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GEOGRAPHIE/ THEME 1 :

SOCIETES ET ENVIRONNEMENTS : DES EQUILIBRES FRAGILES.

SEQUENCE 1 : LES SOCIETES FACE AUX RISQUES

INTRODUCTION

Chaque jour, des évènements catastrophiques se produisent dans le


monde, que ce soit du fait de l’humain (accidents, catastrophes
technologiques, etc.) ou de la nature.

Du fait, du réchauffement climatique, le nombre, la puissance, la


fréquence mais aussi les conséquences de ces catastrophes sont en
constante augmentation mettant davantage en péril la vie humaine mais
aussi celle des espèces animales et végétales, soit la planète entière.

Problématique : A quels risques sont confrontées les sociétés


humaines ? Quelles inégalités s’en trouvent renforcées ? Quelles sont
les solutions à cet emballement mortifère ?
https://share.lls.fr/page/7005071

 À quels risques les sociétés doivent-elles faire face ?

I- Des risques d'origine naturelle et anthropique nombreux

Les aléas naturels (séismes, éruptions volcaniques, cyclones, etc.) sont multiples.
Toute la planète est concernée par les risques mais il existe des concentrations :
volcans actifs et séismes touchent en particulier la Ceinture de feu du Pacifique.

La Caraïbe présente, elle aussi, en tant que zone intertropicale, des risques élevés.
La Martinique n’y échappe pas (voir exposés faits en classe sur les différents risques
majeurs).

À ces aléas naturels s'ajoutent des aléas anthropiques : explosions d'usines et de


plateformes pétrolières, marées noires liées au transport des hydrocarbures, risques
nucléaires.

Les risques sont le produit d'un aléa et d'une vulnérabilité, qui est toujours humaine.
Le risque n'est qu'un potentiel ; lorsqu'il se concrétise, une catastrophe peut se
produire.
Carte des risques naturels majeurs sur l’ensemble de la planète.

 Quels liens existent entre vulnérabilité et développement ?


II- Une inégale vulnérabilité selon le développement

La carte des risques naturels majeurs montre leur inégale répartition à la surface de la
terre.

La vulnérabilité est plus forte dans les pays les moins développés (Asie, Amérique du Sud,
Caraïbes) : on y compte plus de victimes en raison de la faiblesse ou du non-respect des
normes. Les risques accroissent la pauvreté et la vulnérabilité.

Les pays développés protègent en général mieux leurs populations mais connaissent des
dégâts importants en valeur financière. Néanmoins, les catastrophes pèsent plus en valeur
relative (poids dans le PIB) dans les États peu développés, soit la majeure partie des pays
au Sud de l’Equateur, dits pays du Sud

Face au changement global, la vulnérabilité est accrue. Le changement climatique


augmente la fréquence des événements climatiques extrêmes et provoque de nouveaux
risques. Cela entraîne une augmentation des inégalités entre les pays développés et les
pays en voie de développement, mais aussi à l’intérieur des pays.

 https://www.youtube.com/watch?v=tn5sbTAUWjo, Orages à Paris : des pluies


diluviennes inondent la capitale, des arbres arrachés par le vent, Aout 2022
 https://www.youtube.com/watch?v=ux4IT7Pegho, Glissement de terrain,
inondations : l'Allemagne et la Belgique meurtries- Juillet 2021
 https://www.youtube.com/watch?v=Glu3BLQWDm4, Plus de 1000 morts dans les
pluies de mousson dévastatrices au Pakistan- Aout 2022
 https://www.youtube.com/watch?v=Tv1G4QDHK6U, Montée des eaux à Sainte
Marie 11-10- 2022

Carte : Les effets régionaux du changement global

 Comment les sociétés peuvent-elles limiter les risques et s'y adapter ?

III- Prévenir et gérer les risques : une transition en cours ?

Prévision et prévention vont de pair. La prévision consiste à anticiper le risque, ce qui


permet d'évacuer les populations. Des centres spécialisés surveillent les volcans et
cyclones. Des aménagements et normes permettent également de réduire les risques dans
une logique de prévention.

Face à l'émergence de risques globaux, notamment le changement climatique, une


réponse mondiale est nécessaire. Mais la bonne gouvernance reste un idéal parfois difficile
à atteindre, chaque acteur voyant parfois son intérêt à court terme.
CONCLUSION

Le changement global subi à plusieurs échelles par l’ensemble des êtres vivants
de la planète est inédit dans le monde. Aucune crise existentielle n’a touché la
planète de manière aussi totale hormis les guerres du XX° siècle. Même si nous
prenions toutes les mesures nécessaires aujourd’hui, les dégâts causés par nos
comportements antérieurs sont déjà là.

Que faire, alors que les pays développés continuent à fonctionner sans se soucier
de leur impact écologique, alors même qu’ils sont déjà touchés (Canicule,
sécheresse, inondations, grêle en été et froid intense en hiver) sur leurs propres
populations mais aussi celles des pays en difficulté économiques ?

La tenue de la COP 27 à Charm El-Cheikh (Egypte) du 6 au 18 Novembre 2022


est une des pistes d’action, à condition que les engagements deviennent des actes.

Plusieurs solutions existent :

- Renoncer à l’utilisation des énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon,


nucléaire)
- Réduire les déchets en supprimant les emballages non recyclables
- Favoriser la biodiversité
- Continuer à donner des droits aux arbres et aux animaux
- Réduire de manière importante la consommation de viandes et de produits
industriels nocifs pour la santé et pour la planète
- Améliorer le rendement des énergies propres
- Aller vers la décroissance alimentaire, numérique, etc.

Ces solutions impliquent une intervention volontariste des Etats mais aussi un
engagement de chaque citoyen de la Terre, pour la survie de l’espèce humaine.
« Car je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous » (Ubuntu).

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