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L’année 2005 apparaît comme une année clé pour une nouvelle prise en compte par la
communauté des nations de deux défis majeurs : la sécurité énergétique mondiale et le
changement climatique.
Le monde intensifie les efforts vers une politique énergétique ambitieuse avec des
objectifs communs clairs : compétitivité, sécurité d’approvisionnement et durabilité.
Au Maroc, l’efficacité énergétique (EE) offre une excellente opportunité pour améliorer la
compétitivité économique du pays, augmenter le pouvoir d’achat, en réduisant les
dépenses d’importation des combustibles fossiles.
La situation actuelle des pays sur la sécurité énérgetique pose une problématique à
court et à long terme.
le gaz naturel est indispensable à la réussite d’une transition énergétique vers une
société moins carbonée, au moins autant que les renouvelables.il reste néanmoins
comparativement la moins polluante des énergies fossiles.
Dans le monde, la part des énergies fossiles est encore considérable (67 %) alors que
les énergies renouvelables commencent à progresser (environ 20%).
Face à la crise écologique mondiale, le développement durable est une des réponses à
apporter par les acteurs du développement.
Donner l’accès à l’énergie à tous dans des conditions acceptables sur le plan
économique (prix) et environnemental (pollution).
Rechercher l’indépendance énergétique vis-à-vis des énergies fossiles.
Prendre en compte les risques liés au changement climatique et lutter contre les
émissions de gaz à effet de serre.
la consommation énergétique par habitant est très faible en Afrique. e. Elle est en
moyenne de 0.5 tonnes équivalent pétrole par habitant contre 1.2 en moyenne
mondiale. Elle se compose essentiellement de l’exploitation de la biomasse, des dérivés
pétroliers et de l’électricité, énergie secondaire issue des sources fossiles et des
énergies renouvelables.
les pays africains ont entrepris au cours de la dernière décennie de réformer le mode de
propriété, l’organisation et la réglementation du secteur de l’énergie.
Malgré ses resources naturelles ,le niveau structurellement bas de l’accès à l’énergie en
Afrique est lié à la faible capacité de production d’énergie.