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Chemseddine
UNIVERSITE
Un mouvement est dit périodique s’il se répète identique a lui-même pendant des intervalles de temps
égaux. Le plus petit intervalle de répétition est appelé période (notée T, mesurée en secondes s.) le
nombre de répétitions par seconde est appelé fréquence (notée f, mesurée en Hertz ou s-1.) Elle est
reliée à la période par
1
𝑓 = (1.1)
𝑇
Le nombre de tours par seconde est appelé pulsation (notée ω, mesurée en rad/s.)
2𝜋
𝜔 = 2𝜋𝑓 = (1.2)
𝑇
Mathématiquement, la périodicité s’exprime par 𝑔(𝑡 + 𝑇) = 𝑔(𝑇) .Une grandeur périodique est dite
Sinusoïdale lorsqu’elle est de la forme 𝑔(𝑡) = 𝐴 sin(𝜔𝑡 + 𝜑) .A est appelée amplitude, ω : la
pulsation, φ : la phase initiale. Parmi les grandeurs physiques étudiées des systèmes oscillants, on
trouve :
Le déplacement 𝑥.
L’angle 𝜃.
La charge 𝑞.
Le courant 𝑖.
La tension 𝑈.
Un champ 𝐸.
1.3.1 Exemples
𝑢𝑐 𝑞 ∫ 𝑖𝑑𝑡 𝑑𝑞
Trouver l’impédance complexe 𝑍 = . 𝑅𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙: 𝑢 = = . 𝐶𝑎𝑟 𝑖 = .
𝑐 𝑐 𝑐 𝑐 𝑑𝑡
𝑖
𝑖 𝑑𝑡
1.4.1.1 Exemple
cos(3𝑡-π/4) + √2 sin(3𝑡-π) → √2𝑒j(ωt-π /4) + 𝑒j(ωt.+π-π /2) = (√2𝑒−𝑗π/4 + 𝑒 𝑗π/ 2 ) 𝑒𝑗𝜔𝑡 =1. 𝑒𝑗𝜔𝑡 = cos(𝜔𝑡)
𝐷𝑜𝑛𝑐. 𝐴 = 1. 𝜑 = 0.
La superposition de deux grandeurs sinusoïdales de même amplitude est une grandeur sinusoïdale à
amplitude modulée si les deux pulsations sont différentes.
1.4.2.1 Exemple
Soit les deux grandeurs sinusoïdales: 𝑔1(𝑡) = 𝑎 cos 𝜔1𝑡 , 𝑔2(𝑡) = 𝑎 cos 𝜔2𝑡.
𝑎) Soit les deux grandeurs sinusoïdales : 𝑔1(𝑡) = 5 cos(5𝑡 + 2) , 𝑔2(𝑡) = 2 cos(7𝑡 + 3).
2𝜋 2𝜋
𝑇=𝑚 =𝑛 = 2𝜋𝑠.
5 7
Dans la série de Fourier des fonctions paires, il n’y a que les termes en cosinuset parfois la
constante a0 qui est la valeur moyenne de la fonction : 𝑏𝑛 = 0 .
Dans la série de Fourier des fonctions impaires, il n’y a que les termes en sinus : a0 = 𝑎𝑛 = 0.
Dans l'énoncé suivant, G désigne le centre de gravité du solide (indéformable) de masse m dont on
cherche à étudier le mouvement. On note son vecteur accélération, et les forces
"extérieures" qui lui sont appliquées (les forces dites " de liaison", intérieures au solide,
n'interviennent pas dans le PFD, elles se compensent entre elles de par la 3° loi de Newton).
Remarque : La 1° loi est en fait contenue dans cette 2° loi. En effet, si le solide est au "repos", sa
vitesse V est nulle, donc son accélération A aussi, et sa vitesse angulaire ω également, on aura
donc et (c'est en fait l'expression du PFS : "Principe fondamental de la
Statique"). Il faudra forcément une "autre" force que celles intervenant dans ce PFS pour changer cet
état de repos. De même si le solide est en "mouvement uniforme en ligne droite", sa vitesse V est
constante donc son accélération A est nulle, et sa vitesse angulaire ω est nulle également, on arrivera
donc à la même conclusion que précédemment .
Point matériel :
Le moment d'inertie par rapport à un axe Δ d'un point matériel de masse m, situé à la distance
constante r de cet axe Δ, est donné par . Il s'exprime en kg.m2.
Solide :
Le moment d'inertie par rapport à un axe Δ d'un solide (S), de masse totale m, est égal à la somme
(intégrale) des moments d'inertie par rapport à l'axe Δ des masses "élémentaires" dm le constituant
Ainsi, pour un cylindre plein de masse M et de rayon R, par rapport à son axe de révolution, on
calcule
Changement d'axe
Soit un axe Δ parallèle à un axe passant par le centre de gravité G d'un solide (S). Les
moments d'inertie du solide (S) de masse m par rapport à chacun de ces deux axes sont reliés par la
relation suivante (formule de Huyggens) : où d est la distance entre les deux
axes.
Solide composé
Le moment d'inertie par rapport à un axe Δ d'un solide composé, est égal à la somme
arithmétique des moments d'inertie, par rapport au même axe Δ, de chacun des solides qui le
constituent.
Méthode pratique : On recopie les deux premières lignes des coordonnées de et sous les
deux vecteurs. La 1° ligne du produit vectoriel s'obtient alors en barrant la 1° ligne de ces
coordonnées, et en calculant le déterminant des deux lignes en dessous (lignes 2 et 3). Puis on
recommence en barrant la 2° ligne, et enfin la 3° ligne.
Cas particulier : Si le point A appartient à l'axe de rotation du solide, alors le vecteur
moment en A d'une force produisant ce mouvement de rotation, est porté par l'axe de
rotation, et son sens sur cet axe est donné par la règle du tire-bouchon par rapport au sens de
rotation du solide.
𝐹 = −𝐶𝑥. (2.1)
2.2.1 Exemples
𝑎) Le système masse-ressort ci-dessous est un oscillateur harmonique car la force de rappel est 𝑇 = −𝑘𝑥.
𝑏) La force de rappel du pendule simple est 𝐹𝜃 = −𝑚𝑔 sin 𝜃. Le pendule devient un oscillateur
harmonique lorsque 𝜃 ≪ 1: 𝐹𝜃 = −𝑚𝑔 sin 𝜃 ≈ −𝑚𝑔𝜃
ω0 est appelée pulsation propre car elle ne dépend que des grandeurs propres à l’oscillateur.
𝑆𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛
- PFD en équilibre : ∑ 𝐹⃗ = ⃗0⃗ ⇒ 𝑚𝑔⃗ + ⃗𝑇⃗⃗= ⃗0⃗⇒ 𝑚𝑔 − 𝑘𝑧0 = 0.
PFD en mouvement : ∑ 𝐹⃗ = 𝑚𝑎⃗ ⇒ 𝑚𝑔⃗ + 𝑇 ⃗⃗ = 𝑚𝑎⃗ ⇒ 𝑚𝑔 − 𝑘(𝑧 + 𝑧0 ) = 𝑚𝑧̈.
Grace à l’équation d’équilibre𝑚𝑔 − 𝑘𝑧0 = 0, l’équation du mouvement se
𝑘
simplifie : 𝑧̈ + 𝑧 = 0.
𝑚
La pulsation propre est 𝜔0= √k/m = √3 rad/s.
L’équation horaire est : 𝑧(𝑡) = 𝐴 sin( √3𝑡 + ∅). Utilisons les conditions
initiales pour trouver 𝐴 et ∅ :
𝑧(0) = 𝐴 sin ∅ = 2𝑐𝑚 𝑡𝑎𝑛∅ = −√3 ⇒ ∅ = 2π/3
𝑧(0) = 𝐴√3 cos ∅ = −2𝑐𝑚 𝐴 = (2/sin∅)=2/0.87=2.3 cm
𝐸 = Ec + Ep (2.5)
Ec= 1 k 𝜃 2 (2.11)
2
Remarque : L’énergie totale 𝐸 = Ec + Ep est conservée (constante) durant le mouvement :
𝑑𝐸
= 0. (2.12)
dt
Cette équation de conservation donne l’équation du mouvement des systèmes conservés.
𝜕U ⃒ x= x0> 0 (2.13)
𝜕x
L’équilibre d’un système est stable si, une fois écarté de sa position d’équilibre, il ya retourne.
Le système retourne a son équilibre si 𝐹 est une force de rappel. Puisque 𝐹 = −𝐶𝑥. on aura une
force de rappel si 𝐶 > 0.
Comme_ 𝜕F =𝜕2U
𝜕x 𝜕x2
L’équilibre d’un système est instable si le système ne regagne pas son équilibre lors d’un écartement,
c.-à-d. si 𝐶 < 0. la condition d’équilibre instable s’écrit donc :
𝜕2U ⃒ x= x0< 0 (2.15)
𝜕x2
(pour les rotation, (2.13), (2.14), et (2.15) deviennent 𝜕𝑈 ⃒𝜃= 𝜃0 > 0, 𝜕2U ⃒ 𝜃= 𝜃0 > 0,
𝜕𝜃 𝜕𝜃2
2.5.1 Exemple
𝜕2U ⃒ 𝜃= π = −𝑚𝑔𝑙 cos 𝜃 ⃒ 𝜃= π = −𝑚𝑔𝑙 > 0 ∶ 𝜃 = π 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑′é𝑞𝑢𝑖𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒.
𝜕𝜃2
d (𝜕𝐿)_ 𝜕𝐿 = 0 (2.16)
dt 𝜕𝑞 𝜕q
2.6.1 Exemple
Qui est bien l’équation obtenue à l’aide du PFD puis à l’aide de l’équation de conservation.
𝑓 = −𝛼𝑣 (3.1)
Est une Constante positive appelé coefficient de frottement et 𝑣 est la
vitesse du corps en mouvement. En mécanique, l’amortissement est
schématisé par : la vitesse 𝑣 est dans ce cas la vitesse relative des deux bras de l’amortissement.
∆́ = 𝛿2 − 𝜔02
Le mouvement est dit pseudo- périodique. 𝜔 = √(𝜔02 − 𝛿2) est appelé pseudo-
pulsation.
2𝜋 2𝜋
𝑇= 𝜔 =√𝜔2− 𝛿2
0
est appelé pseudo période.
⇒ 𝐷 = 𝛿𝑇 (3.7)
3.5.1 Exemples
𝑆𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛
A l’aide du Lagrangien :
𝐹0 cos 𝜔𝑡 → 𝐹0𝑒𝜔𝑡.
𝐹
𝑞 + 2𝛿𝑞 + 𝜔02𝑞 = 0 cos 𝜔𝑡 → 𝑞 + 2𝛿 𝑞 + 𝜔02 𝑞 = 𝐹0 𝑒𝑗𝜔𝑡
𝑎 𝑎
𝐹0
⇒ - 𝜔2 𝐴 𝑒 𝑗𝜔𝑡 + 2𝛿𝑗𝜔𝐴 𝑒 𝑗𝜔𝑡 + 𝜔02 𝐴𝑒 𝑗𝜔𝑡 = 𝑒 𝑗𝜔𝑡
𝑎
⇒ (- 𝜔2 + 2𝛿𝑗𝜔 + 𝜔20 ) = 𝐹0/𝑎
Mr. Chemseddine Zigha 13
𝐹0/𝑎 ( 4.3 )
⇒𝐴=
( 𝜔02− 𝜔2)+ 𝑗2𝛿𝜔
L’amplitude du mouvement est donc :
𝐹0/𝑎
𝐴 = |𝐴| = ( 4.4)
√(𝜔 0 2− 𝜔 2) 2+4𝛿 2𝜔 2
4.5 Résonnance
La pulsation d’excitation 𝜔 pour laquelle l’amplitude 𝐴 atteint son maximum est appelée pulsation de
résonance (d’amplitude) ωR. 𝐴 est maximale lorsque 𝜕𝐴 = 0. Daprés ( 4.4)
𝜕𝜔
𝜕𝐴 = 0 ⇒ [−4𝜔 ( 𝜔02− 𝜔2 ) +8𝛿2 𝜔2 ](F0/𝑎) =0 ⇒ −4 ( 𝜔0 2− 𝜔2 ) +8𝛿2 =0
3/2
𝜕𝜔 2[[(𝜔02− 𝜔2)2 + 4𝛿2 𝜔2 ]]
Pour qu’il y ait résonance il faut que : 𝜔02 − 2𝛿2 > 0 ⇒ 1 −1/2Q2 > 0 ⇒ Q >1/√2
Le facteur de qualité doit donc être supérieur a 1/√2 ⇒ l’amortissement doit être faible.
D’après (4.5), tan 𝜑 = − ∞ ( 𝜑 = −π/2 ) lorsque 𝜔 = 𝜔0. (4.9)
Cette pulsation est appelée pulsation de résonance de phase
Chapitre5.
d (𝜕𝐿) _ 𝜕𝐿 = _ 𝜕D+ 𝐹1 ( 𝑡 )
dt 𝜕𝑞1 𝜕q1 𝜕𝑞1
d (𝜕𝐿) _ 𝜕𝐿 = _ 𝜕D+ 𝐹2 ( 𝑡 )
dt 𝜕𝑞2 𝜕q2 𝜕𝑞2
. . . .
. . . .
d (𝜕𝐿) _ 𝜕𝐿 = _ 𝜕D+ 𝐹N ( 𝑡 )
dt 𝜕𝑞N 𝜕qN 𝜕𝑞N
Pour que (5.3) soit vrai sans que 𝐴1 et 𝐴2 soient tous les deux nuls, il faut que son déterminant
caractéristique soit nul :
∆ (𝜔) = −𝜔 + 𝑎 −𝑏 =0
2
−𝑐 −𝜔2 + 𝑑
Les deux solutions réelles et positives 𝜔1 et 𝜔2 de cette équation sont appelées pulsations propres ou
normales. La plus petite est appelée la fondamentale, l’autre est appelée l’harmonique.
𝐴2(1) 𝑐
𝑥1(1) = A1(1) cos(ω1t + φ).
𝑥2(1) = A2(1) cos(ω1t + φ).
𝐴2(2) 𝑐
𝑥1(2) = A1 (2) cos(ω2t + φ).
dans ce cas :
𝑥2(2) = −A2(2) cos(ω2t + φ).
Dans le cas général, le système vibre dans une superposition de ces deux modes propres.