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II.

A l’échelle mondiale, des risques variés et une vulnérabilité inégale :

1. Des risques multiples, naturelles et anthropiques. Anthropes=

homme

- Les risques naturels

 Risques/aléas climatiques : il y a des phénomènes qui sont liés à

la violence des vents, vents qui peuvent prendre des formes

tourbillonnantes et se charger de pluie (cyclone, ouragans,

tornade, tempêtes...). Il y a aussi d’autres phénomènes ravageurs :

les inondations qui sont provoqué par le débordement des cours

en crue, crue provoqué les plus souvent par des précipitations

abondantes. Parmi les autres risques climatiques, on peut aussi

citer les sécheresses ou encore les avalanches.

 Risques géologiques/telluriques (lié à l’activité de la Terre aux

mouvements des sols) : les séismes sont provoqués par le

mouvement des plaques qui formes l’écorce terrestre (les plaques

tectoniques), le volcanisme est plus ou moins dangereux, les

zones dangereuses sont celles où les volcans sont explosifs.

Parmi les autres risques géologiques, il y a aussi les glissements

de terrain. Ce sont des risques liés à l’érosion (l’usure des reliefs)

qui en général est un phénomène lent. Les zones climatiques les

plus dangereuses se situent dans la zone chaude aux latitudes


intertropicales. Les risques géologiques frappent les régions les

plus proche des zones de contact entre plaque.

- Les risques entropiques

C’est-à-dire ceux qui sont généré par l’activité humaine : ce sont

les risques liés à la production et au transport de l’énergie (le

nucléaire/atomique, les marées noires), à toute les industries

(chimie, métallurgie, production d’engrais, textile) les transports de

matières dangereuses (acides, solvant...), la production alimentaire

(engrais agricoles, excréments « produit » par les élevages

« industriels »). Tout cela produit des pollutions qui peuvent être

brutales en cas d’accident, ou lentes et diffuse lorsque l’activité se

réalise sans normes de sécurité. L’air, l’eau, les sols et les

écosystèmes (homme compris) sont touchés. L’accident nucléaire

à Fukushima au Japon en 2011, une pollution durable et brutale de

l’environnement et la pollution des eaux par l’élevage en Bretagne,

pollution lente.

2. Une exposition inégale aux risques

Certains milieux naturels sont davantage soumis aux aléas :

 La zone chaude pour les pays climatiques et plus particulièrement

l’Asie où le risque est accru par les fortes densités de populations.


 Les zones de confrontation des plaques tectoniques pour les

principaux aléas volcaniques et géologiques (les zones de

fractions de plaques (là où elles se frottent) comme en Californie à

l’Est de la Méditerranée

- Les risques entropiques

 Les pays du Nord, c’est-à-dire les pays riche développé sont

davantage exposé aux risques technologiques et industriel. Mais

les pays émergeants le sont aussi car les normes de sécurité sont

souvent réduites.

 Les axes de circulation comme les cours d’eau, les zones de

passage maritimes, comme les détroits, sont également à risques

car ils concentrent le trafic de matières dangereuses ou polluantes.

Comme la Manche ou le Rhin, ou le détroit de Bosphore.

3. Une vulnérable variable, largement dépendante des niveaux de

développement.

Vulnérabilité = fragilité d’une société face à un aléa.

La vulnérabilité dépend de plusieurs facteurs, tous plus ou moins

liés au niveau de développement des sociétés exposées aux

risques. Ce sont des facteurs sociaux économiques et culturelles

(connaissance du risque, entraînement à réagir, etc..) des


éléments techniques (des systèmes de surveillance/alerte, des

normes de construction) et de facteurs politiques (l’efficacité des

autorités).

Les dégâts humains, matériels sont toujours plus important dans

les pays peu développés, que dans les pays riches (à intensité

égale et à densité humaine comparable)

4. Solidarité international et anticipations des risques :

Les Etats les plus développés ont les moyens de se préparer à

l’éventualité d’une catastrophe et la possibilité d’en réduire les

conséquences. Cela grâce à des politiques de préventions (voir 3.)

et de prévision (anticipé les lieux et le moment de la catastrophe).

La prévision n’est pas possible pour tous les risques, elle se limite

aux risques climatiques et certains risques géologiques.

La solidarité internationale se manifeste après la survenue d’une

catastrophe. Il s’agit le plus souvent d’une aide humanitaire de

première urgence (assurer l’alimentation, l’eau potable...). Elle

contribue aussi à la reconstruction. Cela passe par l’ONU

(Organisation des Nations Unis) ou par des ONG plus spécialisés

(Organisation Non Gouvernemental (Croix Rouges, M.S.F.)).

5. La lutte contre le réchauffement climatique


Le réchauffement climatique est l’une des principales menaces qui

pèse sur l’avenir de l’humanité. Afin d’y faire face, les Etats ont

promis de s’engager à faire des efforts (en 2015 à la COP21 à

l’accord de Paris). Ces efforts sont soutenus par l’action militante

de mouvements écologistes. La transition vers un monde qui

change engage aussi la communauté scientifique qui cherche à

mettre au point de nouvelles espèces végétales plus résistantes,

à réduire la consommation d’énergie, en bref à promouvoir un

développement durable. Ces efforts sont cependant contrecarrés

par des responsables politiques sceptiques qui doutent du

réchauffement climatique (Trump, Bolsonaro,…) et par les intérêts

économiques nationaux qui font toujours passé la croissance avant

le développement durable.

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