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Contexte :
Au Maroc, l’éclairage public constitue en général le second poste budgétaire, après la masse salariale, et
le premier poste des dépenses énergétiques au sein des communes. L’éclairage public représente à lui
seul entre 30 % et 40 % de la consommation énergétique d’une collectivité locale.
Objectif :
Réduire considérablement la facture énergétique de l’éclairage public à travers une gestion énergétique
rationnelle en faisant appel à une expertise privée.
Réalisations :
Un projet pilote d’éclairage public de source solaire a été réalisé dans le cadre de la coopération
Maroc-chine, il a visé l’installation de 300 unités de lampadaires solaires au niveau des villages
relevant de la commune Ain El Beida et d’un tronçon de la route Fès-Séfrou. Ce projet a permis à
la commune rurale d’économiser la consommation électrique produite à partir des énergies
conventionnelles, de désenclavement de la population rurale et il a assuré aussi la sécurité des
populations dans la région.
L’année 2015 a connu la mise en place la première Société de Développement Local de la
commune de Salé dans le cadre du modèle PPP pour la gestion de l’éclairage public : il consiste à
équiper l’ensemble des poteaux électriques de la ville de Salé à l’aide de lampes LED ;
Organisation, en mai 2020, d’un atelier par le Ministère sur le Tableau de Bord de Gestion
Énergétique Communale (TBGE) dans l’objectif est de partager le retour d’expérience en matière
d’utilisation du TBGE, qui permettra de réduire les dépenses énergétiques des communes,
particulièrement en ce qui concerne l’éclairage public, qui constitue un fardeau pour leur budget
et d’identifier les facteurs clés favorisant le déploiement de cet outil ainsi que les perspectives
d’amélioration.
Ce système a été mis en place pour suivre et contrôler les dépenses de consommation d’énergie
dans quatre collectivités territoriales ;
Élaboration du Programme national d’éclairage public pour 2020-2040. Ce programme, préparé
par le ministère de l’Intérieur, concerne dans la première phase 219 communautés urbaines. Et
ce dans la perspective de l’amélioration de la performance énergétique afin d’atteindre l’objectif
de réduire la consommation d’électricité dans le réseau d’éclairage public d’au moins 40 % à
partir de la 10e année et de 60 % à long terme.
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Les diodes électroluminescentes (LED Light Emetting Diode)
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Atelier de clôture du projet du Fond pour l’Environnement Mondial sur la
«transformation de marché de l’éclairage efficace au Maroc » : résultats et retours
sur expérience
Structure du marché :
• Un marché encore dominé par l’éclairage incandescent, mais une part qui est en
baisse continuelle
• Une réduction de la part de l’éclairage fluorescent, en faveur du LED
• La transition de l’éclairage au Maroc est en train de se faire rapidement vers les
LED, mais de manière « sauvage » et sans maîtrise de qualité du marché. Ce
marché doit, en urgence, faire l’objet d’encadrement en matière de normes de
durabilité et de performances énergétiques.
Les lampes incandescentes ont des droits et taxes quasi similaires aux lampes
efficaces ce qui ne favorise pas la transition vers un éclairage plus efficace.
Le marché informel :
- La valeur des lampes à incandescence fait qu’elles ne soient pas attractives pour
les contrebandiers eu égard du risque qu’ils prennent: ce phénomène serait
insignifiant pour cette technologie.
- La contrebande des LF et LED, si elle existe, elle ne peut être que localisée autour
des régions frontalières, mais ne pourrait avoir une ampleur d’envergure nationale.
- Du fait de l’exigence d’exigences techniques au niveau national et de contrôle
technique à l’importation, la filière de contrefaçon pour le LF serait limitée, voire
insignifiante.
- Il n’existe pas de spécifications techniques exigées au Maroc et donc pas de
contrôle technique à l’importation pour les LED. Cela laisse la porte grande ouverte à
la contrefaçon et explique en grande partie l’explosion récente du marché des LED
dans le pays et la ruée des importations de ces produits de marque contrefaites et de
marques inconnues sur le marché international.
• De grands producteurs se partagent la production locale d’électricité : Taqa Morocco; Office national de l’eau
et de l’électricité (ONEE) ; Compagnie Eolienne du Détroit (filiale de Theolia) ; Energie Electrique de Tahaddart
(filiale de l’ONEE, de l’espagnol Endesa et de l’allemand Siemens), Tarfaya Energy (filiale de Nareva et Engie),
MASEN (Centrale Noor).
• Le Programme d’Electrification Rurale Global, lancé en 1996 a permis de faire bénéficier de l’électrification
une population estimée à 12,78 millions d’habitants. En outre, 48 312 km de lignes MT ont été installées, 127
748 Km de lignes BT et 24 395 postes de transformation pour une puissance de 1 836 MVA.
• Le smart grid entre progressivement dans les programme de développement d’électrification au travers de
projets spécifiques comme Green Smart Park Building (Bengeurir) ; Tahalagrid (Tiznit) , Projet Medgrid et grâce
au déploiement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Tendances et évolution
• Une stratégie énergétique à horizon 2030, a été mise en place par le Royaume. Objectif : Réduire de 32% les
GES d’ici à 2030.
4 objectifs fondamentaux :
5 orientations stratégiques :
• La distribution de l’électricité est gérée par 3 types d’acteurs : l’ONEE dans les campagnes et les petits centres
urbains ; 12 régies publiques assurent la couverture des centres urbains de taille moyenne ; des sociétés
privées qui se substituent au service public via des contrats de gestion déléguée : Lydec (groupe Suez Groupe) à
Casablanca et Redal et Amendis à Tanger, Tétouan et Rabat-Salé-Témara.
• Pour ce qui concerne les activités de conseil, étude, ingénierie, génie civile, le marché est composé de
quelques opérateurs nationaux et internationaux de grande taille : Nareva Holding (partenaire de GDF Suez -
Construction et l’exploitation du parc éolien géant de Tarfaya) ; Ynna Bio Power (Conduite de projets liés aux
énergies renouvelables ; Acwa Power Maroc ( Parc Ouarzazate); Acciona, Sener et TSK (Noor I) ; Siemens
Gamesa Renewable Energy (Parc éolien Tanger I) ; Linuo Paradigma (Chauffe-eau solaires ).
• De nombreux acteurs locaux qui proposent des solutions et de services facilitant le déploiement de réseaux
plus intelligents, on peut citer : Nexans ; Omexom (Filiale de Vinci Energies Maroc) ; Engie Maroc.
CLÉS D’ACCÈS
Le profil des partenaires commerciaux / Approche commerciale à privilégier
• Le marché de l’électricité a connu dernièrement de réelles évolutions, permettant ainsi d’attirer plusieurs
opérateurs européens.
Néanmoins le marché des smart grids est encore peu développé au Maroc mais offre des perspectives
importantes aux entreprises françaises.
• Être force de proposition de solutions innovantes, tisser des partenariats avec les parties prenantes tout en
maintenant une veille constante des projets en développement, permettront aux entreprises françaises de se
positionner sur ce marché.
• Principaux décideurs : Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, ANRE (Autorité de
régulation du secteur de l’électricité) , ONEE, FENELEC (Fédération nationale de l’Electricité et de
l’Electronique).
La réglementation spécifique
• Loi n°37-16 : Création de l’Agence Marocaine de l’Energie Durable
• Loi n°39-16 : Création de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Energétique
• Création de l’Institut de Recherche en Energie Solaire et Energies Nouvelles
• Création de la Société d’Investissements Energétiques
• Création du Fonds de Développement Energétique
• Loi n°13-09 et loi n°58-15 qui libéralisent la production d’électricité à partir d’énergie renouvelables et offrent
la possibilité de vendre les excédents d’énergie renouvelable produite à l'ONEE
• Loi 47-09 relative à l’efficacité énergétique : elle incite notamment à l’intégration systématique des mesures
d’efficacité énergétique au niveau de tous les programmes de développement sectoriels
• Loi n° 48-15 relative à la régulation du secteur de l’électricité a permis de créer l’Autorité nationale de
régulation du secteur de l’électricité (ANRE) dont la mission principale est de veiller au bon fonctionnement du
marché électrique marqué par l’ouverture et la libéralisation dudit marché.
EVOLUTION DE LA CONSOMMATION
Accroissement moyen de la demande d’environ 6,8%, induit par une croissance
économique et sociale soutenue :
▪ Généralisation de l’accès à l’électricité (PERG),
▪ Développement des grands projets structurants,
▪ Amélioration du niveau de vie de la population (INDH), etc.
D’OÙ LA NÉCESSITÉ D’UNE NOUVELLE STRATÉGIE ÉNERGÉTIQUE POUR LE
MAROC
Vision court terme 2009-2012 : Plan National des Actions Prioritaires PNAP basé sur
l’Efficacité Energétique : Adoption de mesures urgentes d’efficacité énergétique.
Vision moyen terme et long terme : objectif de réaliser une économie de 12% de la
consommation énergétique à l’horizon 2020 et 15 % à l’horizon 2030, par une meilleure
utilisation de l’énergie dans tous les domaines d’activités économique et sociale.
▪ Contexte politique favorable (Statut avancé avec l’UE, Plan solaire, Desertec...)
Une nouvelle stratégie nationale pour l’efficacité énergétique
Une vision déclinée :
▪ A Court terme en Plan National d’Actions Prioritaires (PNAP) : Adoption de mesures
urgentes d’efficacité énergétique.
▪ A Moyen Terme et Long Terme : objectifs de réaliser une économie de 12% de la
consommation énergétique à l’horizon 2020 et 15% à l’horizon 2030, par une meilleure
utilisation de l’énergie dans tous les domaines d’activités économique et sociale.
L’enjeu économique (éclairage public):
… Et pourtant, il est difficile de concevoir des rues sans installation d’éclairage. Mais, il
est possible de l’optimiser et d’en atténuer les impacts sur l’environnement, tout en
réalisant des économies substantielles.
Pour se faire il faut identifier les principaux axes, à savoir :
▪ Le marché Industriel des lampes.
▪ Les alimentations électriques des lampes
▪ L’évolution du marché des Ballasts.
▪ L’évolution du marché des Luminaires.
▪ L’évolution du marché des appareils économiseurs de puissance.
▪ L’évolution du marché des appareils de Commande d’allumage et d’extinction de
l’éclairage public.
▪ Les systèmes de l’éclairage public dits intelligents.
2. Le marché Industriel des lampes
a. Les différentes technologies de lampes
▪ Lampes à incandescence (les ampoules standard, les ampoules à halogène)
▪ Lampes fluorescentes (les tubes fluorescents, lampes fluo-compactes)
▪ Lampes à décharge (lampes à vapeur de sodium BP ou HP, lampes à vapeur de
mercure haute pression, lampes à halogénures métalliques)
▪ Diodes électroluminescentes ou LED (Light Emitting Diodes)
▪ Lampes à usages spéciaux
2 domaines :
▪ L’éclairage fonctionnel : routes, autoroutes, tunnels, ponts, carrefours...
▪ L’éclairage résidentiel : places, quartiers piétons et résidentiels
A chaque application, ses lampes
▪ Allumage instantané
▪ Durée de vie (100 fois plus important qu’une ampoule classique
▪ Peu de maintenance et grande résistance aux chocs et vibrations
▪ Insensibilité aux allumages répétés et aux basses températures
▪ Petite taille et esthétique...
Cependant leur coût élevé, la nécessité de l’emploi d’alimentation électronique et leur
efficacité lumineuse modeste (25 lm/W pour les meilleures sources) limitent encore leur
démocratisation face aux lampes à filaments.
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Faiblesses :
• Accessibilité sur le marché national d’équipements énergivores.
• Subvention du gaz butane qui freine le développement d’équipements efficaces et
de sources d’énergie alternatives.
• Absence de mécanisme institutionnalisé pour le monitoring et le reporting des
actions d’efficacité énergétique au niveau national et régional.
• Absence de produits financiers et de mécanismes de financements réellement
adaptés à la réalité du marché d’efficacité énergétique.
• Faible attractivité des projets de partenariat publics privés en matière d’efficacité
énergétique.
• Faiblesse de mesures d’incitation et de soutien publics à l’efficacité énergétique
• Nombre limité d’entreprises spécialisées dans l’efficacité énergétique.
Menaces :
• Coût des technologies d’efficacité énergétique.
• Faible mobilisation des partenaires et des bailleurs de fonds.
• Indisponibilité sur le marché de produits performants à des coûts accessibles.
Opportunités :
• Possibilité d’atténuer la responsabilité financière de l’Etat dans les investissements
en s’appuyant sur les institutions spécialisées dotées d’un cadre approprié pour lever
les financements requis.
• Renforcement du positionnement du Maroc à l’échelle internationale dans le
domaine de la transition énergétique.
• Fort impact socio-économique au niveau national et local.
• Fort intérêt des investisseurs privés à investir massivement dans le marché de la
performance énergétique, notamment dans le cadre du programme de relance
économique post COVID-19.
• Contribution à l’atteinte des objectifs du Maroc en matière des NDC.
• Baisse du coût des technologies et équipements d’efficacité énergétique.
• Baisse de la facture énergétique nationale par l’amélioration de la performance par
rapport à une année de référence établie.
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Offre de services :
> Des outils tels que les Contrats de Performance Energétique permettent, en
France par exemple, aux collectivités locales de confier la gestion de leur parc
d'éclairage public (autres bâtiments potentiels) à des ESCos avec des objectifs
d'économies d'énergie contractuels.
> Le développement des ESCos est incité à travers des fonds de garanties publiques
(ex. Tunisie) ou internationaux (ex. IFC en Hongrie)
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Nécessité pour les collectivités locales, d’accélérer le passage au LED en vue de
baisser leur consommation d’électricité, notamment dans le contexte actuel de crise
mondiale de l’énergie.
S’inscrire dans l’orientation générale du royaume qui vise à encourager la production
locale et la substitution aux importations, mais à condition que les producteurs
locaux soient capables de répondre à la demande nationale en quantité et en qualité
Intégration de l’industrie locale
Le luminaire LED chinois est deux fois moins cher
Les communes marocaines (renouveler ainsi un parc vétuste et très énergivore)
s’engagent dans un programme d’efficacité énergétique par le renouvellement de
son parc : Les luminaires LED d’origine chinoise sont devenus beaucoup plus
compétitifs que ceux des autres concurrents pour un niveau quasi similaire
La plupart des communes au Maroc ou à l’étranger, encouragées par les
économies d’énergies qu’ils permettent, entament ainsi un large plan de
renouvellement de leur parc.
Marché désormais très concurrentiel
Les luminaires LED de l’éclairage public constituent un grand marché qui s’ouvre tant
au niveau national qu’international.
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08 décembre 2020 - par : Safaa Bennour
Dans une interview à la MAP, M. El Harti jette aussi la lumière sur l'importance de
s'inscrire dans cette initiative lancée par le ministère de tutelle et explique comment
cette nouvelle orientation pourra aider le secteur à surmonter les contraintes
auxquelles il est confronté.
Pour nos entreprises, le mot clé est "compétitivité". Avant de s’attaquer à l’export,
nous devons être forts dans notre marché. Et pour cela, les entreprises marocaines
doivent profiter de la commande publique et la taille du marché marocain afin
d’atteindre une taille critique leur permettant de se positionner favorablement à
l’export.
En ce qui concerne les menaces, nous pouvons identifier une menace majeure, à
savoir la taille accessible du marché qui ne favorise pas le développement d’une
offre locale. En effet, nous sommes souvent confrontés au cas où la taille du marché
est importante, mais en même temps inaccessible pour plusieurs raisons :
contraintes réglementaires (autorisation, agrément, référence) ou concurrence
déloyale de la part d’offres étrangères subventionnées par les Etats exportateurs.
3- Le secteur électrique et électronique est l'un des secteurs mis en avant par
la banque de projets lancée par le ministère de l'industrie, Quelles occasions à
saisir par les opérateurs du secteur ? Quels défis ?
Nous avons là une réelle opportunité que nos entreprises doivent saisir. Le marché
marocain a atteint une certaine taille lui permettant de faire émerger davantage de
produits électriques marocains. Il n’est certes pas judicieux de se lancer tous azimut
à vouloir tout fabriquer localement. Le tout dépendra de la taille critique permettant à
l’entreprise d’être compétitive. La compétitivité dépend principalement du coût des
intrants dans un produit, et c’est bien la raison pour laquelle le Maroc n’a pas la
possibilité de tout produire localement.
4- Quel avenir pour les investissements locaux et "le made in Morocco" dans le
secteur électrique et électronique ? Quels sont les freins au développement
d'une production locale ?
Nous avons devant nous une opportunité à ne pas rater. Subsistent toutefois
plusieurs freins. Le premier réside dans l’image de marque du "Made in
Morocco". Le produit marocain, à quelques exceptions près, souffre d'un
déficit d'image important. Cela prendra quelques années afin de rétablir une image
plus favorable à notre industrie. Le deuxième facteur est lié aux coûts
d’homologation des produits qui sont très élevés. Le troisième frein, et c’est
certainement le plus difficile, est lié aux barrières à l’entrée exigées par les donneurs
d’ordres marocains qui imposent des références que l’industriel marocain est dans
l’incapacité de produire au début. Cela réduit considérablement la taille du marché
accessible et compromet automatiquement le lancement d’une offre marocaine. D’où
l’importance de s’inscrire dans cette initiative lancée par le ministère et qui permettra,
entre autres, d’amener des propositions pour dépasser cette difficulté.
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R. S.: Le secteur électrique a des atouts qui le rendent compétitif et attractif sur
plusieurs segments. Nous recevons régulièrement des investisseurs intéressés par
l’implémentation au Maroc, pour en faire une plateforme d’exportation.
Néanmoins ce secteur souffre encore, comme d’autres industries, de problèmes
structurels tels que l’accès au foncier et aux financements, la lourdeur de certaines
démarches administratives et le manque ou la rareté de certains profils et
compétences sur le marché.
Ceci dit, nous applaudissons aux efforts consentis ces dernières années par le
Gouvernement, sous les orientations de SM Le Roi que Dieu L’Assiste, pour
améliorer le climat d’affaire dans notre Pays. C’est ce qui fait du Maroc la 53ème
nation dans le Classement doing business de cette année.
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https://www.lavieeco.com/economie/cimelect-construit-une-usine-de-montage-de-
lampes-led-a-sale/ (à trier)
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