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Pr. Yasmina ED-DARIY
Yasmina.ed-dariy@enafes.ma
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Introduction
De nos jours, l’accès à l’énergie représente un enjeu majeur pour nos
sociétés. La consommation énergétique est fortement basée sur les énergies
fossiles. Le Maroc est très fortement dépendant des importations d’énergie. Près
de 91 % de l’énergie utilisée provient de l’étranger : le charbon, le pétrole, le
gaz, et l’électricité importée. Ceci pèse lourdement sur la balance des paiements
dans la mesure où certaines fournitures d’énergie sont subventionnées sur le
budget de l’État.
3
Bilan énergétique
Figure 2 : En 2017, la consommation nationale a atteint 37,22 TWh (soit 37, 22 x 109 KWh).
4
Naissance de la loi 13-09
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Transition énergétique
Figure 3 : Mise en œuvre de la stratégie renouvelable
Source : Masen.ma 8
Stratégie de transition énergétique adoptée par le Maroc
➢ 4560 MW Solaire
➢4200 MW Eolienne
➢1330 MW Hydraulique
constamment.
• Les énergies renouvelables sont désormais moins chères dans la plupart des pays et
permettent de créer trois fois plus d’emplois que les combustibles fossiles.
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Grands projets au Maroc
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Pipeline reliant khouribga à Jorf Lasfar
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Projet de la centrale solaire de Ouarzazate
Les impacts sociaux positifs :
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Efficacité énergétique et l’environnement
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Enjeux de l’efficacité énergétiques dans le bâtiment
Les principaux potentiels d’économie d’énergie se situent au niveau de :
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Enjeux de l’efficacité énergétiques dans le bâtiment
▪ Remplacement des lampes à incandescence par des lampes à basse consommation : Des progrès technologiques
considérables ont été réalisés dans les performances des lampes, que ce soit à des fins d’éclairage domestique,
industriel ou pour l’éclairage public.
▪ Déploiement des chauffe-eau solaires thermiques : Le développement du marché des chauffe-eau solaires s’inscrit
dans la stratégie énergétique du Gouvernement, avec un objectif de déploiement de 1,7 Millions de m2 à l’horizon
2030.
▪ Développement d’un programme de déploiement de toitures photovoltaïques : Le Maroc bénéficie d’un
ensoleillement généreux. Il suffit de 6 à 7 m2 de panneaux photovoltaïques installés en toiture pour obtenir une
quantité d’électricité équivalente à la consommation électrique moyenne actuelle d’un ménage (1 600 kWh/an).
▪ Développement des audits énergétique.
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Principe de base pour l’architecture bioclimatique
Définition l’architecture bioclimatique :
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Principe de base pour l’architecture bioclimatique
➢ Stocker ,
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Stratégies de l'architecture bioclimatique
En période chaude:
• Favoriser le rafraîchissement.
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La stratégie de l’éclairage naturel : L’utilisation intelligente de la
lumière naturelle permet de réduire la consommation électrique
consacrée à l’éclairage.
• Répartir et la focaliser,
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• La lumière naturelle:
• De l'orientation de l'ouverture,
• De l'inclinaison de l'ouverture,
• De l'environnement physique.
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25
Influence de l’environnement
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Orientation du bâtiment
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Forme du bâtiment
28
Forme du bâtiment
COMPACITÉ : 𝑆
𝐶=
𝑉
MITOYENNETÉ
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Organisation et les proportions des volumes
• Ventilation naturelle :
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Ventilation naturelle
• Ventilation naturelle :
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Ventilation maitrisée
• La ventilation sert à remplacer l’air vicié, intérieur,
par un air plus sain, extérieur,
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Source : Wikipédia
Etanchéité à l’air
• L’étanchéité à l'air est l'ensemble des dispositions constructives mises en
œuvre pour qu'un bâtiment soit étanche à l’air. L'étanchéité à l'air décrit la
façon dont l’enveloppe d’un bâtiment empêche les fuites d’air. Le but est
d’éviter les déperditions thermiques (flux d'air chaud pour un bâtiment
chauffé et d'air froid pour un bâtiment climatisé).
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Etanchéité à l’air
35
Choix des matériaux
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Etanchéité à l’air
37
Source : Société ISOL BOX
Végétation
• Favoriser la régulation de
Il existe deux grands types de végétalisation :
l’ensoleillement, • La toiture végétalisée qui est un aménagement
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Gestion durable
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Thermique des bâtiments
Déperditions de chaleur dans le bâtiment
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• Conduction : de solide à solide
Plus le matériaux est isolant , moins il y’a de la conduction
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Formes de déperditions de chaleur dans le bâtiment
Pour la toiture
▪ Le Soleil réchauffe le toit par rayonnement.
▪ La chaleur du Soleil est transmise à travers le toit au reste du bâtiment.
▪ Le vent refroidit le toit avec un vent frais.
Pour le plancher
▪ La chaleur est échangée entre le bâtiment et le sol à travers l’épaisseur de la dalle par conduction.
▪ Il n’y a pas d’échange par rayonnement
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Caractéristiques thermique
Flux thermique :
• La détermination des déperditions thermique d’un bâtiment revient à calculer les flux thermique
additionnés qui traversent ces parois.
Il s’exprime en W/m² :
𝝺. ∆𝐓
𝛗=
𝐞
• 𝞴: la conductivité thermique , 𝞓T: l’écart de température et e : épaisseur de paroi
1 mètre
Matériau
Surface = 1m²
𝑤
Avec h : Coefficient de convection thermique ( )
𝑚2 .𝐾
𝑇0 : Température de la surface,
𝑇∞ : Température environnant la surface.
𝜑 = 𝜎. 𝜀. (𝑇0 −𝑇∞ ) 4
Avec :
𝜎 ∶ Constante de Stefan Boltzman (5,6703. 10−8 w .𝑚−2 .𝐾 −4 )
𝜀 ∶ Facteur d′ émission de la surafe ,
𝑇0 : Température de la surface,
𝑇∞ : Température environnant la surface.
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Résistance thermique d’un matériau
𝟏
Coefficient de transfert thermique U: C’est l’inverse de R : 𝑼 = 𝑹
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Exercice 1 :
Exercice 2 :
𝝺1 = 1,21 (w/m.°C) , 𝒆1 = 10 cm
𝝺2 = 0,08 (w/m.°C) , 𝒆2 = 10 cm
𝝺3 = 0,69 (w/m.°C) , 𝒆3 = 10 cm
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Déperdition thermique d’une paroi
• La résistance thermique totale d’une paroi homogène caractérise la somme des transferts de chaleur
réalisés par conduction au sein des matériaux et des échanges thermiques superficielles réalisées par
convection et rayonnement,
• On appelle paroi homogène toute paroi dont les interfaces sont continues et ne sont traversées par
aucun appui ou ossature métallique (sans pont thermique intégré),
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Déperdition thermique d’une paroi
• Plus la résistance thermique de la paroi est élevée, plus la paroi est isolée
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Coefficient de transmission
𝟏 1
𝑼𝒄 = = σ𝒏
𝑹𝒑𝒂𝒓𝒐𝒊 𝒊=𝟏 𝑹𝒊 +𝑹𝒔𝒊 +𝑹𝒔𝒆
• Plus le coefficient 𝑼𝒄 est faible, moins il y a des déperditions , plus la paroi est
performante thermiquement .
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Déperdition thermique d’une paroi homogène
54
Ponts thermiques
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Ponts thermiques
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Déperdition thermique d’une paroi en incluant les ponts thermiques
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Caractéristiques d’une paroi vitrée
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Caractéristiques d’une paroi vitrée
• Facteur solaire g
Le facteur solaire représente le pourcentage
de l'énergie solaire entrant par la fenêtre dans
le bâtiment.
𝒈 ∈ 𝟎 ; 𝟏 sans unité
Plus le facteur solaire tend vers 0, plus
l'énergie solaire entrante sera faible
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Caractéristiques d’une paroi vitrée
• Transmission lumineuse TL
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Transmission thermique Ug
• Transmission thermique Ug
Le coefficient de transmission thermique Ug (W/m²,K) d’un vitrage se calcule en fonction des résistances thermiques :
• Résistances superficielles.
𝟏
𝑼𝒈 =
𝒅𝒋
σ + σ 𝑹𝒔,𝒌 + 𝑹𝒔𝒆 + 𝑹𝒔𝒊
𝞴𝒋
𝑑𝑗 : Epaisseur du verre j en 𝑚
𝑊
𝞴�𝑗 : Conductivité thermique du verre j en .𝑘
𝑚
𝐾
𝑅𝑠,𝑘 : Résistance thermique de lame d’air ou de gaz 𝑚2 .
𝑊
𝑅𝑠𝑒 , 𝑅𝑠𝑖 : Résistances thermiques superficielles en 𝑚². 𝐾/𝑊
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Transmission thermique Ug
Transmission thermique Ug
Plus le coefficient Ug est faible, moins il y a de déperditions, plus le vitrage est
performant thermiquement.
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Caractéristiques d’une paroi vitrée
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Caractérisation d’une paroi vitrée
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• Transmission thermique d’une fenêtre Uw
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Exemple d’application :
𝝺𝑏𝑜𝑖𝑠 = 0,13W/m.K
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Inertie thermique
L’inertie thermique peut se définir comme étant la capacité d’un matériau à stocker de la chaleur et à
la restituer de façon graduelle. Les paramètres de l’inertie thermique d’un matériau sont :
La diffusivité thermique : La diffusivité thermique est une grandeur physique qui caractérise la
capacité d'un matériau à transférer la chaleur à travers ce matériau :
𝝺.
𝑎=
𝜌. 𝐶
Avec :
a = 𝑚2 /s ou 𝑚2 /h
𝝺 = conductivité (W/m.°C)
𝜌 = masse volumique (kg/𝑚3 )
C = chaleur massique (kJ/kg.°C)
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Effusivité thermique : b exprime la capacité d’un matériau à absorber
(ou restituer) une puissance thermique :
𝑏 = (𝝺. 𝜌. 𝐶 )1/2
Avec :
b = J. 𝑚−2 . 𝐶 −1 . 𝑠 −1/2
𝝺 = conductivité (W/m.°C)
𝜌 = masse volumique (kg/𝑚3 )
C = chaleur massique (kJ/kg.°C)
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Classer ces matériaux selon leurs effusivités :
• Brique, Terre cuite, béton granulaire, pierre, acier, bois léger, polystyrène.
• Absence d’inconforts,
Il est toutefois possible de caractériser des zones moyennes de confort sachant que les
paramètres d’ambiance les plus déterminants sont :
• La température de l’air ,
• L’humidité,
• d’éviter une radiation du corps vers des parois trop froides, en réduisant la
conduction de la chaleur du local à travers elles ;
• d’éviter une convection autour du corps, par des mouvements d'air trop rapides au
sein du local ;
• Si l’air est à 20°C. Si les parois sont à 10°C. Je ressens 15°C : j’ai froid
• Si l’air est à 18°C. Si les parois sont à 18°C. Je ressens 18°C : je suis bien
• Si l’air est à 10°C. Si les parois sont à 40°C (chauffage rayonnant). Je
ressens 25°C : je suis très bien.
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Remarques : Bien entendu, d’autres facteurs sont susceptibles de caractériser une
ambiance donnée; le bruit, l’éclairage, la pureté de l’air, les odeurs,...
Les exigences de confort hygrothermique (pour des individus «au repos», ...)
sont en situation courante caractérisées par les valeurs suivantes :
• En confort d’été : T°air ~ 25° si Text < 30° , et T°air = (Text - 5°) si Text >
30°.
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Température et vitesse de l’air
- Par contre, pour des températures > 37°C, on sentira plutôt un effet d’un apport de
chaleur
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Température et humidité
• L’air est un mélange gazeux dont l’un de ses constituants naturel est la
VAPEUR D’EAU. Pour une température donnée, la proportion de vapeur
d’eau contenue dans l’air ne peut dépasser un maximum appelé LIMITE
DE SATURATION. Lorsque la teneur en vapeur d’eau est égale à la
limite de saturation à la température considérée, l’HUMIDITÉ
RELATIVE de l’air est de 100 % :
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Bilan thermique d’un bâtiment
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Besoin de chauffage et climatisation
Pertes aérauliques
Pertes
Ponts
thermiques
Comportement Ouvrants
Énergie entrante
Activités Parois
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Flux d’énergie au travers de l’enveloppe :
Les flux d’énergies passant au travers de l’enveloppe se décomposent de la façon suivante :
▪ Lorsque ces flux de chaleur vont de l’extérieur vers le milieu ambiant on parle d’ APERDITIONS
▪ Lorsque ces flux de chaleur vont du milieu ambiant vers l’extérieur on parle de DEPERDITIONS
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Les déperditions surfaciques :
Avec :
𝑈𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 = Coefficient de transmission thermique de la paroi en W/m².K
𝑆𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖 = Surface de la paroi en m²
∆𝑇 = L’écart de température entre le volume chauffé et l’extérieur
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Les déperditions linéiques = Σ 𝞧.L. ∆𝑇
Avec :
𝞧 : Coefficient linéique du pont thermique (W/m.k)
L : Longueur du pont linéique (m)
Les pertes aérauliques en Watt correspondent à l’ensembles des déperditions dues au renouvellement d’air
(ventilation et défauts d’étanchéité à l’air):
Avec :
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Les besoins :
Apports surfaciques
Apports linéiques
Apports aérauliques
𝐁𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐚𝐧é𝐬 𝐞𝐧 𝐖
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En climatisation : Les performances énergétiques minimales des installations de
climatisations sont données en termes d’Efficacité Energétique :
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Règlement général de construction fixant les règles de performance énergétique des
constructions suivant le décret n° 213874 du 20 HIJA 1435 (15 octobre 2014)
Objectifs :
▪ Réduire les besoins en chauffage et en climatisation des bâtiments;
▪ Améliorer le confort thermique au sein des bâtiments;
▪ Participer à la baisse de la facture énergétique nationale;
▪ Réduire les émissions de gaz à effet de serre.
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RTCM
90
Le RTCM couvre à la fois :
• Économique
• Standing
• Hôtels
• Hôpitaux
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Zonage climatique
• Degrés-jours d’été
92
Zonage climatique
94
Prescriptions techniques
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Approche performancielle
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Les Besoins Énergétiques spécifiques annuels du bâtiment liés au Confort thermique (BECTh) sont
déterminés selon la formule :
𝐁𝐄𝐂𝐡 + 𝐁𝐄𝐑𝐞𝐟
𝐁𝐄𝐂𝐭𝐡 =
𝐒𝐓𝐂
Avec:
▪ 𝐁𝐄𝐂𝐡 : Besoins énergétiques annuels pour le chauffage exprimés en kWh/an et calculés sur la
période d’hiver pour une température intérieure de base Tch = 20°C;
Z1 40 44 72 48 45
Z2 46 50 73 52 49
Z3 48 61 68 66 49
Z4 64 80 47 34 35
Z5 61 65 92 88 56
Z6 65 67 93 88 58 98
Approche prescriptive
N.B: L’approche prescriptive ne s’applique pas dans le cas où le TGBV est supérieur à 45% de la surface des
murs extérieurs.
99
Approche prescriptive
100
TGBV ≤ 45 %
TGBV ≥ 45 %
Approche prescriptive
Approche performancielle
ou
Approche performancielle
101
Les caractéristiques thermiques des parois de l’enveloppe d’un bâtiment
correspondent aux:
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Approche prescriptive
Les spécifications techniques limites des caractéristiques thermiques de
l’enveloppe des bâtiments tertiaires sont fixées conformément à l’approche
prescriptive comme suit :
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Approche prescriptive
Le TGBV des espaces chauffés et/ou refroidis d’un bâtiment est défini par le rapport
entre la surface totale de leurs baies vitrées et la surface totale brute de l’ensemble de
leurs murs extérieurs :
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Approche prescriptive
• Facteur solaire équivalent (FS*) de vitrage
Le facteur solaire équivalent des baies vitrées est la quantité d’énergie solaire,
exprimée en pourcentage (%), que l’on retrouve derrière les baies vitrées associées
à leurs protections solaires architecturales extérieures:
107
Approche prescriptive
• Facteur solaire équivalent (FS*) de vitrage
Le coefficient de masque architectural 𝑭𝒎𝒂 des surfaces vitrées est
calculé en fonction du facteur de projection(𝑭𝑷) comme indiqué dans
les tableaux suivants :
108
Approche prescriptive
• Facteur solaire équivalent (FS*) de vitrage
𝑨
𝑭𝑷 =
𝑩
109
Approche prescriptive
110
Impact du RTCM sur la facture énergétique du consommateur final
111
Cette fiche sera établie par le maître d’œuvre concepteur du projet selon
l’approche choisie:
112
113
114
• Impact énergétique
▪ Impact sur l’isolation thermique
Les ponts thermique sont responsables
de 10 à 40 % de fuite de chaleur.
Cet impact dépend de la géométrie du
bâtiment, du système constructif ainsi
que du niveau.
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Impactes des ponts thermiques
• Impact énergétique
▪ Impact sur la consommation
d’énergie
La consommation d’énergie ( chauffage ,
ventilation eau chaude sanitaire ….)
augmente par un taux qui varie entre +5%
et 25.
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Impactes des ponts thermiques
• Autres impactes
▪ Fissurations sur la façade
▪ Apparition de salissures
▪ le développement de moisissures
Ce dernier phénomène est du à des températures intérieurs plus basse que le reste des
parois .
Ponts thermiques des liaisons (PTL) 120
Ce pont thermique peut être traité par l’ajout d’un isolant thermique disposé entre le refend et le mur. La continuité
de l’isolant assure ainsi un traitement efficace du pont thermique
▪ Exemple de solutions
❖ Isolation sous chape flottante
une mince couche de mortier coulée sur une couche isolante elle même posée sur un plancher
existant. Liaison entre un mur et un plancher bas sur vide
sanitaire
▪ Exemple de solutions
❖ Isolation sous chape flottante
Ces ponts thermiques sont présents à l’intérieur de la paroi et sont souvent invisible , dus à la présence
d’ossatures ou d’éléments de fixation incorporés dans les systèmes d’isolation
Ponts thermiques intégrés (PTI)
Les PTI sont étroitement liés au mode de fixation de l’isolation à la paroi et à la nature des
▪ Contrairement aux PTL , le traitement des PTI est plus accessible en phase de conception des
procédés d’isolation. Le principe consiste à réduire l’impact des dispositifs de fixation de l’isolant au
gros œuvre.
▪ On peut jouer sur la nature du matériau constituant , sur le dimensionnement des pièces de fixation et
sur la fréquence de leur utilisation dans la paroi.