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T01-C01 : Les sociétés ➢ [SOUS-TITRE DU


DOCUMENT]

face aux risques


• A quels risques les sociétés doivent-elles faire face ?
Quels liens existent entre vulnérabilité et développement ?
Comment les sociétés peuvent-elles limiter les risques et s’y
adapter ?
1 – DES RISQUES D’ORIGINE NATURELLE ET ANTHROPIQUE Commenté [AE1]: En rapport avec l'Homme

NOMBREUX

A quels risques les sociétés doivent-elles faire face ?

1.1 – DÉFINITIONS : ALÉA, RISQUE ET CATASTROPHE

Aléa :
• Événement violent d’origine naturelle, humaine ou sanitaire,
présentant une probabilité plus ou moins forte de survenir sur
un espace donné.

• Exemples : Explosion volcanique ; séisme ; tsunami ;


typhons/ouragans ; accident nucléaire ; inondations ;
incendies ; glissement de terrain ; sécheresse.
Risque :
• Événement qui peut présenter un danger pour les hommes.
Catastrophe :
• Concrétisation du risque qui provoque des victimes et des
destructions.

• L’ONU définit une catastrophe à partir de 30 morts.

1.2 – DES RISQUES D’ORIGINE NATURELLE TRES VARIÉS

LES ALÉAS GÉOLOGIQUES

• Les aléas géologiques se concentrent surtout dans les zones de


contacts entre les plaques tectoniques.
• La ceinture de feu du Pacifique concentre à elle seule la grande
majorité des volcans actifs et des séismes de la planète
• Il existe deux types de volcans : explosifs et effusifs. Les
premiers sont les plus dangereux.
• On estime à 1 milliard le nombre d’habitants vivant sous la
menace d’un séisme ou d’une explosion volcanique.

LES ALÉAS CLIMATIQUES

• 2 catastrophes naturelles sur 3 sont liées au climat.


• De nombreux aléas : cyclones, tempêtes, inondations,
sécheresses, etc.
• Ces aléas concernent l’ensemble des continents mais affectent
davantage les littoraux et les vallées fluviales, où les
populations se concentrent.
1.3 – LE RENFORCEMENT DES RISQUES LIÉS AUX ACTIVITÉS
HUMAINES
«Société du risque » d’Ulrich Beck à lire

RISQUES TECHNOLOGIQUES ET CATASTROPHES INDUSTRIELLES

• Les industries, le stockage et le transport de matières dangereuses


peuvent provoquer de la pollution, des explosions, des incendies
ou des fuites.
• Des victimes et des dégâts de plus en plus nombreux et
importants.
➢ Ceci s’explique par la concentration des hommes dans les
espaces urbains, et particulièrement sur les littoraux ou les
grandes vallées fluviales…
…qui sont des espaces déjà fortement exposés aux risques
naturels.
Questions 1-2-3 :
1) Quelles régions sont les plus exposées aux risques naturels ?
Pourquoi ?
Les régions les plus exposées aux risques naturels sont celles aux
limites des plaques tectoniques, au bord des littoraux et des
vallées fluviales.
2) Dans quelles régions le changement climatique aggrave-t-il
fortement l’exposition aux risques ?
Dans le Delta du Mississipi, du Niger et du Mékong, on estime
qu’en 2100, il y aura une montée des eaux de plus de 60cm. Dans
le Sahel et l’Asie centrale, en Australie et une partie des Etats-Unis,
la sécheresse sera plus courante. Mais ces deux derniers sont
moins vulnérables car ils sont plus préparés aux catastrophes. Le
Sahel en revanche, n’est pas vraiment préparée alors qu’elle est
impactée.
3) Où et jusqu’à quel point les sociétés peuvent-elles réduire les
risques ?
Elles peuvent réduire leur pollution et ainsi arrêter de causer plus
de dommages climatiques. Ceci entraînera une réduction des
risques, mais non une annulation totale de ce qui a été fait.

II – LES SOCIÉTÉS HUMAINES FACE AUX RISQUES

Explosion
de
Fukushima
2.1 – DÉFINITION : VULNÉRABILITE

Vulnérabilité :
• Fragilité d’un territoire et d’une
société face à un aléa.
• Mesurer la vulnérabilité implique de
prendre en compte des facteurs de
plusieurs types : géographiques,
démographiques, techniques, économiques, sociaux et culturels.

LES FACTEURS DE LA VULNÉRABILITÉ

• La vulnérabilité varie selon :


➢ Les densités de population,
➢ Le niveau de développement du pays,
➢ Le lieu de vie,
➢ Les mesures de prévention,
➢ La conscience du risque et la perception des dangers.

• Ex : L’Asie concentre environ 60% des victimes de catastrophes


naturelles.

600 000
habitants
vivent à
moins de
10km du
Vésuve.
2.2 – DES SOCIÉTÉS DE PLUS EN PLUS VULNÉRABLES

• Actuellement, environ 20 millions de réfugiés fuient chaque


année une inondation, une sécheresse ou un incendie.
• Ce chiffre pourrait atteindre 140 millions de personnes en 2050,
selon la Banque Mondiale. Commenté [AE2]: Sur son site, on peut voir toutes les
stats du monde entier

• Il existe deux explications :


➢ Le réchauffement climatique qui favorise l’application d’aléas
climatiques.
➢ Les activités humaines.

DES DÉGÂTS MATÉRIELS DE PLUS EN PLUS IMPORTANTS

• Le coût financier des catastrophes naturelles est en forte


augmentation (221 milliards d’euros en 2021, soit 24% de plus
que l’année précédente).
• C’est dans les pays du Nord que les conséquences financières
sont plus importantes en raison d’infrastructures plus
nombreuses.

LES ACTIONS HUMAINES AGGRAVENT LA VULNERABILITE DES


POPULATIONS.

• Déboisage et arrachage des haies => inondations


• Constructions sur les pentes => glissements de terrain
• Croissance des émissions de gaz à effet de serre
=> réchauffement climatique.
2.3 – UNE VULNÉRABILITÉ INÉGALE DANS LE MONDE

LE CONSTAT

• Plus de 80% des victimes humaines habitent un pays en


développement.
• La pauvreté accroît la vulnérabilité.
• Ceci car les infrastructures sont rares et les systèmes éducatifs
défaillants (prévention peu efficace).

Une vulnérabilité inégale dans le monde.


Date du séisme 12 janvier 2010 11 mars 2011
Lieu Haïti (Caraïbes) Japon (Pacifique)
Puissance (magnitude) 7,3 9,1
Bilan humain 230 000 morts 18 500 morts
220 000 blessés 6 200 blessés
1 300 000 réfugiés 139 000 réfugiés
Coût financier direct 8 milliards de $ 210 milliards de $
Part du PIB de l’année 123% du PIB 3,8% du PIB
qui a précédé le
séisme
III – PRÉVENIR ET GÉRER LES RISQUES : UNE TRANSITION EN
COURS ?
Comment les sociétés peuvent-elles limiter les risques et s’y adapter ?

3.1 – PRÉVOIR LES ALÉAS ET PRÉVENIR LES RISQUES

DE LA PRÉVISION A LA PRÉVENTION

• A l’échelle mondiale, les dispositifs de surveillance des aléas


naturels se sont multipliés et deviennent plus performants
(satellites météorologiques, observatoires…).

• Couplés à des systèmes d’alerte, ils permettent aussi d’envisager


l’évacuation des populations concernées.

• https://www.nhc.noaa.gov/ (National and Central Pacific


Hurricane Center)

• Il est essentiel de sensibiliser les populations en développant une


« culture du risque », par l’information et la mise en place de plan
de prévention.

3.2 – PROTÉGER LES POPULATIONS

DANS L’ATTENTE D’UNE COOPÉRATION MONDIALE

• Si les politiques de prévention des risques naturels ou


technologiques progressent, des inégalités entre les pays du Nord
et les pays en développement demeurent. Commenté [AE3]: A connaître par , ça résume la moitié
du chapitre.
• Ces inégalités s’expliquent par :
➢ Les carences de certains systèmes éducatifs,
➢ Des normes de sécurité et des constructions plus limitées,
➢ L’inertie des autorités publiques,
➢ Le coût élevé de certains aménagements.

Si, aux échelles locales et nationales, l’État, l’administration


publique, les médias et les assurances sont des acteurs clés de la
prévention, des institutions internationales (UE, ONU) tentent de
coordonner États et OGN en cas de crise.

3.3 – UNE TRANSITION ENVIRONMENTALE NÉCESSAIRE

LA PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS AU CHANGEMENT


CLIMATIQUE

• 1995 – Mise en place de COP (Conférence des parties)

• Fixer des objectifs pour lutter contre le réchauffement


climatique.

• Existence du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur Commenté [AE4]: Dernier rapport : il faut se dépêcher de
changer nos habitudes ou bientôt ce sera irréversible.
l’Évolution du Climat).

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