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J tiens à remercier vivement les membres de jury qui m’ont fait l’honneur de me bien vouloir
juger ce travail.
Je souhaite que mes parents trouvent dans ce modeste mémoire une récompense à tout ce
qu’ils ont donné d’eux-mêmes pour mon éducation. Enfin Je remercie tous mes amis qui de
près ou de loin m’ont apporté leur aide au cours de mes études.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION................................................................................................................................. 4
CHAPITRE I : SITUATION ENERGETIQUE AU MAROC ....................................................... 5
I.1. INTRODUCTION ....................................................................................................................... 5
I.2. SITUATION ÉNERGÉTIQUE DU MAROC .................................................................................... 5
I.2.1. Dépendance énergétique au Maroc ............................................................................... 5
I.2.2. Potentiel du Maroc en énergie solaire ........................................................................... 6
I.3. INVESTISSEMENT NATIONAL DANS LE SECTEUR D’ÉNERGIE .................................................. 6
I.3.1. Attraction des investissements étrangers directs........................................................... 6
I.3.1.1. Mesures institutionnelles..................................................................................... 7
I.3.1.2. Mesures législatives ............................................................................................ 7
I.3.1.3. Mesures fiscales .................................................................................................. 7
I.3.2. Investissements énergétiques ........................................................................................ 8
I.4. CONCLUSION ........................................................................................................................... 8
CHAPITRE II : CENTRALE SOLAIRE DE OUARZAZATE ....................................................... 9
II.1. INTRODUCTION ....................................................................................................................... 9
II.2. STRATÉGIE DU MAROC DANS L’ÉNERGIE SOLAIRE ................................................................. 9
II.3. AGENCE MAROCAINE DE L’ÉNERGIE SOLAIRE - MASEN .................................................... 10
II.3.1. Missions de MASEN .................................................................................................. 10
II.3.2. Objectifs de MASEN .................................................................................................. 10
II.4. CENTRALE CSP DE OUARZAZATE ........................................................................................ 10
II.4.1. Terrain......................................................................................................................... 10
II.4.1.1. Acquisition du terrain ....................................................................................... 11
II.4.2. Financement du projet ................................................................................................ 11
II.4.3. Technologie utilisée dans Noor 1 ............................................................................... 12
II.5. CONCLUSION ......................................................................................................................... 12
CHAPITRE III : IMPACT SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA CENTRALE SOLAIRE ............... 13
III.1. INTRODUCTION ..................................................................................................................... 13
III.2. PARTENAIRES DE L’ÉTUDE .................................................................................................... 13
III.2.1. Germanwatch .............................................................................................................. 13
III.2.2. Institut Wuppertal pour le Climat, l’Environnement et l’Énergie .............................. 13
III.2.3. Centre International de Bonn pour la Conversion ...................................................... 13
III.2.4. Association Draa des Énergies Renouvelables ........................................................... 14
III.2.5. Participants à l’étude ................................................................................................... 14
III.3. OBJECTIFS DE L’ÉTUDE ......................................................................................................... 15
III.4. APPROCHE UTILISÉ DANS L’ÉTUDE ....................................................................................... 16
III.5. DÉROULEMENT DE L’ÉTUDE ................................................................................................. 17
III.5.1. Enquêtes d’exploration ............................................................................................... 17
III.5.2. Enquêtes détaillées ...................................................................................................... 17
III.6. MA PARTICIPATION À L’ÉTUDE ............................................................................................. 17
III.7. CONCLUSION ......................................................................................................................... 18
CONCLUSION ................................................................................................................................... 19
BIBLIOGRAPHIE.............................................................................................................................. 20
3
INTRODUCTION
L’économie marocaine adopte une vision libérale irréversible, raisonnée et volontaire. Cette
économie est ouverte sur le monde et son ouverture se manifeste dans les accords signés avec
des grands partenaires économiques mondiaux tels que l’union européenne. Le Maroc met
aussi le capital humain au center de l’économie, autrement dit il donne le droit aux citoyens
de prendre l’initiative de créer leurs propres projets afin de promouvoir l’économie nationale.
L’environnement de l’investissement dans notre pays est favorable pour plusieurs raisons : le
choix libéral, le cadre institutionnel assurant la stabilité et le progrès ainsi que la position
géographique qui donne au Maroc une place géostratégique. De plus, il a un capital humain
riche en main d’œuvre compétente, productive et polyvalente. L’investissement se base sur
deux facteurs fondamentaux : l’environnement favorable et le dynamisme du secteur privé.
En effet, les pouvoirs publics sont les piliers qui vont renforcer l’investissement dans le pays.
Due à la volonté exprimée par le chef d’état, le Maroc entre dans une nouvelle ère
d’investissement. Les pouvoirs publics font plusieurs reformes sur le cadre juridique pour
mieux s’adapter aux nouvelles exigences et normes de l’économie moderne. Ces reformes
sont portées sur les lois des sociétés, le code du travail, la mise en place des tribunaux de
commerces et aussi la simplification du processus administratives afin de facilité
l’investissement. Les reformes touchent également le système financier : l’état a une tendance
de baisser le taux d’intérêt afin que les entreprises puissent accéder facilement aux crédits.
En effet, l’état est l’entité moralement responsable de promouvoir la vie de ses citoyens et
aussi de contribuer au développement économique du pays. Ainsi, l’état marocain entre dans
ce qu’on appelle les investissements publics ou semi-public où l’état détient plus que la
moitié ou même la totalité du capital de l’investissement.
Le présent stage, qui entre dans le thème des investissements publics, fait partie d’une étude
sur l’impact socio-économique de la centrale solaire thermodynamique à concentration CSP
(Concentrated Solar Power) de Ouarzazate. Cette étude, qui n’est pas encore achevée à sa fin,
est en cours de réalisation par l’organisation allemande Germanwatch, l’Institut Wuppertal
pour le Climat, l’Environnement et l’Énergie, le Centre International de Bonn pour la
Conversion et l’Association Draa des Énergies Renouvelables.
Le rapport de mon stage, qui a été effectué entre le 13 Janvier et le 07 Mars 2014, focalise sur
l’impact socio-économique de la centrale solaire de Ouarzazate.
Ce mémoire comporte trois chapitres. Il est organisé de la façon suivante : Le premier
chapitre est consacré à la situation énergétique du Maroc. Dans le deuxième chapitre, je vais
aborder en détail la centrale solaire de Ouarzazate qui fait partie du plan solaire marocain. En
fin, le troisième chapitre je vais parler de l’étude de l’impact socio-économique de la
centrales solaires de Ouarzazate en jetant la lumière sur ses objectifs, l’approche utilisée pour
la réalisé et les partenaires qui ont y contribué. Dans ce chapitre je vais parler aussi de ma
contribution à cette étude en tant qu’enquêteur de terrain.
Ce mémoire se termine par une conclusion.
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CHAPITRE I : SITUATION ENERGETIQUE AU MAROC
I.1. I NTRODUCTION
Le secteur d’énergie est l’un des facteurs clé du développement économique. Le Maroc, par
sa croissance démographique et aussi par l’augmentation de ses besoins en énergie, procède à
investir dans ce secteur. Il a une volonté de réduire sa dépendance des ressources
énergétiques fossiles et de contribuer à la lutte contre les changements climatiques. Le Maroc
a des potentiels très grands dans les énergies renouvelables essentiellement en énergie solaire
et en énergie éolienne.
Le Maroc est pays en carence énergétique, avec une dépendance extérieure dépassant les
95%. Il importe presque la totalité de son énergie sous forme de produits pétroliers et de
charbon. La facture pétrolière devient donc très pesante, surtout avec l’augmentation de la
demande en électricité et la constante croissance des prix des produits pétroliers. Cette
situation a des impacts très graves sur l’économie nationale et menace l’équilibre financier de
l’état et la compétitivité des entreprises nationales.
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Figure I-1 : Répartition de la consommation énergétique nationale.
En raison de la forte hausse des cours du pétrole sur le marché international, la facture
énergétique globale du Maroc devient de plus en plus lourde. Cette dernière est passée de 21
milliards de DH en 2003 à 89,8 milliards de DH en 2011, dont 81,4 milliards de DH pour les
produits pétroliers. Les 8,4 milliards de DH sont dépensés dans l’importation de l’électricité
de l’Espagne. En effet, ces importations servent à combler le déficit de la production
électrique nationale et à faire face à la forte croissance de la demande électrique.
Par l’adoption d’une économie ouverte, le Maroc a ouvert ses portes aux investissements
étrangers directs aussi bien qu’aux investissements des promoteurs nationaux. Le Maroc
adopte dans le secteur d’énergie une vision libérale. Dans cette section nous allons jeter la
lumière sur les investissements dans ce secteur.
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I.3.1.1. Mesures institutionnelles
Les mesures institutionnelles mises en place par le Maroc afin de promouvoir les
investissements se manifestent dans :
• la création de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements (AMDI) au
début de l’année 2009, en remplacement de la Direction des Investissements (existante
depuis l’année 1995) ;
• la création de la Société d’Investissements Énergétiques (SIE) pour l’investissement
dans le domaine des énergies et plus particulièrement dans le domaine des énergies
renouvelables et de l’efficacité énergétique ;
• la création de l’agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN : Marocain Agency For
Solar Energy) pour réaliser un programme de développement de projets intégrés de
production d’électricité à partir de l’énergie solaire d’une capacité totale minimale de
2000 MW ;
• la mise en place de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles
(IRESEN) pour développer la recherche dans les domaines de l’énergie solaire et des
énergies nouvelles ;
• la mise en place depuis 2002 des 16 centres régionaux d’investissement, chargés
d’accompagner l’investisseur dans ses démarches de réalisation des projets ;
• la mise en place du Comité National de l’Environnement des Affaires (CNEA) ;
• la création de fonds offrant des incitations aux investissements (Fonds Hassan II et le
Fonds de Promotion des Investissements (FPI)).
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I.3.2. Investissements énergétiques
La répartition régionale des investissements relatifs au secteur de l’énergie (Figure I-2)
montre que le volume le plus important est concentré dans la région du Grand Casablanca
avec une part de 20,35% de l’ensemble des investissements dans ce secteur.
I.4. C ONCLUSION
Le Maroc, En tant que pays non-pétrolier qui dépend aux importations extérieures pour
répondre à ses besoins énergétiques, Commence à investir dans le domaine des énergies
renouvelables, notamment le solaire et l’éolien du fait qu’il possède un potentiel énormes
dans ces deux ressources. Il adopte une vision libérale dans le secteur énergétique afin de
d’attirer des investissements dans ce domaine. En effet, pour encourager les investissements
directs étrangers, le Maroc a entrepris plusieurs mesures fiscales, institutionnelles et mesures
législatives. Les investissements énergétiques au Maroc sont concentrés dans la région de
Casablanca et celle de Souss Massa Draa.
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CHAPITRE II : CENTRALE SOLAIRE DE OUARZAZATE
II.1. I NTRODUCTION
Le secteur de l’énergie a une importance primordiale dans le développement des pays. Le
Maroc, en tant que pays non-pétrolier, fait actuellement recours à l’investissement dans les
énergies renouvelables. En effet, le Maroc a une tendance d’orienter sa politique énergétique
vers la diversification des ressources énergétiques, particulièrement les ressources
renouvelables : le solaire, l’éolienne et l’hydraulique.
Sous la volonté royale, le Maroc entre dans une nouvelle ère de l’énergie. SM le Roi
Mohamed VI incite dans son discours à la nation à l’occasion de la fête du Trône 2010 sur
l’importance des énergies renouvelables sur le plan national et international.
Alors, les énergies renouvelables constituent une composante majeure dans la stratégie
énergétique du royaume. SM le Roi met l’accent dans sons discours sur l’énergie solaire
comme une composante d’un poids lourd dans la stratégie énergétique du royaume. Il
également institué une agence spécialisée qui a pour charge d’établir des projets de grande
envergeure dans l’énergie solaire.
Grace à sa capacité de gisement solaire considérable qui dépasse 20 000 MW et son
ensoleillement de 3 000 h/an, le Maroc a lancé, en Novembre 2009, un programme
volontariste pour produire l’électricité à partir de l’énergie solaire. Ce programme, qui
s’appelle le plan solaire marocain, a pour objectifs :
• d’optimiser le mix énergétique tout en réduisant la dépendance aux importations
d’énergie primaire ;
• de satisfaire une demande domestique croissante ;
• d’encourager le déploiement d’une industrie locale sur le secteur des énergies
renouvelables ;
• d’assurer la promotion de la recherche et développement et de la formation liées à ces
activités ;
• d’établir le Maroc en tant que premier développeur nord-africain de production solaire
à grande échelle ;
• de minimiser les émissions de carbone.
Le plan solaire marocain vise à mettre en place des installations de production d’électricité à
partir de l’énergie solaire, avec une capacité de 2000 MW à l’horizon, sur cinq sites :
Ouarzazate, Ain Bni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour et Sebkhat Tah. Deux technologies
sont envisagées pour ces différentes sites : le CSP (Concentrated Solar Power) et le
Photovoltaïque. Le Maroc a également un programme de développement du marché marocain
des chauffe-eau solaires (PROMASOL) : le programme vise l’installation de 440 000 m2 de
capteurs solaires thermiques en 2012 et 1,7 million de m2 en 2020. En terme d’énergie
thermique annuelle produite, ces chiffres correspondent à 1 190 GWh d’ici 2020. Ce
programme évitera l’émission de 920 000 tonnes de dioxyde de carbone CO2 par an et créera
920 postes d’emploi permanents.
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II.3. A GENCE M AROCAINE DE L ’ ÉNERGIE SOLAIRE - MASEN
L’agence Marocain de l’énergie solaire (Moroccan Agency for Solar Energy - MASEN) est
une société anonyme a capitaux publiques crée en Mars 2010. Masen est une société doté
d’un capital social de 500 millions de dirhams souscrit à parts égales par l’état marocain, le
Fonds Hassan II pour le développement économique et social, l’Office National de
l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) et la Société d’Investissements Énergétiques (SIE).
Depuis as création, le directoire de MASEN est présidé par Monsieur Mustapha Bakkoury
qui est désigné par SM le Roi Mohamed VI.
II.4.1. Terrain
Le complexe d’énergie solaire de Ouarzazate est situé sur un terrain rural de 2500 ha à 10 km
au Nord-est de Ouarzazate. Le terrain est de nature collective qui appartient à la collectivité
d’Ait Oukrour d’une superficie totale de 64 000 m2.
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II.4.1.1. Acquisition du terrain
a. Cadre juridique
Le terrain où se situe le complexe d’énergie solaire de Ouarzazate est de nature collective. Il
appartient à la collectivité d’Ait Oukrour et il est placé sous la tutelle du Ministère de
l’intérieur. Par sa nature collective, Ce terrain est imprescriptible, inaliénable et insaisissable
conformément aux dispositions de l’article 4 du Dahir du 27 avril 1919 organisant la tutelle
administrative des collectivités ethniques. Avec la concordance du principe d’inaliénabilité,
les seuls qui peuvent acquérir un terrain collectif conformément aux dispositions de l’article
11 du Dahir du 27 avril 1919 précité sont : l’état, les établissements publics et les communes.
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II.4.3. Technologie utilisée dans Noor 1
La centrale solaire Noor 1 utilise la technologie solaire thermodynamique à concentration
CSP. Dans cette technologie la conversion de l’énergie solaire en électricité se fait en
plusieurs étapes : les rayons directs émise par le soleil sont concentrés sur des tubes à l’aide
de miroirs paraboliques. À l’intérieur de ces tubes circule un fluide caloporteur qui absorbe la
chaleur fournie par les rayons solaires. Ce fluide, dont la température atteint les 400°C, passe
ensuite à travers une série d’échangeurs de chaleur ce qui permet de générer la vapeur d’eau à
haute pression. La vapeur surchauffée ainsi générée est répandue à travers une turbine qui
entraine la rotation d’un alternateur produisant ainsi de l’électricité. Les principales
composantes de la centrale sont (Figure II-1) : champ solaire, fluide caloporteur, système de
stockage thermique, générateur de vapeur solaire et système de turbine à vapeur, système de
refroidissement, système électrique et chauffage auxiliaire/chaudière.
II.5. C ONCLUSION
Dans le cadre de la nouvelle politique énergétique nationale, SM le Roi Mohamed VI a créé
l’agence marocaine de l’énergie solaire Masen. Cette agence a pour mission de mettre en
place le plan solaire marocain. La centrale solaire de Ouarzazate fait partie de ce plan qui vise
à produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire.
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CHAPITRE III : IMPACT SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA
CENTRALE SOLAIRE
III.1. I NTRODUCTION
Les projets de développement apportent un innombrables avantages ainsi que des effets
indésirables sur la population et les ressources naturelles, dans ce carder l’étude effectué a
pour objective de jeter la lumière sur les impacts socio-économiques qui ce le projet
« complexe solaire de Ouarzazate » va engendre sur la population de la région. Dans ce
chapitre on va donner une description sur les partenaires qui contribuent dans la réalisation de
l’étude ainsi les objectives de l’étude et l’approche adopté.
Comme je l’ai déjà mentionné les organismes qui contribuent à cette étude sont :
l’organisation allemande Germanwatch, l’Institut Wuppertal pour le Climat, l’Environnement
et l’Énergie, le Centre International de Bonn pour la Conversion et l’Association Draa des
Énergies Renouvelables. Dans cette section je vais donner un petit aperçu sur les différents
partenaires de cette étude.
III.2.1. Germanwatch
Germanwatch (fondé en 1991) est organisation non-gouvernementale à but non lucratif basée
à Bonn, en Allemagne. Elle cherche à influencer les politiques publiques sur le commerce,
l’environnement et les relations entre les pays du nord industrialisé et les pays du sud sous-
développés. L’organisation rassemble une variété de données économiques et sociales pour
formuler des prises de position, souvent en partenariat avec d’autres organisations non-
gouvernementales. Les champs d’intérêt de cette organisation couvre le commerce des
denrées alimentaires, la politique agricole, le changement climatique et la responsabilité des
entreprises.
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(d’où son nom), les travaux de recherche de l’institut ont étendus à d’autres domaines tels que
la consolidation de la paix les petits armes et les armes légères.
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• Mohamed Ait El Hhaj : Étudiant de la Filière « Langues Étrangers Appliquées -
Communication et Commerce » à la Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate
(Enquêteur) ;
• Souaad Ouzahim : Lauréate de l’École National de Commerce et de Gestion de
Marrakech (Enquêteur) ;
• Ghizlan Atik : Lauréate de Filière « Tourisme, Gestion et Communication » de la
Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate (Enquêteur) ;
• Zakariya Ait El Bouhali : Lauréat de Filière « Techniques d’Exploitation des Énergies
Renouvelables » de la Faculté Polydisciplinaire de Ouarzazate (Enquêteur) ;
• Fatima Ahouli : Interprète.
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• L’impact sur la communauté : c’est l’impact du projet sur l’infrastructure, les services,
les organisations NGO, etc.
• L’impact sur la santé : c’est l’impact sur la santé des personnes qui sont juste à coté du
projet.
Dans ce cadre, l’organisation Germanwatch a conduit cette étude qui sera une référence pour
les prochains projets solaires similaires à celui de Ouarzazate, ce qui permet de prendre en
considération les impacts identifiés et de ne pas commettre les mêmes erreurs. Ainsi, cette
étude cherche à mettre la dimension humaine au centre de développement durable.
L’équipe de l’étude adopte une approche nommée SLA (Sustainable Livelihood Approach :
Approche des Moyens d’Existence Durable). Cette approche historiquement apparu comme
une réponse à l’insuffisance des méthodes classiques. Elle vise à réduire la pauvreté par
l’analyse de contexte pour donner une constriction d’intervention. Au départ cette approche
se concentre sur le milieu rural mais récemment il devient aussi utile pour les milieux
urbains.
Ce concept englobe non seulement le niveau de revenu et la consommation des personnes
mais également l’ensemble des conditions nécessaires pour que celles-ci peuvent avoir des
choix qui correspond à leurs aspirations, leurs valeurs, leurs besoins et leurs intérêts. Ceci
inclut par exemple, la capacité d’avoir accès à des services, d’utiliser d’autres ressources et
de collaborer avec d’autres personnes. Le concept de moyens d’existence durable est
constitué de trois éléments : les capacités et les activités nécessaires pour mener une
subsistance décente, les moyens tangibles que les individus ou les ménages possèdent ou
auxquelles ils accèdent et les moyens intangibles comme la possibilité de faire des demandes
pour les accéder.
La démarche de l’approche est basée sur l’individu. Elle se base sur une analyse qui prend en
considération la dynamique des changements de population. Elle s’appui sur les atouts et les
potentialités disponibles au sien de la population afin de les renforcer. Ainsi la démarche de
l’approche met l’accent sur la durabilité des systèmes et les moyens d’existence qui doivent
être en mesure de résister les chocs extérieurs et la productivité des ressources naturelles.
La Figure III-1 présente le cadre général de l’approche des moyes d’existence durable SLA.
Figure III-1 : Schéma représentant le cadre général de l’approche des moyes d’existence
durable SLA.
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III.5. D ÉROULEMENT DE L ’ ÉTUDE
Ma participation à cette étude est faite durant la deuxième phase qui consiste à faire des
enquêtes de terrain sur les communautés qui sont susceptibles d’être plus affectées par le
projet solaire. Ma contribution consiste à mener des enquêtes sur le terrain et à participer à
déférents ateliers et aussi aux déférentes discussions au sein de l’équipe.
Pour les enquêtes de terrain, les questionnaires ont été rédigés en Arabe Modern mais sur le
terrain, l’enquêteur a le choix de mener l’enquête soit en dialecte arabe marocain ou en
berbère selon la culture de la personne enquêtée. Dans les enquêtes, sont ciblées les hommes,
les femmes, les jeunes, les vieux, etc. quelques soient leurs niveaux scolaires et leurs classes
sociales.
Le déroulement d’une enquête peut être décrite comme suit : L’enquêteur commence par la
salutation à la marocaine. En suite, il expliquer à la personne ciblée qu’il s’agit d’une étude
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de l’impact socio-économique de la centrale solaire de Ouarzazate menée par l’Association
Draa en collaboration avec une organisation allemande. Si la personne ciblée accepte de
procéder à cette enquête, l’enquêteur commence à poser des questions à caractère personnel
par exemple l’âge, le niveau scolaire et la profession, etc. En suite, il pose des questions qui
sont en relation avec le sujet. L’enquêteur utilise un enregistreur pour enregistrer l’enquête si
la Péronne enquêtée n’a pas d’objection.
Après avoir terminé les enquêtes programmées pour la journée, l’enquêteur procède à rédiger
un rapport sur le contenu de l’enquête. En effet le rapport doit être rédigé en anglais. Les
autres enquêteurs rédigent leurs rapports en arabe, car leur niveau en anglais ne leur permet
pas d’écrire en anglais, ensuite une interprète fait la traduction de ces rapports. Dans mon cas
je rédige mes rapports directement en anglais. A la fin de chaque journée d’enquêtes, l’équipe
fait une réunion pour discuter ce qui se passe les différentes enquêtes : comment les
personnes enquêtées répondent aux questions ? Est ce que les personnes du site ciblé sont
serviables ou pas ? Quelles sont les problèmes que chaque enquêteur rencontre durant
l’enquête ? etc. Le but de ces réunions est d’améliorer la façon avec laquelle nous menons
nos enquêtes et aussi d’identifier les modifications à apporter sur les questionnaires afin de
mieux répondre aux exigences de terrain.
Au cours de cette étude, nous avons utilisé un autre outil de collection de données : c’est ce
qu’on appelle groupes de discussion (Focus-group). Nous avons organisé quatre groupes de
discussions qui sont les suivants : le groupe des jeunes, le groupe des femmes, le groupe des
parties prenantes et le groupe des agriculteurs. Ma participation à ces focus-groups consiste à
prendre des notes et à rédiger un rapport.
Durant cette étude, nous avons organisé un ensemble d’ateliers qui ont différents objectifs :
mettre en place le plan de travail, déterminer les sites à cibler, etc. De plus, l’équipe des
enquêteurs a bénéficié de quelques formations comme l’approche SLA (c’est l’approche
adoptée dans l’étude) et le logiciel RQDA (c’est un logiciel pour l’analyse des données).
Cette expérience, qui est une expérience inoubliable, m’a permet d’être en contact avec des
personnes de déférents niveaux scolaire et de déférentes classes sociales et d’avoir
connaissance sur leur vie quotidienne et leur mode et niveau de vie. Au cours de cette
expérience, j’ai été placé dans des situations difficiles. Par exemple, dans le premier jour j’ai
ciblé une personne pour une enquête et j’ai trouvé que cette personne est le cheikh de la
communauté où je suis en train de mener des enquêtes. Il m’a demandé l’autorisation de faire
des enquêtes. Pour s’en sortir, un autre membre de l’équipe a parlé avec le Caïd de la région
et il lui a expliqué qu’il s’agit d’une étude menée par l’Association Draa des Énergies
Renouvelables. Pour résoudre le problème d’autorisation, les membres de l’Association Draa
ont procédé à la demande d’une autorisation auprès des autorités locales.
III.7. C ONCLUSION
Ma participation à l’étude sur l’impact socio-économique de la centrale solaire de Ouarzazate
m’a permet d’améliorer mes compétences de communication et mon aptitude de travailler en
groupe. De plus elle m’a enseigné que la gestion participative a un bon impact sur la
rentabilité des membres de l’équipe. En effet, la participation à cette étude est une expérience
inoubliable durant laquelle l’ensemble de l’équipe vie dans une ambiance familiale.
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CONCLUSION
L’étude sur l’impact socio-économique de la centrale solaire de Ouarzazate, dans laquelle j’ai
participé et qui a fait l’objet de mon stage professionnel, a été mené par l’organisation
allemande Germanwatch, l’Institut Wuppertal pour le Climat, l’Environnement et l’Énergie,
le Centre International de Bonn pour la Conversion et l’Association Draa des Énergies
Renouvelables. Cette étude a pour objectif de tirer l’ensemble de démarches à prendre en
considération pour réussir, au niveau socio-économique, un projet de développement intégré
en énergie solaire à concentration. Elle est susceptible d’aider les maitres d’œuvres des
centrales solaires à concentration, tel que Masen, de mitiger les impacts négatives et
d’améliorer les impacts positives dans leurs projets futurs.
L’équipe d’étude se base, dans la rédaction de son questionnaire, sur l’approche des moyens
d’existence durable SLA. Cette approche vise à réduire la pauvreté et aussi d’assuré la
durabilité des ressources. Autrement dit, cette approche n’encourage pas les investissements
qui ont des impacts négatives au long terme même s’ils offrent, au moyen ou court terme, des
avantages à la population tel que la création des emplois, la construction des nouvelles
infrastructures comme les routes, les ponds etc. L’approche SLA met l’accent sur les impacts
qu’aura un investissement sur une communauté et comment il va influencer les ressources
utilisées par cette communauté avant sa mise en place. Les résultats obtenus par une telle
approche doivent être prises en considération par les décideurs afin que les communautés qui
hébergent un tel projet puissent bénéficier des impacts positifs pour améliorer leur niveau de
vie.
L’équipe de recherche a fait son choix des sites à étudier en se basant la possibilité de
recevoir le plus d’impacts, soit positifs soit négatifs. Pour cela, environ 90% des visites de
terrain ont été faites à des sites qui entourent le complexe solaire, notamment les villages dont
il appartient le terrain sur lequel est implanté le complexe. Agdaz, qui appartient à la province
de Zagora, est aussi choisi comme site d’étude en raison que le complexe va utiliser une
quantité de eau du barrage Mansour Eddahbi ce qui pourra influencer négativement sur tous
les oasis de la province de Zagora qui profitent de l’eau du barrage pour l’irrigation.
En adoptant une stratégie pour la réduction de sa dépendance énergétique, le Maroc entre
dans l’investissement dans les énergies renouvelables. Cette stratégie, qui aussi a des finalités
environnementales, va contribuer à la réduction du déficit de la balance commerciale causé
par la facture énergétique très lourde.
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BIBLIOGRAPHIE
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