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Leurs aides précieuses, leurs conseils prodigieux et leurs principes dans la vie
m’ont fortement soutenu.
Je sais très bien que vous me tenez à cœur les mots ne peuvent pas
exprimer mes vrais sentiments.
Qui n'ont jamais cessé, de formuler des prières à mon égard, de me soutenir
et de m'épauler pour que je puisse atteindre mes objectifs. Pour leurs efforts et leurs
encouragements.
Pour ses soutiens moral et leurs conseils précieux tout au long de mes études.
Nous tenons à remercier Mr Khaled TLILI, notre encadrant à l’ISSTEG, pour les
directives qu’il nous a fourni pendant la réalisation de ce projet et pour sa
coopération et ses encouragements continus.
Enfin, nous adressons nos sincères remerciements à tous ceux qui nous ont aidés
de prés ou de loin pour achever ce travail.
I. Introduction :
3
II. Objectif et mission de STEG
3
III. Historique de la société :
3
IV. Plan de développement :
4
1. Production :
4
2. Transport :
4
3. Distribution :
4
V. Les chiffres de la STEG
5
VI. Courbe d’évolution de la pointe entre 1962 et 2014 :
6
Conclusion
8
I. Introduction :
10
II. Les énergies renouvelables :
10
1. L’énergie éolienne :
10
2. L’énergie hydraulique :
11
3. L’énergie photovoltaïque :
11
III. L’énergie photovoltaïque :
12
1. Principe de fonctionnement d’une cellule solaire photovoltaïque :
12
2. le semi conducteur :
13
IV. Différents types de systèmes photovoltaïques :
13
1. Les systèmes autonomes :
13
2. Les systèmes hybrides :
15
3. Les systèmes connectés au réseau :
16
V. les différentes filières des modules photovoltaïques
17
1. silicium cristallin
17
2. les couches minces
18
3. Les matériaux organiques
19
VI. Variation de rendement :
19
VII. Positionnement :
20
VIII. Les modules photovoltaïques :
21
1. Groupement en série
21
2. Groupement en parallèle :
22
IX. Conclusion
22
I. Introduction
24
II. Différentes types des pompes
24
1. La pompe volumétrique :
24
2. La pompe centrifuge
25
3. Comparaison entre les pompes centrifuges et les pompes volumétriques :
26
III. Dimensionnement d’une installation de pompage photovoltaïque :
27
1. Détermination des caractéristiques du groupe‘motopompe’ :
27
2. Choix de la motopompe (méthode graphique)
29
3. Les protections courant alternatif (AC) et courant continu (DC):
31
4. Choix de l’onduleur :
32
5. Choix des panneaux photovoltaïques:
34
a. Rendement du module photovoltaïque
34
b. Choix le type du panneau photovoltaïque :
34
IV. Câblages des panneaux photovoltaïques :
35
1. Le câblage en série :
35
2. Le câblage en parallèle :
35
V.Dimensionnement du réservoir d’eau :
36
VI. Localisation de l’installation de pompage photovolltaïque :
37
VII.Choix de l’inclinaison
38
VIII. Conclusion
38
11
12
I.
La Société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG) est une entreprise publique à
caractère non administra f (EPNA) et ce depuis, la paru on du décret N° 97- 564 du 31 mars
1997. Créée en 1962, elle a pour mission la produc on et la distribu on de l'électricité et du
gaz naturel sur le territoire tunisien.
Jusqu'en août 1959, l'industrie électrique tunisienne est répar e entre 8 sociétés
différentes. Ayant décidé de prendre provisoirement en charge ces sociétés, l'État tunisien
place, le 15 août 1958, un comité de ges on à la tête de l'une de ces sociétés (connue sous le
nom de Compagnie tunisienne d'électricité et de transport). Par le décret loi n° 62 - 8 du
3avril 1962, l'État met fin à ce e situa on en créant un monopole public confié à la STEG.
II.
La STEG assure la produc on de l'énergie électrique et du GPL, ainsi que le transport et la
distribu on de l'électricité et du gaz naturel au niveau na onal.
Son objec f principal est de pourvoir le marché na onal en énergies électriques et gazières
et de répondre aux besoins de l'ensemble de ses clients (résiden els, industriels, ter aires…):
➢ La produc on de l'électricité à par r de différentes sources (thermique, hydraulique,
éolienne, …)
➢ Le transport de l'électricité : La ges on et le développement des réseaux et des
postes Haute Tension.
➢ La distribu on de l'électricité : la ges on et le développement des réseaux et des
postes Moyenne Tension et Base Tension.
III.
A la veille de l'indépendance, l'ac vité électrique était gérée par 8 sociétés
concessionnaires chargées de l'alimenta on des principales régions du pays, avec une
puissance totale installée de prés de 100 MW et une produc on d'environ 240 GWh. En
1962, dans le but d'harmoniser le secteur de l'énergie électrique et du gaz, l'Etat Tunisien,
par le décret loi N°62-8 du 3 Avril 1962, a créée la Société Tunisienne de l'Electricité et du Gaz
(STEG) et il lui a confié la produc on, le transport et la distribu on de l'électricité et du gaz.
Confrontée aux difficultés de faire face à une demande croissante et soutenue avec des
ressources énergé ques de surcroît, fort limitées, la STEG a été appelée à relever maints défis
afin de réussir son développement et a eindre son objec f principal : l'électrifica on de la
payse l'interconnexion du réseau.
13
IV.
Dans les années à venir les efforts de la STEG au niveau de l’électricité seront orientés
essentiellement vers :
1.
➢ Le développement des énergies renouvelables.
➢ L'adoption des technologies utilisant le gaz naturel pour la production de l'énergie
électrique.
➢ La préparation des énergies de substitution des combustibles fossiles.
2.
14
locaux pour la mise en place d'un système qualité basé sur la famille des normes ISO
9000.
V. :
Après les 53 ans de la créa on de la STEG l’ac vité de ce e entreprise a passé:
15
VI.
La figure (I-3) montre que le taux d’électrification global en (%) atteint en 1962 une valeur
de 21% et de façon croissante, en 2014 cette valeur atteint 99,6%.au même temps la figure
qui suit nous donne que les valeurs des clientèles augmente selon la variation de taux
d’électrification.
16
Puisque les sources fossiles utilisées par la STEG pour produire l’électricité sont épuisables
au cours du temps, et devant l’augmentation de taux de consommation et le nombre des
clients, la société tunisienne de l’électricité et du gaz se penche sur la maitrise et
l’introduction de l’énergie solaire en Tunisie. Elle développe trois axes :
Solaire
Ce e énergie existe en Tunisie depuis le début des années 1980 ; la première centrale
photovoltaïque en Tunisie est implantée prés de siliana avec une capacité de 30KWC soit
40MWh par an. Pour la période 2009 -2010, la STEG prévoit l’installa on de 3000KWc de toits
solaire photovoltaïques. Entre 2011 et 2014 les efforts seront étendus en vus de l’installa on
17
de 10000 KWc de toits solaires.
Solaire thermodynamique :
La STEG projette de réaliser une centrale thermo-solaire de 25 MW à l’horizon 2014.
Solaire thermique :
La surface totale installée de chauffe eau solaire avoisine les 442000 m2 en 2010. Ce secteur
est fortement subventionné par l’état, la STEG jouant un rôle actif dans la mise sur le marché
de la chauffe eau solaire.
18
19
I.
Dans le monde, la production d’énergie électrique se faite principalement à base d’énergie
nucléaire, d’énergies fossiles et d’autre combustible UN recours systématique aux
carburants fossiles, tels que le pétrole, le charbon ou le gaz naturel, permet d’avoir de faibles
coûts de production mais conduit à un dégagement massif de gaz polluant et de gaz à effet de
serre. Pour cela dans plusieurs domaines en utilise les énergies renouvelables pour éviter
l’inconvénient de l’énergie nucléaire, fossile…etc.
Dans ce chapitre en va parler sur les déférences énergie renouvelable et leur avantage et
inconvénient.
II.
Les énergies renouvelables sont des sources d’énergies qui se renouvellent rapidement pour
être considérée comme inépuisable grâce aux cycles naturels à l’échelle de l’homme.Il est en
effet primordial de rappeler que c’est l’énergie la moins polluante par exemple :
1. :
Une éolienne est une turbine qui transforme l’énergie ciné que du vent (énergie éolienne)
en électricité.
➢
20
✓ Surface immense disponible en mer où le vent est pra quement constant.
✓ L'énergie éolienne est une énergie propre (pas d'émissions de gaz, pas de
par cules)
➢
✓ l'installation d'une éolienne nécessite différents critères (vents fréquents, surface
suffisante, pas d'obstacles au vent, accès facile, proximité du réseau électrique,
2.
Est l’énergie fournit par le mouvement de l’eau sous toutes ses formes : chute, cours d’eau,
courant marin, vagues. Ce mouvement peut être utilisé directement, par exemple avec un
moulin a eau, ou plus couramment être converti, par exemple en énergie électrique dans une
centrale hydroélectrique.
➢
✓ C’est une énergie propre (renouvelable) sans émission de fumées et pollu on.
✓ On peut rapidement augmenter la puissance produite en cas de panne d'électricité.
✓ Plus de régularité pour produire de l'énergie (par rapport au vent par exemple)
➢
✓ Contrainte géographique.
✓ Aléas climatiques (sécheresse).
✓ Risques de rupture du barrage.
✓ Impacts sur l’environnement à la construction L'inondation de certains reliefs lors de
la construction de barrages.
3.
Cet autre moyen de fabriquer de l’électricité avec l’énergie solaire utilise les
rayonnements lumineux du soleil, qui sont directement transformés en un courant électrique
par des cellules à base de silicium ou autre matériau ayant des propriétés de conversion
21
lumière/électricité. Chaque cellule délivrant une faible tension, les cellules sont assemblées
en panneaux.
➢
✓ Acceptation du public
✓ Adapté aux pays chauds et aux sites isolés
✓ L'énergie solaire présente, outre tous les avantages des énergies renouvelables, ses
propres avantages, à savoir : énergie maîtrisable et adaptable aux situations de toutes
les régions.
✓ Frais de maintenance relativement faibles.
➢
✓ Coût encore élevé
✓ Puissance assez faible
✓ Disponibilité [2]
III.
1.
L’effet photovoltaïque utilisé dans les cellules solaires permet de convertir directement
l’énergie lumineuse des rayons solaires en électricité par le biais de la production et du
transport dans un matériau semi-conducteur de charges électriques positives et négatives
sous l’effet de la lumière. Ce matériau comporte deux parties, l’une présentant un excès
d’électrons et l’autre un déficit en électrons, dites respectivement dopée de type n et dopée
de type p. Lorsque la première est mise en contact avec la seconde, les électrons en excès
n
dans le matériau p
diffusent dans le matériau n
. La zone initialement dopée devient
chargée positivement, et la zone initialementp dopée chargée négativement.
22
2. le semi-conducteur :
Un semi-conducteur est un matériau dont la concentration en charges libre est très faible
par rapport aux métaux. Pour qu’un électron lié à son atome (bande de valence) devient libre
dans un semi- conducteur et participe à la conduction du courant, il faut luifournir une
énergie minimum pour qu’il puisse atteindre les niveaux énergétiques supérieurs(bonde de
conduction).
IV.
On rencontre généralement trois types de systèmes photovoltaïques, les systèmes
autonomes, les systèmes hybrides et les systèmes connectés à un réseau. Les deux premiers
sont indépendants du système de distribution d’électricité, en les retrouvant souvent dans les
régions éloignées.
1.
Ces systèmes photovoltaïques sont installés pour assurer un fonctionnement autonome
sans recours à d’autres sources d’énergie. Généralement, ces systèmes sont utilisés dans les
régions isolées et éloignées du réseau. Les différents types de systèmes photovoltaïques
autonomes sont décrits sur la figure (2.5) qui traduit les différentes possibilités offertes :
couplage direct à une charge adaptée ou couplage avec adaptateur d’impédance MPPT
(Maximum Power Point Tracking), fonctionnement au fil du soleil ou avec stockage
d’énergie électrique.
23
Le couplage direct implique un fonctionnement au fil du soleil, donc à puissance
essentiellement variable au cours de la journée. Les charges typiques à courant continu qui
peuvent satisfaire le critère (tension constante à puissance variable) sont les accumulateurs
électrochimiques. Les charges alternatives sont les pompes à eau, c’est le pompage au fil du
soleil, le stockage est néanmoins présent sous la forme d’eau emmagasinée (dans un
réservoir)
Dans la plus part des cas une adaptation d’impédance doit être réalisée en insérant entre
le générateur et sa charge électrique un dispositif électronique qui permet de forcer le
système à fonctionner à sa puissance maximale.
24
➢ : Exemple d’installation de pompage photovoltaïque
25
Dans la première configuration, la puissance fournie par chaque source est centralisée
sur un bus continu (voir figure II-7). Ainsi, les systèmes de conversion d’énergie à courant
alternatif (CA) fournissent d’abord leur puissance à un redresseur pour être convertie ensuite
en courant continu (CC). Les générateurs sont connectés en série avec l’onduleur pour
alimenter les charges alternatives. L’onduleur doit alimenter les charges alternatives à partir
du bus continu et doit suivre la consigne fixée pour l’amplitude et la fréquence. La fonction
spécifique du système de supervision est la commande de mise en marche et arrêt des
générateurs et du système de stockage. L’avantage de cette topologie est la simplicité de
commande. Dans la seconde configuration tous les composants du système hybride sont
reliés à la charge alternative.
3.
Les systèmes de production d’énergie photovoltaïque connectés à un réseau (figure II-8)
sont une résultante de la tendance à la décentralisation du réseau électrique. L’énergie est
produite plus près des lieux de consommation. Les systèmes connectés à un réseau réduisent
la nécessité d’augmenter la capacité des lignes de transmission et de distribution. Il produit
sa propre électricité et achemine son excédent d’énergie vers le réseau, auprès duquel il
s’approvisionne au besoin, ces transferts éliminent le besoin d’acheter et d’entretenir une
batterie. Il est toujours possible d’utiliser ceux systèmes pour servir d’alimentation d’appoint
lorsque survient une panne de réseau.
26
V. Les différentes technologies des modules photovoltaïques
Deux grandes familles de technologies existent actuellement : la première a base de
Silicium cristallin comprenant le mono et le multi cristallin, couvre de l’ordre de 85% de la
production mondiale. La deuxième famille, celle des couches minces, comprend les cellules
au silicium amorphe.
1.
➢
Le silicium mono cristallin schématisé dans la figure (II-9) est une technologie
couteuse car elle nécessite des barres de silicium pur. Son rendement est plus élevé (16% a
19%) ce qui a l’avantage de réduire la taille des modules pour une même puissance.
27
➢
La technologie multi cristallin est obtenue par la refonte de chute de cristaux de
silicium de l’industrie électronique et elle nécessite 2 à 3 fois moins d’énergie par rapport à
la technologie précédente. Son rendement un peu moindre (13a16%) mais son coût est plus
avantageux ce qui permet a cette technologie de dominer actuellement le marché.
2.
Les principales filières couches minces langues années dans les montres et
calculatrices notamment le CdTe (hétéro jonction cadmium Telluride, sulfure de cadmium),
la fabrication se réalise en automatique avec tunnels pour les dépôts divers de couches et
connexions par laser. Ces premières technologies ouvrent actuellement d’autres voies, sans
que l’on sache laquelle dominera. Dans ce cadre, on peut citer l’exemple du silicium
amorphe qui est composé de silicium hydrogéné (état non cristallin) déposé sur un substrat
de verre. D’un rendement moins bon que le cristallin (5-7%), le silicium amorphe est souvent
appliqué a des appareils de petite puissance (calculatrice, lampe) mais des firmes comme
solaire, phototronix, canon ou fortum proposent des modules de taille équivalente a celle des
modules cristallins. Sanyo a mis au point une technologie de silicium amorphe sur une
couche de silicium mono cristallin dont les rendements sont supérieur a celui du silicium
monocristallin (rendement de l’ordre de 19%)figure(II-10).
28
3.
Ces cellules inventées en 1991 par le chimiste suisse Michael Graeztel sont composées
d’une poudre de cristaux TiO2 associé à un électrolyte et à un colorant qui absorbe la
lumière. Cette technologie est encore au stade expérimental.
Le rendement est moyen et la stabilité à long terme est mauvaise, mais sa fabrication
est en théorie plus facile que les autres cellules, et la matière première est bon marché.
VI.
La figure(II.12), la disponibilité du rayonnement solaire normale incident DNI (Direct
Normal Irradiation) en (KWh/m2 /jour) sur le terrain tunisien; le nord-ouest du pays est
moins ensoleillé que le sud avec un rayonnement solaire de 4,2(kWh/m2/jour).
L’extrême-sud du pays admet un potentiel relativement remarquable atteignant les 5,4
(kWh/m2/jour). En résumant, plus de 80 % du territoire tunisien possède un rayonnement
solaire direct supérieur à 4,75(kWh/m2/jour). Sur les deux tiers sud du pays la durée
d’insolation est supérieure à 3 000 heures par an, avec des pics de 3 200--3 400 sur la côte
sud du pays (Golfe de Gabès), alors que la durée minimale d’insolation dans le tiers nord se
situe entre 2 500 et 3 000 heures par an. La durée moyenne mensuelle d’insolation varie de 4
à 7 heures/jour en hiver, et de 10 à 12 heures/jour en été. De telles données confirment que la
Tunisie dispose d’un gisement solaire intéressant.
VII.
La tension générée par une cellule photo voltaïque au silicium mono ou multi cristallin
fonctionnant au point de puissance maximale sous l’éclairement de référence de 1KW.m-2 et
29
de l’ordre de 0.55V il convient donc de grouper en série et en parallèle des cellules
élémentaires pour adapter la tension et le courant en fonction des contraintes de la charge à
alimenter.
1. Groupement en série
La figure (II-15) montre que le groupement en parallèle des cellules est possible et permet
d’accroitre le courant de sortie du générateur ainsi créé. Dans un groupement de cellules
30
identiques connectées en parallèle, les cellules sont soumises à la même tension et la
caractéristique résultant du groupement est obtenue par addition des courants.[4]
3.
Le générateur photovoltaïque est constitué d’un réseau série-parallèle de nombreux modules
photovoltaïques regroupés par panneaux photovoltaïques. La caractéristique électrique
globale courant/tension du GPV se déduit donc théoriquement de la combinaison des
caractéristiques des cellules élémentaires supposées identiques qui le composent par deux
affinités de rapport parallèlement à l’axe des tensions et de rapport parallèlement à l’axe
des courants, ainsi que l’illustre la figure (II-16).
VIII.
31
Β représente l’angle entre le plan du panneau et le rayonnement incident, l’angle
optimal correspond alors à un angle de 90°. [5]
IX.
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différences énergies renouvelables et nous
avons présenté le principe de conversion de l’énergie solaire en énergie électrique par les
cellules photovoltaïques. L'étude du rayonnement solaire s'avère nécessaire pour le choix du
meilleur site de mise en service d'une installation photovoltaïque.
Dans le dernier chapitre, nous présenterons le calcul et le dimensionnement d’un
système de pompage photovoltaïque.
32
Etude et dimensionnement d’une installation de pompage photovoltaïque
33
I.
Dans la partie de la méthode analytique, nous détaillons bien l’étude et le dimensionnement
du système de pompage photovoltaïque. Il est alors intéressant d’appliquer les techniques
étudiées sur un site réel pour valider la méthode. Pour cette étude pra que, nous avons choisi
la vallée de la région Nathour de gouvernorat de Gafsa sud.
II.
Les pompes à eau sont habituellement classées selon leur principe de fonctionnement, soit de
type volumétrique ou centrifuge. A part ces deux classifications on distingue également deux
autres types de pompes en fonction de l’emplacement physique de la pompe par rapport à
l’eau pompée: la pompe à aspiration et la pompe à refoulement.
La hauteur d’aspiration de n’importe quelle pompe est limitée à une valeur théorique de
9,8mètres (pression atmosphérique en mètres d’eau) et dans la pratique à 6 ou 7 mètres.
1.
La pompe volumétrique transmet l’énergie cinétique du moteur en mouvement de
va-et-vient permettant au fluide de vaincre la gravité par variations successives d’un volume
raccordé alternativement à l’orifice d’aspiration et à l’orifice de refoulement.
Le débit d’eau d’une pompe volumétrique est proportionnel à la vitesse du moteur. Mais son
couple varie essentiellement en fonction de la hauteur manométrique totale (HMT) et est
pratiquement constant en fonction de la vitesse de rotation du moteur. Le couple de
démarrage est donc pratiquement indépendant du débit et sera proportionnel à la HMT. La
puissance consommée sera proportionnelle à la vitesse. C’est pourquoi ces pompes sont
habituellement utilisées pour les puits et les forages à grandes profondeurs et à petits débits
d’eau. On les utilise parfois comme pompes de surface lorsque le couple est lent et irrégulier
et que le débit demandé est faible, par exemple pour les pompes à main et les pompes
éoliennes.
34
a) Le couple est pra quement constant b) Le débit est propor onnel à la vitesse.
en fonc on de la vitesse.
2.
La pompe centrifuge transmet l’énergie ciné que du moteur au fluide par un
mouvement de rota on de roues à aubes ou d’aile es. L’eau entre au centre de la pompe et
est poussée vers l’extérieur et vers le haut grâce à la force centrifuge des aubages. Afin
d’augmenter la pression, donc la hauteur de refoulement, plusieurs étages d’aubages
peuvent être juxtaposés sur le même arbre de transmission. Chaque étage fait passer l’eau à
l’étage suivant en relevant la pression jusqu’à l’étage final, délivrant un volume d’eau à
pression élevée (voir figure III-2). Ces pompes incluent les pompes submersibles avec moteur
de surface ou submergé, les pompes flo antes et les pompes rota ves à aspira on.
35
La pompe centrifuge est conçue pour une HMT rela vement fixe. Le débit de ce e
pompe varie en propor on de la vitesse de rota on du moteur.
Son couple augmente très rapidement en fonc on de ce e vitesse et la hauteur de
refoulement est fonc on du carré de la vitesse du moteur. La vitesse de rota on du moteur
devra donc être très rapide pour assurer un bon débit. La puissance consommée,
propor onnelle à, varieradonc dans le rapport du cube de la vitesse. On u lisera
habituellement les pompes centrifuges pour les gros débits et les profondeurs moyennes ou
faibles (10 à 100 mètres).
Parce que le couple de démarrage est limité au couple de fro ement de la pompe à
vitesse nulle (qui est plus important qu’en rota on), la pompe requiert une vitesse minimale
à une HMT donnée pour obtenir un débit de départ non nul.
36
débit.
III.
1.
Cela est fonction de la profondeur du forage, de la hauteur de stockage, du débit de pompage
recherché, choix de pompe :
➢ Calcule de la hauteur manométrique totale (HMT) :
C’est la distance totale en mètres de la colonne d’eau entre l’orifice d’aspiration et de
refoulement. Cette distance peut être calculée comme suit :
Les données :
niveau statique, d’eau=80m
Rabattement=5m
Hauteur du réservoir=1m
Les pertes= 4m
37
.
Application numérique :
(1)
Le débit fourni par une pompe est la quantité d’eau qu’elle refoule durant un intervalle de
temps donné. Dans le secteur du pompage solaire, le débit est souvent exprimé en L/s ou
m3/jour.
Calcule de la quantité d’eau à fournir par heure : (en 3/h) :
Données : (Débit demandé par le client : Qs=2 L/s ; Durée d’ensoleillement : Dens =6h)
Qs3600
/h
3
38
2.
Les études précédentes nous ont permis de déterminer un débit journalier de l’exploita on
de l’ordre de Une pompe d’un débit minimal de s’impose pour ce e exploita on.
Plusieurs méthodes existent pour le choix de la pompe, nous avons u lisé celle des abaques
pour choisir la pompe E4XP50/16 de puissance.Système de pompe immergée comprenant
contrôleur, moteur et extrémité de pompe sur le site www.caprari.fr
39
la p
Rendement de motopompe : ηp
=
Donc :
Papp
Applica on numérique :
Pap
40
3.
: Le fusible ou coupe-circuit à fusible est un dispositif de sécurité conçu pour couper
41
❖ Fusibles photovoltaïques 14 x 65 mm, de 15 à 32 A, 1 300/1 500 V DC, série
PV-A14L.
4.
Un onduleur est un disposi f d'électronique de puissance perme ant de générer des
tensions et des courants alterna fs à par r d'une source d'énergie électrique de tension ou
42
de fréquence différente
Le choix de l’onduleur à par r de la puissance du groupe ‘motopompe’
(2)
Applica on numérique :
Remarque : à partir de ce calcul on peut choisir l’onduleur Renewable Solar Inverter (RSI)de
taille A de puissance est égale .
Renewable Solar Inverter (RSI) : Le conver sseur RenewableSolarInverter (RSI) Grundfos est
un conver sseur solaire hors réseau qui conver t le courant con nu (DC) fournit par les
panneaux photovoltaïques en courant alterna f (AC) pour le fonc onnement de pompes.
43
5.
a) Rendement des panneaux photovoltaïques
Les modules sont constitués de cellules photovoltaïques. Ce sont les cellules photovoltaïques
qui convertissent l’énergie radiative solaire en énergie électrique. Cette conversion est
effectuée avec un rendement qui est compris entre 14 % et 19 % suivant la technologie.
Puissance crête
La puissance crête d’un module est la puissance maximale du module que peut être fournie
dans les conditions standards de test STC. L’unité de cette puissance est le Watt crête, noté
Wc.
b)
Pour ce e installa on de pompage photovoltaïque on a choisi les panneaux poly cristallins
de type PEPV-polycristallin de puissance unitaire 250 -270 Wc. (voir annexe3)
44
:
45
raccordement permet leur mise en parallèle.
Celle-ci peut contenir aussi d’autres composants tels que sectionneurs, fusibles,
interrupteurs-sectionneur, parafoudre et points de tests.
Chaque groupe du champ photovoltaïque doit pouvoir être déconnecté hors charge et isolé
individuellement avec des sectionneurs DC appropriés. Pour cela, il est conseillé d’intégrer
un interrupteur sectionneur DC dans chaque boite de raccordement sur le départ de la liaison
principale afin de faciliter les opérations de maintenance.
Section
Pour effectuer une installa on efficace qui est des bons rendements on doit u liser ce
matérielle se dessous.
➢ Les modules photovoltaïques
➢ Câblage DC (câbles, connecteurs, boites de jonc on éventuels…)
➢ Disposi fs de protec on (fusibles, disjoncteurs, parafoudre,…)
➢ Onduleur(s)
➢ Câblage AC
V.
Le réservoir c’est l’outil pour faire le stockage d’eau, c’est pour cela on a choisi ce type de
réservoir qui est de capacité égale à 50.
46
VI.
47
❖ Données météorologiques
Les données météorologiques sont fournies par le logiciel le PV-SYST qui utilise comme
source des données le météo norme.
Ce logiciel estime une radiation annuelle égale à 4.96 KWh/m².jr.
VII. Choix de l’inclinaison
La meilleure inclinaison est égale à la la tude du lieu plus ou moins de 5° à 10°. L al tude du
site est de 34.52°. Cependant, en faisant une pe te simula on en u lisant le PVSYST nous
trouvons que l’inclinaison op male est égale à 30°. Donc, dans ce qui suit nous travaillerons
avec une inclinaison de 40°.
48
VIII. Schéma d’installation de pompage photovoltaïque :
49
IX.
Dans ce chapitre, nous avons parlé sur les déférences pompe et nous avons présenté la
méthode du dimensionnement du système de pompage photovoltaïque. Ce e méthode est
basée essen ellement sur l’évalua on des besoins d’eau, le calcul de débit d’eau, la
détermina on de l’énergie solaire disponible et le choix des composants de motopompe, les
panneaux, l’onduleur et les moyens de protec on.
50
Notre projet est apporté sur l’étude et le dimensionnement d’un système de pompage
photovoltaïque. Ce système est composé d’une motopompe alimenté par un générateur
photovoltaïque à travers un convertisseur DC/AC et des moyens de protection.
En première par e, nous avons présenté la Société Tunisienne d’Electricité et du Gaz
(STEG)
Dans la deuxième partie, nous avons présenté les déférentes énergies renouvelable sen
citant leurs types, leurs avantages et leurs inconvénients.
Et dans la troisième partie, nous avons présenté la méthode de dimensionnement d’un
système de pompage photovoltaïque.
La réalisation de ce système est constituée comme une solution pratique au problème
du manque de l’électricité, en particulier dans les zones rurales et les sites isolés. Ainsi, ce
système satisfait aux exigences les agriculteurs pour éviter les manques de l'eau .Aussi
aujourd'hui le pompage d'eau avec un moteur fonctionnant à base des carburant risque de ne
pas être ne pas rentable.
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Annexes
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Annexe 1 :
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Annexe 2 :
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Annexe3 :
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Annexe 4
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Bibliographique
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