Vous êtes sur la page 1sur 91

N° d’ordre : . . . . . . . . . /. . . . . .

UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI


ECOLE NATIONALE DES SCIENCES APPLIQUEES
D’AL HOCEIMA

Département : Génie Civil, Energétique


& Environnement

Mémoire de Projet de Fin d’Etudes


Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en
Génie Énergétique et Energies Renouvelables

Amélioration d’efficacité énergétique de la centrale


NOOR1 et l’intégration d’un système photovoltaı̈que
autonome
Réalisé Par :
Antari Ayoub

Effectué à
NOMAC Maroc

Encadré à l’ENSAH par : Encadré à NOMAC Maroc par :


r
P .Aissam Khaled M. Abdelhakim Aghazzaf

Soutenu le 15/07/2020 devant le jury composé de :

Prof : Aissam Khaled. Président (ENSAH)


Prof : El Haim Mohamed. Examinateur (ENSAH)
Prof : Driouch Ismael . Examinateur (ENSAH)
Année Académique : 2019/2020
REMERCIEMENT

Avant d’accéder au vif de ce rapport, je tiens à présenter mes sincères remerciements à tout per-
sonne ayant participé de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail par leurs inestimables
conseils et contributions.
En particulier :
M. Abdelhakim Aghazzaf, ingénieur électrique qui a fait preuve d’encadrement exemplaire et à qui
je dois remercier d’une manière appuyée pour tout le temps qu’il a consacré à la mise en ordre des
différents éléments et idées contenues dans ce rapport.
P r .Aissam Khaled mon tuteur pédagogique de stage pour tous l’aide et les conseils, qu’il m’a ap-
porté.
Mes remerciements vont aussi à l’ensemble du personnel de NOMAC Maroc, et plus particulièrement
les équipes d’opération et d’électricité, surtout M. CHAOUI ILYASS et M.ABDELALI, pour leur
accueil sympathique et leur coopération professionnelle tout au long de mon passage chez eux.
Un témoignage particulier de gratitude est également exprimé à El Haim Mohamed, le coordinateur
de la filière  Génie énergétique et énergies renouvelables , et à tous mes professeurs à qui je
dois l’essentiel de ma formation au long de trois ans d’études à l’ENSA, en espérant bien qu’ils
trouvent dans ces lignes le témoignage de mes reconnaissances. En fin, je remercie les honorables
membres de jury d’avoir bien voulu consacrer une partie de leur précieux temps à évaluer mon
modeste travail.

ii
RÉSUMÉ

Ce projet de fin d’études porte sur l’évolution de l’efficacité énergétique de la centrale solaire
NOOR1, ceci dans l’optique de réduire la consommation d’énergie électrique et augmenter le rende-
ment du système. Ce projet a fait l’objet d’un diagnostic en premier lieu de la centrale pour identifier
les causes principales des pertes énergétiques .Sur ce diagnostic, on a identifié un ensemble d’ac-
tions d’amélioration, ensuite nous avons concentré l’étude sur un hangar de maintenance mécanique
comme une première démarche pour l’amélioration d’efficacité énergétique de la centrale, dans le-
quel nous avons réalisé une amélioration d’éclairage et une installation photovoltaı̈que autonome
avec batteries comme des solutions d’optimisation d’énergie électrique .

Mots clés :
l’amélioration de l’efficacité énergétique
Bilan énergétique
Amélioration d’éclairage
Installation photovoltaı̈que autonome avec batteries
PVsyst
Dialux
Sketchup
sonny design

iii
ABSTRACT

This end-of-study project focuses on the evolution of the energy efficiency of the NOORo1 solar
power plant, with a view to reducing electrical energy consumption and increasing the system’s ef-
ficiency. Firstly, a diagnosis of the power plant was carried out to identify the main causes of energy
losses and a set of improvement actions were identified, and secondly, the study focused on a me-
chanical maintenance hangar as a first step towards improving the energy efficiency of the power
plant, in which a lighting improvement and an autonomous photovoltaic installation with batteries
were carried out as solutions to optimise electrical energy.

Keywords
improving energy efficiency
Energy balance
Lighting improvement
Autonomous photovoltaic installation with batteries
PVsyst
Dialux
Sketchup
sonny design

iv
‫‪v‬‬

‫ملخص‬
‫يتعلق مشروع نهاية الدراسات بتطور كفاءة الطاقة لمحطة الطاقة الشمسية نور‪ ،1‬بهدف تقليل استهالك الطاقة الكهربائية‬
‫وزيادة كفاءة النظام‪ .‬حيث تم تشخيص محطة توليد الطاقة كخطوة أولى لتحديد األسباب الرئيسية لفقدان الطاقة‪ .‬في هذا‬
‫التشخيص‪ ،‬حددنا مجموعة من إجراءات التحسين‪ ،‬ثم ركزنا الدراسة على حظيرة الصيانة الميكانيكية كخطوة أولى نحو‬
‫تحسين كفاءة الطاقة لمحطة الطاقة‪ ،‬حيث قمنا بتحسين في اإلضاءة وتركيب نضام كهروضوئي مستقل مع البطاريات‬
‫كحلول لتحسين الطاقة الكهربائية‪.‬‬
‫الكلمات الدالة‪:‬‬
‫تحسين كفاءة الطاقة‬
‫البيان الطاقي‬
‫تحسين اإلضاءة‬
‫تركيب كهروضوئي مستقل مع بطاريات‬

‫‪v‬‬
LISTE DES ABREVIATIONS

AMEE : AGENCE MAROCAINE POUR L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE


CSP : Concentrating Solar Power Plant
DNI :Direct Normal Irradiation
EE :Effectuerai Énergétique
FAST :function analysis system technique
GCC : Gulf Cooperation Council
HTF : Heat Transfer Fluid.
O&M : Opération & Maintenance.
ONE :Office National de l’Électricité
PV : photovoltaı̈que
SGS : Steam Generation System
TS : Thermal Stockage

vi
TABLE DES FIGURES

1.1 organigramme de la société NOMAC MAROC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5


1.2 Le complexe solaire de Ouarzazate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 La structure de financement du NOORO1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.4 Complexe solaire NOOR1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.5 Complexe solaire NOOR2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.6 Complexe solaire NOOR3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.7 Complexe solaire NOOR4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.8 Bloque de puissance du centrale NOOR1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.9 schéma de principe de fonctionnement de NOOR 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.10 système de génération de vapeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.11 Le champ solaire du centrale NOOR 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.12 Expression du besoin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.13 Diagramme pieuvre de notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.14 Diagramme FAST de la fonction principale FP1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.15 Diagramme FAST de la fonction principale FP2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.16 Diagramme FAST de la fonction FC1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.17 Diagramme FAST de la fonction FC2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.18 Diagramme FAST de la fonction FC7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.19 Diagramme FAST de la fonction FC6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.20 Diagramme FAST de la fonction FC8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

2.1 La structure de la consommation par secteur Source :AMEE . . . . . . . . . . . . 21


2.2 Composantes du rayonnement solaire au sol [4] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.3 Définitions de la position du soleil (hauteur et azimut ) [4] . . . . . . . . . . . . . 24
2.4 Système du pompage au fil du soleil [4] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.5 Système photovoltaı̈que autonome avec stockage [4] . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.6 Système d’alimentation autonome hybride (photovoltaı̈que/groupe électrogène ) [4] 26

vii
TABLE DES FIGURES viii

2.7 Système photovoltaı̈que raccordées au réseau [4] . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27


2.8 Arbre des systèmes photovoltaı̈ques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.9 L’efficacité de quelques technologies PV utilisés commercialement . . . . . . . . 28

3.1 LA CONSOMMATION DES PUISSANCES EN MIN . . . . . . . . . . . . . . . 34


3.2 LA CONSOMMATION DES PUISSANCES EN MAX . . . . . . . . . . . . . . 35
3.3 LA PRODUCTION D’ELECTRICITE DE CENTRALE NOORO I EN ON-LIGNE
EN 2019 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.4 LA PRODUCTION D’ELECTRICITE DE CENTRALE NOORO I EN ON-LIGNE
EN 2019 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.5 CORRELATION ENTRE LA PRODUCTION ET LA CONSOMMATION D’ELEC-
TRICITE EN ON-LINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.6 LA CONSOMMATION DE L’ENERGIE EN OFF-LIGNE PAR KWH . . . . . . 38
3.7 Notions de la norme NBN EN 12464-1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
3.8 facteur de réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.9 facteur utilance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.10 simulation de positionnement des lampes avec DIALux . . . . . . . . . . . . . . . 44
3.11 Notions de la norme NBN EN 12464-1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

4.1 Construction 3D du Hangar réaliser par Sketchup . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49


4.2 Calcule d’inclinaison optimale dans le logiciel P Vsyst . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.3 Estimation des moyennes mensuelles à long terme Capturé du logiciel P Vsyst . . . 51
4.4 la profile de charge selon le temps d’utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
4.5 Batterie solaire ”JYC battery” GEL 12V/250Ah . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
4.6 SmartSolar Charge Contrallée MPPT 250/100 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
4.7 Mode d’emplacement des panneaux sur toiture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
4.8 Onduleurs Hybride WKS EV0 5KVA/48v . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
4.9 Les caractéristiques de l’onduleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
4.10 Schéma de câblage du notre installation pv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
4.11 Simulation de calcule dans le site sigma-tec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
4.12 fusible solaire pv . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
4.13 Protection panneau solaire - Parafoudre DC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
4.14 Schéma électrique de l’installation côté CC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

viii
LISTE DES TABLEAUX

1.1 Fiche technique du société NOMAC MAROC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4


1.2 La structure de financement du NOORo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2.1 Efficacités typiques des différentes technologies PV utilisées commercialement . . 28

3.1 LES CONSOMMATEURS ELECTRIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34


3.2 Estimation du lot eclairage journaliers de l’Hangar . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.3 Facteur de dépréciation selon empoussiérage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.4 Comparaison des lampes et simulation du nombre de caissons LED équivalents . . 45
3.5 Simulation de fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.6 Simulation du gain . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.7 Comparaison Projecteur halogène et Projecteur Solaire LED . . . . . . . . . . . . 46
3.8 Simulation du gain et du temps de retour sur investissement correspondant . . . . . 46

4.1 Estimation des besoins énergétique journaliers pour l’Hangar . . . . . . . . . . . . 52


4.2 Les caractéristique des fusibles utiliser dans la protection DC . . . . . . . . . . . 65
4.3 Les différents Interrupteur-sectionneur utiliser dans notre installation pv . . . . . . 66
4.4 Investissement du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

ix
TABLE DES MATIÈRES

Introduction 1

1 Présentation du cadre générale du projet 3


1.1 Présentation de l’organisme d’accueil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 Le groupe NOMAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 La politique du groupe NOMAC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.3 Fiche technique du société NOMAC MAROC . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Présentation du complexe solaire de Ouarzazate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2.1 Le complexe solaire de Ouarzazate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2.2 Gestion et financement du complexe solaire . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.3 Le choix du solaire thermique à concentration . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.4 La centrale solaire NOOR1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3 Description générale du processus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.1 Cycle de puissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.2 Le champ solaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.4 Présentation du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.4.1 Contexte pédagogique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.4.2 Expression du besoin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.4.3 Analyse fonctionnelle de projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.4.4 Le Cahier des Charges Technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.4.5 Contraintes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.4.6 Démarche du travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

2 Généralité sur l’efficacité énergétique au Maroc et l’énergie photovoltaı̈que 19


2.1 Efficacité énergétique au Maroc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

x
TABLE DES MATIÈRES xi

2.1.2 Programme national de l’efficacité énergétique (court terme) . . . . . . . . 20


2.1.3 Des mesures législatives et réglementaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.1.4 Exemples de projets sectoriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.2 Énergie photovoltaı̈que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.2.1 Définition général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.2.2 Trajectoire apparente du Soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.2.3 Différentes configurations de systèmes photovoltaı̈que . . . . . . . . . . . 24
2.2.4 Les composantes principaux d’une installations photovoltaı̈que . . . . . . 27
2.3 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

3 Analyse du profil énergétique du centrale CSP NOOR1 et plan d’action pour l’amélioration
31
3.1 État général de la consommation d’énergie de la centrale solaire . . . . . . . . . . 31
3.1.1 la liste des consommateurs électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.1.2 Bilan de la Consommation en minimum et en maximum d’operation . . . . 34
3.1.3 Historique de la production et de la consommation des équipements électriques
en MWh de la centrale durant l’année 2019 . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.1.4 Évolution de la consommation de l’électricité en fonction de la production 38
3.1.5 la consommation de l’énergie électrique en Off-line . . . . . . . . . . . . . 38
3.2 Analyse du lot Eclairage de l’Hangar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.2.1 Récapitulatif des équipements du lot Eclairage . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.3 Plans d’action et aide à la prise de décision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.3.1 Amélioration d’éclairages de du hangar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.3.2 Autre solution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
3.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

4 Intégration du système PV autonome pour un hangar de maintenance mécanique 49


4.1 Analyse du locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
4.2 Évaluation du gisement solaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.2.1 Orientation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.2.2 Inclinaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.2.3 Indication de la moyenne mensuelle du rayonnement horizontal quotidien . 51
4.3 Bilan de consommation journalière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
4.4 Calcul de la puissance crête du champ photovoltaı̈que . . . . . . . . . . . . . . . . 52
4.5 Choix des équipements de l’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
4.5.1 Choix des modules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
4.5.2 Dimensionnement du parc de batteries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
4.5.3 Choix du régulateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
4.5.4 Choix de l’onduleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
4.6 Dimensionnement du câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

xi
TABLE DES MATIÈRES xii

4.6.1 Câbles CC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
4.6.2 Câbles CA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
4.7 Dimensionnement des Protections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
4.7.1 Protections de la partie Courant-continu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
4.7.2 Protections de la partie Courant-alternatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
4.7.3 La mise à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
4.7.4 Schéma électrique de l’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
4.8 Étude technico-économique de projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
4.9 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

Conclusion générale 70

Bibliographie 71

Annexes 72

xii
INTRODUCTION

L’efficacité énergétique est la seule ressource énergétique que tous les pays possèdent en abon-
dance”, Dr Fatih Birol, Directeur exécutif de l’Agence internationale de l’Énergie.
En bref, l”efficacité énergétique c’est être plus efficace, c’est utilisé moins d’énergie pour faire le
même travail, les résultats de la stratégie mondiale expriment des résultats encourageants : entre
1980 et 2006, toutes sources confondues, l’efficacité énergétique a contribué à réduire la consom-
mation mondiale d’énergie de 634 milliards de gigas joules (GJ).
En optant pour une stratégie similaire, nous utilisons moins d’énergie et nous réduisons du même
coup les émissions de gaz à effet de serre, protégeant ainsi l’environnement. Et n’oublions pas qu’en
adoptant des solutions favorisant l’efficacité énergétique, nous dépensons moins d’argent.

Les techniques de gestion de l’énergie ont réalisé des progrès remarquables au cours de la
dernière décennie. La gestion de l’énergie est devenue une discipline sérieuse dans le cadre du pro-
cessus de gestion dans de nombreuses prestigieuses entreprises. En effet, le Maroc a mis en place
une nouvelle stratégie énergétique dont l’efficacité énergétique est placée en tête de ses priorités.
C’est dans ce cadre que s’inscrit mon rapport, il s’agit de proposer des solutions pour objectif et alors
de minimiser autant que possible les coûts relatifs à l’utilisation (Consommation) de cette énergie
au sein de la centrale thermo-solaire NOORo1 et l’optimisation de la consommation d’énergie
électrique en s’intéressant à plusieurs paramètres principaux comme la puissance souscrite entre
L’ONEE et la centrale thermo-solaire, les types de tarification, et les différents modes de factura-
tions adaptés pour la centrale thermo-solaire NOOR1.

Pour arriver à ce stade et afin de mener à bien mon projet proposé par NOMAC MAROC, le
présent rapport est coordonné en ces chapitres :

•Le premier chapitreconsacré pour la présentation de l’organisme d’accueil  NOMAC MA-


ROC  et ses domaines d’activité et une présentation du complexe solaire de Ouarzazate, la central
solaire NOOR1 et ces modes de fonction, ainsi que les éléments du projet .

• Le deuxième chapitre a pour but de donner une vision générale sur l’efficacité énergétique et
énergie photovoltaı̈que au Maroc.

1
TABLE DES MATIÈRES 2

• Le troisième chapitre se duplique en deux grandes parties :


⇒ 1ere partie : présentation de l’état énergétique actuel de la centrale thermo-solaire en Analysant
l’évolution de la production et de la consommation annuelle de l’énergie.
⇒ 2eme partie :Proposition des solutions efficace pour l’optimisation d’énergie consommée .

• Le quatrième chapitre présente les étapes principales d’une installation photovoltaı̈que auto-
nome avec stockage .

2
CHAPITRE 1

PRÉSENTATION DU CADRE GÉNÉRALE


DU PROJET

Ce chapitre est dédié, dans sa première partie, à la présentation du groupe NOMAC, sa filiale
marocaine NOMAC MAROC où notre stage s’est déroulé, et à ce titre on a présenté son organi-
gramme et ses opérations. Dans la 2ème partie, on a présenté le complexe solaire de Ouarzazate, la
central solaire NOORo1 et ces modes de fonction, finalement dans la dernière partie on a défini le
cahier des charges du projet, son planning, évalué les risques qui peuvent nous affronter et présenter
la démarche adoptée du travail .

1.1 Présentation de l’organisme d’accueil

1.1.1 Le groupe NOMAC


La première entreprise nationale d’exploitation et de maintenance ”NOMAC” a été fondée en
2005 et fermement implantée dans les régions GCC, Afrique du Nord et Sud, Europe centrale et
Europe de l’Est, fournissant des services O & M (Opération et Maintenance) de haute qualité pour
la production d’électricité et les projets de dessalement de l’eau, Au niveau régional et mondial.
Soutenu par une expansion mondiale accélérée, NOMAC est capable de s’approcher pour réaliser
sa vision d’être le premier fournisseur mondial de services O & M dans les secteurs de la production
d’électricité et du dessalement.
Notre large éventail de services comprend, sans s’y limiter, l’O & M à long terme, la refonte majeure
des équipements de haute technologie et l’élaboration de procédures standard O & M standard. Au
total, NOMAC est responsable de l’exploitation d’un portefeuille de 17 146 MW de production
d’électricité et de 2,83 millions de mètres cubes par jour de production d’eau dessalée. NOMAC
est le plus grand producteur d’eau potable du secteur privé à l’aide du procédé de dessalement dans
le monde. NOMAC contribue 40% d’eau et 15% d’électricité au total de la demande de l’Arabie
saoudite.

3
1.1. PRÉSENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL 4

1.1.2 La politique du groupe NOMAC


NOMAC est un groupe étroitement intégré de division opérationnelle et de filiales.
La pierre angulaire de la philosophie opérationnelle de NOMAC est : Engagement envers les développements,
Sécurité de notre capital humain ; Système de gestion intégré, système de planification des res-
sources de l’entreprise ; Et système de gestion des risques.
Chez NOMAC, nous appliquons rigoureusement la politique de sécurité FIRST et continuons à
former tout le personnel en matière de sécurité. Nous veillons à ce que des inspections annuelles
de sécurité et la certification des bateaux à haute pression et tous les systèmes et équipements de
sécurité associés soient réalisés.
Nous veillons également à ce que tous les systèmes et équipements de sécurité associés, tous les
élévateurs, les chaı̂nes et les panneaux de levage soient périodiquement testés et certifiés pour une
utilisation sûre. Le système de gestion de la santé et de la sécurité de NOMAC est certifié sous
OHSAS ISO 45001 :2018
NOMAC minimise l’impact sur l’environnement en appliquant rigoureusement des plans d’atténuation
et de suivi et en assurant la prise en compte de la responsabilité de chaque membre du personnel à
cet égard, les opérations de NOMAC sont également certifiées selon la norme ISO 14001 :2015.

1.1.3 Fiche technique du société NOMAC MAROC


Raison sociale NOMAC MAROC
Société à Responsabilité Limitée à
Régime juridique Associé Unique
Les services O & M dans les secteurs de
la production d’électricité et du
Secteur d’activité dessalement
Siège social de l’usine Centrale solaire NOOR1
4 Rue Ouad Ziz, 5ème Étage.
Siège administratif des ventes Appartement 7, Agdal – RABAT
Capital 300 000 MAD

Tableau 1.1: Fiche technique du société NOMAC MAROC

4
1.2. PRÉSENTATION DU COMPLEXE SOLAIRE DE OUARZAZATE 5

Figure 1.1: organigramme de la société NOMAC MAROC

1.2 Présentation du complexe solaire de Ouarzazate

1.2.1 Le complexe solaire de Ouarzazate


Le complexe solaire de Ouarzazate constitue la première réalisation du programme solaire du
Maroc dénommé également programme NOOR.  NOOR  veut dire  lumière  ou éblouissement
en arabe. L’objectif du programme NOOR est de développer au moins 2 000 MW de capacités de
production d’énergie électrique à partir de la source solaire à l’horizon 2020. Le programme s’ins-
crit dans la nouvelle stratégie énergétique 2010-2030 du Maroc qui vise à améliorer la sécurité de
l’approvisionnement du pays en énergie, à réduire durablement la dépendance du Royaume vis-à-vis
de l’extérieur et à diversifier les sources de production par l’exploitation des énergies renouvelables
en portant la part de celles-ci dans le mix électrique à 42 % en 2020 contre moins de 15 % ac-
tuellement. A terme, NOOR permettra annuellement d’économiser en combustibles un million de
tonne équivalent-pétrole et d’éviter l’émission de 3,7 millions de tonnes CO2. Il vise également à
développer une industrie locale dans les énergies renouvelables.
Le complexe est situé à 10 kilomètres de la ville marocaine de Ouarzazate et disposera d’une capa-
cité de 510 MW production d’ici 2018. Il constitue une composante maı̂tresse du programme solaire
NOOR. Ce complexe est désigné sous l’appellation NOORo. L’indice  o  indique la localisation
de Ouarzazate, d’autres complexes seront développés dans le cadre du programme NOOR (Midelt,
Tata, etc.) et auront des indices caractéristiques de leur emplacement. Le complexe solaire de Ouar-
zazate, une fois achevé dans sa globalité, permettra d’éviter annuellement l’émission de 762 000
tonnes de CO2, soit 19 millions de tonnes sur 25 ans de son exploitation.

5
1.2. PRÉSENTATION DU COMPLEXE SOLAIRE DE OUARZAZATE 6

Figure 1.2: Le complexe solaire de Ouarzazate

1.2.2 Gestion et financement du complexe solaire


Le coût total du projet hors taxes et droits de douane est estimé à 2 105 milliards d’euros. Le
projet recourt à une structure de financement en partenariat public-privé innovante. Elle permet de
démultiplier les capacités d’un groupement de producteurs d’électricité indépendants pour revendre
au gouvernement l’électricité produite par la centrale. Le mécanisme de soutien financier du projet
vise à abaisser le coût d’investissement dans l’énergie solaire à concentration à des niveaux com-
parables aux technologies traditionnelles, et de diminuer le coût global de l’électricité au Maroc. Il
devrait réduire les coûts globaux de l’énergie solaire à concentration de 3 %.
Le montage financier du projet a été orchestré par le Groupe Banque africaine de développement et
la Banque mondiale. Le financement associe, outre ces deux institutions financières internationales,
le fonds pour les technologies propres des fonds d’investissements climatiques, l’agence allemande
d’aide au développement KfW, l’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne
d’Investissement (BEI), l’Union européenne), la MASEN et des investisseurs privés.
Les fonds prêtés à MASEN par les partenaires financiers sont rétrocédés aux trois sociétés de projet
(une par centrale). Chaque société de projet est détenue par un consortium privé sélectionné à la
suite d’un processus d’appel d’offres (75%) et par MASEN (25%). Cette dernière sera l’acheteur
unique de l’électricité produite par les centrales.

6
1.2. PRÉSENTATION DU COMPLEXE SOLAIRE DE OUARZAZATE 7

Désignation Montant en millions d’euros


BAD 200
FIC-BAD 165
FIC– Banque mondiale 162
BM 76
KFW 754
BEI 209,5
AFD 127,5
FIV 116
APO 295
Total 2 105

Tableau 1.2: La structure de financement du NOORo

Figure 1.3: La structure de financement du NOORO1

1.2.3 Le choix du solaire thermique à concentration


Le choix du solaire thermique avec dispositif de stockage d’énergie thermique a été guidé par le
fait qu’il permet une meilleure insertion de la production des centrales solaires dans le mix électrique
à travers le réseau électrique national inter-connecté. Ainsi, les centrales solaires thermiques pour-
ront contribuer à couvrir la demande d’électricité aux heures de pointes qui se situent au Maroc
entre 17 et 22 heures en hiver et entre 18 et 23 heures en été.
La centrale thermo-solaire NOOR I de la première phase du complexe est de type à miroirs (cap-
teurs) cylindro-paraboliques. Elle sera la plus grande de ce type aujourd’hui dans le monde avec une
capacité de production de 170 MW. Elle est dotée d’un dispositif de stockage d’énergie thermique
lui permettant de fonctionner en pleine capacité pendant 3 heures sans rayonnement solaire (après
le coucher du soleil ou par temps de passage nuageux).

7
1.2. PRÉSENTATION DU COMPLEXE SOLAIRE DE OUARZAZATE 8

Figure 1.4: Complexe solaire NOOR1

La phase II du complexe solaire de Ouarzazate, dont les travaux ont également démarré, com-
prend deux centrales thermo-solaires à concentration d’une capacité totale de 350 MW : La centrale
NOOR II à miroirs (capteurs) cylindro-paraboliques de 200 MW avec un dispositif de stockage de
7 heures ; la centrale NOOR III à tour solaire de 150 MW avec un dispositif de stockage de 7 à 8
heures.
Noor Ouarzazate IV est la quatrième et dernière centrale du complexe solaire Noor Ouarzazate
d’une capacité de 70MW mise en service en juin 2018 et fait partie du programme Noor PV I .

Figure 1.5: Complexe solaire NOOR2

8
1.2. PRÉSENTATION DU COMPLEXE SOLAIRE DE OUARZAZATE 9

Figure 1.6: Complexe solaire NOOR3

Figure 1.7: Complexe solaire NOOR4

1.2.4 La centrale solaire NOOR1


La première phase du projet NOOR1, situe 15Km de Ouarzazate, est considérée la 7ème centrale
solaire thermodynamique la plus grande au Maroc avec :
— Une puissance produite de 170MW en plein charge.
— Une capacité de 3 heures de stockage thermique par le sel fondu.
— Elle occupe une surface de 450 hectares.
— Sa consommation en eau est estimée entre 2,5 et 3,0 millions de m3 , fournie par le barrage
de MansourEddahbi (situé à 12 km du projet).
— La technologie adoptée est la technologie thermo-solaire CSP (capteur cylindro- parabo-
lique).
— L’huile synthétique utilisée (HTF) est un mélange eutectique d’oxyde de diphényle et de
diphényle, avec une température maximum de 400°C

9
1.3. DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROCESSUS 10

Figure 1.8: Bloque de puissance du centrale NOOR1

1.3 Description générale du processus


L’usine thermo-solaire d’Ouarzazate, est composée de différents domaines suivants : Champ
solaire, systèmes d’HTF, Cycle de vapeur d’eau, les systèmes auxiliaires et le système du sto-
ckage thermique. L’usine a été conçue pour produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire. Un
système de stockage thermique a également été intégré de telle sorte que l’électricité peut également
être produite au cours de la nuit.
Pendant le mode de rayonnement solaire direct, le HTF est pompé dans l’usine par les pompes prin-
cipales, à partir du champ solaire où il est chauffé, jusqu’au système de génération de vapeur, où la
vapeur surchauffée est produite à 380 ºC et autour de 105 bar. Cette vapeur surchauffée est ensuite
envoyée à la turbine, ainsi de l’électricité est produite.
Pendant les heures de rayonnement solaire, la production d’électricité et la charge de stockage ther-
mique est possible simultanément. A cet effet, le HTF transfère la puissance thermique aux sels
fondus où cette puissance sera stockée. Dans ce processus, les sels fondus seront transférés du
réservoir de stockage de sels froids au réservoir de stockage de sels chauds. Suite à cette procédure
l’électricité peut être produite pendant la nuit.
Pendant le fonctionnement transitoire, l’électricité peut être produite à partir des deux sources en
même temps, le champ solaire et la décharge du stockage thermique.
Pendant l’opération de décharge de stockage thermique, le HTF est chauffé par les sels fondus, qui
est plus tard, sera utilisé pour produire la vapeur nécessaire dans le système de production de vapeur.

10
1.3. DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROCESSUS 11

Figure 1.9: schéma de principe de fonctionnement de NOOR 1

1.3.1 Cycle de puissance


L’énergie thermique, absorbée par l’huile synthétique à travers le champ solaire, est transférée
à un autre fluide caloporteur à travers des échangeurs de chaleur. Le cycle utilisé dans le centrale

11
1.3. DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROCESSUS 12

Figure 1.10: système de génération de vapeur

solaire NOORo 1 est le cycle conventionnel de Rankine avec deux surchauffes.


A la sortie du champ solaire, l’huile synthétique est collectée dans un vase d’expansion pour com-
penser la variation en volume de ce dernier pendant la journée. L’huile synthétique est pompée du
vase expansion vers le système de génération de vapeur (SGS) ou/et le système de stockage (TS).
Chaque voie d’échangeur de chaleur est constituée d’un surchauffeur, d’un évaporateur (ou bouilleur),
d’un pré-chauffeur en série, et d’un réchauffeur en parallèle.

1.3.2 Le champ solaire


Le champ solaire du centrale solaire NOOR 1 est composé de plusieurs capteurs cylindro-
paraboliques qui concentrent les rayonnements directs normales (DNI) sur une petite surface ap-
pelée récepteur afin d’atteindre des températures élevées. Le rôle du champ solaire est de capter le
maximum des rayonnements solaires pour permettre la mise en marche du cycle de puissance.

12
1.4. PRÉSENTATION DU PROJET 13

Figure 1.11: Le champ solaire du centrale NOOR 1

Ce champ solaire contient 7 plateformes, dont chacune comporte un nombre de champs, soit un
total de 14  subfields . Chaque  subfield  comporte un ensemble de boucle qui est constitué de
deux ligne dites  Filas  dont chacune comporte deux collecteurs. Une boucle est ainsi constituée
de 4 collecteurs chaque collecteur est formé de 12 modules et chaque module contient 28 miroirs
qui concentrent les rayons vers 3 tubes.
Entre deux collecteurs se trouve une armoire de commande qui assure l’alimentation et la commu-
nication avec la salle de contrôle.

La circulation de l’huile synthétique dans le champ solaire entraine l’augmentation de sa température,


à la sortie du champ solaire l’huile collectée dans un vase d’expansion est connectée à l’unité de
conversion afin de transférer son énergie à un autre fluide (l’eau ou sel), à la sortie de l’unité de
conversion, l’huile retourne dans le champ solaire pour effectuer un autre cycle.
Les collecteurs cylindro-paraboliques sont dotés d’un système de poursuite afin de maximiser l’énergie
reçue par le soleil, la figure xx montre le montage d’un collecteur cylindro-parabolique

1.4 Présentation du projet

1.4.1 Contexte pédagogique


Ce projet s’inscrit dans le cadre du projet de fin d’études, afin d’obtenir le diplôme d’ingénieur
d’état en Génie Énergétique et Énergies Renouvelables .
L’objectif principal de ce travail, est d’intégrer le milieu professionnel par la réalisation d’un projet
réel dans une société, afin de développer les atouts acquis lors de la formation pédagogique.

13
1.4. PRÉSENTATION DU PROJET 14

1.4.2 Expression du besoin


La société NOMAC MAROC est engagée dans une démarche d’amélioration continue de sa
performance globale, afin d’atteindre ses objectifs stratégiques de croissance durable et pérenne.
C’est dans ce cadre, que le département performance et le département du maintenance électrique
m’a confié un projet d’amélioration de l’efficacité énergétique de la centrale , qui consiste à diag-
nostiquer l’état actuel du système, et repérer les opportunités d’amélioration, dans le but d’améliorer
la performance de ce système ainsi minimisé les sources du surconsommation d’énergie électrique
pour augmenter le facture de production .

1.4.3 Analyse fonctionnelle de projet


Afin de caractériser le besoin exprimé, nous utiliserons le diagramme de bête à cornes illustré
par la figure suivante :

A qui rend-il service ? Sur quoi agit-il ?

Central NOOR 1
énergie électrique
NOMAC

Amélioration d'efficacité énergétique


de la centrale et l'intégration d'un sys-
tème PV

Dans quel but ?

l'optimisation de la consommation d'énergie électrique de la centrale

Figure 1.12: Expression du besoin

14
1.4. PRÉSENTATION DU PROJET 15

1.4.3.1 Diagramme pieuvre

Environnement
Réglementation Intempéries
énergie
Utilisateur FC3 électrique FC7
FC6 FP1
FP2 Soleil
FC1
Coût Amélioration d'efficacité énergétique de
la centrale CSP et l'intégration d'un système PV
FC8

FC9 Encombrement
FC2 FC5
Planéte
FC4
Maintenance

Sécurité
Hygién

Figure 1.13: Diagramme pieuvre de notre projet

FP1 : Optimisé la consommation d’énergie électrique.


FP2 : Transformer l’énergie solaire en énergie électrique.
FC1 : Être peu couteux.
FC2 : Faciliter la maintenance sur site.
FC3 : Résister aux conditions climatiques, aux chocs électriques, ...
FC4 : Respecter les normes de sécurité.
FC5 : Respecter les normes d’hygiène.
FC6 : Respecter la réglementation en vigueur.
FC7 : Résister aux intempéries
FC8 : Optimiser le positionnement des modules en fonction de la localisation de l’installation.
FC9 : Éviter de puiser dans les ressources épuisables.

1.4.4 Le Cahier des Charges Technique


L’Analyse Fonctionnelle Technique permet de faire la transition entre l’Analyse Fonctionnelle
du Besoin et la conception détaillée. Le Cahier des Charges Technique est donc qualifié en tant
qu’outil permettant la proposition des solutions technologiques.

15
1.4. PRÉSENTATION DU PROJET 16

Optimisé la consommation Analyser le profil Documents et facturs


d’énergie électrique. énergétique de la centrale de consommation

Détecter les sources


Norme iso 50001
de surconsommation

Faire un plan d’action Amélioration


pour l’amélioration d’éclairage

Intégration des
énergies renouvelables

Figure 1.14: Diagramme FAST de la fonction principale FP1

Transformer l’énergie so-


Capter l’énergie solaire
laire en énergie électrique.
Cellules photovoltaı̈ques
Convertie l’énergie solaire
en énergie électrique

Transmettre
Circuit électrique
énergie électrique

Régler la tension aux


Régulateur de charge
bornes des batteries

Stocker énergie électrique Batteries

Convertir la tension conti-


Onduleur
nue en tension alternative

Figure 1.15: Diagramme FAST de la fonction principale FP2

Chercher des équipements


Être peu couteux Les offres du marché
peu coûteux et plus efficace

Figure 1.16: Diagramme FAST de la fonction FC1

16
1.4. PRÉSENTATION DU PROJET 17

Chercher des équipements


Être peu couteux Les offres du marché
peu coûteux et plus efficace

Figure 1.17: Diagramme FAST de la fonction FC2

Résister aux intempéries Nettoyer les panneaux Nettoyage

Fixer les panneaux Fixation

Figure 1.18: Diagramme FAST de la fonction FC7

Respecter la Utiliser des com-


VFD DIN VDE etc
réglementation en vigueur posants certifiés

Respecter les normes


NF C 15-100
lors de l’installation

Figure 1.19: Diagramme FAST de la fonction FC6

Optimiser le position-
nement des modules en
Garder l’espace esthétique Sketchup
fonction de la locali-
sation de l’installation
panneaux planes

Figure 1.20: Diagramme FAST de la fonction FC8

1.4.5 Contraintes
La gestion de ce projet doit tenir en compte les contraintes suivantes :
Les contraintes temporelles :
• Le temps dédié à ce travail est limité en 4 mois
Les contraintes de réalisation :
• Le travail à distance a cause de confinement
• La diversité et la dispersion des données collectées
• La collecte des données est toujours liée à un responsable
• Indisponibilité des responsables
• Manque de métrologie et instrumentations de mesure

17
1.5. CONCLUSION 18

1.4.6 Démarche du travail


Afin de répondre exactement au besoin exprimé et de bien mener le projet, j’ai mis en place une
démarche de travail constituée de trois étapes :

Établir l’état des lieux :


Dans le cadre d’une démarche d’efficacité énergétique, la compréhension de l’origine des
consommations est la première étape, le point de départ d’une démarche de réduction des
consommations. Dans un premier temps, il s’agit en effet de comprendre le fonctionnement de la
centrale et d’identifier les leviers d’économie pour ensuite dresser un plan d’action en hiérarchisant
les différentes actions en fonction des critères souhaités.

Dégager les solutions d’amélioration :


A ce stade, on vise à chercher et explorer les actions et les solutions qui permettent d’améliorer
l’efficacité énergétique de la centrale et d’améliorer la performance de système .

Application des solutions sur un Hangar de maintenance mécanique


Dans cette étape on va appliquer tous ce qui précède sur un Hangar de maintenance mécanique
ainsi qu’on va intégrer un système photovoltaı̈que autonome pour faire une alimentation solaire
afin d’optimiser la consommation d’énergie électrique produite par les miroirs
cylindro-paraboliques .

1.5 Conclusion
Ce chapitre a pour objectif de donner une vision globale sur la société d’accueil, son historique et
ses activités, ainsi que mettre le point sur le besoin exprimé par l’entreprise qui cherche à améliorer
sa performance énergétique.
Le chapitre est clôturé par la description de la démarche suivie le long de ce projet. Après cette
présentation du cadre général du projet, le 2éme chapitre est dédié à donner une vision générale sur
l’efficacité énergétique et l’énergie photovoltaı̈que au Maroc.

18
CHAPITRE 2

GÉNÉRALITÉ SUR L’EFFICACITÉ


ÉNERGÉTIQUE AU MAROC ET
L’ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE

2.1 Efficacité énergétique au Maroc

2.1.1 Introduction
Le Maroc a lancé depuis plusieurs années plusieurs programmes de développement durable qui
tendent à optimiser davantage ses ressources énergétiques locales et durables avec le développement
d’une stratégie d’efficacité énergétique ambitieuse et volontaire dans les différents secteurs produc-
tifs et énergivores dont le Transport, le Bâtiment, l’Industrie, l’Éclairage public et l’Agriculture.

L’industrie représente en effet plus de 22% de la consommation énergétique totale et la réduction


de la consommation énergétique nationale serait de 17% dans l’industrie à l’horizon 2030. Les com-
bustibles produits pétroliers représentent près de 70% de la consommation finale du secteur indus-
triel. Le secteur de l’Agro-alimentaire est le deuxième consommateur d’énergie après le secteur
des matériaux de construction. Les autres principaux secteurs consommateurs d’énergie et dont le
potentiel d’économie d’énergie reste important pour la compétitivité industrielle nationale sont prin-
cipalement le secteur Textile (principalement de l’électricité), le secteur minier et la transformation
des métaux.

L’AMEE a d’abord lancé au début de l’année 2013 les États Généraux de l’Efficacité Énergétique,
un débat national participatif, inclusif et transparent à grande échelle et qui a abouti à l’élaboration
d’une vision nationale d’efficacité énergétique à l’horizon 2030, et les plans d’actions associés à
court, moyen et long terme. Cette consultation a associé l’ensemble des acteurs concernés au ni-
veau national : l’État, les collectivités locales, le secteur privé, la société civile et les syndicats des
secteurs concernés (bâtiment, éclairage public, industrie, transport, agriculture), des juristes, des
scientifiques et des experts nationaux et internationaux. [2]

19
2.1. EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE AU MAROC 20

2.1.2 Programme national de l’efficacité énergétique (court terme)


— Dans le secteur résidentiel et tertiaire, le programme œuvre pour la mise en place du Code
d’EE dans le bâtiment (CEEB), la généralisation des lampes à basse consommation (LBC),
l’utilisation des matériaux d’isolation, l’utilisation du double vitrage et l’installation des cap-
teurs solaires thermiques basse température (totalisant 1 360 000 m² à l’horizon 2020).

— Dans le secteur industriel, le programme vise la généralisation des audits, l’optimisation du


stockage du froid et du chaud, l’installation des kits PV et pompes solaires, l’utilisation des
variateurs de vitesse et de fréquence, ainsi que l’utilisation des LBC.

— Dans le secteur du transport, le programme cible le rajeunissement du parc automobile,


l’organisation du transport urbain (circulation, transport collectif. . . ) et l’application de la
réglementation de l’EE relative aux véhicules.[3]

2.1.3 Des mesures législatives et réglementaires


Comme signalé auparavant, les premières mesures de l’EE ont été lancées avec le Plan National
d’Actions Prioritaires (PNAP) adopté pour la période 2008-2012.
La Loi n° 47-09 promulguée par Dahir n°1-11-161 du 1 Kaada 1432 (29 Septembre 2011) et publiée
au Bulletin Officiel le 17 Novembre 2011, constitue une référence. Celle-ci traduit la volonté des
pouvoirs publics d’atténuer la facture énergétique du pays et contribuer au développement durable,
via le levier de l’EE dans l’utilisation de l’énergie.[3]
La loi 47-09 traite de l’EE dans les secteurs prioritaires et introduit :
— la généralisation des audits énergétiques dans l’industrie et le tertiaire, à partir de certains
seuils de consommation,
— l’intégration de manière durable des techniques d’EE au niveau de tous les programmes de
développement sectoriels,
— l’étude d’impact énergétique au préalable de tout projet de programme d’aménagement ur-
bain ou de construction, à partir d’un seuil de consommation prévisionnelle,
— le contrôle technique de l’EE,
— la performance énergétique des bâtiments et des équipements et appareils : mise en place
des codes d’EE, spécifiques aux différents secteurs.

20
2.1. EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE AU MAROC 21

2.1.4 Exemples de projets sectoriels

Figure 2.1: La structure de la consommation par secteur Source :AMEE

2.1.4.1 Secteur du bâtiment

Comme l’indique le diagramme de la figure précédente, le secteur du bâtiment est responsable


de 36% de la consommation de l’énergie totale du pays. Ce taux connaı̂t une forte croissance an-
nuelle estimée autour de 6,4% (source : Ministère de l’Habitat - 2017).
La stratégie énergétique nationale adoptée en 2009 a précisé que, dans les 15% d’économie d’énergie
fixés comme objectif pour 2030, le secteur du bâtiment contribuerait à hauteur de 19% pour le
résidentiel et 10% pour le tertiaire.
Afin d’inciter les professionnels du secteur et les autres parties concernées (santé, éducation natio-
nale, . . . ) à prendre en considération cette dimension, l’AMEE a lancé le programme CEEB (Code
d’Efficacité Energétique dans le Bâtiment), dont les mesures phares sont :
— l’opérationnalisation de la RTCM (Règlementation Thermique dans la Construction au Ma-
roc),
— l’obligation de l’installation de chauffe-eau solaires pour toute nouvelle construction et le
soutien pour l’acquisition des chauffe-eau solaires,
— la mise en place des audits obligatoires pour les bâtiments tertiaires dont la consommation
dépasse un seuil fixé. [4]

2.1.4.2 Secteur du transport

Il est largement reconnu que le transport est l’un des secteurs dans lequel il est le plus difficile
d’améliorer l’EE et d’en ralentir l’augmentation de la demande énergétique. Néanmoins, un renou-
vellement de la flotte des taxis a été entepris. Quoique non totalement généralisé et ne concernant
pas directement l’économie de l’énergie de type électrique, l’opération contribue à la réduction des
émissions de GES.
Afin de maı̂triser et optimiser les consommations énergétiques de la flotte de transport public, il y a
lieu d’accélérer le renouvellement de la flotte de bus. [3]

21
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 22

2.1.4.3 Secteur de l’industrie

Contribuant à hauteur de 30% au PIB national, la consommation de ce secteur représente 32%


de la consommation nationale, avec toutefois des prévisions de réduction de 48% en 2030.

Paradoxalement, selon l’AMEE, une expérience menée au Maroc sur une centaine de projets
industriels audités, a révélé que seul 5% des projets ont abouti à l’implémentation de solutions. En
Europe, le pourcentage enregistre suite à une expérience similaire est d’environ 25%.[3]

2.1.4.4 Cas de l’Eclairage

Les actions menées ont été orientées vers le secteur résidentiel, les bâtiments administratifs et
l’éclairage public.
Dans le cadre du programme appelé INARA et porté par l’ONEE, 13 millions de lampes basse
consommation (LBC) en remplacement de lampes à incandescence, ont été distribuées à tarif réduit.
Selon l’ONEE, l’initiative a permis d’effacer une pointe de 310 MW, de réaliser une économie
d’énergie de 800 GWh/an et de réduire 690 000 T des émissions de C02.[3]

L’allègement de l’impact de la facture énergétique sur le budget Communal (en consommation


et en maintenance) passe inéluctablement par la mise à niveau des installations électriques et la
généralisation des équipements énergétiquement performants (lampes LED, stabilisateurs, ...).

Dans le secteur de l’éclairage public, des mesures et des actions ont été initiées, nous en citons :
— le remplacement des lampes à mercure ou à sodium par des lampes LED, plus économes,
plus endurantes et moins émettrices de CO2.
— la réalisation d’un projet pilote d’éclairage public alimenté par de l’énergie solaire au niveau
de la région de Fès,
— la mise en place en 2015, de la première Société de Développement Local (SDL) à Salé dans
le cadre du modèle du Partenariat Public Privé (PPP) pour la gestion de l’éclairage public

2.2 Énergie photovoltaı̈que


Nous souhaitons à travers cette deuxième partie répondre aux questions de base qui se posent
pour savoir ce qu’est l’énergie photovoltaı̈que, estimer ce qu’elle produit et combien elle coûte.
Ceci afin que J’on puisse décider rapidement si J’énergie photovoltaı̈que est intéressante pour une
application et quel type de montage peut fonctionner dans un cas donné. Tous ces points seront
repris en détail dans cette partie.

2.2.1 Définition général


2.2.1.1 Énergie solaire photovoltaı̈que

L’énergie solaire photovoltaı̈que convertit directement le rayonnement lumineux (solaire ou


autre) en électricité. Elle utilise pour ce faire des modules photovoltaı̈ques composés de cellules

22
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 23

solaires ou de photopiles qui réalisent cette transformation d’énergie .

Les cellules solaires et les modules photovoltaı̈ques produisent de l’électricité en courant continu
(DC = Direct Current) comme les batteries. Pour alimenter des appareils en courant alternatif à partir
de l’énergie photovol-taı̈que, on a donc besoin de convertisseurs DC/AC qui produisent un courant
alternatif à partir du continu. On les appelle aussi onduleurs.

2.2.1.2 Rayonnement direct, diffus et global

En traversant l’atmosphère, le rayonnement solaire est absorbé et diffusé. Au sol, distingue plu-
sieurs composantes :

• Le rayonnement direct est reçu directement du Soleil, sans diffusion par l’atmo¬sphère. Ses
rayons sont parallèles entre eux, il forme donc des ombres et peut être concentré par des miroirs.

• Le rayonnement diffus est constitué par la lumière diffusée par l’atmosphère (air, nébulosité,
aérosols). La diffusion est le phénomène qui répartit un fais¬ceau parallèle en une multitude de
faisceaux partant dans toutes les directions. Dans le ciel, ce sont à la fois les molécules d’air, les
gouttelettes d’eau (nuages) et les poussières qui produisent cet  éclatement  des rayons du Soleil.
Cela dépend donc avant tout des conditions météorologiques. Par temps couvert, on admet que le
rayonnement diffus est isotrope, c’est-à-dire que l’on reçoit un rayonnement identique de toutes
les directions de la voûte céleste. Par temps d’air ou voilé, outre le ciel bleu relativement isotrope
(diffusion sur l’air), on a une couronne plus brillante autour du Soleil (composante appelée cir-
cum¬solaire) et souvent un renforcement sur l’horizon, la bande horizon.

• L’albédo est la partie réfléchie par le sol. Il dépend de l’environnement du site. La neige, par
exemple, renvoie énormément de rayons lumineux alors qu’un asphalte n’en renvoie pratiquement
aucun. Il faudra en tenir compte pour évaluer le rayonnement sur plans inclinés.[4]

Le rayonnement global est tout simplement la somme de ces diverses contribu-tions comme le
montre la figure 2.2

Figure 2.2: Composantes du rayonnement solaire au sol [4]

23
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 24

2.2.2 Trajectoire apparente du Soleil


Pour un observateur situé sur la surface de la Terre, le Soleil décrit une trajectoire apparente qui
dépend de la latitude et la longitude du lieu où il se trouve. Rappelons que la latitude est la distance
angulaire d’un point quelconque du globe par rapport à l’équateur (de 0 à 90° dans l’hémisphère
nord). Quant à la longitude, c’est également un angle, donné par rapport au méridien de Greenwich
(arc de cercle passant par les deux pôles et la ville de Greenwich en Angleterre) en se déplaçant vers
l’est.[4]

La position du Soleil est définie par deux angles : sa hauteur angulaire h (l’angle entre la direc-
tion du Soleil et le plan horizontal du lieu) et son azimut α (l’angle entre le méridien du lieu et le
plan vertical passant par le Soleil, compté négativement vers l’est) (figure 2.3).

Figure 2.3: Définitions de la position du soleil (hauteur et azimut ) [4]

2.2.3 Différentes configurations de systèmes photovoltaı̈que


2.2.3.1 Systèmes autonomes (au fil du soleil )

Ce sont les systèmes les plus simple puisque l’énergie photovoltaı̈que est utiliser directement à
partir des panneaux .

Nous pouvons distingué entre deux cas :

• Alimentation directe

Dans ce cas, l’énergie électrique produit par les panneaux solaire est directement utiliser par les
appareils qui fonctionnera par la présence de la lumière .
c’est intéressant pour les applications qu’on pas besoin de fonctionner dans l’obscurité , et pour
lesquelles le besoin en énergie coı̈ncide avec la présence du la lumière .S’il y a de la lumière ,ça
fonction ,sinon ça s’arrête [4]

24
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 25

• Le pompage au fil du soleil


Les panneaux photovoltaı̈ques alimentant une pompe (de surface ou immergée)12 ou 24 Vdc (cou-
rant continu ) assistée par un régulateur contrôleur (pouvant être intégré à la pompe selon le fabri-
cant) qui approvisionnent l’eau lorsque les panneaux sont exposés au soleil.

Figure 2.4: Système du pompage au fil du soleil [4]

2.2.3.2 Systèmes autonomes avec stockage

C’est la configuration la plus courante des systèmes photovoltaı̈ques autonomes .Les systèmes
de stockage pour les installations photovoltaı̈ques sont constitués de batteries particulières, pensées
et conçues pour stocker l’énergie produite par un système photovoltaı̈que, pour la rendre disponible
lorsque l’installation n’est pas en mesure de produire suffisamment d’énergie pour l’autoconsom-
mation, par exemple la nuit, ou pour emmagasiner et stocker le surplus d’énergie auto-produite dans
des installations autonomes qui alimentent des lieux qui ne sont pas rejoint par le réseau national.

25
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 26

Figure 2.5: Système photovoltaı̈que autonome avec stockage [4]

Figure 2.6: Système d’alimentation autonome hybride (photovoltaı̈que/groupe électrogène ) [4]

2.2.3.3 Système raccordées au réseau

Un tel système s’installe sur un site raccordé au réseau (ONEE au Maroc). Généra-lement sur
des habitations ou des entreprises qui souhaitent recourir à une forme d’énergie renouvelable et qui
bénéficient d’un bon ensoleillement. L’énorme avantage de cette solution est l’absence de batterie.
On ne stocke plus l’énergie, on l’injecte directement dans le réseau local ou national. Et ceci sans
limite quantitative, donc toute l’énergie est récupérée. Il y a un compteur qui tourne dans un sens
pour la consommation, et un autre dans l’autre sens pour la production. Mais il faut tout de même

26
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 27

convertir le courant continu des pan-neaux en alternatif au travers d’un onduleur, et celui-ci doit
être homologué par la compagnie d’électricité qui va recevoir ce courant. Car il doit respecter des
normes sur sa qualité  sinusoı̈dale . [4]

Figure 2.7: Système photovoltaı̈que raccordées au réseau [4]

systèmes
photovoltaı̈ques

Systèmes système connecté


autonomes au réseau

connecté
connecté au
Sans Avec Systèmes directement
public via
stockage sTockage hybrides au réseau
une maison
public

Figure 2.8: Arbre des systèmes photovoltaı̈ques

2.2.4 Les composantes principaux d’une installations photovoltaı̈que


2.2.4.1 Les panneaux PV

D’une manière générale, il existe deux types de panneaux photovoltaı̈ques, à savoir :


Les panneaux en silicium cristallin et les panneaux à couche mince

27
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 28

Silicium monocristallin (c-Si)


Silicium cristallin
Silicium poly cristallin (mc-Si)

Cellules
Silicium amorphe (a-Si)

Tellure de cadmium (CdTeS)


Couche mince
Arséniure de gallium (GaAs)

CIS/CIGS/CIGSS

Figure 2.9: L’efficacité de quelques technologies PV utilisés commercialement

Technologie Efficacité de la Efficacité du module Surface requise pour


cellule aux STC (%) aux STC (%) obtenir 1 kWc (m2)
Silicium 16-19 I 13-15 7
monocristallin
Silicium 14-15 12-14 8
polycristallin
Silicium 5-7 15
Amorphe (a-S,)
Teluride de 8-11 11
Cadmium (CdTe)
CIS/CIGS/CIGSS 7-11 10
Silicium amorphe / 8 12
microcristallin

Tableau 2.1: Efficacités typiques des différentes technologies PV utilisées commercialement

Les panneaux monocristallin ont largement utiliser pour les installation pv .En effet, ce type de
modules bénéficie d’un statut de technologie éprouvée et mature, donnant une meilleure visibilité
sur les garanties de fabrication et d’installation et présentent un bon rapport qualité /prix, avec un
très bon rendement (13-15%, tableau 2.1) ce qui permet de réduire la surface d’utilisation. Enfin,
le silicium ne présentant aucune substance toxique, il est donc facile de recycler et réutiliser ces
modules.

2.2.4.2 Les régulateurs de charge

Dans un système photovoltaı̈que autonome, le régulateur représente en général moins de 5 %


du coût total du système, ce qui tout d’abord laisse à penser que cet composant n’est pas important.
Au contraire sa fonction est primordiale et qualités vont profondément influencer le coût final de

28
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 29

l’énergie produite .
Le régulateur est l’élément central d’un système photovoltaı̈que autonome contrôle les flux d’énergie.
Il doit protéger la batterie contre les surcharges (solaire et décharges profondes (utilisateur). Il doit
également assurer la surveillance et la sécurité de l’installation (surcharge, alarmes, fusibles, in-
versions de polarité). Dans les systèmes plus élaborés, il peut aussi commander la recharge par
d’autres source d’énergie (génératrice d’appoint, éolienne, hydraulique). Dans certains cas,il peut
réaliser une transformation de puissance (recherche de point de puissance maximum MPPT) [4]

Les régulateurs de charge solaire se divisent en deux catégories : les régulateurs PWM et les
régulateurs MPPT

Les régulateurs de charge PWM (Pulse Width Modulation) : se sont les régulateurs de base,
qui ont uniquement pour rôle d’adapter la tension des panneaux (la tension panneau doit être la
même que celle de la batterie). Ils sont donc idéals pour les petites installations.

Les régulateurs de charge MPPT (Maximum Power Point Tracking) : Le contrôleur de charge
MPPT est plus complet qu’un contrôleur PWM : il permet de vérifier l’état des batteries ainsi
que le potentiel des panneaux. Cette technologie qui permet d’obtenir jusqu’à 30% de rendement
supplémentaire par rapport à un PWM (notamment lors des périodes nuageuses).
Pour un régulateur MPPT la tension des panneaux solaire doit être supérieure à celle de la batterie
pour qu’il fonction correctement .

2.2.4.3 Les accumulateurs photovoltaı̈ques (les batteries)

Le stockage d’énergie dans les systèmes photovoltaı̈ques autonomes est en général assuré par
des batteries, composants utilisés dans la majorité des cas. Seules quelques applications utilisant
l’énergie au fil du soleil comme par exemple du pompage ou de la ventilation peuvent se pas-
ser d’accumuler l’énergie ; aussi, la maı̂trise des batteries est un élément essentiel au succès des
systèmes autonomes. Dans ces systèmes, le stockage d’énergie représente environ 13 à 15 % des
inves¬tissements initiaux mais sur une durée d’exploitation de vingt ans, ce coût peut atteindre 50
% des frais totaux ; il est donc primordial d’essayer de réduire ce prix en augmentant la durée de vie
des batteries. En effet, elle est toujours infé-rieure à celles des panneaux, il faut donc les remplacer
plusieurs fois au cours de la durée de service du système (tous les deux, cinq ou dix ans selon le
cas).
Les batteries utilisées dans les systèmes solaires autonomes sont en général de type plomb-acide
(Pb) Les batteries cadmium-nickel (NiCd) ne sont plus que rarement utilisées car leur prix est
beaucoup plus élevé et elles contiennent du cadmium (toxique). Leurs remplaçantes, les batteries
nickel-métal-hydrure (NiMH) sont intéressantes et on en donnera quelques paramètres typiques,
leur emploi étant plus fréquent dans les applications professionnelles haut de gamme, ou de très pe-
tite taille (¡ 2 Ah). D’autres batteries sont en développement principalement chez les constructeurs
s’intéressant à la voiture électrique. On peut citer également un développement qui utilise de l’air
comprimé comme accumulateur d’énergie, l’intérêt potentiel de ce procédé étant la grande durée de
vie prévue et l’absence de composants chimiques à recycler.[4]

29
2.3. CONCLUSION 30

2.2.4.4 Les onduleurs

Un onduleur solaire (parfois commercialisé sous le nom de variateur solaire, convertisseur so-
laire ou onduleur photovoltaı̈que) est un onduleur convertissant le courant continu de l’énergie pho-
tovoltaı̈que issue d’un panneau solaire en courant alternatif.
Il existe trois sortes d’onduleurs :
• L’onduleur autonome
• L’onduleur relié au réseau
• L’onduleur sur batterie

L’onduleur dure en moyenne 8 à 12 ans. C’est l’un des éléments du panneau photovoltaı̈que qui
nécessite un contrôle régulier pour s’assurer de son bon fonctionnement. Une panne de l’onduleur
peut se manifester de différentes façons, par une baisse de la production, des pertes de couplages au
réseau, des dépassements de plage de tension etc .

2.2.4.5 Coût d’une installation pv

En extérieur (sous exposition solaire ), la production électrique d’un panneau dépend de


• ses dimensions
• sa technologie
• du rayonnement reçu
• de la durée d’exposition

En valeur instantanée, sous un ensoleillement maximum de 1000w/m2 , un module pv en sili-


cium cristallin de 1m2 produit une puissance instantané d’environ de 100W .

Au Maroc le prix de l’installation des panneaux photovoltaı̈ques pour les particuliers va de


”10.000 DH à 100.000 DH pour couvrir les besoins de la maison et de la consommation d’électricité”.
Ce prix englobe le bilan solaire, l’achat du matériel, la main-d’œuvre ainsi que la pose des panneaux.

2.3 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté le contexte de l’efficacité énergétique au Maroc, ainsi un
aperçu général sur l’énergie photovoltaı̈que. Sur la base de ces informations nous procéderont à
réaliser un audit d’efficacité énergétique au profit présenté au 1er chapitre de la centrale pour but
d’avoir une idée sur les sources de surconsommation d’énergie électrique , afin de réaliser un plan
d’action pour l’amélioration .C’est le but principal de chapitre suivant .

30
CHAPITRE 3

ANALYSE DU PROFIL ÉNERGÉTIQUE DU


CENTRALE CSP NOOR1 ET PLAN
D’ACTION POUR L’AMÉLIORATION

Sur le présent chapitre nous allons exposer l’état énergétique actuel de la centrale thermo-
solaire en analysant l’évolution de la production et de la consommation annuelle de l’énergie, et
finalement finir par une proposition d’une optimisation d’éclairage d’un hangar et autres solutions
d’amélioration d’efficacité énergétique de la centrale .

3.1 État général de la consommation d’énergie de la centrale


solaire
Dans La centrale thermo-solaire NOOR1 la conversion de l’énergie solaire en 160MW d’électricité
Se font en plusieurs étapes en utilisant plusieurs équipements Ils consomment de l’électricité.

3.1.1 la liste des consommateurs électriques

Consumption balance in max. opera- Minimum consumption operation


tion
Description Active po- Reactive Apparent Po- Active power Reactive Apparent Po-
wer KW, Power wer (KVAr) KW Power wer (KVAr)
(KVAr) (KVAr)
CONDENS 701,21 240,93 701,38 454,64 151,07 454,81
ATE SYS-
TEM

31
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 32

FEED 4934,18 1626,73 4934,34 3106,2 1022,01 3106,36


WATER
SYSTEM
COOLING 3525,93 2256,74 3526,25 3525,93 2256,74 3526,25
SYSTEM
STEAM GE- 5,39 5,23 5,86 4,77 4,82 5,25
NERATION
SYSTEM
STEAM 16,43 11,84 16,78 16,4 11,8 16,76
TURBINE
DRAINAGE
SYSTEM
PLANT 11,11 8,53 11,49 11,14 8,53 11,51
DRAINAGE
WATER 1109,91 639,03 1110,2 3,03 1,25 3,23
TREAT-
MENT &
EFFLUENT
SYSTEM
SERVICE 150,66 89,34 150,96 150,76 89,34 151,06
WATER
SYSTEM
DEMIN 20,31 10,3 20,56 20,31 10,3 20,56
WATER
SYSTEM
AIR com- 158,1 71,28 158,33 80,1 35,74 80,32
pRESSED
SYSTEM
SAMPLING 7,35 4,56 7,65 0 0 0
SYSTEM
CHEMICAL 11 6,82 11,31 11 6,82 11,31
DOSINC
SYSTEM
FIRE PRO- 49,73 19,85 49,93 49,73 19,85 49,93
TECTION
SYSTEM
AUXILIARY 6,71 4,27 7,02 1,67 1,03 1,95
BOILER
THERMAL 1895,36 554,44 1895,5 9,27 2,78 9,42
ENERGY
STORAGE
HTF SYS- 11410,87 3778,59 11411,04 2875,33 960,86 2875,49
TEM

32
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 33

ELECT RI- 204,8 0 204,8 5,7 0 5,7


CAL
TRACING
S ALTS 0 0 0 0 0 0
MELTING
UNIT
SOLAR 1098,01 680,49 1098,32 101,74 63,06 102,05
FIELD
NETROGEN 161 99,16 161,31 1 0 1
S YS TEM
BATTERIES 0 0 0 0 0 0
DCS AND 92,62 53,51 92,9 92,2 55,37 92,5
I&C SER-
VICES
DIESEL 30 18,59 30,31 30 18,59 30,31
G ENE-
RATO RS
HVAC 1059,74 650,1 1060,04 232,53 142,77 232,83
LIGHTING 618,47 383,29 618,78 123,69 76,66 124
AND S
OCKETS
SANITARY 1,65 0 1,65 1,65 0 1,65
W AT E R
SWITCH 38,98 14,55 39,17 38,98 14,55 39,17
BOARDS
AUXI-
LIARY
FEEDERS
SWITCHGE 0 0 0 0 0 0
ARS AUXI-
LIARY
FEEDERS
TELECOMM 30,68 21,18 31,02 30,68 21,18 31,02
UNI-
CAT1ON
AND
PUBLIC
ADDRESS

33
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 34

TRANSF 12,09 8,57 12,44 12,09 8,57 12,44


ORMERS
AUX1LIARY
FEEDERS
PSA 373 240, 373, 0 0 0
STEAM & 1,11 1,62 1,69 0 0 0
BYPASS
SYSTEM
STEAM 299,59 164,52 299,86 77,98 48 78,29
TURBINE
CONDENSER 97 77,5 97,83 97,44 77,95 97,83
VACUUM
SYSTEM
CONDENSER 5,5 3,33 5,84 6 3,33 5,84
CLEANING
SYSTEM
TOTALE 28299,98 11844,76 28247,04 11172,51 5112,97 11179,841

Tableau 3.1: LES CONSOMMATEURS ELECTRIQUES

3.1.2 Bilan de la Consommation en minimum et en maximum d’operation

LA CONSOMMATION DES PUISSANCES EN MINIMUM


EN NOORO1
11172,51 11179,84

12000
10000
8000 5112,97
6000
4000
2000
0
p. active KW p. réactive KVA p. apparente KVA

Figure 3.1: LA CONSOMMATION DES PUISSANCES EN MIN

34
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 35

LA CONSOMMATION DES PUISSANCES EN MAXIMUM


OPERATION DA LA CENTRALE NOORO1
28299,98 28247,04

30000
25000
20000 11844,76
15000
10000
5000
0
p. active KW p. réactive KVA p. apparente KVA

Figure 3.2: LA CONSOMMATION DES PUISSANCES EN MAX

• Interprétation

D’après les figures 3.1 et 3.2 on remarque que :

A l’état maximale de l’opération de la centrale , les puissances consommées par les équipements
électriques sont très élevés par rapport à l’état minimal de la centrale .
• bilan de consommation maximale pour l’usine en exploitation de génération maximale

Le mode de fonctionnement pour la balance de consommation a été considéré comme suit :


champ solaire en fonctionnement à pleine charge et envoyant HTF au système de stockage ther-
mique + générateur de vapeur dans les conditions les plus défavorables. Le résultat obtenu sera
valable pour le dimensionnement du transformateur auxiliaire.

•bilan de consommation minimum pour une installation en exploitation de génération


maximale

Le mode de fonctionnement pour le bilan de consommation a été considéré comme suivant :


champ solaire en fonctionnement à pleine charge et envoi de HTF au générateur de vapeur dans les
conditions ambiantes les plus favorables. le résultat obtenu sera valable pour le Dimensionnement
du transformateur élévateur du générateur.

35
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 36

3.1.3 Historique de la production et de la consommation des équipements


électriques en MWh de la centrale durant l’année 2019
3.1.3.1 La production ON-line

production d'électricité en On-line en 2019


l'énergie produit en MWh

60000
50000
40000
30000
20000
10000
0

MOIS

Figure 3.3: LA PRODUCTION D’ELECTRICITE DE CENTRALE NOORO I EN ON-LIGNE EN


2019

• Interprétation
On remarque que la production de l’énergie électrique est très élevée pendant le mois juin.
la Production d’énergie électrique du centrale thermo-solaire varie en permanence en fonction de
la position du Soleil (nombre d’heures d’équivalent plein soleil) et en effet de la nébulosité (nuage,
pluie. . . ).

36
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 37

3.1.3.2 la consommation en ON-line

la consomation d'électricité en On-line en 2019


l'énergie consommé en MWh

4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0

MOIS

Figure 3.4: LA PRODUCTION D’ELECTRICITE DE CENTRALE NOORO I EN ON-LIGNE EN


2019

• Interprétation
On remarque que la consommation de l’énergie électrique est très élevée pendant le mois juin.
La consommation de l’énergie électrique des équipements varie en fonction de nombres d’heures
de production (plus la production est élevée, plus la consommation est élevée aussi ).

37
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 38

3.1.4 Évolution de la consommation de l’électricité en fonction de la produc-


tion

Figure 3.5: CORRELATION ENTRE LA PRODUCTION ET LA CONSOMMATION D’ELEC-


TRICITE EN ON-LINE

— On remarque que la production et la consommation de l’énergie électrique est très élevée


pendant le mois juin.
— la production annuellement en 2018 de l’énergie électrique est 400997 MWh avec un Consom-
mation de 34143 MWh, Il y a donc 9 % de la consommation électrique produite par la
Centrale.

3.1.5 la consommation de l’énergie électrique en Off-line


Dans le cas d’Off-line la centrale thermo-solaire ne produit pas d’énergie électrique. Il n’y a que
la Consommation d’énergie par les équipements des consommateurs électriques de la centrale. A
cause de ( la nuit, pluie, nuage ....).

Figure 3.6: LA CONSOMMATION DE L’ENERGIE EN OFF-LIGNE PAR KWH

38
3.2. ANALYSE DU LOT ECLAIRAGE DE L’HANGAR 39

— On remarque que la consommation de l’énergie électrique en Off-line est très élevée pendant
les mois janvier et juillet.
— la consommation d’énergie électrique varie selon les besoins de l’équipement utilisé par
l’opérateur tel que les consommateurs électriques utilisé par l’opérateur n’est pas toujours le
même
L’analyse des courbes de l’évolution de la production et de consommation nous a permis de
repérer les points dont lesquels une économie d’énergie semble indispensable. la centrale thermo-
solaire nous a proposé le problème de la hausse de consommation d’électricité aux heures de pointes
et aux heures de production.

Dans ce cadre on va réaliser une étude économique et un calcul adéquat pour optimiser la
consommation d’énergie électrique mais à cause de certaines raisons ( ex : le manque des données,
la difficulté d’être présent dans le milieu de travail..etc) nous avons spécifié l’étude seulement sur le
hangar de maintenance mécanique qui fait part de la centrale thermo-solaire. Ce choix est pris selon
le besoin de l’entreprise .Cette étude va considérer comme une première démarche pour l’optimisa-
tion d’énergie électrique des auxiliaires de la centrale .
Alors pour la suite on va concentrer l’étude sur le hangar de maintenance mécanique .

3.2 Analyse du lot Eclairage de l’Hangar

3.2.1 Récapitulatif des équipements du lot Eclairage


Comme déjà cité précédemment, nous travaillons dans un hangar individuel de 1408 m2 com-
posée de trois chambres et une toilette, et occupée en permanence durant toute l’année. Elle contient
Des équipements fonctionnant sous une tension standard de 220V-50Hz.
Les caractéristiques d’éclairage sont indiquées dans le tableau ci-dessous :

Equipement Type Nombre Puissance Puissance Durée d’uti- Energie


unitaire (W) totale (W) lisation quo- totale
tidienne (h) (wh)
lampes MASTERColour 33 230 7590 10 75900
CDM MW Eco
(philips)”
lampes Actinique BL 8 18 144 6 864
(philips)
lampes MASTER PL-C 4 26 104 6 624
4p (philips)
projecteur halogène 8 500 4000 10 40000

Tableau 3.2: Estimation du lot eclairage journaliers de l’Hangar

39
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 40

3.3 Plans d’action et aide à la prise de décision

3.3.1 Amélioration d’éclairages de du hangar


Après détection et analyse des lots Éclairage , une amélioration et un calcul adéquat sont nécessaires
pour optimiser l’énergie consommée .

3.3.1.1 Redimensionnement de l’instalation des lampes ”MASTERColour CDM MW Eco


(philips)”

L’installation actuelle d’éclairage revient à la phase de construction, la première tranche du pro-


jet solaire Noor entre 2013 et 2016, dans cette période les employées travaillaient en plein de charge
pour terminer le projet. Les travaux et les études nécessitent une précision. Après 2016 le projet
entré dans la deuxième phase c’est la phase de production au cours de cette phase la charge re-
vient un peu faible par rapport à la première, pour cela nous proposons une autre étude détaillée
d’éclairage.

Pour savoir la quantité de Lux produite par un ensembles des lampes pour éclairer un local il
faut faire l’appelle aux notions de la norme NBN EN 12464-1(Normes pour l’éclairage des lieux de
travail).

40
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 41

Figure 3.7: Notions de la norme NBN EN 12464-1

Sachant que le travail s’effectuer dans un hangar de maintenance mécanique nous pouvons
remarquer suivant la norme, l’éclairement minimal à maintenir pour un éclairage pour un atelier
mécanique (usinage de précision) est de 500 Lux. Cela est effectué pour la première phase. Pour la
deuxième il est recommandable de travailler avec 300 lux par ce que la charge est diminuée dans la
phase de production.

• Formule pour le calcul de l’éclairement (LUX) :

F ∗U ∗η
E= (3.1)
d∗A
Où :
. F [lm] : est le flux lumineux à fournir,
. A [m²] : est la surface du plan utile
. E [lx] : est l’éclairement prévu pour le local
. U : est ll’utilance, caractéristique du local et du système d’éclairage définie plus loin,
. d : est le facteur de dépréciation des lampes et luminaires

41
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 42

. η : est le rendement des luminaires

Pour notre locale la surface à éclairé est de 65*17=1105 m2 , le flux lumineux de chaque lampe
utiliser est de 21140lm, et le rendement 94% ( Annexe A).

Il reste a calculé l’utilance U et le facteur de dépréciation d.

• Calcule de facteur de dépréciation ´´d ``

Il tient compte la baisse du flux lumineux, du niveau d’empoussiérage des lampes et du lumi-
naire de l’altération des couleurs des parois du local .il varie selon l’activité dans ce locale

Empoussiérage Facteur compensateur de dépréciation


Faible 1.25
moyen 1.40
fort 1.60

Tableau 3.3: Facteur de dépréciation selon empoussiérage

Pour notre cas l’empoussiérage est faible par ce que les lampes sont d’une hauteur de 6 m. donc
le facteur de dépréciation correspondant est 1.25.

• Calcule de facteur d’utilance ´´U ´´


La détermination de ce facteur se fait par la projection de 4 paramètres dans le tableau d’utilance
.

Le première paramètre et la classe énergétique de la lampe. Dans notre cas la classe énergétique
des lampes étudier est A selon la fiche technique de la lampe.

Le deuxième paramètre est l’indice de suspension J, on prend soit 0 ou 1/3 selon le positionne-
ment de la lampe, s’il est encastré au plafond on prend 0 si non en prend 1/3. Pour notre situation
les lampes ne sont pas encastrées donc on prend 1/3.

Le troisième paramètre c’est l’indice du local K. Cet indice dépend essentiellement du local à
éclairer et son calcul s’effectuera par la relation suivante :

a∗b
k= (3.2)
(a + b) ∗ h
Avec :
a : longueur en mètre (m).
b : Largeur en mètre (m)
h : hauteur en mètre (m)

42
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 43

on applique la relation (3.2) sur notre cas avec a=65 ,b=17 et h=6 on trouve K=2.5
Le quatrième paramètre le facteur de réflexion
La lumière émise par le luminaire est réfléchie en partie sur les parois du local éclairé. Selon la
couleur des surfaces . Le coefficient de réflexion peut prendre les valeurs suivantes

Figure 3.8: facteur de réflexion

Selon le tableau on prend un plafond, un mur et un sol : 753

Maintenant après avoir calculer les différents paramètres nous faisons la projection sur l’illus-
tration au dessous pour avoir le facteur d’utilance .

Figure 3.9: facteur utilance

D’après la figure le facteur d’utilance égale à 1 .08

Calcule d’éclairement pour l’état actuel de le hangar avec 33 lampes :


21140 ∗ 33 ∗ 1.08 ∗ 0.94
E= = 512 > 500
65 ∗ 17 ∗ 1.25
Donc nous remarquons que l’installation est parfaite pour la première phase (phase de construc-
tion (500 lux) ).

Maintenant nous essayerons de diminuer l’éclairement pour notre situation actuel. Selon la
norme NBN EN 12464-1 (figure 3.7) il est recommander de choisir un éclairement de 300 lux
pour Soudure, usinage
grossier etc.

43
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 44

Alors pour se faire il suffit de diminuer le nombre des lampes installées.

300 ∗ 65 ∗ 17 ∗ 1.25
N= ) = 19.3 = 20
21140 ∗ 1.08 ∗ 0.94
Donc il est recommandé d’utiliser 20 lampes. Cela va permettre d’avoir une optimisation directe
de l’énergie électrique.

Pour un calcule plus précis du positionnement des lampes, l’utilisation de logiciel de simulation
d’éclairage DIALux est très importante.

DIALux est un logiciel gratuit de DIAL qui vous permet de créer des projets d’éclairage profes-
sionnels. Ce logiciel est utilisé par des milliers de concepteurs d’éclairage dans le monde entier et
facilite la conception de systèmes d’éclairage pour l’intérieur et l’extérieur.

Figure 3.10: simulation de positionnement des lampes avec DIALux

Rapport de simulation voir ANNEXE B


⇒ Gain annuel en (KWH)

13 ∗ 230 ∗ 10 ∗ 30 ∗ 12 = 10764KW H

⇒ Gain annuel en facture énergétique (MAD)

Prix du kWh de simulation : 1,61 MAD.

10764ĺ ∗ 1.61 = 17330.04M AD

3.3.1.2 Simulation du Remplacement des Luminaires PHILIPS Actinic BL TL-D 18W

Afin de réduire le poste de consommation d’éclairage, il peut être fait appel à des luminaires
plus performants comme la technologie d’éclairage par LED, de même puissance lumineuse que
celles des lampes à remplacer, pour maintenir le confort des occupants.

44
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 45

La LED, technologie que l’on retrouve à peu près partout maintenant (télévisions, luminaires, voi-
tures. . . ) est très en vogue. Non seulement elle est l’amie des écologistes purs et durs, mais elle vous
permet également de faire des économies d’énergie effroyablement importants. Sa consommation
électrique a été réduite à 10 fois de celle d’une ampoule à incandescente classique.
Les ampoules LEDs sont très résistantes. Leur durée de vie s’élève à en moyenne 35 000 heures
soit en moyenne 35 ans (pour une consommation quotidienne de 3-4 heures). Il est possible, dans
certains cas que les ampoules lâchent après cette durée. Il faut donc les remplacer.

Les Luminaires PHILIPS Actinic BL TL-D 18W répartis en caissons de 4*18W.

Désignation Puissance Puissance Flux lumineux Nombre de Prix uni-


lampe (W) caisson (W (LM) caisson taire(MAD)
PHILIPS Actinic 18 72 4800 2 ........
BL TL-D 18W
LED panel 60x60 32 32 3480 2 9 350
cm

Tableau 3.4: Comparaison des lampes et simulation du nombre de caissons LED équivalents

Le flux lumineux des LED panel est inférieur à celui des Luminaires Philips, donc il faut cal-
culer la quantité de Lux produite par cette source lumineuse, et la comparer avec le Lux minimal à
maintenir pour un éclairage de chambre selon la norme NBN EN 12464-1.

Figure 3.11: Notions de la norme NBN EN 12464-1

Comme on peut remarquer suivant la norme, l’éclairement minimal à maintenir pour un éclairage
de l’intérieur (Classement : Salles de repos) est de 100 Lux.

• Calcul de l’éclairement (LUX)


Par la même démarche présenter dans le calcul précèdent nous calculons l’éclairement pour une
chambre de 10 m2 de surface .
pour les caractéristiques techniques de la lampe voir Annexe C
3840 ∗ 065 ∗ 0.94
E= = 167.588 > 100lux
10 ∗ 1.4
Donc notre choix est convenable.

45
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 46

Désignation Puissance Nombre Puissance Energie Facture


lampe caisson (W) de caisson équivalente consommée équivalente
caisson (W (W) annuel- (MAD)
lement
(kWh)
PHILIPS Actinic 72 2 144 311,040 500,7744
BL TL-D 18W
LED panel 60x60 32 2 64 138,240 222,5664
cm

Tableau 3.5: Simulation de fonctionnement

Gain annuel en (KWH) Gain annuel en facture énergétique (MAD) Investissement (MAD)
172,800 278,208 700

Tableau 3.6: Simulation du gain

3.3.1.3 Simulation de remplacement des projecteurs d’éclairage extérieur

Au jour d’huit l’utilisation des projecteurs LED à plaque solaire est largement utilisée dans
l’éclairage extérieur. Ces projecteurs se caractérisent par un bon éclairage avec une faible consom-
mation de puissance électrique stockée dans les batteries durant la période d’ensoleillement. C’est
pour cela ce type de projecteur est recommandé dans le secteur industriel.

Type de projec- Puissance Luminosité Type d’alimenta- Prix unitaire


teur (W) (lm) tion
Projecteur ha- 400 8545 Normale . . . . . . ..
logène H 500
Ip54 400W
Projecteur So- 100 9000 Solaire 816.48
laire LED 100W (TTC)

Tableau 3.7: Comparaison Projecteur halogène et Projecteur Solaire LED

Nous pouvons remarquer que les projecteurs solaire LED est un choix convenable pour notre
cas étudier.

Gain annuel en (KWH) Gain annuel en Investissement (MAD) TRI Brut (Années)
facture énergétique
(MAD)
11520 18540.72 6531.84(TTC) 0.35

Tableau 3.8: Simulation du gain et du temps de retour sur investissement correspondant

TRI :c’est le temps de retour sur investissement,il se calcul avec la relation suivant :

46
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 47

Investisement
T RI =
Gain en f acture énergétique par année

3.3.2 Autre solution


Les principaux résultats des différents audits réalisés ont permis de mettre en exergue plusieurs
mesures d’économie d’énergie comprenant des recommandations et de mesures ne nécessitants pas
d’investissements, des actions ne nécessitant que de faibles investissements et quelques actions de
plus grande envergure.

Exemple des actions d’économie d’énergie :[2]

• Poste consommateur d’énergie


Le Compresseur
Le compresseur utilisé pour générer et traiter l’air comprimé représente une part importante mais
nécessaire de la charge électrique dans la plupart des installations industrielles. Les fuites d’air com-
primé constituent la principale et la plus courante cause des coûts excessifs, représentant généralement
environ 70% du gaspillage total. Les pertes d’énergie dans un système d’air mal entretenu découlent
du besoin de fournir une énergie supplémentaire pour pallier à l’inefficacité du circuit.
⇒ Recommandations de mesures d’efficacité énergétique
— Colmater les fuites d’air comprimé ;
— Mettre fin aux utilisations inutiles
— Contrôler le taux de charge des compresseurs
— Bien dimensionner le ballon de stockage d’air comprimé
— Installer le système variation de vitesse en cas de régime variable
— Réduire au maximum la pression de la conduite principale.
— Éviter de réduire la pression au point d’utilisation finale, séparer les grandes utilisations de
faible pression et fournir séparément de l’air à basse pression.
• Poste consommateur d’énergie
La Ventilation et le Pompage
Le système de ventilation et celui du pompage présentent de nombreuses caractéristiques semblables
et peuvent donc être analysés, d’un point de vue énergétique, de façon similaire. Tous deux sont ac-
tionnés par un moteur, directement ou au moyen d’une courroie ou d’une boı̂te à engrenages.
⇒ Recommandations de mesures d’efficacité énergétique

— Éliminer l’étranglement comme moyen de contrôle du débit.


— Pour les systèmes de ventilateurs ayant besoin d’un débit fixe, réduire le débit en fonction
du besoin
— Pour les systèmes de ventilateurs ou de pompes dont le débit requis varie, modifier le débit
• Poste consommateur d’énergie
Les systèmes CVC (Le chauffage, ventilation et climatisation)
Les systèmes CVC sont conçus pour offrir aux occupants un environnement confortable, sûr et pro-
ductif sous la forme d’une
⇒ Recommandations de mesures d’efficacité énergétique

47
3.4. CONCLUSION 48

— Programmer les systèmes ou la température en fonction de l’occupation et de l’air extérieur.


— S’assurer que la température et l’humidité fournies ne sont pas beaucoup plus élevées que
celles qui sont requises.
— Envisager des commandes numériques directes qui offrent un contrôle plus souple des charges
— Utiliser des variateurs de vitesse
— Installer des unités locales de traitement d’air (ex., assainisseurs d’air électroniques, filtres à
charbon actif à absorption d’odeur, filtres à haut rendement) pour réduire le besoin d’évacuation
générale.
— Vérifier régulièrement les points d’entretien mécanique (ventilateurs, paliers, alignements,
etc.)

3.4 Conclusion
Après avoir traité la solution d’amélioration d’éclairage comme une première solution d’optimi-
sation d’énergie électrique consommer, dans le chapitre suivant nous avons traité une autre solution
très efficace et largement utiliser aujourd’hui comme source d’énergie gratuite c’est l’intégration
d’un système photovoltaı̈que autonome avec stockage .

48
CHAPITRE 4

INTÉGRATION DU SYSTÈME PV
AUTONOME POUR UN HANGAR DE
MAINTENANCE MÉCANIQUE

Dans le présent chapitre, nous allons exposer les étapes principales d’une installation photo-
voltaı̈que autonome avec stockage .

4.1 Analyse du locale


Comme déjà cité précédemment, notre installation sera appliquées sur un hangar de maintenance
mécanique .

Figure 4.1: Construction 3D du Hangar réaliser par Sketchup

L’intégration des panneaux dans la toiture permettre de gagner l’espace, et l’intégration dépendre
de la configuration du locale.

49
4.2. ÉVALUATION DU GISEMENT SOLAIRE 50

Nous pouvons remarqué dans la figure 4.1 , que notre cas étudier est parfaitement valable pour une
installation toiture.

4.2 Évaluation du gisement solaire


Le gisement solaire, c’est-à-dire l’énergie solaire disponible, dépend de la localisation mais
également de l’inclinaison et de l’orientation du champ photovoltaı̈que.

4.2.1 Orientation
En Maroc, et plus généralement dans tout l’hémisphère Nord, nous privilégions toujours une
orientation du champ photovoltaı̈que vers le Sud. Ainsi, il convient d’identifier où se trouve le Sud
par rapport au site.

Dans notre étude de cas, il apparaı̂t qu’un pan de toiture est mieux orienté que l’autre(figure
4.1). C’est sur cette partie de toiture que devra être implanté le champ photovoltaı̈que. Il sera ainsi
mieux exposé aux rayonnements du soleil, tout-au-long de l’année.

4.2.2 Inclinaison
Il convient également de mesurer l’inclinaison du pan de toiture destiné à recevoir le champ
photovoltaı̈que.
locale étudie se situe aux régions de Drâa-Tafilalet, exactement à Ouarzazate. A l’aide du logiciel
P Vsyst on obtient les informations nécessaires en ce qui concerne inclinaison optimale des panneaux
solaire .

Figure 4.2: Calcule d’inclinaison optimale dans le logiciel P Vsyst

L’inclinaison optimale selon le logiciel P Vsyst est 31.2 ˚ :

50
4.3. BILAN DE CONSOMMATION JOURNALIÈRE 51

P Vsyst est conçu pour être utilisé par les architectes, les ingénieurs et les chercheurs, mais c’est
aussi un outil pédagogique très utile. Il inclut une aide contextuelle approfondie, qui explique en
détail la procédure et les modèles utilisés et offre une approche ergonomique avec guide dans le
développement d’un projet. PVsyst permet d’importer des données météo d’une dizaine de sources
différentes ainsi que des données personnelles .

4.2.3 Indication de la moyenne mensuelle du rayonnement horizontal quoti-


dien
Le tableau suivant révèle les différentes valeurs du gisement solaire sur la localisation d’Oarza-
zate.

Figure 4.3: Estimation des moyennes mensuelles à long terme Capturé du logiciel P Vsyst

Pour que cette étude soit crédible, nous avons prend la moyenne d’irradiation .(Ir =6.21Kwh/m2 .J)

4.3 Bilan de consommation journalière


Il s’agit d’estimer la consommation d’équipements supposés connus. L’objectif est d’obtenir la
consommation totale moyenne par jour.
L’énergie totale moyenne nécessaire par jour E (Wh/j) est la somme des consommations énergétiques
des divers équipements constituant le système à étudier, à savoir la télévision, les lampes d’éclairage,
les appareils électroniques, . . . etc. Sachant que la consommation de chaque équipement peut être
calculée comme suite :

51
4.4. CALCUL DE LA PUISSANCE CRÊTE DU CHAMP
PHOTOVOLTAÏQUE 52

Equipement Type Nombre Puissance Puissance Durée d’uti- Energie


unitaire totale lisation quo- totale
(W) (W) tidienne (h) (wh)
lampe MASTERColour 20 230 4600 10 46000
CDMMW Eco
(philips)
lampe LED panel 60x60 2 32 64 6 384
cm
lampe MASTER PL-C 4p 4 26 104 6 624
(philips)
PC portable HP 3 70 210 5 1050
chargeur portable samsung 4 5 20 4 80
Totale 4998 48138

Tableau 4.1: Estimation des besoins énergétique journaliers pour l’Hangar

Figure 4.4: la profile de charge selon le temps d’utilisation

4.4 Calcul de la puissance crête du champ photovoltaı̈que


A partir du calcul de la consommation journalière et des données d’irradiation solaire, nous pou-
vons calculer la puissance crête nécessaire au bon fonctionnement de l’installation photovoltaı̈que,
mois par mois, en appliquant la formule suivante :

E(besoin)
PC = (4.1)
Ir .P R
avec :
PC :Puissance crête de champ photovoltaı̈que (Wc )
E(besoin) :Énergie journalier consommée (WH)
PR :Coefficient des pertes

52
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 53

Ir :Irradiation moyenne journalier d’ensoleillement (kwh/m2 j)

D’après le tableau (4.1) E(besoin) =48138Wh et Ir =6.21Kwh/m2 .J

Nous prenons comme facteur des pertes 0.7 .

⇒ Application de (4.1)

48138
PC = = 11.07KWc
6.21.0.7

4.5 Choix des équipements de l’installation

4.5.1 Choix des modules


Nous avons choisi des modules de Jinksolar JKMS350M-72V Maxim .Les caractéristiques des
modules sont consignées dans l’annexe B

4.5.1.1 Calcule de nombre des panneaux

le calcule de nombre des panneaux solaire se fait par la relation suivant :

Pc
Np = (4.2)
Pmax
avec :

Np : Nombre des panneaux pv

Pmax : puissance maximale de chaque panneau

⇒ Application de

11070
Np = = 31.6 ≈ 32panneaux
350
Alors nous avons besoin dans notre installation de 32 panneaux solaire de puissance 350W,alors
la puissance de champ pv sera 11200Wc

Les panneaux photovoltaı̈ques seront installés sur la toiture du hangar. C’est la partie la plus
haute de toute la centrale de 1254 m² de surface disponible, et elle profite d’un ensoleillement
parfait sans ombrage

53
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 54

4.5.2 Dimensionnement du parc de batteries


Le dimensionnement de la batterie consiste à effectuer les deux choix techniques suivants :
• Choix de La tension de stockage
• Choix de la capacité et le nombres des la batteries.

4.5.2.1 Choix de La tension de stockage

Voici les voltages que nous recommandons en fonction de la puissance de votre installation :
• Inférieure à 800 Wc, une batterie de 12V est nécessaire ;
• De 800 à 1600 Wc, une batterie de 24V est nécessaire ;
• Supérieure à 1600 Wc, une batterie de 48V est nécessaire.

Dans notre cas la puissance installé est de 11070 Wc  1600 Wc .Alors nous avons choisi une
tension de stockage de 48 V .

4.5.2.2 Choix de la capacité et le nombre des la batteries

la capacité des accumulateurs nécessaires à ce système se calculer avec la relation suivant :

Ec ∗ N
C= (4.3)
D∗U
avec :
C : Capacité de la batterie en ampère.heure (Ah)
EC : Énergie consommée par jour (Wh/j)
N : Nombre de jour d’autonomie
D : Décharge maximale admissible
U : Tension de la batterie (V)

Nous prenons comme nombre de jour d’autonomie un jour, et la décharge maximale admissible
0.8 .

A.N

48138 ∗ 1
C= = 1179.85 ≈ 1180Ah
0.85 ∗ 48
Nous choisissant des Batterie solaire JYC battery GEL 12V/250Ah (Technologie GEL) .Les
batteries  gel  sont bien adaptées pour les décharges profondes et sont utilisées dans des batteries
tubulaires car l’électrolyte gélifié élimine la stratification de l’électrolyte qui est une des causes
principales de la perte des batteries tubulaires ouvertes.

54
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 55

Figure 4.5: Batterie solaire ”JYC battery” GEL 12V/250Ah

CARACTÉRISTIQUES
— Tension 12 V
— Capacité 250 AH
— Poids : 66.5 kg
— Largeur : 522 mm
— Hauteur : 268 mm
— Profondeur : 238 mm
— Garantie produit : 2 ans ou
— 500 cycles à décharges 80
— 750 cycles à décharge 50
— 1800 cycles à décharges 30
— Prix : 4 700,00 TTC
Alors le nombre des batteries nécessaire couplé en parallèle est :
1180
= 4.72 ≈ 5
250
le nombre des batteries nécessaire couplé en série est :
48
=4
12
 
Donc le nombres des batteries totale nécessaires est : batterienombres =20 

4.5.3 Choix du régulateur


Le régulateur photovoltaı̈que, pièce centrale de l’installation, doit être compatible avec les autres
éléments (champ photovoltaı̈que et parc de batteries).

55
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 56

le choix de régulateur photovoltaı̈que dépend de 2 paramètres majeurs, la puissance installé et la


tension de parc batteries .
Pour notre installation il faut choisir un régulateur peut supporter une puissance de 11070Wc et
adaptable avec une tension de 48v côté parc batteries .d’après nos recherches nous avons terminé
par le choix de deux régulateurs MPPT(Maximum power point tracker) de 5800Wc pour chaque
régulateur et 48v côté parc batterie .

Figure 4.6: SmartSolar Charge Contrallée MPPT 250/100

CARACTÉRISTIQUES
— Type de régulateur : MPPT ;
— Tension de batterie : 12V/ 24V / 48V ;
— Courant de charge Max : 100 A ;
— La puissance PV (max) en 48V : 5800 W ;
— La tension PV max : 250 V
— le prix unitaire en DH 10552,02DH
D’après les caractéristiques de régulateur, nous pouvons atteindre une tension de 250V côté
panneaux pv ,alors pour cela nous avons choisi de mettre 4 panneaux on série de 36 V pour chaque
un ,et 4 en parallèle .
Donc la tension maximum côté panneau pv est de Ump =144v et le courant maximum est de Imp =
39.8 A .

56
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 57

Figure 4.7: Mode d’emplacement des panneaux sur toiture

4.5.4 Choix de l’onduleur


Le dimensionnement de l’onduleur photovoltaı̈que autonome dépend de 3 paramétré :

• Partie CC(courant continu)


Côté CC, l’onduleur doit être adapté à la tension du système imposé par le parc de batteries. Dans
notre cas 48 V.

• Partie AC (courant alternatif)


Côté AC, l’onduleur imposera un signal de sortie adaptée aux appareils qu’il alimente, dans notre
cas :
— Tension alternative de fréquence 50 Hz
— Valeur de la tension efficace : Uef f = 220 V
• Puissance nominale
L’onduleur doit être dimensionné de manière à ce que sa puissance nominale couvre la somme des
puissances de tous les utilisateurs que l’on souhaite utiliser en même temps. Une marge de dimen-
sionnement de 20 à 30% est recommandée pour garantir le bon fonctionnement de l’onduleur à une
température ambiante supérieure à 25°C.

Nous avons 32 panneaux de 350w ,donc une puissance de 32*350=11200w


Alors il nous faut 3 onduleurs Hybride WKS EV0 5KVA/48v

57
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 58

Figure 4.8: Onduleurs Hybride WKS EV0 5KVA/48v

Figure 4.9: Les caractéristiques de l’onduleurs

58
4.6. DIMENSIONNEMENT DU CÂBLAGE 59

4.6 Dimensionnement du câblage


La section minimale des câbles de la centrale photovoltaı̈que se calcul à partir de la formule :

ρ∗L∗I
S= (4.4)
∆U ∗ V
— ρ : Résistivité du conducteur
— L : longueur du câble  aller-retour 
— ∆U : la chute de tension,
— V : la tension du courant
La norme (La norme NF C 15-100) fixe la chute de tension maximale coté DC à 3% maximum
dans les installations photovoltaı̈ques , et côté AC la chute de tension admissible est de 1% [6].

La norme française NF C15-100 réglemente les Installations électriques en basse tension en


France. Elle porte plus précisément sur la protection de l’installation électrique et des personnes,
ainsi que sur le confort de gestion, d’usage et l’évolutivité de l’installation.

Figure 4.10: Schéma de câblage du notre installation pv

59
4.6. DIMENSIONNEMENT DU CÂBLAGE 60

4.6.1 Câbles CC
4.6.1.1 Section de câble entre les panneaux et la boı̂te de jonction

• Calcule du courant de sortie des panneaux à sa puissance nominale :

Pmax 4 ∗ 350 350


I= = = = 9.72A
V 4 ∗ 36 36
• la section des conducteurs entre les panneaux et la boı̂te de jonction :

Nous choisissons comme Conducteurs le cuivre (ρ = 1,6 10−8 Ωm).


Alors calculons la section avec la relation (4.4) :

1, 6.10−8 ∗ 2 ∗ 6 ∗ 9.72
S= = 0.432mm2 = 0.5mm2
0.03 ∗ 144
On sélectionnera la section commerciale directement supérieure, soit S=1.5 mm².

4.6.1.2 Section de câble entre la boı̂te de jonction et le régulateur MPPT

• le courant circulant entre la boı̂te de jonction et le régulateur :

Pmax 16 ∗ 350 5600


I= = = = 38.8A
V 4 ∗ 36 144
• Calcule de la section
A.N

1, 6.10−8 ∗ 2 ∗ 10 ∗ 38.8
S= = 2.874mm2 = 3mm2
0.03 ∗ 144
On sélectionnera la section commerciale directement supérieure, soit S=4 mm².

4.6.1.3 Section de câble entre le régulateur est les batteries

• le courant circulant entre le régulateur est les batteries :

D’après la fiche technique de régulateur Mppt le courant maximal qui circule entre lui et les
batteries est de Imax =100A

• Calcule de la section
A.N

1, 6.10−8 ∗ 2 ∗ 5 ∗ 100
S= = 11.1mm2 = 12mm2
0.03 ∗ 48
On sélectionnera la section commerciale directement supérieure, soit S=16 mm².

60
4.6. DIMENSIONNEMENT DU CÂBLAGE 61

4.6.1.4 Section de câble entre les batteries et l’onduleur

• le courant circulant entre les batteries et l’onduleur :

Pmax 5000
I= = = 104.6A
V 48
• la section des conducteurs entre les batteries et un onduleur
A.N

1, 6.10−8 ∗ 2 ∗ 7 ∗ 104
S= = 16mm2
0.03 ∗ 48
On sélectionnera la section S=16mm2

4.6.2 Câbles CA
4.6.2.1 Section de câble entre L’onduleur et TGBT

• le courant circulant entre L’onduleur et TGBT :

Pmax 3 ∗ 5000 15000


I= = = = 68.18A
V 220 220
• la section des conducteurs entre L’onduleur et TGBT
A.N

1, 6.10−8 ∗ 2 ∗ 7 ∗ 68.18
S= = 6.94mm2 = 10mm2
0.01 ∗ 220
On sélectionnera la section commerciale directement supérieure, soit S=10 mm².

61
4.7. DIMENSIONNEMENT DES PROTECTIONS 62

Figure 4.11: Simulation de calcule dans le site sigma-tec

4.7 Dimensionnement des Protections


Le dimensionnement des protections de la centrale a été réalisé en tenant compte des normes en
vigueur dans le domaine solaire [6], tout en prêtant une attention particulière aux normes fixées par
la centrale concernant les installations électriques des stations.

4.7.1 Protections de la partie Courant-continu


4.7.1.1 Fusibles & Protection contre les surintensités

La protection contre les surintensités se traduit par la présence de fusibles.

Figure 4.12: fusible solaire pv

Conformément à l’UTE C15-712-2(guide d’installations photovoltaı̈ques autonomes non rac-

62
4.7. DIMENSIONNEMENT DES PROTECTIONS 63

cordées au réseau public de distribution avec stockage), la présence de fusible est toujours obliga-
toire pour chacune des chaı̂nes photovoltaı̈ques, et ce afin de protéger les modules pv et les câbles
des courants pouvant s’écouler du parc de batteries vers les panneaux.
Le courant assigné IN des fusibles devra, conformément au guide de l’UTE C15 712-2, respecter la
condition suivante :

1.1 ∗ 1.25 ∗ Icc  IN  2 ∗ Icc (4.5)

avec :
IN : Le courant assigné du fusible ou courant nominal du fusible
Icc : Le courant de court-circuit

Dans notre cas, l’installation dispose, pour chacune des entrées MPPT, de 4 chaı̂nes connectées
en parallèle. Il convient donc d’intégrer des fusibles, d’une part sur chacune des 4 chaı̂nes, et d’autre
part sur le câble principal.
D’après la fiche technique de module pv utiliser dans l’installation, le courant de court-circuit est
Icc =9.95A
⇒ Calcule de calibrage de fusible de boite de jonction des modules pv

Application de (4.5)

1.1 ∗ 1.25 ∗ 9.95  IN  2 ∗ 9.95

13.7A  IN  20A

De plus, il convient d’effectuer le calibrage en tension. Pour cela, il convient que la tension
assignée UN des fusibles soit supérieure à la tension maximale du système .
• calibrage en tension

UN  1.14 ∗ 144 = 164.16A (prenant en compte l0 ef f et de la température)

Pour se faire nous avons choisi un fusible 10x38gPV (gamme complète protection photovoltaı̈que)
Calibre : 20 A - Tension : 1000 V CC pour chaque branche de chaine .

⇒ Calcule de calibrage de fusible à l’entrer de régulateur

Nous avons Icc =4*9.95=39.8A

Application de (4.5)
1.1 ∗ 1.25 ∗ 4 ∗ 9.95  IN  2 ∗ 4 ∗ 9.95

55A  IN  80A

• calibrage en tension

63
4.7. DIMENSIONNEMENT DES PROTECTIONS 64

UN  1.14 ∗ 144 = 164.16A (prenant en compte l0 ef f et de la température)

Pour se faire nous avons choisi un fusible NH1gPV (gamme complète protection photovoltaı̈que)
Calibre : 80 A - Tension : 1000 V CC.

⇒ Calcule de calibrage de fusible à l’entrer des batteries

Côté Batteries, pour que les fusibles assurent la protection contre les surintensités, il convient
de (re)définir 3 types de courant :
— IB : le courant maximal d’emploi dans les conducteurs.
— IN : le courant assigné des fusibles (ou courant nominal des fusibles).
— IZ : le courant maximal admissible dans les conducteurs.
Pour les fusibles, le calibrage en courant passent par le respect de deux conditions :

Ib  IN et IN  0.9 ∗ IZ (4.6)

Nous avons :
P uissance de régulateur 5600
IB = = = 116.6A
T ension de cable 48
Pour le calcule de IZ . Nous avons calculé la section des câbles côté batterie S=16mm2 , alors le
courant admissible est donné par la relation suivant :

S ∗ V ∗ 4U
IZ = (4.7)
ρ∗L
A.N

16 ∗ 48 ∗ 0.03
IZ = = 144A (4.8)
1.6 ∗ 10−8 ∗ 2 ∗ 5
En conséquence, le calibrage en courant des fusibles côté Batteries est le suivant :

116A  IN  130A

Pour se faire nous avons choisi un fusible NH1gPV (gamme complète protection photovoltaı̈que)
Calibre : 125 A - Tension : 1000 V CC.

⇒ Calcule de calibrage de fusible à l’entrer de l’onduleur

Nous avons :
P uissance de l0 onduleur 5000
IB = = = 105A
T ension de cable 48
Calcule de IZ

25 ∗ 48 ∗ 0.03
IZ = = 160A (4.9)
1.6 ∗ 10−8 ∗ 2 ∗ 7

64
4.7. DIMENSIONNEMENT DES PROTECTIONS 65

En conséquence, le calibrage en courant des fusibles côté onduleur est le suivant :

105A  IN  160A
Pour se faire nous avons choisi un fusible NH1gPV (gamme complète protection photovoltaı̈que)
Calibre : 125 A - Tension : 1000 V CC.

Type de corps Dimensions Type de fusible Courant Tension (V DC) Normes Quantité
du corps (ampères)
Cylindrique 10 x 38 mm Fixation à vis 20 1 000 gPV 16
NH NH1 NH 80 1 000 gPV 4
NH NH1 NH 125 1 000 gPV 8

Tableau 4.2: Les caractéristique des fusibles utiliser dans la protection DC

4.7.1.2 Parafoudres & Protection contre les surtensions

Pour avoir une protection contre les surtensions la présence de parafoudre DC est requise.

Pour la protection contre les surtensions d’origines atmosphériques nous avons choisi un para-
foudre de type T2 de chez EATON.

Figure 4.13: Protection panneau solaire - Parafoudre DC

4.7.1.3 Dispositifs de coupure et sectionnement

Pour garantir la sécurité lors des opérations de maintenance ultérieure, et en conformité avec le
guide de l’UTE C15-712-2 concernant les dispositifs de coupure et de sectionnement, nous instal-
lons des interrupteur-sectionneur dans les 2 boı̂tes de jonction ainsi que dans le coffret électrique.
Ces interrupteurs-sectionneurs seront calibrés :

65
4.7. DIMENSIONNEMENT DES PROTECTIONS 66

— En courant : le courant assigné doit être au moins égal à 1.25×ICC .


— En tension : la tension assignée doit être au moins égale à la tension à vide UCO du circuit
Désignation Constructeur Calibre (A) Reference Quantité

Désignation Constructeur Calibre (A) Reference Quantité


Interrupteur sectionneur Legrand 63 800 VDC 4 4
Interrupteur sectionneur Legrand 125 1000 VDC 9 4

Tableau 4.3: Les différents Interrupteur-sectionneur utiliser dans notre installation pv

4.7.2 Protections de la partie Courant-alternatif


La protection de la partie AC de notre installation obéi aux prescriptions des normes NFC 15-
100 pour la protection des installations électriques. A partir des données de sortie des onduleurs
nous avons dimensionné ces protections.

A la sortie de l’onduleur, selon les normes en vigueur dans le domaine du photovoltaı̈que [6]
il faut prévoir une protection contre les surintensités et les surcharges. Le choix de cette protection
doit se faire en tenant compte du courant de sortie de l’onduleur. Le courant de sortie maximum
de l’onduleur étant de 68.18 A, nous avons choisi un disjoncteur différentiel de calibre 80 A du
constructeur SCHNEIDER. La protection contre les surtensions d’origine atmosphérique est assurée
par un parafoudre iQuickPRO A9L16294. Nous avons également prévu un interrupteur-sectionneur
permettant d’isoler l’installation PV du reste de l’installation électrique de la station. L’interrupteur-
sectionneur choisi est un DPX 3 -IS-250.

4.7.3 La mise à la terre


Ce type de liaison concerne généralement les réseaux peu étendus, les salles de concert, les
hôpitaux ou encore les industriels qui souhaitent ne pas suspendre la production en cas de défaut.
En effet, le liaison IT(I :Neutre du convertisseur isolé de la terre T :Liaison des masses à la terre)
permet de garantir une alimentation même en cas d’un défaut. Si un second défaut intervient avant
la résolution du premier, l’alimentation sera coupée. La protection est effectuée avec un dispositif
de coupure calibré contre les courts-circuits.

Pour assurer une mise à la terre sur les installations photovoltaı̈ques isolé du réseau électrique,
il faut se référer à la norme NF C 15-100.

66
4.8. ÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DE PROJET 67

4.7.4 Schéma électrique de l’installation

panneaux
photovoltaïques

- + - + - + - + - + - + - + - +

- + - + - + - + - + - + - + - +

- + - + - + - + - + - + - + - +

- + - + - + - + - + - + - + - +

Fusible

Parafoudre - +
- + - + - +

Interrupteur-sec- 12V 12V 12V 12V


tionneur 4x5
Répartiteur de
terre - + - + - + - +
Câble de terre
Câble de phase + 12V 12V 12V 12V
Câble de Neutre -

Auteur:AYOUB ANTARI Fichier : PFE


Schéma électrique de
Date :20/06/2020 l’intallation Entreprise : NOMAC

Figure 4.14: Schéma électrique de l’installation côté CC

4.8 Étude technico-économique de projet


Cette partie contient la dernière étape de l’étude, c’est l’une des plus importantes étapes du projet
qui montre sa faisabilité. Pour ce faire, il faut tout d’abord une étude économique des dépenses afin
d’avoir le gain en prenant en considération l’investissement.
Le tableau suivant va présenter les différents composants avec leurs prix.

67
4.8. ÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DE PROJET 68

Description Quantité/longueur Prix unitaire (DH) Total (DH)


Modules PV 32 1 064.00 33 048
Batteries 20 4 700,00 94 000
Régulateur MPPT 2 9 823.26 19 646.52
Onduleur 3 .... 22 308,64
Cable 1.5mm2 8*6*2=96m 0,48 (au mètre) 46.08
CABLE ÉLECTRIQUE 10*2*2=40 38,55 (au mètre) 1 542
R2V 3G 4mm2
Câble R2V 2X16 mm2 5*2*2=20 92,01 1 840.2
Câble R2V 2X16 mm2 7*2*3=42 92,01 3680.4
câble 3G de 10 mm2 7*2=14 17.2 240.8
Équipement de protec- 21 120.69
tion CC
Équipement de protec- 8 495.43
tion CA
Articles de connexions et 1 1 620 1 620
de montage des batteries
Boite de jonction 2 150 300
TOTAL 207 888.76

Tableau 4.4: Investissement du projet

Le tableau 4.4 montre que pour une production de 11.2kWc , le budget d’investissement est
estimé à : 207 888.76 MAD
Le tableau 4.1 montre la consommation Journalière de l’Hangar, donc la consommation annuelle
est égale à 48.138*365=17 570.37 KHW .

Le prix de KHW est 1.61 DH/KWH ,alors gain annuel en facture énergétique est 17 570.37*1.61=28
288.29 MAD/an

le temps de retour sur investissement(TRI),il se calcul avec la relation suivant :

Investisement
T RI = (4.10)
Gain en f acture énergétique par année
A.N
207888.76
T RI = = 7.32 ≈ 7.5année
28288.29
Donc le budget d’investissement sera récupéré dans à peu près 7.5 ans.

La réalisation de cette installation a réduit la facture d’électricité , une chose qui est favorable
pour l’entreprise au niveau de ses économies , aussi qu’au niveau de la protection de l’environne-
ment.

Grâce à l’utilisation de l’énergie solaire, la consommation électrique a diminué, et donc aussi


une diminution des émissions des gaz à effet de serre.

68
4.9. CONCLUSION 69

4.9 Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre les différents étapes d’une installation photovoltaı̈que
autonome avec stockage d’une puissance de 11.2 KWc ,ainsi que les différents schémas de raccor-
dement et de câblage de l’installation, et une simulation avec PVsyst .À la fin nous avons estimé dans
ce chapitre le montant d’investissement global pour la réalisation de ce projet et le temps nécessaire
pour l’amortissement.

69
CONCLUSION GÉNÉRALE

La durée de stage est une occasion d’allier entre pratique et théorique. Il permet de développer
les compétences organisationnelles d’écoute et de communication pour s’adopter au monde du tra-
vail.

Pendant ce stage, nous avons réalisé une étude d’amélioration d’efficacité énergétique de la cen-
trale Noor1. Notre travail s’est commencé premièrement par un diagnostique de profil énergétique
de la central afin d’identifier les sources de surconsommation, à l’issue de cette étude, nous avons
conclu qu’il y a effectivement des parts très importantes d’énergie consommée pouvant être recon-
quise par des plans d’actions adaptés, des gaspillages très conséquents sur la facture énergétique de
la centrale dans le cas off-line peuvent être reconquises par des plans d’action qui ne nécessitent
pas d’investissement (Optimisation de la puissance souscrite), et d’autres qui peuvent afficher des
temps de retour sur investissements très encourageants .

Finalement,nous avons détaillé la solution d’intégration d’un système photovoltaı̈que autonome.Ce


système conçu présente un apport de plus de 20%, part d’énergie électrique demandée faisant objet
du présent mémoire englobant à la fois l’aspect technique et financier, besoin exprimé par le com-
manditaire du projet. Tout compte fait, le projet apparait techniquement faisable et économiquement
viable. L’énergie solaire occupe une place très importante dans la production décentralisée d’électricité
mais sa mise en oeuvre requiert un investissement important. Cet investissement dépend notamment
des modules PV,de régulateur de charge, de l’onduleur solaire ,des batteries et des supports. Ces
éléments occupent 80% du coût réel du projet. Malgré le coût d’investissement jugé énorme, le pro-
jet est d’une rentabilité très appréciable.

L’approche des propositions d’investissement, a été réalisée par plusieurs outils de dimension-
nement : Dialux, Sketchup , et P Vsyst

Les principaux problèmes, que j’ai rencontrés concernaient la disponibilité des membres de
l’équipe avec qui ce stage a été effectué, la difficulté de s’adapter avec des nouvelles sortes de
problèmes qui n’ont rien à voir avec ceux qu’on confronte souvent dans notre vie étudiante. Toute-
fois, en se mobilisant et en essayant de faire face à ces difficultés, on a pu surmonter le tout, et c’est
ce que pourtant je serai vraisemblablement amenée à faire dans le futur métier.

70
BIBLIOGRAPHIE

[1] NOMAC MAROC,Données sur la centrales NOOR1, 2020, Documents internes


[2] AMME, Efficacité énergétique dans le secteur de l’industrie, 2020, Article
[3] Mme. Touria Barradi, UN APERÇU DE LA SITUATION DE L’EFFICACITÉ
ÉNERGÉTIQUE DES MÉNAGES AU MAROC, Mai 2019,RAPPORT
[4] Énergie solaire photovoltaı̈que , 2e Éditions,LIVRE
[5] Roger Cadiergues,LE CALCUL DES INSTALLATIONS D’ÉCLAIRAGE,MémoCad
mD10.a,Rapport
[6] Gérard MOINE, Spécifications techniques relatives à la protection des personnes et des biens
dans les installations photovoltaı̈ques raccordées au réseau BT ou HTA, 23/01/2012,Rapport

71
ANNEXE A

Lighting

MASTERColour CDM
MW Eco
MASTERColour MW eco MASTERColour CDM-E
MW eco 230W/842 E40
Lampes à halogénure métallisé à brûleur céramique pourvues d'une ampoule
extérieure tubulaire ou ellipsoïdale transparente, faites sur mesure pour remplacer et
surpasser les lampes à halogénure métallisé à brûleur à quartz sur les appareillages
actuels.

Données du produit

Caractéristiques générales Photométries et Colorimétries


Culot E40 [ E40] Code couleur 842 [ CCT de 4200 K]

Position de fonctionnement UNIVERSAL [ toutes] Flux lumineux (nominal) (nom.) 21140 lm

Durée de vie à 5% de mortalité (nom.) 12000 h Couleur Blanc brillant (CW)

Durée de vie à 10% de mortalité (nom.) 16000 h Coordonnée trichromatique x (nom.) 366

Durée de vie à 20% de mortalité (nom.) 20000 h Coordonnée de chromaticité Y (nom.) 363

Durée de vie moyenne (nom.) 30000 h Température de couleur proximale (nom.) 4200 K

Description du système Universal Efficacité lumineuse (valeur nominale) 93 lm/W

LSF 2000 h Rated 99 % Indice de rendu des couleurs (nom.) 90

LSF 4000 h Rated 99 % Dépréciation à 2000 h 92 %

LSF 6000 h Rated 99 % LLMF 4000 h Rated 87 %

LSF 8000 h Rated 98 % Dépréciation à 5000 h 84 %

LSF 12000 h Rated 95 % LLMF 8000 h Rated 82 %

LSF 16000 h Rated 90 % LLMF 12000 h Rated 80 %

LSF 20000 h Rated 80 % LLMF 16000 h Rated 77 %

LSF 24000 h Rated 70 % LLMF 20000 h Rated 75 %

LLMF 28 000 h nominal 56 % Ratio Scotopic/Photopic Lumens 1,78

LSF 30000 h Rated 50 %

Datasheet, 2020, mars 19 Les données sont sujettes à changement

72
ANNEXE B

Projet 1
27.05.2020

Editeur (trice)
Téléphone
Fax
Email

Pièce 1 / Résumé

Hauteur de la pièce: 6.000 m, Hauteur de montage: 6.000 m, Facteur de Valeurs en Lux, Echelle 1:465
maintenance: 0.90

Surface  [%] Emoy [lx] Emin [lx] Emax [lx] Emin / Emoy
Plan utile / 358 113 608 0.315
Sol 20 350 129 491 0.370
Plafond 70 60 38 67 0.645
Murs (4) 50 94 45 213 /

Plan utile:
Hauteur: 0.800 m
Trame: 128 x 64 Points
Zone périphérique: 0.000 m

Liste de luminaires

N° qté. Désignation (Facteur de correction)  (Luminaire) [lm]  (Lampes) [lm] P [W]


ASTZ - GSP/ZSP05-250-702 HB (DNaT) (Type
1 20 17459 21140 230.0
1)* (1.200)
*Caractéristiques techniques modifiées Total: 349187 Total: 422800 4600.0

Puissance installée spécifique: 4.16 W/m² = 1.16 W/m²/100 lx (Surface au sol: 1105.00 m²)

DIALux 4.13 by DIAL GmbH Page 1

73
ANNEXE C

Lighting

Actinique BL
Actinic BL TL-D 18W/10 1SL/25
Lampes fluorescentes tubulaires à vapeur de mercure à basse pression

Données du produit

Caractéristiques générales Normes et recommandations


Culot G13 [ Medium Bi-Pin Fluorescent] Taux de mercure (Hg) (nom.) 5,0 mg

Application principale Insect traps

Durée de vie moyenne (nom.) 13000 h Ultra-Violet (UV)


Durée de vie utile (nom.) 9000 h UV-B/UV-A (CEI) 0,2 %

Rayonnement UV-A 100 heures (CEI) 5,0 W

Photométries et Colorimétries
Code couleur 10 Données logistiques
Couleur Actinique Code de produit complet 871150026325440

Coordonnée trichromatique x (nom.) 222 Nom du produit de la commande Actinic BL TL-D 18W/10 1SL/25

Coordonnée de chromaticité Y (nom.) 210 Code barre produit (EAN) 8711500263254

Dépréciation à 500 heures 8% Code de commande 26325440

Dépréciation à 500 heures 12 % Unité d’emballage 1

Dépréciation UV à 8000 heures 16 % Conditionnement par carton 25

Code industriel (12NC) 928048001003

Caractéristiques électriques Poids net (pièce) 71,000 g

Puissance (valeur nominale) 18 W

Courant lampe (nom.) 0,36 A

Tension (nom.) 59 V

Mises en garde et sécurité

Datasheet, 2020, mars 12 Les données sont sujettes à changement

74
ANNEXE D
www.jinkosolar.com

TR P-type Mono-facial
66M 350-370 Watt
MONOCRYSTALLINE MODULE
Positive power tolerance of 0~+3%

ISO9001:2015、 ISO14001:2015、OHSAS18001
certified factory.
IEC61215、IEC61730 certified products.

(Made in China)

KEY FEATURES

9 Busbar Solar Cell


Excellent ability to collect current, reduce the current loss of the cell

High Power Output


Module power increases to 370w, lower LCOE and higher IRR

Higher module Efficiency


Decreasing useless area effectively, module Module efficiency
reaches to 20.64%

Higher Lifetime Power Yield


2.5% first year power degradation, 0.6% annual power degradation;
25 year
25 year linear power warranty

LINEAR PERFORMANCE WARRANTY


12 Year Product Warranty 25 Year Linear Power Warranty
0.6% Annual Degradation Over 25 years

linear performance warranty


Standard performance warranty
Guaranteed Power Performance

Additi
97.5% onal va
lue fro
m Jink
o Sola
r’s linea
r warra
90% nty

83.1%

years
1 5 12 25

75
ANNEXE D
Engineering Drawings Electrical Performance & Temperature Dependence

H±0.5mm Current-Voltage & Power-Voltage Temperature Dependence


Curves (360W) of Isc,Voc,Pmax

180

160
12

350 140
10
1796+2mm

1360 1mm
860 1mm
280 120
8
Isc
6 210 100
Voc
4 140 80
Pmax
2 70 60

0 0 40
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
20

A -50 -25 0 25 50 75 100


998±2mm

Mechanical Characteristics
9 5.5
55 Cell Type P type Mono-crystalline 158.75×158.75mm
35
3

4.5
8
No.of cells 132 (6×22)
55

14

35
Dimensions 1796×998×35mm (70.71×39.29×1.37 inch)
Weight 20.3kg (44.75 Ibs)
Front Glass 3.2mm,Anti-Reflection Coating,
High Transmission, Low Iron, Tempered Glass
Packaging Configuration Frame Anodized Aluminium Alloy
Junction Box IP67 Rated
( Two pallets = One stack )
TUV 1×4.0mm2
31pcs/pallets, 62pcs/stack, 744pcs/ 40'HQ Container Output Cables (+ ): 250mm, (-): 150mm or customized length
Connector Jinko JK03M, Genuine MC4

SPECIFICATIONS
Module Type JKSM3-CFCA-350 JKSM3-CFCA-355 JKSM3-CFCA-360 JKSM3-CFCA-365 JKSM3-CFCA-370

STC NOCT STC NOCT STC NOCT STC NOCT STC NOCT
Maximum Power (Pmax) 350Wp 260Wp 355Wp 264Wp 360Wp 267Wp 365Wp 271Wp 370Wp 275Wp

Maximum Power Voltage (Vmp) 36.85V 34.37V 36.95V 34.54V 37.04V 34.66V 37.14V 34.83V 37.23V 34.99V

Maximum Power Current (Imp) 9.50A 7.56A 9.61A 7.63A 9.72A 7.71A 9.83A 7.78A 9.94A 7.85A

Open-circuit Voltage (Voc) 44.20V 41.63V 44.30V 41.72V 44.40V 41.82V 44.50V 41.91V 44.60V 42.01V

Short-circuit Current (Isc) 9.95A 8.04A 10.03A 8.10A 10.11A 8.17A 10.19A 8.23A 10.27A 8.29A

Module Efficiency STC (%) 19.53% 19.80% 20.08% 20.36% 20.64%

Operating Temperature(℃) -40℃~+85℃

Maximum system voltage 1000VDC (IEC)


Maximum series fuse rating 20A
Power tolerance 0~+3%
Temperature coefficients of Pmax -0.36%/℃
Temperature coefficients of Voc -0.29%/℃
Temperature coefficients of Isc 0.048%/℃

Nominal operating cell temperature (NOCT) 45±2℃

*
STC : Irradiance 1000W/m 2 Cell Temperature 25°C AM=1.5

NOCT: Irradiance 800W/m 2 Ambient Temperature 20°C AM=1.5 Wind Speed 1m/s

* Power measurement tolerance: ± 3%

The company reserves the final right for explanation on any of the information presented hereby. JKSM3-CFCA-350-370-A1-EN-for CEC Listing

76
ANNEXE E
PVSYST V6.81 19/06/20 Page 1/5

Système isolé: Paramètres de simulation


Projet : Nouveau Projet
Site géographique Ouarzazate Pays Morocco
Situation Latitude 31.04° N Longitude -6.87° W
Temps défini comme Temps légal Fus. horaire TU+1 Altitude 1257 m
Albédo 0.20
Données météo: ouarzazate Meteonorm 7.2 (1986-2005), Sat=100% - Synthétique

Variante de simulation : Nouvelle variante de simulation


Date de la simulation 19/06/20 à 13h50

Paramètres de simulation Type de système Système isolé avec batteries


Orientation plan capteurs Inclinaison 31° Azimut 0°
Modèles utilisés Transposition Perez Diffus Perez, Meteonorm
Besoins de l'utilisateur : Consomm. domestique Constants sur l'année
moyenne 48 kWh/Jour

Caractéristiques du champ de capteurs


Module PV Si-poly Modèle JKM 350PP-72-DV
Base de données PVsyst originale Fabricant Jinkosolar
Nombre de modules PV En série 4 modules En parallèle 8 chaînes
Nombre total de modules PV Nbre modules 32 Puissance unitaire 350 Wc
Puissance globale du champ Nominale (STC) 11.20 kWc Aux cond. de fonct. 10.16 kWc (50°C)
Caractéristiques de fonct. du champ (50°C) U mpp 142 V I mpp 71 A
Surface totale Surface modules 62.5 m² Surface cellule 56.1 m²

Paramètres du système Type de système Système isolé


Batterie Modèle Victrone energy
Fabricant Victron
Caractéristiques du banc de batteries Nombre d'unités 4 en série x 11 en parallèle
Tension 48 V Capacité nominale 2420 Ah
Décharge: min. SOC 20.0 % Energie stockée 92.9 kWh
Température Fixée (20°C)
Régulateur Modèle SmartSolar MPPT 250/100 48V
Fabricant Victron Nbre d'unités 2
Technologie MPPT converter Coeff. de temp. -2.7 mV/°C/elem.
Convertisseur Efficacité maxi et EURO 99.0 / 97.0 %
Seuils de régulation batterie Seuils de commande selon Battery voltage
Charge 54.7 / 50.1 V Corresp. SOC 0.91 / 0.75
Décharge 45.5 / 48.9 V Corresp. SOC 0.14 / 0.45

Facteurs de perte du champ PV


Fact. de pertes thermiques Uc (const) 20.0 W/m²K Uv (vent) 0.0 W/m²K / m/s
Perte ohmique de câblage Rés. globale champ 33 mOhm Frac. pertes 1.5 % aux STC
Perte diode série Chute de tension 0.7 V Frac. pertes 0.4 % aux STC
Perte de qualité module Frac. pertes -0.8 %
Perte de "mismatch" modules Frac. pertes 1.0 % au MPP
Perte de "mismatch" strings Frac. pertes 0.10 %
Effet d'incidence, paramétrisation ASHRAE IAM = 1 - bo (1/cos i - 1) Param. bo 0.05

77
ANNEXE E
PVSYST V6.81 19/06/20 Page 2/5

Système isolé: Besoins de l'utilisateur


Projet : Nouveau Projet
Variante de simulation : Nouvelle variante de simulation
Principaux paramètres système Type de système Système isolé avec batteries
Orientation plan capteurs inclinaison 31° azimut 0°
Modules PV Modèle JKM 350PP-72-DV Pnom 350 Wc
Champ PV Nombre de modules 32 Pnom total 11.20 kWc
Batterie Modèle Victrone energy Technologie Pb-acide, scellée, Gel
Pack de batteries Nombre d'unités 44 Tension / Capacité 48 V / 2420 Ah
Besoins de l'utilisateur Consomm. domestique Constants sur l'année Global 17.58 MWh/an

Consomm. domestique, Constants sur l'année, moyenne = 48 kWh/jr

Valeurs annuelles

Nombre Puissance Utilisation Énergie


Lamps (LED or fluo) 20 230 W/lampe 10 h/jour 46000 Wh/jour
LAMPE 2 32 W/app 6 h/jour 384 Wh/jour
LAMPE 4 26 W/app 6 h/jour 624 Wh/jour
Dish- & Cloth-washers 4 4 Wh/jour 80 Wh/jour
PCs 3 70 W tot 5 h/jour 1050 Wh/jour
Consomm. de veille 24 h/jour 24 Wh/jour
Energie journalière totale 48162 Wh/jour
[%]

Profil horaire
6000
journalière

5000

4000
l'énergie

3000

2000
de

1000
Fraction

0
0 3 6 9 12 15 18 21 24

78
ANNEXE E
PVSYST V6.81 19/06/20 Page 3/5

Système isolé: Résultats principaux


Projet : Nouveau Projet
Variante de simulation : Nouvelle variante de simulation
Principaux paramètres système Type de système Système isolé avec batteries
Orientation plan capteurs inclinaison 31° azimut 0°
Modules PV Modèle JKM 350PP-72-DV Pnom 350 Wc
Champ PV Nombre de modules 32 Pnom total 11.20 kWc
Batterie Modèle Victrone energy Technologie Pb-acide, scellée, Gel
Pack de batteries Nombre d'unités 44 Tension / Capacité 48 V / 2420 Ah
Besoins de l'utilisateur Consomm. domestique Constants sur l'année Global 17.58 MWh/an

Principaux résultats de la simulation


Production du système Energie disponible 24156 kWh/an Productible 2157 kWh/kWc/an
Energie utilisée 17579 kWh/anEn excès (inutilisée) 4945 kWh/an
Indice de performance (PR) 60.68 % Fraction solaire (SF) 100.00 %
Besoins non satisfaits Fraction du temps 0.0 % Energie manquante 0 kWh/an
Vieillissement batterie (Etat d'usure (SOW)) SOW cyclage 84.7% SOW statique 80.0%
Durée de vie batterie 5.0 ans

Productions normalisées (par kWp installé): Puissance nominale 11.20 kWc Indice de performance (PR) et Fraction solaire (SF)

10 1.2
Lu : Energie inutilisée (batterie pleine) 1.21 kWh/kWp/jr PR : Indice de performance (Yf/Yr) : 0.607
1.1
Lc : Perte de collection (champ PV) 1.09 kWh/kWp/jr SF : Fraction solaire (Esol/Eload) : 1.000
Ls : Perte système et charge batterie 0.49 kWh/kWp/jr 1.0
8
Yf : Energie fournie à l'utilisateur 4.3 kWh/kWp/jr
[kWh/kWp/jr]

0.9
Indice de performance (PR)

0.8
6 0.7
normalisée

0.6

4 0.5

0.4
Energie

0.3
2
0.2

0.1

0 0.0
Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jui Aoû Sep Oct Nov Déc

Nouvelle variante de simulation


Bilans et résultats principaux

GlobHor GlobEff E_Avail EUnused E_Miss E_User E_Load SolFrac


kWh/m² kWh/m² kWh kWh kWh kWh kWh

Janvier 131.5 204.7 2062 401.7 0.000 1493 1493 1.000


Février 135.8 184.5 1836 364.3 0.000 1349 1349 1.000
Mars 200.2 235.4 2271 639.8 0.000 1493 1493 1.000
Avril 224.6 227.6 2176 596.3 0.000 1445 1445 1.000
Mai 255.2 226.8 2143 513.3 0.000 1493 1493 1.000
Juin 249.8 210.5 1960 382.5 0.000 1445 1445 1.000
Juillet 240.8 209.0 1907 283.5 0.000 1493 1493 1.000
Août 227.5 217.9 1984 358.2 0.000 1493 1493 1.000
Septembre 191.4 210.6 1962 388.3 0.000 1445 1445 1.000
Octobre 162.9 208.3 1993 357.9 0.000 1493 1493 1.000
Novembre 130.2 193.9 1913 339.7 0.000 1445 1445 1.000
Décembre 118.3 193.4 1949 319.9 0.000 1493 1493 1.000

Année 2268.3 2522.4 24156 4945.4 0.000 17579 17579 1.000

Légendes: GlobHor Irradiation globale horizontale E_Miss Energie manquante


GlobEff Global "effectif", corr. pour IAM et ombrages E_User Energie fournie à l'utilisateur
E_Avail Energie solaire disponible E_Load Besoin d'énergie de l'utilisateur
EUnused Énergie inutilisée (batterie pleine) SolFrac Fraction solaire (Eutile / Ebesoin)

79

Vous aimerez peut-être aussi