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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de L’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Ferhat ABBAS, Sétif -1-


Faculté de : Technologie
Département de : Génie des procédés
MODULE : électrochimie

Exposé sur:
Les sources d’énergie sur terre

Nom Et Prénom :

1. ……………………………… 5. …………………………
2. ……………………………… 6………………………..
3. ………………….…………….
………..…………………………. 7…………………………
4………………………………………………
………………………….. 8…………………………………………

Année Universitaire: : 2022/2023


Les sources d’énergie dans l’univers :
 Introduction.
 Chapitre I : les sources d’énergie sur terre :
- Une source d’énergie primaire :
 Les sources d’énergie primaire non-renouvelable :
 Les combustibles :
 Fossile
 Minéraux
 Augmentation de la demande d’énergie.
 Impact sanitaire et environnementaux des combustibles.
 Des solutions.
 Energie nucléaire :
 Les avantages et les inconvénients de l’énergie nucléaire.
 Catastrophe nucléaire historique.
- Une source d’énergie primaire et secondaire renouvelable :
 L’énergie solaire :
 Energie photovoltaïque.
 Energie solaire thermique.
 Energie solaire passive.
 L’énergie hydraulique.
 L’énergie géothermique.
 L’énergie éolienne :
 Les modes d’exploitation d’énergie éolienne.
 Enjeux par rapport à l’énergie éolienne.
 Les atouts de l’énergie éolienne.
 Le problème qui se pose.
 Au niveau mondiale.
 L’énergie de biomasse.
 Chapitre II : les sources d’énergie en Algérie :
- Les perspectives énergétiques de l’Algérie.
- Energie solaire.
- Les efforts de l’Algérie pour le développent des énergies alternatives.
- Algérie : Le mégaprojet Tafuk1.
 Conclusion.
Introduction
Depuis le jour où le premier homme a découvert le feu, l’humanité cherche toujours d’autres ressources d’énergies pour
répondre à ces besoins. Qu’il s’agisse de combustible pour la cuisson, le chauffage ou l’électricité, cette ressource est en forte
demande.
Heureusement, le monde est vaste et offre une grande variété de sources d’énergie pour notre consommation, bien que certaines
soient meilleures pour nous et notre environnement que d’autres.
Les sources d’énergie que sont définit comme étant un phénomène physique ou chimique dont il est possible d’exploiter l’énergie
à des fins industrielle ou biophysique. On peut distinguer quatre types de source d’énergie :
 Une source d’énergie ‘’primaire’’ : si elle est issue d’un phénomène naturel et n’a pas été transformée, Les sources
d’énergie primaires sont issues des phénomènes naturels qui nous entourent. Ces sources d’énergie sont générées à
partir de phénomènes physiques ou chimiques. Ces derniers s’opèrent naturellement, sans besoin de l’intervention de
l’être humain.
 Une source d’énergie ‘’secondaire’’ : si elle est le résultat d’une transformation volontaire. Les sources d’énergie
primaires permettent de créer des sources d’énergie secondaires. Prenons l’exemple du vent, source d’énergie primaire :
l’énergie éolienne qu’il permet d’obtenir est une source d’énergie secondaire, qui peut produire de l’électricité. Autrement
dit, on parle de sources d’énergie secondaires dès lors que la source d’énergie primaire est transformée.
 Une source d’énergie ‘’non-renouvelable’’ : si une source d'énergie qui se renouvelle moins vite qu'on ne la consomme et
de manière négligeable à l'échelle humaine, par opposition aux énergies renouvelables.
 Une source d’énergie ‘’ renouvelable ‘’ : si ses réserves ne s’épuisent pas de façon significative dans l’échelle de temps
de son exploitation.
 Une source d’énergie ‘’propre’’ : dans le contexte écologique, Les sources d’énergie propres représentent toutes les
sources d’énergies primaires renouvelables qui ne polluent pas la planète. Ces dernières peuvent être exploitées à
grande échelle, sans que leur approvisionnement s’amenuise (vent, soleil, eau, etc.).

 Chapitres I : les sources d’énergie sur terre :


o Une source d’énergie primaire :
֍ Les sources d’énergie primaire non renouvelables :
 Les combustibles :
1- Fossile :
- Les combustibles sont la première source d’énergie utilisée par l’homme pour le chauffage
domestique, l’éclairage et l’industrie. Une nouvelle ère a commencé avec exploitation des
combustibles fossiles, qui sera pour beaucoup à l’origine de l’essor industriel de l’occident dès
la fin du XVIIIe siècle et qui est en train de se terminer avec épuisement des ressources.
D’autres sources d’énergie sont déjà utilisées qui évitent les redoutables conséquences de la
combustion, la production de gaz à effet de serre.
- Le bois, la houille, pour le chauffage, les huiles animales, végétales et minérales, dont en fait
un usage immémorial sans les lampes à huile, constituant les combustibles les plus
anciennement utilisés.
- En 1847, les combustibles employés dans le foyer des machines à vapeur, etc…, sont au
nombre de trois principaux : le bois, la tourbe et la houille.
- Début XIXe siècle, le progrès de la chimie et de l’industrie débouchent sur la découverte des
gaz manufacturés, premier gaz combustible employés à large échelle, d’abord à l’usage de
l’éclairage (le gaz d’éclairage), ensuite dans toutes les autres applications de chauffage
domestique ou industriel. C’est aussi, liés à cette industrie que naissent les premiers grands
groupes énergétiques.
- En 1857, l’industrie pétrolière nait en Roumanie, avec la première raffinerie à Ploieşti 1000
lampes à huile de l’éclairage public de Bucarest.
- Les produits pétroliers arrivent progressivement sur le marché. Le gaz naturel, devra attendre
les années 1960 pour une diffusion à grande échelle.

2- Minéraux :

- Le Thorium est un élément fondamental de la nature, comme le Fer et l’Uranium. Comme L’Uranium,
ses propriétés lui permettent être utilisé pour alimenter une réaction nucléaire en chaîne qui peut faire
fonctionner une centrale électrique et produire de l’électricité (entre autres choses). Le Thorium lui-même
ne se divisera pas et ne libérera pas d’énergie., Au contraire, quand il est exposé toneutrons, il subira
une série de réactions nucléaires jusqu’à ce qu’il émerge finalement comme un isotope ofuranium appelé
U-233, qui sera facilement diviser et libérer de l’énergie la prochaine fois qu’il absorbe un neutron.Le
Thorium est donc appelé fertile, tandis que L’U-233 est appelé fissile.
- Les réacteurs qui utilisent le thorium fonctionnent sur ce qu’on appelle le cycle de combustible Thorium-
Uranium (Th-U)., Cependant, la grande majorité des réacteurs nucléaires existants ou proposés
utilisent de l’uranium enrichi(U-235) ou du plutonium Retraité (Pu-239) comme combustible (dans le
cycle Uranium-Plutonium), et seul ahandful a utilisé du thorium. Les conceptions actuelles et
exotiques peuvent théoriquement accueillir le thorium.
- Le cycle de carburant Th-U a des capacités intrigantes par rapport au cycle U-Pu traditionnel.
- Centrales nucléaires à venir la Chine et l’Inde ont toutes deux des réserves substantielles de minéraux
contenant du titane et pas autant D’Uranium.

 Augmentation de la demande d’énergie :


Au début du vingt et unième XXIe siècle, la consommation énergétique mondiale était d’environ une dizaine de
Gtep(tep=tonne équivalent pétrole, 1tep correspond à l’énergie produite par la combustion d’une tonne de pétrole) . Les
combustibles fossiles représentent environ 8 Gtep.
De très nombreux scénarios énergétique sont élaborés chaque année par des organismes spécialisés dans le domaine de
l’énergie. Ces scénarios prospectifs se basent sur différent paramètre tels que la croissance économique, l’augmentation de
la population mondiale, l’accès progressif à l’électricité des 1.6 milliards de personnes qui en sont privées, les besoins
croissants des pays en voie de développement at la mise en place de politiques d’économies d’énergie afin de protéger
l’environnement. Les incertitudes relatives à l’évolution de ces différents paramètres expliquent l’important écart entre les
scénarios extrêmes.
Il est cependant raisonnable de prévoir que d’ici le milieu su siècle, la demande énergétique aura doublé.
La demande énergétique jusqu’en 2050 (prévue alors entre 15 et 25 Gtep contre 12 Gtep en 2010) pourrait continuer
d’être satisfaite en majorité, comme aujourd’hui, par des matière premières énergétiques non renouvelables, ce qui aurait
des conséquences dramatiques sur le climat en particulier l’environnement en générale, et ne tiendrait guère compte des
besoins des générations futures.

 Impact sanitaire et environnementaux des combustibles :


- Les impacts négatifs de l'utilisation des combustibles fossiles commencent par l'extraction de la
ressource. Les combustibles fossiles sont souvent situés loin de l'endroit où ils sont utilisés et doivent
donc être transportés par pipeline, par camion-citerne, par train ou par camion. Tous ces éléments
présentent un risque d'accidents, de fuites et de déversements. Des impacts négatifs supplémentaires
sont associés au traitement, à la production d'électricité et à l'élimination des déchets produits.

 Des solutions :
- La remise en état peut atténuer les dommages causés à l'habitat par l'exploitation minière ou
l'extraction de combustibles fossiles. Il s'agit de restaurer les terres dans une certaine mesure une fois
l'extraction ou l'extraction terminées. Cela peut impliquer de restituer les terres déplacées et de les
recouvrir de terre végétale, qui protège les organismes des métaux lourds, des matières radioactives et
d'autres toxines souterraines. De plus, les acides, qui se forment souvent lors de la lixiviation des
sulfates des roches souterraines, peuvent être neutralisés. La végétation est ensuite plantée et le débit
d'eau en cas de perturbation est quelque peu rétabli. Bien entendu, la topographie complexe, le réseau
de cours d'eau et la végétation mature (comme les grands arbres dans les forêts) qui pouvaient être
présents avant l'exploitation minière ne peuvent être recréés, mais la remise en état permet aux espèces
indigènes de commencer à recoloniser la zone plus facilement.
- Les technologies propres d'utilisation du charbon peuvent limiter la pollution atmosphérique émise lors
de la combustion du charbon. Certaines de ces technologies éliminent les toxines du charbon avant de le
brûler, tandis que d'autres capturent les toxines libérées lors de la combustion du charbon. Par
exemple, les épurateurs des cheminées des centrales électriques éliminent le dioxyde de soufre, l'oxyde
nitreux, les particules et le mercure de la fumée avant qu'elle ne soit rejetée. Le captage et la
séquestration du carbone impliquent de capturer le dioxyde de carbone libéré et de le stocker, mais cela
nécessite 25 à 40 % d'énergie en plus, ce qui réduit l'efficacité du charbon. Au cours de ce processus, la
fumée d'une centrale au charbon passe à travers un solvant pour piéger le dioxyde de carbone, mais
d'autres gaz résiduaires sont toujours libérés dans la fumée. Le dioxyde de carbone est ensuite séparé
du solvant. Certains peuvent être utilisés dans l'industrie (par exemple pour les boissons gazeuses ou
pour la récupération tertiaire du pétrole), tandis que le reste est séquestré (stocké) sous terre. Notez
que les technologies propres du charbon peuvent réduire la contribution du charbon au changement
climatique et réduire la quantité de toxines libérées, mais elles ne préviennent pas totalement la
pollution atmosphérique générée par le charbon.
- Comme les combustibles fossiles ne sont pas renouvelables, les réserves finiront par s'épuiser et le
monde devra compter pleinement sur d'autres sources d'énergie. Les personnes préoccupées par les
conséquences environnementales et sanitaires des combustibles fossiles plaident pour que cette transition
soit réalisée le plus rapidement possible. Cela s'explique par le fait que les technologies et les pratiques
évoquées ci-dessus n'empêchent pas totalement les combustibles fossiles de causer des dommages à
l'environnement et de présenter des risques pour la santé des travailleurs et du grand public. Les deux
chapitres suivants traitent de l'énergie nucléaire et des énergies renouvelables, qui sont des alternatives
aux combustibles fossiles. Même si ces alternatives présentent des inconvénients, les économies
d'énergie (utilisation plus efficace de l'énergie et limitation de la consommation d'énergie inutile) sont
également essentielles.
 L’énergie nucléaire :
- L'énergie nucléaire est l'énergie issue du noyau des atomes, aussi bien lors de rayonnements radioactifs
que lors de réactions de fission ou de fusion d'atomes, dans les centrales nucléaires ou les étoiles.
Retour sur l'Histoire de cette énergie.
- L'année 1934 marque un tournant dans l'histoire de la physique nucléaire puisque c'est à cette époque
que Irène (fille de Pierre et Marie Curie) et Frédéric Joliot-Curie découvrent la radioactivité artificielle
en bombardant une feuille d'aluminium avec des particules, créant ainsi de nouveaux noyaux
radioactifs. Le jeune couple montre ainsi que la radioactivité est un phénomène beaucoup plus général
que ne l'avaient imaginé Pierre et Marie Curie, trente-cinq ans plus tôt.
- C'est en 1938 que deux chimistes allemands, Strassmann et Hahn, mettent en évidence le phénomène de
fission nucléaire, montrant qu'un neutron peut casser un noyau d'uranium en deux noyaux plus petits.
À la même époque, trois astronomes, Hans Bethe, Carl von Weizsacker et Charles Critchfield élucident
le mystère de l'énergie des étoiles, suggérant que celles-ci tirent leur formidable énergie de réactions
internes de fusion nucléaire.
- Arrive ensuite la seconde guerre mondiale qui va jouer un rôle capital dans le développement des
recherches sur l'énergie nucléaire. Dès 1941, plusieurs physiciens émigrés aux États-Unis évoquent la
possibilité d'exploiter la puissance produite par la fission nucléaire. C'est ainsi que se met en place le
fameux « Projet Manhattan » regroupant des milliers de techniciens, d'ingénieurs et de savants, tous
convaincus du bienfondé de leurs recherches. En août 1945, deux bombes atomiques explosent à
Hiroshima et Nagasaki mettant fin à la seconde guerre mondiale.
- Ce n'est qu'en 1951, encore aux États-Unis, qu'est produite la première électricité d'origine nucléaire.
Mais, ce sont les Soviétiques qui, trois ans plus tard, mettent en service la première centrale nucléaire de
puissance significative. En France, le nucléaire connaît une évolution similaire. En 1945 est créé le
Commissariat à l'énergie atomique (CEA), qui entreprend aussitôt la construction de plusieurs
réacteurs d'essai. En 1956 est mis en service le premier réacteur français producteur d'électricité. Au
milieu des années 1960, l'énergie nucléaire aborde une ère d'industrialisation rapide, notamment aux
États-Unis et en Europe. La crise de 1973 et la hausse brutale du prix du pétrole viennent encore
renforcer la tendance. Dans le même temps, les craintes liées à l'exploitation de l'énergie nucléaire font
naître, dans une partie de l'opinion publique des pays concernés, une opposition plus ou moins vive. En
2001, les 436 réacteurs nucléaires en fonctionnement dans 32 pays du monde fournissaient 17% de
l'électricité mondiale. En 2010, la France produisait 78 % de son électricité par le nucléaire.

 Les avantages et les inconvénients de l’énergie nucléaire :


 Les avantages :
- L'énergie nucléaire ne rejette pas de CO2 mais seulement de la vapeur d'eau, elle permet donc de lutter
contre le réchauffement climatique et réduit l’effet de serre.

- Le nucléaire permet également d’économiser les ressources naturelles de la planète tel que le pétrole, le
gaz, le charbon

- L'énergie nucléaire est quasi inépuisable : Certains parlent même d'énergie quasi renouvelable car les
ressources en uranium ne sont pas près d'être épuisées et que le combustible d'une centrale est la
plupart du temps recyclé pour être réutilisé dans des centrales plus spécifiques

- L'énergie nucléaire ne produit presque pas de radiations : L'utilisation du nucléaire au point de vue
civil n'entraîne pas d'augmentation sensible de la radioactivité environnante. Comme le graphique (voir
ci-contre) l'indique, la radioactivité émise par l'utilisation de l'énergie nucléaire ne représente que 0,1%
du taux de radiation totale. Ce qui ne représente rien par rapport au 87% venant des sources naturelles.
 Les inconvénients :
- Les déchets radioactifs posent de très gros problèmes : ils sont maintenus en surface et menacent les
générations futures car leur radioactivité diminue de façon très lente. Les déchets radioactifs peuvent
être répartis en deux catégories :
- La première catégorie : est constituée par les déchets qui sont à la fois les plus volumineux et les moins
radioactifs, pour lesquels existent déjà des centres de stockages
- La seconde catégorie : est constituée principalement des déchets les plus radioactifs qui, en raison du
risque qu’ils présentent, font l’objet de recherches quant à leur gestion. Entrent également dans cette
catégorie certains déchets de faible activité, pour lesquels des solutions ne sont pas encore mises en
œuvre.

- Les matières nucléaires sont transportées sous de nombreuses formes physiques (gaz, poudres,
liquides, assemblages métalliques...) et utilisent aussi bien les trains que les camions, les cargos et
même les avions et ce transport de matières si dangereuses n'est pas sans risques

- Les mesures de sécurité nécessaires dans une centrale nucléaire coûtent très cher (paroi en plomb afin
d'attirer les neutrons responsables de la réaction en chaîne si le réacteur surcharge).

- La durée de construction d'une centrale nucléaire est de 10 ans, et sa durée de fonctionnement n'est que
de 30 à 40 ans.

- Une centrale nucléaire nécessite la présence d'une rivière ou d'un fleuve afin de refroidir le réacteur.
L'eau qui en ressort est réchauffée, ce qui détruit la faune.

- La surcharge du réacteur peut provoquer l'explosion de la centrale. En effet, plusieurs accidents ont eu
lieu dans tout le monde et les conséquences qui en résultent ont été très graves.
 Catastrophe nucléaire historique :
La catastrophe nucléaire de Tchernobyl 5 (26 avril 1986) :
- C’est un accident nucléaire classé au niveau 7, le plus élevé, sur l'échelle internationale des événements
nucléaires (INES) qui a eu lieu le 26 avril 1986 dans la centrale Lénine, située à l'époque en RSS
d'Ukraine en URSS
- L'accident a été provoqué par l'augmentation incontrôlée de la puissance du réacteur no 4 conduisant à
la fusion du cœur. Cela a entraîné une explosion et la libération d'importantes quantités d’éléments
radioactifs dans l’atmosphère, provoquant une très large contamination de l'environnement, et de
nombreux décès et maladies survenus immédiatement ou à long terme du fait des irradiations ou
contaminations.
- Les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl, controversées, sont importantes aussi bien au plan
sanitaire, écologique, économique que politique. Plus de 200 000 personnes ont été définitivement
évacuées.
- Le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) établi en 2005 recense près de 30
morts par syndrome d'irradiation aiguë directement attribuables à l'accident et estime que 5 % des décès
de liquidateurs seraient liés à la catastrophe. Dans les populations locales, 4 000 cancers de la
thyroïde ont été diagnostiqués entre la catastrophe et 2002, dont la grande majorité est attribuée à la
catastrophe.

L'accident de Fukushima (11 mars 2011 au Japon) :


- C'est l'accident le plus grave depuis la catastrophe nucléaire de Tchernobyl c'est un accident de
refroidissement. Il n'y a pas eu d'explosion atomique. Les réacteurs se sont arrêtés automatiquement
lors du séisme de magnitude 9 dans la région du Thou qui a déclenché un tsunami sur tout le littoral et
avec eux les fissions nucléaires. Mais les désintégrations radioactives continuent de dégager de la
chaleur. Il est impératif de refroidir. Or la vague du tsunami a endommagé et inondé les circuits de
refroidissement et installations de secours, conduisant à une perte totale des alimentations électriques et
des moyens de refroidissement principaux durant de longues heures.
- Selon des chiffres de la police nationale japonaise, la catastrophe a causé la mort de 15 884 personnes
(9 537 pour la seule préfecture de Miyagi) et blessé plus de 6 100 autres. Trois ans plus tard, 2633
individus sont toujours portés disparus et recherchés par des équipes de volontaires qui continuent à
sonder les fonds marins et les côtes du littoral pacifique. Fin janvier, une enquête du quotidien Asahi
Shimbun a révélé que dans les trois préfectures les plus touchées (Iwate, Miyagi et Fukushima), 2
973 personnes étaient mortes à la suite d’une fatigue physique ou psychologique ou de stress depuis le
11 mars 2011. Ces décès, qui concernent en majorité des individus seuls ou âgés, ont dépassé en nombre
ceux directement causés par séisme et le tsunami dans la préfecture de Fukushima. Parmi les
survivants, les enfants figurent parmi les victimes. Ainsi, 33,8% des garçons et filles âgés de 3 à 5 ans
souffrent de stress et de dépression post-traumatique, d’après le ministère de la Santé qui a mené une
étude dans les trois préfectures concernées. Plus inquiétant, la préfecture de Fukushima a annoncé en
février que les cas confirmés ou suspectés de cancers de la thyroïde chez 254 000 enfants contrôlés
atteignaient le chiffre de 75. D’autres enquêtes mentionnent par ailleurs une hausse des divorces, des
familles séparées, de l’alcoolisme et des suicides depuis trois ans.
- Le chantier a pris du retard, loin d’être achevé à la fin de ce mois, comme cela était initialement prévu, il
devrait se prolonger pendant de longs mois encore dans sept des onze villages qui figurent parmi les
plus contaminés de la région : Minami-Soma, Iitate, Kawamata, Katsurao, Namie, Tomioka et
Futaba. Mission impossible, cette décontamination reste imparfaite : elle ne concerne que les zones de
culture et les résidences avec un rayon de 20 mètres autour. Autrement dit, les forêts qui composent 70%
du territoire de cette région ne seront pas dépolluées. Elles ont pourtant reçu la plus grande partie des
radiations en mars 2011.
֍ Les sources d’énergie primaire et secondaire renouvelables :

 L’énergie solaire :
- Bien que l’énergie solaire ne provienne pas techniquement de la terre, mais du soleil, elle est toujours
considérée comme l’une des sources d’énergie les plus abondantes de la terre.
- L'énergie solaire est l'énergie contenue dans le rayonnement solaire. Ce type d’énergie renouvelable est
généré par des réactions de fusion nucléaire dans le Soleil. Le rayonnement se déplace vers la Terre à
travers le rayonnement électromagnétique et peut ensuite être utilisé.
- La quantité d'énergie solaire que la Terre reçoit est dix mille fois supérieure à celle qui est consommée
par jour sur la planète entière. Cependant, il est réparti de façon plus ou moins uniforme sur toute la
surface terrestre, ce qui le rend difficile à utiliser.
- L'énergie solaire peut être utilisée sous forme d'énergie thermique ou d'énergie électrique, pour sa
consommation ultérieure là où elle est nécessaire. En ce qui concerne l'énergie thermique, nous obtenons
de la chaleur pour chauffer un fluide.
- L'élément chargé de capter le rayonnement solaire et de le transformer en énergie utile est le panneau
solaire. Les panneaux solaires peuvent être de différents types selon le mécanisme choisi pour
l'utilisation de l'énergie solaire:
 Au moyen de capteurs solaires thermiques (énergie solaire thermique)
 Utilisation de panneaux solaires photovoltaïques (énergie solaire photovoltaïque)
 Sans élément extérieur (énergie solaire passive)

- L'énergie solaire peut être utilisée directement par l'Homme pour s'éclairer (fenêtres, puits de lumière),
se chauffer et cuisiner (chauffe-eau solaire, four solaire) ou pour produire de l'électricité par
l'intermédiaire de panneaux photovoltaïques.
- Actuellement, il existe essentiellement trois façons d'exploiter l'énergie solaire :
 Énergie solaire photovoltaïque :
- L'énergie solaire photovoltaïque est utilisée pour produire de l’électricité.
- Les installations photovoltaïques sont constituées de panneaux solaires photovoltaïques. Ces panneaux
sont constitués de cellules photovoltaïques qui ont la vertu de générer un courant électrique grâce au
soleil.
- Les cellules solaires sont les responsables de la production d'électricité. Elles sont composés d'un
matériau semi-conducteur, majoritairement le silicium. Une foi que ce matériel reçoit un photon, un
électron saute de l'atome et génère une courant électrique.
- L'électricité produite par un panneau solaire est un courant continu. Les convertisseurs de courant
permettent de le transformer en courant alternatif.
- L'énergie électrique généré par les modules photovoltaïques peut être utilisé pour fournir de l'électricité
dans des installations autonomes. Il peut également être utilisé pour alimenter directement le réseau
électrique.
 Énergie solaire thermique :
- L'énergie solaire thermique peut également être appelée solaire thermique. Ce type d'énergie est une
autre forme d'utilisation très habituelle et économique. Son fonctionnement est basé sur l'utilisation des
rayons du soleil pour chauffer l'eau à travers des panneaux solaires thermiques.
- Les capteurs solaires augmentent la température du fluide en augmentant son énergie interne. De cette
façon, il est facile de transporter l'énergie thermique générée et de l'utiliser là où elle est nécessaire. Une
utilisation courante de ce type d'énergie consiste à obtenir de l'eau chaude sanitaire. Elle est utilisée
aussi pour chauffer de l'eau pour fournir le système de chauffage d'une maison.
- D'un autre côté, il existe de grandes centrales solaires thermiques qui utilisent cette technique pour
générer du vapeur. Cette vapeur est utilisée pour alimenter les turbines à vapeur et produire de
l'électricité.
- Centrale solaire thermodynamique
- Une centrale solaire thermodynamique à concentration est une centrale qui concentre les rayons du
Soleil à l'aide de miroirs. L'objectif c'est de de chauffer un fluide caloporteur. Ce système permet en
général de produire de l'électricité comme une centrale thermique.
 Énergie solaire passive :
- Les systèmes passifs tirent parti du rayonnement solaire sans utiliser aucun appareil ou appareil
intermédiaire. Cette technique se fait grâce à l'emplacement, la conception et l'orientation appropriés des
bâtiments.
- L'objectif est d'utiliser correctement les propriétés des matériaux et de leurs éléments architecturaux:
 Isolations,
 Type de couvertures
 Protections, etc.
- En appliquant des critères d'architecture bioclimatique, la nécessité de climatiser les bâtiments et de les
éclairer peut-être réduite.
- L'énergie solaire passive est la méthode la plus ancienne pour exploiter le rayonnement solaire. C'est la
méthode que les cultures anciennes utilisaient déjà comme expliqué dans l'histoire de l'énergie solaire.

- Indirectement, l'énergie solaire est aussi la source de la plupart des énergies renouvelables et des
hydrocarbures fossiles. Elle est en effet responsable de la mise en mouvement des masses d'eau
(énergies marines) et d'air (énergie éolienne), du cycle de l'eau (énergie hydraulique) et de la
photosynthèse (biomasse et hydrocarbures). Seuls trois types d'énergie ne dérivent pas de l'énergie
solaire :
 L'énergie marémotrice ;
 L’énergie géothermique ;
 L'énergie nucléaire.
- Le potentiel de cette source d'énergie est donc immense.

 L’énergie hydraulique :
- La production d'énergie hydraulique a commencé il y a bien longtemps avec le développement des
moulins à eau. De nos jours, l'hydroélectricité est produite grâce à de vastes lacs artificiels équipés de
gigantesques turbines. Elle s'est hissée au rang de première source d'énergie renouvelable dans le
monde... et de loin ! La contribution de l'hydroélectricité à la production totale d'électricité mondiale était
de 16 % en 2010, contre 10 % en Europe. Les possibilités de nouveaux développements hydroélectriques
en Europe sont toutefois assez modestes.
- L'hydroélectricité présente de nombreux avantages. Elle est bon marché et n'émet pas de CO2. Elle
permet une mise en service rapide et inclut son propre système de stockage si la centrale électrique est
équipée d'un barrage. Elle peut donc facilement s'ajuster en fonction de la demande d'électricité,
contrairement aux énergies éolienne et solaire. Hydroélectricité, énergie solaire et énergie éolienne sont
donc des sources d'énergie complémentaires.
- Elle a toutefois des inconvénients : l'impact sur l'environnement et sur les populations locales de la
construction des barrages et des centrales électriques, mais aussi le risque de rupture du barrage en cas
de tremblement de terre.
 L’énergie marémotrice :

- L'énergie marémotrice désigne l'énergie exploitée en tirant profit du phénomène des marées, donc des
mouvements d'eau causés par les effets conjugués des forces de gravitation de la Lune et du Soleil.
- L'énergie marémotrice, qui est une énergie renouvelable, est donc produite dans des régions littorales
soumises à un fort marnage. Deux approches sont employées :
- La première exploite l'énergie potentielle de l'eau (une différence de hauteur) pour actionner des
turbines, comme la centrale marémotrice de la Rance (Bretagne) ;
- La seconde profite de l'énergie cinétique (du mouvement du flux et de reflux) grâce à l'utilisation
d'hydroliennes.

 L’énergie géothermique :
- La géothermie utilise le flux de chaleur issu du centre de la Terre. Presque partout sur Terre, la
température est environ 30 °C plus élevée à un kilomètre de profondeur qu'en surface. La géothermie
présente un énorme potentiel. Elle n'est cependant pas réellement renouvelable, puisqu'elle utilise de la
chaleur géothermique emmagasinée en profondeur au fil du temps. Les régions (principalement
volcaniques) qui abritent des réservoirs à haute température ou des formations rocheuses chaudes et
sèches peuvent être mises à profit pour produire de l'électricité.
- La température des roches augmente en moyenne de 1 °C tous les 30 m de profondeur. En certains points
du globe, en particulier dans les régions volcaniques, qui correspondent à des intrusions de magma
dans la croûte terrestre, cela peut aller jusqu'à 100 °C par 100 m.
- Mais la plupart des régions du monde peuvent exploiter les sources géothermiques pour le chauffage,
en utilisant des pompes à chaleur si nécessaire. La technologie de forage peut s'inspirer de celles de
l'industrie pétrolière.
- Une centrale géothermique est composée de 3 parties :
 La pompe
 L'usine qui produit l'électricité
 Les lignes électriques qui la transportent
- C'est une énergie qui n'émet aucun gaz à effet de serre et sa matière première, la chaleur de la Terre, est
totalement gratuite.
 Energie éolienne :
- Le début de l’utilisation de l’énergie éolienne remonte à approximativement 3 000 ans avant J.-C., dans
le cadre de l’utilisation des premiers bateaux à voile. Après, les premiers moulins à vent sont inventés
par les Perses vers 200 avant J.-C. Cette technique n’est ensuite importée en Europe qu’au XIIe siècle.
- Deux siècles après, les célèbres moulins hollandais voient le jour. Ces moulins sont utilisés pour faire
tourner des scieries ou fabriquer de l’huile. Mais c’est en Angleterre qu’ont été perfectionnées les formes
des ailes. L’Angleterre compte au XIXe siècle environ 10 000 moulins. Depuis les années 1990, le
développement technologique des éoliennes a permis la construction des aérogénérateurs.
- L’énergie du vent ou énergie éolienne est l’énergie cinétique des masses d’air en mouvement autour du
globe. La racine étymologique du terme « éolien » provient du nom du personnage mythologique Éole,
connu en Grèce antique comme le maître des vents.
- L’énergie éolienne est une forme indirecte de l’énergie solaire : les rayons solaires absorbés dans
l’atmosphère entraînent des différences de température et de pression. De ce fait les masses d’air se
mettent en mouvement et accumulent de l’énergie cinétique. Celle-ci peut être transformée et utilisée à
plusieurs fins :
 La transformation en énergie mécanique : le vent est utilisé pour faire avancer un véhicule
(voilier ou char à voile), pour pomper de l’eau (éoliennes de pompage pour irriguer ou
abreuver le bétail) ou pour faire tourner la meule d’un moulin ;
 La production d'énergie électrique : l’éolienne est couplée à un générateur électrique pour créer
du courant continu ou alternatif. Le générateur est relié à un réseau électrique ou bien
fonctionne au sein d'un système « autonome » avec un générateur d’appoint (par exemple un
groupe électrogène), un parc de batteries ou un autre dispositif de stockage d'énergie. Une
éolienne produisant de l'électricité est parfois qualifiée d’aérogénérateur.
 Les modes d’exploitation de l’énergie éolienne :
- Les éoliennes terrestres dites « onshore » sont installées à terre.
- Les éoliennes dites « offshore » sont installées en mer.
- On distingue par ailleurs deux typologies d’installations :
 Industrielles : les grands parcs éoliens (ou « fermes éoliennes ») raccordés au réseau
électrique
 Domestiques : des petites éoliennes installées chez les particuliers.
 Enjeux par rapport à l'énergie :
- Considérée comme une énergie « propre », l’énergie éolienne connaît un essor important. Parmi les
énergies renouvelables, l'éolien terrestre est considéré comme une technologie mature et la plus
économique après l’hydroélectricité.
- Au-delà de la donne économique et environnementale, l’énergie éolienne suscite un intérêt particulier car
elle peut contribuer à la diversification des mix électriques et à l’indépendance énergétique des pays.
Cette source d’énergie se trouve ainsi souvent au cœur des stratégies de développement de nouvelles
capacités électriques malgré les limites qu’elle peut présenter : son caractère aléatoire, son rendement et
son intrusion dans les paysages naturels pouvant être mal acceptée par les riverains.
 Les atouts de l’énergie éolienne :
- L’énergie éolienne est renouvelable et « décartonnée » en phase d'exploitation.
- Le terrain où les éoliennes sont installées reste toujours exploitable pour les activités industrielle et
agricole. L’installation peut être démantelée relativement facilement.
- Leur développement offshore présente un potentiel non négligeable.
- Implantées localement, les éoliennes peuvent permettre de répondre à des besoins électriques de masse
tout comme à des besoins domestiques limités, selon leur taille.
 Les problèmes qui se posent :
- L’énergie éolienne dépend de la puissance et de la régularité du vent.
- C’est une source d’énergie intermittente.
- Les zones de développement sont limitées.
- Les éoliennes peuvent susciter des conflits d’usage d’ordre environnemental comme les nuisances
visuelles et sonores.
- Il peut exister des conflits d’utilisation de l’espace terrestre ou marin avec les autres usagers (exemple
: pêcheurs, plaisanciers).
 Au niveau mondiale :
- En 2019, le parc éolien mondial a produit 1 390 TWh selon le GWEC (Global Wind Energy Council).
La part de la filière dans la production mondiale d'électricité aurait atteint 5,3% en 2019 d'après les
dernières données du BP Statistical Review of World Energy.
- Près de 60,4 GW de nouvelles capacités éoliennes ont été installées dans le monde en 2019 (soit 19% de
plus qu’en 2018), portant la puissance installée du parc éolien mondial à 651 GW à fin 2019.
- Les facteurs de charge moyens des parcs éoliens au niveau mondial sont estimés par le GWEC à 23%
pour les installations terrestres et à 40% pour celles implantées en mer.

 L’énergie de biomasse :
- La bioénergie est une énergie biologique. La bioénergie permet aux êtres vivants de se déplacer, d'avoir
une activité cérébrale, une production alimentaire et une synthèse tissulaire biologique.
- Le concept de « bioénergie » est utilisé à la fois dans:
 L'industrie de l'énergie électrique
 L'ingénierie de l’énergie thermique comme un réseau de chaleur.
 La coproduction de chaleur et d’électricité.
- La biomasse est une substance de matière organique produite par des organismes, y compris des
plantes et des animaux. Nous ne considérons pas les énergies fossiles comme de la biomasse. Les
substances de la matière organique transformées par les processus géologiques n'en font pas partie.
- La biomasse est le matériel biologique obtenu à partir de processus biologiques tels que la
photosynthèse par les producteurs qui est une conséquence de l'énergie solaire. Cette production
biologique varie considérablement selon l'écosystème, la communauté et le biome. Les producteurs
terrestres sont principalement des plantes terrestres; dans les océans, ce sont principalement des algues.
- Cette biomasse consommant de l'énergie est considérée comme une source d'énergie renouvelable et de
récupération. Les matières premières de la biomasse comprennent les déchets de produits forestiers (bois
énergie), les résidus agricoles, boues de stations d'épuration urbaines, le plastique, le carton, le papier,
les déchets alimentaires et les débris verts.
- À l'heure actuelle, les technologies de traitement des matières premières biologiques ont trouvé une large
application pour:
 Résolvez le problème de l'élimination écologique des déchets organiques.
 Réduisez la pollution de l'environnement.
 Pour obtenir une énergie alternative.
- La neutralité carbone est l'un des termes de la chimie environnementale et de l'analyse bioénergétique. Le
concept selon lequel la quantité de dioxyde de carbone émise et la quantité absorbée dans un processus
sont les mêmes.
- En brûlant de la biomasse, le CO2 émis est le même qu'il serait émis naturellement.
- Il ne génère pas plus d’émissions de gaz à effet de serre qu'il n'en serait généré naturellement. À
l'inverse, la combustion de combustibles fossiles libère des gaz qui auraient été stockés sous le plancher.
- La majeure partie de la biomasse peut être convertie en énergie par combustion. Les applications de
cette énergie sont la production de chaleur, d'électricité ou l'impulsion des moyens de transport.
- Des exemples de biomasse pour la production d'électricité sont les granulés de bois, la canne à sucre, le
maïs, l'huile de colza, l'huile de palme et les graisses animales.
- Ce type source d'énergie renouvelable peut être traité de diverses manières, y compris la conversion en
gaz ou en carburant liquide. Différents processus de conversion sont utilisés pour faciliter son
utilisation pour produire de l’énergie électrique.
- Plusieurs centrales au charbon ajoutent de la biomasse à leur combustible, par exemple en ajoutant
des granulés de bois au charbon. La majeure partie de cette biomasse provient de l'étranger.
- Grâce à la Co-combustion de la biomasse, l'utilisation du charbon est réduite. La production d'électricité
est considérée comme partiellement neutre en dioxyde de carbone (CO2) grâce à la circulation
énergétique.

 Chapitre II : les sources d’énergie en Algérie :


- Depuis des décennies, l’Algérie est connue comme un pays producteur d’hydrocarbures liquides ou
gazeux. Les besoins énergétiques du pays sont satisfaits à 99% par les hydrocarbures (pétrole et gaz).
À long terme, la reconduction du modèle national de consommation énergétique actuel peut rendre
problématique l’équilibre offre-demande. De même, la production d’électricité, produite en totalité à
partir des hydrocarbures, devrait se situer entre 75 à 80 TWh en 2020 et entre 130 à 150 TWh en
2030. En ce sens et pour s’assurer de disposer d’approvisionnements énergétiques suffisants,
l’intégration massive des énergies alternatives dans le mix énergétique constitue un enjeu majeur en vue
de préserver les ressources fossiles, de diversifier les filières de production de l’électricité et de contribuer
au développement durable.
 Les perspectives énergétiques de l’Algérie :
- À l’horizon 2030 Les perspectives énergétiques reposeront sur l’analyse du: - Ratio [Consommation
d’énergie (Kg par habitant) /PIB par habitant ($US constant 2000)] pour les perspectives de la
consommation énergétique. - Ratio [Réserves/Production] pour les perspectives de la production
énergétique. Les hypothèses déterminantes à prendre en compte sont celles du taux de croissance
démographique, du rythme du développement économique et de l’évolution des prix des hydrocarbures.
Tels sont les éléments structurant le débat sur les perspectives énergétiques.
- Les principales sources de substitution existantes sont les sources renouvelables : hydraulique, éolien et
solaire. La non renouvelable est le nucléaire. Pour l’Algérie, de par sa situation géographique et ses
caractéristiques climatiques, les filières hydraulique et éolienne ne devraient pas constituer des
alternatives économiquement viables. Il reste donc les deux autres : le solaire et le nucléaire.
 L’énergie solaire :
- L’atout majeur de l’Algérie réside dans son fort taux d’ensoleillement. En effet, le Sahara algérien
constitue un des plus importants gisements solaires au monde, soit un espace de 2,5 millions de km² au
sud algérien offrant une durée d’insolation de l’ordre de 3 500 heures/ an. Le rayonnement solaire du
pays est l’un des plus puissants au monde avec une moyenne de 2650 Kwh/m2 . Si toute cette énergie
était récupérée, ce serait au total 6,6 millions de GWh/ an que l’on pourrait utiliser, soit l’équivalent de
1,5 milliard de tonnes de pétrole. L’atout est incontestable, mais il ne suffit pas à lui seul. Les besoins
en énergie sont tellement grands et les rendements actuels des infrastructures solaires encore juste
moyens. Dans ce domaine, deux techniques émergent34 :
- celle utilisant les panneaux solaires thermiques, appelés capteurs solaires thermiques, qui
convertissent la lumière en chaleur récupérée et utilisée sous forme d’eau chaude,
- ou celle utilisant les panneaux solaires photovoltaïques, appelés modules photovoltaïques, qui
convertissent la lumière en électricité. Par ailleurs, les panneaux solaires thermiques sont actuellement
plus rentables économiquement que les modules photovoltaïques grâce à un rendement élevé, avoisinant
les 80% (contre 20%). Certains États, Espagne35 en tête, misent sur cette technologie plutôt que sur le
photovoltaïque, dont le coût de production s’avère plus élever. Cependant, dans la technique utilisant
les panneaux solaires thermiques, l’eau constitue un élément essentiel du système de refroidissement.
Son utilisation dans des régions où elle est rare, comme dans le désert, risque d’avoir de graves
répercussions sur les besoins des communautés locales. Seuls les panneaux solaires photovoltaïques
demandent peu ou pas du tout d’eau. Le solaire est donc une alternative sérieuse pour l’Algérie, mais il
est nécessaire d’évaluer la technologie par rapport à son rendement, à sa capacité de production, car les
besoins et les enjeux sont importants. Le solaire reste une source d’énergie encore peu développée et
relativement chère. Elle ne pourra pas remplacer à elle seule les énergies fossiles, du fait des surfaces
gigantesques disponibles dont on aurait besoin pour cela, mais elle permet néanmoins de réaliser
d’importantes économies d’énergie. Aussi, le pays peut se saisir d’un positionnement industriel pertinent
car le marché des modules photovoltaïques est immense, accessible sur le plan technologique et il
présente un fort potentiel en matière de création d’emplois.
 Les efforts de l’Algérie pour le développement des énergies alternatives :
- Consciente de l’intérêt grandissant des énergies renouvelables et de leurs enjeux, l’Algérie a intégré leur
développement dans sa politique énergétique par l’adoption d’un cadre juridique favorable à leur promotion et à
la réalisation d’infrastructures y afférentes. Le développement des énergies renouvelables est encadré par un
ensemble de textes législatifs relatifs à la promotion des énergies renouvelables dans le cadre du développement
durable. Des mesures d’incitation et d’encouragement sont notamment prévues par la loi relative à la maîtrise de
l’énergie (des avantages financiers, fiscaux et de droits de douane) pour les actions et projets qui concourent à
l’amélioration de l’efficacité énergétique et à la promotion des énergies renouvelables. Le Fonds national de
maîtrise de l’énergie (FNME) a été également institué, pour les investissements porteurs d’efficacité énergétique,
afin de financer ces projets et d’octroyer des prêts non rémunérés et des garanties pour les emprunts effectués
auprès des banques et des établissements financiers. L’objectif de ces mesures est d’encourager les produits locaux
et de fournir des conditions avantageuses, notamment fiscales, aux investisseurs désireux de s’impliquer dans les
différentes filières d’énergies renouvelables.
 Algérie : Le mégaprojet Tafuk1 :
- En Algérie, le gouvernement a fait part de son engagement. Il « s’est alors engagé à diversifier son
approvisionnement en énergie ; à utiliser ses riches ressources solaires ; et à économiser le gaz naturel
afin de l’exporter davantage ». L’auteur de l’article explique qu’« à l’actif : le gouvernement a fait une
annonce le 20 mai 2020 ». Il s’agit « de mettre en service des centrales solaires photovoltaïques de 4
GW ». Telle chose s’étalera « sur la période 2020-2024 ».
- Ce sera « dans le cadre d’un méga- projet appelé Tafouk1 ». Un investissement de ce type coûte « de 3,2
à 3,6 milliards de dollars ». Il se situera « sur une superficie de 6.400 hectares environ ; et couvrira »
une dizaine (10) de wilayas. C’est toujours selon l’article paru jeudi dernier.
- Pr Baddari précise que « le projet créera 56.000 emplois à l’étape de sa construction ». Une fois mis en
route, il générera l’emploi permanent de « 2.000 » travailleurs. Alors, « d’ici 2030, l’Algérie envisage
un projet. Il est question de construire des centrales électriques de 22 GW. Leur fonctionnement se fera
par le biais de « sources d’énergie renouvelables ».
- Parmi lesdites sources, on trouve « 13,6 GW d’énergie solaire environ », stipule donc l’auteur. « Au
passif : la raison du retard de l’Algérie en la matière. Un retard relatif au développement de la
production d’énergie renouvelable ; qui est lié aux espoirs trop élevés dans les ressources en
hydrocarbures ».
- Le professeur souligne en effet que « l’Algérie possède un fort potentiel solaire ». « La durée
d’ensoleillement est supérieure à 2.000 heures chaque année ; sur la plupart du territoire national. Elle
peut atteindre plus de 3.900 heures au Sahara.
- « La puissance solaire algérienne, installée en 2019, était d’environ 450 MW ». Ce chiffre reflète « une
infime part de la production nationale en électricité ». Dans le but de « remédier à cette situation » ; le
gouvernement algérien a lancé le PNDER ». Programme national de développement des énergies
renouvelables. Ce programme a alors été « adopté en février 2011.
- Son objectif est de « créer un environnement économique ; qui est favorable à la promotion de l’utilisation
des énergies renouvelables ». D’autre part, « la ressource éolienne algérienne, quant à elle, n’est pas
homogène géographiquement ».
- « Le volet éolien du programme des énergies renouvelables consiste en fait à installer une puissance de
l’ordre de 5 GW d’ici 2030 ; nécessitant la construction d’une vingtaine de fermes éoliennes ; et impliquant
ainsi des travaux à grande échelle. L’exploitation de l’éolien en mer pourrait aussi fournir de l’électricité
; et puis afficher de bonnes performances.

 Conclusion :
- Les énergies renouvelables représentent une grande partie de notre avenir énergétique. Elles permettent le
développement futur et sont une solution de nos problèmes énergétiques et environnementaux. Il y a
plusieurs énergies renouvelables qui existent mais sont peu utilisées par l'Homme car elles ont un coût
élevé. Leur création est dû aux changements climatiques et à la pollution et aux gaz échappés des
industries. Elles ont des avantages propres à elles : elles sont inépuisables, respectueuses de
l'environnement (aucun déchet rejetés dans la nature) comparées aux énergies fossiles comme le
charbon ou le pétrole. Elles aident aussi à lutter contre l'effet de serre et la pollution atmosphérique.
Elles sont aussi source d'emplois. Un argument permet de parler plus des énergies renouvelables, c'est
l'épuisement des énergies fossiles (charbon, pétrole,..)
Les sources utilisées :
- Wikipédia (Les combustibles)
- Livre : Production d’énergie électrique à partir des sources renouvelables ; collection science et
technologie de l’énergie électrique ; dirigé par Bernard Multon.
- Site web utilisé :
 Libre textes Query :
 Source : la biologie de l’environnement par Matthew R.Fisher
 Energie-nucléaire.com
 Futura :
- L’énergie nucléaire au cours de l’histoire
- L’énergie solaire
- L’énergie marémotrice
- L’énergie hydraulique, géothermique
 Totale energie
 Edf

- Etude l’énergie renouvelable en Algérie quelle alternative au énergie fossile ? solaire, nucléaire
ou les deux à la fois ; auteur : Souhila Eddief cherfi

- Site web : Overblog :Nouara algerie.com

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