Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
energiewende-maroc.org/decouvrir-le-secteur-de-l-energie-au-maroc/quel-secteur-consomme-le-plus-d-energie
La flotte de véhicules en circulation a atteint 2,315 millions de véhicules légers et 933 000
véhicules utilitaires en 2013, soit 1 véhicule pour 10 personnes en moyenne. Cette flotte
enregistre une croissance annuelle d’environ 6% (entre 2004 et 2014), avec une part
importante de véhicules commerciaux qui ont plus de 15 ans (28%). Accaparant près
de 38 % de la consommation nationale d’énergie, le transport dépend quasi
totalement de produits pétroliers importés (99%) et accapare 8% du total des
importations marocaines.
Les émissions du secteur en 2012 étaient de l’ordre de 14 745 Gg CO2, soit 28,3% du total
du CO2 du à la combustion énergétique, émissions qui sont appelées à quadrupler à
l’horizon 2040 dans le cadre d’un scénario CNA selon la 3ème Communication nationale.
Le secteur constitue ainsi un enjeu majeur pour la transition énergétique et l’un des
secteurs clés de la lutte contre le changement climatique. Dans ce sens, et tel que précisé
par la Contribution Déterminée au niveau National, le secteur du Transport devrait
contribuer à hauteur de 9,5% dans l'effort global de réduction des émissions nationales, et
sa consommation énergétique baisser de 23%.
Au Maroc, le bâtiment est un secteur clé de l’économie qui représente 6,6% du PIB et
emploie environ 9 % de la population active marocaine. Il est le deuxième secteur le plus
énergivore au Maroc, derrière le transport et devant l’industrie. Il consomme plus de
33% de l’énergie finale et émet plus de 12% des émissions de gaz à effet de
serre nationales. La production de logements résidentiels augmente d’environ 30%
tous les dix ans, et annonce une croissance considérable des besoins énergétiques du
secteur (Source : Support de sensibilisation PEEB).
1/2
Dans le cadre de la stratégie énergétique nationale, l’efficacité énergétique a été érigée en
priorité nationale, avec un objectif de réduction de la consommation totale de 20% à
l’horizon 2030. Il s’agit de mettre en place des plans d’action d’efficacité énergétique dans
les secteurs plus énergivores, à savoir : le bâtiment, le transport, l’industrie, l’agriculture,
et l’éclairage public.
S’engager sur la voie de l’efficacité énergétique constitue pour les industriels un moyen de
se forger une image d’entreprise responsable, et de gagner en compétitivité à travers une
meilleure maîtrise des coûts. L’efficacité énergétique dans l’industrie constitue ainsi un
axe prioritaire de la politique énergétique nationale, qui lui dédie un plan sectoriel
spécifique.
Dans ce sens, des mesures concrètes ont été entreprises par le gouvernement :
consolidation du cadre réglementaire par l’adoption du décret relatif à l'audit énergétique
obligatoire, renforcement de la recherche et développement et mise en place de
mécanismes financiers dédiés.
2/2