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Institut Supérieur des Sciences Religieuses et Sociales University Institute of Social and Religious Sciences
Institut Supérieur des Sciences de Gestion Appliquée University Institute of Applied Management Sciences
Saint Jérôme Polytechnique Saint Jerome Polytechnic
Sciences Polytechniques-Niveau II
Enseignant :
Dr. ADJIA Robert
Cours d’Introduction aux Energies Renouvelables SJPII par Dr. ADJIA Robert Page 1
Objectifs
A la fin de ce cours l’étudiant doit être capable de savoir comment l’énergie peut-être captée
et transformée et la forme sous laquelle elle doit être utilisée.
Programme :
- Chapitre 1 : Généralités,
- Chapitre 2 : Biomasse,
- Chapitre 3 : Energie solaire,
- Chapitre 4 : Energie éolienne,
- Chapitre 5 : Energie hydraulique et marine,
- Chapitre 6 : Géothermie.
Bibliographie
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Chapitre I : Généralités
L’énergie est définie à travers ses effets et ses variations (chauffage, transport, éclairage,
appareils électrique, industrie, habitation, etc.). En général, elle est définie comme tout ce qui
permet d'effectuer un travail, de produire la lumière, la chaleur ou un mouvement.
Selon la définition ci-dessus, un litre ou gallon d'essence est une source potentielle d'énergie.
La chaleur est une autre forme d'énergie. Le vent contient aussi de l'énergie qui peut faire
déplacer les pales d'un rotor. De même, la lumière du soleil peut être convertie en chaleur,
donc la lumière est une autre forme d’énergie.
L'énergie existe sous différentes formes et proviennent de différentes sources:
énergie mécanique : la gravitation, les muscles, le vent, l'eau, la vapeur (pression), les
machines ;
énergie thermique : le soleil, la combustion du bois, des énergies fossiles (charbon,
pétrole, gaz), ou d'autres produits riches en carbone (alcools, huiles...), l'énergie
électrique (effet Joule), l'énergie nucléaire (dans les centrales) ;
l'énergie électrique : la foudre, les piles, les générateurs électriques (dynamos,
alternateurs), les centrales hydroélectriques, les centrales nucléaires, les éoliennes ;
énergie chimique : matière organique (végétale et animale), les aliments, les produits
chimiques, les énergies fossiles (houille, gaz, pétrole) ;
Energie lumineuse : le soleil, les lampes, le feu, le gaz.
Une forme d’énergie peut être transformée en plusieurs autres formes.
Exemple : L’énergie électrique peut être convertie en énergie lumineuse (lampe électrique),
en énergie thermique (radiateur électrique), en énergie chimique (accumulateur), en énergie
mécanique (moteur électrique), en énergie électrique (transformateur).
2. Classification de l’énergie
Les différentes formes d’énergies, citées ci-haut, peuvent être classées en deux catégories :
énergies non renouvelables et énergies renouvelables.
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Exemples : le pétrole, le charbon, gaz naturel, combustibles nucléaires.
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décennies. Des études prévoient que d'ici 2050 la demande d'énergie va augmenter. Ceci
intensifiera les problèmes de consommation avec ce que cela comporte comme conséquences,
notamment les effets de serre et l'épuisement rapide des sources d’énergie fossile. La
demande varie bien évidemment selon les continents, comme c’est illustré sur la figure ci-
dessous. Les demandes les plus importantes étant enregistrées en Europe, Asie et Etats-Unis.
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puisse se poursuivre indéfiniment. C’est pourquoi il est essentiel de changer nos habitudes dès
à présent.
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Le développement durable fait ainsi appel à trois notions étroitement liées et par conséquent,
tout projet de développement durable doit être socialement équitable, économiquement viable
et écologiquement acceptable.
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importations de combustibles fossiles, dont la répartition spatiale des réserves, la production
et les exportations sont très inégales et hautement concentrées dans quelques régions
4.4.4. Les ÉR peuvent contribuer à la réduction de l’émission des GES.
Dans le cadre d’un développement durable, il faut veiller à la qualité de l’environnement et
empêcher celui-ci de subir des dommages excessifs.
Les analyses du cycle de vie concernant la production d’électricité indiquent que les
émissions de GES dues à des technologies ÉR sont en général nettement plus faibles que
celles qui sont dues aux technologies fondées sur des combustibles fossiles.
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- La réduction des émissions mondiales de dioxyde de carbone,
- La réduction des émissions mondiales de N2O et de CH4,
- L’interdiction complète de l'utilisation de tous les composés fluorés (CFC, les
halons et le HFC-22).
Pour atteindre ces objectifs, le retrait quasi complet de l'utilisation des combustibles fossiles
dans ce siècle est nécessaire. Cela est possible techniquement et économiquement à condition
que des efforts soient faits et que tout le monde y adhère.
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Les énergies renouvelables ont un grand rôle à jouer dans la transition vers l’économie à
faibles émissions de carbone. La fourniture d’énergie est le secteur qui produit le plus de gaz à
effet de serre (GES), soit environ 26 pour cent de toutes les émissions de carbone. Un moyen
très important de réduire ces émissions consiste à passer des combustibles fossiles aux
énergies renouvelables, qui aujourd’hui ne contribuent qu’à une très petite part de la
production et de l’utilisation totale d’énergie. Les énergies renouvelables globalement ne
représentent qu’environ 13 pour cent de la production. L’urgente nécessité de réduire les
émissions de carbone rend essentiel le développement de technologies utilisant des sources
d’énergie renouvelables.
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Chapitre II : La biomasse
1- La diversité de la bioénergie
La Bioénergie est l’énergie tirée de toute forme de biomasse. La biomasse est la matière
d’origine biologique (végétale ou animale), à l’exclusion des substances incorporées dans les
formations géologiques et transformées en combustibles fossiles ou en tourbe.
Tous les êtres vivants sont constitués de molécules contenant du carbone : glucides, protéines
et lipides. Le cycle du carbone intègre toutes les réactions permettant aux êtres vivants
d'utiliser le carbone pour fabriquer leurs tissus et libérer de l'énergie.
Les végétaux représentent le point de départ du cycle du carbone. Grâce à la photosynthèse,
les plantes absorbent le carbone de l'air (CO2) et l'intègrent à leur propre biomasse (feuilles,
bois, racines, fleurs et fruits). Cette matière organique sert de nourriture aux organismes
hétérotrophes (consommateurs). En libérant de l'énergie, la respiration des hétérotrophes et
des autotrophes renvoie du carbone dans l'atmosphère (CO2).
L’utilisation énergétique de la biomasse, c’est-à-dire du bois, des déchets biologiques, du
lisier et d’autres substances d’origine animale ou végétale, représente un potentiel important
pour la production de chaleur et d’électricité, ainsi que pour la production de carburant.
La diversité de la bioénergie
2- Classification de la biomasse
On distingue deux types de biomasse :
La biomasse traditionnelle :
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Elle est la première source d’énergie pour plus de 2,4 milliard de personnes dans les pays en
voie de développement, elle est facilement disponible et fournit une énergie vitale à un coût
abordable pour la cuisson, l’éclairage et le chauffage.
Exemples : le bois, la paille, les déjections animales et le fumier
La biomasse moderne
Elle est utilisée dans de nombreux pays industrialisés ainsi que dans certaines parties du
monde en développement. Elle recourt à des solides, des liquides et des gaz plus commodes
comme vecteurs d’énergie secondaire en vue de produire de la chaleur, de l’électricité, de la
chaleur et de l’électricité combinées.
Exemples :
- Les biocombustibles liquides : l’éthanol et le biogazole qui servent aux
transports routiers ;
- Les gaz dérivés de la biomasse (surtout le méthane) émanant de la digestion
anaérobie de résidus agricoles et de déchets urbains solides servent à produire
de l’électricité, de la chaleur ou les deux.
- Les combustibles solides tels que les copeaux, le bois de récupération et autres
produits sont d’un apport important dans les services énergétiques.
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Les procédés de transformation de la biomasse
3.1.2. La pyrolyse
Elle est définie comme étant un changement irréversible provoqué par la chaleur en l’absence
d’oxygène. Il s’agit de la décomposition d’un composé organique par la chaleur (sans
flammes) pour obtenir d’autres produits. Tous les procédés de pyrolyse de la biomasse
produisent d’une façon ou d’une autre du charbon, du gaz combustible, des minéraux solides
(recyclables en agriculture) et de l’huile de pyrolyse. En fonction de la température, on
distingue :
- une pyrolyse longue à températures modérées (400 °C) : on obtient plus de charbon
que de gaz,
- une pyrolyse à températures élevées (500-800 °C) : on produit plus de gaz que de
charbon.
La pyrolyse est également une phase préalable à la gazéification, autre voie prometteuse
parmi la transformation de la biomasse en énergie.
Le processus technique global est important :
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- Quand les processus de combustion et de carbonisation ont lieu dans la même
chambre, on parle de fours ;
- Si la combustion et la carbonisation sont effectuées dans des chambres séparées, il
s’agit alors d’une installation de cornue.
3.1.3. La gazéification
La gazéification est la transformation thermique d’un solide combustible en présence d’un
composé gazeux (O2, air, CO2, vapeur d'eau, etc.). Le but de la gazéification est généralement
de convertir le solide en vue de l'obtention d'un mélange gazeux combustible.
Elle se distingue donc de la pyrolyse, opération thermique s'effectuant en l'absence de gaz
réagissant avec le solide, et de la combustion dans laquelle la plus grande partie du carbone
contenu dans le solide est transformée en CO2.
Le gaz produit à partir de ces cornues peut être brûlé ou utilisé dans des moteurs à combustion
intégrée pour produire de l’électricité.
3.2.4. La biophotolyse
La photolyse est le processus au cours duquel l’eau est transformée en O2 et H2 sous l’action
de la lumière. Certains microorganismes produisent ou sont produits pour produire
l’hydrogène par la biophotolyse. Des résultats similaires sont obtenus par des procédés
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chimiques, en l’absence des microorganismes, dans les conditions de laboratoire. Pour le
moment, l’exploitation commerciale n’est pas encore faite.
4. La biomasse moderne
4.1. Le biogaz
Par le terme méthanisation, on désigne la fermentation de substances organiques en l'absence
d'air ou d'oxygène, à laquelle sont associées diverses bactéries anaérobies, dont la
composition dépend des matières premières organiques et des conditions propres au processus
(températures et pH). La matière organique dégradée se retrouve principalement sous la forme
de biogaz (à plus de 90 %).
Cette fermentation se produit naturellement dans les marais et les rizières ou dans les
décharges contenant des déchets organiques mais peut être aussi provoquée artificiellement
dans des digesteurs.
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4.1.2. Conditions de production du biogaz
La connaissance des processus fondamentaux impliqués dans la fermentation du méthane est
nécessaire à la planification, à la construction et à l’exploitation des centrales de biogaz. La
fermentation anaérobie implique les activités de trois communautés bactériennes différentes.
Le processus de production biogaz dépend de paramètres variés :
- La température : les changements de la température ambiante peuvent avoir un
impact négatif sur l’activité bactérienne ;
- La nature du substrat : toutes les matières organiques peuvent fermenter ou être
digérées, cependant, seuls les substrats homogènes et liquides peuvent être pris en
compte pour les centrales biogaz simples (fèces et urines des bestiaux, des cochons, et
éventuellement de la volaille, eaux usées des toilettes, déchets et eaux usées des
industries de traitement des aliments).
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Configuration d’un système typique de biogaz
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Unité de production de biogaz industrielle en Allemagne
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- elle peut améliorer l’élimination des déchets au niveau des communes et fournit en
même temps de l’énergie ;
- elle est pauvre en dioxyde de carbone ; et
- elle peut aider à rendre les terres jusqu’alors improductives et dégradées, cultivables
en augmentant la biodiversité, la fertilité du sol et la rétention d’eau.
5.2. Inconvénients
L’utilisation de bioénergie présente quelques inconvénients, notamment :
- le risque de déforestation et d’érosion des sols ;
- le risque de substitution des cultures à vocation alimentaire par les cultures destinées à
la production des biocarburants.
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Chapitre III : L’énergie solaire
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également en grande partie, le type de technologie énergétique solaire pouvant être utilisée
(par exemple, parabolique ou pas).
3. Le photovoltaïque
L’effet photovoltaïque convertit directement l’énergie du Soleil en énergie électrique. Cet
effet est connu depuis bien longtemps des semi-conducteurs – matériau pour transistors et
puces. Ce n’est que dans les années 70, alors que la matière première devenait moins chère,
qu’on a développé des appareils énergétiques photovoltaïques pour les vaisseaux spatiaux et
pour les besoins énergétiques moins importants comme les calculatrices électroniques, les
montres, etc.
L'énergie solaire photovoltaïque désigne l'électricité produite par transformation d'une partie
du rayonnement solaire avec une cellule photovoltaïque.
La cellule photovoltaïque est l’unité de base qui permet de convertir l’énergie lumineuse en
énergie électrique.
Un panneau photovoltaïque est formé d’un assemblage de cellules photovoltaïques.
Parfois, les panneaux sont aussi appelés modules photovoltaïques.
Lorsqu’on regroupe plusieurs panneaux sur un même site, on obtient un champ
photovoltaïque.
Dans un module photovoltaïque, la charge est connectée entre deux couches de contact
électrique, l’une à l’arrière du panneau et l’autre au-dessus. L'énergie produite par les
rayonnements est séparée en charges positives et négatives, qui peuvent être utilisées aux
deux pôles des cellules comme une batterie.
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Pour obtenir de meilleurs rendements, de nombreuses cellules solaires vont être assemblées et
reliées en série. Le dessus du panneau est revêtu d’une couche antireflet afin que la lumière
entrant ne soit pas réfléchie mais absorbée par les couches semi-conductrices du panneau.
Tous les panneaux photovoltaïques comprennent ces deux sortes de semi-conducteurs, l’une
avec des électrons positifs et l’autre avec des électrons négatifs. La surface de ces panneaux
est polie.
Comme le principe technique du fonctionnement, la lumière (photon) entrant sur la structure
des semi-conducteurs soulève des électrons (libres) à la matière semi-conductrice, créant un
courant électrique continu qui va circuler entre les deux couches de contact.
Aujourd’hui on produit principalement trois sortes de modules photovoltaïques :
- le silicium monocristallin ;
- le silicium polycristallin;
- et les technologies en ruban et couches minces.
Environ 85 % des cellules photovoltaïques utilisées dans le monde sont fabriquées à partir de
silicium cristallin, matériau éprouvé depuis de nombreuses années.
L’énergie électrique provenant des panneaux photovoltaïques est stockée dans la batterie sous
forme de courant continu à faible tension continue. Pour pouvoir alimenter directement des
appareils fonctionnant avec du courant alternatif sous tension alternative élevée (110V/220V),
on utilise un onduleur qui convertit ce courant continu en courant alternatif.
Le régulateur de charge contrôle la quantité de courant continu qui arrive ou qui sort de la
batterie pour éviter son endommagement.
Principalement, on peut utiliser l’électricité produite à partir du PV de deux façons : comme
puissance autonome pour des utilisations isolées ou pour une exploitation avec raccordement
au réseau.
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3.1. Les systèmes autonomes
3.1.1. Les systèmes solaires de type individuel pour habitations
Les générateurs photovoltaïques, ne nécessitant ni combustible ni entretien, font qu’ils
constituent une source idéale pour les « petits » besoins en électricité en situations isolées.
Le photovoltaïque est donc souvent utilisé pour alimenter des habitations. Un tel système
comprend au moins un ou des panneau(x) PV, un régulateur, une batterie de stockage, des
lampes à économie d’énergie et divers appareils d’usages tels la radio ou la télévision.
Les grandes unités avec plusieurs panneaux et /ou plusieurs batteries sont possibles afin de
pouvoir connecter des biens à haute consommation d’énergie comme des réfrigérateurs ou des
machines électriques plus petites dans un atelier.
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3.1.4. Approvisionnement des villages en électricité
Une autre application autonome du photovoltaïque est son utilisation dans l’électrification
rurale.
Les petits réseaux décentralisés, appelés mini centrales, peuvent approvisionner en électricité
des bâtiments isolés, voire même plusieurs bourgades. Le petit réseau de distribution est
alimenté à partir d’un approvisionnement central, d’une mini-centrale, en électricité. Il s’agit
souvent de systèmes hybrides utilisant le photovoltaïque, des aérogénérateurs et des
générateurs au Diesel alliés à un accumulateur et à un onduleur permettant
l’approvisionnement en courant alternatif. Les maisons individuelles, les unités de production
et les institutions communales telles que les écoles et les services de santé sont reliées au
réseau.
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Installation du photovoltaïque en réseau
4. Le solaire thermique
Le solaire thermique fait partie des utilisations les plus anciennes d’énergie. Le Soleil émet
des rayonnements et en rentrant en contact avec un corps, le rayonnement solaire augmente la
température de ce corps. L’illustration la plus simple de ce principe est que depuis toujours,
l’homme se met au soleil pour se réchauffer.
Le solaire thermique capte dans un premier temps le rayonnement solaire grâce à ses capteurs
solaires, puis le transforme en chaleur (énergie thermique). Dans un deuxième temps, le
système thermique transfère cette chaleur par l’intermédiaire d’un dispositif de transport de
chaleur jusqu’à l’endroit désiré : un réservoir d’eau, un tube ou d’autres.
Aujourd’hui, l’énergie thermique connaît différentes applications tels les panneaux solaires
chauffants (production d’eau chaude pour des habitations), des fours solaires, des séchoirs
solaires ou les grandes centrales de production d’électricité à partir du solaire thermique.
4.1. Le chauffage solaire
Des capteurs solaires convertissent les rayons du soleil en énergie thermique exploitable.
Cette chaleur peut être stockée jusqu’à son utilisation.
L’absorbeur est l’élément clé de tout capteur : il doit absorber le plus possible du
rayonnement solaire dont il est éclairé, le convertir en chaleur et veiller à ce que seule une
proportion aussi minime que possible soit réfléchie.
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Il existe plusieurs types de capteurs dont le choix se fait en fonction des conditions
climatiques et de la température de l’eau chaude souhaitée.
Fonctionnement
1. Système de captage d’énergie solaire
Le capteur solaire est constitué d’une plaque et de tubes métalliques noirs qui absorbent le
rayonnement solaire et permettent l’échauffement solaire du liquide primaire circulant dans
les tubes. Cet échauffement peut atteindre 70°C en fonction de la température ambiante. Le
liquide circulant dans les tubes est de l’eau froide additionnée d’antigel.
2. Transport de la chaleur
Un circuit primaire étanche et calorifugé (fluide caloporteur) contenant de l’eau additionnée
d’antigel s’échauffe en passant dans les tubes du capteur et se dirige vers le ballon de
stockage où il restitue ses calories solaires à un échangeur thermique placé dans le ballon
d’eau. Le liquide primaire repart vers le capteur où il à nouveau chauffé tant que
l’ensoleillement est efficace.
3. Ballon de stockage
Le ballon de stockage est une cuve métallique très bien isolée qui constitue la réserve d’eau
chaude sanitaire. L’eau chaude soutirée est aussitôt remplacée par une quantité d’eau froide
identique, provenant du réseau, et sera immédiatement réchauffée par le liquide du circuit.
4. Circulation du liquide primaire
Cette circulation peut être de deux ordres : naturelle ou forcée.
Lors qu’elle est naturelle, le fluide caloporteur circule grâce à une différence de densité
existant entre le liquide du circuit primaire et l’eau du ballon. En effet, puisqu’il est plus
chaud donc moins dense que l’eau du ballon, il s’élève naturellement par thermo-circulation.
Dans le cas d’une circulation forcée, une petite pompe électrique met en mouvement le fluide
caloporteur quand sa température est supérieure à celle du ballon grâce à un dispositif de
régulation. En effet, si la sonde du ballon est plus chaude que celle du capteur, la régulation
stoppe la circulation de fluide. Dans le cas où la sonde du ballon a une température inférieure
à celle du capteur, le circulateur se remet en fonctionnement, et le liquide primaire réchauffe
l’eau du ballon.
5. Chaudière d’appoint
Lorsque l’ensoleillement est insuffisant, en période de mauvais temps, un dispositif d’appoint
pallie le manque d’ensoleillement pour assurer la production d’eau chaude sanitaire.
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Principe de fonctionnement d’un chauffe-eau solaire
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fonctionnent avec succès : ils utilisent du sel fondu comme moyen de stockage sous haute
température et deux réservoirs différents de stockage. La chaleur excédentaire du capteur
chauffe le sel pendant que celui-ci est pompé du réservoir froid vers le chaud. Si la chaleur du
capteur n’est pas suffisante, le sel fondu est pompé et retourne au réservoir froid et réchauffe
le fluide thermique.
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Four à caisson
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cuisson à l’intérieur. Les panneaux ou miroirs sont placés à l’extérieur de l’habitat et la
chaleur est transmise à l’intérieur. Un inconvénient de ces fours est leur coût élevé.
5.1. Avantages
L’énergie solaire est une énergie moins coûteuse, et respectueuse de l’environnement. Son
utilisation est variée. On peut faire fonctionner les chargeurs de batteries, ventilateurs, lampes
de jardin, pompes hydrauliques avec l'énergie solaire. On peut aussi alimenter en énergie les
lieux les plus reculés.
5.2. Inconvénients
Les inconvénients de l’énergie solaire résident dans la mise en place des panneaux solaire qui
nécessitent des grandes surfaces. C’est une ressource variable selon le climat et la région. Elle
nécessite un niveau technique élevé. L’exploitation industrielle de l'énergie solaire est limitée
par son intermittence dans la plupart des régions ayant un besoin régulier d’énergie. Pour cette
raison, l'avenir de cette ressource énergétique est intimement lié à l'amélioration des
techniques de stockage et de transport, notamment électrique.
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Chapitre 4 : L’énergie éolienne
Les vitesses du vent, comme expérimentées sur la surface de la Terre, peuvent varier de 0 à
plus de 80 m/s (~250 km/h) dans les tempêtes tropicales et les ouragans. À cause de la
volatilité de l’air, les vitesses du vent sont rarement constantes mais varient à la fois en
intensité et direction. Ceci s’appelle une turbulence. De plus, les vitesses du vent varient avec
la hauteur au-dessus du sol.
La topographie locale, telle les collines et les montagnes, les vallées en forme de tunnel etc., a
une influence marquée sur les vitesses du vent. C’est pourquoi les moulins traditionnels à vent
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étaient généralement installés au sommet d’une colline afin de capter le plus d’énergie
possible.
2. Le potentiel éolien
Il est très facile de mesurer les vitesses du vent – normalement avec un anémomètre à
coupelles dont la vitesse de rotation est proportionnelle à la vitesse du vent.
Cependant, déterminer la quantité d’énergie éolienne utilisable est un peu plus compliqué.
Ceci parce que la puissance au vent est le cube de la vitesse du vent (P~Vvent3).
Mais naturellement, on ne peut pas utiliser toute cette puissance car on arrêterait
complètement les mouvements du vent, ce qui n’est pas possible. Toutefois la part utilisable
de la vitesse du vent est inférieure – en fait, elle est d’environ 60 % de la puissance théorique.
Si nous prenons en compte les pertes aérodynamiques des pales, les pertes mécaniques du
multiplicateur et les pertes électriques du générateur etc., la puissance délivrée au
consommateur par l’éolienne ressemblera un peu moins à celle représentée par les lignes
noires et bleues dans la figure ci-dessous.
En pratique, on raccorde actuellement en réseau (on transforme en énergie utilisable) à peu
près 50 % de la puissance théorique du vent. Ceci fait de la puissance éolienne un système
énergétique très rentable puisque les centrales thermiques ont des rendements avoisinant les
25-35 %, les centrales hydrauliques approchent les 50 à 60 % et les centrales nucléaires
seulement 0,5 %.
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3. La technologie des éoliennes
On utilise l’énergie éolienne depuis au moins deux mille ans. En Mésopotamie, en 1700 avant
J.C. environ, l’énergie éolienne était utilisée à des fins d’irrigation et pour moudre le grain.
Les pompes éoliennes mécaniques étaient en grande partie utilisées au XIXe siècle pour
fournir de l’énergie à des fins d’irrigation, de drainage, etc. et ont marqué le paysage de
nombreux pays.
L’utilisation moderne de l’énergie éolienne est aujourd’hui pratiquement réservée à la
production d’électricité. La découverte capitale de la puissance éolienne se fit avec la crise du
pétrole en 1973, quand la montée en flèche des prix du pétrole passait de 12 à 35 US$.
La technologie éolienne présente des avantages considérables :
- La palette de performances des éoliennes est large : quelques kW à plusieurs MW. Les
éoliennes en exploitation isolée peuvent alimenter des fermes ou petits villages, les
parcs éoliens offshore alimentent les réseaux d’électricité dans les pays industrialisés ;
- Les éoliennes constituent la base idéale à un mélange énergétique avec d’autres
sources d’énergie renouvelables pour une production d’électricité issue de différentes
sources ou l’application à des systèmes d’exploitation isolée ; et
- Dans des régions économiquement faibles, les éoliennes créent des emplois et une
valeur ajoutée locale.
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L’exploitation de l’énergie éolienne repose sur un principe simple. L’énergie cinétique du
vent est captée par les pales, elle est d’abord transformée en énergie mécanique de rotation
avant d’être convertie en électricité par un générateur.
Une éolienne moderne raccordée au réseau est composée d’une hélice à deux ou trois pales du
rotor, du moyeu, de l’arbre, du générateur, du mât, de la fondation et du raccordement au
réseau.
Le rotor entraîné par le vent va faire tourner l’arbre qui lui-même entraînera la mécanique
d’une génératrice, qui, elle produira de l’électricité.
On rencontre principalement deux types d’éoliennes dans le domaine des petites puissances.
Le modèle qui domine le marché est le rotor tripale à axe horizontal. L’axe du rotor est
parallèle au sol. L’éolienne peut fonctionner face au vent ou sous le vent. La technique a fait
ses preuves en s’avérant capable de supporter une forte charge mécanique, d’être équilibrée
du point de vue optique et d’être silencieuse.
Le modèle est en général conçu de façon à ce que la puissance optimale du générateur puisse
être atteinte à une vitesse de vent de 11-15 m/s, et de façon à fonctionner de manière efficace
en cas de vent faible.
Si le vent souffle trop fort, la puissance est réglée à la baisse afin d’assurer une distribution
régulière, d’éviter la surcharge du générateur et d’éviter des perturbations dans le réseau de
transmission.
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Il y a principalement deux différents types de contrôle utilisés de nos jours :
- le contrôle à décrochage aérodynamique : utilise l’effet de décrochage aérodynamique
sur la pale pour limiter la puissance du vent; ou
- le contrôle à calage variable de pale : cale la pale hors du vent réduisant ainsi le
soulèvement de la pale.
3.2. Applications
3.2.1- Eolien onshore
La plupart des éoliennes sont aujourd’hui installées sur la côte ou à proximité. Des types
d’éoliennes à mat élevé et à grandes surfaces de rotor ont été également mises au point pour
les sites situés à l’intérieur des terres où les chaînes de collines et les hauts plateaux
constituent les sites d’installation les plus appropriés.
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Au-delà de l'ancrage des fondations dans les fonds marins, la maintenance des installations
représente un défi à relever pour les parcs offshore. De plus, les effets de l'air salé posent aux
matériaux utilisés des exigences particulières.
La mise en place de ces parcs crée de nouvelles impulsions pour le marché de l’emploi et
l’industrie.
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Le vent est une ressource inépuisable, présente un peu partout sur nos territoires et son
utilisation ne génère pas de rejet en CO2.
Les éoliennes sont souvent solides et ont une durée de vie importante.
4.2. Inconvénients
Les éoliennes contribuent à la modification des paysages. Certaines éoliennes émettent des
nuisances sonores, mais les nouvelles générations sont peu bruyantes. Les éoliennes peuvent
avoir des impacts sur le milieu naturel (les oiseaux, flores, faunes sauvage....) où elles sont
implantées, mais les précautions prises permettent de diminuer les conséquences.
L'énergie produite par les parcs éoliens ne peut être stockée. Elle nécessite un raccordement
au réseau électrique, ce qui peut poser problème. La production d'une éolienne est variable.
Les travaux d’installation d’un parc éolien nécessitent des démarches spécifiques pour le
transport et le montage.
Le raccordement pose quelquefois des problèmes : l’isolement des parcs éoliens le rend
souvent coûteux (longueur de ligne à enterrer) et il est tributaire de travaux de renforcement
du réseau de distribution en cas de besoin.
L'éolien est seulement envisageable comme une énergie de complément, elle ne peut pas
répondre à tous les besoins électriques d'un pays.
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Chapitre 5. L’énergie hydraulique et marine
1. L’énergie hydraulique
L’énergie hydroélectrique est une énergie renouvelable où la puissance provient de l’énergie
de l’eau qui se déplace d’un point haut à un point bas. Il s’agit d’une technique éprouvée,
maîtrisée, prévisible et compétitive sur le plan des coûts.
L’énergie mécanique de l’eau en mouvement est un outil ancien utilisé pour divers services
depuis l’époque des Grecs, il y a plus de 2 000 ans. La première centrale hydroélectrique du
monde, d’une puissance de 12,5 kW, a été mise en service le 30 septembre 1882 sur la Fox
River, dans la centrale de Vulcan Street à Appleton, Wisconsin, aux États-Unis d’Amérique.
Bien qu’actuellement le rôle principal de l’énergie hydroélectrique dans la production
mondiale d’énergie soit de produire de l’électricité de façon centralisée, il existe aussi des
centrales hydroélectriques isolées qui alimentent des réseaux indépendants, souvent dans des
zones rurales ou reculées du monde.
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1.2. Les différents types de centrales hydrauliques
Il existe différents types de centrales hydrauliques: les centrales à réservoir, les centrales à
barrage, les centrales de pompage et les centrales au fil de l'eau.
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dénivelé entre le niveau d'eau supérieur et inférieur. La centrale au fil de l'eau dotée d'un
barrage exploite la différence de niveau plus importante due à la retenue d'eau.
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Un aménagement hydraulique qui respecte l’environnement aura :
- un débit réservé maintenu pour préserver la salubrité et la sauvegarde de la vie
aquatique ;
- une passe à poissons pour faciliter la migration de ceux-ci ;
- une filtration des déchets flottants ;
- un bâtiment insonorisé (le fonctionnement de la turbine et de l’alternateur étant source
de nuisances sonores) ;
- et une bonne intégration paysagère du bâtiment et des ouvrages.
En effet, une installation mal conçue et mal gérée perturbe l’écosystème. Si la quantité d’eau
prélevée est trop importante, la vie aquatique sera atteinte. En l’absence de passe à poissons,
la migration des espèces sera arrêtée.
La construction moderne essaie d’intégrer dans le système, diverses technologies stylisées, ce
qui minimise les impacts négatifs sociaux et écologiques.
Quelques impacts parmi les plus importants sont le déplacement des populations locales, la
sédimentation, les perturbations de la biodiversité, les niveaux de qualité de l’eau et la
détérioration de la santé (augmentation de la malaria et de la bilharziose ou de la
schistosomiase).
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- les conditions topographiques : l’idéal, ce sont les gorges d’un cours d’eau, ou un
resserrement en général. Si l’on veut stocker un maximum d’eau, il faut aussi calculer
le volume de la cuvette en amont du barrage.
- les conditions géologiques : les roches sur lesquelles s’appuie le barrage doivent être
stables et étanches, à la fois pour des raisons d’efficacité et de sécurité.
- les conditions hydrologiques : les précipitations sur le bassin-versant qui alimentent
la cuvette du barrage doivent être suffisantes pour la remplir et compenser les pertes
d’évaporation du lac de retenue.
2. L’énergie marine
L'énergie marine est issue des mouvements de l'eau créés par les marées, causées par l'effet
conjugué des forces de gravitation de la Lune et du Soleil.
Il y a beaucoup de recherches dans le domaine et des essais d’exploiter cette énergie pour la
génération d’électricité mais pour l’instant ces tentatives sont pour la plupart au stade
expérimental.
On distingue principalement les sources d’énergie suivantes :
- Energie des vagues qui utilise la puissance du mouvement des vagues ;
- Energie marémotrice qui est issue du mouvement de l’eau créé par les marées
(variations du niveau de la mer et courants de marée) ;
- Energie hydrolienne qui utilise les courants sous marins ;
- Energie thermique des mers qu’on peut produire en exploitant la différence de
température entre les eaux superficielles et les eaux profondes des océans ; et
- Energie osmotique : La diffusion ionique provoquée par l’arrivée d’eau douce dans
l’eau salée de la mer est source d’énergie.
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2.1. L'énergie des vagues
L'énergie des vagues est une énergie marine utilisant la puissance du mouvement des vagues.
La faisabilité de son exploitation a été étudiée, en particulier en Angleterre : le système couplé
à des dispositifs flottants ou des ballons déplacés par des vagues dans une structure en béton
en forme d'entonnoir, produirait de l'électricité. Les nombreux problèmes pratiques ont
contrarié les différents projets et son avenir ne semble pas encore assuré.
La marémotrice
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La technologie des hydroliennes est encore à un stade expérimental. Le coût élevé de
l'investissement d'une centrale hydrolienne et le faible tarif d'achat de l'électricité produite
peuvent pour l'instant faire reculer les investisseurs.
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2.5. L’énergie osmotique
Il est théoriquement possible d'extraire de l'énergie au voisinage des estuaires (où l'eau douce
des cours d'eau se mélange avec l'eau salée de la mer), en exploitant le phénomène d'osmose :
si de l’eau douce et de l’eau salée sont séparées par une membrane semi-perméable, l’eau
douce migre à travers la membrane.
Si le réservoir contenant l’eau salée est à une pression supérieure à celle de l’eau douce, l’eau
douce migre vers l’eau salée tant que la différence de pression n’excède pas une valeur limite
(limite théorique avec l'eau de mer : 2,7 mégapascal, soit 27 bar) ; la surpression ainsi créée
peut être utilisée pour actionner une turbine. Une autre possibilité consiste à utiliser des
membranes qui ne laissent passer qu'un type d'ion (positif ou négatif) : on peut alors produire
directement de l'électricité.
3.2. Inconvénients
Il existe 3 freins importants au développement de l’énergie hydraulique et marine :
- le problème social des personnes déplacées qu’il faut reloger correctement, leur trouver des
terres nouvelles à cultiver ;
- les problèmes d’environnement et de perturbation de l’équilibre écologique, en amont et
en aval du barrage, qui nécessitent des études sérieuses.
- le coût élevé des barrages : les gouvernements cherchent de plus en plus à faire appel à des
fonds privés ou aux grands organismes internationaux comme la Banque mondiale pour les
financer.
Les installations s’appuyant sur les vagues et la marée peuvent affecter l’environnement
marin local, les communautés côtières mais aussi les industries maritimes comme la pêche et
la navigation.
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Chapitre 6 : Géothermie
Introduction
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en termes de coût. On rencontre une exploitation significative de la source, à part aux États-
Unis, aux Philippines (recevant approximativement un quart de sa demande en électricité des
sources géothermiques), en Indonésie, au Japon, en Australie, au Salvador, au Guatemala et
en Turquie.
L’énergie géothermique (pompes géothermiques) est désormais utilisée dans au moins 76
pays. Le cycle ORC (Organic-Rankine-Cycle) permet d'utiliser des niveaux de température
bas de 120-200 °C pour la production d'électricité. L'emploi en aval de telles installations peut
augmenter considérablement les rendements des sites de haute enthalpie.
3. Technologies et applications
Actuellement, l’énergie géothermique est extraite à l’aide de puits et d’autres moyens
produisant des fluides chauds à partir:
- de réservoirs hydrothermiques naturellement très perméables : technique maîtrisée et
fiable qui fonctionne depuis une centaine d’année ;
- ou de systèmes géothermiques améliorés ou aménagés avec des voies fluides
artificielles : technique encore à l’étape de la démonstration.
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et 170 °C) et sont souvent construites sous forme d’unités modulaires reliées, d’une capacité
de quelques MWél.
3.1.3. Les centrales combinées ou hybrides
Ces centrales combinent deux ou plusieurs des types de base ci-dessus afin d’offrir plus de
versatilité, d’accroître l’efficacité thermique globale, d’améliorer les possibilités de suivi de
charge et de couvrir efficacement une vaste gamme de températures.
3.1.4. Les centrales à cogénération
Les centrales à cogénération produisent à la fois de l’électricité et de l’eau chaude pour une
utilisation directe.
3.2.Les sources géothermiques
Les sources énergétiques géothermiques exploitables peuvent être trouvées dans divers
environnements géologiques. On distingue cinq catégories, suivant le niveau de température
des fluides exploités.
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3.2.3. La géothermie moyenne énergie (température comprise entre 90 et 150°C :
eau chaude ou vapeur humide) :
Elle est destinée à des usages thermiques tels que des utilisations industrielles et peut être
utilisée pour la production d’électricité (technologie faisant appel à un fluide intermédiaire).
Elle se retrouve dans les zones propices à la géothermie haute énergie, mais à une profondeur
inférieure à 1 000 mètres. Elle se situe également dans les bassins sédimentaires, à des
profondeurs allant de 2 000 à 4 000 mètres.
3.2.4. La géothermie basse énergie (température comprise entre 30 et 90°C)
Elle est destinée au chauffage urbain, à certaines utilisations industrielles, au thermalisme ou
encore à la balnéothérapie. L'essentiel des réservoirs exploités se trouve dans les bassins
sédimentaires (profondeur comprise entre 1 500 et 2 500 mètres).
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3.2.5. La géothermie très basse énergie (température inférieure à 30°C –
profondeur de nappe inférieure à 100 m)
L’énergie du sous-sol et des aquifères qui s’y trouvent est utilisée pour le chauffage et le
rafraîchissement de locaux par l’intermédiaire d’une pompe à chaleur (PAC).
Afin de pouvoir exploiter la chaleur du sol à des profondeurs peu élevées et donc à basse
température, il est nécessaire de remonter le niveau de température en utilisant un apport
externe d’énergie.
Ainsi, une pompe à chaleur géothermique permet de puiser de l’énergie thermique (chaleur)
présente naturellement dans le sous-sol et de la restituer à un niveau plus élevé de température
pour chauffer des maisons de particuliers, de l’habitat collectif ou des immeubles du tertiaire.
Inversement, elle permet de refroidir les bâtiments en transférant de l’énergie thermique qu’ils
contiennent au sous-sol qui va la diffuser.
La pompe à chaleur est ainsi reliée à des dispositifs permettant de capter l’énergie du sous-sol
: soit directement en pompant de l’eau du sous-sol, soit par l’intermédiaire d’un fluide
circulant dans des capteurs enfouis (sondes géothermiques).
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Cette énergie est donc relativement propre et participe peu à la dégradation du climat, en tout
cas relativement moins que les énergies fossiles. Les éléments que les systèmes
géothermiques utilisent sont tous d'origine naturelle. Son réservoir ne se vide pas au fur et à
mesure de son utilisation, comme c'est le cas du pétrole. L'eau présente dans le sous sol se
renouvelle par le ruissellement de l'eau de surface (naturellement ou artificiellement), la
chaleur est contenue dans les roches (90 % du gisement).
L'un des principaux avantages de la géothermie est que cette forme d'énergie, comme une
grande partie des énergies renouvelables, est exploitable presque partout. C'est à dire que
contrairement aux formes d'énergies fossiles, les gisements ne sont pas situés dans des sites
particuliers quand on désire produire de la chaleur. De plus ce type d'énergie nécessite peu de
précautions de sécurité, contrairement aux centrales nucléaires, et peu de transport sont
nécessaire. La chaleur du sous sol est présente sur tous les continents.
Cependant toutes ces sources sont difficilement exploitables par l'homme. Mais aujourd'hui de
nouvelles technologies sont recherchées pour permettre un développement de la géothermie.
Le secteur de la géothermie est créateur d'emplois. Ces emplois sont divers et variés ils vont
du constructeur à l'installateur en passant par la réalisation des projets, le chercheur en
géologie, l'ingénieur, le vendeur.
Aujourd'hui il existe de nombreux systèmes géothermiques, surtout pour le chauffage.
Enfin les systèmes géothermiques sont plutôt résistants dans la durée, la pompe à chaleur
aujourd'hui est très utilisée, à une durée de vie d'environ 15 ans. Les capteurs enterrés ont en
moyenne une durée de vie de l'ordre de 40 ans.
4.2. Inconvénients
La production d'électricité à partir des ressources doit se faire dans des sites particuliers. En
Europe peu de pays et de région possèdent de tels sites sur leurs territoires.
Cependant l'Italie est une exception, elle possède de nombreux gisements géothermiques.
Certains éléments utilisés dans les installations géothermiques ainsi que le recyclage des
systèmes géothermiques sont nocifs pour l'environnement. Certains systèmes comme les
capteurs horizontaux ou verticaux demandent une grande surface de terrain, et empêche la
plantation de végétation à proximité. Au niveau économique les systèmes géothermiques
nécessitent des moyens financiers suffisants, une installation complète coûte en moyenne
entre 10000 et 15000 euros.
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