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INTRODUCTION
Les aléas naturels (séismes, éruptions volcaniques, cyclones, etc.) sont multiples.
Toute la planète est concernée par les risques mais il existe des concentrations :
volcans actifs et séismes touchent en particulier la Ceinture de feu du Pacifique.
La Caraïbe présente, elle aussi, en tant que zone intertropicale, des risques élevés.
La Martinique n’y échappe pas (voir exposés faits en classe sur les différents risques
majeurs).
Les risques sont le produit d'un aléa et d'une vulnérabilité, qui est toujours humaine.
Le risque n'est qu'un potentiel ; lorsqu'il se concrétise, une catastrophe peut se
produire.
Carte des risques naturels majeurs sur l’ensemble de la planète.
La carte des risques naturels majeurs montre leur inégale répartition à la surface de la
terre.
La vulnérabilité est plus forte dans les pays les moins développés (Asie, Amérique du Sud,
Caraïbes) : on y compte plus de victimes en raison de la faiblesse ou du non-respect des
normes. Les risques accroissent la pauvreté et la vulnérabilité.
Les pays développés protègent en général mieux leurs populations mais connaissent des
dégâts importants en valeur financière. Néanmoins, les catastrophes pèsent plus en valeur
relative (poids dans le PIB) dans les États peu développés, soit la majeure partie des pays
au Sud de l’Equateur, dits pays du Sud
Le changement global subi à plusieurs échelles par l’ensemble des êtres vivants
de la planète est inédit dans le monde. Aucune crise existentielle n’a touché la
planète de manière aussi totale hormis les guerres du XX° siècle. Même si nous
prenions toutes les mesures nécessaires aujourd’hui, les dégâts causés par nos
comportements antérieurs sont déjà là.
Que faire, alors que les pays développés continuent à fonctionner sans se soucier
de leur impact écologique, alors même qu’ils sont déjà touchés (Canicule,
sécheresse, inondations, grêle en été et froid intense en hiver) sur leurs propres
populations mais aussi celles des pays en difficulté économiques ?
Ces solutions impliquent une intervention volontariste des Etats mais aussi un
engagement de chaque citoyen de la Terre, pour la survie de l’espèce humaine.
« Car je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous » (Ubuntu).