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S O L U T I O N N A I R E
5e ÉDITION
ONDES, OPTIQUE ET
PHYSIQUE MODERNE
HARRIS BENSON
Bernard Marcheterre
Olivier Barron
Avant-propos
L’objectif premier d’un solutionnaire est de fournir des explications sur la manière de faire
les exercices et les problèmes proposés dans un manuel. Toutefois, pour des raisons à la fois péda-
gogiques et techniques, on ne peut pas tout y mettre; il faut viser à un juste équilibre, et c’est là
parfois une tâche délicate. Nous avons cherché, dans cette réédition du solutionnaire de la collection
Physique, à en dire un peu plus, mais sans aller trop loin. Nous avons ciblé un public large : certaines
des explications sembleront superflues au lecteur qui cherche simplement à mieux comprendre le
sens d’une question, mais largement utiles à l’élève qui s’efforce de comprendre de nouvelles notions
de physique.
Pour faciliter l’utilisation du solutionnaire, nous en décrivons ci-dessous les principales ca-
ractéristiques.
B La présentation typographique respecte maintenant l’usage scientifique : les variables sont
en italiques et les unités en romain. Les vecteurs sont, comme dans le manuel, en gras et
surmontés d’une flèche.
B Les réponses sont encadrées, pour qu’on puisse les repérer facilement. Dans les exercices
ou les problèmes qui demandent une démonstration, le résultat de la démonstration est lui
aussi encadré.
B En accord avec la règle énoncée à la section 1.4 du tome 1, tous les résultats comportent
trois chiffres significatifs, à moins qu’il s’agisse d’une approximation ou que la question
exige une réponse plus précise. Notez que l’obtention de résultats légèrement différents peut
s’expliquer par l’utilisation, dans les calculs intermédiaires, de valeurs plus précises ou moins
précises que celles que nous avons utilisées ici. En général, lorsqu’une valeur correspond au
résultat d’une sous-question, ce résultat arrondi à trois chiffres significatifs est utilisé pour
les calculs subséquents.
B Dans les exercices ou les problèmes qui exigent un système d’axes, on utilise les directions
habituelles à moins d’avis contraire: l’axe des positifs pointe vers la droite et l’axe des
positifs pointe vers le haut. Lorsqu’il est fait référence aux points cardinaux ou lorsqu’il
s’agit d’une situation à trois dimensions, l’est, le nord et le haut sont respectivement associés
à l’axe des positifs, à l’axe des positifs et à l’axe des positifs.
B Dans la plupart des calculs intermédiaires, les unités des valeurs ne sont pas précisées, à
moins qu’il ne s’agisse d’unités qui ne sont pas utilisées habituellement dans le système
international.
B Les transformations algébriques ne sont pas données dans tous les détails, mais la flèche
d’implication (=⇒) est fréquemment utilisée pour montrer qu’un résultat conduit à un
autre.
B Pour simplifier les écritures, aucune distinction n’est faite entre l’accélération de chute libre
et le champ gravitationnel (voir la section 13.3 du tome 1).
iii
Les exercices et les problèmes du manuel qui exigent le recours à l’ordinateur ou à une
calculatrice graphique ont été résolus avec le logiciel de calcul symbolique Maple. Dans chaque cas,
le solutionnaire donne les lignes de commande propres à l’environnement "worksheet" du logiciel
et qui permettent d’obtenir le résultat cherché. Afin de favoriser un apprentissage plus dynamique,
le résultat des lignes de commande n’est pas reproduit, sauf en de rares cas. On souhaite ainsi que
le lecteur voudra tenter sa chance directement sur l’ordinateur et découvrir, par lui-même, ce que
le logiciel affiche.
Comme tout ouvrage scientifique, ce document n’est pas à l’abri d’erreurs ou de coquilles,
bien que chaque réimpression permette d’en améliorer la précision. C’est pourquoi nous invitons
les lecteurs à nous faire part de tout commentaire à notre adresse électronique. On pourra aussi, en
communiquant à la même adresse, obtenir la version électronique des lignes de commande Maple
utilisées dans ce solutionnaire.
Olivier Barron
Julie-Anne Denis
Bernard Marcheterre
bernard.marcheterre@cegep-lanaudiere.qc.ca
iv
Chapitre 1 : Les oscillations
Exercices
E1. Étant donné les identités trigonométriques cos = cos( + 2) et cos = sin( + 2 )
E2. La position du bloc est donnée par () = sin( + ) = 003 sin(20 + 4 ) m. Donc
l’amplitude vaut = 003 m et la phase est () = + = 20 + 4
(a) On cherche la plus petite valeur de 0 telle que |()| = = 003 ce qui implique que
¡ ¢
sin 20 + 4 = ±1 =⇒ 20 + 4 = ± 2 =⇒ = 00125 s ou −00375 s
On cherche la plus petite valeur de 0 telle que | | = = 06. Ainsi, la vitesse
peut prendre deux valeurs, et
¡ ¢ ¡ ¢
= ±06 = 06 cos 20 + 4 =⇒ cos 20 + 4 = ±1
On cherche la plus petite valeur de 0 telle que | | = 2 = 12 2 ce qui implique
¡ ¢
que sin 20 + 4 = ±1 comme on l’a vu en (a), donc = 00125 s
restart:
x:=0.03*sin(20*Pi*t+Pi/4);
vx:=diff(x,t);
ax:=diff(vx,t);
(soit deux passagers de 75 kg). Comme il y a quatre roues et quatre ressorts, on résout
le problème en considérant que chaque roue supporte le quart du poids de l’auto et des
passagers.
(a) La loi de Hooke (équation 1.6) associe la force de rappel d’un ressort à sa compression ou
à son allongement. Comme la relation est linéaire, on peut aussi l’exprimer de la manière
suivante : ∆res = |∆| ; un accroissement de l’allongement ou de la compression du
ressort entraîne un accroissement de la force de rappel.
p
Ici, le poids ajouté sur chaque roue par les passagers ( 4 ) est équilibré par une com-
pression supplémentaire, soit 001 m. Donc, on obtient
∆ p 150(98)
= ∆ = 4∆ = 4(001) =⇒ = 368 × 104 N/m
(b) La période d’oscillation dépend de la masse totale que supporte chaque roue, à savoir
a +p
= 4 = 400 kg
Conséquemment, on trouve
p q
= 2 = 2 400
368×104
s =⇒ = 0655 s
E4. La position du bloc est donnée par = 02 sin(12+02) m dans laquelle la phase équivaut
à () = + = 12 + 02. La vitesse du bloc est donnée par
= = 24 cos(12 + 02) m/s, et l’accélération, selon l’équation 1.5b, correspond à
= = − 2 = −288 sin(12 + 02) m/s2
restart:
x:=0.2*sin(12*t+0.2);
ax:=diff(x,t$2);
E5. La position du bloc est donnée par () = 035 sin(36 + 107) et, selon l’équation 1.3 du
manuel, la vitesse du bloc est () = cos(36 + 107).
On veut que
(36 + 107) = ± 3 ; ± 2 4 5
3 ; ± 3 ; ± 3
Comme on cherche les quatre premiers instants positifs ( 0) et que 3 107, les valeurs
2 4 5 7
d’angle à conserver sont 3 3 3 et 3 . Avec ces quatre valeurs, on calcule
E6. Selon l’exemple 1.3, si un bloc est lâché à l’instant initial de = +, sa position pour
les instants ultérieurs est décrite par
¡ ¢
= sin + 2 où = 2 et () = +
2 = 2
+ 2 .
Pour choisir la bonne constante de phase, on suit le même raisonnement qu’à l’exemple
1.5.
L’équation (i) implique que sin (1 + ) 0 et l’équation (ii) entraîne que cos (1 + ) 0.
Pour satisfaire ces deux conditions, on doit choisir une valeur pour (1 + ) qui se situe
dans le quatrième quadrant.
(b) On utilise les valeurs de et de ce qui donne () = 0206 sin(100 + 395) , où
(c) La condition = 02 m et = −05 m/s implique que sin (()) 0 et que cos (()) 0
ce qui survient lorsque l’argument () = 10 + 395 appartient au deuxième quadrant.
Si on reprend l’équation de la position, on trouve
On conserve 1812 rad pour que l’argument se trouve dans le deuxième quadrant, et on
obtient
10+395 = 1812 =⇒ = −0214 s. Toutefois, il faut rejeter cette valeur parce qu’elle est
négative. On obtient la bonne valeur en remplaçant 1812 rad par (1812 rad + 2 rad),
soit la même position dans le cercle trigonométrique, mais avec un tour supplémentaire.
Ainsi,
restart:
x:=0.206*sin(10*t+3.95);
vx:=diff(x,t);
omega:=10;
plot([x,vx/omega],t=0..0.7,color=[red,blue]);
Les équations de position, de vitesse et d’accélération (équations 1.2, 1.3 et 1.4) s’écrivent
alors
Pour choisir la bonne réponse, on doit revenir aux équations (i) et (ii). À = 015 s,
le cosinus et le sinus sont négatifs ; on doit donc choisir la valeur pour (06 + ) qui se
trouve dans le troisième quadrant, soit 4042 rad. Avec cette valeur, on obtient
en mètres et en secondes.
E9. On utilise un axe des positifs vers le bas, dont l’origine se situe à l’extrémité du ressort.
La position d’équilibre du bloc se situe à éq = 016 m. On en déduit, en suivant le
raisonnement de l’exemple 1.6, que = = 05(98)
016 = 3063 N/m et que l’oscillation
q éq
aura une fréquence angulaire de = = 7826 rad/s.
(a) Comme on l’a vu à l’exemple 1.6, l’oscillation du bloc se fait autour de éq . La variable
0 donne la position par rapport à ce point et sa valeur, au moment où on lâche le bloc,
est donc 0 = 008 m.
Comme la vitesse initiale est nulle, il s’agit d’une situation similaire à celle qui est décrite
dans l’exemple 1.3 et pour laquelle on a déjà montré que la constante de phase équivaut
à= 2 rad. Ainsi, la position du bloc par rapport à éq sera décrite par
¡ ¢
0 () = 00800 sin 783 + 2 , où est en mètres et en secondes.
= − 2 0 =⇒ = +368 m/s2
q
E10. Sachant que la fréquence angulaire est de =
le rapport des fréquences d’oscillation
q
=
2 en fonction des masses s’écrit ainsi : 12 = 1 Si 1 = 12 Hz pour 1 = et
2
¡ ¢
si 2 = 09 Hz pour 2 = + 50 × 10−3 g , le rapport des fréquences devient
q
+50×10−3 −3
12
09 = =⇒ (1333)2 − 1 = 50×10 =⇒ = 643 × 10−3 kg
q
2
et puisque 1 = 21 = 2
1
=⇒ = (21 ) =⇒ = 366 N/m
() = sin( + )
() = cos( + )
Bien que l’instant soit inconnu et qu’aucune information ne soit donnée sur la constante
de phase , on peut calculer le cosinus du même argument en faisant appel à l’identité
trigonométrique sin2 ( + ) + cos2 ( + ) = 1 :
p
cos ( + ) = ± 1 − sin2 ( + ) = ±09428
= − 2 =⇒ = −373 m/s2
E12. (a) et (b) Dans ces deux situations, on exprime la force propre à chaque ressort au moyen
de soit la position du bloc. Ainsi, pour les deux ressorts, la composante de force porte
le même signe :
P
= −1 − 2 = =⇒ − (1 + 2 ) = =⇒ − eff =
Dans cette expression, eff désigne la constante d’un ressort unique qui remplacerait les
deux ressorts actuellement fixés au bloc, ce que l’on désigne aussi par la valeur efficace
de la constante des deux ressorts. Puisque
q q
eff = 1 + 2 et que = 2 eff
=⇒ = 2
1 +2
(c) Pour ce système, on considère la somme des forces sur le bloc et sur le point de contact
entre les deux ressorts. On désigne par 1 et 2 l’allongement de chacun des ressorts et
D’autre part, seul le ressort 2 crée une force sur le bloc, ce qui donne
P
= −2 2 = (ii)
On cherche la valeur efficace des deux ressorts, de sorte que le côté gauche de (ii) corres-
pond à
où désigne la position du bloc et non l’étirement du ressort qui lui est attaché. Comme
= 1 + 2 (iv)
on peut résoudre les équations (i), (iii) et (iv), pour eff et aboutir à
1 2
eff = 1 +2
q q
(1 +2 )
Puisque = 2 eff =⇒ = 2 1 2
aussi. En coordonnées planes polaires (voir la section 1.7 du manuel), la position de la par-
ticule selon chaque axe est donnée par = cos () et = sin () où = augmente
à un taux constant. Il s’ensuit que = cos () et = sin () ; on en conclut que
ces équations de trajectoire décrivent toutes deux des mouvements harmoniques simples
étant donné qu’elles ont la même forme que l’équation 1.2. =⇒ CQFD
q q
32
E14. On donne = 32 N/m et = 005 kg, de sorte que = = 005 = 2530 rad/s, ce
2
qui permet de déduire que la période des oscillations est = = 2483 ms. On donne
aussi = 02 m, et les équations de position et de vitesse sont
¡ ¢ ¡ ¢
() = sin + 2 et () = cos + 2
2
(a) À = 02 on a = (02 ) = 04, et, sachant que = 12 2 et = 12 2 on
obtient
¡ ¡ ¢¢2
=
2 cos 04 + 2 = 2 ( cos (09))2 =⇒ = 579 mJ
¡ ¡ ¢¢2
= 2 sin 04 + 2 = 2 ( sin (09))2 =⇒ = 611 mJ
On remplace ensuite par ces deux fractions dans les équations de l’énergie cinétique et
Cette égalité est satisfaite pour toute valeur d’angle correspondant à un multiple impair
de la valeur 4 , soit 4 3 5
4 4 et ainsi de suite. Dans un langage mathématique concis, cette
condition s’écrit
(2+1)
+ 2 = 4 où ∈ N
Avec = 0 on obtient un temps négatif, que l’on doit exclure. Si on veut éviter cette
première réponse négative, on change le signe apparaissant dans la parenthèse et on écrit
(2+1)
= 8 = (2 + 1) · 310 ms, où ∈ N
(d) On définit dans le logiciel Maple l’expression de l’énergie potentielle et de l’énergie ciné-
tique du bloc. On superpose ensuite le graphe de ces deux paramètres sur une période :
restart:
omega:=2*Pi/T;
x:=A*sin(omega*t+Pi/2);
vx:=diff(x,t);
U:=’k*x^2/2’;
K:=’m*vx^2/2’;
k:=32; A:=0.2; m:=0.05; T:=2*Pi*sqrt(m/k);
plot([K,U],t=0..T,color=[red,blue]);
Le calcul de l’arcsinus avec la valeur positive du radical donne = 09553 rad. Les trois
résultats suivants sont, en faisant croître la valeur de l’angle, − 09553 = 2186 rad,
+ 09553 = 4097 rad et 2 − 09553 = 5328 rad.
E17. L’équation de la position s’écrit () = 02 sin (4 + 0771) et on donne = 12 N/m. De
cette équation, on déduit que = 4 rad/s et que = 02 m.
= 12 2 = 1
2 (12) (02)2 = 0240 J
sin (4 + 0771) = 08165 =⇒ (4 + 0771) = arcsin (08165) = 09553 rad ou 2186 rad
Puisqu’on cherche le premier instant positif, il faut retenir le troisième résultat, ce qui
donne
09553−0771
(4 + 0771) = 09553 =⇒ = 4 = 00461 s
(a) que, comme l’amplitude ne dépend pas de la masse, cela ne produit aucun effet
(b) que, comme l’énergie mécanique ne dépend pas de la masse, mais plutôt de l’amplitude
du mouvement, cela ne produit aucun effet
(d) que, comme le déphasage ne dépend pas de la masse, cela ne produit aucun effet
La partie A montre le bloc au moment initial, à un niveau tel que le ressort n’est pas étiré.
En accord avec la description de l’oscillation verticale d’un bloc faite à l’exemple 1.6 du
manuel, la partie B décrit la position 0 d’équilibre que prendrait le bloc s’il n’oscillait
Par rapport à cette nouvelle variable, la position initiale du bloc lâché en A est −0 et
on peut conclure que dans son mouvement vers le bas, le bloc va étirer le ressort jusqu’à
atteindre un point où 0 = 0 qui correspond à un étirement du ressort de = 20 . C’est
(b) Le temps mis par le bloc pour atteindre le point le plus bas correspond à la moitié de la
= 12 ()2 = 935 mJ
E21. Pour un bloc attaché à un ressort, l’énergie mécanique s’exprime comme suit, quels que
¡ ¢¡ 2 ¢
soient et : = 12 2 + 12 2 = 12 2 =⇒ 2 = − 2 =⇒
de son mouvement :
¡ ¢ t 060
=0 = = 080 = 075 rad/s.
(b) Avec = 004 kg, on calcule l’énergie mécanique pour t = 06 m/s et
= 274 cm
q
E23. Pour un pendule composé, la période est = 2 où, pour une règle ( = 1 m), le
1 2
moment d’inertie s’obtient par le théorème des axes parallèles = 12 + 2
E25. Pour un pendule à torsion formé d’un disque dont = 12 2 on calcule directement la
fréquence :
p q q
1 1 2 1 2(2)
= 2 = 2 = 2(005) 01 = 201 Hz
1 2
E26. Pour un pendule à torsion formé d’une tige dont = 12 on calcule directement la
fréquence :
q q q
01
= 2 = 2 12
= 2(05) 12(25) = 0181 s
q q
98
E27. On calcule directement pour 0 = 20◦ = 9 rad et = = 04 = 495 rad/s, ce qui
permet d’obtenir
q q
(a) = 2 = 2 04 98 = 127 s
¡ ¢ ¡ ¢
(b) max = 0 tmax =
max = 0 = 04 (495) ( 9 ) = 0691 m/s
E31. La position angulaire initiale doit être exprimée en radians, soit 0 = 30◦ = 0524 rad, et
q q
la fréquence angulaire équivaut à = = 98 08 = 35 rad/s.
2
(a) = = 180 s
(b) Ce mouvement est similaire à celui d’un bloc qu’on lâche à l’instant initial comme à
Comme le mouvement est symétrique, le temps requis pour passer de −10◦ à 10◦ est
2 = 0333 s
2(024)
E33. (a) = 06= 08 s =⇒ = 2 = 785 rad/s
¡ ¢
(b) max = 2 = 0150 (785)2 (012) = 111 N
(b) = 0250 m
(c) 4 rad
E44. (a) On pose = = 008 m dans = 008 sin (515), de sorte que
1 = sin (515) =⇒ arcsin(1) = 2 = 515 =⇒ = 0305 s
(b) Si = = (008) (515) dans = (008) (515) cos (515) alors 1 = cos (515).
(c) Avec = 2 = (008) (515)2 dans = − (008) (515)2 sin (515) on obtient
3
−1 = sin (515) =⇒ arcsin(−1) = 2 = 515 =⇒ = 0915 s
E48. On donne = 019 kg, 0 = −225 cm et 0 = 0. Comme la vitesse initiale est nulle,
on peut déduire facilement que l’amplitude du mouvement est = |0 | = 0225. À partir
de sa position initiale, le bloc va accélérer, passer au centre et se rendre jusqu’en un
point où = . Ce n’est qu’à ce moment que sa vitesse redeviendra nulle. Il se sera
écoulé un temps = 035 s qui correspond à la moitié d’une période. On conclut donc
que = 2(035) = 070 s.
et en secondes.
¡ ¢ ¡ ¢
(b) = 0100 sin 600 + 2 = 0 =⇒ 600 + 2 = =⇒ = 0262 s
60
E52. La distance totale parcourue durant un cycle est 4 =⇒ = 4 = 015 m.
(a) = 0264 m
À = 0 = =⇒ = 2 et
¡ ¢
= 0340 sin 500 + 2 , où est en mètres et en secondes.
= sin(103 + 2 ) = cos(103)
E59. (a) La variable 0 représente la position d’équilibre lorsque le bloc de masse inconnue est
accroché au ressort. Selon l’exemple 1.6, = 0 Si on accroche le second bloc de
(b) Si = 008 sin (2) = 005 et que sin2 + cos2 = 1 =⇒ cos (2) = ±07806 =⇒
E64. (a) On assimile les trois molécules à des systèmes bloc-ressort. On suppose que pour les trois
q
molécules, la valeur effective de est à peu près la même dans l’équation = La
(c) = 0249 J
2
E70. (a) = = 140 rad/s =⇒ = 2 = 156 N/m =⇒ = 12 2 = 0344 J =⇒
= 0210 m
Toutefois, on aura de nouveau cos (47 + 605) = 1 lorsque 47 + 605 = 2 ce qui
(b) Si = =⇒ = 12 =⇒ 2 = 12 2 =⇒ = ±141 cm
q 2
E79. = 2 et = 198 s = 238 s =⇒ = 4 2 = 980 m/s2
Problèmes
q q
32
P1. On a = = 05 = 8 rad/s.
bloc-ressort, soit
max = 12 2 = 1
2 (05) 22 = 1 J
P2. La pièce cessera d’être en contact avec le piston si la valeur maximale de l’accélération
dépasse le module de l’accélération de chute libre Avec = 010 m et = 2 , on
P3. Le raisonnement qu’il faut suivre ici est similaire à celui de l’exemple 1.6. On utilise un
axe des positifs vers le bas. L’origine de l’axe se situe à l’extrémité libre de la corde,
avant qu’on y attache le bloc. Ainsi, la position verticale du bloc et l’étirement du ressort
sont décrits par la même variable = 0 + 0 Dans cette somme, 0 = , représente
la position d’équilibre du bloc et 0 est l’écart par rapport à ce point. Comme l’énergie
∆ = f − i = 0 =⇒
∆ = 12 2 + 12 2r + 12 ( 0 + 0 )2 − ( 0 + 0 )
Mais comme r = et = 12 2 on trouve
¡ ¢ 2 1 2
∆ = 12 + 0 0
2 + 2 ( + 0 ) − ( + 0 ) (i)
(∆)
L’énergie mécanique reste constante dans le temps, donc = 0 =⇒ =0
0
Si 0 = et qu’on se rappelle que = et que = la dérivée de l’équation
(i) donne
¡ ¢
+ 0
2 + ( + 0 ) − =⇒
¡ ¢
+ 0
2 + = 0 =⇒ = − +
0 (ii)
2
Si on compare l’équation (ii) avec l’équation 1.7, on en déduit que la fréquence angulaire
d’oscillation de ce système est
q
2 2
2 = +2 =⇒ = +2 =⇒ CQFD
P4. La fréquence angulaire du système formé des deux blocs et du ressort est
q q
20
= + = 5+1 = 1826 rad/s.
P P
À l’aide de et de on trouve, pour le module de l’accélération du bloc ,
= s
P5. (a) La situation est identique à celle d’un pendule simple, et on le vérifie en partant de
= :
2
− ( sin ) = 2 2 (i)
2
Mais, comme sin ≈ (i) devient − = 2
qui possède la même forme que l’équation
1.5a =⇒ CQFD
P6. (a) La force de rappel vient du poids de l’eau sur une hauteur 2. Si on considère un axe des
parallèle au volume d’eau, on a
Cette composante de force agit sur la masse totale d’eau contenue dans le tube, soit
= :
P 2 2 2 2
= − = =⇒ − (2) = =⇒ − = 2
=⇒ 2
+ =0
P7. En posant égale à zéro la dérivée de l’équation 1.29a par rapport à e on trouve le
maximum : Ã !
e 1
e = e
q
2 2
=⇒
(20 −2e ) +(
)
e
à ! à 2
!
e
2 2 e
2( − )(−2e )+2( )( )
2( 2e −20 )+ 2
e = − 12 ³0 e 2
´32 = − e e ³
´32 =0
e 2 2 e 2
(20 −2e ) +(
) (20 −2e ) +(
)
Si on exclut la possibilité que e = 0 ou que e −→ ∞ cette égalité n’est vraie que si le
numérateur de l’expression entre parenthèses est nul :
¡ ¢ 2 2
2 2e − 20 + 2 = 0 =⇒ 2e = 20 − 2 2 =⇒ CQFD
P8. À l’équilibre, le poids du bloc égale le poids du volume d’eau déplacée par la partie im-
P
mergée du bloc (principe d’Archimède), et = 0 Pour un déplacement hors équilibre
de vers le bas, une force de rappel résultante B agit sur le bloc B. Cette force de
P10. (a) Au moyen de l’équation = − on trouve [] = M2 L2 T−2 ; les unités sont donc des
Nm/rad
(e) Dans le logiciel Maple, on pose l’équation du problème et on la résout comme suit
restart:
solve((9/64)*(sin(theta/2.0))^4=0.01,theta);
= 0403 rad
solve((1/4)*(sin(theta/2.0))^2=0.01,theta);
= 109 rad
P12. (a) Pour un bloc attaché à un ressort vertical, l’énergie mécanique s’exprime en fonction de
, la position du bloc par rapport au point où se trouvait l’extrémité du ressort avant
qu’on y attache le bloc. Si on suppose que l’axe des positifs est orienté vers le bas,
comme dans l’exemple 1.6, on obtient
1
= + res + =⇒ = 2
2 + 12 2 −
2
(b) = 0 =⇒ 2 + − = 0 (i)
= −
sin où sin =
q
(c) On obtient le mode critique si = 2 0 = 2 =⇒
¡ ¢2 ³ ´2
= 1 2 = 420
1 0133
2 = 0105 g
P16. (a) On donne = 0500 kg et = 10 N/m. Selon le problème 15, la diminution de l’amplitude
D’autre part, la fréquence angulaire amortie est associée à la période, ce qui donne
P18. (a) On traite les trois termes séparément, on les additionnera ensuite :
−
(i) = 0 2 sin(0 + )
³ −
´
(ii)
=
0 2 sin( 0 + ) =⇒
− 2 −
0
= 0
2 cos( 0 + ) −
2 0
2 sin( 0 + ) =⇒
− ¡ ¢
= 0
2 0 cos( 0 + ) − 2 sin( 0 + )
2
³ − ¡ ¢´
(iii) 2 =
=
2 0 cos( 0 + ) − sin( 0 + ) =⇒
0 2
2 − ¡ ¢
2 = − 2 0 2 0 cos( 0 + ) − 2 sin( 0 + )
−
³ 0
´
+0 2 −02 sin( 0 + ) − 2 cos( 0 + )
On additionne (i), (ii) et (iii). Après la mise en évidence et l’élimination des termes
communs, on obtient
¡ ¢
sin( 0 + ) + 0 cos( 0 + ) − sin(0 + )
2
³³ 2 ´ ´
02 sin( 0 + ) − 0
+ 4 2 − cos(0 + ) = 0
On regroupe tous les termes qui contiennent un "sinus" et tous les termes qui contiennent
un "cosinus" :
h ³ 2 ´i
2 02
− 2 + 4 2 − sin( 0 + ) + [ 0 − 0 ] cos( 0 + ) = 0
On voit facilement que cette dernière équation conduit à la formule permettant de calculer
la fréquence angulaire amortie (équation 1.25) et en constitue la preuve =⇒ CQFD
(b) La partie (a) de cette solution donne la méthode permettant de montrer que l’expression
−
= 2 [ cos( 0 ) + sin( 0 )] est bien une solution de l’équation différentielle. Quant
aux valeurs de et de on les trouve en comparant la position initiale et la vitesse
initiale à son expression évaluée à = 0
P19. On traite les trois termes de gauche séparément; on les additionnera ensuite. La solution
= cos( e − ) (1)
( cos(e −))
= = − e sin( e − ) (2)
2 (−e sin( e −))
2 =
=
= −2e cos(e − ) (3)
Si on distribue tous les termes, on peut ensuite séparer l’équation en deux morceaux : un
groupe de termes multipliant cos( e ) l’autre groupe multipliant sin( e ) Pour que
= cos( e −) soit une solution de l’équation différentielle, chacun de ces deux groupes
doit former une équation dont le résultat est nul. Ces deux équations sont
Cette équation a presque la même forme que l’équation (ii). Pour en extraire une infor-
mation valable, il faut introduire le résultat (iv), mais de deux façons. D’abord comme
ceci :
h i
( ) e
e tan cos + ( )e sin = 1 =⇒
£ ¤
sin e ( ) e cos2 + ( ) e sin2 = 1 =⇒
e ( ) e = sin (vi)
Il s’agit d’une équation quadratique en 2e , dont les solutions sont données (après quelques
étapes) par
³ q ´
1 1 1
2e = 20 1 − 22
± 44
+ 2
Puisque le facteur de qualité est élevé, on néglige 4 sous le radical, de sorte que
³ q ´ ³ ´ ³ ´
1 1 2 1 − 1 ± 1 = 2 1 ± 1
2e = 20 1 − 2 2 ± 2 = 0 22 0
résoudre le problème :
restart:
A0:=0.2; m:=0.5; w0:=5;
x1:=A0*exp(-0.316*t)*sin(4.99*t);
w2:=0.98*w0;
solve(ga^2=4*m^2*(w0^2-w2^2),ga);
x2:=A0*exp(-0.994987*t)*sin(w2*t);
x3:=A0*exp(-5*t)*sin(w0*t);
plot({x1,x2,x3},t=0..5);
P22. (a) On définit comme suit dans le logiciel Maple les lignes de commande nécessaires pour
produire le graphe :
restart:
A:=(Fe/m)/sqrt((wo^2-we^2)^2+(ga*we/m)^2);
wo:=sqrt(k/m);
m:=1; k:=1; Fe:=1;
A1:=subs(ga=m*wo/6,A);
A2:=subs(ga=m*wo/2,A);
A3:=subs(ga=sqrt(2)*m*wo,A);
plot({A1,A2,A3},we=0.2*wo..2*wo);
Exercices
E1. On cherche les longueurs d’onde associées à des fréquences d’ondes électromagné-
tiques. Selon l’équation 2.5c, la relation entre la vitesse de propagation de ces ondes
¡ ¢
= 3 × 108 , leur longueur d’onde et leur fréquence est = de sorte que =
(a) Pour la bande AM, on donne min = 550 kHz et max = 1600 kHz, de sorte que
3×108 3×108
min = max = 1600×103
= 188 m et max = min = 550×103
= 545 m
(b) Selon le paragraphe qui précède dans le manuel l’équation 2.5b, la phase à une position
¡ ¢
quelconque de l’onde est fixée par 2 .
Si la distance entre deux points est ∆ = 25 cm, la variation de phase entre ces deux
(d) Chaque particule de la corde subit un mouvement harmonique simple. Comme on le voit
à la figure 1.3, lorsque la position d’une particule est nulle, sa vitesse est maximale et
donnée par ± selon l’équation 2.9. Comme l’onde se propage vers la droite, le point
E4. La fréquence du signal sonore enregistré sur le microsillon est = 1 × 104 Hz. On donne
33 13 tours 2 rad 1 min
= 15 cm, le rayon du microsillon, et r = min × 1 tour × 60 s = 349 rad/s, sa
vitesse de rotation.
(a) À = 145 cm, la vitesse tangentielle d’un point sur le disque est donnée par l’équation
11.9 du tome 1 :
L’ondulation présente sur le microsillon à ce rayon est équivalente à une onde sinusoïdale
progressive de fréquence = 1 × 104 Hz. Sa longueur d’onde est donnée par l’équation
2.5c :
0506
= =⇒ = = 1×104
= 506 × 10−5 m
(b) L’onde sinusoïdale progressive gravée sur le disque et le son qui lui est associé possèdent
la même fréquence, mais leur vitesse diffère.
Dans le cas du son, pour lequel s = 340 m/s, la longueur d’onde est, selon l’équation
2.5c
340
= = 1×104
= 340 × 10−2 m
E5. Étant donné les deux vitesses de propagation, S = 5 km/s et P = 8 km/s, le délai
d’arrivée ∆ = 18 min entre les deux ondes s’exprime en fonction de la distance ∆
entre l’épicentre et la station d’observation :
³ ´ ³ ´ ³ ´
P −S S P
∆ = ∆S − ∆
P = ∆ 1
S − 1
P = ∆ S P =⇒ ∆ = ∆ P −S =⇒
¡ ³
¢ 5(8) ´
s
∆ = 18 min × 160min 8−5 = 144 × 10 m
6
25×10−3
E6. On donne = 25 g et = 3 m; donc, = = 3 = 833 × 10−3 kg/m.
on trouve
q
(75)(30)
= =⇒ 2 =
=⇒ =
2
=⇒
=
2
=⇒ =
2
= 202
= 0563 kg
E9. (a) Si on combine les équations 2.1 et 2.5c, on peut établir une relation entre la fréquence
la longueur d’onde et le module de la tension dans la corde :
q q
1
= = =⇒ =
Soit 1 1 et 1 les valeurs initiales de ces trois paramètres. Comme il s’agit de la même
corde, le terme n’est pas modifié. Si 2 = 21 et que 2 = 1 le rapport entre les
valeurs finales
q
et initiales donne
1 2 q q
2 2
q = 1 2 1 21 2
1 = 1 1 2 1 = 1 1 =⇒ 1 = 141
1
(b) Selon l’équation 2.5c, la vitesse de propagation et la fréquence sont directement propor-
tionnelles, de sorte que
2
1 = 141
E10. On donne = 2 cm/s pour la vitesse de propagation de l’impulsion sur la corde.
(a) Chaque figure montre la déformation réelle de la corde en trait plein. L’impulsion initiale
restart;
y:=5/(2+(x-2*t)^2);
(a) On fixe la valeur de et on trace le graphe demandé sur un intervalle pour allant de 0
à 10 cm :
t:=2;
plot(y,x=0..10);
t:=3;
plot(y,x=0..10);
(c) Non , l’équation mathématique choisie ne représente pas parfaitement une impulsion
puisque, si on élargit l’intervalle sur l’axe des dans l’un ou l’autre des deux graphes,
on constate que la déformation de la corde s’approche de 0, mais ne devient nulle que
E15. Une onde sinusoïdale progressive sur une corde s’exprime par
restart:
y:=’3.2*cos(0.2*x-50*t)’;
y1:=subs(t=0,y);
plot([y1,y2],x=0..50,color=[blue,red]);
(b) On note dans le graphe que = 10 cm Selon le paragraphe qui précède dans le manuel
¡ ¢
l’équation 2.5b, la phase à une position quelconque de l’onde est fixée par 2 . Si la
variation de phase entre deux points correspond à ∆ = 2
3 on obtient
¡ ¢ ¡ ∆ ¢
∆ = 2 ∆ =⇒ 2 3 = 2 =⇒ ∆ = 3 = 103 cm = 0105 m
(e) Dans le logiciel Maple, on définit l’expression de la fonction d’onde et la valeur du temps,
et on trace le graphe de pour allant de l’origine à 3 cm :
restart:
y:=’2.4*cos(Pi*x/40-2*Pi*t)’;
t:=0.25;
plot(y,x=0..3);
E19. Une onde progressive doit présenter un argument qui est linéaire par rapport aux variables
et . Autrement dit, cet argument doit prendre la forme d’un binôme + , où
E20. Une onde sinusoïdale possède une longueur d’onde = 20 cm et une période = 002 s.
(a) Selon le paragraphe qui précède dans le manuel l’équation 2.5b, la phase à une position
¡ ¢
quelconque de l’onde est fixée par 2 . Si la distance entre deux points équivaut à
∆ = 8 cm, la variation de phase entre ces deux points est donnée par
¡ ¢ ³ ´
8×10−2
∆ = 2 ∆
= 2 20×10−2 = 251 rad
(b) Selon le paragraphe qui précède dans le manuel l’équation 2.5a, la phase de l’onde à un
¡ ¢
instant quelconque est fixée par 2 . En un point donné, s’il s’écoule ∆ = 0035 s, la
variation de phase durant ce délai en temps correspond à
¡ ¢ ³ ´
0035
∆ = 2 ∆ = 2 002 = 110 rad
Comme elle est supérieure à 2 cette valeur de déphasage est équivalente à
(c) Dans le logiciel Maple, on définit l’expression d’une onde sinusoïdale d’amplitude
restart;
A:=1; phi:=0; lambda:=20; T:=0.02; k:=2*Pi/lambda; omega:=2*Pi/T;
y:=A*sin(k*x-omega*t+phi);
plot(subs(t=0,y),x=0..lambda);
plot(subs(x=0,y),t=0..T);
À = 0 s et = 0 m, = −002 m, et donc
La fréquence angulaire équivaut à = = 01 (50) = 500 rad/s, et, si l’onde se propage
dans la direction des négatifs, on a
À = 2 s et = 0 m, = 00125 m, et donc
doit être comprise entre 0 et 2 rad. Pour y arriver, on modifie le résultat obtenu en lui
ajoutant un multiple entier de 2. Ici, l’ajout de 2 ≈ 628 n’est pas suffisant, de sorte
E26. Une onde stationnaire est décrite par = 40 sin(05) cos (30), où et sont en centi-
mètres, et en secondes.
30
(a) On calcule la fréquence, soit = 2 = 2 =⇒ = 477 Hz
(c) Dans le logiciel Maple, on définit l’expression de la fonction d’onde et la valeur du temps,
et on trace le graphe de pour allant de l’origine à 5 cm :
restart;
y:=’4.0*sin(0.5*x)*cos(30*t)’;
t:=0.8;
plot(y,x=0..5);
t:=’t’;
(c) Le déplacement maximal d’une particule en = 05 cm s’obtient en posant cos () = 1
donc max ( = 0005 m) = 00400 sin(126 (0005)) = 236 cm
(d) Dans le logiciel Maple, on définit l’expression de la fonction d’onde et on superpose son
graphe pour trois valeurs successives du temps :
restart;
y:=0.0400*sin(126*x)*cos(50.3*t);
lambda:=0.05;
T:=1/8.0;
y1:=subs(t=0.5*T,y);
y2:=subs(t=0.6*T,y);
y3:=subs(t=0.7*T,y);
plot([y1,y2,y3],x=0..2*lambda,color=[red,blue,green]);
On peut aussi créer directement une animation en faisant appel à la commande "animate",
with(plots):
animate(y,x=0..2*lambda,t=0..T);
E28. On donne 2 = 450 Hz, pour le deuxième harmonique d’une corde de guitare de longueur
= 06 m et de densité de masse linéique = 00015 kg/m. On calcule le module de la
tension en combinant les équations 2.1 et 2.16 :
q
2
2 = 2 = 1 =⇒ = 22 2 = (450)2 (06)2 (00015) = 109 N
E29. Lorsqu’une onde stationnaire existe sur une corde de longueur la distance entre deux
Dans cet exercice, on donne la distance entre deux noeuds pour deux modes consécutifs,
mais sans spécifier la valeur de pour ces deux modes. Toutefois, comme ils sont consé-
cutifs, on dira que le premier mode est et que le second est + 1. De plus, comme
la valeur du mode correspond au nombre de ventres qui sont présents sur la corde, on
peut affirmer que le mode est associé à la plus grande valeur de la distance entre deux
noeuds, soit 18 cm, alors que le mode + 1 est associé à la distance de 16 cm.
Puisque ces deux distances correspondent à la moitié de la longueur d’onde dans un mode
donné, alors
= 2 (18 cm) = 36 cm
E30. Les fréquences des modes d’onde stationnaire consécutifs sont +1 = 600 Hz et
= 480 Hz.
6794
= 21 = 2(120) = 0283 m
(a) Pour la fréquence fondamentale, 1 = 440 Hz, au moyen de l’équation 2.16, on calcule
q q
1 1 049
1 = 2 1
=⇒ 1 = 21 = 21 = 2(440) 12×10−3
= 230 cm
E32. On donne = 15 N et = 3 × 10−3 kg/m. Une onde stationnaire possède une amplitude
707
On calcule la fréquence de l’onde, soit = = 024 = 295 Hz, et la fréquence angulaire,
soit = 2 = 2 (295) = 185 × 103 rad/s.
L’équation générale d’une onde stationnaire est = 2 sin() cos (); donc
¡ ¢ ¡¡ ¢ ¢
= 200 × 10−3 sin (262) cos 185 × 103
1
E34. Deux cordes identiques (même ) ont un rapport des tensions de 2 = 2 et un rapport
1
de longueur de 2= 13 On calcule ainsi le rapport des fréquences fondamentales :
q
1 1 q √
1 1
2 = 21
1
q
2
=2
1
1
2 = 3 2 =⇒ 2 = 424
22
E35. La fonction d’onde d’une onde stationnaire est
E36. Lorsqu’on pince une corde de guitare dont la fréquence fondamentale est 1 = 320 Hz
de façon à réduire sa longueur d’un tiers, la longueur d’onde associée à cette nouvelle
E37. Une fonction d’onde vérifiant l’équation d’onde doit être de la forme ( ± ). Le cas
(a) satisfait cette exigence. Le cas (b) aussi, mais uniquement si ( − ) 0
E38. On vérifie directement qu’une fonction d’onde = sin () cos () est une solution de
l’équation d’onde en calculant
2
2
= −2 sin () cos ()
et, ensuite,
2 ¡1¢
2
= −2 sin () cos () = − 2
2 sin () cos () =⇒
2 1 2
2
= 2 2
=⇒ CQFD
(a) On calcule la fréquence angulaire, soit = 2 = 100 rad/s, et la puissance moyenne :
¡ ¢
moy = 12 (0 )2 = 12 35 × 10−3 (100 (0008))2 (60) = 663 mW
(b) Pour doubler la puissance moyenne à fréquence constante, la vitesse doit doubler, donc
= 120 m/s, et le module de la tension nécessaire devient
¡ ¢
= 2 = 35 × 10−3 (120)2 = 504 N
24 osc.
E46. On calcule la fréquence, = 12 s = 20 Hz, puis la vitesse de propagation,
∆ 270 cm
= ∆ = 225 s = 120 cm/s, et enfin la longueur d’onde,
= = 600 cm
2 2
E47. (a) On donne = 004 = , donc = 00400 m
2 2
On donne = 005 = , donc = 00500 s
¡ 3
¢
À = 3 s, on obtient = 03 sin 2 − 4 . Comme l’onde avance à = 0500 m/s vers
la gauche, il suffit de reprendre le graphe précédent en décalant la courbe de
(b) Pour une valeur donnée de la position sur la corde, l’amplitude de l’onde stationnaire
prend une valeur maximale que l’on calcule ainsi :
¡ ¢
max = sin() = 500 × 10−3 sin (300 (017)) = 463 × 10−3 m
(c) On trouve un ventre chaque fois que sin() = ±1 donc lorsque = 2 3 5
2 2 , ou encore
(2+1)
lorsque = 2 dans laquelle ∈ N On peut modifier cette égalité et écrire que
(2+1) (2+1)
= 2 = 2(300) = (2 + 1) (005236)
(d) Dans le logiciel Maple, on définit l’expression de la fonction d’onde et la valeur du temps,
et on trace le graphe de pour allant de l’origine à 5 cm :
restart;
y:=’5e-3*sin(30*x)*cos(420*t)’;
t:=0;
plot(y,x=0..0.30);
Ce graphe permet de vérifier les réponses obtenues en (a) et en (b). Toutefois, si on crée
une animation, la vérification s’avère plus facile. On y arrive en redonnant à le statut
de variable, en définissant la période en chargeant la commande « animate » et en
lançant cette commande sur le même intervalle pour et sur toute une période :
t:=’t’;
T:=2*Pi/420.0;
with(plots):
animate(y,x=0..0.30,t=0..T);
E52. (a) Comme on l’a vu à l’exercice 33, la densité de masse linéique peut être exprimée en
fonction de la masse volumique et de l’aire de la section du fil s , soit = s . Pour
= 2 la contrainte de traction devient
2 2
q
= s = s =
s
s
= 2 =⇒ =
=⇒ CQFD
E54. On donne 1 = 120 m/s. On conserve la même tension et le même métal, mais on double
le rayon du fil, soit 2 = 21 .
(a) On suppose qu’une impulsion frappe un premier interface entre deux couches de tissus
différents. Cette impulsion est partiellement réfléchie et partiellement transmise. Le temps
que mettra cette impulsion avant d’être totalement réfléchie correspond à
³ ´ ³ ´
réflexion = 4 = 4 1 = 4 200×10
1
6 = 200 × 10−6 s
soit le délai qui sépare l’arrivée du début et de la fin de l’impulsion, constituée de quatre
longueurs d’ondes complètes, à l’interface.
Soit la distance qui sépare le premier interface du suivant. Pour que la fraction de
l’impulsion transmise du premier interface traverse cette distance , frappe le second
interface, s’y réfléchisse partiellement et revienne vers la sonde émettrice après ce qui
a été réfléchi au premier interface, la distance doit posséder une valeur minimale qui
satisfait l’équation suivante de la cinématique :
réfl e x io n (15×103 )(200×10−6 )
2 = réflexion =⇒ = 2 = 2 = 150 mm
(b) Chacune des impulsions émise par la sonde est réfléchie et transmise à la surface du corps
seur = 002 m, ira se réfléchir à l’unique interface et remontera vers la surface du corps
en un temps interface dont la valeur correspond à
2 2(002)
2 = interface =⇒ interface = = 15×103
= 267 × 10−5 s
s’est écoulé, une nouvelle impulsion est émise par la sonde. Si c’est le cas, lorsque la se-
conde impulsion aura terminé de se réfléchir, la partie transmise de la première impulsion
reviendra à la surface en suivant directement la fin de la seconde impulsion réfléchie. Dans
= = 3 (2) = 600 m
On peut combiner les équations 2.11a et 2.11b afin d’obtenir le déphasage total lorsqu’il
provient d’une différence de pas et d’un délai :
¡ ¢
∆ = ∆ + ∆∆ = 2 + ∆ (i)
(a) Dans cette situation, il n’y a pas de délai temporel ∆ puisque les deux bateaux oscillent
en phase :
¡ ¢ ³ ´
∆ = 2 = 2 45
6 = 3
2 rad
(b) Les deux bateaux sont maintenant déphasés d’une demi-période. Comme on ne spécifie
pas lequel des bateaux est déphasé alors ∆ = ± 2 et l’équation (i) devient
¡ ¢ ³ ´
45 2
∆ = 2 + ∆ = 2 6 ± = 5
2 ou 2 = 2 rad
(c) Si le bateau le plus près de l’observateur oscille avec une avance d’un quart de période
sur l’autre bateau alors le délai temporel correspond à ∆ = 4 et
¡ ¢ ³ ´
4
∆ = 2 + ∆ = 2 456 + = 2 ou encore 0 rad
Pour que l’onde transmise sur la portion 3 interfère constructivement, une onde station-
naire (voir la section 2.9) doit s’installer sur la portion 2 de la corde. Si on cherche la
fréquence minimale, cette onde stationnaire ne doit posséder qu’un ventre et la longueur
E59. À travers la portion plus longue du trombone, pour laquelle on ajoute un parcours sup-
Si l’interférence doit être destructive, ce délai est déterminé par l’équation 2.12d :
¡ ¢
∆ = + 12 (ii)
(a) Afin de trouver la plus petite valeur possible de , la différence de marche, on doit trouver
la distance entre les deux premiers maximum de chaque onde.
La deuxième onde possède un maximum à 2 = 295 m, mais cette valeur est supérieure
(c) On fait directement la différence entre 1 et 2 puis on prend la valeur absolue du résultat :
E61. (a) On superpose les deux ondes sur la corde et on calcule la déformation au même instant
= 0. La déformation totale correspond à
= 1 + 2 (i)
d’onde sont les mêmes pour les deux ondes. La déphasage entre les deux ondes est
2
= 3 et on fait l’hypothèse que les ondes voyagent vers la droite. Avec ces informations,
l’équation (i) devient
(b) On reprend l’équation (iii) en supposant que la valeur du déphasage est inconnue :
³ ´ ³ ´
= 2 sin + 2 cos 2 (iv)
Si l’amplitude de la déformation totale est 0 = 3 mm, alors 0 = 5 et en faisant appel
à l’équation (iv), on a
³ ´ ³ ´ ³ ´
0 = 2 cos 2 =⇒
5 = 2 cos
2 =⇒ cos
2 = 1
10 =⇒
2 = 147 =⇒ = 294 rad
1 07×10−3
E62. On donne 2 = 05×10−3
= 140
(a) On utilise le résultat de l’exercice 33, = 2 avec les équations 2.1 et 2.16 pour établir
le rapport des fréquences fondamentales :
2
q
q r
2 2 1 2
= = 12 = 12 = 140
2
1 = 1 = 1 =
2 q
2
2 2
1
(b) Comme on l’a vu en (a), si les cordes ont la même fréquence fondamentale, la vitesse de
propagation est la même, soit
³ ´2
2 2 2 2 22 22 1
1 = 1 2 = 1 = 12
= 12
= 140 = 0510
2
E63. (a) 2 = 2 =⇒ = 2 = 480 m/s
(b) = = 2
=⇒ = 2
= 0911 g
3
E64. (a) = 2 =⇒ = 105 × 103 Hz
= 3 =⇒ = 0400 m
(b) = 2 = 523 N
2
E67. =
2 =⇒ 1 = 1
2 =⇒ 2 = 1 21 = 0450 m
(b) ∝ √1
=⇒ = 1121
√
(c) ∝ =⇒ = 1091
(a) On utilise l’équation 2.16 du manuel afin de trouver une expression pour la vitesse des
ondes :
= 2 =⇒ = 2
On calcule ensuite les vitesses minimale et maximale des ondes sur les cordes vocales avec
cette expression :
On cherche le rapport entre les valeurs de tension qui découlent de l’écart des vitesses.
Dès lors, on peut écrire que
max 2
max 2
max (360)2
min = 2
min
= 2
min
= (144)2
= 160
E80. =
2
= 5 × 10−3 kg/m =⇒ = 12 ()2 = 568 mW
E81. On calcule = 2
= 251 rad/s; puis =
= 16 m/s, donc = 12 ()2 = 806 mW
q
E82. On calcule =
= 707 m/s. Comme = 12 ()2 on obtient = 276 mm
E83. On calcule =
= 125 m/s; donc = 12 ()2 = 144 mW
Problèmes
P1. La contrainte de traction du fil d’acier équivaut au rapport entre le module de la tension
dans le fil et son aire de section s : = s = 2 × 108 N/m2 . La masse volumique de
(c) Si la fréquence fondamentale varie de 260 Hz à 262 Hz, le module de la tension doit
augmenter de
¡ ¢
∆
= 2 ∆
=2
2
260 = +154 %
P3. Le fil va cesser d’être en contact avec la corde lorsque lorsque le module de l’accélération
maximale de la parcelle de corde qui supporte le morceau de fil devient supérieur au
module de l’accélération gravitationnelle, ( )max . Lorsque cela se produit, la corde
se dérobe sous le fil plus rapidement qu’il ne peut tomber. On calcule la valeur limite de
l’amplitude en supposant que la valeur maximale de l’accélération a été atteinte :
P4. On calcule la vitesse de propagation avec l’équation 2.5c, soit = sol sol = 2509 m/s.
Comme 1 = 2 on trouve la longueur de corde d’une note avec = 21 :
la = 2la = 570 cm
si = 2si = 508 cm
do = 2d o = 479 cm
ré = 2ré = 427 cm
P5. (a) Pour une onde de faible amplitude, on calcule la puissance transmise de proche en proche
=
= sin (i)
Si l’amplitude est faible et parce que la pente est négative à la figure 2.42, on peut affirmer
que sin ≈ tan = − . Avec ce remplacement, l’équation (i) devient
³ ´
= − =⇒ = − =⇒ CQFD
(b) Si = sin ( − ), on a = − cos ( − ) et = cos ( − ), que l’on
insère dans le résultat de la partie (a) :
Pour une certaine valeur de la position, durant une période, la valeur moyenne de
cos2 ( − ) est de 12 Avec ce résultat, on exprime la valeur moyenne de la puissance
transmise au moyen de l’équation (ii) :
P6. Soit la position d’un élément de la corde de longueur mesurée à partir de l’extrémité
À l’inverse,
P10. Pour une onde stationnaire, = 2 sin () cos (), et la vitesse d’une particule est
donnée par = = −2 sin () sin (). Pour une parcelle de corde de masse
La valeur moyenne de sin2 () sur une période est de 12 , de sorte que
¡ ¢ 2 2 2
¡ ¢ 2 2
moy = 2 () sin () sin () =⇒ moy = () sin () =⇒ CQFD
=
2 (2 cos () cos ())2 = 2 ()2 cos2 () cos2 ()
La valeur moyenne de cos 2 () sur une période est de 12 , de sorte que
¡ ¢ 2 2
¡ ¢ 2 2
2
moy = 2 () cos () cos () =⇒ moy = () cos () =⇒ CQFD
P11. (a) Comme = + on peut exprimer l’énergie mécanique moyenne par unité de longueur
en utilisant le résultat obtenu au problème 10 :
¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢ 2 2 2 2
moy = moy + moy = () sin () + () cos () (i)
D’après le problème 11, avec = 1 × 10−3 m, l’énergie mécanique dans la corde est
¡ ¢¡ ¡ ¢¢2
= ()2 = (2)2 = 333 × 10−3 2 (204) 1 × 10−3 (06) = 328 mJ
P13. D’après la section 2.11 et le problème 11, la densité d’énergie linéique s’exprime comme
=
= 12 ()2 . Toutefois, comme = 12 ()2 on obtient = =⇒ CQFD
P14. (a) La deuxième loi de Newton appliquée à la particule contient deux forces de rappel, l’une
dirigée vers la particule − 1, qui se trouve à gauche et l’autre dirigée vers la particule
qui se trouve à droite, + 1. Si est la masse de la particule et sa position à tout
moment, on obtient
2
2 = − ( − −1 ) + (+1 − ) =⇒
2
2 = (+1 + −1 − 2 ) =⇒ CQFD
(b) La position d’équilibre de la particule est = , et on suppose que cette particule
oscille autour de cette position d’équilibre selon = sin ( − ). Si on utilise cette
Exercices
E1. On insère les données directement dans l’équation 2.5c, et on trouve ainsi la longueur
d’onde :
340
= = 1×105
= 340 mm
E2. On insère les données directement dans l’équation 2.5c, et on trouve ainsi la longueur
d’onde :
340
= = 35×104
= 971 mm
E3. On insère les données directement dans l’équation 2.5c, et on trouve ainsi la longueur
d’onde :
1500
= = 4×106
= 0375 mm
E4. L’intervalle de temps qui sépare l’arrivée du son voyageant dans les deux milieux équivaut
à ∆ = 32 s.
∆
Toutefois, pour chaque son, l’intervalle de temps est donné par ∆milieu = m ilieu . Ainsi
³ ´−1
∆ = ∆air − ∆eau = ∆a ir
− ∆
e a u =⇒ ∆ = 1
a ir − 1
e a u ∆ =⇒
¡ 1 1
¢−1
∆ = 340 − 1500 (32) = 141 × 103 m
E5. (a) On insère directement les données dans l’équation 3.2a, et on calcule ainsi la vitesse du
son :
q q
28×1010
= = 136×10−3 = 143 km/s
E8. Le premier son voyage le long du tuyau, alors que le second voyage dans l’air. Pour
∆
chaque son, l’intervalle de temps est donné par ∆milieu = m ilie u et l’intervalle qui les
sépare correspond à
E10. On insère
r les données
r dans l’équation fournie, ce qui donne
10
+ 14×1011 + 42×10
=
3
= 892×103
3
= 416 km/s
E11. Pour une onde longitudinale dans un fluide, l’équation 3.18 décrit l’amplitude de dépla-
0
cement, soit = 0 sin ( − ). Avec = et 0 = 0 qui se réécrit 0 = on
calcule
= −0 cos ( − ) = −0 cos ( − ) = − 0
cos ( − ) =⇒
= −0 cos ( − )
Si on compare ce résultat avec l’équation 3.15, qui décrit l’amplitude de pression, on voit
que = =⇒ CQFD
E12. Par analogie avec les ondes stationnaires transversales étudiées à la section 2.8, on déduit
¡ ¡ ¢ ¢
que 1 et 2 sont décrits par 200 sin 530 ± 180 × 103 , où est en pascals, en
mètres et en secondes.
E13. On trouve les longueurs des colonnes d’air grâce à l’équation des tuyaux fermés, = 4
restart;
data_L:=[0.18,0.35,0.52,0.76];
data_x:=map(x-1/(2*x),data_L);
£ 1
¤
On crée ensuite un ensemble de données pour les couples de valeurs 2 et on trace le
graphe avec la commande "pointplot" qui est associée à la librairie "plots". Pour qu’elle
fonctionne, on doit invoquer cette libraire :
data:=[[2.78,944],[1.43,472],[0.961,321],[0.658,221]];
with(plots):
pointplot(data);
Le graphe montre un alignement des points selon une droite. Pour obtenir la pente de
with(CurveFitting):
LeastSquares(data, x);
Selon ces résultats, la vitesse du son possède une valeur approximative de ≈ 340 m/s .
= 40r = 800 Hz
(b) Non , cette fréquence n’est pas unique, car plusieurs harmoniques sont associées à des
fréquences plus élevées.
E17. On calcule les trois plus basses fréquences associées aux trois premiers modes au moyen
de l’équation 3.4 :
= 2 =⇒ 1 = 850 Hz , 2 = 170 Hz , 3 = 255 Hz
E18. En se servant des équations 3.1 et 2.5c, et en se rappelant que s’exprime en Kelvins,
on pose que
√ √ q
10◦ 10◦ 10◦
◦ =
√ =⇒ 10 = 20
◦ ◦ √ = 1000 283
293 = 983 Hz
20 20◦ 20◦
E20. (a) On utilise l’équation 3.3 pour les tuyaux fermés et on obtient
340
= 41 = 4(25) = 340 m
E23. (a) On arrive à calculer la longueur d’onde effective au moyen de l’équation qu’on trouve à
la section 3.3 :
−S
0 = = 340−25
400 = 788 cm
E24. En comparant l’équation de la section 3.3 et les nouvelles données, on constate que la
longueur d’onde effective ne varie pas d’une situation à l’autre. Ainsi
340
= = 400 = 850 cm
³ ´
±O ±S
E25. Pour chacun des cas, on utilise les équations 0 = ±S et 0 =
³ ´ ³ ´
340
(a) 0 = −S
= 0
340−40 200 =⇒ = 227 Hz
−S
0 = = 340−40
200 =⇒ 0 = 150 m
¡ O¢ ¡ ¢
(b) 0 = +
= 340+40
340 200 =⇒ 0 = 224 Hz
0 =
= =⇒ 0 = 170 m
340
200
³ ´ ³ ´
(c) 0 = + O
−S = 340+20 0
340−20 200 =⇒ = 225 Hz
−S
0 = = 340−20
200 =⇒ 0 = 160 m
E26. On doit d’abord trouver la vitesse de la source responsable des changements de fréquences
perçues. Avec j = 24 tr/s, la fréquence de rotation du jouet et l’équation 11.9 du tome
1, on trouve que
On peut maintenant trouver les deux valeurs de fréquence avec l’équation 3.7 :
³ ´ ³ ´
0 340 0 3
min = + S
= 340+181 200 =⇒ min = 171 × 10 Hz
³ ´ ³ ´
0 340 0 3
max = − S
= 340−181 200 =⇒ max = 190 × 10 Hz
chauffeur du camion est l’observateur (O = 15 m/s). Soit 10 , la fréquence perçue par
le chauffeur du camion pendant que l’automobile s’approche et 20 , la fréquence perçue
(a) Le sens du mouvement de l’automobile et celui du camion permettent d’établir les signes
adéquats dans l’équation 3.7 :
³ ´ ³ ´
10 = − O
−S = 340−15
340−40 (400) = 4333 Hz
³ ´ ³ ´
20 = + O
+S = 340+15
340+40 (400) = 3737 Hz
De sorte que
De sorte que
E28. (a) Le son est initialement émis par la source (la voiture de police) à une fréquence Il
atteint l’observateur (le camion) et est perçu à une fréquence 0 . La réflexion du son sur
le camion ne modifie pas sa fréquence 0 . Le son se dirige vers la voiture de police et subit
p = 40 m/s vers le camion, alors que ce dernier se déplace à c = 20 m/s dans le même
sens. La fréquence 00 finalement perçue au retour à la voiture de police est donnée par
³ ´ ³ ´³ ´ ³ ´³ ´
+ + −c 340+40 340−20
00 = +pc 0 = +pc −p = 340+20 340−40 (600) = 676 Hz
(b) À cause du vent, les vitesses de la voiture de police et du camion par rapport à l’air
immobile sont p = 50 m/s et c = 30 m/s, et on obtient
³ ´³ ´ ³ ´³ ´
00 +p −c 340+50 340−30
= +c −p = 340+30 340−50 (600) = 676 Hz
E29. Si l’observateur se situe entre le mur et l’auto, la fréquence a0 du son perçu en provenance
de l’auto est donnée par l’équation 3.7 :
³ ´ ³ ´
340
a0 = − S
= 340−833 (500) = 512558 Hz
Le son qui frappe le mur est modifié de la même manière et réfléchi vers l’observateur. La
bat = |a0 − m
0 | = 0 Hz
bat = |a0 − m
0 | = |488043 − 512558| = 245 Hz
E30. Si la voiture s’éloigne du mur, l’observateur perçoit un battement lorsqu’il se situe sur
le trajet futur de la voiture. La valeur de ce battement est la même qu’à l’exercice
précédent puisque le signe devant S change lorsqu’on calcule a0 et m
0 . Il n’y a pas de
battement lorsque l’observateur se place entre la voiture et le mur, et les deux réponses
sont 0 Hz, 245 Hz .
E32. On doit d’abord trouver l’intensité du son produit par une personne, puis multiplier
cette intensité par le nombre total de personnes, soit = 2 × 104 spectateurs. Au moyen
de l’équation 3.12 et de = 50 dB, on trouve
³ ´ ¡ ¢
= 10 log 0 =⇒ = 0 10 10 = 1 × 105 0
¡ ¢¡ ¢ ¡ ¢
Comme 0 = = 2 × 104 1 × 105 0 = 2 × 109 0 alors
³ 0´ µ ¶
0 (2×109 )0
= 10 log 0 = 10 log 0 = 930 dB
E34. On reprend l’équation (i) de l’exercice 33 avec = 42 qui correspond à l’aire d’une
sphère de rayon , ce qui donne
µ ¶
2¡ ¢
100
= 0 10 10 = 42 0 10 10 = 4 (40) 1 × 10−12 10 10 = 201 W
E37. (a) On combine les équations 3.9 et 3.21 pour calculer l’intensité moyenne. Ainsi, comme
moy = 12 (0 )2 et que = 2 on obtient
¡ ¡ ¢¢2
moy = moy = 12 (0 )2 = 12 (129) 2 (600) 8 × 10−9 (340) = 199 × 10−7 W/m2
E38. On modifie l’équation 3.12 et on l’applique au signal (s) et au bruit (b), successivement :
s
s = 0 10 10 (i)
b
b = 0 10 10 (ii)
(b) Selon l’équation 3.22, l’intensité est proportionnelle au carré de l’amplitude de pression.
On en déduit que le rapport des amplitudes de pression est
q √
20 2
10 = 1 = 1000 = 316
Dans chaque cas, on calcule l’intensité en modifiant l’équation 3.12 et la distance corres-
pondante au moyen de l’équation 3.10 :
³ ´ ¡ ¢
(a) = 10 log 0 =⇒ = 0 10 10 = 1 × 10−12 1012 = 1 W/m2
Puis
q q
02
= 42
=⇒ = 4 = 4(1) = 126 cm
³ ´ ¡ ¢
(b) = 10 log 0 =⇒ = 0 10 10 = 1 × 10−12 106 = 1 × 10−6 W/m2
Puis
q q
02
= 42
=⇒ = 4 = 4(1×10−6 )
= 126 m
0 p
E42. (a) Sur le bord avant de l’impulsion, on a le rapport = où p est le module de la vitesse
de la particule, et la vitesse du son. Ainsi
0 (10−6 )(340)
p = = 005 = 680 × 10−3 m/s
E43. (a) On utilise d’abord l’équation 2.5c pour calculer la vitesse de propagation de l’onde sonore :
2700
= = 818 = 330 m/s
E46. (a) On calcule la vitesse du son dans l’air à l’aide de l’équation 3.1 :
p
−10◦ C ' 20 (−10 + 273) = 324 m/s
Les sons audibles possèdent une fréquence allant de 20 Hz à 20000 Hz. Avec l’équation
2.5c, on trouve l’intervalle des longueur d’ondes :
−10◦ C 324
max = min = 20 = 162 m
−10◦ C 324
min = max = 20000 = 162 mm
E49. Comme on l’explique à l’exemple 3.4 du manuel, le conduit auditif est ouvert vers l’ex-
térieur mais fermé à l’autre extrémité par le tympan. On peut ainsi le modéliser comme
un tuyau fermé. On néglige le fait qu’il n’est pas rectiligne et que sa section n’est pas
parfaitement uniforme.
La vitesse de propagation du son dans l’air étant de 340 m/s, on utilise l’équation 3.3 :
(1)(340)
= 4 =⇒ 1 = 4(004) = 213 kHz
³ ´
E50. Sur le mur, 1 = 0 −S , et il s’agit d’une nouvelle source au repos. Pour l’observateur,
¡ O¢
2 = 1 +
= 716 Hz
E51. On suppose que le camion (S) et l’automobile (O) se dirigent directement l’un vers l’autre.
Si on résout les équations (i) et (ii), on trouve S = 350 m/s et O = 260 m/s .
³ ´ ³ ´
E52. A = 0 − S
et E = 0 +S =⇒
A +S
E = −S = 10595 =⇒ S = 778 m/s
³ ´ ³ ´
E53. (a) A = 0 −S et E = 0 +S =⇒
A +S 475
E = −S = 410 =⇒ S = 250 m/s
∆ = 2 − 1 = −716 Hz
³ ´ ³ ´
E55. 1 = 0 + O
−S = 9733 Hz et 2 = 0
−O
+S = 6632 Hz =⇒
∆ = 2 − 1 = −310 Hz
E56. Soit la figure suivante, montrant une source sonore à deux instants successifs A et B,
séparés par l’intervalle de temps ∆ :
La fréquence du signal qui revient à la sonde possède un gain moyen ∆ = 535 Hz, de
sorte que
00 = + ∆ = (4 × 106 + 535) Hz
Comme à l’exemple 3.8 du manuel, puisque le gain est positif, on en déduit que les
Dans le calcul du premier effet Doppler, la source, qui est la sonde, est immobile. Les
Le signal se réfléchit sur les globules rouges et repart vers la source. Pour le calcul du
second effet Doppler, l’observateur (la sonde) est immobile et la source (les globules
rouges) se déplace à g , de sorte que
³ ´
00 = 0 −g
(ii)
La vitesse des globules rouges est aussi celle du fluide sanguin, de sorte que le débit
dans l’artère correspond à
³ 2´ ³ ´ ¡ ¢ ³ 1 L ´ ¡ 60 s ¢
(0006)2
= g = g 4 = (0105) 4 = 297 × 10−6 m3 s ×
0001 m 3 × 1 min =⇒
= 0178 L/min
¡ ¢2
E58. ∝ 2 , et doit décroître; donc 2 = 220
222 1 = 589 N
³ ´
1010 06 = 22
E59. Puisque = 4 2 et = 10 log 0 , on obtient alors 1094 = 10 12
et 2 = 700 m
Problèmes
P2. On donne = 80 Hz et 0 = 10 Pa à 1 m.
ce qui donne
1 0
0 = 5 = 907 × 10−6 m
P4. On résout ce problème avec les équations des tuyaux ouverts et fermés.
(b) On connaît déjà la fréquence du troisième harmonique. On l’utilise dans l’équation 3.3,
ce qui donne
Si on isole 1 et 2 dans les équations (i) et (ii) et qu’on remplace ensuite dans
1 + 2 = 22 s, on arrive à
³ ´12
49 + 340 − 22 = 0
P6. (a) On sait qu’un tuyau fermé résonne pour des longueurs qui correspondent aux multiples
entiers de 4 On peut donc poser que
4 = 0182 + 06 (i)
3
4 = 0557 + 06 (ii)
= ³ ´ =
= 340
= 453 Hz
4 4 4(0182+06) 4(0182+06(917×10−3 ))
P7. La déformation ou la perturbation associée à une onde progressive est décrite par
l’équation 2.8 :
De plus, l’intensité d’une onde émise par une source ponctuelle décroît avec l’inverse du
carré de la distance, soit = 42
tandis que l’intensité moyenne dépend du carré de
l’amplitude de déplacement, soit moy = 12 (0 )2 . Si on combine ces deux équations, on
P8. On cherche la fréquence de battements perçue lorsqu’un sol diatonique et un sol tempéré
P9. (a) Si une hausse de tension dans la corde diminue la fréquence de battements, c’est que la
fréquence émise par la corde (c) est préalablement inférieure à la fréquence du tuyau (t) :
(b) On trouve la tension initiale de la corde, sans connaître la vitesse du son, au moyen des
(a) On combine les équations 3.10 et 3.12 afin de trouver la puissance de chacun des klaxons,
soit
³ ´ ³ ´ µ ¶
= 10 log 0 = 10 log 42 0
=⇒ = 42 0 10 10 = 39738 × 10−4 W
(b) Pour un nombre de voitures placées l’une derrière l’autre, l’équation (i) prend la forme
P
1
tot = 4 (+(−1)(+))2
=1
et l’expression de l’intensité en décibels donne
µ ¶
P
1
tot = 10 log 40 (+(−1)(+))2
=1
Dans le logiciel Maple, on crée l’expression pour et on fixe la valeur des paramètres.
On trouve tot = 752 dB , une valeur assez proche du résultat pour une seule voiture.
P12. (a) On reprend l’équation qui donne la vitesse du sang en fonction de la fréquence de l’exemple
3.8 :
³ ´ ³ ´
00 − ∆
s = 00 + =⇒ s = 00 + =⇒ ∆ = ( 00 + ) s (i)
Toujours selon l’exemple 3.8, on sait aussi que
³ ´
00 = + s
−s (ii)
Mais comme s ¿ l’équation (ii) implique simplement que 00 ' En insérant ce
dernier résultat dans l’équation (i), on trouve
Exercices
E1. On veut démontrer que lorsqu’on tourne un miroir M d’un angle , le rayon réfléchi est
dévié d’un angle 2. Pour y arriver, on dessine le trajet d’un rayon lumineux provenant
d’une direction fixe avant (1) et après (2) que le miroir ait subi une rotation d’un angle .
Dans les deux figures, on fait appel à la loi de la réflexion et à l’équation 4.6 du manuel
1 − 2 = 2 =⇒ ∆ = 2 =⇒ CQFD
E2. Soit le montage suivant, composé de deux miroirs M1 et M2 disposés perpendiculaire-
ment :
Afin d’établir que les rayons incident et dévié sont parallèles et de sens opposés, on doit
démontrer que = Comme
E3. Deux des tracés sont obtenus par réflexion directe (1, 2), deux autres par réflexion sur
les deux miroirs (3, 4) et le dernier par une triple réflexion (5). Dans ce dernier cas, les
trois réflexions sont rapprochées et il est impossible de les dessiner correctement :
E4. Pour trouver de quel angle s’écartent les rayons incidents, on fait varier l’angle
entre les deux miroirs auxquels sont équivalents les côtés du prisme. On pose d’abord
que = 0◦ de sorte que les rayons incidents effleurent les miroirs sans être déviés de
la verticale ( = 0◦ ) Selon l’exercice 1, lorsque l’un des miroirs est ensuite tourné d’un
angle 2 0◦ le rayon réfléchi est dévié du double, soit Puisque les côtés du prisme sont
disposés symétriquement de part et d’autre de la verticale, chacun étant tourné de 2 les
rayons incidents s’écartent donc, après les réflexions, d’un angle = 2 =⇒ CQFD
E5. On considère trois miroirs perpendiculaires deux à deux, ce qui constitue la cellule élé-
mentaire d’un cataphote. On choisit un système d’axes tel que les miroirs sont disposés
selon les plans et Un rayon lumineux incident de direction quelconque est
→
− →
− →
−
décrit par −
→r i = i + j +k
Quand ce rayon atteint le premier miroir et s’y réfléchit, l’une des composantes de sa direc-
tion est perpendiculaire au plan du miroir et change de signe à cause du changement dans
E6. (a) Au moyen de l’équation 4.5, on établit le rapport entre les deux longueurs d’onde et les
deux valeurs d’indice, ce qui donne
0
1 1 2 1 1 133(450×10−9 )
2 = 0 = 1 =⇒ 2 = 2 = (400×10−9 ) = 150
2
(b) Avec l’équation 4.2b, on obtient
3×108
2 = 2 =⇒ 2 = 2 = 150 = 200 × 108 m/s
Comme on peut s’en rendre compte en combinant les figures 4.21 et 4.24 du manuel,
l’angle entre les rayons réfléchi et réfracté correspond à
¡ ¢
= 90◦ − 01 + (90◦ − 2 ) = (90◦ − 1 ) + (90◦ − 2 ) =⇒ = 180◦ − 1 − 2 (i)
E8. L’équation (i) de l’exercice 7 établit un lien entre l’angle de déviation l’angle d’incidence
1 et l’angle de réfraction 2 Pour = 90◦ cette équation donne
Avec l’équation 4.7b et l’identité trigonométrique sin ( − ) = sin cos − cos sin ,
on obtient
2 152
1 sin 1 = 2 sin 2 = 2 sin (90◦ − 1 ) = 2 cos 1 =⇒ tan 1 = 1 = 1 =⇒
1 = 567◦
E9. La figure qui suit montre le trajet du rayon lumineux entre sa source et l’observateur qui
La distance parcourue dans l’eau par le rayon indicent à 1 = 30◦ est 1 et elle dépend de
∆1
la profondeur, ∆1 = 3 m. Comme 1 = cos 1 on calcule la première contribution ∆1 à
que ∆1 :
∆2 = ∆2 tan 2 = (1) tan (417◦ ) = 089 m
Finalement, la distance horizontale totale est
∆ = ∆1 + ∆2 = 173 + 089 = 262 m
E10. Dans le logiciel Maple, on crée un ensemble pour le sinus des valeurs d’angles fournies.
Cet ensemble de valeurs (sin sin ) est ensuite porté en graphique :
restart;
data:=[[.139, .173], [.267, .342], [.382, .500], [.484, .642], [.573, .766], [.649, .866],
Le graphe montre un alignement des points selon une droite. Au moyen de l’équation
4.7b, on constate que sin = eau sin La pente de la droite correspond donc à l’indice
de réfraction de l’eau. Pour obtenir la pente de cette droite, on charge la librairie "Cur-
veFitting" et on lance la commande qui permet d’effectuer une régression linéaire des
données :
with(CurveFitting):
LeastSquares(data, x);
Selon ces résultats, l’indice de réfraction de l’eau possède une valeur approximative de
≈ 132 .
E11. Un rayon incident à angle sur une plaque de verre est dévié latéralement d’une distance
On reprend la figure 4.77 du manuel et on y ajoute quelques détails :
E14. (a) Si l’indice de réfraction du milieu inconnu est supérieur à celui de l’hémisphère transparent
(2 1 ), tout rayon lumineux, quelle que soit la valeur de , sera réfléchi et réfracté à
l’interface entre les deux milieux. Il n’existe alors aucune manière simple de déterminer
2 , il faut procéder à la mesure des angles d’incidence et de réfraction.
E16. Comme le rayon incident est parallèle à la normale, il pénètre à l’intérieur du prisme sans
changer de direction. Lorsqu’il atteint la face de droite, le rayon lumineux est réfracté et
réfléchi. Toutefois, on ne s’intéresse qu’au rayon qui se réfléchit pour ensuite aller frapper
la face inférieure.
On reprend la figure 4.79 du manuel et on y dessine le trajet du rayon lumineux jusqu’à
sa sortie, sur la face inférieure :
E17. Pour un prisme dont l’angle au sommet est de = 60◦ l’angle minimal de déviation
est de min = 41◦ On calcule l’indice de réfraction du prisme au moyen de l’équation
E18. L’équation 4.7b appliquée à l’interface gauche du prisme de la figure 4.42 du manuel
permet d’écrire que eau sin = prisme sin Toutefois, comme on traite le cas de la
déviation minimale, on montre à l’exemple 4.10 que = min
2 + et que = 2 Dès lors,
E19. On reprend la figure 4.81 du manuel et on y dessine le trajet des rayons lumineux après
qu’ils ont pénétré dans le prisme, ce qui donne
Les rayons sont intervertis, le montage peut donc servir à inverser une image .
E21. On constate, à la figure 4.82 du manuel, que le rayon lumineux frappe les deux parois
intérieures du prisme à un angle de 45◦
(a) On trouve la valeur minimale de l’indice de réfraction du prisme en posant que c = 45◦
E23. La figure qui suit définit les angles et montre le trajet du rayon lumineux à travers le
prisme :
Avec = 45◦ on calcule l’angle de réfraction sur la première face au moyen de l’équation
4.7b :
Selon la figure qui précède, l’angle d’incidence sur la deuxième face est de − = 319◦
Toujours avec l’équation 4.7b, on calcule le deuxième angle de réfraction :
Le rayon lumineux subit une première déviation qui correspond à un angle − et une
seconde déviation de − ( − ) La déviation totale est donc de
E24. Pour les petits angles, on a sin ≈ On suppose que le rayon incident frappe la face
gauche du prisme avec un angle qui se rapproche de la normale à cette face. L’équation
4.7b donne alors
On voit, dans la figure de l’exercice précédent, que l’angle d’incidence sur la deuxième
face est de − Toujours avec l’équation 4.7b, si est le deuxième angle de réfraction
E25. La figure qui suit définit les angles et montre le trajet du rayon lumineux dans le cas
critique :
Comme + = 90◦ on note que cos = sin Ainsi, si on applique l’équation 4.7b à la
première face du prisme, on obtient
air sin = prisme sin =⇒ cos = prisme sin (i)
Comme on peut le constater pour le triangle formé par et c la relation entre les angles
est
= − = − 30 cm
60 cm =⇒ = −0500
= − = − 857 cm
−15 cm =⇒ = 0571
= − = − −60
15 cm
cm =⇒ = 0250
E27. On donne = −40 cm, donc = 2 = −20 cm.
= − = − −857
15 cm
cm
=⇒ = 0571
= − = − −133
40 cm
cm
=⇒ = 0333
= − = − 600 cm
−15 cm =⇒ = 400
à 1. Comme la valeur du grandissement a été établie à 18, on en déduit qu’il s’agit d’un
miroir concave .
position de l’image :
= − =⇒ = − = − (−04) (60 cm) = 24 cm
= − =⇒ = 25
On insère ensuite cette relation dans l’équation 4.11 :
1 1 1 1 1 1
= + = + 25 = (14) =⇒ = (14) = (14) (30 cm) = 420 cm
Le tracé de deux des rayons principaux donne
= − =⇒ = −0333
(b) On insère ensuite les valeurs obtenues en (a) dans l’équation 4.11 :
1 1 1 1 1
= + = 32 cm + −128 cm =⇒ = −213 cm
On insère ensuite ces valeurs dans l’équation 4.11 et on trouve la première valeur de la
distance focale :
1 1 1 1 1
1 = + = 20 cm + 28 cm =⇒ 1 = 117 cm
On insère ensuite ces valeurs dans l’équation 4.11 et on trouve la seconde valeur de la
familles de rayons quasi parallèles entre eux. Pour chaque point et en particulier pour
celui qui se trouve au sommet de l’objet, ces rayons convergent au foyer du miroir, à une
certaine distance au-dessous de l’axe optique, et l’image réelle y apparaît, comme dans
cette figure :
E38. Le délai en temps ∆ nécessaire à la lumière pour parcourir une distance équivaut à
∆ = , où = 300 × 108 m/s.
384×108
(a) Pour = 384 × 108 m, on obtient ∆ = = 300×108
= 128 s
15×1011
(b) Pour = 15 × 1011 m, on obtient ∆ = = 300×108
= 500 s = 833 min
E39. (a) Une année-lumière (a.l.) correspond à la distance que franchit la lumière durant 1 an :
¡ ¢ ³ ´ ³ ´
j
= ∆ = 2998 × 108 m/s (1 an) × 365241 an × 86400 s
1j = 946 × 1015 m
E40. Selon la méthode Römer, on calcule la vitesse de la lumière en faisant le rapport entre
le rayon de l’orbite terrestre (T ) et la moitié du délai (∆orb = 22 min) de variation des
éclipses, ce qui donne
T 15×1011
= 1 = 1 = 227 × 108 m/s
∆
2 o rb 2 (22 min)
E41. Dans l’expérience de Michelson, le temps requis pour un tour complet avec = 35 km
E44. (a) L’expression générale pour la composante selon du champ magnétique est
→
− →
−
B = 0 sin ( + ) j Si on compare cette expression avec celle qu’on présente dans
l’énoncé de la question, on découvre que
2 2
= = 50 × 102 =⇒ = 50×102
=⇒ = 126 cm
15×1011
et que = 2 = 15 × 1011 =⇒ = 2 =⇒ = 239 GHz
coordonnée de temps.
Dans cet exercice, cet argument prend la forme ( + ) La coordonnée d’espace est
; l’onde se transforme donc selon cet axe et le vecteur →
−
c lui est parallèle. Le signe
apparaissant entre et a aussi son importance. S’il s’agit d’un signe + c’est que la
fonction sinusoïdale se déplace vers la gauche au fur et à mesure que le temps avance.
Lorsqu’un signe − apparaît, c’est que la translation se fait vers la droite.
de sorte que
→
− →
− ¡ ¢−
→
E = 0 sin ( + ) k = 600 sin 500 + 15 × 1011 k V/m
→
− →
−
E45. On donne E = 0 sin ( + ) k À partir de cette expression et en raisonnant comme
→
−
à la partie (b) de l’exercice précédent, on établit que −
→
u = − j ; l’onde électromagnétique
se propage selon l’axe des négatifs.
→
− → →
− →
−
Si on reprend −
→
u ×− →u = −→u et que l’on pose que −
→
u = k alors k × −
u = − j
→ ³ −
³− →´ →´ →
− →
−
En raison de la règle de la main droite k × − i = − j − u = − i Le champ
→
−
magnétique B est orienté selon l’axe des négatifs lorsque = 0 et = 0 La valeur
0
maximale du module du champ magnétique est 0 = et, finalement,
→
− →
− →
−
B = −0 sin ( + ) i = − 0 sin ( + ) i
E46. On trouve
02
moy = 20 = 333 N/m2
E47. Le rayon de la Terre est = 637×106 m. L’énergie solaire que la Terre intercepte dépend
de l’aire de section qu’elle présente au Soleil :
¡ ¢2
= 2 = 637 × 106 = 127 × 1014 m2
E48. Soit la puissance de la balise (la lettre est réservée dans ce chapitre pour la pression).
L’intensité mesurée à une certaine distance dépend de l’aire de la sphère, = 42 sur
laquelle se développe et s’étend l’énergie de l’onde à partir de la source ponctuelle :
moy = = 42
(i)
25
(a) Pour = 25 km, moy = 4(25×103 )2
= 318 × 10−9 W/m2
On trouve
moy =
=
42 =⇒ = 42 moy = 4 (6)2 (0132) = 597 W
E50. 1 sin 1 = 2 sin 2 = 3 sin 3 =⇒ (1) sin (30◦ ) = (133) sin 2 = (15) sin 3 =⇒
3 = 195◦ =⇒ ∆ = 105◦
E51. sin (45◦ ) = (15) sin 2 =⇒ = 1306 =⇒ = = 230 × 108 m/s
E52. On calcule d’abord l’angle eau-V que forme le rayon lumineux par rapport à la verticale,
dans l’eau :
³ ´
sin(75◦ )
sin (75◦ ) = (133) sin eau-V =⇒ eau-V = arcsin 133 = 4657◦
Comme le vase est cylindrique, toute normale à la paroi est perpendiculaire à celle de la
surface et ce même rayon forme un angle eau-P = 90◦ − eau-V = 4343◦ par rapport à la
normale à la paroi.
La lumière traverse alors les deux interfaces qui la conduise dans le verre, puis l’air.
Comme ces deux interfaces sont parallèles, on peut omettre le calcul dans le verre et
obtenir directement la valeur de l’angle apparaissant à la figure 4.85 du manuel :
(133) sin eau-P = (1) sin air =⇒ air = arcsin ((133) sin (4343◦ )) = 661◦
E53. On donne 1 = 340 m/s, 2 = 1540 m/s et 1 = 10◦ . Avec l’équation 4.7a, on calcule
l’angle de réfraction :
³ ´
sin 1 1 2
sin 2 = 2 =⇒ 2 = arcsin 1 sin 1 = 478◦
= 180◦ − 1 − 2 = 122◦
La distance entre le point d’entrée du faisceau et son point de sortie sur la peau est
E55. Le cône est formé dans le sérum et l’angle donné correspond au double de la valeur de
l’angle critique pour un passage du sérum à l’air. À partir de l’équation 4.8, on obtient
³ ◦´
sin c = 1 =⇒ sin 9562 = 1 =⇒ = 135
E57. L’angle de réfraction dans la lame de verre est calculé à partir de l’équation 4.7b. On
donne 400 nm = 166 et 700 nm = 161, de sorte qu’avec sin (40◦ ) = sin , on calcule
400 nm = 2278◦ et 700 nm = 2353◦ , l’angle que font chacun des deux rayons par rapport
Chacun des deux rayons touche la deuxième face à une distance de la première normale
qui est donnée par
400 nm = (24) tan 400 nm = 10078 cm ou 700 nm = (24) tan 700 nm = 10450 cm
La distance entre les deux rayons mesurée sur la deuxième face est donc
Pour un angle de séparation = 60◦ entre les miroirs, on observe qu’il y a en effet
¡ 360◦ ¢
− 1 = 5 images produites. Cette relation se vérifie pour d’autres valeurs d’angle
E61. On utilise la technique des miroirs virtuels. De cette façon, on arrive à former toutes
les images possibles en les disposant à distance égale de part et d’autre des miroirs. On
trouve les premières images I1 et I2 puis les images de ces images, respectivement I3 et
I4 :
E67. Pour établir la solution de cet exercice, on utilise la figure 4.69 du manuel. L’objet, dans
cette figure, correspond à la Lune et l’angle de 052◦ qu’elle sous-tend est l’angle . De
plus, comme la Lune est suffisamment loin de la Terre, on peut faire l’hypothèse que
l’image se forme au foyer du miroir. En considérant que = 008 m, on peut écrire que
I I
tan (052◦ ) = = =⇒ I = tan (052◦ ) = 726 × 10−4 m
1 1 1
E68. (a) + −60 cm = 60 cm =⇒ = 300 cm
(b) = − = 200
Problèmes
P2. On cherche la hauteur d’eau dans la piscine afin que l’image de la pièce parvienne à
l’observateur. La géométrie du problème est alors déterminée par la position de ce dernier :
4
tan = 2 = 2 =⇒ = 634◦ et (133) sin = sin =⇒ = 423◦
On observe, au niveau de l’interface entre l’eau et l’air, que
4−
tan = 25− = 2 =⇒ 4 − = 5 − 2 et = tan = tan (423◦ ) = 0909 =⇒
4 − 0909 = 5 − 2 =⇒ (2 − 0909) = 1 =⇒ = 0916 m
P3. Un rayon incident à angle sur une plaque de verre est dévié latéralement d’une distance
:
P4. On considère une plaque de verre d’épaisseur = 24 cm et les indices de réfraction pour
les lumières rouge et bleu, R = 158 et B = 162
(a) L’angle entre les rayons réfractés dans la plaque pour un angle d’incidence = 30◦ est
P5. Dans le logiciel Maple, on définit l’expression de la loi de Snell-Descartes pour 1 = 133
et 2 = 1, et dans laquelle on isole l’angle de réfraction. L’équation est modifiée pour
que les angles soit fournis et calculés en degrés :
restart;
eq:=n*sin(i*Pi/180)=sin(r*Pi/180);
r:=solve(eq,r);
n:=1.33;
i:=2;
evalf(r);
Ce qui donne la figure qui suit si on trace les rayons réfractés en les prolongeant vers
l’arrière de façon à déterminer les profondeurs apparentes aux points d’intersection. La
courbe ainsi définie par les points-images est appelée caustique. Partant de la verticale
P6. Considérant que l’équation des miroirs est l’expression d’une fonction (), on calcule la
dérivée de cette équation par rapport à la variable indépendante :
³ ´ ³ ´ ³ ´ ³ ´2 ³ ´2 2
1
+
1
=
1
=⇒ − 1
− 1 = 0 =⇒ = − 2 =⇒ CQFD
complémentaire à l’angle , qui est lui-même lié à l’angle d’incidence par la réfraction
initiale à l’interface entre les milieux d’indices 0 et .
P9. Le principe de Fermat appliqué à la réflexion sur un miroir stipule que la lumière em-
prunte le chemin optique qui minimise le temps de parcours entre deux points et On
paramétrise tous les chemins optiques possibles avec un point d’incidence repéré par la
variable sur le miroir. On cherche ensuite l’expression du temps de parcours en termes
de et , et il s’agit de montrer que le temps minimal correspond à la loi de réflexion,
1 = 2
(b) Avec la condition d’un délai minimal et au moyen de la figure 4.92, on trouve
√ −
= 0 =⇒ = 2 −2
−√ = 0 =⇒
(−)2 +2
sin 1 − sin 2 = 0 =⇒ sin 1 = sin 2 =⇒ 1 = 2 =⇒ CQFD
P10. Le principe de Fermat appliqué à la réfraction à l’interface entre deux milieux stipule
que la lumière emprunte le chemin optique qui minimise le temps de parcours entre et
.
(a) On paramétrise tous les chemins optiques possibles avec un point d’incidence repéré par
et on exprime le temps de parcours dans chaque milieu par
√ √
2 2 (−)2 +2
= 11 + 22 =⇒ = 1+ + 2 =⇒ CQFD
(b) Avec la condition d’un délai minimal et au moyen de la figure 4.93, on trouve
√ √ −
= 0 =⇒ = 1 2 −2
− = 0 =⇒
2 (−)2 +2
sin 1 sin 2 sin 1 sin 2
1 − 2 = 0 =⇒ 1 = 2 =⇒ CQFD
P11. La figure 4.94 décrit la formation de l’arc-en-ciel principal, où, après avoir subi une
réflexion, la lumière est de nouveau dispersée lorsqu’elle sort de la goutte.
v10 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 101
obtient
q
2 −1 4
cos = 3 où = 3 =⇒ = 594◦
sin = sin =⇒ = 402◦ et (2 − 4) = −420◦ =⇒ = 180◦ − 42◦ =⇒ CQFD
P12. La figure 4.95 décrit la formation de l’arc-en-ciel secondaire, où, après avoir subi deux
réflexions, la lumière est de nouveau dispersée lorsqu’elle sort de la goutte.
(a) Chaque réflexion correspond à un changement de direction de ( − ), et les deux réflexions
correspondent à un changement de direction de ( − 2). La déviation totale est donc
= 2 ( − ) + 2 ( − 2) = 2 + 2 − 6
obtient
q
2 −1 2 −1
cos = 8 =⇒ cos2 = 8 =⇒ CQFD
Exercices
E2. On retrouve dans cet exercice les mêmes conditions qu’à la partie (c) de l’exemple 5.2;
on peut ainsi considérer que le rayon de courbure du dioptre tend vers l’infini. Puisque
E3. On donne 2 dioptres de rayon de courbure infini, comme à la partie (c) de l’exemple 5.2.
On considère d’abord le passage de la lumière à travers le premier dioptre séparant le
verre et l’eau. On a ici 1 = 15 2 = 133, 1 = 10 cm et on calcule
15 133
10 cm + 1 = 0 =⇒ 1 = −887 cm
Cette image devient l’objet pour le deuxième dioptre. Si l’on considère les 30 cm d’eau
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 103
E5. Quelle que soit la position de l’objet devant la tige de verre d’indice = 15 représentée
à la figure 5.51, la lumière doit traverser deux dioptres. La surface convexe constitue le
premier avec un rayon de courbure 1 = = 8 cm. La face plane est le second avec
2 −→ ∞. Pour les deux dioptres, on utilise l’équation 5.2. L’image du premier dioptre
est l’objet pour le second, ce qui permet de calculer la position de l’image finale.
Comme elle se situe au-delà de l’extrémité de la tige de verre, cette image devient un
objet virtuel pour ce second dioptre. On calcule ainsi, en respectant les conventions de
signe :
2 = 3 − 1 = −48 cm
Cette image virtuelle du premier dioptre est un objet réel pour la face plane :
2 = 3 − 1 = 384 cm =⇒
104 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
E7. Pour une lentille mince ( = 15), la distance focale s’exprime au moyen de l’équation
5.5.
E9. Cette situation est similaire à celle que décrit la figure 5.35 du manuel. Si l’objet est loin
de la lentille, la lumière en provenance de tous ses points forment des familles de rayons
quasi parallèles entre eux. Pour chaque point et en particulier pour celui qui se trouve au
sommet de l’objet, ces rayons convergent au foyer de la lentille, à une certaine distance
au-dessous de l’axe optique, et l’image réelle y apparaît, comme dans cette figure :
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 105
On peut aussi suivre le raisonnement suivant : comme = est grand alors, dans l’équa-
1
tion 5.6a, −→ 0 de sorte que = . Selon l’équation 4.12, en rappelant que O = 2,
on a que
I
= O = − =⇒ |I | = O
= 2
= −5
= − = −5 =⇒ = −
2
= − −5 = 0400 m
E11. D’après la formule des lentilles minces et avec = 4 et = −16 cm (image virtuelle),
106 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
= − = − 13 =⇒ = −
= − 6 cm
1 = 180 cm
−3
(b) et la distance focale, soit
1 1 1 1 1 1
= + =⇒ = 18 cm + 6 cm =⇒ = 450 cm
E13. On donne O = 36 mm. On suppose pour l’instant que la distance objet est supérieure
à la distance focale de la lentille, de sorte que l’image sera renversée comme à la figure
5.21a du manuel. Dans ce cas, la largeur de l’image voulue correspond à I = −2 m. On
I −2
calcule le grandissement linéaire en utilisant sa définition, = O = 0036 = −556.
= − =⇒ = −
7
= − −556 = 0126 m
On note finalement que , bien que ce soit par une très faible distance.
E14. D’après la formule des lentilles minces et avec = 50 mm, on cherche la position de
l’image,
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 107
E17. La lentille est convergente ( = 35 cm) et la valeur absolue du grandissement linéaire est
fournie (|| = 25). Comme l’objet est réel ( 0), le type d’image permet de déterminer
le signe du grandissement à partir de l’équation 5.6b ( = −) :
E18. On considère une lentille convergente ( = 20 cm) et le grandissement linéaire || = 04.
(a) Si l’objet et l’image sont de même nature, alors le rapport est positif et 0 dans
l’équation 5.6b. On en déduit que
1 1 1
= −04 =⇒ = − = 04 =⇒ + 04 = 20 cm =⇒ = 700 cm
(b) Si l’objet et l’image sont de nature différente, alors le rapport est négatif et 0
dans l’équation 5.6b. On en déduit que
1 1 1
= 04 =⇒ = − = −04 =⇒ + −04 = 20 cm =⇒ = −300 cm
(c) Non
E19. Pour une lentille mince biconvexe, on cherche la position de l’image en utilisant la formule
³ ´
1 1 1 1 1 1
+ = où = ( − 1) 1 − 2 avec = 15.
= − = − 436 cm
20 cm = =⇒ = −218
E20. Pour une lentille mince biconcave, on cherche la position de l’image en utilisant la formule
³ ´
1 1 1 1 1 1
+ = où = ( − 1) 1 − 2 avec = 15.
= − = − −814 cm
20 cm = =⇒ = 0407
108 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
E21. On considère une lentille divergente ( = −20 cm) et on cherche la position de l’objet.
Pour les deux questions, on donne la nature de l’image, virtuelle ou réelle, mais cette
information ne permet pas d’obtenir la solution. On ne peut que vérifier, lorsque la
(a) On pose que l’image est virtuelle, ce qui implique que 0. On affirme aussi que cette
image est droite, ce qui implique que le grandissement linéaire est positif. Si la dimension
= − = −02
On peut facilement vérifier que = −02 = −02(800) = −160 cm, donc que l’image
est virtuelle.
(b) Si l’image est réelle alors 0. Si cette image est droite, alors le grandissement linéaire
est positif et sa valeur est = 15. En utilisant les mêmes équations qu’en (a), on trouve
1 1 1
= − = −15 =⇒ + −15 = −20 cm =⇒ = −667 cm
À nouveau, on vérifie que = −15 = −15(−667) = 100 cm, donc que l’image est
réelle.
E22. On calcule la position de l’image issue de la première lentille (1 = 10 cm) avec
1 = 20 cm :
1 1 1
20 cm + 1 = 10 cm =⇒ 1 = 20 cm
comme suit la position de l’objet pour cette dernière et la position de l’image résultante :
1 1 1
2 = (10 cm)−1 = −10 cm (objet virtuel) =⇒ −10 cm + 2 = −15 cm =⇒ 2 = 300 cm
E23. On calcule la position de l’image issue de la première lentille (1 = 10 cm) avec
1 = 12 cm :
1 1 1
12 cm + 1 = 10 cm =⇒ 1 = 60 cm
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 109
E24. On calcule la position de l’image I1 issue de la première lentille (1 = 8 cm) avec
1 = 40 cm :
1
40 cm + 1
1 = 1
8 cm =⇒ 1 = 10 cm =⇒ 1 = − 11 = − 10 cm
40 cm = −0250
2 = − 22 = − −60 cm
10 cm = 600 =⇒ = 1 2 = (−0250) (600) =⇒ = −150
puisque les deux lentilles minces sont accolées et que l’image réelle de la première devient
l’objet virtuel de la seconde. On additionne les deux équations pour trouver
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 + 1 + −1 + 2 = 1 + 2 =⇒ 1 + 2 = 1 + 2
Le côté droit de l’équation peut être assimilé à l’effet d’une seule lentille équivalente de
distance focale . Sa valeur n’est qu’approximative puisqu’on ne peut négliger totalement
110 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
(b) En vertu de la loi des lentilles minces, on obtient ainsi la position de l’image :
1 1 1 1 1 1
= + =⇒ 6 cm = 57 cm + =⇒ = −114 cm
E28. Pour une lentille convergente ( = 4 cm), on obtient l’image virtuelle ( = −40 cm) d’un
objet ayant O = 1 mm de largeur.
= − = − −40 cm
364 cm = 110 et =
I
O =⇒ I = O =⇒ I = 110 mm
E29. (a) Si l’image donnée par la loupe se trouve au punctum proximum normal ( = −25 cm),
la loi des lentilles minces et l’équation du grossissement indiquent que
1 1 1 1 1 1 1 1 1
= + =⇒ = + −025 =⇒ = + 025 =⇒
³ ´
025 1 1 025
= = 025 + 025 =⇒ = 1 + =⇒ CQFD
(a) On obtient comme suit la position de l’objet qui donne le grossissement angulaire maxi-
mal, ce qui se produit si l’image donnée par la loupe se trouve au punctum proximum
(b) On trouve aussi la taille de l’image, connaissant celle de l’objet (O = 2 mm) :
³ ´
= − = − −25 cm I
714 cm = 35 et = O =⇒ I = O =⇒ I = 700 mm
E31. Lorsque l’image finale est à l’infini, l’image donnée par l’objectif coïncide avec le foyer
de l’oculaire. D,après les données ∞ = −400 = 16 cm et ob = 05 cm, la distance
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 111
E32. Les distances focales du microscope sont ob = 08 cm et oc = 3 cm.
Comme la distance entre les lentilles est = 175 cm, la longueur optique équivaut à
= − oc − ob = 137 cm. L’image virtuelle finale étant située à oc = −40 cm de
l’oculaire (cette figure est similaire à la figure 5.33), on en déduit que
1 1 1 1 1 1
o c + o c = o c =⇒ o c + −40 cm = 3 cm =⇒ oc = 279 cm
La position de l’image de l’objectif est ob = − oc = 147 cm, et on détermine que
1 1 1 1 1 1
o b + o b = o b =⇒ o b + 147 cm = 08 cm =⇒ ob = 0846 cm
= − oo bb 25 cm
o c
147 cm 25 cm
= − 0846 cm 279 cm = −156
E33. Les distances focales du microscope sont ob = 06 cm et oc = 24 cm. L’objet est situé
à ob = 0625 cm de l’objectif. On calcule ainsi la position de l’image de l’objectif :
1 1 1 1 1 1
o b + o b = o b =⇒ 0625 cm + o b = 06 cm =⇒ ob = 15 cm
Si l’image finale est à l’infini, l’image donnée par l’objectif coïncide avec le foyer de
l’oculaire. Puisque oc = oc on a ob = + ob (voir la figure 5.33), et on en déduit que
E34. L’objectif du télescope astronomique a une distance focale ob = 60 cm. Puisque l’objet
à observer est situé à l’infini, on a ob −→ ∞ et on déduit la position de l’image produite
par l’objectif :
1 1 1 1 1 1
o b + o b = o b =⇒ ∞ + o b = 60 cm =⇒ ob = 60 cm
La distance entre les lentilles est = 65 cm, et, comme = ob + oc on obtient
oc = 5 cm. L’instrument est réglé pour un œil normal au repos, c’est-à-dire un œil dont
le punctum remotum est situé à l’infini, de sorte que l’image finale est située aussi à
On en déduit que = ob + oc = ob + oc ou encore que les foyers sont confondus.
∞ = − oo bc = − 60 cm
5 cm = −120
112 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
∞ = − oo bc = − 180 cm
5 cm = −360
E36. Une lunette de Galilée est réglée pour un œil normal au repos, ce qui signifie que l’image
finale est située à l’infini, oc −→ ∞ et que les foyers sont confondus, comme à la figure
5.37. Le grossissement angulaire s’exprime alors comme le rapport des distances focales
du télescope, soit ob = 36 cm et oc , qui est inconnue. On déduit ainsi la valeur de oc :
∞ = − oo bc =⇒ 8 cm = 36 cm
o c =⇒ oc = −450 cm
(a) On calcule ainsi le grossissement angulaire lorsque l’image finale est située à l’infini :
∞ = − oo bc = − 500 cm
10 cm = −500
(b) Lorsque l’image finale est située à oc = −40 cm de l’oculaire, on trouve
1 1 1 1 1 1
o c + o c = o c =⇒ o c + −40 cm = 10 cm =⇒ oc = 800 cm
= − oobc = − 500 cm
8 cm = −625
E38. La distance entre les lentilles d’un télescope astronomique est = 65 cm. L’image finale
est située à l’infini, de sorte que = ob + oc ; puisque le grossissement angulaire est
∞ = −25 on en déduit que
E39. Une lunette de Galilée a une longueur = 15 cm et un objectif possédant une distance
focale ob = 20 cm. L’image finale est située à l’infini, de sorte que ob = + |oc |. On
obtient comme suit oc 0 et le grossissement angulaire de la lentille :
∞ = − oo bc = − −5
20 cm
cm = 400
E40. Lorsque l’image finale est à l’infini, le grossissement angulaire du télescope astronomique
s’exprime comme le rapport des distances focales du télescope, qui sont ob = 168 m et
∞ = − oo bc = − 0035
168
= −480
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 113
= − oobc = − 00863
18
= −209
E42. Une lunette de Galilée possède les distances focales ob = 24 cm et oc = −8 cm. L’objet
est situé en ob = 12 m.
(a) Les lentilles sont à une distance = 16 cm l’une de l’autre; on obtient ainsi la position
de l’image finale :
1 1 1 1 1 1
o b + o b = o b =⇒ 12 + o b = 024 =⇒ ob = 2449 cm =⇒
(b) Pour que l’image finale soit à l’infini, il faut que la position de l’objet de l’oculaire se
trouve au foyer de l’oculaire, soit oc = oc = −8 cm. Puisque cet objet est l’image de
l’objectif, on en déduit directement la distance entre les deux lentilles :
E43. Une prescription corrective de puissance = 28 D requiert une lentille correctrice de
1
distance focale = = 0357 m. Cette lentille agit de telle sorte que l’image virtuelle
( 0) d’un objet situé à = 025 m apparaît au punctum proximum de l’œil (PP = −).
Ainsi, lorsque la personne enlève ses lunettes, le punctum proximum se trouve à une
distance de
1 1 1 1 1 1 1 1 1
+ = =⇒ + −P P = =⇒ 025 + −P P = 0357 =⇒ PP = 833 cm
E44 (a) Puisque PP = 15 cm, le punctum proximum ne nécessite pas de correction. Toutefois,
puisque PR = 40 cm, le punctum remotum exige une correction. Avec la lentille correc-
trice, l’objet qui est à l’infini doit paraître situé à = −PR = −40 cm.
(b) Si la personne conserve toujours ses verres, son punctum proximum change de place.
Sa nouvelle valeur, 0PP est la position d’un objet dont l’image se situe au punctum
proximum initial ( = −PP ), donc
114 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
(a) Avec une première lentille correctrice, l’objet qui est à l’infini doit paraître situé au
punctum remotum, = −PR = −4 m. Comme −→ ∞ on obtient ainsi la puissance
de cette lentille :
1 1 1 1 1 1 1
+ = 1 =⇒ ∞ + −4 = 1 =⇒ 1 = −40 m =⇒ 1 = 1 = −0250 D
Le punctum proximum, PP = 40 cm, nécessite aussi une correction, telle que l’image
virtuelle d’un objet situé à = 025 m apparaisse au punctum proximum de l’œil,
(b) On a déjà établi l’effet de cette lentille pour la vision de loin et on sait que la personne
voit nettement ce qui est à l’infini. Toutefois, les objets rapprochés ne peuvent se situer
à l’intérieur du punctum proximum ( = −PP ), et la valeur minimale de est
1 1 1 1 1 1
+ = 1 =⇒ + −04 = −40 =⇒ = 444 cm
(c) On a déjà établi l’effet de cette lentille pour la vision de près et on sait que la personne
voit nettement les points situés au punctum proximum et au-delà. Toutefois, les objets
E46. (a) Le punctum proximum, PP = 34 cm, nécessite une correction telle que l’image virtuelle
d’un objet situé à = 025 m apparaisse au punctum proximum de l’œil :
= −PP = −034 m
(b) Avec une lentille correctrice, l’objet qui est à l’infini doit paraître situé au punctum
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 115
E47. Avec la correction, l’objet qui est l’infini ( −→ ∞) apparaît au punctum remotum,
= −PP = −2 m. La puissance de la lentille utilisée équivaut à
1 1 1 1 1 1 1
+ = =⇒ ∞ + −2 = =⇒ = −2 m =⇒ = = −05 D
Avec ces lunettes, un objet situé à = 028 m, la position du punctum remotum avec
lunettes, doît apparaître à la position du punctum proximum de l’œil nu ( = −PP ) ce
qui donne
1 1 1 1 1 1
+ = =⇒ 028 + −P P = −2 =⇒ PP = 246 cm
E48. Avec les vieilles lunettes de puissance = 15 D, un objet situé à = 040 m, la position
du punctum proximum avec lunettes, doit apparaître à la nouvelle position du punctum
proximum de l’œil nu ( = −PP ) On calcule d’abord PP :
1 1 1 1 1
+ = = =⇒ 04 + −P P = 15 =⇒ PP = 1 m
Avec la nouvelle correction 0 l’image virtuelle d’un objet situé à 0 = 025 m doit
apparaître à la nouvelle position du punctum proximum de l’œil ( 0 = −PP = −1 m) :
1 1 1 1 1 1 1
0 + 0 = 0 =⇒ 025 + −1 = 0 =⇒ 0 = 0333 m =⇒ 0 = 0 = 300 D
E49. (a) La personne utilise une lentille divergente de puissance = −2 D pour que l’image d’un
objet placé à l’infini ( −→ ∞) apparaisse au punctum remotum ( = −PR ) :
1 1 1 1 1
+ = = =⇒ ∞ + −P R = −2 =⇒ PR = 500 cm
(b) Le punctum proximum avec lunettes, 0PP correspond à la position d’un objet ( = 0PP )
dont l’image se forme au prunctum proximum sans lunettes ( = −PP = −020 m) :
1 1 1 1 1
+ = = =⇒ 0P P + −020 = −2 =⇒ 0PP = 333 cm
1 1 1
E50. (a) 50 cm + −20 cm = =⇒ = −333 cm
1 1 1
(b) 50 cm + 20 cm = =⇒ = 143 cm
1 1 1
E51. + (100 cm)− = 20 cm =⇒ = 276 cm et 724 cm
(b) = − = −15 et 1
+ 1
15 = 1
12 cm =⇒ = 200 cm
116 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
l’équation des lentilles minces, la première valeur de est obtenue pour = 4286 cm et
la seconde pour, = 4667 cm . Si on place l’objet n’importe où entre ces deux positions,
l’image sera nette pour l’observateur. L’intervalle des valeurs possibles pour la position
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 117
total :
2 = − 22 = − 373 cm
−8 cm = 0467 =⇒ = 1 2 =⇒ = −187
(b) On reprend les mêmes calculs qu’en (a), mais avec 1 = 12 cm, ce qui donne
1
12 cm + 1
1 = 1
4 cm =⇒ 1 = 6 cm =⇒ 1 = − 11 = − 12
6 cm
cm = −05
1 1 1
2 = − 1 = 6 cm =⇒ 6 cm + 2 = 7 cm =⇒ 2 = −420 cm
2 = − 22 = − −420
6 cm
cm
= 7 =⇒ = 1 2 =⇒ = −350
Le tracé de deux des rayons principaux donne
118 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
2 = − 22 = − −333 cm
10 cm = 0333 =⇒ = 1 2 =⇒ = −0333
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 119
2 = − 22 = − 171 cm
−8 cm = 214 =⇒ = 1 2 =⇒ = −214
2 = − 22 = − 406 cm
214 cm = −190 =⇒ = 1 2 =⇒ = −0711
P5. Une lentille convergente est placée entre une source ponctuelle et un écran séparés par
120 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
(a) Les positions possibles s’obtiennent au moyen de la formule des lentilles minces :
√
1 1 1 1 1 1 2 ± 2 −4
= + =⇒ = + − =⇒ − + = 0 =⇒ = 2
(b) La distance entre les deux positions possibles de l’objet équiavaut donc à
√ √ p
+ 2 −4 − 2 −4
∆ = 1 − 2 = 2 − 2 =⇒ ∆ = ( − 4 ) =⇒ CQFD
deuxième foyer, la formule des lentilles minces s’exprime alors sous la forme newtonienne
avec = + et = + 0 :
1 1 1 1 1 1
= + =⇒ = + + +0 =⇒ ( + ) ( + 0 ) = (2 + + 0 ) =⇒
P7. Un télescope astronomique (ob = 80 cm, oc = 5 cm) permet d’observer un objet ayant
une hauteur O = = 4 cm, situé à ob = 20 m et pour lequel oc = −25 cm.
finale :
³ ´³ ´ ³ ´³ ´
= ob oc = − oo bb 833 cm
− oo cc = − 2000 cm − −25 cm
417 cm = −025 =⇒
(b) Selon l’équation 5.15, = − oobc Mais cette équation n’est valable que si l’objet initial
est à l’infini. Si l’objet n’est pas à l’infini, l’image de l’objectif se situe au-delà du foyer de
cette lentille (ob ob ), et l’angle prend une valeur inférieure à celle qui apparaît à la
figure 5.36. En remplaçant ob par ob dans l’équation 5.15, on obtient donc une valeur
= − oobc = − 833 cm
417 cm = −200
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 121
L’image se situe à 20 cm derrière le miroir plan. Mais, parce que les rayons sont réfléchis,
l’image du miroir apparaît à 20 cm devant le miroir. Cette image constitue un objet
virtuel pour la lentille et est située à 2 = −10 cm pour le second passage à travers la
lentille (vers la gauche) :
1 1 1 1 1 1
= 2 + 2 =⇒ 10 cm = −10 cm + 2 =⇒ 2 = 5 cm
P9. Pour un dioptre sphérique ( = −3 cm), la relation entre et est donnée par l’équation
1 2 2 −1
5.2, soit + = , où 1 = = 15 et 2 = 1
P10. Un faisceau parallèle est produit par une source située à l’infini. Puisqu’on veut maintenir
parallèle le faisceau sortant en modifiant seulement sa largeur, le dispositif optique peut
utiliser deux lentilles dont les foyers sont confondus et dont le grossissement angulaire
s’exprime par ∞ = − 21
(a) Si la seconde lentille est convergente, le montage est celui d’une lunette astronomique
(1 = 02 0), comme à la figure 5.36, et il inverse l’image (∞ = −2). Dans un
tel montage, la distance entre les lentilles est telle que
= + 2 et ∞ = − 2 = −2 =⇒
122 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
= + 2 et ∞ = − 2 = 2 =⇒
P13. Pour une lentille mince remplie d’air (2 = 1) immergée dans l’eau (1 = 133) dont les
rayons de courbure sont 1 = 12 cm et 2 = −16 cm, on calcule la distance focale à
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 123
P14. Soit la figure suivante, similaire à la figure 5.11, et dans laquelle on respecte l’hypothèse
implique que ce rapport est négatif. En partant des deux triangles apparaissant dans
cette figure, on peut écrire
= − tan 2
tan 1 (i)
Si les angles sont petits, on a tan ≈ sin et on modifie l’équation (i). On considère
finalement la loi de la réfraction, ce qui donne
= − sin 2 1
sin 1 =⇒ = − 2 =⇒ CQFD
P16. (a) On donne = 15 pour le verre de la lentille et en faisant appel aux conventions pour les
1 = − 1 11 =⇒ 1 = −0333
À cause de l’épaisseur de la lentille et parce qu’on doit respecter les conventions de signe
pour les dioptres, on sait que
124 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
2 = − 1 22 =⇒ 2 = 0607
= 1 + (1 cm) + 2 = 968 cm
(b) Soit deux triangles formés par un rayon partant du sommet de l’objet et atteignant le
sommet de l’image finale, qui est inversée. Ces deux triangles se rejoignent en un point
qui joue le rôle de centre optique de la lentille. Soit la longueur de la base du triangle
qui se trouve du côté objet, à cause du grandissement total, la base du triangle qui se
trouve du côté image est 0202On peut alors calculer en posant que
P17. Soit la distance entre la face courbe et le centre de courbure. La distance entre la face
plane et ce même centre de courbure est donnée par le théorème de Pythagore appliqué
au triangle que forme ce segment , le rayon de la face de la lentille 2 et le rayon de
P18. On utilise le résultat de l’exercice E25 qui donne la distance focale combinée de deux
lentilles minces de distances focales 1 et 2 collées l’une sur l’autre
1 2 1 1 +2 1 1
= 1 +2 =⇒ = 1 2 = 1 + 2 (i)
= 1 + 2 =⇒ CQFD
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lent. et les inst. d’opt. 125
126 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 5 : Les lentilles et les instr. d’opt. v10
Exercices
E1. On utilise l’équation obtenue à l’exemple 6.2 et qui associe la position d’une frange sur
E2. On utilise, pour chaque longueur d’onde, l’équation obtenue à l’exemple 6.2, qui associe
la position d’une frange sur l’écran aux autres paramètres. Avec = 2 I = 480 nm et
II = 650 nm, on obtient
2(480×10−9 )(20)
I = 2I = 40×10−4
= 48 × 10−3 m
2(650×10−9 )(20)
II = 2I I = 40×10−4 = 65 × 10−3 m
∆ = II − I = 170 mm
E5. Si la distance entre les deux franges d’ordre = 4 est de 7 cm, on a 4 = 35 cm. En
utilisant l’équation obtenue à l’exemple 6.2, on obtient
(35×10−2 )(2×10−4 )
4 = 4
=⇒ = 44
= 4(30) = 583 nm
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) 127
2 = 6
On obtient en utilisant l’une ou l’autre des longueurs d’onde dans l’équation de l’exemple
6.2 :
1 1 7(480×10−9 )(12)
= = 24×10−4
= 168 cm
E10. On adapte l’équation obtenue à l’exemple 6.2 à une situation d’interférence destructive
¡ ¢
= ³ + 12 ´ et on obtient,³ pour´
= 7:
1 1
+ 2 7+ 2 (75)(589×10−9 )(12)
= =⇒ = 7 = 65×10−3
= 0816 mm
E11. Pour les deux premières franges d’interférence constructive qui suivent le pic central, les
équations 6.2 et 6.5 donnent
sin 1 = (1) =⇒ = sin 1 (i)
sin 2
sin 2 = 2 =⇒ = 2 (ii)
On veut que 2 = 1 + 10◦ On combine les équations (i) et (ii), et on remplace 2 dans
le résultat :
sin(1 +10◦ )
sin 1 = 2 =⇒ 2 sin 1 = sin (1 + 10◦ ) = sin 1 cos (10◦ ) + cos 1 sin (10◦ ) =⇒
E12. Si les angles sont faibles, la distance entre chaque frange est à peu près constante. Si
= 1 cm correspond à la distance entre la première et la huitième frange, la distance
128 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) v10
La frange est décalée vers le haut , car c’est ainsi que l’on fait parcourir une plus grande
E14. On sait, par l’équation = que la longueur d’onde du son émis est
340
= = 200 = 170 m
On cherche la distance au mur, telle qu’elle est décrite dans cette figure :
Soit 1 et 2 la longueur de chacun des trajets sonores, selon, respectivement, qu’il rejoint
directement le point ou se réfléchit sur le mur. S’il doit se produire de l’interférence
E15. Si la fréquence vaut 1000 Hz, la longueur d’onde est de 34 × 10−1 m. La distance entre
le maximum central d’intensité sonore et le premier minimum est donnée par le résultat
de l’exemple
³ ´
6.2 adapté à une situation d’interférence destructive ( = 0) :
1
+ 2 (34×10−1 )(8)
= =
2 = 2(1) = 136 m
340
E16. On calcule, avec l’équation 2.5c, une longueur d’onde = = 95 = 359 m pour le son
émis par l’un ou l’autre des haut-parleurs.
(a) Si l’intensité sonore est nulle au point P, c’est qu’il se produit de l’interférence destructive.
Dans une telle situation, la différence de marche entre les sons émis par S1 et S2 est
¡ ¢
donnée par l’équation 6.3, = + 12 .
La figure 6.33 et le théorème de Pythagore permettent d’établir une équation pour qui
contient la distance :
√
= 42 + 2 − 4
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) 129
Comme on cherche la valeur minimale de on pose encore une fois que = 0 dans
E17. L’équation 2.5c nous donne = 68 × 10−1 m. Puisqu’un des haut-parleurs est déphasé
de radians par rapport à l’autre, on doit créer une différence de marche de 2 pour
obtenir une interférencerconstructive. On cherche tel que
q¡ ¢2 ³ ´2
2 = 68×10−1
= 2 + 4 − 4 2 + 4 − 42 = 168 m
E18. Chercher la fréquence la plus basse équivaut à chercher la longueur d’onde la plus élevée
ou l’ordre de marche le plus bas.
E21. Partant simultanément de la source, les trajets de deux rayons parallèles diffèrent une
première fois parce qu’ils sont incidents, en faisant un angle avec la normale aux niveaux
des fentes. Une des fentes, la fente supérieure, est ainsi plus éloignée de la source d’une
130 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) v10
(a) À la position angulaire indiquée dans la figure 6.35, une distance de sin s’ajoute au
trajet du rayon provenant de la fente inférieure, de sorte que la différence de marche pour
la fente inférieure la différence entre les deux contributions :
= (sin − sin )
(b) Le maximum correspondant au pic central apparaît pour une différence de marche nulle :
= (sin − sin ) = 0 =⇒ =
E23. L’équation de la différence de trajet pour produire des maxima est = sin = Si
on utilise l’équation de la position des maxima, on en déduit que
(147×10−2 )(04×10−3 )
= =⇒ =
=⇒ =
= (600×10−9 )(14)
=7
La frange brillante observée est donc la septième après le pic central. Il y a donc 7 franges
sombres entre le centre et cette frange brillante.
(c) On doit trouver les hauteurs minimale et maximale où il y a interférence par réflexion
sur le miroir. En utilisant l’approximation des petits angles (sin ≈ tan ) et la loi de la
¡ ¢
réflexion = 0 , on obtient
max
= 24 =⇒ max = 24 = 96 × 10−3 m
min
5 = 20 =⇒ min = 4 = 16 × 10−3 m
E25. L’intensité sur une figure d’interférence est donnée par l’équation 6.9a. Si la phase
correspond à la différence de marche angulaire, on sait par = 2 que
³ ´¡ ¢
2 2
2 = =⇒ = =
Ainsi, on obtient
³ ´ ³ ³ ´´ ³ ´
= 40 cos2 2 = 40 cos2 12 2
=⇒ = 40 cos2
=⇒ CQFD
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) 131
E29. Puisque l’intensité du maximum central est égale à 40 on cherche tel que
³ ´ ³q ´ ¡ ¢
27×10−9
cos2 2 = 14 =⇒ = arccos 1
4 = 3 = 209 mm
2 sin
E30. Avec = et = 2 l’équation 6.9a devient
³ ´
= 40 cos2 2 =⇒ = 40 cos2 (2 sin )
restart;
I_:=4*(cos(2*Pi*sin(theta)))^2;
plot(I_,theta=0..1.5);
E31. Cette situation est similaire à celle de l’exemple 6.4 du manuel. Mais, contrairement à
l’exemple du manuel, on nous fournit l’épaisseur de la pellicule et on veut déterminer
les longueurs d’onde de la lumière blanche (400 nm ≤ 0 ≤ 700 nm) pour lesquelles il
y aura interférence destructive. Selon l’exemple 6.5a, l’équation qui permet de calculer
l’épaisseur de la pellicule est
³ ´
= (2+1)
4
0
p
Pour = 34 et 5, on obtient les longueurs d’onde faisant partie de la lumière visible
pour lesquelles il y aura interférence destructive, soit 417 nm, 509 nm, 655 nm .
E32. On suppose que le rayon initial voyage dans l’air (1 = 1) Comme p = 14 et que
2 = 15 on a = = . Au moyen de l’équation 6.10, on exprime la différence de
132 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) v10
E33. (a) On donne p = 15. On calcule le résultat au moyen des équations 6.14 et 6.12 :
p 0 600×10−9
∆ = 2 = 2p = 2(15) = 200 nm
(b) Comme on peut le voir à la figure 6.20b du manuel, l’angle du coin de verre possède la
même valeur que celui formé par les segments ∆ et qui correspondent respectivement
à la variation d’épaisseur et à la distance entre deux franges brillantes successives. Comme
∆
tan = ,
la valeur de l’angle est
¡ ∆ ¢ ³ −9
´
= arctan = arctan 200×102×10−3 = 100 × 10−4 rad
1 cm
E34. On utilise le résultat de l’exemple 6.7 avec = 6 = 167 × 10−3 m et on calcule
l’épaisseur maximale du coin :
(480×10−9 )(12×10−2 )
= 2 = 2(167×10−3 ) = 1724 × 10−5 m
E35. (a) Il s’agit d’une situation similaire à celle de la partie (b) de l’exemple 6.5. Ainsi, pour une
épaisseur minimale ( = 1), on détermine que
p 0 550×10−9
= 2 = 2p = 2(133) = 207 nm
(b) Il s’agit d’une situation similaire à celle de la partie (a) de l’exemple 6.5. Ainsi, pour une
E36. (a) Si on adapte l’équation (ii) de l’exemple 6.7 à l’interférence destructive, on obtient
0 42(640×10−9 )
= 2 = 2 = 134 × 10−5 m
(b) Si on utilise ce résultat dans l’équation (i) de l’exemple 6.7 avec , le rayon de la 42e
frange, on obtient
2
2 (11×10−2 )
= 2 = 2(134×10−5 ) = 451 m
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) 133
E38. On considère que le décalage d’une frange équivaut à une longueur d’onde et que la
lumière parcourt deux fois la distance = 8 × 10−5 m. On peut donc écrire que
8×10−5
2 = 240 =⇒ = 120 = 120 = 667 nm
134 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) v10
E57. On suppose que le rayon initial voyage dans l’air (1 = 1) Comme p = 14 et que
2 = 133 on a = et = 0.
(c) Au moyen de l’équation 6.10, on exprime la différence de phase subie par le rayon qui
voyage dans la pellicule mince :
³ ´
2
∆ = ∆PS + ( − ) = p − = 4 p − = 4 (279) − 314 = 319 rad
0 ∆
E58. ∆ = 2 entre deux franges successives et = =⇒
∆ 0
= = 2 = 138 × 10−3 m, et il y a 725 franges/cm .
E59. On suppose que le rayon initial voyage dans l’air (1 = 1) Comme p = 122 et que
2 = 133 on a = = . On donne = 450 nm et la pellicule est éclairée par de la
lumière blanche (400 nm ≤ 0 ≤ 700 nm). Au moyen de l’équation 6.10, on exprime la
différence de phase subie par le rayon qui voyage dans la pellicule mince :
2 4p
∆ = ∆PS + ( − ) = p + ( − ) = 0
(a) Comme on cherche les longueurs d’onde renforcées, la différence de phase doit prendre
les valeurs de l’interférence constructive. Ainsi, ∆ = 2 avec ∈ N et on calcule
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) 135
(b) On cherche maintenant les longueurs d’onde atténuées et la différence de phase doit
E60. Comme il s’agit d’une pellicule mince d’air entre deux blocs de verre, toutes les réflexions
subies par un rayon voyageant à l’intérieur de la pellicule seront dures. À la figure 6.38
du manuel, le changement de phase supplémentaire ∆ que subit le rayon qui sort de la
pellicule en haut à droite par rapport à celui qui sort en bas est donc de + = 2 pour
les deux réflexions dures qu’il subit, additionné au changement de phase PS qui vient du
parcours supplémentaire dans la pellicule mince. Comme on néglige l’aller initial, pour
lequel les deux rayons subissent un changement de phase identique, l’expression pour PS
est la même que celle des autres situations décrites à la section 6.5, avec p = 1. Ainsi,
2 2(2)p 4
∆ = 2 + p = 2 + 0 = 2 + 0
E61. On suppose que le rayon initial voyage dans l’air (1 = 1) Comme p = 138 et que
2 = 15 on a = = . On donne = 540 nm et la pellicule est éclairée par de la
Comme on cherche les longueurs d’onde atténuées, la différence de phase doit prendre les
Pour = 2 et 3, on obtient les longueurs d’onde faisant partie de la lumière visible pour
136 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) v10
E62. On suppose que le rayon initial voyage dans l’air (1 = 1) Comme p = 122 et que
2 = 133 on a = = . On donne 0 = 566 nm qui subit de l’interférence
E63. Comme il s’agit d’un coin d’air (p = 1) entre deux lames de verre, on a = 0 et
= . Au moyen de l’équation 6.10, on exprime la différence de phase subie par le
rayon qui voyage dans la pellicule mince :
2 4p 4
∆ = ∆PS + ( − ) = p + = 0 + = 0 +
Comme on s’intéresse aux franges sombres, la différence de phase doit prendre les valeurs
de l’interférence destructive. Ainsi, ∆ = (2 + 1) avec ∈ N et on calcule
4 4
0 + = (2 + 1) =⇒ 0 = 2 =⇒ 2 = 0 (i)
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) 137
Comme on s’intéresse aux franges sombres, la différence de phase doit prendre les valeurs
de l’interférence destructive. Ainsi, ∆ = (2 + 1) avec ∈ N et on calcule
4p 4p (+1)0
0 − = (2 + 1) =⇒ 0 = 2 + 2 =⇒ = 2p (i)
On donne 0 = 420 nm et 0 = 425 nm, les deux longueurs d’onde dont on veut
qu’une frange sombre se superpose. Cette superposition se produit à la même épaisseur
et pour des valeurs d’ordre qui diffèrent pour chaque longueur d’onde. Comme
0 0 , l’équation (i) permet toutefois de conclure que . Autrement dit, on
= 84
Comme possède une valeur entière, il est inutile d’explorer les autres éventualités.
Soit la distance entre l’extrémité du coin et une frange sombre d’épaisseur . Comme
ces deux segments sont perpendiculaires, on peut écrire = tan , avec
= 008◦ = 140 × 10−3 rad, l’angle au sommet du coin. On revient à l’équation (i) pour
0 et on calcule
( +1)0 ( +1)0 85(420×10−9 )
2p = tan =⇒ = 2p tan = 2(15) tan(140×10−3 )
= 850 mm
E66. Cet exercice est très similaire à l’exercice 60. La différence est qu’il s’agit d’une pellicule
mince de verre placée dans l’air et qu’ainsi, toutes les réflexions subies par un rayon
voyageant à l’intérieur de la pellicule sont molles. En suivant un raisonnement similaire
à celui de l’exercice 60, on exprime le déphasage ∆ entre les deux rayons sortant au bas
de la pellicule à la figure 6.39 par
2 2(2)p 4p
∆ = p = 0 = 0
(a) Comme on cherche à établir les conditions d’un maximum, la différence de phase doit
138 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) v10
(b) Dans le cas d’un minimum, la différence de phase doit prendre les valeurs de l’interférence
L’épaisseur de la pellicule est = 125 m = 1250 nm et elle est éclairée par de la lumière
Comme on cherche les longueurs d’onde atténuées, la différence de phase doit prendre les
valeurs de l’interférence destructive. Ainsi, ∆ = (2 + 1) avec ∈ N et on calcule
4p 4p 4p 7800 nm
0 = (2 + 1) =⇒ 0 = 2 + 1 =⇒ 0 = 2+1 = 2+1
E68. On suppose que le rayon initial voyage dans l’air (1 = 1) Comme p = 125 et que
2 = 133 on a = = . Au moyen de l’équation 6.10, on exprime la différence de
phase subie par le rayon qui voyage dans la pellicule mince :
2 4p
∆ = ∆PS + ( − ) = p + ( − ) = 0
Comme on s’intéresse aux longueurs d’onde atténuées, la différence de phase doit prendre
les valeurs de l’interférence destructive. Ainsi, ∆ = (2 + 1) avec ∈ N et on calcule
³ ´
1
4p 4p + 2 0
0 = (2 + 1) =⇒ 0 = 2 + 1 =⇒ = 2p (i)
Cette équation n’a de solution que pour des valeurs entières de et on donne
0 = 483 nm et 0 = 621 nm, les deux longueurs d’onde qui sont atténuées pour la
même épaisseur de pellicule . Comme 0 0 , l’équation (i) permet de conclure que
, donc que = + 1 si on s’intéresse à la valeur minimale de l’épaisseur.
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) 139
E69. Comme il s’agit d’une pellicule d’indice p = 131 plongée dans l’air (1 = 2 = 1), on a
Les équations (i) et (ii) n’ont de solution que pour des valeurs entières de . On donne
0 = 620 nm, qui est renforcée, et 0 = 465 nm, qui est atténuée. Dans les deux cas,
il s’agit de la même épaisseur de pellicule . Comme 0 0 et que l’on s’intéresse
à la valeur minimale de l’épaisseur, les équations (i) et (ii) permettent de conclure que
la même valeur d’ordre apparaît dans les deux équations. À partir des équation (i) et
(ii), on écrit
¡ ¢ ¡ ¢
+ 12 0 = 2p = ( + 1) 0 =⇒ + 12 0 = ( + 1) 0 =⇒
¡ ¢
+ 12 (620 nm) = ( + 1) (465 nm) =⇒ 620 + 310 = 465 + 465 =⇒
155 = 155 =⇒ = 1
E70. Comme il s’agit d’une pellicule d’indice p = 14 comprise entre deux lamelles de verre
(1 = 2 = 15), on a = 0 et = . On donne = 12 m = 1200 nm et la pellicule
est éclairée par de la lumière blanche (400 nm ≤ 0 ≤ 700 nm). Au moyen de l’équation
6.10, on exprime la différence de phase subie par le rayon qui voyage dans la pellicule
mince :
2 4p 4p
∆ = ∆PS + ( − ) = p + = 0 + = 0 +
140 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) v10
pour lesquelles il y aura interférence constructive, soit 448 nm, 517 nm, 611 nm .
³ ´
1
+ 2 0
E71. Pour les franges brillantes, on a = 2p et = tan .
E72. Comme il s’agit d’une pellicule d’indice p = 14 plongée dans l’air (1 = 2 = 1), on a
= et = 0. Au moyen de l’équation 6.10, on exprime la différence de phase subie
par le rayon qui voyage dans la pellicule mince :
2 4p 4p
∆ = ∆PS + ( − ) = p − = 0 − = 0 −
(a) L’équation (i) n’a de solution que pour des valeurs entières de et on donne
0 = 411 nm et 0 = 685 nm, les deux longueurs d’onde qui sont renforcées pour la
même épaisseur de pellicule . Comme 0 0 , l’équation (i) permet de conclure que
, donc que = + 1 si on s’intéresse à la valeur minimale de l’épaisseur.
À
³
partir
´
de l’équation
³
(i),´on écrit
1 ¡ 1 ¢ ¡ ¢
+ 2 0 + 2 0
2p == =⇒ + 1 + 12 0 = + 12 0 =⇒
2p
¡ ¢ ¡ ¢
+ 32 (411 nm) = + 12 (685 nm) =⇒ 411 + 6165 = 685 + 3425 =⇒
274 = 274 =⇒ = 1
Si on reprend
³
l’équation
´ ³ ´
(i), on calcule
1 3
+ 2 0 2 (685 nm)
min = 2p = 2(14) = 367 nm
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) 141
Problèmes
P1. Comme il s’agit d’une pellicule d’indice p = 16 plongée dans l’air (1 = 2 = 1), on a
= et = 0. Au moyen de l’équation 6.10, on exprime la différence de phase subie
0 = 504 nm et 0 = 672 nm, les deux longueurs d’onde qui sont atténuées pour la
même épaisseur de pellicule . Comme 0 0 , l’équation (i) permet de conclure que
, donc que = + 1 si on s’intéresse à la valeur minimale de l’épaisseur.
168 = 336 =⇒ = 2
Si on reprend l’équation (i), on calcule
( +1)0 (3)(672 nm)
min = 2p = 2(16) = 630 nm
(b) Pour les franges brillantes ou renforcées, ∆ = 2 avec ∈ N et on obtient
4m in p 4m in p 2m in p 2016 nm
0 − = 2 =⇒ 2 + 1 = 0 =⇒ 0 = 1 = 1
+ 2 + 2
Pour = 3 et 4, on obtient les longueurs d’onde faisant partie de la lumière visible pour
lesquelles il y aura interférence constructive, soit 448 nm, 576 nm
P2. On suppose que le rayon initial voyage dans l’air (1 = 1) Comme p = 122 et que
142 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) v10
Les équations (i) et (ii) n’ont de solution que pour des valeurs entières de . On donne
0 = 680 nm, qui est brillante, et 0 = 544 nm, qui est absente. Dans les deux cas,
il s’agit de la même épaisseur de pellicule . Comme 0 0 et que l’on s’intéresse
à la valeur minimale de l’épaisseur, les équations (i) et (ii) permettent de conclure que
la même valeur d’ordre apparaît dans les deux équations. À partir des équation (i) et
(ii), on écrit
¡ ¢ ¡ ¢
0 = 2p = + 12 0 =⇒ 0 = + 12 0 =⇒
¡ ¢
(680 nm) = + 12 (544 nm) =⇒ 680 = 544 + 272 =⇒
136 = 272 =⇒ = 2
(b) Pour = 3 dans l’équation (i), on obtient la seule autre longueur d’onde faisant partie
de la lumière visible pour laquelle il y aura interférence constructive. En effet,
2m in p 1361 nm
0 = = 3 = 454 nm
P3. La phase étant de 4 on peut dire que la différence de marche sera de
(600×10−9 )(4)
2 = =⇒ = 2 = 2 = 12 × 10−6 m
Ainsi, par = sin = on a
4(12×10−6 )
= = 3×10−4 = 160 cm
Le décalage de 16 cm se fait vers le haut , car le trajet du rayon du haut est le plus
court.
P4. On suppose que le rayon initial voyage dans l’air (1 = 1) Comme p = 12 et que
2 = 15 on a = = . Au moyen de l’équation 6.10, on exprime la différence de
(a) Comme on s’intéresse aux longueurs d’onde atténuées, la différence de phase doit prendre
les valeurs de l’interférence destructive. Ainsi, ∆ = (2 + 1) avec ∈ N et on calcule
³ ´
1
4p 4p + 2 0
0 = (2 + 1) =⇒ 0 = 2 + 1 =⇒ = 2p (i)
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) 143
0 = 406 nm et 0 = 522 nm, les deux longueurs d’onde qui sont atténuées pour la
même épaisseur de pellicule . Comme 0 0 , l’équation (i) permet de conclure que
116 = 348 =⇒ = 3
Pour = 3 et 4, on obtient les longueurs d’onde faisant partie de la lumière visible pour
lesquelles il y aura interférence constructive, soit 457 nm, 609 nm
P5. Comme il s’agit d’une pellicule d’indice p = 15 plongée dans l’air (1 = 2 = 1), on a
= et = 0. On donne = 900 nm et la pellicule est éclairée par de la lumière
blanche (400 nm ≤ 0 ≤ 700 nm). Au moyen de l’équation 6.10, on exprime la différence
(a) On cherche les longueurs d’onde atténuées et la différence de phase doit prendre les
pour lesquelles il y aura interférence destructive, soit 450 nm, 540 nm, 675 nm .
(b) On cherche maintenant les longueurs d’onde renforcées et la différence de phase doit
prendre les valeurs de l’interférence constructive. Ainsi, ∆ = 2 avec ∈ N et on
calcule
4p 2p 1 2p 2700 nm
0 − = 2 =⇒ 0 − 2 = =⇒ 0 = 1 = 1
+ 2 + 2
Pour = 4 5 et 6, on obtient les longueurs d’onde faisant partie de la lumière visible
pour lesquelles il y aura interférence constructive, soit 415 nm, 491 nm, 600 nm .
144 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) v10
On pose donc que la distance entre le bord mince et la 20e frange brillante ( = 19)
est
¡ ¢
1 0
= − où = ∆
= 19 + 2 2p
³ ¡ ¢ 0 ´ ¡ ¢³ ¡ 39 ¢ ³ 490×10−9 ´´
= 1 − 19 + 12 2 p
= 12 × 10−1 1 − 2 2(15) = 0101 m
¡ ¢
P7. On peut trouver directement en combinant les équations 2 = 2 et 2 = + 12 0 :
2
¡ 1
¢ 2 1 64×10−5 1
= + 2 0 =⇒ = − 2 = 3(600×10−9 ) − 2 = 35
On peut maintenant calculer la longueur d’onde pour laquelle on aurait, au même endroit,
0 = 064 (40 ) :
³ ´ ³ ´ ¡ ¢
064 (40 ) = 40 cos2 2 =⇒ cos2 2 = 064 =⇒ cos = 07800 =⇒
(100×10−9 )
= arccos(0800) = arccos(0800) = 488 nm
P9. Par l’équation 2.5c, on sait que = Ainsi, on obtient les positions des maxima et des
minima recherchés au moyen des équations 6.5 et 6.4 :
³ ³ ´´ ³ ³ ´´
(a) = 10 tan arcsin 340
= 10 tan arcsin 2(300) = 688 m
³ ³ ´´ ³ ³ ´´
340
(b) = 10 tan arcsin 2 = 10 tan arcsin 2(2)(300) = 688 m
P10. (a) Les franges qui apparaissent par intermittence sont associées à l’alternance des
complètes de la lumière que pour le pic central se situe là où = 12. Ainsi, si on compte
le nombre de ces oscillations dans le vide et dans le plastique, on obtient
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) 145
146 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 6 : L’optique physique (I) v10
Exercices
E1. On combine l’approximation des petits angles, sin ≈ tan l’équation 6.4 et l’équation
7.1.
(a) La largeur 21 du pic central est donnée par les positions des minima ( = 1) qui le
bornent :
2 2(18)(680×10−9 )
21 = 2 tan 1 = 2 sin 1 = = 6×10−5 = 408 cm
(b) La distance entre les minima de premier ( = 1) et deuxième ( = 2) ordre est donnée
par
E2. Le résultat obtenu en E1(a) indique que la largeur 21 du pic central est proportionnelle
à , ce qui permet d’écrire un rapport pour les deux longueurs d’onde A et B :
2B B (2A )B (3×10−2 )(436×10−9 )
2A = A =⇒ 2B = A = 589×10−9
= 222 cm
E5. (a) On cherche la fréquence sonore qui remplit la condition = 4. Avec l’équation = ,
on peut écrire
4 4 4(340)
= =⇒ = = 076 = 179 × 103 Hz
E6. Cette situation est similaire à celle de l’exemple 7.2, dans lequel on compare les figures
d’interférence et de diffraction pour un système à deux fentes. Si on pose que l’angle
est le même dans les équations (i) et (ii) de l’exemple 7.2, on arrive à = . Comme
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) 147
7 franges .
340
E7. On sait, grâce à l’équation 2.5c, que = = 10000 = 34 × 10−2 m. On sait aussi que
E8. Le pic de diffraction circulaire est borné par le premier minimum. La position angulaire
122
de ce premier minimum est donnée par l’équation 7.2, sin = , dans laquelle =
2 = 2 (05 mm). Si on fait appel à l’hypothèse des petits angles, sin ≈ tan , et à
E9. Comme à l’exemple 7.4 du manuel, pour trouver la distance minimale entre les deux
sources, on doit d’abord calculer l’angle critique c considérer ensuite que la séparation
angulaire entre les sources est telle que = c et finalement calculer d’après = c
en faisant appel à l’hypothèse des petits angles (tan ≈ ), ce qui donne
122 122(600×10−9 )
c = = = 915 × 10−4 rad =⇒
8×10−4
¡ ¢
= c = 16 915 × 10−4 = 146 cm
E10. On suit le même raisonnement qu’à l’exemple 7.4 du manuel ou qu’à l’exercice 9, et on
obtient
122(3×10−2 )
122
c = =
1 = 00366 rad =⇒
¡ ¢
= c = 2 × 104 (00366) = 732 m
122
E11. On suit le même raisonnement qu’à l’exemple 7.4 du manuel. Si on combine c =
122
et = c on obtient directement =
148 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) v10
E13. Bien que les deux petits objets ne soient qu’à 25 cm de l’œil, comme la pupille ne possède
qu’un diamètre de 3 mm, on peut encore supposer valide l’hypothèse des petits angles.
On utilise donc l’équation de l’exercice 11, ce qui donne
122(500×10−9 )(025)
= 122
= 3×10−3
= 508 m
Le résultat étant petit, on peut considérer valide l’hypothèse des petits angles. On utilise
donc l’équation de l’exercice 11 et on obtient
2(15×10−2 )
= 122
=⇒ = 122
= 122(550×10−9 ) = 447 × 104 m
E15. (a) On utilise l’équation de l’exercice 11 et on obtient, pour le télescope du mont Palomar
( = 508 m)
122 122(500×10−9 )(1×1016 )
= = 508 = 120 × 109 m
E16. (a) En utilisant l’équation de l’exercice 11, on obtient, pour l’œil ( = 5 mm)
(18)(5×10−3 )
= 122
=⇒ = 122 = 122(650×10−9 ) = 113 km
E17. Ayant trouvé un pas de réseau = 333×10−6 m, on peut calculer la séparation angulaire
³ ´ ³ ´
∆ = 2 − 1 = arcsin
2
− arcsin 1
, de l’ordre
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) 149
À 7 % près, on peut estimer que les deux maxima d’intensité se chevauchent. La largeur
du réseau étant inconnue, on ne peut en être certain, car on ne peut calculer l’angle
critique de résolution. La réponse est oui .
E18. Partant simultanément de la source, les trajets de deux rayons parallèles, parce qu’ils
sont incidents, diffèrent une première fois en faisant un angle avec la normale au niveau
des fentes. Une des fentes, la fente supérieure, est ainsi plus éloignée de la source d’une
distance sin À la position angulaire une distance sin s’ajoute au trajet du rayon
provenant de la fente inférieure de sorte que la différence de marche équivaut à la somme
Le signe à choisir entre les deux sinus dépend de la direction du rayon incident. Dans la
figure qui suit, le signe approprié est le signe négatif :
E19. On trouve le nombre d’ordres complets de la lumière visible perçus en utilisant pour les
calculs la longueur d’onde supérieure, plus fortement déviée.
1×10−2
Avec = = 167 × 10−6 m, = 90◦ et = 700 nm, on obtient
6000
(167×10−6 )(1)
sin = =⇒ = sin
= 700×10−9
= 239
E21. Pour trouver la position angulaire des maxima d’intensité, on doit trouver le pas du
150 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) v10
où les indices 1 et 2 désignent respectivement les longueurs d’ondes 640 nm et 490 nm.
En résolvant ces deux équations, on obtient
³ ´ µ ¶
1 1 2 2 2 2 sin 1 2(490×10−9 ) sin(11◦ )
sin 1 = sin 2 =⇒ 2 = arcsin 1 1 = arcsin (1)(640×10−9 ) = 170◦
E22. On calcule d’abord le pas du réseau . On divise ensuite la largeur du réseau par son
pas pour obtenir le nombre de traits que comporte le réseau, ce qui donne
2(468×10−7 ) 28×10−2
= sin = sin(21◦ ) = 261 × 10−6 m =⇒ = = 261×10−6
= 107 × 104 fentes
E23. Cette situation est similaire au cas de trois fentes décrit à la section 7.5. On traite le
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) 151
E24. Par analogie avec le cas à trois fentes décrit à la section 7.5, on peut construire la figure
suivante montrant l’addition des deux vecteurs de Fresnel :
De plus, comme le triangle est isocèle, il est facile de voir que = − 2 (518) = 49
et que = − , donc que = 59 .
152 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) v10
E27. (a) Le premier minimum est causé par une différence de phase de 2 entre les ondes issues
du haut et du bas, et la position angulaire est donnée par l’équation 7.11 où = 1 :
¡ ¢ ³ −9
´
= arcsin = arcsin 6562×10
8×10−5 = 0470◦
(b) On cherche l’intensité lumineuse à mi-chemin d’arc entre le premier minimum et le pic
central. Pour ce faire, on doit d’abord trouver la phase en ce point entre les deux rayons
extrêmes : µ ¶
³ ´ 0470◦
2(8×10−5 ) sin
2 sin 2 2
= = 6562×10−9 = 3142 rad
On obtient ensuite l’intensité
µ ¶ au moyen de l’équation 7.10 :
3142
0 sin2 ( 2 ) 0 sin2 2
= 2 = µ ¶2 = 04050
(2) 3142
2
E28. Par l’approximation des petits angles, on peut affirmer que la phase, à cet endroit, est
de
2 2 (6×10−5 )(2×10−2 )
= = (34)(523×10−9 ) = 4240 rad
Avec l’équation 7.10, µon calcule
¶ une intensité de
4240
0 sin2 ( 2 ) 0 sin2 2
= = µ ¶2 = 01620
( 2 )
2
4240
2
E29. Si on double la largeur de la fente, il passe deux fois plus de lumière, ce qui implique que
= 20 Comme ∝ 2 et 0 ∝ 02 on trouve
de
5893×10−9
= ∆ = 6×10−10
= 982
différence minimale de longueur d’onde que le réseau peut discerner autour de 550 nm
est de
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) 153
E33. L’angle du faisceau diffracté de premier ordre est donné par l’équation 7.15 où = 1,
soit
µ ¶
¡ ¢ (1)(14×10−10 )
= arcsin 2 = arcsin 2(32×10−10 ) = 126◦
E34. (a) On trouve la longueur d’onde au moyen de l’équation 7.15 en posant = 1 = 028 nm
et = 15◦ :
2 sin 2(028×10−9 ) sin(15◦ )
2 sin = =⇒ = = (1) = 145 × 10−10 m
(b) On trouve l’angle du maximum de deuxième ordre avec = 2 dans l’équation 7.15 :
µ ¶
¡ ¢ 2(145×10−10 )
2 sin = =⇒ = arcsin 2 = arcsin 2(028×10−9 ) = 312◦
E35. La longueur d’onde du rayonnement est donnée par l’équation 7.15, dans laquelle = 2 :
2 sin 2(028×10−9 ) sin(195◦ )
= = 2 = 935 pm
E36. La distance entre les plans atomiques est donnée par l’équation 7.15, dans laquelle
= 1:
(1)(13×10−10 )
2 sin = =⇒ = 2 sin = 2 sin(9◦ ) = 416 × 10−10 m
E37. Quel que soit la direction de l’axe du premier polariseur, la lumière perd 50 % de son
0
intensité en le traversant, et 1 = 2 Ainsi, après le second polariseur, l’intensité transmise
équivaut à
0 cos2 (60◦ )
2 = 1 cos2 (60◦ ) = 2 = 01250
154 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) v10
E41. Comme l’angle de polarisation est mesuré en fonction de la normale, on peut écrire, en
accord avec l’équation 7.17, que l’orientation s des rayons du soleil au-dessus de l’horizon
est de
³ ´ ³ ´
2 133
s = 90◦ − p = 90◦ − arctan 1 = 90◦ − arctan 1 = 369◦
0 0
E42. On sait que 1 = 2 Pour que 2 = 5
on doit trouver la valeur de telle que
0 0
¡√ ¢
2 = 1 cos2 = 2 cos2 = 5 =⇒ cos2 = 04 =⇒ = arccos 04 = 508◦
E44. L’angle d’incidence est égal à l’angle de polarisation p qui est donné par l’équation
7.17 :
³ ´ ³ ´
2 1
= p = arctan 1 = arctan 133 = 369◦
E45. Comme le rayon réfracté forme un angle de 90◦ avec le rayon réfléchi, on peut écrire que
³ ´ ³ ´
= 90◦ − p = 90◦ − arctan 21 = 90◦ − arctan 16
1 = 320◦
E48. La condition d’interférence est sin = ; pour la diffraction, on a sin = donc
= 4, ce qui implique que = 0600 mm .
2
E49. Puisque sin 1 = et sin 2 = , alors 1 = 725 × 10−3 rad et 2 = 145 × 10−2 rad, on
détermine ensuite que ∆ = (tan 2 − tan 1 ) = 232 cm
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) 155
Problèmes
P1. On examine la figure 7.68 du manuel et on note que, pour une distance entre les
graduations de la règle, la différence de chemin entre deux rayons incidents successifs est
cos , tandis que la différence de trajet entre les rayons diffractés correspondants vaut
P2. (a) Au moyen de la figure 7.32 et de l’équation 7.6, on note que la position du premier
maximum principal après celui du centre est donnée par l’équation 7.5 lorsque = 1
dans l’expression de la phase :
2 (36)(1)(450×10−9 )
sin = 2 =⇒ = = 5×10−4 = 324 mm
(b) Les maxima secondaires de premier et de deuxième ordre ont lieu lorsque leurs différences
de phase valent et 3 :
(36)(450×10−9 )
1 =
2 = 2(5×10−4 ) =⇒ 1 = 162 mm
−9
(36)(3)(450×10 )
2 = (3)
2 = 2(5×10−4 )
=⇒ 2 = 486 mm
2 4
(c) Les deux premiers minima ont lieu pour des différences de phase de 3 et de 3 , ce qui
permet d’obtenir
156 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) v10
P3. (a) Au moyen de la figure 7.32 et de l’équation 7.6, on note que la position du premier
maximum principal après le pic central est donnée par
(36)(450×10−9 )
= = 8×10−5 = 203 mm
(b) Les positions des deux premiers minima sont données par des valeurs de phase égales à
2 et soit
(36)(450×10−9 )
1 = 4 = 4(8×10−5 )
=⇒ 1 = 506 mm
(36)(450×10−9 )
2 = 2 = 2(8×10−5 ) =⇒ 1 = 101 mm
P4. On prend l’équation 7.4, où = sin , qui donne la position des maxima principaux en
fonction de la longueur d’onde, et on la dérive :
sin = =⇒ cos = =⇒ = cos
∆
Comme ∆ est petit, ce résultat implique que ∆ = cos =⇒ CQFD
P5. (a) On considère l’équation de la position angulaire d’un maximum principal, soit
sin = (i)
sin ( + ∆) = ( + 1) =⇒ (sin cos ∆ + cos sin ∆) = ( + 1) (ii)
Pour obtenir la demi-largeur angulaire du maximum, ∆ on n’a qu’à soustraire l’équation
(i) de l’équation (ii), en supposant que ∆ est petit, donc cos ∆ ≈ 1 et sin ∆ ≈ ∆ :
P8. Le pic central pourra être orienté ainsi seulement si la différence de phase est de entre
une source et celle qui est le plus au nord, soit
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) 157
P9. (a) Aux maxima secondaires d’intensité, la variation d’intensité en fonction de la variation de
phase entre les deux rayons extrêmes du dispositif est momentanément de zéro. On peut
donc trouver la condition qui donne les positions angulaires de ces maxima en posant
= 0 dans l’équation 7.10 :
0 sin2 ( 2 )
() = 2
(2)
On dérive cette équation en faisant appel à la règle usuelle de dérivation d’un quotient,
¡ ¢ 1
¡
¢
soit = 2 − :
³¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢ 2 ¡ ¢´
1 2
= sin cos 2 − 2 sin = 0 =⇒
( 2 )
4 2 2 2
sin( 2 ) cos( 2 )
sin2 ( 2 ) ¡ ¢
2 = 3 =⇒ tan 2 = 2 =⇒ CQFD
(2) (2)
(b) Il n’est pas possible de résoudre algébriquement cette équation, que l’on qualifie de
transcendante pour cette raison. On pourrait y arriver au moyen de la méthode de Newton
appliquée manuellement, mais il est plus intéressant de s’en remettre aux fonctionnalités
d’analyse numérique du logiciel Maple.
On commence par créer un graphe des deux fonctions qui apparaissent de part et d’autre
restart;
plot({alpha/2,tan(alpha/2)},alpha=0..15,-10..10);
eq:=alpha/2=tan(alpha/2);
fsolve(eq,alpha,8..10);
P10. On cherche la position angulaire telle que = 0250 On doit commencer par trouver
du logiciel Maple. On commence par créer un graphe des deux fonctions qui apparaissent
de part et d’autre de l’égalité afin de localiser approximativement le point d’intersection.
158 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) v10
sommet est de on note que le module de chaque vecteur individuel de Fresnel, qui
correspond à l’amplitude du champ électrique sortant de chaque fente, s’exprime comme
suit
°− ° °→ ° ³ ´
°→e 1 ° = °−
e ° = 0 = 2 sin 2 (i)
°→°
Le module de °− e °, qui correspond à l’amplitude du champ résultant, peut aussi être
décrit géométriquement par
°− ° ³ ´
°→e ° = 2 sin (ii)
2
Si on isole dans l’équation (i) et qu’on remplace le résultat obtenu dans l’équation (ii),
on obtient µ ¶
°− ° 0 sin 2
°→ °
e = µ ¶
sin 2
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 7 : L’optique physique (II) 159
Exercices
restart;
g1:=1/sqrt(1-v^2/c^2);
g2:=1+v^2/(2*c^2);
eq:=g1-g2=0.001*g1;
solve(eq,v);
(d) Toujours dans le logiciel Maple, on donne une valeur à la vitesse de la lumière et on trace
le graphe pour les deux expressions de :
c:=3e8;
plot([g1,g2],v=0..0.999*c,color=[red,blue]);
Les deux courbes se séparent de façon marquée lorsqu’on atteint la moitié de la vitesse
de la lumière.
E3. La longueur propre de la tige est mesurée dans son référentiel. La théorie de la relativité
indique que la longueur propre est plus grande que la longueur mesurée en laboratoire,
soit
r 12
0 = = =√ = 150 m
2 1−(06)2
1− 2
E4. L’équation 8.5 nous donne
(b) La longueur propre du train correspond à la distance franchie par l’observateur pendant
qu’il passe de l’avant à l’arrière du train à une vitesse de module dans le référentiel du
train
¡ ¢
0 = = (08) 833 × 10−6 = 200 × 103 m
(c) La longueur du train mesurée par l’observateur sur le quai se calcule avec le temps propre
de l’observateur qui se trouve sur le quai :
¡ ¢
= 0 = (08) 5 × 10−6 = 120 × 103 m
³ ´
E10. On cherche ∆ = − 0 = 1 − 1 . On a choisi de mettre en évidence parce que
0
sa valeur est donnée par = Ainsi, si on fait appel au résultat de l’exercice 2, on
obtient
³ ´ ³ ³ ´´ 400(200×103 )
20
∆ = 1 − 1 = 1 − 1 − 22
=
22 = 2(3×108 )2 = 444 × 10
0 −10 s
³ ´
E11. On veut que ∆ = − 0 = 1 − 1 = 05 donc
q p
1 2
= 05 =⇒ 1 − 2 = 05 =⇒ = 0752 = 0866
0
E12. (a) Le temps propre dans le vaisseau est égal à la distance = mesurée par un observateur
dans le vaisseau et divisée par le module de sa vitesse. Lorsqu’une distance exprimée en
année-lumière est divisée par une vitesse exprimée comme une fraction de la vitesse de
la lumière, le temps obtenu est en années :
0 42 a.l. (42 a)
0 = = = 5(098) = 5(098) = 0857 a
E13. (a) Avec l’équation 8.5, on détermine que la longueur propre de est de
0 r 150
= =⇒ 0 = = =√ = 153 m
2 1−(02)2
1− 2
(b) Pour déterminer le temps que prend pour défiler devant on n’a besoin que d’un
seul observateur en ce point et on obtient
(c) Mesuré à partir du vaisseau par deux horloges situées aux deux extrémités, le délai
en temps est de
250×10 −6
= 0 = r 0 =√ = 255 s
2 1−(02)2
1− 2
E14. La distance propre entre la Terre et l’étoile, mesurée par un observateur sur la Terre est
0 = 80 a.l. = (80 a)
s’exprime par
³ ´2 ³ ´2
0 0 2 0
= 0 = 0 =⇒ 2 2 = 0 =⇒ 2
= 0
1− 2
Si, pour cette égalité, on suit le même développement algébrique qu’à l’exercice 8, on
arrive à v
v u µ ¶
u ³
0 2
´
u (80 a) 2
u u 70 a
=t ³
0
2
´ =t µ ¶
(80 a) 2
= 226 × 108 m/s
1+ 0 1+ (70 a)
0
E15. (a) On cherche le temps propre mesuré par un observateur immobile par rapport à l’arbre
au moyen de la longueur mesurée :
320
0 = = 06 = 178 s
(b) Pour deux observateurs situés aux deux extrémités du train, le délai en temps est plutôt
de
178×10 −6
= 0 = r 0 =√ = 222 s
2 1−(06)2
1− 2
5
E16. (a) Comme = 06 on a = 4 selon le tableau 8.2. La longueur propre du train est donc
de
¡5¢
0 = = 4 (1200) = 150 km
(b) Mesuré dans le référentiel du quai par deux observateurs, le délai en temps est de
0 1500
= = 06 = 833 s
(c) Cet intervalle de temps, tel que mesuré par un seul observateur dans le train, correspond
au temps propre, soit
1200
0 = = 06 = 667 s
E17. (a) Si la longueur contractée du vaisseau est de 120 m, son passage devant un observateur
de la station spatiale durera, pour l’observateur
120
0 = = 098 = 0408 s
(c) On cherche le temps écoulé sur Terre pendant le voyage des astronautes de la question
(b). On doit d’abord calculer le facteur gamma pour ce module de vitesse :
b = r 1 =√ 1
= 1015
2 1−(0172)2
1− 2b
On obtient ensuite le résultat à partir du temps propre (0 = 24 a) des astronautes :
= r 1 =√ 1
= 10206
2 1−(02)2
1− 2
On obtient ainsi
0 5×105
0 = = (10206)(02) = 817 ms
E20. (a) On obtient la durée de vie moyenne mesurée dans un référentiel en mouvement au moyen
(b) On mesure la distance parcourue dans le laboratoire, qui correspond à une longueur
propre, ce qui donne
¡ ¢
0 = = (08) 433 × 10−8 = 104 m
(c) Mesurée par les pions, cette longueur est contractée, et sa valeur est de
(b) Selon des observateurs immobiles, les particules mettront, par rapport au laboratoire, un
(c) Cependant, une fraction importante des muons auront le temps de parvenir au sol, car,
dans leur propre référentiel, la chute vers le sol dure un temps propre 0 égal à
0 1×104
0 = = 10(0995) = 335 s
E22. (a) On calcule au moyen de l’équation 8.7 dans le cas où le vaisseau s’approche de la Terre,
donc en inversant les signes, ce qui donne
q q
+06 ¡ ¢
= +
− 0 = −06 720 × 10
3 = 144 × 106 Hz
E23. Grâce à l’équation 2.5c, on sait que la fréquence radio du détecteur est de
3×108
0 = 0 = 3×10−2
= 100 × 1010 Hz
La vitesse de la voiture soumise au détecteur est = 108 km/h = 300 m/s. Comme
¿ on utilise l’équation 8.8b pour exprimer la fréquence perçue par l’automobile 1 et
la fréquence perçue par le détecteur au retour 2 . On inverse le signe de l’équation parce
¡ ¢ ¡ ¢
que la voiture s’approche du détecteur et on écrit 1 = 1 + 0 et 2 = 1 + 1 .
Ainsi
¡ ¢¡ ¢ ¡ ¢ ³ ´
2 2 2
2 = 1 + 1 + 0 = 1 + 0 = 1 + + 2
0
obtient
q q q q
= −
+ 0 =⇒
= −
+ 0 =⇒ = +
− 0 =⇒ 0 = −
+ =⇒
q ¡ ¢
0 = −02
+02 600 × 10
−9 = 490 nm
q q
E26. On cherche 2 tel que 1 = + − 0 et 2 = +
− 1 ; donc
³ ´ ³ ´¡ ¢
+01
2 = +
− 0 = −01 1 × 109 = 122 × 109 Hz
3×108
E27. (a) On donne 0 = 0 = 2×10−2 = 15 × 1010 Hz. On utilise l’équation (i) de l’exercice 23 et
on arrive à
20 2(40)(15×1010 )
∆ = = 3×108
= 400 kHz
(b) Comme ∆ correspond à la valeur absolue de la différence entre les fréquences, la dé-
monstration de l’exercice 23 demeure valide même si la source et l’observateur s’éloignent
l’un de l’autre, et on arrive à
2(40)(15×1010 )
∆ = 2 0
= 3×108
= 400 kHz
E28. On convertit les coordonnées 0 et 0 avec les équations 8.11 et 8.12, ce qui donne
¡ ¢ ¡¡ ¢ ¢
= (0 + 0 ) = 54 4 × 105 + (06) (001) =⇒ = 275 × 106 m
³ ´ ¡ ¢µ (06)(4×105 )
¶
0 0 5
= + 2 = 4 (001) + 2
=⇒ = 135 × 10−2 s
E29. On applique les équations 8.11 et 8.12 à des intervalles ∆0 = 480 km et ∆0 = 0, ce qui
donne
¡ ¢ ¡¡ ¢ ¢
∆ = (∆0 + ∆0 ) = 54 48 × 105 + (06) (0) =⇒ ∆ = 600 km
³ ´ ¡ ¢µ (06)(48×105 )
¶
0 ∆0 5
∆ = ∆ + 2 = 4 (0) + 2
=⇒ ∆ = 120 ms
E30. Comme = 098 on a = 5 selon le tableau 8.2. Avec ∆0 = 12 km et ∆0 = 0 on
Vue autrement, la distance entre les deux traces d’impact sur le quai est simplement le
résultat de 0 = où 0 est la longueur propre de ce qui apparaît comme mesurant
E31. On cherche ∆ = 2 − 1
Avec l’équation 8.11, on peut écrire, en se rappelant que 02 = 01 + 01
E32. (a) Dans le référentiel 0 du train, les deux impulsions mettront un temps 00 = 0 0 à
atteindre les extrémités. Ce temps est égal à
0 32
00 = 2 = 2(3×108 ) = 533 × 10−8 s
0 = 107 × 10−8 s
¡ ¢
E33. Pour rejoindre la Terre ( = 0), à partir du vaisseau 0 = 108 m , la lumière met un
−0 0
temps ∆aller = − = , mesuré dans le référentiel de la Terre. Comme le vaisseau
avance vers la Terre ( = −08), la lumière n’aura qu’à franchir 0 − ∆aller − ∆retour
pour y retourner. De sorte que ∆retour est donné par
(b) Si la vitesse du vaisseau dépasse 08 l’éclair vert arrive avant l’éclair rouge .
Le signe négatif signifie que l’éclair vert arrive avant l’éclair rouge. L’espacement entre
les éclairs, mesuré en 0 , donne
E36. Si l’intervalle d’espace-temps est un invariant, on doit pouvoir soustraire (∆0 )2 de (∆)2
et obtenir zéro. On élève au carré les quatre termes de ∆, qui sont donnés par les
→
−
équations 8.11 et 8.12, les deux autres étant invariants si − →v = i :
³ ³ ´´2 ³ ´2
(∆)2 = ∆0 + ∆
0
= 2 (∆0 )2 + 2 ∆0 ∆0 + 2 ∆0
2 2 2
(∆)2 = (∆ 0 )2
On calcule ensuite
h i
(∆)2 − (∆0 )2 = 2 (∆)2 − (∆)2 − (∆)2 − (∆)2
h i
− 2 (∆0 )2 − (∆0 )2 − (∆0 )2 − (∆ 0 )2 =⇒
µ ³ ´2 ¶
2 0 2 2 2 0 2 2 ∆0 ∆0 2 ∆0
(∆) − (∆ ) = (∆ ) + 2 + 2
³ ´
− 2 (∆0 )2 + 2 ∆0 ∆0 + 2 (∆0 )2 − (∆ 0 )2 − (∆ 0 )2
(b) On cherche la position de deux événements dans 0 avec l’équation 8.9. L’émission de
la lumière se produit en 0 = ( − ) = − puisque l’émission de la lumière se
produit à l’origine de De la même façon, en utilisant le résultat obtenu en (a), l’arrivée
de la lumière se produit en
On trouve donc
E38. La vitesse relative d’un proton (1) par rapport à l’autre (2) est donnée par l’équation
8.17, réécrite comme à l’exemple 8.10, soit
E42. On utilise un axe des parallèle au mouvement des deux fusées. On suppose que la fusée
A se déplace dans le sens positif de cet axe, de sorte que AT 0. La fusée B avance vers
la fusée A et sa vitesse par rapport à la Terre est de même module donc BT = −AT .
On cherche le module de la vitesse de l’une ou l’autre des deux fusées par rapport à la
Terre
E43. Selon l’équation 8.21 du manuel, si une quantité d’énergie est retirée d’un corps, la masse
de ce corps diminue. Ainsi, l’énergie rayonnée par le Soleil diminue la masse de ce dernier.
(a) La puissance correspond à l’énergie rayonnée par unité de temps. L’énergie rayonnée
durant 1 seconde est donc
= r 1 =√ 1
= 1582
2 1−(0998)2
1− 2
On utilise ensuite l’équation 8.22, qui donne l’énergie cinétique relativiste, et on trouve
¡ ¢
= 0 2 ( − 1) = 91 × 10−31 2 (1582 − 1) = 1214 × 10−12 J = 759 MeV
8.19 et 8.20 :
¡ ¢
= = 0 = (1582) 91 × 10−31 (0998) = 431 × 10−21 kg·m/s
∆ = 0 2 ( 2 − 1) − 0 2 ( 1 − 1) = 0 2 ( 2 − 1 )
(a) Pour l’intervalle allant de 1 = 06 à 2 = 08 le tableau 8.2 permet d’écrire
(a) Si = 0 2 =⇒ 0 2 = 0 2 ( − 1) =⇒ = 2 =⇒ = 0866
E49. Dans cet exercice, on combine la notion d’intensité lumineuse avec la théorie de la rela-
tivité. On représente l’intensité lumineuse par le symbole , cette quantité s’exprime en
W/m2 . Lorsqu’une surface d’aire est éclairée par une source lumineuse d’intensité , la
puissance absorbée par cette surface, en supposant que tout le rayonnement est absorbé,
correspond à = .
Muni de cette relation, on peut alors calculer l’énergie absorbée au moyen de l’équation
3.9 :
¡ ¢2 ¡ ¢¡ ¢
∆ = 637 × 106 1 × 103 31536 × 107 = 40201 × 1024 J
On calcule ensuite la modification de masse associée à cet apport d’énergie avec l’équation
8.21 :
∆ 40201×1024
∆ = 2 = (3×108 )2
= 4467 × 107 kg
2 − 2 2 = 20 4
Comme le côté droit de cette équation est toujours constant, on en conclut que
E51. L’énergie totale vaut trois fois l’énergie au repos, de sorte que = 30 2
E52. Comme le rendement proposé est de 01% ou 11000, alors il faut transformer mille fois
plus de masse pour récupérer l’énergie que consomme le Québec sur la période d’un
an. Ainsi, la masse nécessaire correspond à n = 1000, dans laquelle = 2
. Avec la
0 = 20 =⇒ = 2
(b) Avec la même énergie et l’équation 8.22, on calcule le facteur , ce qui donne
∆ 332×10−14
= 0 2
+1= (91×10−31 )(3×108 )2
+ 1 = 1405
Avec la valeur de on obtient le module de la vitesse, soit
E60. On calcule d’abord le facteur de l’électron en fonction de l’énergie totale qu’il possède :
(10×109 )(16×10−19 )
= 0 2 =⇒ = 0 2
= (91×10−31 )(3×108 )2
= 19536
(b) Avec une valeur aussi élevée de on peut poser que le module de la vitesse est prati-
quement bien que, du point de vue théorique, l’électron n’atteigne jamais la vitesse de
(c) Les expérimentateurs dans la station de contrôle enregistreront une durée de voyage égale
à
¡ ¢
= 0 = (19536) 547 × 10−10 = 107 s
r 1 0
E61. (a) = = 14 =⇒ = = 0857 km
2
1− 2
(b) 0 = = 408 s
0
(c) = = 571 s
0 240 r
E62. 0 = =⇒ = 276×10−6
= 869 × 107 =⇒ = 869 × 107 m/s =⇒
2
1− 2
= 835 × 107 m/s
Q 0 T 0
E63. = + , où Q0 et T0 sont respectivement les longueurs propres du quai et du
train. Avec = r 1 = 125 on trouve = 911 s .
2
1− 2
E64. (a) Selon l’équation 8.18, la vitesse relative d’un train par rapport à l’autre est de
E65. (a) Selon l’équation 8.18, la vitesse du projectile par rapport au sol est de
PS = P T +T S
= 06+04 8
(06)(04) = 124 = 2419 × 10 m/s =⇒
1+ P S 2 T S 1+
2
=r 1
= 1691 =⇒ = P0S = 2419×1010000
8 = 413 s
P2 S
1− 2
(b) 0 = P0S = 244 s
E66. Le résultat est calculé pour un observateur immobile par rapport au train et situé à
l’endroit où le projectile atteint la cible. Celle-ci avance vers cet observateur à une vitesse
CT = −04, et le projectile va à PT = 06 Dans ce système de référence, la distance
totale à franchir est de
q q
2
= 0 = 0 1 − T2S = (10000) 1 − (04)2 = 9165 m
TS
Cette distance est franchie par le projectile et la cible en un temps que fournit l’équation
suivante :
9165 9165
= |CT | ∆ + PT ∆ =⇒ ∆ = |C T |+P T = 04+06 = = 306 s
Comme le facteur du train est = 54 le temps mesuré par cet observateur immobile
E72. (a) On donne = 20 GeV = 20 × 103 MeV et, selon la partie (a) de l’exemple 8.12 du
(b) Dans cette situation À 0 2 , de sorte que le deuxième terme de l’équation 8.23 peut
être négligé. On calcule alors µ ¶
16×10−19 J
(20×109 eV )× 1 eV
= =⇒ = = 3×108 m/s = 107 × 10−17 kg·m/s
Problèmes
¡ 1 ¢ ¡ 2 ¢ ³ 2
´−32
2 3
0 = + − 2 − 2 1 − 2 = + 2 =⇒
³ ´ ³ ³ ´ ´
2 2 1
0 = 1 + 2
= 1 + 1 − 2
2 =⇒
0 = 3
=⇒
=
3 0
=⇒ CQFD
¡ ¢2 q ¡ ¢2
= + 20 =⇒ = 20 +
2 =⇒ CQFD
P4. On utilise l’équation 8.17 afin de trouver à quelle vitesse la lumière se déplace par rapport
au laboratoire. D’une part, la lumière se déplace dans l’eau à la vitesse 0 = , et le
e = p =⇒ e e e = p p p où e = 316 et e = 09995 =⇒
P6. (a) Dans le référentiel du vaisseau, la lumière parcourt deux fois la longueur propre
0 = 100 m. Pour l’observateur qui émet et reçoit la lumière, il s’écoule un temps propre
de
20 200
0 = = 2(3×108 ) = 667 × 10−7 s
(b) Comme = 0995 on a = 10 selon le tableau 8.2. Dans le référentiel ce délai est
dilaté et mesuré par deux horloges, soit
¡ ¢
= 0 = (10) 667 × 10−7 = 667 s
(c) On trouve , la position où l’éclair revient à son point de départ dans le vaisseau, au
moyen de l’équation 8.11. On note que 0 = 0 On obtient donc
¡ ¡ ¢¡ ¢¢
= (0 + 0 ) = (10) 0 + (0995) 3 × 108 667 × 10−7 = 199 × 103 m
P7. (a) On représente un rayon lumineux se propageant dans la direction 0 par rapport à l’axe
des 0 :
(b) Dans le logiciel Maple on définit la valeur de l’expression pour et on trace le graphe
demandé pour 0 allant de 0 à 90◦ :
restart;
beta:=0.9;
theta:=arccos((cos(t)+beta)/(1+beta*cos(t)));
plot(theta,t=0..Pi/2);
Comme on le voit dans le graphe, les rayons lumineux forment un angle de plus en plus
réduit par rapport à l’axe des au fur et à mesure que augmente. C’est pourquoi un
parle d’un effet projecteur.
P8. Par définition, on sait que = La différentiation de l’équation 8.12 permet d’écrire
¡ ¢
que = 0 + 2 0 , donc
µ ¶ µ 0 0 ¶
= = = 0
= =
=⇒
(0 + 2 0 )
+ 2 0 0
0 (0 + 2 0 0 ) 1+ 2
0
= µ ¶ =⇒ CQFD
0
1+ 2
P9. Comme = 098 on a = 5 selon le tableau 8.2.
(a) Dans leur référentiel propre, la distance parcourue par chacun des muons est de
0 3000
= = 5 = 600 m
On donne = 22 s. Après cet intervalle 0 , le nombre de muons restant s’élève à
(b) Dans le référentiel de la Terre, les observateurs mesurent une distance 0 = 3000 m
Selon les observateurs, après cette distance, il reste 0 muons dont la durée de vie
moyenne est de 0 = = 11 s. Ce nombre s’élève à
204×10−6
−0 −
0 = 0 = (1000) 11×10−6 = 395
Comme cette expression doit donner zéro quelles que soient les valeurs de et de on
en déduit que
³ ´
0 0 0
− 0 − 2 = 0 =⇒ = 0 + 2 =⇒ = 0 + 2
− 0 − 0 = 0 =⇒ = 0 + 0 =⇒ = ( 0 + 0 ) =⇒ CQFD
P11. (a) Dans les deux systèmes de référence, on sait que les tangentes des angles s’expriment par
0
tan = et tan 0 = 0 On sait aussi que = 0 et que 0 est une longueur propre
0
parce que mesurée dans le référentiel où la tige est immobile. Ainsi, = ou encore
= 0 , et on peut écrire
0
tan 0 = 0 = = 1
tan =⇒ tan = tan 0 =⇒ CQFD
(b) La longueur d’une tige en mouvement orientée dans le plan et mesurée dans est
donnée par
³ ´2 ¡ ¢2 ³ 2 0 ´
0
2 = 2 + 2 = 2 = 0 cos + 0 sin 0 = 20 cos 2 + sin2 0 =⇒
³ 2 0 2 2 0´ µ ¶ µ ¶
2 2 cos + sin 2 cos2 0 + 2 (1−cos2 0 ) 2 cos2 0 (1− 2 )+ 2
= 0 2
= 0 2
= 0 2
=⇒
³ ³ ´´ ³ ³ 2
´´
2 = 20 1 + cos2 0 12 − 1 = 20 1 + cos2 0 1 − 2 − 1 =⇒
³ 2
´
2 = 20 1 + 2 cos2 0
Finalement,
∆ ∆ −0 0 (1+ )−0 ∆
≈ 0 = 0 = 0 =⇒ ≈ =⇒ CQFD
5
P13. Comme = 06 on a d’une part = 4 et, comme = 08 on a d’autre part
5
= 3 selon le tableau 8.2.
(a) On trouve les longueurs contractées, telles que mesurées par l’observateur, ce qui donne
0 4(1000) 0 3(1000)
= = 5 = 800 m et = = 5 = 600 m
coïncide avec l’arrière du train en un point qui correspond à l’origine de l’axe des
utilisé de sorte que = 800 + 06 et = −600 + 08 On cherche l’instant pour
lequel = donc
1400
800 + 06 = −600 + 08 =⇒ = 02 = 0233 s
référentiel du train de
0 1000
= = 108 = 926 m
Avec toutes ces données, on peut calculer l’intervalle de temps que prendra le train
P15. (a) Le temps que mettront les deux trains à se dépasser mutuellement est équivalent au temps
que mettrait un seul des deux trains pour s’installer vis-à-vis du deuxième, immobile dans
le référentiel du premier. En tenant compte de la contraction des longueurs des trains
pour l’observateur immobile par rapport au sol, on obtient
0 0 4(1000)
∆ = = =⇒ = = 5(06) = 444 s
P16. On sait, grâce au problème 8, que la relation entre les composantes de vitesse selon
0 0 +
dans les deux référentiels est de = µ ¶ et = pour le mouvement selon
0 0
1+ 2 1+ 2
Dans les deux systèmes de référence, le rapport entre la vitesse selon et correspond
à la tangente de Ainsi,
0
µ ¶ Ã !
0 0 0 1 tan 0
1+ 2
0
tan = = 0 +
= 0 + = 0 + 1 = =⇒
1+ 0
0 0
1+ 2
0 0
tan = ³tan ´ =⇒ tan = ³ tan ´ =⇒ CQFD
1+ 0 1+ 0
cos 0
P17. On écrit les expressions pour l’énergie totale et la composante de quantité de mouvement
selon pour les deux systèmes de référence, soit
= 0 2 (i)
0 = 0 0 2 (ii)
0 2
= 0 = 2
= 2
(iii)
2 −
0 = 12 =⇒
((2 − )2 −2 ( − )2 )
2
¡
¢
0 = 2 12 1− 2 =⇒
((2 − ) −2 ( − )2 )
2
¡
¢
0 = 1− 2 =⇒
(4 −2 2 +2 2 −2 (2 +2 −2 ))12
2
¡
¢ 2
¡
¢
0 = 1− 2 = 1− 2 =⇒
(4 +2 2 −2 2 −2 2 )12 ((2 −2 )(2 −2 ))12
¡
¢
0 = 1− 2
(2 −2 )12 (2 −2 )12
³ 2
´−12 ³ ´−12
2
Finalement, avec = 1 −
2 et = 1 − 2 on obtient
¡ ¢
0 = 1 − 2
Si on remplace 0 par ce résultat dans l’équation (ii), on obtient
¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢
0 = 1 − 2 0 2 = 1 − 2 = − 2
D’après l’équation (iii), ce résultat devient 0 = ( − )
Exercices
E1. La longueur d’onde du pic de rayonnement du corps noir est donnée par l’équation 9.1 :
2898×10−3
max = 2898 × 10−3 m·K =⇒ max =
E2. (a) Si la surface du Soleil se comporte comme un corps noir, sa température est donnée par
l’équation 9.1, soit
2898×10−3 2898×10−3
= max = 5×10−7 = 580 × 103 K
(b) De nouveau, avec l’équation 9.1, on obtient
2898×10−3
= 35×10−7
= 828 × 103 K
E3. D’après l’équation 9.1, la lumière visible est bornée par les températures suivantes :
2898×10−3 2898×10−3
min = (max )max = 700×10−9
= 414 × 103 K
2898×10−3 2898×10−3
max = (max )min = 700×10−9
= 725 × 103 K
Ainsi, la température va de 414 × 103 K à 725 × 103 K .
E4. On rappelle que (K) = (◦ C) + 27315
(a) Au moyen de l’équation 9.2, modifiée pour tenir compte de la température de l’environ-
nement, on obtient
¡ ¢ ¡ ¢³ ´
= 4 − 04 = 567 × 10−8 (227315)4 − (29315)4 = 151 MW/m2
¡ ¢ ¡ ¢³ ´
(b) = 4 − 04 = 567 × 10−8 (30715)4 − (28315)4 = 140 W/m2
¡ ¢
E5. Avec = 42 = 2 696 × 108 et 0 = 0 K, on utilise l’équation 9.3 et l’équation 9.2
modifiée pour tenir compte de la température de l’environnement, et on obtient
¡ ¢¡ ¢ ¡ ¢ ³ ¡ ¡ ¢¢2 ´
= = 4 − 04 42 = 567 × 10−8 (8830)4 4 2 696 × 108 =⇒
= 839 × 1027 W
E6. Avec = 2 et 0 = 0 K, on utilise l’équation 9.3 et l’équation 9.2 modifiée pour tenir
compte de la température de l’environnement, et on obtient
182 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v10
= 228 kW
E7. La longueur d’onde du pic de rayonnement du corps noir est donnée par l’équation 9.1,
soit
2898×10−3 2898×10−3
max = 2898 × 10−3 m·K =⇒ max = = 300 = 966 m
E8. On donne = 51 × 1013 Hz. On utilise l’équation 9.6 et on convertit le résultat final en
électronvolt, ce qui donne
¡ ¢¡ ¢
∆ = +1 − = ( + 1) − = = 6626 × 10−34 51 × 1013 =⇒
¡ ¢ ³ 1 eV ´
∆ = 3379 × 10−20 J × 16×10 −19 J = 0211 eV
E9. La puissance totale rayonnée = 400 kW est la somme des énergies de tous les photons
émis par unité de temps à la fréquence = 100 MHz. Si correspond au nombre de
photons par seconde et que = est l’énergie de chacun d’eux, on obtient
4×105
= =⇒ = = = (6626×10−34 )(1×108 )
= 604 × 1030 photons/s
E10. (a) L’énergie d’un photon s’exprime, en joules, sous la forme = Avec = cette
expression devient
³ ´ ³ ´
(6626×10−34 )(3×108 ) 1988×10−25 J·m
=
= = × 1 nm
1×10−9 m × 1 eV
16×10−19 J =⇒
124×103 eV·nm
= =⇒ CQFD
(b) L’intervalle d’énergie de la portion visible du spectre électromagnétique est borné par
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
min = max = 700 nm = 177 eV
et
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
max = min = 400 nm = 310 eV
E11. (a) L’énergie cinétique maximale des photoélectrons n’est pas fonction de l’intensité, mais
bien de la fréquence du rayonnement utilisé. Avec l’équation 9.9, on obtient donc
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
max = − = − (225 eV) = 400 nm − (225 eV) = 0855 eV
(b) La valeur réelle de l’intensité qui atteint et provoque l’émission d’un électron (efficace )
correspond à 3 % de l’intensité du rayonnement incident (). Si correspond au nombre
d’électrons éjectés par seconde et par mètre carré, on obtient
(003)(1×10−9 )
efficace = = (003) =⇒ = (003)
= (003)
= =⇒
(6626×10−34 )(3×108 )
400×10−9
= 604 × 107 photons/(m2 ·s)
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie qu. 183
(b) Soit , le nombre de photons reçus par seconde par l’œil, et = , l’énergie de chacun
d’eux. Pour une telle puissance, on a besoin de
982×10−18
= =⇒ = = = = 250 photons/s
(6626×10−34 )(3×108 )
500×10−9
E13. On détermine le module de la vitesse maximale des électrons en combinant les équations
E14. On trouve l’énergie de ces photons au moyen de l’équation 9.8 ou de l’équation démontrée
à l’exercice 10.
(a) Si le photon possède une longueur d’onde de 550 nm, son énergie est de
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
= = 550 nm = 225 eV
(b) Si le photon possède une fréquence de 100 MHz, son énergie est de
¡ ¢¡ ¢ ³ 1 eV ´
= = 6626 × 10−34 100 × 106 × 16×10 −19 J = 414 × 10−7 eV
(c) Si le photon possède une fréquence de 940 kHz, son énergie est de
¡ ¢¡ ¢ ³ 1 eV ´
= = 6626 × 10−34 940 × 103 × 16×10 −19 J = 389 × 10−9 eV
(d) Si le photon possède une longueur d’onde de 0071 nm, son énergie est de
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
= = 0071 nm = 175 × 104 eV
E17. Soit , le nombre de photons reçus par seconde et par mètre carré, chacun possédant une
énergie = . L’intensité du rayonnement correspond alors à
184 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v10
E21. Puisqu’il s’agit de la même surface, on doit poser que le travail d’extraction reste le
même dans les deux cas. On trouve d’abord au moyen de la première longueur d’onde
(1 = 350 nm), et max = 12 eV :
³ ´
124×103 eV·nm
max = 1 − =⇒ = 1 − max = 350 nm − (12 eV) = 234 eV
E23. (a) L’énergie émise sous forme de rayonnement équivaut à = 005 (100 W) = 500 W. Si
correspond au nombre d’électrons émis par seconde qui possèdent une énergie =
on trouve
5
= = =⇒ = = = = 151 × 1019 photons/s
(6626×10−34 )(3×108 )
600×10−9
(b) L’œil peut détecter un minimum de 20 photons/s. Si chaque photon possède une énergie
= la puissance qui fait réagir l’œil est de œil = 20 On calcule l’intensité
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie qu. 185
l’équation 9.3, mais où = 42 correspond à l’aire de la sphère sur laquelle s’étend le
rayonnement au moment où il atteint l’œil, on obtient
¡ ¢ q
= = œil = œil 42 =⇒ = 4 = =⇒
r œ il
1 = ( − 0 )
³ ´
2 = 32 − 0
1 = ( − 0 ) =⇒ = 1 +
0
³ ´ ³ ´
2 = 32 − 0 =⇒ = 2 2 +0
3
E25. L’œil peut détecter un minimum de 8 photons/s. Si chaque photon possède une énergie
= la puissance qui fait réagir l’œil est de œil = 8
On calcule l’intensité du rayonnement qui atteint la pupille œil avec l’équation 9.3, dans
laquelle on insère œil = 2 qui correspond à l’aire de la pupille, ce qui donne
œ il 8 8
œil = œil œil = œil 2 =⇒ œil = 2
= 2
= 2
=⇒
6626×10−34
8( )( 3×108
)
œil = µ ¶2 = 162 × 10−13 W/m2
5×10−3
2 (500×10−9 )
186 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v10
restart;
c:=3e8;
data:=[[c/500e-9,0.37],[c/450e-9,0.65],[c/400e-9,1.0],[c/350e-9,1.37],[c/300e-9,2.0]];
with(plots):
pointplot(data);
with(CurveFitting):
LeastSquares(data, x);
= ∆0 + 0
La quantité cherchée, est donc l’inverse de la pente de cette droite, soit
1
= 24827×1014
= 403 × 10−15 V·s
(b) La fréquence de seuil est tout simplement l’ordonnée à l’origine dans le graphe obtenu,
soit 0 = 507 × 1014 Hz
(b) Le module de la quantité de mouvement du photon est donné par l’équation 9.12 :
(6626×10−34 )(247×1020 )
=
= 3×108
= 546 × 10−22 kg·m/s
E28. (a) La longueur d’onde du photon diffusé est donnée par l’équation 9.16. En faisant de plus
appel au résultat de l’exercice 10, on obtient
124×103 eV·nm
0 =
0 (1 − cos ) + = 0 (1 − cos ) + =⇒
(6626×10−34 ) 124×103 eV·nm
0 = ◦
(91×10−31 )(3×108 ) (1 − cos (50 )) + 30×103 eV = 422 × 10−11 m
E29. Si les photons sont diffusés avec un angle de 180◦ par rapport à leur direction incidente,
les électrons diffusés auront une énergie cinétique maximale. On calcule d’abord avec
le résultat de l’exercice 10, ce qui donne
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
= = 40×103 eV = 0031 nm
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie qu. 187
E33. Si la variation de longueur d’onde est de trois parties par dix mille, on a
∆ (3×10−4 )
= = 3 × 10−4 Si l’angle de diffusion est de 53◦ la longueur d’onde du
photon incident est de
0 − ∆
¡ ¢
= 0 (1 − cos ) =⇒ = ∆
= 0 (1 − cos ) =⇒
³ ´¡ ¢
1
= 3×10−4 243 × 10−12 (1 − cos (53◦ )) = 323 nm
188 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v10
E37. (a) Si on additionne l’énergie des électrons à l’état fondamental (1 ) et l’énergie fournie par
le bombardement (b ), 1 + b = (−136 eV) + (125 eV) = −11 eV, on conclut, grâce
à la figure 9.29, que les électrons ont maintenant suffisamment d’énergie pour accéder au
niveau = 3 En se désexcitant, les électrons passent de = 3 à = 1 Ainsi, on observe
les trois rayonnements suivants, calculés avec le résultat de l’exercice 10 :
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
31 = 1 −3 = (−136 eV)−(−151 eV) = 1209 nm = 103 nm
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
21 = 1 −2 = (−136 eV)−(−34 eV) = 1020 nm = 122 nm
124×103 eV·nm 124×103eV·nm 124×103 eV·nm
32 = 2 −3 = (−34 eV)−(−151 eV) = 189 nm = 656 nm
(b) Si les électrons incidents sont remplacés par des photons de même énergie, on n’observera
pas de rayonnement venu du gaz atomique, donc pas de raies d’émission , car les photons
n’ont pas l’énergie exacte pour permettre le passage d’un niveau d’énergie à un autre et
ne seront pas absorbés.
E38. (a) Plus la longueur d’onde du rayonnement est grande, plus son énergie est basse. Ainsi,
grâce à la figure 9.29, on note que les trois longueurs d’onde les plus grandes de la série
de Paschen sont données par les ∆ suivants, calculés au moyen de l’équation 9.23c :
−136 eV −136 eV
∆43 = 3 − 4 = 32
− 42
= −0661 eV
−136 eV −136 eV
∆53 = 3 − 5 = 32 − 52 = −0967 eV
−136 eV −136 eV
∆63 = 3 − 6 = 32 − 62 = −113 eV
On peut dès lors calculer la longueur d’onde de ces sauts d’énergie avec le résultat de
l’exercice 10 :
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie qu. 189
(b) La plus courte longueur d’onde est obtenue pour le passage de −→ ∞ à = 3. Ainsi
−136 eV
∆∞3 = 3 − ∞ = 32
− 0 = −151 eV =⇒
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
∞3 = |∆∞3 | = 151 eV = 821 nm
E39. On cherche la longueur d’onde du rayonnement auquel il faut soumettre un atome d’hy-
drogène pour que son électron passe de l’état = 1 à −→ ∞, Ce qu’on obtient ainsi :
−136 eV
∆1∞ = ∞ − 1 = 0 − 12
= 136 eV =⇒
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
∞1 = ∆∞1 = 136 eV = 912 nm
E40. Pour calculer la fréquence de l’orbite de l’électron, on doit d’abord trouver le module
de la vitesse de l’électron et le rayon de son orbite. On peut exprimer son rayon avec
l’équation 9.22a et sa vitesse avec l’équation 9.21 :
2
2 } 2 }2 (6626×10−34 )
= 2 =⇒ 1 = 2 = (2)2 (91×10−31 )(9×109 )(16×10−19 )2
= 530 × 10−11 m
} 6626×10−34
= } =⇒ 1 = 1 = 2(91×10−31 )(530×10−11 )
= 219 × 106 m/s
Avec ces deux valeurs, on calcule la fréquence, qui correspond à l’inverse de la période
de rotation, ce qui donne
1 1 219×106
= = 21 = 2(530×10−11 ) = 656 × 1015 Hz
(b) Son énergie cinétique correspond à la différence entre l’énergie mécanique et l’énergie
potentielle, soit
−136 eV
= − = (2)2
− (679 eV) = 339 eV
E42. (a) On utilise l’équation 9.23c avec = 3, ce qui permet d’obtenir les résultats suivants :
(−136 eV) 2 (−136 eV)(3)2
= 2 =⇒ 1 = 12 = 1 = −122 eV
190 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v10
(b) On cherche les trois plus basses longueurs d’onde émises par des sauts entre ces quatre
états. Les variations d’énergie les plus élevées sont de
Les longueurs d’onde des photons associés à ces transitions sont donc de
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
14 = ∆14 = 1148 eV =⇒ 41 = 108 nm
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
13 = ∆13 = 1088 eV =⇒ 31 = 114 nm
124×103 eV·nm 124×103 eV·nm
12 = ∆12 = 918 eV =⇒ 21 = 135 nm
E44. (a) On utilise l’équation 9.23c avec = 2, ce qui permet d’obtenir les résultats suivants :
(−136 eV) 2 (−136 eV)(2)2
= 2
=⇒ 1 = 12
= 1 = −544 eV
2
(−136 eV)(2)
2 = 22
= 2 = −136 eV
(−136 eV)(2)2
3 = 32 = 3 = −604 eV
(b) Si l’électron se trouve au niveau fondamental ( = 1), on doit lui fournir une énergie
égale à |1 | = 544 eV .
E45. (a) Comme on l’a démontré à l’exercice 40, le module de la vitesse de l’électron de l’atome
d’hydrogène est de 1 = 219 × 106 m/s
(b) Comme = est inférieur à 10 % on peut utiliser la définition classique pour le module
(c) Le module de l’accélération centripète est donné par l’expression usuelle. On utilise le
rayon de l’orbite déjà calculé à l’exercice 40 et on obtient
2
2 (219×106 )
r = 11 = 530×10−11 = 905 × 1022 m/s2
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie qu. 191
En conséquence, pour l’électron au niveau gravitant autour d’un noyau possédant une
charge on obtient
³ ´
2 }2 2 }2 2 1
= 2
=⇒ = 2 =⇒ = =⇒ CQFD
E47. L’équation 9.21 permet d’affirmer que = }, et, à l’exercice 40, on a démontré que
2 } 2
= 2 Si on combine ces deux équations, on trouve, pour le module de la vitesse
d’un électron en orbite autour d’un noyau de charge
2 (2)(16×10
−19 2
) ¡ ¢
=
} = (6626×10−34 ) =⇒ = 22 × 106 m/s =⇒ CQFD
E48. (a) On note, à l’équation 9.23a, que ∝ Comme la masse augmente par un facteur 207
on peut conclure que l’énergie augmente aussi par un facteur 207 .
1
(b) On note, à l’équation 9.22a, que ∝ Comme la masse augmente par un facteur 207
on peut conclure que le rayon diminue par le même facteur ou encore qu’il est multiplié
1
par le facteur 207 , ce qui donne dans les deux cas 483 × 10−3 .
2
E49. Si la charge du noyau est l’équation 9.20 devient = −
2 On a déjà démontré,
2 }2
à l’exercice 40, que le rayon de l’orbite pour l’électron est = 2
Si on combine ces
deux expressions, on peut écrire que
(2)2 (91×10−31 )(9×109 )
2 4 ³ ´
2 2 4 2 (16×10−19 )
= −
22 }2 = − 2 2(6626×10−34 )2
× 1 eV
16×10−19 J =⇒
2
= − (136eV)
2 =⇒ CQFD
E50. (a) = = 122 cm
192 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v10
0 =
= 1095 × 10−11 m
0
³ ´
Avec 0 − = 0 (1 − cos ), on trouve = 391◦ .
0 = 150349 pm
(b) ∆ = 0 (1 − cos ) =⇒ = 312◦
E59. (a) On donne = 001 × 10−9 m et = 90 , de sorte que cos() = 0. À l’aide de l’équation
9.16, on peut alors écrire que
0 − =
0 (1 − cos ())) =⇒ 0 = +
0 = 12424 × 10−9 nm
Ensuite, on modifie l’équation 9.15 pour en extraire le gain en énergie cinétique de l’élec-
tron :
¡ ¢ ³ ´
= −
0
× 1 eV
16×10−19 J
= 242 keV
E60. On donne l’énergie initiale des photons, = 100 keV = 1602 × 10−14 J. En utilisant
l’équation 9.12, on modifie l’équation 9.16 qui traite de l’effet Compton :
= =⇒ = =⇒
0 − =
0 (1 − cos ) =⇒ 1
0 − 1
= 1
0 2 (1 − cos ) (i)
On cherche à déterminer l’énergie 0 des photons qui percutent la cible et qui reviennent
vers le personnel médical. Ainsi, pour 0 = 911 × 10−31 , = 180◦ et (1 − cos ) = 2
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie qu. 193
0 = 719 keV
Comme il est aussi possible de recevoir des photons qui proviennent directement de
l’appareil, la plage des valeurs d’énergie pour ces photons va de 719 keV à 100 keV .
E61. (a) De −→ ∞ à = 2 =⇒ ∆ = = 34 eV =⇒ = 365 nm
(b) De −→ ∞ à = 1 =⇒ ∆ = = 136 eV =⇒ = 914 nm
1
¡1 1
¢
E62. = 12 − 22 =⇒ = 122 nm
Problèmes
Donc, Ã !
− − −
−5 max max
= 5
= 6max
+ 2max 5max
= 0 =⇒
194 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v10
Cette équation a la même forme que l’équation 9.1, puisque le produit de la longueur
P3. On montre qu’un électron libre ne peut absorber complètement un photon, c’est-à-dire
On observe que l’absorption de ces deux quantités implique que l’électron aurait une
vitesse égale à celle de la lumière, ce qui va à l’encontre de la théorie de la relativité
restreinte. =⇒ CQFD
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie qu. 195
Si la vitesse de recul de l’atome est faible devant on peut poser que = 1, ce qui donne
(6626×10−34 )(316×1015 )
= = (3×108 )(1674×10−27 ) = 417 m/s
P7. On élimine les termes en des équations 9.13 et 9.14 en additionnant les carrés des
P8. (a) L’équation 9.5 exprime la radiance spectrale selon la théorie de Planck et son énoncé est
22 −5
( ) =
−1
Si on procède au changement de variable suivant, = donc = on obtient
l’expression suivante
³ ´ ³ ´
−5
5
22 22 5
( ) =
−1 = −1 = −1
dans laquelle l’ensemble des constantes ont été remplacées par . On cherche la longueur
d’onde pour laquelle la radiance spectrale est maximale. Comme
¡ ¢
= = − 2
on constate que cette longueur d’onde max peut être obtenue en posant que = 0.
Conséquemment,
³ ´ ³ 4 ´
5 5 ( −1)−5
= −1 = ( −1)2
=0
196 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v10
Il n’est pas possible de résoudre algébriquement cette équation, que l’on qualifie de trans-
cendante. Il existe différentes méthodes d’analyse numérique permettant de la solutionner,
la méthode de Newton en étant une. Si on fait appel au logiciel Maple, on trace d’abord
le graphe des fonctions qui sont de part et d’autre de l’égalité afin de localiser le lieu
d’intersection, puis, on résout l’équation de façon numérique dans la région où se situe
l’intersection :
restart;
eq:=5-x=5*exp(-x);
plot({5-x,5*exp(-x)},x=0..10);
fsolve(eq,x,4..6);
Ainsi, ³ ´ ³ ´
−5 5
22 22
25 5 5
( ) = −1 = −1 = 4 3 −1
De plus, comme = on a = − 2 , et le changement de variable peut être
appliqué à l’intégrale qui suit :
R
∞ R0 ³ 25 5 5 ´ ¡ ¢ R ³ 25 5 5 ´ ¡ ¢
∞
( ) = ( ) = 4
3
−1 − 2
= 4 3 −1 2
=⇒
0 ∞ 0
R ³ 24 4 3 ´
∞
24 4
R 3
∞
( ) = 2
3
−1 = 2
3 −1
0 0
Le résultat de l’intégrale est fourni dans la donnée, de sorte que
4 4
³ 4´
25 4 4
( ) = 2
2 3
15 = 152 3 =⇒ =
4 =⇒ CQFD
P10. D’après la deuxième loi de Newton appliquée à ce système stable, la force électrique agit
2 2
comme force centripète, et on peut écrire que = (2)2
où représente la distance
entre chaque particule et le centre de masse du système.
v10 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie qu. 197
Si on égale la vitesse dans les expressions du moment cinétique et des forces, on trouve
:
2 2 }2 2 }2
2 = 4 = 42 2 =⇒ = 2
¡1 ¢ 2
L’énergie mécanique du système est de = + où = 2 2
2 = 2 et = −
2
remplaçant les constantes et de l’équation 9.4 par les valeurs définies à l’équation
9.5. La constante qui apparait dans l’expression de la radiance spectrale de Rayleigh-
Jeans est remplacée par 2. On superpose finalement le graphe des trois fonctions de
radiance spectrale à = 2000 K :
restart;
h:=6.626e-34; c:=3e8; k:=1.381e-23;
A:=2*Pi*c^2*h; B:=h*c/k; C:=2*Pi*c*k; T:=2000;
IW:=A*lambda^(-5)*exp(-B/(lambda*T));
IR:=C*T/lambda^4;
IP:=A*lambda^(-5)/(exp(B/(lambda*T))-1);
plot({IR,IW,IP},lambda=0..9e-6,0..5e11);
198 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 9 : Les débuts de la théorie quantique v10
Exercices
Broglie associée à une particule s’exprime par = on trouve la longueur d’onde associée
à un électron en fonction de son énergie cinétique en combinant les deux expressions :
√
(6626×10−34 ) √1
−19 m·J 12
491×10√
= = 2
=√ =
−31
2(91×10 )
E2. L’énergie cinétique de l’électron est donnée par = |∆ |, Grâce à l’exercice 1, on sait
donc que la longueur d’onde associée est donnée par :
√ 6626×10−34 √1 1226×10−9 m
= 2
=√ =√ = √ =⇒
2|∆ | 2(91×10−31 )(16×10−19 ) |∆ | |∆ |
q
15
≈ |∆ | =⇒ CQFD
(b) La longueur d’onde du proton est donnée par l’expression suivante, obtenue par un
raisonnement similaire à celui qui a conduit à la solution de l’exercice 2 :
√ 6626×10−34 J·s
= 2
= s µ ¶ = 00203 nm
16×10−19 J
2(167×10−27 kg)(2 eV)× 1 eV
E5. (a) On utilise l’équation 10.1 et on obtient
6626×10−34
= = = (167×10−27 )(1×103 ) = 0397 nm
6626×10−34
(b) = = (167×10−27 )(1×106 )
= 0397 pm
E6. La longueur d’onde du proton est donnée par l’expression suivante, obtenue par un rai-
sonnement similaire à celui qui a conduit à la solution de l’exercice 2 :
Non , cette expérience n’est pas réalisable. Il n’existe pas, même selon les théories connues
de la matière, de situation offrant une fente de cette largeur et les moyens d’observer la
diffraction qui s’y produirait.
E8. L’énergie du photon, qui peut être assimilée à de l’énergie cinétique, est donnée par
l’équation 9.8 :
³ ´
(6626×10−34 )(3×108 ) 1 eV
photon = = = 5×10−9
× 16×10−19 J
=⇒ photon = 248 eV
E12. (a) On donne |∆ | = 60 V et = 40 . À partir de la figure 10.6c, on peut écrire
+ 2 = 90 =⇒ = 90 − 2 = 700
(b) La valeur de , la longueur d’onde de matière des électrons, est obtenue avec l’équation
établie à l’exemple 10.1 :
= √ = 01584 nm
2|∆ |
(b) La valeur trouvée à l’exercice 40 du chapitre 9 est de Bohr = 219×106 m/s, et le rapport
E16. Par le principe de conservation d’énergie, on sait que le gain d’énergie cinétique de l’élec-
tron égale la perte d’énergie potentielle électrique. Ainsi, on peut exprimer sa vitesse
q
2
comme = 2 À une distance = 01 nm du proton, la longueur d’onde de l’élec-
E17. On cherche la distance entre deux raies semblables, en fonction de la longueur d’onde
√ de sorte que
telle que = et = 2
(2 m)(6626×10−34 J·s)
= √ = s µ ¶ = 287 m
2 16×10−19 J
(1×10−4 m) 2(167×10−27 kg)(004 eV)× 1 eV
E18. (a) Un proton enfermé dans un puits de potentiel d’une largeur = 1 × 10−14 m possède
2 2
des niveaux d’énergie donnés par l’équation 10.12, = 8 2 On obtient donc
−34 2
2 2 (6626×10 )
1 = (1)
82
= 8(167×10−27 )(1×10−14 )2 =⇒ 1 = 329 × 10−13 J
2
(2)2 2 (2)2 (6626×10−34 )
1 = 82
= 8(167×10−27 )(1×10−14 )2
=⇒ 2 = 131 × 10−12 J
(b) La fréquence du photon émis par un passage du proton de 2 à 1 est donnée par
l’équation 9.8 :
∆ 2 −1 (131×10−12 )−(329×10−13 )
= = = 6626×10−34
= 149 × 1021 Hz
E19. (a) Un électron enfermé dans un puits de potentiel d’une largeur = 01 × 10−9 m dispose
2 2
de niveaux d’énergie donnés par l’équation 10.12, = 82 On obtient donc
(b) La longueur d’onde du photon émis par un passage de l’électron de 2 à 1 est donnée
par l’équation 9.8 :
(6626×10−34 )(µ3×108 ) ¶
= ∆ = 2 −1 = 16×10−19 J
= 110 nm
((151 eV)−(377 eV))× 1 eV
2 2
E20. On utilise l’équation 10.12, = 82
et on calcule la largeur du puits, pour
= 4, ce qui donne
4(6626×10−34 )
= √ 4 = s µ ¶ = 110 nm
84 16×10−19 J
8(91×10−31 )(5 eV)× 1 eV
E21. On cherche photon = 3 − 1 Avec l’équation 10.12, on calcule
2 ³ ´
2 2
(1)2 2 2 (6626×10−34 )
photon = (3)
8
2 − 8 2 = 2 = (91×10−31 )(02×10−9 )2 × 1 eV
16×10 −19 J = 756 eV
(b) L’électron n’a pas l’énergie suffisante pour être au cœur du noyau, cet état est donc
impossible .
E25. L’équation 10.15 établit que l’incertitude sur le module de la quantité de mouvement
est supérieure ou égale au quotient de la constante de Planck et de l’incertitude sur la
position, soit
6626×10−34
∆ ≥ ∆ =⇒ ∆ ≥ 10×10−10 =⇒ ∆ ≥ 663 × 10−24 kg·m/s
E26. L’électron pouvant se trouver n’importe où dans le puits de largeur l’incertitude sur la
E27. (a) Avec l’équation 10.16, on calcule l’incertitude sur l’énergie de l’état excité, mais avec une
incertitude sur le temps qui correspond à la durée de vie, soit
6626×10−34
∆ ≥ ∆ =⇒ ∆ ≥ 1×10−8
=⇒ ∆ ≥ 663 × 10−26 J
(b) Si le module de la quantité de mouvement du proton est égal à l’incertitude sur sa mesure
trouvée en (a), l’énergie mécanique du proton prend la valeur suivante
2 ³ ´
2 (166×10−20 )
= 12 2 = 12 = 2(167×10−27 ) × 16×10
1 eV
−19 J = 0516 MeV
E34. La longueur d’onde des électrons doit correspondre à = (001) 12 nm = 0012 nm.
Comme la vitesse des électrons doit être proche de celle de la vitesse de la lumière, on
utilise les équations 10.1, 8.19 et 8.20 afin de la déterminer :
=
=⇒ = =
=⇒ q0 =
=⇒
2
1− 2
=√ = 594 × 107 m/s
2 2 20 +2
On exprime l’énergie cinétique relativiste en utilisant l’équation 8.22. Cette énergie pro-
vient d’une différence de potentiel : Ã !
|| |∆ | = = 0 2 ( − 1) = 0 2 q 1 −1 =⇒
2
1− 2
⎛ ⎞
0 2 ⎝ r 1 2
−1⎠
1− 2
|∆ | = = 103 kV
2
E35. = = 472 × 1010 rad/m =⇒ = 133 × 10−10 m =⇒
1 = 2678 × 10−20 J
2 = 1071 × 10−19 J
3 = 2410 × 10−19 J
4 = 4285 × 10−19 J
On utilise ensuite l’équation 9.24b pour calculer la fréquence du photon absorbé lors du
passage d’un niveau à l’autre :
f −i
i + = f =⇒ i + = f =⇒ =
Dans ces cinq fréquences, les trois plus basses et qui sont du domain du visibles sont
E40. Dans le logiciel Maple, on donne une valeur unitaire à et On définit l’expression de
la fonction d’onde donnée à l’équation 10.11 et la densité de probabilité 2 pour les trois
premiers états ( = 1 2 3) On superpose ensuite le graphe de ces trois expressions de
restart;
L:=1; A:=1;
psi:=A*sin(n*Pi*x/L);
d1:=subs(n=1,psi)^2;
d2:=subs(n=2,psi)^2;
d3:=subs(n=3,psi)^2;
plot({d1,d2,d3},x=0..L);
E41. = = 182 × 10−23 kg·m/s, mais ∆∆ = . Donc, ∆ = ∆ = 133 × 10−23 kg·m/s
∆
et = 00731 %
E42. (a) = = 543 × 1014 Hz
1
(b) ∆∆ ≥ =⇒ ∆ ≥ ∆ =⇒ ∆ = ∆ =⇒ ∆ ≥ 769 × 106 Hz
Problèmes
P1. (a) À basse énergie, on utilise les expressions classiques, comme à l’exercice 1, et on y arrive
facilement, pour une particule de masse 0 à ≈ √ =⇒ CQFD
20
P2. Si l’électron possède une énergie totale = 200 MeV, sa longueur d’onde est donnée par
l’équation relativiste démontrée au problème précédent. Si on néglige l’énergie au repos
de l’électron ( ≈ ), on trouve
(6626×10−34µJ·s)(3×108 m/s )
=
= 16×10−19 J
¶ = 621 × 10−15 m
(200 MeV)× 1 eV
P3. (a) On trouve le module de la quantité de mouvement à l’état fondamental du modèle de
à un :
R 2 R ¡ ¡ ¢¢2 R 2 2 ¡ ¢
= 1 =⇒ 1 = sin
= sin =⇒
0 0 0
R ¡
2
¡ ¢¢ 2
R 2
R ¡ ¢
1= 2 1 − cos 2
= 2 + 2 cos 2
=⇒
0 0 0
h ³ ´¯ ¡ ¢
2 2 2 ¯
1 = 2 [| 0 + 4 sin
¯ = 2 2 + 4
(sin (2) − sin (0)) =⇒
0
¡ ¢ q
2
1 = 2 2 =⇒ = =⇒ CQFD
P6. Dans le puits de potentiel de la figure 10.24a, les conditions aux limites à = 0 pour
et s’écrivent, pour la solution générale :
I = II (i)
I I I
= (ii)
Les solutions proposées ont la forme I = et II = sin () + cos (), et on
les insère dans les équations (i) et (ii) en évaluant à = 0 Avec l’équation (i), on obtient
P7. L’équation d’onde normalisée d’une particule confinée dans une zone de longueur est
q ³ ´
généralement représentée par = 2 sin
, où représente les niveaux d’énergie.
Cette équation décrit bien ce qui se passe dans une zone que l’on a préalablement bornée
de 0 à Toutefois, si la zone est bornée de − 2 à
2 la fonction qui remplit les conditions
aux limites (voir le problème 6) et qui décrit le mieux cette onde est un cosinus. La
fonction cosinus est paire de part et d’autre du domaine, ce qui est équivalent à symétrie
que possède la fonction sinus entre 0 et Ainsi, la fonction d’onde normalisée pour les
q ¡ ¢
2
trois niveaux d’énergie les plus bas est donnée par = cos , dans laquelle
Comme ce résultat doit toujours être vrai, on peut affirmer que les facteurs qui appa-
P10. (a) Le niveau fondamental est tel que 21 + 22 + 23 = 1 ce qui peut être obtenu avec 3
combinaisons où les sont entiers :
(b) Le premier niveau excité est tel que 21 + 22 + 23 = 2 ce qui peut encore être obtenu
avec 3 combinaisons où les sont entiers :
P11. La fonction d’onde d’une particule dans le ième état est donnée par l’équation 10.11,
q q ¡ ¢
2 2
dans laquelle = , = sin . Pour obtenir la valeur moyenne du carré
P12. (a) Comme on considère une solution pour l’axe des positifs à l’intérieur de la barrière
de potentiel (voir la figure 10.25), la fonction d’onde doit se comporter comme une
exponentielle décroissante. On élève au carré le rapport de la fonction d’onde III évaluée
des deux côtés de la barrière, et cette expression correspond au facteur :
³ ´2 ³ − ´2
= I I I ()
(0) = 0 =⇒ ≈ −2 =⇒ CQFD
III
Comme on le mentionne dans la donnée, le résultat est approximatif parce qu’on néglige
la réflexion interne de la fonction d’onde à la barrière.
q
2( −)
(b) On donne = }2
, = 01 nm, = 100 eV et = 50 eV, ce qui permet
d’évaluer : r
2(−)
−2
≈ −2 = v
}2 =⇒ µ ¶
u −19 J
u 2 −31 kg ((100 eV)−(50 eV))× 16×10
u
t
2(2) (91×10 ) 1 eV
−2(01×10−9 m)
(6626×10−34 J·s)2
≈
≈ −7245 = 714 × 10−4
Exercices
E1. La valeur du module du moment cinétique orbital d’un électron dépend de la valeur
du nombre quantique orbital .
(a) Pour l’état 3 , selon le tableau 11.1, les nombres quantiques sont = 3 et = 1 Avec
l’équation 11.2, on obtient
p p √
= ( + 1)} = (1) (1 + 1)} = 2}
(b) Pour l’état 4 , selon le tableau 11.1, les nombres quantiques sont = 4 et = 3, ce qui
donne
p √
= (3) (3 + 1)} = 12}
= 0 ±1 ±2
= 0 ± 1
→
−
E10. On obtient la valeur minimale possible de l’angle entre L et lorsque = Si
p √
= 4 on a = 4 = } = 4} et = ( + 1)} = 20} de sorte que
³ ´
cos min = = √4}
20}
=⇒ min = arccos √4
20
= 266◦
( + 1) = (2448)2 ≈ 6 =⇒ 2 + − 6 = 0 =⇒ ( + 3) ( − 2) = 0
= 0 1 2 ... − 1
= 0 ± 1 ± 2 ±
= ± 12
Le tableau 11.2 donne les valeurs possibles de ces nombres pour allant de 1 à 4 Pour
= 5 on a = 0 1 2 3 4 Pour chaque valeur de les valeurs de et de sont
0 0 ± 12
1 0 ± 1 ± 12
2 0 ± 1 ± 2 ± 12
3 0 ± 1 ± 2 ± 3 ± 12
4 0 ± 1 ± 2 ± 3 ± 4 ± 12
Nombre d’états
1 2
2 8
3 18
4 32
5 50
on peut déduire la somme quadratique 2 + 2 = 2 − 2 , mais non chacune de ces deux
composantes individuellement. Si on utilise les équations 11.2 et 11.3, on trouve que la
E15. On donne 0 = 00529 pour le rayon de Bohr. On utilise l’équation 11.6 et on obtient
2(0 )
4(2 ) − −2 0541
1 (0 ) = 30 0 = 40 = (00529×10 −9 ) = 102 × 1010 m−1
0
E16. On donne 0 = 00529 pour le rayon de Bohr. On utilise l’équation 11.7 et on obtient
³ ´2 (0 )
(2 ) − −1
2 (0 ) = 803 2 − (00 ) 0 = 80 = (00529×10
004599
−9 ) = 869 × 108 m−1
0
¡ 0 ¢ ¡ ¢ −1
1 2 2 004265
2 2 = 2− 2 320 = (00529×10−9 ) = 806 × 108 m−1
E19. Pour démontrer que la fonction d’onde de l’état fondamental est normalisée, on doit
vérifier que l’intégrale de la probabilité sur tout l’espace est égale à 1 Chaque élément
infinitésimal de volume est une mince coquille d’épaisseur de sorte que = 42 :
µ ¶
R 2
∞ R q 1 − 2¡
∞ ¢
2 = 4
R 2 − 2
∞
1 = 0 4 0
3 3
0 0
0 0 0
En appliquant la méthode d’intégration par partie, on obtient
µ∙ ¯ ¶
R 2
∞ ¡ 0 ¢ − 2 2 ¯∞ ∞
R ¡ 0 ¢ −
2 ¡ 0 ¢ ∞
R 2
−
4
1 = 3 ¯
− 2 0 ¯ − − 2 (2) 0 = 0 + 4
(2) 0
0 03 2
0 0 0 0
De nouveau, on intègre par partie :
µ∙ ¯∞ ∞ ¶
R
∞ ¡ 0 ¢ − 2 ¯ R ¡ ¢ − 2 R − 2
∞
2 2
1 = 2 − 2 0 (2)¯¯ − 2 − 20 0 = 0 + 20 0 =⇒
0
0 0 0 0
∙ ¯ ∙ 2 ¯∞
R 2
∞ ¡ ¢ 2 ¯∞ ¯ R
∞
− −
1 = 20 − 20 0 ¯¯ = 0 ¯¯ = −∞ − 0 =⇒ 21 = 1 =⇒ CQFD
0 0 0 0
E20. Soit 0 le volume d’une sphère de rayon 0 On reprend l’intégrale de l’exercice 18, mais
en changeant l’une des bornes d’intégration :
µ
R0 q
¶
2¡
R0
2 1 − 0
¢
2 = 4
R0 2
2 − 0
1 = 3 4 3
0 0
0 0 0
En appliquant deux fois la méthode d’intégration par partie, on obtient
µ ∙ ¯ ¶
R0 ¡ 0 ¢ − 2 2 ¯0 0 R0 −
2
2 4
1 = 3 ¯
− 2 0 ¯ + 2 (2) 0 =⇒
0
0 µ ∙ ¯0 0 ∙ ¯ ¶
R0 ¡ 0 ¢ − 2 2 ¯0 ¡ 0 ¢2 − 2 ¯0 ¡ ¢2 R0 − 2
2 4
1 = 3 − 2 0 ¯¯ − 2 0 (2)¯¯ + 2 0
2 0 =⇒
0
0 µ ∙ ¯0 ∙ ¯0
0 0 ∙ ¯ ¶
R0 ¡ 0 ¢ − 2 2 ¯0 ¡ 0 ¢2 − 2 ¯ ¡ 0 ¢3 − 2 ¯0
2 4
1 = 3 −2 0 ¯
¯ − 2 0 ¯
(2)¯ − 2 2 0 ¯ =⇒
0
¯
0 0 0 0
R0 ³ 3 ´ ¡ ¡ ¢ ¢
03 −2 3 03 0
21 = 4
03
− 20 −2 − 2 − 40 −2 +0+0+ 4 = 4 − 54 −2 + 14 =⇒
0
R0 R0
21 = 1 − 5−2 = 03233 =⇒ 21 ≈ 032 =⇒ CQFD
0 0
E21. L’énergie acquise par les électrons est = |∆ |. On calcule la différence de potentiel
au moyen de l’équation 11.10 :
(6626×10−34 )(3×108 )
0 = = |∆ | =⇒ |∆ | = 0 = (16×10−19 )(005×10−9 ) = 248 kV
E22. L’énergie acquise par les électrons est = |∆ |. On calcule la longueur d’onde au
moyen de l’équation 11.10 :
(6626×10−34 )(3×108 )
0 = = |∆ | = (16×10−19 )(25×103 )
= 496 × 10−11 m
E23. Les données conduisant à la loi de Moseley pour la fréquence de la raie sont présen-
E25. La figure 11.10 illustre comment les raies caractéristiques des rayons X sont désignées
d’après le niveau le plus bas dans la transition. Les énergies, et donc les fréquences,
des raies émises en cascade et s’additionnent, et ainsi, pour le molybdène, les
fréquences des raies et permettent de calculer celle de la raie :
1 1 1 1 1
= − =⇒ = − = 063 nm − 071 nm =⇒ = 559 nm
E26. À l’aide la loi de Moseley, on peut exprimer les rapports de longueur d’onde des raies
E27. Au moyen de l’équation 11.10, on calcule l’énergie nécessaire à chacune des transitions :
³ ´
(6626×10−34 )(3×108 )
=
= −9
(071×10 ) × 1 eV
16×10 −19 J = 1748 eV
³ ´
(6626×10−34 )(3×108 )
=
= −9
(063×10 )
× 1 eV
16×10 −19 J
= 1970 eV
E28. La configuration de l’atome d’argon [Ar] indique que le niveau = 3 est possède 3
électrons dans la sous-couche 3 La configuration électronique 33 42 obéit donc à l’ordre
de remplissage normal décrit à la figure 11.13, car la sous-couche 4 est remplie (elle
1 2 3 4
1 2à5 6 à 14 15
0 0 1 0 1 2 0
0 0 0 ±1 0 0 ±1 ±2 0
Les éléments nobles sont ceux qui présentent des sous-couches complètes, soit les numéros
1 5 et 14 donc le groupe hydrogène, bore, silicium .
gnétique orbital est donc nul, et on ne peut que lui associer un moment magnétique de
spin. Les deux valeurs possibles de sont = −2 B = ±B
→
− →
−
(a) On donne B = 04 k T; selon l’équation 11.13, les deux valeurs possibles de l’énergie
potentielle sont
→
− ¡ ¢
= −−→ · B = − = ±B (04) = ± 927 × 10−24 (04) = ±371 × 10−24 J
(b) La différence d’énergie entre les deux niveaux détermine la fréquence du photon de
transition :
+ −− (371×10−24 )−(−371×10−24 )
= = 6626×10−34
= 112 GHz
E33. En présence d’un champ magnétique, le sodium de configuration électronique 31 émet
un doublet de raies à 1 = 5890 nm et à 2 = 5896 nm lors de transitions vers le niveau
fondamental.
(a) La différence d’énergie entre les états excités est de
³ ´
∆ = 1 − 2 = 11 − 12 =⇒
¡ ¢ ¡ ¢ ³ ´ ³ ´
1 1 1 eV
∆ = 6626 × 10−34 3 × 108 5890×10 −9 − 5896×10−9 × 16×10−19 J = 214 meV
(b) Comme à l’exercice 32, les deux valeurs possibles de sont = −2 B = ±B , et
∆ = + − − = B − (− ) = 2
µ B
=⇒
¶ B
16×10−19 J
(214 meV)× 1 eV
∆
= = 2B = 2(927×10−24 ) = 185 T
³−
→ ´
E34. L’atome d’argent possède un moment cinétique orbital nul L = 0 ; son moment ma-
gnétique orbital est donc nul, et on ne peut que lui associer un moment magnétique de
spin. Les deux valeurs possibles de sont = −2 B = ±B La composante de
force selon que subit l’atome de masse = 18 × 10−25 kg en mouvement sous l’action
du champ magnétique non uniforme est
¡ ¢
= −
= = ±B = ± 927 × 10
−24 (120) = ±111 × 10−21 N
| | 111×10−21
(a) = | | = = 18×10−25
= 618 × 103 m/s2
(b) On calcule l’amplitude de la déviation verticale |∆| pour un parcours horizontal sur
∆ = 20 cm en considérant que l’accélération agit de façon constante pendant le temps
de vol horizontal à la vitesse = 400 m/s dans le champ magnétique :
∆ 020
= = 400= 5 × 10−4 s =⇒
¡ ¢¡ ¢2
|∆| = 12 | | 2 = 12 618 × 103 5 × 10−4 = 0773 mm
Problèmes
2 ()
P1. On obtient la valeur la plus probable en calculant la valeur de pour laquelle =0
au moyen de l’équation 11.7. Comme deux maxima sont visibles à la figure 11.3, on ne
Dans le logiciel Maple, on définit l’expression de 2 () et on calcule la dérivée de cette
2 ()
expression par rapport à . On résout ensuite l’équation = 0:
restart;
P2s:=(r^2/(8.0*r0^3))*(2-r/r0)^2*exp(-r/r0);
dP2s:=diff(P2s,r);
solve(dP2s=0,r);
Le logiciel donne 4 valeurs de Pour identifier le bon résultat, on doit faire un graphique
r0:=1;
P2. La dépendance radiale de la fonction d’onde pour l’état 2 dans l’hydrogène s’exprime
− 2
par 2 () = 0 On obtient la valeur la plus probable en calculant la valeur de
2 ()
pour laquelle = 0 au moyen de
−
2 () = 42 2 () = 43 20 =⇒
µ
¶ µ ³ ´
¶
3 − 2 2 − 2 3 1 − 2
4 = 4 2 + − 20 =⇒
0 0 0
³ ´
2 () −
= 42 20 2 − 20 = 0
P3. On reprend la même solution qu’à l’exercice 20, mais en changeant les bornes d’intégra-
tion : Ã ∙ 2 ¯20 ∙ ¯20 ∙ ¯ !
R0 2
2 ¡ ¢ − 2 ¯¯ ¡ 0 ¢2 − 2 ¯ ¡ 0 ¢3 − 2 ¯20
1 = 4
03
− 20 0 ¯ − 2 0 (2)¯¯ − 2 2 0 ¯¯ =⇒
0 0 0 0
R0
2 ³ ´ ¡¡ ¢ −4 1 ¢
03 03
21 = 4
03
−203 −4 − 03 −4 − 4 −4 + 0 + 0 + 4 0 = 4 − 13
4 + 4 =⇒
0
R0
2 R0
2
21 = 1 − 13−4 = 07619 =⇒ 21 ≈ 076 =⇒ CQFD
0 0
q
1 − 0
P4. On donne 1 = et = 42 , et on calcule
3
0
µq ¶
2¡
R
∞
2
R
∞
1 − 0
¢
2 = 4
R 3 − 2
∞
hi = 1 = 3 4 3 0
0 0
0 0 0
En appliquant la méthode d’intégration par partie, on obtient
µ∙ ¯ ¶
¡ 0 ¢ − 2 3 ¯∞ ∞R ¡ 0 ¢ ¡ 2 ¢ − 2
4
hi = 3
−2 0 ¯ − ¯ − 2 3 0 =⇒
0
∙ ¯ 0 0µ ¶ µ ∞ ¶
¡ 0 ¢ − 2 3 ¯∞ 30 4 ∞ R 2 − 2 R 2 − 2
hi = 3 − 2 0 ¯¯ + 2 3 0 = 0 + 2 3 0
4 30 4
0 0 0
0 0 0
L’intégrale qui reste entre parenthèses représente la distribution de probabilité sur tout
l’espace, et, comme on l’a vu à l’exercice 19, cette inégrale vaut 1 de sorte que
30
hi = 2 (1) =⇒ hi = 150 =⇒ CQFD
P5. L’énergie cinétique gagnée par l’électron provient de l’accélération que provoque la dif-
férence de potentiel |∆ | = 40 kV, soit ∆ = |∆ |, et l’expression relativiste de cette
Exercices
On cherche le rayon d’une sphère possédant la même masse, mais pour laquelle la masse
volumique est n = 23 × 1017 kg/m3 Si on inverse l’équation utilisée, on obtient
³ ´13 µ 3 604×1024 ¶13
3T ( )
n = 4 = 4(23×1017 ) = 184 m
n
E3. La masse du Soleil est S = 199 × 1030 kg. Avec un rayon égal à é = 10 km, on trouve
¡ ¢ 3(199×1030 )
S = é é = é 43 é3 =⇒ é = 4S 3 = 4 3S
3 =
4(10×103 )4
= 475 × 1017 kg/m3
3 é é
Il s’agit d’une masse volumique plus élevée que celle de la matière nucléaire donnée à
l’exercice 2.
¡ ¢
E4. Le rayon d’une sphère de même masse que l’Univers Un = 1050 kg et formée d’une
³ ´
matière de densité nucléaire n = 23 × 1017 kg/m3 est
³ ´13 µ 3 1050 ¶13
3U n ( )
Un = 4 = 4(23×1017 ) = 470 × 1010 m
n
E5. Pour doubler le rayon du noyau, il faut augmenter le nombre de masse par le facteur
suivant :
13 13
2 122 2 2
1 = 13 = 2 =⇒ 13 = 2 =⇒ 1 = 800
121 1
E6. On calcule le rayon du nuclide 235 U dans l’hypothèse où il a la même densité que celle
92
E7. L’abondance relative des deux isotopes du cuivre, 63 Cu et 65 Cu, qui forment la masse
29 29
atomique pondérée du cuivre (Cu = 6355 u), se calcule d’après la moyenne pondérée
Cu = 63
29 Cu
+ (1 − ) 65
29 Cu
=⇒ 6355 u = (6293 u) + (1 − ) (6493 u) =⇒
= 069 =⇒ 1 − = 031
E8. Les abondances relatives des deux isotopes principaux du néon, 20 Ne et 22 Ne, sont res-
10 10
Ne = 20
10 Ne
+ (1 − ) 22
10 Ne
= (091) (19992 u) + (009) (21991 u) = 202 u
Ce résultat correspond bien à la masse atomique du néon telle que l’indique le tableau
périodique de l’annexe D.
E9. (a) On calcule le rayon de l’isotope d’or ( = 197) au moyen de l’équation 12.1
(b) On considère la charge du noyau d’or (79) concentrée en son centre. Une particule
de rayon = 18 fm et de charge 2 arrive à proximité du noyau d’or et parvient à
E10. On calcule la charge par unité de volume, ou densité volumique de charge, en établissant
le rapport entre la charge du nuclide et son volume. On donne Fe = 26 et = 56 On
calcule d’abord le rayon du nuclide avec l’équation 12.1 :
(a) Pour cet isotope de lithium, avec = 3 et 63 Li = 6015121 u, selon l’annexe E, on
obtient
2
= 6 [(3) (1007825 u) + (3) (1008665 u) − (6015121 u)] =⇒
³ ´
2 2
= 6 (0034349 u) = 6 (0034349) 93152MeV = 533 MeV
= [H + n − X ] 2
(a) Pour cet isotope de carbone, avec = 7 et 136 C = 13003355 u, selon l’annexe E, on
obtient
(a) Pour cet isotope d’azote, avec = 8 et 157 N = 15000109 u, selon l’annexe E, on obtient
E15. (a) On calcule l’énergie requise pour enlever un neutron au nuclide 73 Li en évaluant la diffé-
rence entre son énergie de liaison et celle de l’isotope qu’il deviendra, 63 Li. On utilise pour
ce faire l’équation 12.2b :
£ ¤ £ ¤ h i h i
∆ = 73 Li − 63 Li = 3H + 4n − 73 Li 2 − 3H + 3n − 63 Li 2 =⇒
h i
∆ = n − 73 Li + 63 Li 2
(b) On utilise la méthode présentée à l’exercice 11. Pour cet isotope de lithium, avec = 4
et 73 Li = 7016003 u, selon l’annexe E, on trouve
2
= 7 [(3) (1007825 u) + (4) (1008665 u) − (7016003 u)] =⇒
³ ´
2 2
= 7 (0042132 u) = 7 (0042132) 93152MeV = 561 MeV
Le rapport entre le résultat obtenu en (a) et l’énergie de liaison par nucléon donne
(a ) 725 MeV (a )
lia iso n = 561 MeV =⇒ lia iso n = 129
E16. (a) On calcule l’énergie requise pour enlever un proton au nuclide 126 C en évaluant la différence
entre son énergie de liaison et celle de l’isotope qu’il deviendra, 11 B. On utilise pour ce
5
(b) On utilise la méthode présentée à l’exercice 11. Pour cet isotope de carbone, avec = 6
et 126 C = 12 u, on calcule
2
= [(6) (1007825 u) + (6) (1008665 u) − (12 u)] =⇒
12
³ ´
2 2
= 12 (009894 u) = 12 (009894) 93152MeV = 768 MeV
Le rapport entre le résultat obtenu en (a) et l’énergie de liaison par nucléon donne
(a ) 160 MeV (a )
lia iso n = 768 MeV =⇒ lia iso n = 208
E17. On suit le même raisonnement qu’à l’exemple 12.6 du manuel. On calcule d’abord 0
d’après la fraction de mole = 001 g et de = 60 g/mole, la masse molaire du cobalt.
A (001 g)(602×1023 atomes/mol)
0 = = 60 g/mol = 10037 × 1020 atomes
Finalement, on calcule le taux initial de désintégration avec l’équation 12.9, ce qui donne
¡ ¢¡ ¢
0 = 0 = 4167 × 10−9 10037 × 1020 = 418 × 1011 Bq
E18. On suit le même raisonnement qu’à l’exemple 12.6 du manuel. On calcule d’abord 0
= 1 jour et on obtient
¡ ¢ −6
= 0 − = 1524 × 108 −(210×10 )(86400) = 127 × 108 atomes
c’est-à-dire
= (X − Y − He ) 2 0
dans laquelle He = 4002603 u; la masse des isotopes X et Y est donnée à l’annexe E.
(b) On calcule l’énergie libérée par l’émission de trois particules par le nuclide 12 C au
6
E21. L’émission d’un positon est possible pour un noyau X s’il est instable par rapport à la
désintégration + Il faut pour ce faire que l’énergie de désintégration soit supérieure
à zéro, c’est-à-dire
= (X − Y − 2e ) 2 0
dans laquelle, étant donné que la transformation s’opère sans modification de la charge,
on ajoute deux électrons de masse :
¡ ¢ ³ 1u
´
e = 91094 × 10−31 kg × 1660540×10 −27 kg = 5486 × 10−4 u
tion est
³ ´
= 115 C − 115 B − 2e 2 =⇒
¡ ¡ ¢¢
= (11011434 u) − (11009305 u) − 2 5486 × 10−4 u 2 =⇒
³ ´
= (0001032 u) 2 = (0001032) 2 93152MeV = 0961 MeV
On calcule le taux initial de désintégration par unité de surface avec l’équation 12.9 :
¡ ¢¡ ¢
0 = 0 = 7624 × 10−10 6691 × 1015 = 510 × 106 Bq
On cherche le temps nécessaire pour que le taux de désintégration par unité de surface
devienne
¡ ¢¡ ¢
= 1 Ci = 1 × 10−6 37 × 1010 Bq = 37 × 104 Bq
= 0 − =⇒ µ ¶
³ ´ 37×104
³ ´ ln
ln 510×106 ³ ´
− = ln 0 =⇒ = −
0
= −7624×10−10
× 1a
3156×107 s
= 205 a
9 Ci
E23. (a) On donne 0 = 15 Ci = 06 au bout d’un temps = 25 h. On calcule d’abord la
constante de désintégration
³
avec
´
l’équation 12.9, puis la demi-vie :
ln ln(06)
= 0 − =⇒ = −
0
= −(25)(3600) = 5676 × 10−5 s−1
0693 0693
12 = = = 122 × 104 s
5676×10−5
¡ ¢¡ ¢
(b) On sait que 0 = 15 Ci = 15 × 10−6 37 × 1010 Bq = 555 × 105 Bq et que
0 555×105
0 = = 5676×10−5 = 978 × 109 atomes
E24. On calcule le nombre initial 0 d’atomes dans un échantillon contenant une masse
E25. (a) On calcule le nombre initial 0 d’atomes de 146 C dans un échantillon contenant une masse
= 80 g de carbone. La demi-vie du 14 C est 12 = 5730 a. On suppose que le rapport
6
en nombre des isotopes 14 C/12 C est = 13 × 10−12 et qu’il est resté constant dans
6 6
= 0 − =⇒ µ ¶
³ ´ 075
³ ´ ln
ln 2000 ³ ´
− = ln 0 =⇒ = −
0
= −3832×10−12 × 1a
3156×107 s = 271 × 104 a
(b) Puisque la mesure, prise en une minute, est ∆ = 45 désintégrations, l’équation 12.10
donne
√ √
= ∆ = 45 = 6708 désintégrations
E27. Une série est un ensemble de processus de désintégration et Elle peut s’écrire
X −→ 0 Y, où 0 et 0 Pour la série de l’actinium, on a 235 U −→ 207 Pb, où
0 92 82
un nombre − de désintégrations :
− = 0 − ( + ∆ ) = 82 − 78 = 4
E28. Le taux initial de désintégration d’un échantillon de 131 I, de demi-vie 12 = 802 jours,
53
12.6 :
A 0 (131 g/mol)(7400×1015 atomes)
0 = =⇒ = A = (602×1023 atomes/mol) = 161 g
E30. La demi-vie du tritium 31 H est 12 = 123 a. On calcule ensuite la fraction restante après
= 10 a d’un échantillon en considérant la décroissance exponentielle :
0693 (0693)(10 a)
− −
= 0 − =⇒ 0 = − = 12 = (123 a) = 569 %
vie 12 = 5730 a, vieux de 15000 a. Le rapport en nombre des isotopes 14 C/12 C est
6 6
= 13 × 10−12 , et on suppose qu’il est resté constant dans l’atmosphère. On calcule
d’abord le nombre 0 d’atomes de 146 C dans un gramme de 126 C :
³ ´ ¡ ¢ (1 g)(602×1023 atomes/mol)
0 =
A
= 13 × 10−12 12 g/mol = 652 × 1010 atomes
E33. Les deux principaux isotopes de l’uranium, 235 U et 238 U, que l’on distingue ici par les
92 92
L’abondance relative 235 U/238 U étant actuellement de 07 % on cherche quel était ce
92 92
E34. L’isotope radioactif 40 K, de demi-vie 12 = 126 × 109 a, sert à la datation des roches.
19
E35. On calcule l’énergie libérée dans la réaction de capture électronique qui fait suite à une
désintégration + comme 74 Be(e− )73 Li, au moyen de l’équation 12.15. Les masses des
210 Po −→ 206 Pb + 42 He
84 82
− = 0 − ( + ∆ ) = 82 − 78 = 4
E38. L’énergie libérée dans la désintégration du neutron libre est calculée au moyen de l’équa-
Ainsi,
= (n − p − e ) 2 =⇒
¡ ¡ ¢¢
= (1008665 u) − (1007276 u) − 5486 × 10−4 u 2 =⇒
³ ´
= (0000840 u) 2 = (0000840) 2 93152MeV = 0782 MeV
E41. On considère que la transformation s’opère sans modification de la charge, c’est pourquoi
E43. On considère que la transformation s’opère sans modification de la charge, c’est pourquoi
(b) 63 Li + p −→ 4 He
2 + 3 He
2
(c) 18 O + p −→ 18 F + n
8 9
(a) 32 S + n −→ p + 32 P
16 15
(b) 19 F + p −→ 4 He + 16 O
9 2 8
(c) 94 Be + n −→ + 10 Be
4
(d) 14 N + n −→ p + 14 C
7 6
E46. On considère que la transformation s’opère sans modification de la charge, c’est pourquoi
on remplace le proton par un atome d’hydrogène. Ainsi, l’équation de la réaction est
14 N + n −→ 1H + 12 C
7 1 6
188 F = 1800095 u
E48. (a) Pour connaître l’énergie libérée par la fission d’une masse = 1 kg de 235 U, on cherche
92
On multiplie ensuite le nombre d’atomes par l’énergie libérée pour chaque désintégration,
ce qui donne
¡ ¢
= 0 = 2563 × 1024 (190 MeV) = 487 × 1032 eV
(b) Si cette énergie totale est disponible avec un rendement de 32 % elle peut alimenter
une ville qui consomme une puissanceµ = 500 MW ¶
pendant un temps de
32 16×10−19 J
(487×10 eV)× 1 eV
∆ = (032) = (032) 500×106 J/s = 139 h
= ∆th
= µ J
4186 ¶ = 138 × 1011 atomes
16×10−19 J
(190×106 eV)× 1 eV
E50. On calcule d’abord le nombre initial 0 d’atomes dans une masse = 1 g de 235 U dont
92
E53. Le rapport des énergies cinétiques après une collision est 12 Après deux collisions, il tombe
1 0025 eV
à 4 et ainsi de suite. Après collisions, il est de 0 = 1 MeV On trouve le nombre de
E58. Selon l’équation 12.17, chaque réaction de fusion D−T produit une énergie
L’énergie libérée par la fusion D−D est = 403 MeV, mais elle nécessite 2 isotopes à
chaque fois. L’énergie disponible est donc
³ ´ ³ ´
22 16×10−19 J
= 20 = 1029×10
2 (403 MeV) × 1 eV = 332 × 109 J
Si l’énergie de liaison par nucléon est de 77852 MeV, pour tout l’atome elle est égale à
E62. La transformation s’opère sans modification de la charge, c’est pourquoi on ajoute deux
électrons de masse :
¡ ¢ ³ 1u
´
e = 91094 × 10−31 kg × 1660540×10−27 kg = 5486 × 10−4 u
E65. (a) 15 N
7
Pour le 131 I, on donne aussi 12 = 802 jours avec = 131 g/mol. On calcule d’abord
53
la constante de désintégration :
³ ´
1j
= 0693
= 0693
802 j × 86400 s = 0100 × 10
−5 s−1
12
Finalement la masse de matériau radioactif par litre de lait est calculée à partir de
= = 0A =⇒ 0 = 0
A = 435 × 10−16 kg par litre
E68. La transformation s’opère sans modification de la charge, c’est pourquoi on ajoute deux
électrons de masse :
¡ ¢ ³ 1u
´
e = 91094 × 10−31 kg × 1660540×10−27 kg
= 5486 × 10−4 u
E71. (a) 22 Ne
10
(b) La transformation s’opère sans modification de la charge, c’est pourquoi on ajoute deux
électrons de masse :
¡ ¢ ³ 1u
´
e = 91094 × 10−31 kg × 1660540×10−27 kg
= 5486 × 10−4 u
(c) Puisque la mesure, prise en une minute, est ∆ = 81 désintégrations, l’équation 12.10
donne
√ √
= ∆ = 81 = 9 désintégrations
E74. Tous les isotopes présentés sont radioactifs. Ainsi, ils émettront tous un positon afin de
devenir stable, de même qu’un neutrino.
(a) 11 C → 11 B + + +
6 5
(c) 68 Ga → 68 Zn + + +
31 30
(d) 82 Rb → 82 Kr + + +
37 36
(e) 18 F → 18 O + + +
9 8
E75. (a) On donne la masse du technicien, = 70 kg, le nombre de photons, = 103 et leur
longueur d’onde, = 001 nm.
La dose est la quantité d’énergie absorbée par le technicien par rapport à sa masse et
s’exprime donc en joules/kilogramme :
ab so rb ée (
)
= = = 284 × 10−3 J/kg
= ΣT R =⇒ ∗ = Σ T R
(b) On reprend le même calcul avec R = 20 pour une particule alpha. La dose reste la
même.
¡ ¢
∗ = ((06) (001) (20) + (03) (008) (20) + (01) (012) (20)) · 284 × 10−3 =⇒
E76. On donne la masse de l’étudiant, = 60 kg, le temps pendant lequel il est exposé à la
source, ∆ = 2 h, le nombre de noyaux, = 1011 l’énergie des photons émis, p = 10
MeV et la demi-vie de ce nuclide, 12 = 50 a.
Avec l’équation 12.4a, on peut estimer le nombre de désintégrations des nuclides émettant
des photons :
¡ ¢¡ ¢³ 1j 1a
´
d = ∆ = 01386 a−1 1011 2 h · 24 h · 36525 j = 31622 × 106 désintégrations
On considère que tous les nuclides 123 I ont le temps de se désintégrer. Avec l’équation
12.9, on obtient
0
0 = 0 =⇒ = 0 = = 634 × 1013 désintégrations
Pour calculer l’énergie absorbée par les cellules du patient, on fait une moyenne pondérée
de l’énergie des photons et on inclut le constat que 50% de l’iode a été excrété du corps
du patient :
des protons produits, p = 02 MeV = 320 × 10−14 J et le temps d’exposition, ∆ = 300
s.
0 = 0 p = 237 × 10−5 W
Sachant que = on utilise l’équation 12.12 pour calculer la puissance absorbée :
0 −
= 0 − =⇒ = =⇒ = 0 − = 410 × 10−9 W
= ∆ = 123 × 10−6 J
(c) Cette dose est très faible, donc elle est sans danger .
E79. On considère que la transformation s’opère sans modification de la charge, c’est pourquoi
on remplace le proton par un atome d’hydrogène. Ainsi, l’énergie de la réaction est
³ ´
= 73 Li + 11 H − 74 Be − n 2 =⇒
E80. On considère que la transformation s’opère sans modification de la charge, c’est pourquoi
on remplace le proton par un atome d’hydrogène.
E81. 98 Zr
40
E82. (a) 200 MeV = 32 × 10−11 J, 20 kilotonnes = 836 × 1013 J. Le nombre de fissions est donc
de = 261 × 1024
¡ ¢ ¡ ¢
(b) = (235 u) = 261 × 1024 (235) 1661 × 10−27 = 102 kg
Problèmes
¡ ¢ ¡ ¢
0 − = 11647 × 1015 − 11370 × 1015 = 277 × 1013
P2. On établit l’équation différentielle qui régit l’apparition du nuclide résultant en notant
que le taux d’accroissement de cette population 2 est proportionnel à la présence du
Dans cette population qui diminue, chaque radionuclide possède une durée de vie moyenne
dont la valeur est obtenue par l’équation qui suit, dans laquelle on fait usage de l’équation
(i) pour trouver une valeur à :
R0 R0
(−0 )−
0 0 R
∞
= R 0 = −0 = −
0
0
Les bornes de cette nouvelle intégrale découlent du changement de variable. En effet,
= 0 à = 0, et −→ 0 avec −→ ∞ On applique la méthode d’intégration par
partie et on obtient
£ ¯∞ ∞R − h³ ´ ¯∞ ³ ´
− ¯ 1 − ¯ 1 1
= − 0
+ = − ¯ = 0 − − =⇒ = =⇒ CQFD
0 0
P5. (a) Dans une désintégration la conservation de la quantité de mouvement exige que chacun
des fragments résultant de la désintégration emporte la même quantité de mouvement
= + R =⇒ = 12 2 + 12 R R
2 (ii)
P6. Dans la désintégration + un positon (e+ ) est émis à partir du noyau, et l’équation de
la réaction s’écrit comme suit :
D−→
−1 R + + +
Si on désigne par D et R la masse des noyaux de départ (D) et résultant (R), et que
la masse du positon est la même que celle d’un électron, l’équation qui définit l’énergie
de cette réaction est
= (D − R − e ) 2
La masse du neutrino est négligeable. Dans la désintégration, le noyau perd une charge
positive, ce qui implique que, pour rester neutre, l’atome doit aussi perdre un électron.
La relation entre la masse de l’atome neutre, avant ou après la désintégration, et son
noyau s’établit de la manière suivante :
D = D + e =⇒ D = D − e
Si on remplace par ces valeurs la masse des noyaux dans l’expression établie plus haut
on arrive à
P8. On donne l’expression de l’énergie potentielle électrique d’une sphère chargée de rayon
32
, = 5 dans laquelle = correspond à la charge du noyau et non à l’énergie
de désintégration. On sait que le rayon (en mètre) du noyau est associé au nombre de
¡ ¢
masse par = 12 × 10−15 13 ; la variation d’énergie potentielle électrique au cours
de la réaction de fission dépend donc du nombre de masse et de la charge sur les
noyaux de départ :
32 32 2 2 2
= 5 = 5(12×10−15 )13
= 200×10−15 13
= 200×10−15 13
pour laquelle on a
2
(9×109 )(16×10−19 ) (92)2
i = −15 = 1578 × 10−10 J
200×10 (236)13
2 ³ ´
(9×109 )(16×10−19 ) (56)2 (36)2
f = 200×10 −15 13 + 13 = 10248 × 10−10 J
(141) (92)
¡¡ ¢ ¡ ¢¢ ³ 1 eV ´
∆ = f −i = 10248 × 10−10 J − 1578 × 10−10 J × 16×10 −19 J = −346 MeV
P10. (a) Pour que la réaction endothermique ( 0) ait lieu, il faut que l’énergie de réaction soit
fournie par la variation de l’énergie cinétique totale ∆CM calculée dans le repère du
centre de masse (CM) de la collision entre les réactifs, |∆CM | = − Cette variation
d’énergie cinétique doit ensuite être associée à l’énergie cinétique de la particule incidente
a = 12 a a2 Cette dernière est l’énergie seuil S qu’il faut fournir pour que la réaction
ait lieu, a = S
et après la collision
b b −Y Y
CM = b +Y (iii)
Comme on le voit dans ces équations, la particule «a» est absorbé par le noyau «X»
afin de former le noyau «Y» et libérer la particule «b». Si on cherche la valeur «seuil»
de l’énergie nécessaire, on peut supposer que la particule «b» ne récupère qu’une faible
fraction de l’énergie cinétique et que le mouvement des particules «Y» et «b» après
∆CM = − 12 (aa+
X
2 = − (a
X) a
X X
+X ) a =⇒ = − |∆CM | = − (a +X ) a =⇒
S = − a
+X
X
=⇒ CQFD
P11. On considère que la transformation s’opère sans modification de la charge, c’est pourquoi
on remplace le proton par un atome d’hydrogène. Ainsi, l’énergie de la réaction est
³ ´
= 136 C + 11 H − 137 N − n 2 =⇒