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Introduction général
Méthodologie
1
2- Avantages des énergies renouvelables. 31
3- Energie renouvelable un développement incontournable
3-1 Limite des ressources énergique classiques par
rapport aux énergies renouvelable 32
3-2 Evolution des énergies renouvelable dans le monde 34
3-3 Les énergies renouvelable au Maroc 36
3-4 Action engagé par l’Etat 38
Introduction 42
2
I-3- Les faiblesses.
3
II) Coopération énergétique Sud-Nord : cas du
grand projet éolien du Sahara marocain.
II-1 Introduction 76
II-2 Présentation du projet 77
II-3 Potentiel éolien du Sahara marocain 80
II-4 Transfert de l’énergie 82
II-5 Rentabilité du projet 84
Conclusion générale 86
Annexes
4
« A force de sacrifier l’essentiel pour l’urgent,
on finit par oublier l’urgence de l’essentiel. »
*Edgar Morin
5
Aujourd’hui, il n’y a pas de vie industrielle et de vie tout court sans
énergie, l’utilisation de cette dernière est de ce fait un des indicateurs le plus
nets du degré de développement d’un pays. Les nations les plus industrialisées et
qui sont les plus gros consommateurs d’électricité continuent de tabler sur
l’énergie comme facteur de croissance et de développement économique.
6
L’objet de ce travail est de répondre à la question de savoir, si le Maroc,
dépendant sur le plan énergétique, est en d’assurer la croissance économique
dans les bonnes conditions de compétitivité, en développant l’énergie éolien ?
7
Méthodologie.
Pour arriver à des objectifs que l’on a définis, on a utilisé des méthodes de
recherche suivantes :
8
1- Analyse du projet éolien marocain à l’horizon 2010.
9
• La planification et l’orientation de la société dans le
domaine de la production de l’électricité par l’énergie
éolienne à l’horizon 2010.
• Le rapport du projet de lois sur la concession de la
production de la production d’électricité.
Afin d’enrichir les renseignements écrits, les entretiens auprès des experts
ont été effectués.
Les personnes qui ont été interviewées sont les experts, les gestionnaires et
les cadres de l’ONE, du CDER, CED, et du Ministère de l’Energie et les Mines.
10
Première partie : Les énergies renouvelables un facteur
clés pour le développement du secteur électrique au Maroc.
11
Premier chapitre : L’énergie moteur de développement
économique.
1) L’énergie dans le monde.
C’est le bois qui a été la source d’énergie la plus utilisée, puis le charbon
(52% de l’approvisionnement en 1960), puis les hydrocarbures (pétrole et gaz
59% de l’approvisionnement en 1973).
a) pétrole
12
Les réserves prouvées, réévaluées récemment dépassent 142 milliards de
tep, ce qui représente au rythme, actuel d’extraction, plus de 40 ans (si le rythme
de l’augmentation de la demande chinoise se maintient, les resserves ne
dépasserons pas 20 ans). Cependant, ces réserves sont inégalement réparties
géographiquement, car prés des 2/3 se localisent au proche orient.
b) Gaz Naturel
c) Nucléaire
Actuellement, les pays développés ont des attitudes diverses vis à vis du
nucléaire : nouvelles centrales en chantiers au Royaume Unis, mises en cause
des installations existantes dans l’ex-URSS et ex-Démocraties Populaires, arrêt
des programmes prévus en France et aux Etats Unis, renoncement total aux
projets en Autriche et Pays-Bas. La mise en œuvre de l’énergie nucléaire pose
beaucoup de problèmes dont nombreux n’ont pas encore été résolus : stockage et
retraitement des déchets, risque pour l’environnement, procédure de protection
des populations en cas d’accident.
d) Hydroélectricité
Elle fait partie des quatre grandes sources principales d’énergie, avec la
caractéristique d’être une énergie renouvelable. La part qui revient à
l’hydroélectricité dans la production d’électricité est variable selon les pays : 2
% en Grande Bretagne, 5 % Allemagne, 10 % USA et ex- URSS, Australie et
Japon, 20 % en Italie, 18 % en Espagne, 13% en France, 60 % en Autriche et en
Suisse, 63 % au Canada et 89 % au Brésil.
13
Bien que les pays en développement détiennent 50% du potentiel
hydraulique mondial techniquement exploitable, l’utilisation n’est que 10% en
Asie et Amérique du sud, 5% en Afrique.
e) Charbon
2-1 Consommation.
Electricité et autre
formes d'énergie 20%
Gaz naturel 21%
Pétrole 36%
Charbon 23%
14
2-2 Production.
15
16
4) La situation énergétique au Maroc.
a) Pétrole.
17
Avec un volume de 6,3 millions de tonne en 2001, la consommation
marocaine des produits pétroliers en tonnage a connu une augmentation annuelle
d’environ 2 % entre 1990 et 2001, augmentation jugée assez faible compte tenu
de la faible consommation énergétique nationale, insuffisante pour un
développement des activités économiques. Le facteur coût de devises paraît le
vrai obstacle au développement de la consommation énergétique au Maroc.
b) Charbon.
c) Gaz naturel.
La production du gaz naturel local est faible, elle s’est chiffrée en 2002 à
25 millions de m3.
18
e) Electricité.
19
5-Perspective du développement de l’électricité au
Maroc.
La détermination des besoins en électricité est considérée, dans le processus
de planification, comme l’élément le plus important et le plus difficile à cerner.
20
6-Organisation du secteur de l’électricité.
21
La monopolisation du réseau de transport de l’électricité par l’ONE lui
confère la responsabilité de sa gestion centralisée et coordonnée à travers un
dispatching national installé à Casablanca .L’infrastructure du réseau de
transport et de distribution a totalisé en 2002 une longueur de 128633
Kilomètres (très haute tension (16338 km), moyenne tension (33120 km) et
basse tension (79175km)*.
Ministère de tutelle
ONE
Production Exportations
Quasi-monopole Monopole
Transport
Importations
Monopole
Monopole
Distribution
Quasi-monopole
*
Source : ONE, Rapport annuel 2004.
22
8- Les engagements internationaux du Maroc.
Lors de la conférence de Kyoto, 1997, ces mêmes Etats ont accepté des
engagements quantitatifs juridiquement contraignants de réduction de leurs
émissions de gaz à effet de serre sur la période 2008-2012.
Ainsi, ils devront réduire à cette échéance leurs émissions de 5.2% par
rapport à 1990. Parmi ces pays, les Etats Unis ont accepté une réduction de 7%,
le Japon de 6% et l’Union Européenne de 8%.
Les engagements souscrits par les pays développé sont ambitieux. Pour
faciliter leur réalisation, le protocole Kyoto prévoit, pour ces pays, la possibilité
de recourir à des mécanismes dits « de flexibilité » en complément des
politiques et mesures qu’ils devront mettre en œuvre au plan national.
23
7- Stratégie énergétique du Maroc.
24
Deuxième chapitre : L’utilisation des énergies renouvelables
comme alternative énergétique.
1) Aperçu sur les énergies renouvelables.
La force des vents a été aussi parmi les premières énergies exploitées par
l’homme et utilisées dans les minoteries et la navigation. Actuellement, elles
servent aussi à générer une énergie électrique par les aérogénérateurs
a) Solaire thermique.
Application.
25
D’autres applications paraissent prometteuses à savoir :
- le séchage
- la production d’électricité (central thermo- solaire)
- la bio climatisation
- les serres agricoles etc ….
b) Solaire photovoltaïque
Applications :
- Le pompage
- L’électrification rurale individuelle
- La réfrigération
- Les télécommunications
- La production cathodique
- La signalisation et le balisage
- Le dessalement
- Les applications militaires
a) Hydraulique.
La force de l’eau est utilisée depuis des millénaires pour entraîner les roues
à aube des moulins. Dans les centrales hydroélectriques, la roue à aube est
remplacée dans sa version moderne par la turbine, couplée, comme dans une
centrale thermique, à un alternateur.
L’énergie de l’eau résulte de son déplacement, qui peut être naturel (le
courent des rivières) ou provoqué (à partir des retenues ou barrage).
26
courent d’eau crée une retenue de grande capacité, d’où part une conduite
souterraine qui emmène l’eau vers la centrale, située en contrebas et souvent
éloignée de plusieurs kilomètres. Les usines de moyennes chutes ont des
hauteurs de chute moyenne (de 50 à 200m) quelles compensent par un débit
supérieur.
Quant aux usines de basse chute, elles n’utilisent pas de retenue d’eau et
sont alimentées par le seul courant du fleuve, avec des hauteurs de quelques
mètres à des dizaines de mètres.
b) Biomasse.
c) Géothermie.
27
La géothermie à moyenne énergie exploite des eaux entre 80°C et 150°C,
qui ne peuvent donc pas être directement utilisées pour produire de la vapeur. Il
faut passer par un fluide intermédiaire qui actionne les turboalternateurs. Ce type
géothermie peut être cependant utilisé pour le chauffage.
Le mode le plus répandu, est la géothermie à basse énergie, qui couvre une
gamme de température de 30°C à 100°C, dans des nappes situées généralement
entre 1000 et 2000m de profondeur. Ces températures ne permettent pas de
produire de l’électricité, mais servent pour le chauffage de logement ou
l’utilisation agricole.
La force des vents a été l’une des premières énergies exploitées par
l’homme, appliquée à la minoterie ou à la navigation à voile. Le vent peut aussi
entraîner une hélice couplée à un alternateur qui convertit l’énergie mécanique
en énergie électrique. Certains de ces aérogénérateurs produisent jusqu'à quelque
mégawatts.
28
de la technologie éolienne porte à croire que la tendance qui a conduit à la chute
du coût de l’énergie va se poursuivre. L’EWEA(European Wind Energy
Association) estime que 20000 MW de capacité énergétique éolienne seront
installés au cours des dix prochaines années. Ceci représente un marché de 2.4
milliards d’euros et ce qui évitera le rejet dans l’atmosphère de 230 millions de
tonnes de gaz carbonique (l’équivalent des émissions de l’Espagne) serait évité
en 2010.
- Danemark.
Le Danemark est l’un des pays qui prévoit de couvrir une part importante
de sa consommation d’électricité par l’énergie éolienne. En 2002, l’énergie
éolienne couvre 18% des besoins d’électricité au Danemark, un chiffre qui
devrait atteindre au moins 21% en l’an 2003.
L’industrie éolienne compte environ 9000 emplois plus que le secteur des
pêcheries. Le volume exporté par an est 480 MW* pour une valeur de 0.43
milliards d’euros.
- Allemagne.
Le secteur doit son essor à une loi de 1991 qui contraint les distributeurs
d’électricité à garantir aux producteurs d’électricité d’énergies renouvelables un
accès à leurs réseaux. Plus de 50 % de toute la capacité éolienne en Europe est
située en Allemagne et l’électricité éolienne représente 3.5 % de la
consommation de l'électricité des allemands.
29
Comparaison entre la puissance éolienne installée dans le Monde et en
Europe
30
L’envol de l’éolien en Allemagne semble prêt à continuer, le gouvernement
allemand a annoncé un plan ambitieux pour augmenter la part de l’éolien d’au
moins 25 % D’ici 2025, avec la mise en avant de projets de parcs éoliens en mer
du Nord et en mer Baltique, représentant 25000 MW.
- Espagne.
31
- elles bénéficient d’une image très favorable dans l’opinion
publique, favorisant le consensus social primordial à tout
programme d’aménagement et d’équipement.
32
au-delà de ce siècle, surtout s’il est utilisé pour remplacer à moyen terme le
pétrole et le gaz.
d) Effet de serre.
33
Or, le recours aux sources d’énergie renouvelables locales et décentralisées
tel l’électricité photovoltaïque, l’éolien, la petite hydroélectricité, l’exploitation
rationnelle de la biomasse, permet un accès à l’énergie nécessaire pour les
besoins de base : électricité, pompage, cuisson, télécommunication, conservation
des aliments, santé et éducation.
Géothermie 0,31%
Eolien 0,33%
Biomasse 1,1%
Solaire 0,01%
Hydraulique 16,4%
Nucléaire 16,9%
Fossile 65%
34
La biomasse 6% (1751.1 TWh) est la première contributrice hors
hydraulique puis viennent l’éolien 1.8% (53.6 TWh), la géothermie 1.7% (49.3
TWh) et le solaire 0.07% (1.95 TWh).
Cette baisse ne signifie en aucun cas un désintérêt pour ces filières. Elle
montre simplement que la croissance de l’électricité conventionnelle est, à
l’échelle mondiale, plus rapide que celle de l’électricité renouvelable
(respectivement 3.2% et 1.4 % par an, pour le renouvelable).
35,00%
30,00%
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
1%
2%
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35
3-3 Les énergies renouvelables au Maroc.
a) Gisement solaire.
b) Gisement éolien.
36
37
3-4 Action engagée par l’Etat pour encourager les
énergies renouvelables.
38
- L'affranchissement partiel des énergies
«traditionnelles» (pétrole lampant,bougies, bois de feu, gaz...).
- La mise en valeur des ressources énergétiques proches des
usages.
Dans le même temps, les pouvoirs publics définissent ainsi les objectifs
du CDER :
1- Renforcement du rôle de service public dans les domaines de la
recherche et du développement scientifique, ainsi que dans les
domaines de la promotion et la formation.
39
Par ailleurs, le CDER accorde une grande importance au domaine de la
coopération aussi bien avec les organismes nationaux qu'internationaux. A la
suite des actions de coopération avec l'extérieur, plusieurs projets ont été réalisés
au Maroc dans les domaines solaire, éolien et biomasse.
40
Stratégie de développement de l’énergie
éolienne au Maroc : 10 % de la consommation
électrique à l’horizon 2010.
« Autant en rapporte le vent »
41
Introduction
Le Maroc est sujet à une forte contrainte énergétique qui se traduit par :
42
I) L’énergie éolienne au Maroc.
Le développement de l’éolien au Maroc est soumis à l’heure actuelle à un
plan national basé sur la concession. Ce plan prévoit l’installation de 550 MW
d’ici 2010. Il est coordonné par ONE, le CDER et le Ministère de l’Energie et
les Mines.
43
I-1 Principe de fonctionnement.
Lorsque le vent est suffisant (4 m/s soit 4 km/h), l’éolienne peut être
couplée au réseau électrique. Le rotor tourne à la vitesse nominale de 30 tours
par minute (la génératrice à 1500 tours par minute). Cette vitesse de rotation va
rester constante tout au long de la période de production.
44
45
I-2- Les forces.
.
Un potentiel est une évaluation qui peut être installée sur un site ou un
territoire.
L’estimation d’un potentiel est basée à la fois sur la capacité des éoliennes
et sur les caractères du site exploité (vent, topographie,…….). Les capacités
évoluant très rapidement, les valeurs des potentiels doivent être considérées avec
précaution.
46
I-2-2 Production d’électricité par
l’énergie éolienne au Maroc.
Ce projet est le résultat d’un appel d’offres international lancé par l’office
national de l’électricité en novembre 1994.
Les éoliennes sont des V42 ou V44 600KW fabriqué par l’entreprise
danoise Vestas.
Dimension Composition
Diamètre des 41.8 ou 44 En fibre de verre renforcée par époxy et
pales mettre polystére
Hauteur des 35 à 50 mettre En treillis d’acier galvanisé
tours
Hauteur totale Max : 72 mettre
Poids
Pale 1200 kg
Tour 18500kg
Nacelle (incluant équipement) 17300kg
Total 44200kg
47
I-2-3 Impact de l’utilisation des ressources
éoliennes.
48
pressions de la loi et des clients. Pour répondre à ces attentes, les entreprises
doivent proposer des outils et des modes opératoires ; le système de
management environnemental, qui par définition propose une approche
systémique et une réponse rigoureuse et concrète à des attentes parfois
immatérielles. Celui-ci peut se parcourir avec deux grilles de lecture ; l’une
centré autour de l’entreprise « approche par organisme » ; et l’autre qui s’attache
à la chaîne de la production d’un produit ou d’un service « approche produit »
b) Approche produit.
Elle dépasse les murs de l’entreprise car elle prend en compte toutes les
étapes du cycle de vie du produit, cette approche relève de la foi du management
interne et externe de l’industriel. Elle conduit à concevoir ou améliorer les
produits en intégrant une vision globale de l’environnement. Encore
relativement marginal à ce jour, le management environnemental « approche
produit » constitue une approche complémentaire et prometteuse, apte à
véhiculer jusqu’aux consommateurs finaux les efforts environnementaux
réalisés.
Mettre au point un système de management environnemental cohérent,
comparable à un système de qualité, c’est garantir un haut niveau de prise en
compte de l’environnement dans les décisions de l’entreprise et viser une
amélioration continue de ses performances.
a) Enjeu financier.
Les taxes sur les déchets ou les émissions polluantes, le coût de l’énergie
etc… augmentent régulièrement. Etant données les pressions du monde politique
et du public, ce mouvement n’est pas prêt de s’inverser. Seul solution alors pour
les industriels : réduire l’assiette de ces taxes et d’autres dépenses en réduisant
les émissions polluantes (dans l’air, dans l’eau), le volume des déchets et les
consommations d’eau et de l’énergie. Malheureusement, même si ce point est
souvent mis en avant par les industrielles se lançant dans la démarche, les
49
économies ne sont pas toujours au niveau des espérances, ou demandent des
efforts d’investissement élevés.
Maintenant que la grande majorité des entreprises est certifiée ISO 9000,
garantissant ainsi aux clients la qualité des produits ou des services,
l’environnement devient un nouvel argument commercial. Le label « vert » des
produits ou une certification ISO14001 ou Eco-Audit de l’entreprise se révèle
être des avantages par rapport à la concurrence.
50
les entreprises ne peuvent se soustraire sans compromettre la légitimité de leurs
activités. Dés lors, l’ouverture aux valeurs environnementales et les
investissements dans les équipements de dépollution apparaissent comme une
nécessité pour assurer la pérennité des activités industrielles. La réponse de la
firme aux pressions externes et aux contestations sociales est un thème classique
de réflexion de la stratégie et de l’analyse économique.
51
La théorie des extérnalités négatives et des coûts de dépollution constitue le
pendant économique de cette perspective. Selon l’approche économique
classique, les nuisances environnementales causées par l’activité industrielles se
traduisent par des coûts qui ne sont pas supportés par l’entreprise ni intégrés
dans le prix de ces produits : problèmes de santé, pollutions atmosphérique,
épuisement des ressources naturelles ….. Ces coûts sont donc extérnalisés, c’est
à dire reportés à la charge de la collectivité. Les pressions environnementales et
les normes réglementaires vont conduire les entreprise à internalisés ces coûts
par des actions visant à réduire les impacts sur le milieu naturel. Ces actions de
dépollution vont ainsi se traduire par des charges liées en particulier à
l’acquisition d’équipements environnementaux et risque de conduire à des choix
coûteux pouvant hypothéquer la compétitivité de l’entreprise.
52
pour les sous-produits de la production. De fait, le renforcement des contraintes
réglementaires dans certains pays, loin de freiner la compétitivité des entreprises
par rapport à des concurrents qui ne sont pas soumis aux normes, la stimule et
tend à améliorer la position concurrentielle des firmes les moins polluantes sur
les marchés internationaux.
B- Impact socio-économique.
Ceci est dû au caractère national des dépenses consenties, mais aussi aux
branches professionnelles concernées. En effet, des créneaux industriels
53
semblent exister pour deux types d’équipements qui jouent un rôle clé dans les
éoliennes.
Une étude faite aux Etats Unis par le Tellus Institute à montrer qu’une
politique volontariste contre l’effet de serre produirait plus de 800000 emplois
dans ce pays avant 2010
54
Effet secondaire important, la filière éolienne génère plus d’emplois,
répartis sur tout le pays, ce qui est un élément essentiel à l’aménagement du
territoire.
55
L'un des avantages lié à la mise en place d'une centrale éolienne réside
dans le montant de la taxe professionnelle versée à la commune. Le montant de
la taxe est fonction de l'investissement initial et des divers modes de calcul
locaux. Cette taxe qui peut s'avérer très importante pour la commune va faire
l'objet de nombreux contentieux avec les communes voisines qui supportent
l'inconvénient du projet (intrusion visuelle, voies d'accès) sans en percevoir les
bénéfices. La création de communauté de communes permet de résoudre les
difficultés rencontrées pour la répartition de cette taxe.
B- Contraintes techniques
56
- soit du caractère aléatoire de l'approvisionnement éolien.
Le tarif d’achat par ONE de l’électricité éolienne est défini dans le contrat
de concession du parc Torres. Il a été fixé sur des valeurs économiques
éprouvées (coûts d’investissement des machine, coût d’exploitation ….). Le tarif
est défini dans le cadre d’un contrat d’achat d’une durée de 19 ans. Il est 52
euros par MWh en moyenne.
Dans 10 ans, les industriels sont ainsi engagés à ce que le tarif diminue de
35 %. Au total le coût moyen de l’électricité éolienne sera en 2015 de 40,9 euros
par MWh (voir courbe ci-dessous).
57
Le coût de l’éolien sera ainsi inférieur en 2015 au coût de l’électricité
produite par des turbines à gaz à cycle combiné (41 euros par MWh), qui
constitue la filière de référence au cours de cette période, sans même prendre en
compte les externalités négatives liées à cette filière (estimés à 7,6 euros par
MWh).
58
I-4-Les menaces
59
- Application de règles identiques en matière de tarification d'accès au
réseau a tous les acteurs de distribution.
- Maintien de l'ONE en tant qu'opérateur électrique national fort.
Centrales Producteurs
Hydraulique, tacs Libres
Opérateur
Réglementé*
Producteurs
concessionnaires Comerciali-
sateurs
Transport / dispatching national
Distribution
(ONE, Régies, concessionnaires)
60
Le marché libre : ouvert aux clients éligibles, c'est-à-dire clients dont la
consommation annuelle d'électricité est supérieure a un seuil d'éligibilité (fixé
par voie réglementaire). Ces clients auront le choix entre le marché libre et le
marché réglementé.
Les clients éligibles qui choisissent le marché libre auront accès a plusieurs
sources d'approvisionnement: la production du marché libre établi au Maroc, les
importations d'Espagne ou éventuellement d'Algérie.
Pour répondre à cette problématique, des mécanismes ont été élaboré pour
le développement de l’électricité d’origine renouvelable. Ces mécanismes
n’empêchent pas le développement d’électricité plus concurrentiel. Ils sont
devenus partis intégrante du mouvement de restructuration.
61
a-Prélèvement relatif aux biens publics.
b-Les quotes-parts.
Une autre façon d’arriver au même but, qui est plus complexe, est la mise
en place d’un marché de permis échangeables garantissant un minimum
d’énergie renouvelable.
62
Normalement, le pourcentage minimum est fixé par législation, et augmente
d'année en année. Une proposition typique pourrait commencer avec 3 pour
cent, et requérir 10 pour cent dix ans plus tard.
Parce qu'il utilise des mécanismes du marché, cet outil est très bien vu par
des économistes. Il risque d'être retenu aux Maroc. Tout comme les quotes-parts,
il offre également des assurances quant à la réalisation d'objectifs précis. En
effet, depuis mars 2004, le Maroc a obtenu l’autorisation de commercialiser ces
certificats verts dans le Royaume de Belgique (voir article Aujourd’hui le
Maroc, annexe 3) .
63
I-5 Opportunité d’investissement dans la
production de l’électricité éolienne.
- La sécurité énergétique :
64
I-5-2 La concession de production.
Les droits et les obligations de l’ONE sont définis dans un cahier des
charges approuvé par décret en 1973. Ce cahier de charge définit les conditions
techniques, administratives et financières relatives à l’exploitation des ouvrages
de production, transport et distribution de l’électricité.
65
Les deux projets de concession de la production de l’électricité
actuellement en service au Maroc sont :
66
Ce cadre juridique, devenu obsolète et archaïque, ne correspond plus aux
défis actuels qui exigent des financements important et qui comportent des
risques pour les partenaires privés.
Ces carences ont obligé les autorités concédantes à utiliser des montages et
des contrats complexes de droit commun pour un certain nombre de projets
importants tels les projets de production de l’électricité à Jorf Lasfar et du parc
éolien Torres.
Ainsi devant la multiplication des projets dans tous les domaines, il est
devenu nécessaire pour les pouvoirs publics d’élaborer des textes pour mieux
répondre à ces impératifs.
Cette mesure s’inscrit dans les engagements pris par le gouvernement dans
sa déclaration de la politique générale, précisée dans le programme des reformes
économiques et sociales, et confirmée dans le plan développement économique
et social 2000-2004.
67
Le présent projet de loi a pour objet de fournir un cadre général unifié et
incitatif au développement des concessions au Maroc afin de mettre, le domaine,
au niveau des meilleures législations et pratiques internationales.
68
Pour sécuriser les investisseurs, ce volet prévoit le recours à la procédure
d’arbitrage pour le règlement des litiges et même la possibilité de référer à
l’arbitrage international dans le cas de réalisation d’investissement étranger
direct.
69
concessionnaires, usagers et partenaires économiques ainsi
qu’une instance de proposition pour l’encouragement du secteur
privé dans la concession des services publics.
2) L’exclusivité de fourniture
et l’obligation d’achat.
70
L’ONE enlèvera et achètera à l’entrepreneur la totalité de la production
d’énergie électrique, et à défaut effectuera des paiements à l’entrepreneur,
le tout (principe Take or Pay), selon les termes du contrat.
En outre, l’énergie enlevée doit être payée dans un délai de 45 jours, avec
une forte pénalisation pour les retards éventuels.
Dans de nombreux pays, aussi bien développés comme les Etats Unis, La
Grande Bretagne qu’en voie de développement comme la Chine ou le Pakistan,
le recours à la concession de la production d’électricité au privé constitue un
moyen de financement supplémentaire attrayant dans la mesure ou le prix de
concession du KWh reste inférieur au prix de revient du producteur national
(c’est ce qui est généralement appelé le coût évité pour le producteur) et pour
autant que la détermination de ce coût ait été effectuée dans les mêmes
conditions économiques et fiscales que celles qui ont prévalu à la détermination
du prix de cession et que la continuité du service public soit garantie.
71
- améliorer les indicateurs économiques par la non-aggravation du
service de la dette, l’augmentation des investissements étrangers
et par voie de conséquence servir de catalyseur au système de
libéralisation de l’économie.
Les rentabilités annuelles sont croissantes avec la qualité du site. Les sites
bien ventés, c’est à dire à partir de 2600 heures, ont une rentabilité* annuelle
après impôts de 20 % par an.
72
Le tableau ci dessous illustre le résultat de cette comparaison.
Certificat Vert
Prix moyen de Durée de la concession : 19 ans Prix moyen 40 euros/MWh
l’électricité :
25 euros/MWh
TRI = 24 %
73
I-6-Scénario d’une diminution du MWh éolien par le
développement d’industrie éolienne au Maroc.
74
Partant de l’hypothèse qu’a l’horizon 2010, ces conditions suivantes sont
réalisées :
75
II) Coopération énergétique Sud-Nord :
cas du grand projet éolien du Sahara
marocain.
II-1 Introduction.
Parmi les raisons qui explique une telle prise de conscience, on peut citer
l’épuisement des ressources fossiles, la dépendance énergétique de l’Union
européenne vis à vis de leur approvisionnement, les changements climatiques à
l’échelle planétaire liés à leur utilisation, ainsi que les besoins toujours
grandissant d’électricité dans le monde.
Etant donné que l’épuisement des ressources fossiles, ainsi que la menace
des changements climatiques représentent des problèmes à échelle planétaire,
une coopération internationale semble toute indiquée pour y faire face. La
législation de l’Union européenne fournit déjà un cadre juridique favorisant
l’intégration des réseaux trans-européens.
76
Plusieurs directives et programmes d’incitations de l’Union européenne
visent à augmenter et optimiser l’approvisionnement des pays européens en
énergie. Des garanties financières peuvent même être obtenues pour de tels
projets, qui comparables aux gazoducs, ont crée des liens économiques
productifs et durables entre partenaires.
77
Si l’Allemagne reste pionnière dans le secteur, les autres pays européens
seront bientôt confrontés aux mêmes difficultés.
Ainsi avec les données prélevées sur les sites par le CDER, une production
annuelle dépassant les 4500 heures serait obtenue, ce qui présente un record en
matière de productivité éolienne.
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II-2 Potentiel éolien du Sahara marocain.
Etant donnée que la cote atlantique du Maroc vers la Mauritanie s’étend sur
plus de 2000 kilomètres, une densité de puissance installée de moins de
2.4MW/km2 sur une partie de ce territoire (puissance totale installée de
150GW), pourrait suffire à produire plus de 1000 TWh par an.
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81
II-4 Transfert de l’énergie.
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Données de base Investissements
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II-5 Rentabilité du projet.
Avec les vitesses du vent mesurées sur place et l’utilisation des meilleurs
sites, les coûts de production devraient être nettement améliorés.
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Données de base Investissements Coûts par
Mégawatheure
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CONCLUSION GENERAL
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Le Maroc figure parmi les pays qui jouit de plusieurs sites fortement ventés
pouvant accueillir des parcs éoliens. Un atout majeur pour disposer dans
l’avenir de ressources énergétiques importantes, qui sont la base du
développement de l’activité économique. Cela pourrait être une compensation
méritée de notre pauvreté actuelle en ressources énergétiques fossiles.
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Une vision industrielle de l’éolien est donc indispensable, de même qu’une
stratégie de développement.
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