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Effectué à
NOMAC Maroc
Avant d’accéder au vif de ce rapport, je tiens à présenter mes sincères remerciements à tout per-
sonne ayant participé de près ou de loin à la réalisation de ce modeste travail par leurs inestimables
conseils et contributions.
En particulier :
M. Abdelhakim Aghazzaf, ingénieur électrique qui a fait preuve d’encadrement exemplaire et à qui
je dois remercier d’une manière appuyée pour tout le temps qu’il a consacré à la mise en ordre des
différents éléments et idées contenues dans ce rapport.
P r .Aissam Khaled mon tuteur pédagogique de stage pour tous l’aide et les conseils, qu’il m’a ap-
porté.
Mes remerciements vont aussi à l’ensemble du personnel de NOMAC Maroc, et plus particulièrement
les équipes d’opération et d’électricité, surtout M. CHAOUI ILYASS et M.ABDELALI, pour leur
accueil sympathique et leur coopération professionnelle tout au long de mon passage chez eux.
Un témoignage particulier de gratitude est également exprimé à El Haim Mohamed, le coordinateur
de la filière Génie énergétique et énergies renouvelables , et à tous mes professeurs à qui je
dois l’essentiel de ma formation au long de trois ans d’études à l’ENSA, en espérant bien qu’ils
trouvent dans ces lignes le témoignage de mes reconnaissances. En fin, je remercie les honorables
membres de jury d’avoir bien voulu consacrer une partie de leur précieux temps à évaluer mon
modeste travail.
ii
RÉSUMÉ
Ce projet de fin d’études porte sur l’évolution de l’efficacité énergétique de la centrale solaire
NOOR1, ceci dans l’optique de réduire la consommation d’énergie électrique et augmenter le rende-
ment du système. Ce projet a fait l’objet d’un diagnostic en premier lieu de la centrale pour identifier
les causes principales des pertes énergétiques .Sur ce diagnostic, on a identifié un ensemble d’ac-
tions d’amélioration, ensuite nous avons concentré l’étude sur un hangar de maintenance mécanique
comme une première démarche pour l’amélioration d’efficacité énergétique de la centrale, dans le-
quel nous avons réalisé une amélioration d’éclairage et une installation photovoltaı̈que autonome
avec batteries comme des solutions d’optimisation d’énergie électrique .
Mots clés :
l’amélioration de l’efficacité énergétique
Bilan énergétique
Amélioration d’éclairage
Installation photovoltaı̈que autonome avec batteries
PVsyst
Dialux
Sketchup
sonny design
iii
ABSTRACT
This end-of-study project focuses on the evolution of the energy efficiency of the NOORo1 solar
power plant, with a view to reducing electrical energy consumption and increasing the system’s ef-
ficiency. Firstly, a diagnosis of the power plant was carried out to identify the main causes of energy
losses and a set of improvement actions were identified, and secondly, the study focused on a me-
chanical maintenance hangar as a first step towards improving the energy efficiency of the power
plant, in which a lighting improvement and an autonomous photovoltaic installation with batteries
were carried out as solutions to optimise electrical energy.
Keywords
improving energy efficiency
Energy balance
Lighting improvement
Autonomous photovoltaic installation with batteries
PVsyst
Dialux
Sketchup
sonny design
iv
v
ملخص
يتعلق مشروع نهاية الدراسات بتطور كفاءة الطاقة لمحطة الطاقة الشمسية نور ،1بهدف تقليل استهالك الطاقة الكهربائية
وزيادة كفاءة النظام .حيث تم تشخيص محطة توليد الطاقة كخطوة أولى لتحديد األسباب الرئيسية لفقدان الطاقة .في هذا
التشخيص ،حددنا مجموعة من إجراءات التحسين ،ثم ركزنا الدراسة على حظيرة الصيانة الميكانيكية كخطوة أولى نحو
تحسين كفاءة الطاقة لمحطة الطاقة ،حيث قمنا بتحسين في اإلضاءة وتركيب نضام كهروضوئي مستقل مع البطاريات
كحلول لتحسين الطاقة الكهربائية.
الكلمات الدالة:
تحسين كفاءة الطاقة
البيان الطاقي
تحسين اإلضاءة
تركيب كهروضوئي مستقل مع بطاريات
v
LISTE DES ABREVIATIONS
vi
TABLE DES FIGURES
vii
TABLE DES FIGURES viii
viii
LISTE DES TABLEAUX
ix
TABLE DES MATIÈRES
Introduction 1
x
TABLE DES MATIÈRES xi
3 Analyse du profil énergétique du centrale CSP NOOR1 et plan d’action pour l’amélioration
31
3.1 État général de la consommation d’énergie de la centrale solaire . . . . . . . . . . 31
3.1.1 la liste des consommateurs électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.1.2 Bilan de la Consommation en minimum et en maximum d’operation . . . . 34
3.1.3 Historique de la production et de la consommation des équipements électriques
en MWh de la centrale durant l’année 2019 . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.1.4 Évolution de la consommation de l’électricité en fonction de la production 38
3.1.5 la consommation de l’énergie électrique en Off-line . . . . . . . . . . . . . 38
3.2 Analyse du lot Eclairage de l’Hangar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.2.1 Récapitulatif des équipements du lot Eclairage . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.3 Plans d’action et aide à la prise de décision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.3.1 Amélioration d’éclairages de du hangar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.3.2 Autre solution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
3.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
xi
TABLE DES MATIÈRES xii
4.6.1 Câbles CC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
4.6.2 Câbles CA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
4.7 Dimensionnement des Protections . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
4.7.1 Protections de la partie Courant-continu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
4.7.2 Protections de la partie Courant-alternatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
4.7.3 La mise à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
4.7.4 Schéma électrique de l’installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
4.8 Étude technico-économique de projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
4.9 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
Conclusion générale 70
Bibliographie 71
Annexes 72
xii
INTRODUCTION
L’efficacité énergétique est la seule ressource énergétique que tous les pays possèdent en abon-
dance”, Dr Fatih Birol, Directeur exécutif de l’Agence internationale de l’Énergie.
En bref, l”efficacité énergétique c’est être plus efficace, c’est utilisé moins d’énergie pour faire le
même travail, les résultats de la stratégie mondiale expriment des résultats encourageants : entre
1980 et 2006, toutes sources confondues, l’efficacité énergétique a contribué à réduire la consom-
mation mondiale d’énergie de 634 milliards de gigas joules (GJ).
En optant pour une stratégie similaire, nous utilisons moins d’énergie et nous réduisons du même
coup les émissions de gaz à effet de serre, protégeant ainsi l’environnement. Et n’oublions pas qu’en
adoptant des solutions favorisant l’efficacité énergétique, nous dépensons moins d’argent.
Les techniques de gestion de l’énergie ont réalisé des progrès remarquables au cours de la
dernière décennie. La gestion de l’énergie est devenue une discipline sérieuse dans le cadre du pro-
cessus de gestion dans de nombreuses prestigieuses entreprises. En effet, le Maroc a mis en place
une nouvelle stratégie énergétique dont l’efficacité énergétique est placée en tête de ses priorités.
C’est dans ce cadre que s’inscrit mon rapport, il s’agit de proposer des solutions pour objectif et alors
de minimiser autant que possible les coûts relatifs à l’utilisation (Consommation) de cette énergie
au sein de la centrale thermo-solaire NOORo1 et l’optimisation de la consommation d’énergie
électrique en s’intéressant à plusieurs paramètres principaux comme la puissance souscrite entre
L’ONEE et la centrale thermo-solaire, les types de tarification, et les différents modes de factura-
tions adaptés pour la centrale thermo-solaire NOOR1.
Pour arriver à ce stade et afin de mener à bien mon projet proposé par NOMAC MAROC, le
présent rapport est coordonné en ces chapitres :
• Le deuxième chapitre a pour but de donner une vision générale sur l’efficacité énergétique et
énergie photovoltaı̈que au Maroc.
1
TABLE DES MATIÈRES 2
• Le quatrième chapitre présente les étapes principales d’une installation photovoltaı̈que auto-
nome avec stockage .
2
CHAPITRE 1
Ce chapitre est dédié, dans sa première partie, à la présentation du groupe NOMAC, sa filiale
marocaine NOMAC MAROC où notre stage s’est déroulé, et à ce titre on a présenté son organi-
gramme et ses opérations. Dans la 2ème partie, on a présenté le complexe solaire de Ouarzazate, la
central solaire NOORo1 et ces modes de fonction, finalement dans la dernière partie on a défini le
cahier des charges du projet, son planning, évalué les risques qui peuvent nous affronter et présenter
la démarche adoptée du travail .
3
1.1. PRÉSENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL 4
4
1.2. PRÉSENTATION DU COMPLEXE SOLAIRE DE OUARZAZATE 5
5
1.2. PRÉSENTATION DU COMPLEXE SOLAIRE DE OUARZAZATE 6
6
1.2. PRÉSENTATION DU COMPLEXE SOLAIRE DE OUARZAZATE 7
7
1.2. PRÉSENTATION DU COMPLEXE SOLAIRE DE OUARZAZATE 8
La phase II du complexe solaire de Ouarzazate, dont les travaux ont également démarré, com-
prend deux centrales thermo-solaires à concentration d’une capacité totale de 350 MW : La centrale
NOOR II à miroirs (capteurs) cylindro-paraboliques de 200 MW avec un dispositif de stockage de
7 heures ; la centrale NOOR III à tour solaire de 150 MW avec un dispositif de stockage de 7 à 8
heures.
Noor Ouarzazate IV est la quatrième et dernière centrale du complexe solaire Noor Ouarzazate
d’une capacité de 70MW mise en service en juin 2018 et fait partie du programme Noor PV I .
8
1.2. PRÉSENTATION DU COMPLEXE SOLAIRE DE OUARZAZATE 9
9
1.3. DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROCESSUS 10
10
1.3. DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROCESSUS 11
11
1.3. DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROCESSUS 12
12
1.4. PRÉSENTATION DU PROJET 13
Ce champ solaire contient 7 plateformes, dont chacune comporte un nombre de champs, soit un
total de 14 subfields . Chaque subfield comporte un ensemble de boucle qui est constitué de
deux ligne dites Filas dont chacune comporte deux collecteurs. Une boucle est ainsi constituée
de 4 collecteurs chaque collecteur est formé de 12 modules et chaque module contient 28 miroirs
qui concentrent les rayons vers 3 tubes.
Entre deux collecteurs se trouve une armoire de commande qui assure l’alimentation et la commu-
nication avec la salle de contrôle.
13
1.4. PRÉSENTATION DU PROJET 14
Central NOOR 1
énergie électrique
NOMAC
14
1.4. PRÉSENTATION DU PROJET 15
Environnement
Réglementation Intempéries
énergie
Utilisateur FC3 électrique FC7
FC6 FP1
FP2 Soleil
FC1
Coût Amélioration d'efficacité énergétique de
la centrale CSP et l'intégration d'un système PV
FC8
FC9 Encombrement
FC2 FC5
Planéte
FC4
Maintenance
Sécurité
Hygién
15
1.4. PRÉSENTATION DU PROJET 16
Intégration des
énergies renouvelables
Transmettre
Circuit électrique
énergie électrique
16
1.4. PRÉSENTATION DU PROJET 17
Optimiser le position-
nement des modules en
Garder l’espace esthétique Sketchup
fonction de la locali-
sation de l’installation
panneaux planes
1.4.5 Contraintes
La gestion de ce projet doit tenir en compte les contraintes suivantes :
Les contraintes temporelles :
• Le temps dédié à ce travail est limité en 4 mois
Les contraintes de réalisation :
• Le travail à distance a cause de confinement
• La diversité et la dispersion des données collectées
• La collecte des données est toujours liée à un responsable
• Indisponibilité des responsables
• Manque de métrologie et instrumentations de mesure
17
1.5. CONCLUSION 18
1.5 Conclusion
Ce chapitre a pour objectif de donner une vision globale sur la société d’accueil, son historique et
ses activités, ainsi que mettre le point sur le besoin exprimé par l’entreprise qui cherche à améliorer
sa performance énergétique.
Le chapitre est clôturé par la description de la démarche suivie le long de ce projet. Après cette
présentation du cadre général du projet, le 2éme chapitre est dédié à donner une vision générale sur
l’efficacité énergétique et l’énergie photovoltaı̈que au Maroc.
18
CHAPITRE 2
2.1.1 Introduction
Le Maroc a lancé depuis plusieurs années plusieurs programmes de développement durable qui
tendent à optimiser davantage ses ressources énergétiques locales et durables avec le développement
d’une stratégie d’efficacité énergétique ambitieuse et volontaire dans les différents secteurs produc-
tifs et énergivores dont le Transport, le Bâtiment, l’Industrie, l’Éclairage public et l’Agriculture.
L’AMEE a d’abord lancé au début de l’année 2013 les États Généraux de l’Efficacité Énergétique,
un débat national participatif, inclusif et transparent à grande échelle et qui a abouti à l’élaboration
d’une vision nationale d’efficacité énergétique à l’horizon 2030, et les plans d’actions associés à
court, moyen et long terme. Cette consultation a associé l’ensemble des acteurs concernés au ni-
veau national : l’État, les collectivités locales, le secteur privé, la société civile et les syndicats des
secteurs concernés (bâtiment, éclairage public, industrie, transport, agriculture), des juristes, des
scientifiques et des experts nationaux et internationaux. [2]
19
2.1. EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE AU MAROC 20
20
2.1. EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE AU MAROC 21
Il est largement reconnu que le transport est l’un des secteurs dans lequel il est le plus difficile
d’améliorer l’EE et d’en ralentir l’augmentation de la demande énergétique. Néanmoins, un renou-
vellement de la flotte des taxis a été entepris. Quoique non totalement généralisé et ne concernant
pas directement l’économie de l’énergie de type électrique, l’opération contribue à la réduction des
émissions de GES.
Afin de maı̂triser et optimiser les consommations énergétiques de la flotte de transport public, il y a
lieu d’accélérer le renouvellement de la flotte de bus. [3]
21
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 22
Paradoxalement, selon l’AMEE, une expérience menée au Maroc sur une centaine de projets
industriels audités, a révélé que seul 5% des projets ont abouti à l’implémentation de solutions. En
Europe, le pourcentage enregistre suite à une expérience similaire est d’environ 25%.[3]
Les actions menées ont été orientées vers le secteur résidentiel, les bâtiments administratifs et
l’éclairage public.
Dans le cadre du programme appelé INARA et porté par l’ONEE, 13 millions de lampes basse
consommation (LBC) en remplacement de lampes à incandescence, ont été distribuées à tarif réduit.
Selon l’ONEE, l’initiative a permis d’effacer une pointe de 310 MW, de réaliser une économie
d’énergie de 800 GWh/an et de réduire 690 000 T des émissions de C02.[3]
Dans le secteur de l’éclairage public, des mesures et des actions ont été initiées, nous en citons :
— le remplacement des lampes à mercure ou à sodium par des lampes LED, plus économes,
plus endurantes et moins émettrices de CO2.
— la réalisation d’un projet pilote d’éclairage public alimenté par de l’énergie solaire au niveau
de la région de Fès,
— la mise en place en 2015, de la première Société de Développement Local (SDL) à Salé dans
le cadre du modèle du Partenariat Public Privé (PPP) pour la gestion de l’éclairage public
22
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 23
Les cellules solaires et les modules photovoltaı̈ques produisent de l’électricité en courant continu
(DC = Direct Current) comme les batteries. Pour alimenter des appareils en courant alternatif à partir
de l’énergie photovol-taı̈que, on a donc besoin de convertisseurs DC/AC qui produisent un courant
alternatif à partir du continu. On les appelle aussi onduleurs.
En traversant l’atmosphère, le rayonnement solaire est absorbé et diffusé. Au sol, distingue plu-
sieurs composantes :
• Le rayonnement direct est reçu directement du Soleil, sans diffusion par l’atmo¬sphère. Ses
rayons sont parallèles entre eux, il forme donc des ombres et peut être concentré par des miroirs.
• Le rayonnement diffus est constitué par la lumière diffusée par l’atmosphère (air, nébulosité,
aérosols). La diffusion est le phénomène qui répartit un fais¬ceau parallèle en une multitude de
faisceaux partant dans toutes les directions. Dans le ciel, ce sont à la fois les molécules d’air, les
gouttelettes d’eau (nuages) et les poussières qui produisent cet éclatement des rayons du Soleil.
Cela dépend donc avant tout des conditions météorologiques. Par temps couvert, on admet que le
rayonnement diffus est isotrope, c’est-à-dire que l’on reçoit un rayonnement identique de toutes
les directions de la voûte céleste. Par temps d’air ou voilé, outre le ciel bleu relativement isotrope
(diffusion sur l’air), on a une couronne plus brillante autour du Soleil (composante appelée cir-
cum¬solaire) et souvent un renforcement sur l’horizon, la bande horizon.
• L’albédo est la partie réfléchie par le sol. Il dépend de l’environnement du site. La neige, par
exemple, renvoie énormément de rayons lumineux alors qu’un asphalte n’en renvoie pratiquement
aucun. Il faudra en tenir compte pour évaluer le rayonnement sur plans inclinés.[4]
Le rayonnement global est tout simplement la somme de ces diverses contribu-tions comme le
montre la figure 2.2
23
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 24
La position du Soleil est définie par deux angles : sa hauteur angulaire h (l’angle entre la direc-
tion du Soleil et le plan horizontal du lieu) et son azimut α (l’angle entre le méridien du lieu et le
plan vertical passant par le Soleil, compté négativement vers l’est) (figure 2.3).
Ce sont les systèmes les plus simple puisque l’énergie photovoltaı̈que est utiliser directement à
partir des panneaux .
• Alimentation directe
Dans ce cas, l’énergie électrique produit par les panneaux solaire est directement utiliser par les
appareils qui fonctionnera par la présence de la lumière .
c’est intéressant pour les applications qu’on pas besoin de fonctionner dans l’obscurité , et pour
lesquelles le besoin en énergie coı̈ncide avec la présence du la lumière .S’il y a de la lumière ,ça
fonction ,sinon ça s’arrête [4]
24
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 25
C’est la configuration la plus courante des systèmes photovoltaı̈ques autonomes .Les systèmes
de stockage pour les installations photovoltaı̈ques sont constitués de batteries particulières, pensées
et conçues pour stocker l’énergie produite par un système photovoltaı̈que, pour la rendre disponible
lorsque l’installation n’est pas en mesure de produire suffisamment d’énergie pour l’autoconsom-
mation, par exemple la nuit, ou pour emmagasiner et stocker le surplus d’énergie auto-produite dans
des installations autonomes qui alimentent des lieux qui ne sont pas rejoint par le réseau national.
25
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 26
Un tel système s’installe sur un site raccordé au réseau (ONEE au Maroc). Généra-lement sur
des habitations ou des entreprises qui souhaitent recourir à une forme d’énergie renouvelable et qui
bénéficient d’un bon ensoleillement. L’énorme avantage de cette solution est l’absence de batterie.
On ne stocke plus l’énergie, on l’injecte directement dans le réseau local ou national. Et ceci sans
limite quantitative, donc toute l’énergie est récupérée. Il y a un compteur qui tourne dans un sens
pour la consommation, et un autre dans l’autre sens pour la production. Mais il faut tout de même
26
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 27
convertir le courant continu des pan-neaux en alternatif au travers d’un onduleur, et celui-ci doit
être homologué par la compagnie d’électricité qui va recevoir ce courant. Car il doit respecter des
normes sur sa qualité sinusoı̈dale . [4]
systèmes
photovoltaı̈ques
connecté
connecté au
Sans Avec Systèmes directement
public via
stockage sTockage hybrides au réseau
une maison
public
27
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 28
Cellules
Silicium amorphe (a-Si)
CIS/CIGS/CIGSS
Les panneaux monocristallin ont largement utiliser pour les installation pv .En effet, ce type de
modules bénéficie d’un statut de technologie éprouvée et mature, donnant une meilleure visibilité
sur les garanties de fabrication et d’installation et présentent un bon rapport qualité /prix, avec un
très bon rendement (13-15%, tableau 2.1) ce qui permet de réduire la surface d’utilisation. Enfin,
le silicium ne présentant aucune substance toxique, il est donc facile de recycler et réutiliser ces
modules.
28
2.2. ÉNERGIE PHOTOVOLTAÏQUE 29
l’énergie produite .
Le régulateur est l’élément central d’un système photovoltaı̈que autonome contrôle les flux d’énergie.
Il doit protéger la batterie contre les surcharges (solaire et décharges profondes (utilisateur). Il doit
également assurer la surveillance et la sécurité de l’installation (surcharge, alarmes, fusibles, in-
versions de polarité). Dans les systèmes plus élaborés, il peut aussi commander la recharge par
d’autres source d’énergie (génératrice d’appoint, éolienne, hydraulique). Dans certains cas,il peut
réaliser une transformation de puissance (recherche de point de puissance maximum MPPT) [4]
Les régulateurs de charge solaire se divisent en deux catégories : les régulateurs PWM et les
régulateurs MPPT
Les régulateurs de charge PWM (Pulse Width Modulation) : se sont les régulateurs de base,
qui ont uniquement pour rôle d’adapter la tension des panneaux (la tension panneau doit être la
même que celle de la batterie). Ils sont donc idéals pour les petites installations.
Les régulateurs de charge MPPT (Maximum Power Point Tracking) : Le contrôleur de charge
MPPT est plus complet qu’un contrôleur PWM : il permet de vérifier l’état des batteries ainsi
que le potentiel des panneaux. Cette technologie qui permet d’obtenir jusqu’à 30% de rendement
supplémentaire par rapport à un PWM (notamment lors des périodes nuageuses).
Pour un régulateur MPPT la tension des panneaux solaire doit être supérieure à celle de la batterie
pour qu’il fonction correctement .
Le stockage d’énergie dans les systèmes photovoltaı̈ques autonomes est en général assuré par
des batteries, composants utilisés dans la majorité des cas. Seules quelques applications utilisant
l’énergie au fil du soleil comme par exemple du pompage ou de la ventilation peuvent se pas-
ser d’accumuler l’énergie ; aussi, la maı̂trise des batteries est un élément essentiel au succès des
systèmes autonomes. Dans ces systèmes, le stockage d’énergie représente environ 13 à 15 % des
inves¬tissements initiaux mais sur une durée d’exploitation de vingt ans, ce coût peut atteindre 50
% des frais totaux ; il est donc primordial d’essayer de réduire ce prix en augmentant la durée de vie
des batteries. En effet, elle est toujours infé-rieure à celles des panneaux, il faut donc les remplacer
plusieurs fois au cours de la durée de service du système (tous les deux, cinq ou dix ans selon le
cas).
Les batteries utilisées dans les systèmes solaires autonomes sont en général de type plomb-acide
(Pb) Les batteries cadmium-nickel (NiCd) ne sont plus que rarement utilisées car leur prix est
beaucoup plus élevé et elles contiennent du cadmium (toxique). Leurs remplaçantes, les batteries
nickel-métal-hydrure (NiMH) sont intéressantes et on en donnera quelques paramètres typiques,
leur emploi étant plus fréquent dans les applications professionnelles haut de gamme, ou de très pe-
tite taille (¡ 2 Ah). D’autres batteries sont en développement principalement chez les constructeurs
s’intéressant à la voiture électrique. On peut citer également un développement qui utilise de l’air
comprimé comme accumulateur d’énergie, l’intérêt potentiel de ce procédé étant la grande durée de
vie prévue et l’absence de composants chimiques à recycler.[4]
29
2.3. CONCLUSION 30
Un onduleur solaire (parfois commercialisé sous le nom de variateur solaire, convertisseur so-
laire ou onduleur photovoltaı̈que) est un onduleur convertissant le courant continu de l’énergie pho-
tovoltaı̈que issue d’un panneau solaire en courant alternatif.
Il existe trois sortes d’onduleurs :
• L’onduleur autonome
• L’onduleur relié au réseau
• L’onduleur sur batterie
L’onduleur dure en moyenne 8 à 12 ans. C’est l’un des éléments du panneau photovoltaı̈que qui
nécessite un contrôle régulier pour s’assurer de son bon fonctionnement. Une panne de l’onduleur
peut se manifester de différentes façons, par une baisse de la production, des pertes de couplages au
réseau, des dépassements de plage de tension etc .
2.3 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté le contexte de l’efficacité énergétique au Maroc, ainsi un
aperçu général sur l’énergie photovoltaı̈que. Sur la base de ces informations nous procéderont à
réaliser un audit d’efficacité énergétique au profit présenté au 1er chapitre de la centrale pour but
d’avoir une idée sur les sources de surconsommation d’énergie électrique , afin de réaliser un plan
d’action pour l’amélioration .C’est le but principal de chapitre suivant .
30
CHAPITRE 3
Sur le présent chapitre nous allons exposer l’état énergétique actuel de la centrale thermo-
solaire en analysant l’évolution de la production et de la consommation annuelle de l’énergie, et
finalement finir par une proposition d’une optimisation d’éclairage d’un hangar et autres solutions
d’amélioration d’efficacité énergétique de la centrale .
31
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 32
32
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 33
33
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 34
12000
10000
8000 5112,97
6000
4000
2000
0
p. active KW p. réactive KVA p. apparente KVA
34
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 35
30000
25000
20000 11844,76
15000
10000
5000
0
p. active KW p. réactive KVA p. apparente KVA
• Interprétation
A l’état maximale de l’opération de la centrale , les puissances consommées par les équipements
électriques sont très élevés par rapport à l’état minimal de la centrale .
• bilan de consommation maximale pour l’usine en exploitation de génération maximale
35
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 36
60000
50000
40000
30000
20000
10000
0
MOIS
• Interprétation
On remarque que la production de l’énergie électrique est très élevée pendant le mois juin.
la Production d’énergie électrique du centrale thermo-solaire varie en permanence en fonction de
la position du Soleil (nombre d’heures d’équivalent plein soleil) et en effet de la nébulosité (nuage,
pluie. . . ).
36
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 37
4500
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
MOIS
• Interprétation
On remarque que la consommation de l’énergie électrique est très élevée pendant le mois juin.
La consommation de l’énergie électrique des équipements varie en fonction de nombres d’heures
de production (plus la production est élevée, plus la consommation est élevée aussi ).
37
3.1. ÉTAT GÉNÉRAL DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE LA
CENTRALE SOLAIRE 38
38
3.2. ANALYSE DU LOT ECLAIRAGE DE L’HANGAR 39
— On remarque que la consommation de l’énergie électrique en Off-line est très élevée pendant
les mois janvier et juillet.
— la consommation d’énergie électrique varie selon les besoins de l’équipement utilisé par
l’opérateur tel que les consommateurs électriques utilisé par l’opérateur n’est pas toujours le
même
L’analyse des courbes de l’évolution de la production et de consommation nous a permis de
repérer les points dont lesquels une économie d’énergie semble indispensable. la centrale thermo-
solaire nous a proposé le problème de la hausse de consommation d’électricité aux heures de pointes
et aux heures de production.
Dans ce cadre on va réaliser une étude économique et un calcul adéquat pour optimiser la
consommation d’énergie électrique mais à cause de certaines raisons ( ex : le manque des données,
la difficulté d’être présent dans le milieu de travail..etc) nous avons spécifié l’étude seulement sur le
hangar de maintenance mécanique qui fait part de la centrale thermo-solaire. Ce choix est pris selon
le besoin de l’entreprise .Cette étude va considérer comme une première démarche pour l’optimisa-
tion d’énergie électrique des auxiliaires de la centrale .
Alors pour la suite on va concentrer l’étude sur le hangar de maintenance mécanique .
39
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 40
Pour savoir la quantité de Lux produite par un ensembles des lampes pour éclairer un local il
faut faire l’appelle aux notions de la norme NBN EN 12464-1(Normes pour l’éclairage des lieux de
travail).
40
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 41
Sachant que le travail s’effectuer dans un hangar de maintenance mécanique nous pouvons
remarquer suivant la norme, l’éclairement minimal à maintenir pour un éclairage pour un atelier
mécanique (usinage de précision) est de 500 Lux. Cela est effectué pour la première phase. Pour la
deuxième il est recommandable de travailler avec 300 lux par ce que la charge est diminuée dans la
phase de production.
F ∗U ∗η
E= (3.1)
d∗A
Où :
. F [lm] : est le flux lumineux à fournir,
. A [m²] : est la surface du plan utile
. E [lx] : est l’éclairement prévu pour le local
. U : est ll’utilance, caractéristique du local et du système d’éclairage définie plus loin,
. d : est le facteur de dépréciation des lampes et luminaires
41
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 42
Pour notre locale la surface à éclairé est de 65*17=1105 m2 , le flux lumineux de chaque lampe
utiliser est de 21140lm, et le rendement 94% ( Annexe A).
Il tient compte la baisse du flux lumineux, du niveau d’empoussiérage des lampes et du lumi-
naire de l’altération des couleurs des parois du local .il varie selon l’activité dans ce locale
Pour notre cas l’empoussiérage est faible par ce que les lampes sont d’une hauteur de 6 m. donc
le facteur de dépréciation correspondant est 1.25.
Le première paramètre et la classe énergétique de la lampe. Dans notre cas la classe énergétique
des lampes étudier est A selon la fiche technique de la lampe.
Le deuxième paramètre est l’indice de suspension J, on prend soit 0 ou 1/3 selon le positionne-
ment de la lampe, s’il est encastré au plafond on prend 0 si non en prend 1/3. Pour notre situation
les lampes ne sont pas encastrées donc on prend 1/3.
Le troisième paramètre c’est l’indice du local K. Cet indice dépend essentiellement du local à
éclairer et son calcul s’effectuera par la relation suivante :
a∗b
k= (3.2)
(a + b) ∗ h
Avec :
a : longueur en mètre (m).
b : Largeur en mètre (m)
h : hauteur en mètre (m)
42
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 43
on applique la relation (3.2) sur notre cas avec a=65 ,b=17 et h=6 on trouve K=2.5
Le quatrième paramètre le facteur de réflexion
La lumière émise par le luminaire est réfléchie en partie sur les parois du local éclairé. Selon la
couleur des surfaces . Le coefficient de réflexion peut prendre les valeurs suivantes
Maintenant après avoir calculer les différents paramètres nous faisons la projection sur l’illus-
tration au dessous pour avoir le facteur d’utilance .
Maintenant nous essayerons de diminuer l’éclairement pour notre situation actuel. Selon la
norme NBN EN 12464-1 (figure 3.7) il est recommander de choisir un éclairement de 300 lux
pour Soudure, usinage
grossier etc.
43
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 44
300 ∗ 65 ∗ 17 ∗ 1.25
N= ) = 19.3 = 20
21140 ∗ 1.08 ∗ 0.94
Donc il est recommandé d’utiliser 20 lampes. Cela va permettre d’avoir une optimisation directe
de l’énergie électrique.
Pour un calcule plus précis du positionnement des lampes, l’utilisation de logiciel de simulation
d’éclairage DIALux est très importante.
DIALux est un logiciel gratuit de DIAL qui vous permet de créer des projets d’éclairage profes-
sionnels. Ce logiciel est utilisé par des milliers de concepteurs d’éclairage dans le monde entier et
facilite la conception de systèmes d’éclairage pour l’intérieur et l’extérieur.
13 ∗ 230 ∗ 10 ∗ 30 ∗ 12 = 10764KW H
Afin de réduire le poste de consommation d’éclairage, il peut être fait appel à des luminaires
plus performants comme la technologie d’éclairage par LED, de même puissance lumineuse que
celles des lampes à remplacer, pour maintenir le confort des occupants.
44
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 45
La LED, technologie que l’on retrouve à peu près partout maintenant (télévisions, luminaires, voi-
tures. . . ) est très en vogue. Non seulement elle est l’amie des écologistes purs et durs, mais elle vous
permet également de faire des économies d’énergie effroyablement importants. Sa consommation
électrique a été réduite à 10 fois de celle d’une ampoule à incandescente classique.
Les ampoules LEDs sont très résistantes. Leur durée de vie s’élève à en moyenne 35 000 heures
soit en moyenne 35 ans (pour une consommation quotidienne de 3-4 heures). Il est possible, dans
certains cas que les ampoules lâchent après cette durée. Il faut donc les remplacer.
Tableau 3.4: Comparaison des lampes et simulation du nombre de caissons LED équivalents
Le flux lumineux des LED panel est inférieur à celui des Luminaires Philips, donc il faut cal-
culer la quantité de Lux produite par cette source lumineuse, et la comparer avec le Lux minimal à
maintenir pour un éclairage de chambre selon la norme NBN EN 12464-1.
Comme on peut remarquer suivant la norme, l’éclairement minimal à maintenir pour un éclairage
de l’intérieur (Classement : Salles de repos) est de 100 Lux.
45
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 46
Gain annuel en (KWH) Gain annuel en facture énergétique (MAD) Investissement (MAD)
172,800 278,208 700
Au jour d’huit l’utilisation des projecteurs LED à plaque solaire est largement utilisée dans
l’éclairage extérieur. Ces projecteurs se caractérisent par un bon éclairage avec une faible consom-
mation de puissance électrique stockée dans les batteries durant la période d’ensoleillement. C’est
pour cela ce type de projecteur est recommandé dans le secteur industriel.
Nous pouvons remarquer que les projecteurs solaire LED est un choix convenable pour notre
cas étudier.
Gain annuel en (KWH) Gain annuel en Investissement (MAD) TRI Brut (Années)
facture énergétique
(MAD)
11520 18540.72 6531.84(TTC) 0.35
TRI :c’est le temps de retour sur investissement,il se calcul avec la relation suivant :
46
3.3. PLANS D’ACTION ET AIDE À LA PRISE DE DÉCISION 47
Investisement
T RI =
Gain en f acture énergétique par année
47
3.4. CONCLUSION 48
3.4 Conclusion
Après avoir traité la solution d’amélioration d’éclairage comme une première solution d’optimi-
sation d’énergie électrique consommer, dans le chapitre suivant nous avons traité une autre solution
très efficace et largement utiliser aujourd’hui comme source d’énergie gratuite c’est l’intégration
d’un système photovoltaı̈que autonome avec stockage .
48
CHAPITRE 4
INTÉGRATION DU SYSTÈME PV
AUTONOME POUR UN HANGAR DE
MAINTENANCE MÉCANIQUE
Dans le présent chapitre, nous allons exposer les étapes principales d’une installation photo-
voltaı̈que autonome avec stockage .
L’intégration des panneaux dans la toiture permettre de gagner l’espace, et l’intégration dépendre
de la configuration du locale.
49
4.2. ÉVALUATION DU GISEMENT SOLAIRE 50
Nous pouvons remarqué dans la figure 4.1 , que notre cas étudier est parfaitement valable pour une
installation toiture.
4.2.1 Orientation
En Maroc, et plus généralement dans tout l’hémisphère Nord, nous privilégions toujours une
orientation du champ photovoltaı̈que vers le Sud. Ainsi, il convient d’identifier où se trouve le Sud
par rapport au site.
Dans notre étude de cas, il apparaı̂t qu’un pan de toiture est mieux orienté que l’autre(figure
4.1). C’est sur cette partie de toiture que devra être implanté le champ photovoltaı̈que. Il sera ainsi
mieux exposé aux rayonnements du soleil, tout-au-long de l’année.
4.2.2 Inclinaison
Il convient également de mesurer l’inclinaison du pan de toiture destiné à recevoir le champ
photovoltaı̈que.
locale étudie se situe aux régions de Drâa-Tafilalet, exactement à Ouarzazate. A l’aide du logiciel
P Vsyst on obtient les informations nécessaires en ce qui concerne inclinaison optimale des panneaux
solaire .
50
4.3. BILAN DE CONSOMMATION JOURNALIÈRE 51
P Vsyst est conçu pour être utilisé par les architectes, les ingénieurs et les chercheurs, mais c’est
aussi un outil pédagogique très utile. Il inclut une aide contextuelle approfondie, qui explique en
détail la procédure et les modèles utilisés et offre une approche ergonomique avec guide dans le
développement d’un projet. PVsyst permet d’importer des données météo d’une dizaine de sources
différentes ainsi que des données personnelles .
Figure 4.3: Estimation des moyennes mensuelles à long terme Capturé du logiciel P Vsyst
Pour que cette étude soit crédible, nous avons prend la moyenne d’irradiation .(Ir =6.21Kwh/m2 .J)
51
4.4. CALCUL DE LA PUISSANCE CRÊTE DU CHAMP
PHOTOVOLTAÏQUE 52
E(besoin)
PC = (4.1)
Ir .P R
avec :
PC :Puissance crête de champ photovoltaı̈que (Wc )
E(besoin) :Énergie journalier consommée (WH)
PR :Coefficient des pertes
52
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 53
⇒ Application de (4.1)
48138
PC = = 11.07KWc
6.21.0.7
Pc
Np = (4.2)
Pmax
avec :
⇒ Application de
11070
Np = = 31.6 ≈ 32panneaux
350
Alors nous avons besoin dans notre installation de 32 panneaux solaire de puissance 350W,alors
la puissance de champ pv sera 11200Wc
Les panneaux photovoltaı̈ques seront installés sur la toiture du hangar. C’est la partie la plus
haute de toute la centrale de 1254 m² de surface disponible, et elle profite d’un ensoleillement
parfait sans ombrage
53
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 54
Voici les voltages que nous recommandons en fonction de la puissance de votre installation :
• Inférieure à 800 Wc, une batterie de 12V est nécessaire ;
• De 800 à 1600 Wc, une batterie de 24V est nécessaire ;
• Supérieure à 1600 Wc, une batterie de 48V est nécessaire.
Dans notre cas la puissance installé est de 11070 Wc 1600 Wc .Alors nous avons choisi une
tension de stockage de 48 V .
Ec ∗ N
C= (4.3)
D∗U
avec :
C : Capacité de la batterie en ampère.heure (Ah)
EC : Énergie consommée par jour (Wh/j)
N : Nombre de jour d’autonomie
D : Décharge maximale admissible
U : Tension de la batterie (V)
Nous prenons comme nombre de jour d’autonomie un jour, et la décharge maximale admissible
0.8 .
A.N
48138 ∗ 1
C= = 1179.85 ≈ 1180Ah
0.85 ∗ 48
Nous choisissant des Batterie solaire JYC battery GEL 12V/250Ah (Technologie GEL) .Les
batteries gel sont bien adaptées pour les décharges profondes et sont utilisées dans des batteries
tubulaires car l’électrolyte gélifié élimine la stratification de l’électrolyte qui est une des causes
principales de la perte des batteries tubulaires ouvertes.
54
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 55
CARACTÉRISTIQUES
— Tension 12 V
— Capacité 250 AH
— Poids : 66.5 kg
— Largeur : 522 mm
— Hauteur : 268 mm
— Profondeur : 238 mm
— Garantie produit : 2 ans ou
— 500 cycles à décharges 80
— 750 cycles à décharge 50
— 1800 cycles à décharges 30
— Prix : 4 700,00 TTC
Alors le nombre des batteries nécessaire couplé en parallèle est :
1180
= 4.72 ≈ 5
250
le nombre des batteries nécessaire couplé en série est :
48
=4
12
Donc le nombres des batteries totale nécessaires est : batterienombres =20
55
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 56
CARACTÉRISTIQUES
— Type de régulateur : MPPT ;
— Tension de batterie : 12V/ 24V / 48V ;
— Courant de charge Max : 100 A ;
— La puissance PV (max) en 48V : 5800 W ;
— La tension PV max : 250 V
— le prix unitaire en DH 10552,02DH
D’après les caractéristiques de régulateur, nous pouvons atteindre une tension de 250V côté
panneaux pv ,alors pour cela nous avons choisi de mettre 4 panneaux on série de 36 V pour chaque
un ,et 4 en parallèle .
Donc la tension maximum côté panneau pv est de Ump =144v et le courant maximum est de Imp =
39.8 A .
56
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 57
57
4.5. CHOIX DES ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION 58
58
4.6. DIMENSIONNEMENT DU CÂBLAGE 59
ρ∗L∗I
S= (4.4)
∆U ∗ V
— ρ : Résistivité du conducteur
— L : longueur du câble aller-retour
— ∆U : la chute de tension,
— V : la tension du courant
La norme (La norme NF C 15-100) fixe la chute de tension maximale coté DC à 3% maximum
dans les installations photovoltaı̈ques , et côté AC la chute de tension admissible est de 1% [6].
59
4.6. DIMENSIONNEMENT DU CÂBLAGE 60
4.6.1 Câbles CC
4.6.1.1 Section de câble entre les panneaux et la boı̂te de jonction
1, 6.10−8 ∗ 2 ∗ 6 ∗ 9.72
S= = 0.432mm2 = 0.5mm2
0.03 ∗ 144
On sélectionnera la section commerciale directement supérieure, soit S=1.5 mm².
1, 6.10−8 ∗ 2 ∗ 10 ∗ 38.8
S= = 2.874mm2 = 3mm2
0.03 ∗ 144
On sélectionnera la section commerciale directement supérieure, soit S=4 mm².
D’après la fiche technique de régulateur Mppt le courant maximal qui circule entre lui et les
batteries est de Imax =100A
• Calcule de la section
A.N
1, 6.10−8 ∗ 2 ∗ 5 ∗ 100
S= = 11.1mm2 = 12mm2
0.03 ∗ 48
On sélectionnera la section commerciale directement supérieure, soit S=16 mm².
60
4.6. DIMENSIONNEMENT DU CÂBLAGE 61
Pmax 5000
I= = = 104.6A
V 48
• la section des conducteurs entre les batteries et un onduleur
A.N
1, 6.10−8 ∗ 2 ∗ 7 ∗ 104
S= = 16mm2
0.03 ∗ 48
On sélectionnera la section S=16mm2
4.6.2 Câbles CA
4.6.2.1 Section de câble entre L’onduleur et TGBT
1, 6.10−8 ∗ 2 ∗ 7 ∗ 68.18
S= = 6.94mm2 = 10mm2
0.01 ∗ 220
On sélectionnera la section commerciale directement supérieure, soit S=10 mm².
61
4.7. DIMENSIONNEMENT DES PROTECTIONS 62
62
4.7. DIMENSIONNEMENT DES PROTECTIONS 63
cordées au réseau public de distribution avec stockage), la présence de fusible est toujours obliga-
toire pour chacune des chaı̂nes photovoltaı̈ques, et ce afin de protéger les modules pv et les câbles
des courants pouvant s’écouler du parc de batteries vers les panneaux.
Le courant assigné IN des fusibles devra, conformément au guide de l’UTE C15 712-2, respecter la
condition suivante :
avec :
IN : Le courant assigné du fusible ou courant nominal du fusible
Icc : Le courant de court-circuit
Dans notre cas, l’installation dispose, pour chacune des entrées MPPT, de 4 chaı̂nes connectées
en parallèle. Il convient donc d’intégrer des fusibles, d’une part sur chacune des 4 chaı̂nes, et d’autre
part sur le câble principal.
D’après la fiche technique de module pv utiliser dans l’installation, le courant de court-circuit est
Icc =9.95A
⇒ Calcule de calibrage de fusible de boite de jonction des modules pv
Application de (4.5)
13.7A IN 20A
De plus, il convient d’effectuer le calibrage en tension. Pour cela, il convient que la tension
assignée UN des fusibles soit supérieure à la tension maximale du système .
• calibrage en tension
Pour se faire nous avons choisi un fusible 10x38gPV (gamme complète protection photovoltaı̈que)
Calibre : 20 A - Tension : 1000 V CC pour chaque branche de chaine .
Application de (4.5)
1.1 ∗ 1.25 ∗ 4 ∗ 9.95 IN 2 ∗ 4 ∗ 9.95
55A IN 80A
• calibrage en tension
63
4.7. DIMENSIONNEMENT DES PROTECTIONS 64
Pour se faire nous avons choisi un fusible NH1gPV (gamme complète protection photovoltaı̈que)
Calibre : 80 A - Tension : 1000 V CC.
Côté Batteries, pour que les fusibles assurent la protection contre les surintensités, il convient
de (re)définir 3 types de courant :
— IB : le courant maximal d’emploi dans les conducteurs.
— IN : le courant assigné des fusibles (ou courant nominal des fusibles).
— IZ : le courant maximal admissible dans les conducteurs.
Pour les fusibles, le calibrage en courant passent par le respect de deux conditions :
Ib IN et IN 0.9 ∗ IZ (4.6)
Nous avons :
P uissance de régulateur 5600
IB = = = 116.6A
T ension de cable 48
Pour le calcule de IZ . Nous avons calculé la section des câbles côté batterie S=16mm2 , alors le
courant admissible est donné par la relation suivant :
S ∗ V ∗ 4U
IZ = (4.7)
ρ∗L
A.N
16 ∗ 48 ∗ 0.03
IZ = = 144A (4.8)
1.6 ∗ 10−8 ∗ 2 ∗ 5
En conséquence, le calibrage en courant des fusibles côté Batteries est le suivant :
116A IN 130A
Pour se faire nous avons choisi un fusible NH1gPV (gamme complète protection photovoltaı̈que)
Calibre : 125 A - Tension : 1000 V CC.
Nous avons :
P uissance de l0 onduleur 5000
IB = = = 105A
T ension de cable 48
Calcule de IZ
25 ∗ 48 ∗ 0.03
IZ = = 160A (4.9)
1.6 ∗ 10−8 ∗ 2 ∗ 7
64
4.7. DIMENSIONNEMENT DES PROTECTIONS 65
105A IN 160A
Pour se faire nous avons choisi un fusible NH1gPV (gamme complète protection photovoltaı̈que)
Calibre : 125 A - Tension : 1000 V CC.
Type de corps Dimensions Type de fusible Courant Tension (V DC) Normes Quantité
du corps (ampères)
Cylindrique 10 x 38 mm Fixation à vis 20 1 000 gPV 16
NH NH1 NH 80 1 000 gPV 4
NH NH1 NH 125 1 000 gPV 8
Pour avoir une protection contre les surtensions la présence de parafoudre DC est requise.
Pour la protection contre les surtensions d’origines atmosphériques nous avons choisi un para-
foudre de type T2 de chez EATON.
Pour garantir la sécurité lors des opérations de maintenance ultérieure, et en conformité avec le
guide de l’UTE C15-712-2 concernant les dispositifs de coupure et de sectionnement, nous instal-
lons des interrupteur-sectionneur dans les 2 boı̂tes de jonction ainsi que dans le coffret électrique.
Ces interrupteurs-sectionneurs seront calibrés :
65
4.7. DIMENSIONNEMENT DES PROTECTIONS 66
A la sortie de l’onduleur, selon les normes en vigueur dans le domaine du photovoltaı̈que [6]
il faut prévoir une protection contre les surintensités et les surcharges. Le choix de cette protection
doit se faire en tenant compte du courant de sortie de l’onduleur. Le courant de sortie maximum
de l’onduleur étant de 68.18 A, nous avons choisi un disjoncteur différentiel de calibre 80 A du
constructeur SCHNEIDER. La protection contre les surtensions d’origine atmosphérique est assurée
par un parafoudre iQuickPRO A9L16294. Nous avons également prévu un interrupteur-sectionneur
permettant d’isoler l’installation PV du reste de l’installation électrique de la station. L’interrupteur-
sectionneur choisi est un DPX 3 -IS-250.
Pour assurer une mise à la terre sur les installations photovoltaı̈ques isolé du réseau électrique,
il faut se référer à la norme NF C 15-100.
66
4.8. ÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DE PROJET 67
panneaux
photovoltaïques
- + - + - + - + - + - + - + - +
- + - + - + - + - + - + - + - +
- + - + - + - + - + - + - + - +
- + - + - + - + - + - + - + - +
Fusible
Parafoudre - +
- + - + - +
67
4.8. ÉTUDE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DE PROJET 68
Le tableau 4.4 montre que pour une production de 11.2kWc , le budget d’investissement est
estimé à : 207 888.76 MAD
Le tableau 4.1 montre la consommation Journalière de l’Hangar, donc la consommation annuelle
est égale à 48.138*365=17 570.37 KHW .
Le prix de KHW est 1.61 DH/KWH ,alors gain annuel en facture énergétique est 17 570.37*1.61=28
288.29 MAD/an
Investisement
T RI = (4.10)
Gain en f acture énergétique par année
A.N
207888.76
T RI = = 7.32 ≈ 7.5année
28288.29
Donc le budget d’investissement sera récupéré dans à peu près 7.5 ans.
La réalisation de cette installation a réduit la facture d’électricité , une chose qui est favorable
pour l’entreprise au niveau de ses économies , aussi qu’au niveau de la protection de l’environne-
ment.
68
4.9. CONCLUSION 69
4.9 Conclusion
Nous avons présenté dans ce chapitre les différents étapes d’une installation photovoltaı̈que
autonome avec stockage d’une puissance de 11.2 KWc ,ainsi que les différents schémas de raccor-
dement et de câblage de l’installation, et une simulation avec PVsyst .À la fin nous avons estimé dans
ce chapitre le montant d’investissement global pour la réalisation de ce projet et le temps nécessaire
pour l’amortissement.
69
CONCLUSION GÉNÉRALE
La durée de stage est une occasion d’allier entre pratique et théorique. Il permet de développer
les compétences organisationnelles d’écoute et de communication pour s’adopter au monde du tra-
vail.
Pendant ce stage, nous avons réalisé une étude d’amélioration d’efficacité énergétique de la cen-
trale Noor1. Notre travail s’est commencé premièrement par un diagnostique de profil énergétique
de la central afin d’identifier les sources de surconsommation, à l’issue de cette étude, nous avons
conclu qu’il y a effectivement des parts très importantes d’énergie consommée pouvant être recon-
quise par des plans d’actions adaptés, des gaspillages très conséquents sur la facture énergétique de
la centrale dans le cas off-line peuvent être reconquises par des plans d’action qui ne nécessitent
pas d’investissement (Optimisation de la puissance souscrite), et d’autres qui peuvent afficher des
temps de retour sur investissements très encourageants .
L’approche des propositions d’investissement, a été réalisée par plusieurs outils de dimension-
nement : Dialux, Sketchup , et P Vsyst
Les principaux problèmes, que j’ai rencontrés concernaient la disponibilité des membres de
l’équipe avec qui ce stage a été effectué, la difficulté de s’adapter avec des nouvelles sortes de
problèmes qui n’ont rien à voir avec ceux qu’on confronte souvent dans notre vie étudiante. Toute-
fois, en se mobilisant et en essayant de faire face à ces difficultés, on a pu surmonter le tout, et c’est
ce que pourtant je serai vraisemblablement amenée à faire dans le futur métier.
70
BIBLIOGRAPHIE
71
ANNEXE A
Lighting
MASTERColour CDM
MW Eco
MASTERColour MW eco MASTERColour CDM-E
MW eco 230W/842 E40
Lampes à halogénure métallisé à brûleur céramique pourvues d'une ampoule
extérieure tubulaire ou ellipsoïdale transparente, faites sur mesure pour remplacer et
surpasser les lampes à halogénure métallisé à brûleur à quartz sur les appareillages
actuels.
Données du produit
Durée de vie à 10% de mortalité (nom.) 16000 h Coordonnée trichromatique x (nom.) 366
Durée de vie à 20% de mortalité (nom.) 20000 h Coordonnée de chromaticité Y (nom.) 363
Durée de vie moyenne (nom.) 30000 h Température de couleur proximale (nom.) 4200 K
72
ANNEXE B
Projet 1
27.05.2020
Editeur (trice)
Téléphone
Fax
Email
Pièce 1 / Résumé
Hauteur de la pièce: 6.000 m, Hauteur de montage: 6.000 m, Facteur de Valeurs en Lux, Echelle 1:465
maintenance: 0.90
Surface [%] Emoy [lx] Emin [lx] Emax [lx] Emin / Emoy
Plan utile / 358 113 608 0.315
Sol 20 350 129 491 0.370
Plafond 70 60 38 67 0.645
Murs (4) 50 94 45 213 /
Plan utile:
Hauteur: 0.800 m
Trame: 128 x 64 Points
Zone périphérique: 0.000 m
Liste de luminaires
Puissance installée spécifique: 4.16 W/m² = 1.16 W/m²/100 lx (Surface au sol: 1105.00 m²)
73
ANNEXE C
Lighting
Actinique BL
Actinic BL TL-D 18W/10 1SL/25
Lampes fluorescentes tubulaires à vapeur de mercure à basse pression
Données du produit
Photométries et Colorimétries
Code couleur 10 Données logistiques
Couleur Actinique Code de produit complet 871150026325440
Coordonnée trichromatique x (nom.) 222 Nom du produit de la commande Actinic BL TL-D 18W/10 1SL/25
Tension (nom.) 59 V
74
ANNEXE D
www.jinkosolar.com
TR P-type Mono-facial
66M 350-370 Watt
MONOCRYSTALLINE MODULE
Positive power tolerance of 0~+3%
ISO9001:2015、 ISO14001:2015、OHSAS18001
certified factory.
IEC61215、IEC61730 certified products.
(Made in China)
KEY FEATURES
Additi
97.5% onal va
lue fro
m Jink
o Sola
r’s linea
r warra
90% nty
83.1%
years
1 5 12 25
75
ANNEXE D
Engineering Drawings Electrical Performance & Temperature Dependence
180
160
12
350 140
10
1796+2mm
1360 1mm
860 1mm
280 120
8
Isc
6 210 100
Voc
4 140 80
Pmax
2 70 60
0 0 40
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
20
Mechanical Characteristics
9 5.5
55 Cell Type P type Mono-crystalline 158.75×158.75mm
35
3
4.5
8
No.of cells 132 (6×22)
55
14
35
Dimensions 1796×998×35mm (70.71×39.29×1.37 inch)
Weight 20.3kg (44.75 Ibs)
Front Glass 3.2mm,Anti-Reflection Coating,
High Transmission, Low Iron, Tempered Glass
Packaging Configuration Frame Anodized Aluminium Alloy
Junction Box IP67 Rated
( Two pallets = One stack )
TUV 1×4.0mm2
31pcs/pallets, 62pcs/stack, 744pcs/ 40'HQ Container Output Cables (+ ): 250mm, (-): 150mm or customized length
Connector Jinko JK03M, Genuine MC4
SPECIFICATIONS
Module Type JKSM3-CFCA-350 JKSM3-CFCA-355 JKSM3-CFCA-360 JKSM3-CFCA-365 JKSM3-CFCA-370
STC NOCT STC NOCT STC NOCT STC NOCT STC NOCT
Maximum Power (Pmax) 350Wp 260Wp 355Wp 264Wp 360Wp 267Wp 365Wp 271Wp 370Wp 275Wp
Maximum Power Voltage (Vmp) 36.85V 34.37V 36.95V 34.54V 37.04V 34.66V 37.14V 34.83V 37.23V 34.99V
Maximum Power Current (Imp) 9.50A 7.56A 9.61A 7.63A 9.72A 7.71A 9.83A 7.78A 9.94A 7.85A
Open-circuit Voltage (Voc) 44.20V 41.63V 44.30V 41.72V 44.40V 41.82V 44.50V 41.91V 44.60V 42.01V
Short-circuit Current (Isc) 9.95A 8.04A 10.03A 8.10A 10.11A 8.17A 10.19A 8.23A 10.27A 8.29A
*
STC : Irradiance 1000W/m 2 Cell Temperature 25°C AM=1.5
NOCT: Irradiance 800W/m 2 Ambient Temperature 20°C AM=1.5 Wind Speed 1m/s
The company reserves the final right for explanation on any of the information presented hereby. JKSM3-CFCA-350-370-A1-EN-for CEC Listing
76
ANNEXE E
PVSYST V6.81 19/06/20 Page 1/5
77
ANNEXE E
PVSYST V6.81 19/06/20 Page 2/5
Valeurs annuelles
Profil horaire
6000
journalière
5000
4000
l'énergie
3000
2000
de
1000
Fraction
0
0 3 6 9 12 15 18 21 24
78
ANNEXE E
PVSYST V6.81 19/06/20 Page 3/5
Productions normalisées (par kWp installé): Puissance nominale 11.20 kWc Indice de performance (PR) et Fraction solaire (SF)
10 1.2
Lu : Energie inutilisée (batterie pleine) 1.21 kWh/kWp/jr PR : Indice de performance (Yf/Yr) : 0.607
1.1
Lc : Perte de collection (champ PV) 1.09 kWh/kWp/jr SF : Fraction solaire (Esol/Eload) : 1.000
Ls : Perte système et charge batterie 0.49 kWh/kWp/jr 1.0
8
Yf : Energie fournie à l'utilisateur 4.3 kWh/kWp/jr
[kWh/kWp/jr]
0.9
Indice de performance (PR)
0.8
6 0.7
normalisée
0.6
4 0.5
0.4
Energie
0.3
2
0.2
0.1
0 0.0
Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jun Jui Aoû Sep Oct Nov Déc
79