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Participant par visioconférence aux réunions de l'Agence internationale pour les énergies
renouvelables (IRENA), qui se tiennent jeudi et vendredi au niveau des ministres à Abu Dhabi
(Emirats arabes unis), avant la 12e Assemblée générale de l'agence prévue également à
distance les 15 et 16 janvier, M. Ziane a réaffirmé l'engagement de l'Algérie à soutenir les
efforts mondiaux visant à faire face aux changements climatiques, soulignant que la
transition énergétique constituait un "axe stratégique" pour le gouvernement algérien.
Concernant le projet de développement du secteur de l'hydrogène vert en Algérie, M. Ziane
a indiqué qu'il a été procédé au lancement d'études relatives à la détermination de
potentialités de l'Algérie en cette énergie du futur et les domaines de son utilisation.
Pour le ministre, " l'Algérie dispose de tous les atouts logistiques, tels que l'énergie
renouvelable, le transports et le stockage, et ce, en vue d'obtenir un kilogramme
d'hydrogène très compétitif, soit pour l'utilisation nationale ou l'exportation".
Le ministre a affirmé, par ailleurs, que le Gouvernement a fixé dans le cadre de son plan
d'action, une feuille de route de la relance économique qui englobe l'actualisation de
plusieurs lois réglementaires, telles "le Code de l'investissement qui sera promulgué
prochainement et le Code des marchés publics, à travers lequel, les procédures seront
allégées pour les opérateurs économiques".
Pour rappel, des personnalités de haut niveau et des organisations multipartites prennent
part aux réunions de l'IRENA.
En revanche, une taxe carbone est plus simple à concevoir, a des coûts administratifs
relativement faibles et est attractive pour les acteurs du secteur du bâtiment en raison de
leur familiarité avec le mécanisme fiscal. Les revenus générés par la taxe carbone peuvent
être redistribués à d'autres instruments politiques tels que les incitations [7]. Cependant,
l'établissement d'un taux d'imposition approprié peut être une tâche difficile pour les
gouvernements car cela implique une connaissance complète des coûts de l'atténuation, de
la croissance de l'économie, des progrès technologiques et d'autres facteurs qui doivent être
pris en considération. De plus, en raison de l'opposition du public et également pour éviter de
faire pression sur l'industrie de la construction, les gouvernements pourraient également
avoir des difficultés à établir un taux d'imposition dissuasif susceptible de réduire les
émissions de GES [102].