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Le taux d’électrification en Algérie dépasse 98% et le taux de pénétration du gaz naturel
dépasse 60%!!!
Aussi, il y a lieu de signaler que la consommation de gaz naturel en Algérie représente
plus de 35% de la consommation globale d’énergie, au moment où la moyenne mondiale
ne dépasse pas 22%. Ce modèle de consommation énergétique est insoutenable!
Au regard des préoccupations actuelles et futures, l’avenir énergétique de l’Algérie suscite
des inquiétudes!La sécurité énergétique et de plus en plus importante et la consommation
nationale en énergie devrait être plus économe.
A cet effet, il est impératif pour l’Algérie, à l’horizon 2030, de définir des objectifs du
développement durable, de replacer la transition énergétique par l’économie d’énergie, de
doubler le taux de croissance de l’efficacité énergétique et la part des énergies
renouvelable dans le mix énergétique national. Mais aussi, mettre en place des mesures
fortes afin d’orienter nos modèles de consommation et de production d’énergie.
Aujourd’hui, avant qu’il ne soit trop tard, il y a lieu d’engager un programme d’action
concevable vers une transition énergétique pour assurer un développement durable à d’ici
2030. Le modèle énergétique actuel, basé sur la consommation des ressources limitées, ne
pourra fonctionner indéfiniment. Nous devons engager une transition énergétique vers la
sobriété énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables où le rôle de l’énergie
fossile diminuerait.
Une politique de vérité des prix de l’énergie, le développement et l’encouragement de la
trilogie: sobriété, efficacité, énergies renouvelables.
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désigner l’ensemble des technologies et pratiques qui permettent de diminuer la
consommation d’énergie tout en conservant le même service final «faire mieux avec
moins».
L’objectif d’une politique d’efficacité énergétique dans le transport routier et/ou les
ménages n’est pas de réduire à tout prix la consommation d’énergie, mais plutôt
d’améliorer le rendement énergétique du secteur des transports et des ménages, c’est-à-
dire d’obtenir le même service en consommant moins d’énergie ou encore, à
consommation inchangée, d’obtenir un service meilleur. Cette surconsommation interne
d’énergie, dont nous gaspillons une bonne partie (environ 15 à 20% d’énergie), est due
essentiellement à l’effet prix de cette énergie bon marché, mais aussi aux équipements
énergivores!
Quels sont pour vous les obstacles qui empêchent cette transition
énergétique de s’accomplir?
Tout d’abord, il y a lieu de signaler que la ou les transitions énergétiques se réalisent à
moyen & long terme (on peut même dire sur des décennies). Il s’agit de transformations
complexes et structurelles. C’est l’échelle d’un investissement dans des infrastructures
énergétiques. Pour preuve, la transition du bois vers le charbon a commencé il y a deux
siècles. Mais, il y a aussi la volonté politique et les moyens de financement de cette
transition énergétique, qui, éventuellement empêchent la transition énergétique de
s’accomplir, surtout compte tenu de la crise économique actuelle, due à la baisse des prix
du pétrole et à la crise sanitaire du coronavirus. Cette crise risque de s’accentuer et
remettra en cause les principes fondateurs de la transition énergétique vers un
développement durable!
Actuellement, l’ensemble des pays sont en train de réfléchir et surtout d’agir sur les
meilleures ripostes économiques afin de minimiser les impacts négatifs de la crise
économique.
Pour y faire face, l’Algérie doit faire un choix bien difficile: avec cette tendance haussière
de la consommation d’énergie, faut-il continuer à le consommer et à dépenser plus en
subventions à l’énergie pour permettre aux citoyens d’avoir une énergie bon marché, ou
faut-il le rationaliser et réfléchir à des solutions alternatives ou de substitutions dans un
futur proche?
D’ailleurs, la chute des prix du pétrole à laquelle on assiste, relance le débat sur la
pertinence des subventions à l’énergie, notamment pour les carburants et sur la nécessité
d’entreprendre sereinement des réformes avant d’y être contraint par la force des choses.
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CEE. Ceci veut dire que nous consommons 50% d’énergie de plus que ces pays pour
produire la même quantité de bien. Plus grave, cet indice ne fait que se dégrader depuis
2004.
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les programmes de rationalisation de
l’énergie qui ont été lancés dans les pays de l’Ocde depuis les années 70 auraient permis
de réaliser une économie d’énergie de +60% à aujourd’hui.
En 2015, l’Union européenne reconnaît les économies d’énergie comme une source
d’énergie à part entière. Projection du mix-énergétique européen à l’horizon 2030, les
économies d’énergie, comme première source d’énergie de l’Europe d’ici 2030!!!
En Algérie, le lancement de tels programmes est une nécessité absolue, si l’on veut
rationaliser notre consommation interne d’énergie. En guise de conclusion, les économies
d’énergie et le développement des énergies renouvelables, mais aussi les efforts entrepris
dans le domaine de l’efficacité énergétique vont contribuer amplement à la transition
énergétique et détendre à moyen terme le marché algérien de l’énergie.
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