussi dire que les problèmes peuvent avoir été éliminés ou
minimisés avec les données d’entrée de celui qui fait l’évaluation, lequel devrait
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Bien que les puits de développement, là où il y a des données à partir des puits décalés,
présentent des problèmes relativement aisés de la conception de la boue de forage
(développement des systèmes améliorés de boue), les puits de recherche posent
beaucoup plus de problèmes difficiles. Dans chaque cas, cependant, les données de
celui qui fait l’évaluation sont désirables. Les programmes de forage de recherche sont
surveillés de très près afin que des ajustements puissent être rapidement faits avant que
le programme de forage ne soit effectué. Ceci devrait aussi s’appliquer à tout problème
créé par le programme d’enregistrement des diagraphies de boue de forage. Les
critères normalement pris en compte pour montrer le besoin de reconcevoir un système
de boue de forage au moins à partir du point de vue de l’ingénieur de forage, se
présente de la manière suivante :
Les coûts élevés de forage : temps relatif (mécanique, géologique), problème relatif,
tel que le blocage des tiges avec ou sans pression anormale, schiste boulant (qualité et
type), le temps excessif de manœuvre (le trou rétréci, les outils de forage à balles,
montée et descente dans le puits), la torsion anormale des tiges de forage, la perte de
temps de circulation et de conditionnement de boue de forage, l’instabilité de la boue
(avec gains solides, problème des schistes et sans gains solides, contamination et fortes
températures, etc…)
Les coûts élevés de boue de forage : produits chimiques, barytines (sulfate de
baryum) ou les deux.
Les rapports de l’inconsistante récupération des déblais : La plupart des puits sont
forés avec des systèmes de boue à base d’eau malgré que les systèmes de boue à base
d’huile, d’air, de gaz ou de brume (lancement d’émulsion) soient utilisés comme les
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systèmes de boue à base d’eau prédominant, cette discussion se focalisera sur les
conditions d’opération et les problèmes associés aux systèmes de boue à base d’eau.
L’application des boues à base d’huile est économiquement limitée, mais peut avoir
des avantages spéciaux et par conséquent, peut être utilisée pour les conditions
avancées ci-dessous :
Les propriétés de la boue de forage : Une fois que le système de boue est
sélectionné, un modèle de propriétés physiques spécifique peut être défini. Pour
développer un système de boue efficace, cependant, il est nécessaire de comprendre la
fonction des propriétés variées de boue de forage telles qu’elles sont relatives au
processus de forage :
II.1.2.1. Faible pH
1) L’eau fraîche : Il s’agit ici des systèmes ayant une phase liquide d’eau
contenant seulement de petites concentrations de sel, avec un pH variant entre 7
et 9,5. Ceux-ci pourraient inclure les boues de démarrage de forage, les boues
de la bentonite traitée, les boues rouges, les traitements de colloïde organique et
quelque fluide de complétion (la bentonite est une roche argileuse formée
principalement de beidellite et de montmorillonite).
2) L’eau saumâtre (d’un goût approchant celui de l’eau de mer) : comprend des
fluides d’eau de mer et de saumure, dures et ceux de l’eau de pH variant entre 7
et 9,5. La source d’eau peut être la mer ouverte ou les baies
3) L’eau de mer saturée : La phase liquide de ces fluides est saturée avec le
chlorure de sodium, bien que d’autres sels puissent être présents. Ceux-ci
peuvent être préparés à partir de l’eau fraîche ou de la saumure (solution saline
contenant du NaCl avec plus ou moins d’iodure, de bromure et de sodium
associé au pétrole dans le gisement).
4) Le gypse traité : Ces boues de gypse traité ou à base de gypse sont formulées
par le conditionnement de la boue avec la plâtre (sulfate de calcium
commercial)
II.1.2.2. pH élevé
7) Faibles solides : Il s’agit ici d’un fluide dans lequel les composants solides sont
moins que 10% par le poids, ou le poids est moins que 9,5 ppg. Un système à
faibles solides peut être soit à base d’eau soit à base d’huile.
8) Boue émulsionnée inverse : Il s’agit ici des boues de l’eau dans l’huile qui ont
l’eau comme phase dispersée et l’huile comme la phase continue. Elles peuvent
contenir plus de 50% par volume d’eau dans la phase liquide.
9) Les boues d’huile ou à base d’huile : Les deux sont incluses dans cette
catégorie de système de boue. IADC (International Association of Drilling
Contractor) identifie les boues d’huile comme « un mélange habituellement de
combustible diesel et d’asphalte, non pas des émulsions au commencement de
leur usage dans le forage. La viscosité est contrôlée par l’addition du
combustible diesel pour amincir ou fluidifier, et les composants d’asphalte ou
d’argiles organiques pour épaissir / condenser. Le poids est augmenté par
addition des barytines (sulfate de baryum)
10) L’air, le gaz et la brume : comprennent des systèmes aérés et gazéifiés dans
cette catégorie
26) Les matériels Alourdissant : La Barytine, les composants de plomb, les oxydes
de fer et les produits similaires possédant une extraordinaire haute gravité
spécifique sont utilisés pour contrôler les pressions de la formation, vérifier
l’éboulement, faciliter le retrait d’une tige sèche, comme une aide pour
combattre certains types de perte de circulation et dans les opérations de
complétion dans les puits.
Elle est l’une des premières diagraphies enregistrées et représente le temps nécessaire
pour forer une unité linéaire de la formation. Elle fournit également les premières
données disponibles sur les formations pénétrées quand les déblais et l’information de
la diagraphie de boue de forage accusent un temps de décalage avant leur observation
à la surface.
La figure 3-1 montre une portion de la diagraphie typique de vitesse sur laquelle
l’enregistreur a marqué aux intervalles d’un pied le temps mis en marche sur un
abaque. L’espacement des marques montre comment le puits a été foré plus vite,
tandis que l’espacement très serré observé dans l’intervalle A montre un forage rapide,
lequel dans ce cas était un grès poreux. La seconde ligne parallèle au temps de forage,
un enregistrement des opérations de forage. La remontée des tiges d’entrainement a
poussé le stylo à bouger vers la droite, ceci s’est produit à 12h07΄ (6580pied). Quand
le forage a repris le stylo revient à sa position normale.
être préférée quand on fore rapidement. La diagraphie de vitesse, par contre, donnera
plus de détails sur la lithologie. Probablement l’usage le plus important de la
diagraphie de vitesse est la réponse immédiate à la surface des zones poreuses. Si le
temps de forage diminue (c.a.d augmentation de la vitesse d’avancement), le forage
peut être immédiatement arrêté et les déblais doivent être remontés. Si l’analyse des
déblais et celle des hydrocarbures de la boue sont favorables, un essai aux tiges de
l’intervalle foré peut être fait immédiatement et/ou le reste de la zone peut être carotté.
Appliquée de cette manière, la diagraphie de vitesse devrait être particulièrement utile
dans les puits d’exploration.
La collecte d’échantillons dans les opérations de forage rotatif est faite en consommant
une portion du circuit de boue dans une unité pour séparer les déblais de la boue. Les
unités de séparation contiennent les tamis rotatifs, les tamis vibrants et de petits bacs
de décantation. Un échantillonneur des déblais (Cuttings Sample Master) qui sépare
automatiquement les déblais d’une portion de boue de forage, il est décrit par Kennedy
(figure 3-3). Les composants de l’échantillonneur se présentent comme suit :
1. Un cylindre séparateur.
2. Générateur de courant alternatif et réducteur de vitesse, lequel fait roter
le cylindre
3. Le montage de l’auge.
4. Les poids excentriques montés, lesquels font vibrer l’auge.
5. Le châssis de l’auge.
6. Le tuyau flexible de l’orifice de la conduite d’écoulement.
7. Burettes pour le cylindre séparateur.
8. Rouleaux de support pour le cylindre séparateur.
9. Le conteneur d’échantillon, tamis normalisé Tyler, 8ème diamètre, 80 ou
100 mesh.
10. Ouverture ajustable pour régler la qualité de l’échantillon dans le crible
(tamis).
11. Classificateur, lequel est attaché au cylindre séparateur et tourne avec lui
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La vibration de l’auge et l’action de l’eau poussent les déblais vers le bas hors du
cylindre et sur le classificateur. Là, les plus fins fragments et les plus gros font
culbuter l’extrémité du classificateur et sur la pile des schistes. Normalement, le
cylindre séparateur fait environ ½ tour par minute, mais la vitesse peut être modifiée
en changeant la taille de la poulie.
L’appareillage d’échantillonnage peut être localisé sur le bac de boue afin que toute la
boue de forage et toute l’eau de lavage retournent dans le système. Ou bien, il peut être
positionné pour que la plupart d’eau de lavage passe sur le côté du bac de boue au
bourbier. Avec cette unité, l’erreur humaine dans la collecte d’échantillons est presque
entièrement éliminée, et l’unité fonctionne indépendamment du crible à secousse. Les
déblais sont lavés, classifiés et les fins fragments importants sont gardés pour l’analyse
lithologique. Les gros fragments peuvent être écartés ou conservés pour l’analyse
paléontologique. Les fragments de l’échantillon qui passent à travers le classificateur
et dans le conteneur d’échantillon se classe suivant la taille d’environ 0,13pouces dans
les particules de la taille d’argile.
Il faudrait faire remarquer que l’unité ne fonctionnerait pas efficacement sans une
pression continuée d’eau. Pour utiliser l’appareillage, il est aussi nécessaire d’avoir
une hauteur suffisante de la conduite d’écoulement au dessus du sommet du bac de
boue pour permettre à la boue de couler par gravité dans la machine. Normalement,
12pouces sont suffisamment hauts. Aussi, la machine ajoute une petite quantité d’eau
au système de boue. Par contre, avec la boue à base d’huile, le gasoil peut remplacer
l’eau comme un agent de lavage.
Les échantillons sont collectés chaque fois qu’un intervalle spécifique du est foré dans
la roche encaissante dure, les échantillons sont habituellement pris dans les intervalles
de 5 à 10pieds, bien que les intervalles sont aussi petits, un pied peut être utilisé dans
les zones potentiellement productrices. Dans les régions des roches tendres les
échantillons sont habituellement pris dans des intervalles de 20 à 50pieds. Les
échantillons obtenus en surface, cependant, doivent avoir leur profondeur ajustée car il
y a un temps de décalage entre le temps où l’échantillon est coupé et son arrivée à la
surface. En soustrayant le temps de la surface au trépan, le décalage peut être
déterminé. Par moment, le décalage peut être exactement déterminé en utilisant la
diagraphie de vitesse. Quand il y a une augmentation de la vitesse d’avancement
(Drilling break), le forage peut être arrêté, le temps nécessaire pour que les
échantillons soient circulés est une bonne mesure pour le temps de décalage. Quelques
cas de pauvres échantillons comprennent la contamination par les échantillons de
roche qui ont déjà été forés (par exemple les éboulements des schistes), l’insuffisance
de la force du gel de boue pour soulever les déblais faisant qu’ils soient meulés très
finement par le reforage, et les problèmes de perte de circulation là où les échantillons
ne sont pas représentatifs de la section forée et sont aussi généralement très
contaminés. Le plus grand problème dans la pauvre qualité de l’échantillon, cependant,
peut être causé par l’inattention (la négligence) ou les erreurs humaines.
Si le retour de l’acétylène n’est pas reconnu, il pourrait y avoir une variété des facteurs
qui sont responsable de cette situation.
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examinés soit à l’état sec ou à l’état humide. Il y a des méthodes qui sont utilisées à
cette fin :
• La méthode interprétative dans laquelle le géologue sélectionne les
déblais représentatifs
• La méthode de pourcentage dans laquelle le géologue utilise tous les
déblais dans l’échantillon et décrit la zone d’une manière composée.
Les différents essais utilisés pour montrer la présence d’hydrocarbures sont : Les
tâches d’huile, l’odeur d’hydrocarbure. La fluorescence d’huile (%, intensité et
couleur), résidu (visible et fluorescent), l’analyse des déblais de gaz et l’essai d’acide
dans les carbonates et sables calcareux.
Les tâches d’huile peuvent généralement être déterminées dans les types de
roches réservoirs courantes (calcaires, dolomies ou grès), mais elles peuvent être
difficiles à reconnaître sur les échantillons séchés. La couleur de l’échantillon est
toujours déclarée dans la description de la lithologie afin que l’effet de l’huile puisse
apparaître, par exemple comme « un sable pétrolifère, brun sombre… » etc. Une fois
qu’une couleur associée aux hydrocarbures a été établie, le % des tâches dans le total
de l’échantillon représentatif peut être estimé. Des éboulements suspects ne devraient
pas être inclus dans l’échantillon. Ce % peut être transféré au nombre d’indice
Un (+) ou (-) (voir fig. suivante) après, le nombre d’indices pourrait pointer vers quelle
fin de rangée le % tombe, par exemple presque 90% peuvent être 3-, 95% un 3 et
100% un 3+. Ou bien si l’exactitude était garantie, les % peuvent être transférés
comme sur le tableau ci-haut. La coloration d’un sable pétrolifère est une fonction
primairement de la couleur de l’huile, avec des huiles de faible gravité tendant vers le
noir et les huiles de haute gravité tendant vers incolore. La notation peut être abrégée
en plaçant un « a » ou « b » après le nombre du % de l’indice où, « a » représente la
tâche ou la fluorescence séparée en région distinctes (typique où la S0 est contrôlée par
la perméabilité).
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La tâche vue seulement dans les vacuoles ou confinée à un type différent de lithologie
dans l’échantillon qui est examiné pourrait tomber dans cette catégorie. Un « b »
représente la tâche ou la fluorescence distribuée à travers l’échantillon peut être
tachetée ou mouchetée.
L’un des plus simples essais pour la présence d’hydrocarbures est la détection de
l’odeur. Les autres odeurs, telles que le sulfure peuvent être notées. La présence de
l’odeur d’hydrocarbures peut être classifiée comme suit :
Nulle (0), Faible (1), Assez bonne (2) et bonne (3).
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II.3.3. La fluorescence
Dans beaucoup de cas, l’essai le plus précieux pour les indices d’huile consiste à noter
la quantité, l’intensité et la couleur de la fluorescence due aux hydrocarbures. Pour
évaluer la fluorescence naturelle, on place l’échantillon représentatif dans le plateau
d’échantillon et on l’observe sous la lumière ultraviolette. Noter le % de fluorescence
dans la totalité de l’échantillon représentatif et on enregistre le nombre associé de
l’indice. N’incluez pas des éboulements suspectés dans l’échantillon. Il faut signaler la
lithologie des copeaux qui donnent la fluorescence. Le % de la fluorescence de l’huile
sera habituellement et approximativement égal au % des tâches d’huile sur le même
échantillon. A l’instar de l’odeur, le taux de l’intensité peut être équitablement
qualitatif et peut être classifié comme suit :
Faible (1), Assez bonne (2) et bonne (3).
Bien qu’il y ait un grand nombre de solvants disponibles pour tester l’huile (par
exemple le tetrachloride de carbone, le toluène, le benzène et l’ester), le
tetrachloroéthane est généralement préférable comme un solvant efficace
raisonnablement sur (le chloroéthane, lequel est couramment utilisé est un 1,1,1
trichloroéthane).
Le résidu visible : Il y a plusieurs techniques disponibles pour tester les résidus
d’huile avec le solvant. Une efficace mais simple technique consiste à observer la
couleur du résidu à travers une fiole de vitre en utilisant les rapports consistants de
matière et solvant. Les couleurs et leur associé nombre d’indices peuvent être décrits
comme suit :
Incolore (0), paille pale (0.5), paille (1), paille sombre (1.5), lumière ambre = feu
rouge (2), ambre (2.5), brun sombre (3), brun très sombre (3+).
L’analyse des déblais pour le gaz est principalement une matière consistant à enlever
le gaz de l’échantillon. Ceci est fait en plaçant l’échantillon dans un mélangeur, en le
couvrant avec de l’eau, et en pulvérisant l’échantillon pour une courte durée. Le
mélangeur est fermé pendant l’opération de pulvérisation, bien qu’il y ait une
connexion à partir du couvercle du mélangeur à l’analyseur de gaz. Le mélange air gaz
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Les faibles tâches d’huile sur des petits déblais des roches carbonatées ou des sables
calcareux peuvent être détectées par immersion dans l’acide chlorhydrique dilué à
15%. La réaction de l’acide sur les déblais, tachetés ainsi faiblement, peut former des
bulles relativement grandes pouvant durer longtemps pour surnager le spécimen. Les
bulles qui se forment sur la surface du spécimen similaire, lequel n’est pas tacheté
d’huile, surmontent normalement avant qu’elles ne deviennent assez grandes pour le
flotter. La plus grande fermeté des bulles sur les déblais tachetés d’huile est due au dur
film élastique formé autour des bulles par l’huile.
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Le test à l’acide est utile dans la détection microscopique de tâches d’huile dans le
calcaire, la dolomie et le sable calcareux. Bien que ce test soit utilisé principalement
sur le plateau des déblais dans les zones à calcaires, il peut aussi être appliqué aux
petits copeaux des carottes calcareuses.
Il est important qu’en analysant le retour de la boue pour le gaz d’un échantillon
représentatif de boue soit obtenu pour des résultats dignes de confiance. La technique
usuelle consiste à échantillonner la conduite de retour de boue au tube fontaine,
pomper cet échantillon à travers un agitateur. Ce dernier est efficace pour libérer le
méthane de la boue, mais il n’est pas digne de confiance en libérant les composants
plus lourds tels que l’éthane et le propane. Les gaz ainsi libérés de la boue sont ensuite
condensés et analysés.
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Plusieurs types de détecteurs de gaz ont été utilisés dans les opérations
d’enregistrement des diagraphies d’hydrocarbures de boue à savoir le détecteur à
filament catalytique (CFD), le détecteur à filament de conductivité thermale (TCD), le
détecteur d’ionisation à flamme (FID), l’analyseur infrarouge (IA) et le spectromètre
de masse à étendue limitée.
35 – 45 Blanche
>45 Blanc-bleuâtre à violet
4) Temps mort (down time) : quand les pompes de boue sont fermées pour les
voyages, réparation de la tour de forage, ou les opérations d’enregistrement des
diagraphies, les indices élevés de gaz apparaissent quand la circulation est
rétablie.
5) La Dégradation des Additifs de la boue : Les gaz comme H2S et CO2 peuvent
aussi être générés à partir des additifs qui se dégradent dans le réservoir à l’eau
chaude. Par exemple, la dégradation des lignosulfonates modifiés à des
températures excédant 400°F, produit des quantités significatives de H2S et
CO2.
6) Les Failles : Les trous de forage recoupent souvent les failles qui peuvent
canaliser les gaz, résultant dans l’écoulement localisé de gaz dans les puits et
déblais de gaz.
7) Processus Thermodynamiques : Les argiles exhibant une activité catalytique
sont présentes dans la formation et la boue de forage. Les tests de champ
montrent que les hydrocarbures gazeux peuvent aussi être générés comme
résultat de l’action de concassage par le trépan et l’augmentation de température
subséquente, en présence d’un catalyseur (minéral argileux) et la matière
organique dans la roche.
Il a déjà été mentionné plus haut que les diagraphie de boue de forage ont été et sont
présentées en nombre de formats. Kennedy a proposé une base pour encoder les
données de la diagraphie de boue de forage pour la comptabilité du traitement par
ordinateur et a aussi suggéré un format pour cette diagraphie. MCAdams et Mercer
suggèrent les 3 plus importantes données disponibles :
1) Le taux de pénétration (comme un indicateur de la porosité).
2) La lithologie.
3) Le décalage corrigé de la réponse du gaz total (pour identifier les zones
libératrices d’hydrocarbures) sur un format classique de câble métallique API.
Vers 1973 l’usage de l’ordinateur et des programmes appropriés a engendré une rapide
croissance dans l’utilisation de plus de 80 données de forage. Les résultats de ces
efforts, cependant, fournissent des informations fiables à celui qui fait l’évaluation,
données applicables à l’évaluation des formations. L’un des premiers avantages
majeurs arriva en 1966 quand Jordens et Shirley ont proposé une méthode
37
Bien sûr, on ne doit pas prendre en compte tous les facteurs qui n’influencent pas le
taux de pénétration. Ce dernier est particulièrement utile dans la première détection
des pressions anormales. Les variations du poids de boue, par contre, sont
particulièrement ennuyeuses, et le d-exposant modifié a été introduit pour normaliser
cet effet :
Dc = d (Mw1/Mw2).
La résistivité est une propriété physique qui peut être définie comme étant la résistance
électrique d’un cube de matériel et peut être représentée par :
R = r A/l (Ωm).
Où R = Résistivité (Ωm) ; r = résistance(Ω) ; A = section (m2) et l = longueur (m).
Les dimensions de cube, données en mètres, fournissent les résistivités de la roche et
du fluide ayant des magnétiques pratiques. La Résistivité peut aussi être décrite en
termes de conductivité où :
R = 1/conductivité. Conductivité (C) = (siemens/m).
Les unités commodes de conductivité utilisées dans l’enregistrement des diagraphies
du puits sont :
C (mS/m) = 1000/R (Ωm).
La conductivité des roches sédimentaires est produite par le mouvement des ions dans
l’eau de formation. Cette conduction est de nature électrolytique et est différente de la
conduction métallique dans laquelle le flux de courant est produit par le mouvement
des électrons. La conduction métallique est approximativement un million de fois
meilleure que la conduction électrolytique.
Pour qu’une eau et une sédimentaire soient conductrices, les ions doivent être présents.
La présence des ions est causée par la dissociation des sels, par exemple la dissociation
de NaCl en Na+ et Cl-. Le flux du courant est crée par la soumission des ions à un
potentiel électrique. Comme chaque ion porte une charge électrique spécifique, plus
grand est le nombre d’ions en solution, plus grande sera sa capacité porteuse de
courant, donc, plus grande sera sa conduction et inversement plus faible sera sa
résistivité.
La conductivité d’une roche contenant l’eau salée, comme conséquence, sera plus
grande quand la température de la roche est augmentée. La relation de la résistivité, de
la salinité et de la température pour une solution salée peut être vue sur la figure 4-1
(Résistivité des solutions de NaCl comme une fonction de la salinité et de la
température). De la discussion précédente, la résistivité de l’eau de formation (Rw),
affectera directement la résistivité de la roche (Rt) et on aura : Rt = f(Rw). Comme Rw
influence directement Rt, il désirable de connaître Rw. La Résistivité de l’eau de
formation (Rw), peut être déterminée de plusieurs façons :
1) En obtenant un bon échantillon d’eau et en mesurant Rw directement
ou en convertissant une analyse de l’eau en Rw.
2) En calculant Rw à partir du potentiel spontané (SP).
3) En déterminant Rw à partir des données de la zone aquifère.
4) En prédisant Rw à partir des catalogues des données de Rw.
Probablement la méthode la plus exacte pour déterminer Rw est la mesure directe d’un
bon échantillon d’eau. Pourtant ceci n’est pas souvent possible. En général, les
échantillons fiables de l’eau peuvent être obtenus à partir d’un séparateur ou du
réservoir de décantation d’un puits au rapport eau-huile (WOR) élevé, lequel produit à
partir de la formation d’intérêt ou de la diaclase horizontale de la tige sur les Essais
aux tiges (DST = Drill Stem Test) qui produit une plus quantité d’eau. Les puits de
gaz, lesquels ont des fuites dans le tubage, ou des échantillons à fluides par câble
métallique pourraient fournir des données non fiables.
Dunlap et Hawthorne ont originalement proposé une méthode dans laquelle les ions
variés rapportés dans l’analyse chimique sont convertis en équivalent NaCl. Ceci a été
accompli en multipliant chaque concentration d’équivalence NaCl en Partie Par
Million (ppm) à partir de laquelle Rw peut ensuite être déterminée par :
[NaCl] en ppm = (Poids du matériel dissous/poids du solvent (eau)) x 106
40
Ainsi 10 grammes de NaCl dans 100 grammes d’eau doivent être exprimés comme
étant 100.000 ppm. Les facteurs de conversion ont été déterminés en mesurant les
résistivités d’un nombre des solutions simples contenant seulement 2 types d’ions,
dont l’un était toujours Na+ ou Cl-. L’approche de Dunlap et Hawthorne est limitée,
par contre, quand dans les solutions contenant plus d’un sel, la contribution du sel à la
conductivité totale dépend non seulement de la concentration fractionnelle mais aussi
de la concentration de tous les autres solutés. Cependant, la technique originale de
Dunlap et Hawthorne a été modifiée par une intense recherche. Dans le souci
d’incorporer l’effet qu’exercent les variables concentrations ioniques sur la résistivité
comme sur la table suivante :
Rw = Antilogarithme A0 + A1log e C1 + A2log e C2 + A3log e C3
+ A4 log e C4 + A5 log e C5+ A6 log e C6
+ A7 log e C7+ B1 (log e C1)2+ B2 (log e C2)2
+ B3 (log e C3)2+ B4 (log e C4)2
+B5 (log e C5)2+B6 (log e C6)2+B7 (log e
2
C7 )
A0 = 16,683128
Ca C1 A1 = 0,11351271 B1 = -0,O11957698
Mg C2 A2 = -0,027588759 B2 = O,O
Na C3 A3 = 1,91185 B3 = 0,060854577